Ando
05/08/2008
Un système qui s’effondre et un autre qui apparaît c’est toujours le système. L’individu n’est là que comme catalyseur de forces latentes qui ne demandent qu’à s’exprimer (c’est d’ailleurs la caractéristique des vrais chefs d’Etat de sentir ces forces et de les accompagner). En un sens c’est le système qui choisit celui qui sera son catalyseur. Il a choisi Gorbatchev. Il aurait pu en choisir un autre. Le résultat aurait sans doute été le même. La nécéssité fait apparaître l’homme. Idem pour Poutine. L’homme n’est jamais le maître, il est toujours le jouet, surtout d’ailleurs quand il croît être le maître. Narcissisme, ego boursouflé et conviction erronée qu’il existe un “moi” spécifique, un individu différent de tous les autres, coupe l’homme de sa conscience et c’est cette coupure qui en fait un jouet parfait du “système”. En réalité, tout est totalement et strictement interdépendant et rien n’existe qui ne soit relié à autre chose. Le système c’est la force de l’inconscient collectif, l’agrégation de toutes les consciences individuelles ou plutôt de toutes les inconsciences individuelles). Une société c’est aussi un “bain mental” que l’on ne voit pas, comme le poisson ne voit pas l’eau. C’est le comportement de la foule, comportement qui n’appartient qu’à la foule et non aux individus qui la composent. C’est la voie royale pour la régulation sociale. Le système a sa vie propre, trés animale et très basique, trés ancienne aussi. Ses manifestations peuvent être sombres ou glauques (le nazisme ou les nationalismes exacerbés par exemple). C’est le receptacle de tout ce qui n’est pas dit dans la société. Il est capable de prendre des initiatives, discrètes ou cataclysmiques. Il n’y a que la conscience individuelle qui puisse s’y opposer (quand on parle de Soljenitsyne…). Psychanalyser les inconscients collectifs, voilà un domaine si peu exploré.
Loïc
05/08/2008
A l’attention d’Ando qui doit être Suisse ou Belge : quel est le livre de Jacques Sapir dont vous parlez ?
Merci d’avance pour le tuyau, j’apprécie beaucoup cet auteur pou son ouverture d’esprit.
miquet
05/08/2008
Russie-Venezuela: le contrat de livraison d’avions de chasse russes rempli
MOSCOU, 5 août - RIA Novosti. La Russie a livré les 24 chasseurs Sukhoi-30MK commandés par le Venezuela, a déclaré mardi le directeur du Service fédéral russe pour la coopération militaire et technique Mikhaïl Dmitriev.
“Ce n’est pas un secret, on l’a déjà annoncé. Nous avons livré tous les avions au Venezuela, conformément au contrat”, a indiqué M.Dmitriev confirmant une déclaration du président vénézuélien Hugo Chavez à ce sujet.
M.Chavez a annoncé que le Venezuela avait reçu les 24 chasseurs russes qu’il utiliserait uniquement pour défendre le pays.
Périclès
05/08/2008
Périclès
05/08/2008
Selon d’autres sources, qui rappellent les marins du Liberty (qui ne fut pas coulé mais seulement endommagé) furent à l’époque sommés par le Pentagone de se taire sur cette affaire, et la flotte US de Méditerranée empêchée de porter secours au bâtiment, l’attaque du Liberty a été organisée conjointement par les israéliens et le gouvernement US qui comptait accuser les égyptiens pour entrer en guerre contre eux.
Des sources russes confirment cette analyse.
Si c’est un équivalent de cette affaire dont Mullen a tenté d’empêcher l’organisation, il a agi dans le dos du gouvernement US et pour le compte de la Marine (qui fut le dindon de la farce précédente).
Cela pourrait confirmer qu’il y a réellement quelque chose en préparation, Mullen n’ayant agi que pour avertir les israéliens de laisser la Marine en dehors de tout cela.
BBS
05/08/2008
Le commentaire me paraît très juste.
DedefGM
05/08/2008
Pour info le document de Gates “National Defense Strategy 2008” est ici, format pdf:
http://www.defenselink.mil/news/2008%20National%20Defense%20Strategy.pdf
Le premier lien est le plus complet. A telecharger avant sa disparition pour ceux que ça intéresse
Francis
04/08/2008
“Soljenitsyne était d’abord un Russe, un héritier d’une vieille nation européenne; nous parlons de la vieille nation historique qui est, jusqu’ici et jusqu’à nouvelle trouvaille, le seul véhicule acceptable de la transcendance historique, laquelle est de son côté la seule force cohérente, capable d’opposer un sens au chaos cruel qu’est l’histoire du monde réduite à ses événements temporels.”
En cette grande occasion, nous avons en une phrase beaucoup d’interrogations ... sauf que je n’y vois que des certitudes étalées comme des nénuphards sur des sables mouvants.
Prophétie, science hors théorie ou catéchisme, je m’interroge.
Personellement je ne comprends jamais mieux les nations qu’en visiteur (bien solitaire) des forêts de croix, j’y mesure la permanence transcendante des “vieilles nations historiques”.
Le chaos cruel me semble plus la conclusion que le prélude mais je ne suis que mécréant, apostat et donc destiné à éprouver “la seule force cohérente”, heureusement l’histoire m’a prévenu ?
Oh quel malheur pour ces 8/10 de l’humanité historique sans nation pour donner un sens à leur extinction.
Intéressantes donc ces convergences dont l’écho diverge aussitôt.
Ando
04/08/2008
Sur le plan des principes personne ne se plaindra quun individu ayant commis des crimes contre des civils ait à rendre des comptes devant « la » justice. Quelques remarques.
1- Le tribunal devant lequel Radovan Karadzic doit comparaître (le TPIY qui ne doit surtout pas être confondu avec le TPI) na aucune légitimité en droit international. Il a celle de lOTAN, c’est-à-dire celle de la force. Tribunal de lOTAN fondé pour juger sélectivement certains criminels de guerre bien choisis et dont le respect des procédures judiciaires de base que lon est en droit dattendre dun « tribunal » a été gravement mis en cause par un certain nombre d’observateurs (Catherine Samary ou John Laughland par ex.) ou de juristes ayant autorité pour en discuter (Christopher Black, Kosta Cavoski) . Sans précédent dans lhistoire du droit: le “tribunal” peut édicter lui-même ses lois et règlements. Quil a dailleurs modifiés maintes fois. Par une procédure carrément ridicule: le président peut le faire seul, les autres juges se contentant de ratifier par fax (règle 6). Autre “innovation” créatrice: les lois du TPIY peuvent être rétroactives, rédigées sur mesure après les faits. Pire: le procureur peut lui aussi faire changer ces règles (la défense pas). Et il nexiste pas de juge dinstruction, enquêtant à charge et à décharge. Le procureur mène lenquête à sa guise. La Cour peut sopposer au choix dun avocat ou exclure celui-ci de laudience si elle le juge agressif (règle 46). Le procureur peut, avec approbation des juges, refuser à la défense de consulter certains livres, documents, photos et autres preuves matérielles (règle 66). De même, la source de certains témoignages et informations peut rester secrète. Les agents de la CIA peuvent ainsi remplir le dossier daccusations recueillies illégalement (écoutes, corruptions, vols ) sans être soumis à vérification ni contre-interrogatoire. Des représentants dautres Etats (parties au conflit, mais alliés des USA) peuvent également déposer des informations confidentielles sans devoir répondre aux interrogatoires. Une inculpation peut rester secrète «dans lintérêt de la justice» (règle 53) ce qui empêche laccusé de se défendre normalement. Un suspect (donc non inculpé) peut être détenu nonante jours avant dêtre inculpé. Largement de quoi arracher des aveux par la pression. Néanmoins, la règle 92 stipule que les aveux sont considérés fiables sauf si laccusé prouve le contraire.
Devant ce « tribunal » cest donc à laccusé dapporter la preuve de son innocence !. La culpabilité du prévenu a été établie avant sa comparution. Le sort qui lui est réservé ressort ensuite exclusivement d’objectifs politiques.
2- Tribunal fondé dune part pour légitimer à postériori une agression caractérisée commise contre un Etat nayant enfreint aucune des règles du droit international (le “tribunal” « juge » un criminel, cest donc quil y avait bien des criminels en Yougoslavie quand le Kosovo était une province serbe, et il est normal et très hollywoodien que lon punisse les « méchants »). Fondé dautre part, pour punir un petit pays davoir osé sopposer à la volonté de lOTAN et de ses mandants, coupable davoir voulu se défendre pour conserver une province serbe depuis le 14 ième siècle. Ce nest pas ici de la « justice » mais de la vengeance.
3- Lorientation manifestement antiserbe des « jugements » rendus est établie. Des criminels de guerre kosovares dont les dossier sont pourtant bien documentés (massacres divers, viols, assassinats denfants et de femmes enceintes) ont été relaxés. Début 2008, le TPIY a refusé, « faute de preuves » (cest pourtant Carla del Ponte elle-même qui a révélé cette atrocité) denquêter sur lassassinat de plus de 300 jeunes hommes serbes, kidnappés par des membres de lUCK, opérés en Albanie pour prélèvements dorganes puis liquidés (organes revendus en Europe de lOuest et aux EU). http://www.lefigaro.fr/international/2008/04/14/01003-20080414ARTFIG00326-le-premier-ministre-kosovar-accuse-de-trafic-d-organes-.php. Les criminels de guerre croates (qui évoque lépuration ethnique de la Krajina en 1995 et ses nombreuses victimes serbes abattues par des troupes croates qui arboraient alors l’emblême nazi ?), bosniaques, kosovares semblent avoir bénéficié doublis, ou détranges mansuétudes, si ce nest la plupart du temps de mesures de relaxe pures et simples. Les Serbes, non.
Si le montage anti serbe continue encore aujourdhui cest quil est important de faire oublier que cest lattaque de lOTAN qui a déclenché au Kosovo la réaction de répression des autorités serbes contre les séparatistes musulmans kosovares. Cest dire que ce fut clairement une opération de banditisme international chapeautée par le régime de Washington avec la complicité des grandes puissances de louest européen.
4- Si ce qui est en cause sont bien les droits de lhomme alors on comprend mal quun TPI pour le Vietnam nait pas vu le jour afin de juger les dirigeants étasuniens qui conduisirent une guerre qui fit de 4 à 6 millions de morts civils (dont 2 millions de paysans recrutés par le viet-cong) pour 54.000 victimes militaires étasuniennes.
Idem pour juger le général étasunien Westley Clark et B. Clinton qui firent bombarder les civils de Yougoslavie à défaut de pouvoir atteindre larmée régulière yougoslave trop bien dissimulée (selon lONU de 2500 à 3000 Serbes morts sous les bombes de lOTAN).
Idem pour juger un gouvernement Bush qui a ce jour, en Irak, aurait fait près d’un million de tués (dont plusieurs centaines de milliers de civils directement abattus par l’armée des “libérateurs”, on est loin des supposés 8000 victimes de Srebrenica), plus de trois millions de blessés, deux millions de réfugiés et encore deux millions et demi de civils irakiens qui ont dû quitter leurs foyers vers des régions plus sécurisées à l’intérieur du pays (bilan Al-Jazeera avril 2008 de cinq années de guerre contre l’Irak). Les Etats-Unis ont amené un pays en voie de développement relativement prospère et laïc à un état quasiment pré-civilisationnel. Irak dont on névoque les victimes de viols, de massacres et dexécutions sommaires commis par l « US Army » uniquement si la scène a été filmée ou si lune des victimes est apparentée de prés ou de loin à un membre du gouvernement fantoche contrôlé par Washington (la répression chinoise au Tibet semble aimable billevesée au regard des « faits de guerre » de larmée étasunienne en Irak).
Depuis le transfert à Guantanamo des premiers prisonniers venus d’Afghanistan, l’armée étasunienne a mis sur pied, en quelques années seulement, un réseau international de prisons de haute sécurité où elle détient, en dehors de tout cadre légal, quelque 14.000 personnes. Des dizaines de milliers d’individus sont passés par ce réseau de détention et de torture, l’immense majorité en Irak. Beaucoup racontent avoir été interrogés jour et nuit, relâchés des mois, voire des années plus tard sans une excuse, une compensation, ni même une information sur la raison de leur arrestation et des souffrances qui leur ont été imposées. Entre 70% et 90% des détentions en Irak en 2003 étaient des “erreurs”, ont déclaré des officiers américains au Comité international de la Croix-Rouge. En Irak, les Etats-Unis détiennent environ 13.000 prisonniers à Camp Cropper, près de l’aéroport de Bagdad, Camp Bucca, dans le sud, et Fort Suse, au Kurdistan irakien. Ni prisonniers de guerre, ni criminels de droit commun, ils sont donc en dehors des conventions de Genève. LONG Human Rights Watch publiait en octobre 2005 un rapport basé sur les témoignages dun officier et de deux sous-officiers ayant servi en Irak. Ils décrivent la généralisation de la pratique de la torture au sein des centres de détention de lUS Army. Contrairement aux allégations des officiels du Pentagone, ces pratiques ne sont pas le fait de recrues inexpérimentées et agissant en dehors du cadre légal défini par les autorités. Bien au contraire, elles sont systématiques et largement connues de la hiérarchie militaire. Celles-ci seraient même encouragées par les services militaires de renseignement et les autres agences gouvernementales « Other Government agencies » (OGA), CIA en tête.
Idem en Afghanistan où lon massacre les familles qui font la noce pour un mariage (« erreur regrettable » selon lOTAN, on se croirait revenus en 2000 en Yougoslavie), et tout ce qui ressemble à un Taliban (et là aussi des massacres qui ne sont reportés officiellement que si le gouvernement Karzaï y a un quelconque intérêt). Dans un rapport présenté en mars 2005 à la 61ème session de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies à Genève, l’expert indépendant égyptien Chérif Bassiouni s’alarmait de la pratique de la torture par les Etats-Unis en Afghanistan (sévices sexuels, passage à tabac, actes de tortures et utilisation de la force ayant entraîné la mort, dénuement forcé, aveuglement, privation sensorielle). Selon les estimations d’ONG internationales, plus de 1.000 personnes sont ainsi emprisonnées par les forces étasuniennes. En juillet 2008 le Groupe de coordination des agences pour l’aide afghane (ACBAR) relevait que “les missions de recherche menées par les forces afghanes et internationales ont à certaines occasions impliqué un recours excessif à la force, des exécutions extra-judiciaires, des destructions de propriétés et de mauvais traitements contre des suspects”.
La liste est longues depuis 1945 des massacres de grande ampleur directs ou indirects (les 100.000 Indonésiens massacrés dont beaucoup de communistes du PKI livrés par les fonctionnaires du Département dEtat en 1966 à leurs bourreaux), des crimes de guerre occultés et impunis commis par les Etats-Unis.
On pourrait sinterroger dailleurs sur la schizophrénie dune société qui dune part ne cesse détaler dans sa production cinématographique des histoires noyées de bons sentiments marqués dune sensiblerie larmoyante et extrêmement répétitive et dautre part lâche sans hésiter des bombes à fragmentation sur des femmes et des enfants (mais avec des excuses).
Cest la grande force du virtualisme de faire en sorte que le tueur puisse ainsi, et avec une arrogance insupportable, se parer des oripeaux de la vertu. La politique étrangère étasunienne déborde littéralement de sang. Pourtant, pour juger les hommes de ce régime, toujours pas de “tribunal pénal international” à lhorizon. LUnion Européenne qui aime tant donner des leçons de morale et de démocratie ne voit aucun inconvénient à abriter des chambres de torture, à laisser conduire sur son propre sol des enlèvements arbitraires de suspects désignés coupables par la CIA, à soutenir militairement linvasion et loccupation de lIrak, celle de lAfghanistan, etc… (en avril 2006, Craig Murray, un ancien ambassadeur britannique en poste en Ouzbékistan jusqu’en 2004, a expliqué à la commission d’enquête du Parlement européen, que les services secrets ouzbeks avaient torturé des détenus pour le compte de la CIA, et que les informations soutirées avaient également été transmises à l’Allemagne et au Royaume-Uni).
5- A avoir ainsi cyniquement instrumentalisé la promotion de façade des « droits de lhomme » au nom dintérêts géopolitiques et privés le régime étasunien a porté un coup très dur (voire irrémédiable) précisément à ces droits de lhomme, ainsi que le souligne fort justement Jacques Sapir dans son dernier ouvrage.
6- Le plus désolant reste labsence pesante de sens critique des médias de masse, passifs, docilement soumis à la « vérité » du moment, à celle de celui qui tient le manche. « Mais tant que la liberté de la presse sera préservée la démocratie sera sauve ». Nous voilà rassurés.
Ours
04/08/2008
Il existe certes des “possibilités de changement”, des germes qui ne demandent qu’à percer l’asphalte.
Le discours d’Al Gore et le mouvement “green for all”, avec au menu des solutions réalisables, “décloisonnées” pour utiliser un terme courant sur dedefensa, une vision palpable donc pour une nouvelle ère de l’humanité, ce site vaut la peine d’être visité:
http://www.greenforall.org/blog/gore-challenges-america-carbon-free-electricity-in
Al Gore réussit à ouvrir l’esprit de ses compatriotes, et des nôtres.
Comme quoi on peut toujours espérer…
Pégase
04/08/2008
J’ai vu ici au Canada, le 10 septembre 2001, les deux prétendus pilotes des avions qui le lendemain foncèrent sur les tours de New York.
Ils étaient à ce moment avec le directeur de la CIA d’alors, George Tenet.
Une telle aventure ne vient jamais seul !
Personne ne semble me croire !
Francis
02/08/2008
AFP le 02/08/2008 OMC: après l’échec de Genève, peu de progrès en vue avant 2009
... Certains pays ne cachent pas leur satisfaction de voir le cycle de Doha paralysé, à l’instar de l’Italie. Elle a fait partie d’un groupe de 9 pays européens, dont la France et l’Irlande, qui jugeaient que l’Europe avait lâché trop de lest par rapport à ses partenaires commerciaux.
Le ministre français de l’Agriculture Michel Barnier a lui suggéré d’ouvrir les discussions sur les produits agricoles, qu’il qualifie d’“actifs stratégiques”, vers d’autres institutions, comme l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ou le Fonds monétaire international (FMI).
Un argument typiquement “protectionniste”, pour Elie Cohen.
... Les producteurs de coton africains du C4 (Mali, Bénin, Burkina Faso et Tchad) espéraient une baisse des subventions chinoises et américaines sur le coton et sont repartis sans l’amorce d’une négociation.
Leur industrie, qui fait vivre 20 millions de personnes, est aujourd’hui menacée de disparition.
—————
Bravo : Objectif atteint Mrs Sarkozy, Barnier & Co, l’afrique reste en dehors de l’histoire : il est temps de courir lui répéter l’affection de votre Grande Nation ! Nous attendons incessamment vos discours généreux mais plein de reproches envers l’UE, l’euro à défaut de courage à l’encontre de Grandes Nations “alliées”.
Le peuple français continuera à bénéficier de la pollution, de l’épuisement des sols et de l’eau, de bestioles “dopées” au bénéfice des grands lobies agricoles ... gavés de subventions européennes et qui se masquent à l’envi derrière les petits exploitants. Allez voir quels sont les grands bénéficiaires dans le “modèle” anglo-saxon outre Manche si l’odeur des lobies Chiraquiens est gênante pour la délicatesse républicaine.
Stephane
02/08/2008
Des musiciens jouant chacun dans son coin plus fort que les autres qui revent d’un chef d’orchestre pour retrouver la melodie perdue.
Le reve est grand chez l’electorat, la dedeption en sera a mesure. Le cynisme attend patiament son heure..
Francis
02/08/2008
Le déplaisir culpabilisant de cette analyse de la corruption démontre sa pertinence et celà ne confirme t’il pas, toujours, que ces “Grandes Nations” sont l’âme de la mondialisation.
Pirates des océans depuis Christophe Colomb, des siècles de razzias sanglantes ont enrichi immensément et entrainé d’interminables guerres inter Nationales ... la ruine et la décadence des empires espagnol, portugais, français, anglais, étasunien sont la trame de l’histoire occidentales. De nombreux empires ont périclités avant et avec ceux d’occident, aucun n’a atteint ce niveau de perversité dans le messianisme totalitaire et la rapacité planétaire.
Ces Grandes Nations croulent comme des vieillards mais même à bout de natalité elles se combattent toujours, se manipulent, se corrompent, se concurrencent et se ridiculisent servilement devant des dictatures clientes autant que complices que l’aubaine enchante.
Leur arrogance, leur décorum et leurs postures démocratiques sont la risée des banlieues de la planète : les gueux traversent les océans comme ils ont traversés les steppes, ils occupent, rachètent et remplaceront à terme ces Nations dont la barbarie guerrière s’est ennorguellie des sciences et des richesses des peuples pillés.
Grandes Nations obèses de prétentions, goinfres de la planète, toujours plongées dans leur casinos commerciaux, à tricher toutes leurs règles, travesties dans leurs gaspillages de dentelles, leurs têtes enfarinées d’artifices pour mieux se mentir à leur miroir médiatique d’abord.
Nations! Grandes dans l’extermi-Nation ... jusqu’à l’holocauste de la planète.
Hakim
02/08/2008
Vous écrivez:
“cela reviendrait à blanchir, en le qualifiant même dhéroïque, un Chamberlain revenu de Munich avec laccord quon sait, avec en plus un contrat pour livrer un nombre important de Typhoon, pardon de Spitfire, à Hitler.”
On croirait lire un de nos intellectuels friants de “l’eprit de Munich”.
Je ne vois vraiment aucune comparaison entre les deux situations.
Un lecteur fidel.
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