Francs
29/06/2008
Europe : tous perdants Eric Zemmour 27/06/2008
Ils crient victoire, mais on ne les entend pas. Dupont-Aignan, Coûteaux ou Villiers à droite, Chevènement, Mélenchon ou Besancenot à gauche triomphent dans le désert. ...
Le grand combat politique des vingt dernières années entre fédéralistes et souverainistes s’achève dans un champ de ruines. Tous perdants. ...
En 2007, Sarkozy, sonné par le référendum sur la Constitution de 2005, osa reprendre les thèmes des « nonistes » (...) tandis qu’il rassurait discrètement les élites européistes avec son minitraité simplifié. Il le fit illico. Copié-collé de la Constitution Giscard. ...
Ce coup de bonneteau se brisa sur le non irlandais. Ne restent que des européistes sans le peuple et des eurosceptiques sans le pouvoir. Les prochaines européennes de 2009 changeront-elles la donne ?
« L’Europe est un despotisme éclairé et doux », confiait un jour Jacques Delors.
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/06/28/01006-20080628ARTFIG00058-europe-tous-perdants.php
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A présent il faut conjuguer Delors à l’imparfait, quant au futur ce sera comme le passé : le nationalisme des cimetières.
Mais pour la France c’est toujours une politique d’abandon intermittent illustrée en 1763 :
Juillet 1948 - Début des aides du Plan Marshall à la France (ECA)
1952 Paris - la France s’empresse d’accueillir l’OTAN (Palais de l’OTAN en 1959)
Mai 1952 - la CED proposée par la France (à 5 Nations dont l’ALLEMAGNE) est adopté.
1953 Fin du plan Marshall - la France a reçu $2,3 milliards (SECONDE bénéficiaire après l’Angleterre et bien avant l’ALLEMAGNE ! sur un total de $12,7 en europe)
Août 1954 - Rejet de “sa” CED par la France au nom de “sa” souveraineté Nationale : les Gaullo-communistes sont fusionnés contre le réarmement allemand.
Dès l’automne 1954 le réarmement allemand se fait donc en dehors de l’europe (Bravo la France!)
Mais la France a gelé ainsi tout progès européen jusqu’en 1957 (Traité de la CEE) et tout progrès militaire jusqu’à décembre 2002 avec la PESD (embryon qui n’a aucune des attributions de l’OTAN !).
Décembre 1966 - la France n’est plus membre de l’OTAN, mais reste membre de l’Alliance Atlantique !? (Le “Palais de l’OTAN” de Paris devient l’Université Paris-Dauphine)
Le CMI n’arrête pas de dire merci. La France a été son courtier le plus efficace pour occupper les marchés militaires européens (CMI = Complexe militaro Industriel des USA). Après les milliers d’avions achetés pendant 60 ans au CMI par les Nations d’europe, l’européen EADS finira bien par échouer à leur vendre quelques 150 ravitailleurs (construits en $ et aux USA !).
La France cause parfois trop : d’abord pour proposer ses idées (CED, “constitution”...), ensuite dire NON, et finalement revenir quand il est bien trop tard.
L’europe est le continent qui jouit du plus grand nombre de parapluies nucléaires (américain, français, anglais, russe : ils sont européens, non?) mais le flou sur la définition des intérêts stratégiques est nécessaire à la dissuasion. La France riposterait à une attaque contre un pays allié, cela a toujours été le cas. Mais les belges entreposent des “nukes” OTAN : la france et l’angleterre seraient moins européennes que les USA ?
Maintenant la France a tellement de déficits budgétaires (mais souverains) que sa défense s’auto dissout. Le 2e porte-avion n’est’il pas “communautarisable” ? Le premier restant SOUVERAIN. (A mon avis les USA vont en revendre bientôt… à moins que les russes achètent avant nous ?)
“Tous perdants” avec les “Grandes Idées” mais des projets concrets peuvent réussir.
Alors le nihilisme anglais a bon dos ! Mais reconnaissons qu’ils peuvent être aussi grandement néfastes qu’une Grande Nation européenne.
Tous perdants sauf dans la modestie.
James Max
29/06/2008
J’ai reçu après un an d’attente le DVD issu des entretiens de Daniel Mermet(Là bas si j’y suis) avec Noam Chomsky.
Je ne regrette pas d’avoir attendu.
http://www.lesmutins.org/
(publicité gratuite)
DedefGM
29/06/2008
Voici les seules sources encore disponible que j’ai pu trouver datant de 2005:
“Sunday, December 25, 2005 posted by George Thomas Kysor 11:13 PM
Is the US State Department still keeping April Glaspie under wraps? ”
http://kysor.blogspot.com/2005_12_01_archive.html
et http://kysor.blogspot.com/2005/12/can-you-imagine-more-forbidding.html
et http://bbs.clutchfans.net/showthread.php?t=106512
Par ailleurs, voici une autre source et trés différenre sur le meme sujet:
THE NEW YORK TIMES INTERNATIONAL SUNDAY, SEPTEMBER 23, 1990
Excerpts From Iraqi Document on Meeting with U.S. Envoy
Special to The New York Times
http://www.chss.montclair.edu/english/furr/glaspie.html
Ceci dit en 2 mois on peut aisémént fabriquer un compte-rendu diplomatique qui convient au rédacteur.
DedefGM
29/06/2008
“Les machinations ne datent pas de 9/11, et elles furent souvent bien plus nettes et bien mieux tracées, sans soulever la moindre émotion.”
Vous avez coutume d’être plus prudent sur ce sujet. Un moment de distraction sans doute.
Ce post n’est pas forcémént à publier. A vous de voir.
Stephane
29/06/2008
Pourquoi opposer “déraison” a “raison cachée, calculatrice et machiavélique”..?
Peut etre que parce que ainsi la realite de la premiere interdirait la possibilite de la seconde.
Je pense pour ma part que les manipulateurs existent, mais ils cherchent pas vraiment a se cachee, car personne ne souhaite les voir, ni les manipules, ni les observateurs.
Philippe Le Baleur
28/06/2008
Merci pour ce nouvel article, qui apparaît comme du De Defensa du meilleur cru… Cest à dire une analyse incroyablement pénétrante de la situation mondiale au-delà des apparences, couplée à une attitude que lon pourrait appeler responsable pour éviter daller à la conclusion logique du raisonnement.
Mais nous, simples quidams, ne sommes pas tenus par des limitations responsables quant aux conclusions; car enfin, qui se soucie de lavis du commun des mortels?
Votre analyse -et vous le savez très bien- conduit aux véritables maîtres de ce que vous appelez le Système.
Le Système, donc, dispose dune connaissance extrêmement fine de la psychologie humaine, et dune durée de vie illimitée. Il a eu le temps, au fil des générations de mortels, daffiner sa compréhension de la psychologie humaine, voire de la modeler.
Le Système a monté une mécanique impeccable, qui permet de dominer les événements du monde indépendamment de ces mêmes événements. Les hommes sont déçus dans leurs petits coeurs de midinettes, ils sont surpris, ils pataugent dans leur vie limitée. Mais le Système, lui, applique sempiternellement la même formule; génération après génération, mécaniquement; et celà marche.
Celà marche parce que celà ne peut pas ne pas marcher; parce que la psychologie humaine ne varie pas depuis des dizaines de millénaires. Lâme des hommes évolue, saffine, mais leurs instincts ne bougent pas. Ils répondent invariablement de la même façon à la logique du Système qui les manipule. Sur cette planète, sauf accident cosmique, les mêmes causes produisent les mêmes effets; toujours.
Lhistoire actuelle des USA nest guère quun nouvel avatar du règne du Système. Espérons très fort laccident cosmique, qui tuera le Système une bonne fois pour toutes, et dispersera ses esclaves désemparés.
Sil nous reste quelque raison, nous devrions en user pour distinguer queffectivement la déraison contient une raison cachée, calculatrice et machiavélique, et non que la déraison existe au cur de cette puissance par pur hasard ou stupidité.
Emmanuel
27/06/2008
Au menu désormais : Pâtée pour chat ou jeûne.
Oscar
27/06/2008
Jusqu’oú doit on remonter dans l’histoire pour justifier une décision ou expliquer un événement ?
N’est ce pas faire oeuvre d’un déterminisme historique préjudiciable aux décisions qu’impliquent les événements présents que de se rapporter á une psychologie américaniste historique ?
In fine ce retournement nous montre qu’il ne pourra y avoir de coopération transatlantique que si un ennemi commun est désigné avec suffisament de force. En l’occurence l’Asie dans une vision occidentale et impérialiste du monde.
Or avant d’être un empire les Etats-Unis ont aussi été une nation. Les grandes difficultés éprouvées poussent á un double discours:
- Favoriser la coopération transatlantique face á l’impuissance de l’empire.
- Retourner á un isolationisme et á une politique de repli national.
Soit une vision unipolaire contre une vision multipolaire du monde qui est bien la pierre d’achoppement principale de toutes les décisions des politiques extérieures actuelles.
Quelqu'un
27/06/2008
Le sionisme et ce qu’il a engendré... Une vraie plaie pour le moyen orient.
ANDO
27/06/2008
La question de l’élargissement de l’OTAN à l’Ukraine et à la Géorgie se pose différemment selon le point de vue, européen ou étasunien, que l’on adopte. Mais les choses évoluent vite (à l’échelle de l’histoire européenne). Pour le régime de Washington lintention stratégique semble transparente. L’intégration de l’Ukraine et de la Géorgie permet d’abord de faire rentrer dans le club deux sujets supplémentaires, sur lesquels le chef du club, la maison blanche, aura, en principe, un vrai pouvoir d’influence. Or cette influence est tributaire de la position centrale des Etats-Unis dans cette organisation. Celle-ci est de plus en plus contestée, même si cette contestation ne déborde pas dans les médias grands publics. Le sens de l’histoire est à une mutation (voire une dissolution) de cette organisation au profit d’une structure davantage centrée sur les intérêts européens et dans laquelle la Fédération de Russie devra donc figurer comme membre de plein droit. L’affaiblissement étasunien, qui devrait s’approfondir dans les deux années qui viennent, ne garantit donc pas que l’Ukraine ou la Géorgie deviendront des sujets dociles de la politique de Washington. Ensuite, dans la mentalité des stratèges étasuniens, il est impératif de conserver séparés Russie et Ukraine de même qu’il était impératif pour la génération d’après-guerre que les deux Allemagnes restent séparées. Certes, la comparaison est contestable sous l’angle de la menace puisque l’URSS n’a jamais représentée un réel danger pour l’Europe de l’Ouest mais elle illustre le principe de base “diviser pour affaiblir et donc pour régner”). L’intégration de l’Ukraine à l’OTAN peut sembler un moyen d’atteindre cet objectif mais cest une illusion ne serai-ce que parce que léconomie ukrainienne nest jamais quun morceau de léconomie russe. Enfin, l’admission de la Géorgie permettra la création d’une solide tête de pont militaire dans les Balkans, la Caspienne étant l’objectif.
En réalité, un découplage devrait intervenir entre les deux rives de l’Atlantique à la faveur de la crise financière en cours tandis que l’expansion économique russe va d’une part lui permettre de substituer, au moins en partie, son influence économique à son influence militaire (ce qui pourrait favoriser à terme le retour de l’Ukraine et de la Biélorussie dans leur giron naturel, à savoir le giron russe, n’en déplaise aux Polonais, aux Roumains et Autrichiens) et d’autre part mettre en uvre un authentique rapprochement avec la partie ouest du continent. Dés lors que la douce propagande ambiante cessera de présenter de manière latente le monde russe (dont font partie lUkraine et la Biélorussie) comme un ennemi dautant plus menaçant quon le connaît mal, ou pas du tout, il ne sera plus nécessaire de chercher à laffaiblir. Jobserve dailleurs que les mêmes qui dépeignaient il y a à peine quelques années la Russie comme un pays perdu, laissé au bord du chemin, condamné à un processus de décomposition sans fin, en font aujourdhui un tableau tout également surréaliste : une grande puissance ressuscitée, ce qui est loin dêtre le cas. On a dailleurs limpression que les Européens du club « Union européenne » envient désormais cette illusoire puissance retrouvée qui nest simplement que le reflet, dans leur esprit, des marges de manuvre quils ont perdu en intégrant le club. Ironiquement, la Russie pourrait ainsi simposer comme le leader naturel (et pacifique) du continent du simple fait que cest désormais le seul Etat denvergure libre de définir sa politique hors du carcan atlantiste.
Le sens profond des événements en cours est la reconfiguration lente mais inéluctable du continent européen, cette reconfiguration visant ni plus ni moins que la réunification du continent dans sa mouture d’avant 1914. Cette réunification simpose delle-même, sans quil soit même besoin quelle fasse lobjet dun projet politique, tant elle semble aller de soi, évidente et naturelle. Mouvement qui se fera évidemment au détriment des intérêts du régime de Washington, les Etasuniens étant ici, selon l’expression de Del Valle non pas des ennemis mais des adversaires.
Ilker
26/06/2008
Un conseiller de Mc Cain, Charlie Black, a affirmé au magasine Fortune qu’un attentat type 11 sept serait un “gros avantage” pour le candidat républicain :
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La gaffe d’un stratège de McCain sur le terrorisme.
Le conseiller Charlie Black a dû s’excuser après avoir déclaré qu’une nouvelle attaque terroriste aux Etats-Unis serait bénéfique au camp républicain pour l’élection.
A la dernière présidentielle, tout le monde avait à l’esprit que si George W. Bush mettait la main sur Ben Laden, ou si le pays subissait une nouvelle attaque terroriste, son rival John Kerry pouvait faire ses valises et abandonner la course. Pour autant, il aurait été fort naïf ou de très mauvais goût de le reconnaître publiquement dans le camp républicain.
Quatre ans plus tard, c’est pourtant la maladresse qu’a commise le principal stratège de John McCain. Charlie Black a ainsi déclaré au magazine Fortune, au sujet d’une attaque terroriste aux Etats-Unis, type 11 septembre 2001: «Certainement que ce serait un gros avantage pour lui» (John McCain). Il affirme également que l’assassinat «malheureux» de l’ancienne premier ministre pakistanaise Benazir Bhutto a aidé John McCain à remporter l’investiture républicaine, en attirant l’attention sur le thème de la sécurité nationale. De quoi provoquer un tollé dans les médias et parmi les adversaires du candidat républicain. (Voir la vidéo CNN)
Lundi, le conseiller surnommé le «Sage» a lu une déclaration dans laquelle il disait «profondément regretter» ses commentaires «inappropriés». «S’il a dit ça, et je ne connais pas le contexte, je suis en profond désaccord», a quant à lui réagi le sénateur-candidat sur son ami de longue date. (Voir la vidéo)
Des excuses qui n’ont pas satisfait l’équipe Obama. L’un de ses porte-parole, Bill Burton, a ainsi estimé que cette remarque était «une honte, et c’est exactement le type de politique qui doit changer».
Appels à la démission
Il a ajouté que Barack Obama était «favorable à un débat sur le terrorisme avec John McCain, qui a totalement soutenu la politique de Bush, qui nous a détourné d’al-Qaida, qui n’a pas réussi à amener devant la justice Ben Laden et qui a fait que nous sommes moins en sécurité».
John Kerry, sénateur démocrate du Massachusetts et adversaire malheureux de George Bush à la présidentielle de 2004, a jugé pour sa part que le propos de Black renvoyait «au pire scénario de la peur de Rove et Bush», allusion à l’ancien conseiller politique de l’actuel président, Karl Rove.
Charlie Black, par ailleurs puissant lobbyiste et vétéran de huit campagnes présidentielles, est la cible d’une large campagne médiatique, lancée par Moveon.org. L’association de gauche qui l’accuse d’avoir eu pour clients les pires tyrans du monde», réclame régulièrement sa démission.
FB
26/06/2008
Ci-joint un extrait de courrier envoyé à Fillon, suite à son discours de politique générale, en avril 08:
“A Monsieur lePremier Ministre
Hotel de Matignon
57, rue deVarennes
75007 Paris
Ce 2 avril 2008
Monsieur,
Permettez moi de vous faire part de mes réflexions suivant votre intervention de ce 1er avril 2008, devant le parlement français.
lintroduction de votre discours commence par la justification de lengagement de la France en Afghanistan, faisant suiter aux attentats du 11 septembre 2001 aux Etats Unis, et des diverses résolutions de lONU qui ont suivi ces événements…
Baser officiellement lessentiel de la politique internationale française sur un montage médiatique événementiel est un peu choquant, particulièrement après plusieurs années de polémiques -non officielles, mais réelles- sur ce que vous semblez considérer comme justification légitime.
Comprenez que cette assertion est particulièrement exaspérante pour nombre de vos concitoyens, notamment ceux dont lactivité porte sur la construction ou larchitecture, dont je fais partie.
En ce qui concerne les destructions des 3 tours du World Trade Center à New York, il est pour nous évident (et ce dès le 12 septembre 2001) que ces tours ont été démolies par explosifs.
Les interrogations et estimations qui nous occupent à ce propos portent essentiellement sur les types et quantités dexplosifs utilisées pour ces démolitions, ainsi que sur les éxécutants de ces basses oeuvres…qui nont aucune chance davoir été afghan
Nous aurions bien évidemment préféré suivre des débats contradictoires officiels sur la réalité de la source de ces attentats. Cela na malheureusement pas été le cas jusquà présent, du moins officiellement..”
Dont acte..
CMLFdA
26/06/2008
US removes its nuclear arms from Britain
Julian Borger, diplomatic editor
The Guardian, Thursday June 26, 2008
The US has removed its nuclear weapons from Britain, ending a contentious presence spanning more than half a century, a report will say today. According to the study by the Federation of American Scientists, the last 110 American nuclear weapons on UK soil were withdrawn from RAF Lakenheath in Suffolk on the orders of President George Bush.
The report’s author, Hans Kristensen, one of the leading experts on Washington’s nuclear arsenal, said the move had happened in the past few years, but had only come to light yesterday.
He described the withdrawal of the B-61 “freefall”, or “gravity”, bombs as part of a general strategic shift since the end of the cold war.
“The northern front is not very relevant any more for these deployments. The US nuclear posture is almost entirely focused on the southern region, in Incirlik [in Turkey] and Aviano [in Italy].”
Movements of the US arsenal are shrouded in secrecy. Kristensen said the first signs the bombs had left Lakenheath emerged in a US airforce document dated January 2007 on nuclear inspections.
The document lists inspections of US nuclear sites, but above an annexe listing emergency drills carried out at the sites, it notes “not applicable to Lakenheath”.
Kristensen’s report is posted today at fas.org/blog/ssp.
He says the removal of bombs from Lakenheath follows the withdrawal of nuclear weapons from Greece in 2001, and that removal of such weapons from two Nato countries in less than a decade undercuts the argument for continuing deployment in other European countries.The removal from Britain would reduce the US arsenal in Europe to about 250.
Once officially declared, it could defuse current tensions with Moscow and possibly trigger matching cuts in the Russian stockpile.
Kristensen said last night: “It’s so puzzling why Nato goes about the reduction in total secrecy. Keeping this secret completely undercuts our foreign policy interests.”
The FAS was founded in 1945 by former scientists on the Manhattan Project, which produced the first atomic bomb, as a means of spreading information about the dangers posed by the new weapons.
Paul Ingram, the executive director of the British American Security Information Council, said last night: “This is a win-win situation for Nato and disarmament, and for rapprochement with Russia. Nato’s future and the transatlantic alliance is tied up with operations in Afghanistan far more than with ageing freefall bombs that have no military relevance.”
Greg Mello, the head of a nuclear watchdog the Los Alamos Study Group said: “The nuclear weapons themselves don’t serve any military purpose. They are mostly about cementing a political bond that ties Europe interests to US interests.”
The FAS study is being published a few days after Kristensen published a leaked US air force internal report saying that most European bases where US nuclear weapons were stored had inadequate security. The report, which was ordered after the US air force lost track of six nuclear cruise missiles last August, found that “support buildings, fencing, lighting and security systems” were in need of repair.
In some cases, conscripts with less than nine months’ experience were being used to guard the nuclear weapons. Elsewhere private security guards were used.
The report recommends that the US nuclear arsenal in Europe be consolidated to “reduce vulnerabilities”. That would involve the withdrawal of significant numbers of US nuclear weapons.
René .M
26/06/2008
Laisser passer ou faire ! Non ! c’est bien dépassée cette idée.
Pour le 9:11 c’est pas sur le “laisser faire” (LIHOP) sur lequel pointe tous les travaux sérieux Mais c’est sur le “faire” c’est à dire : Organiser quasi complètement ou MIHOP “Faites le arriver”
Si c’est une plaisanterie elle aurait intérêt à être courte,7 ans après c’est long comme plaisanterie de continuer ajouter foi à la fable Bushienne
Ando
26/06/2008
Il aurait été interessant que l’auteur développe ce qu’il entend par “comprendre l’Amérique”. S’agit-il de la référence à l’impossibilité de s’entendre avec un Etat, une société, un ensemble humain, parcequ’il prétend incarner un mythe (l’Amérique”) et non simplement ce qu’il est (un Etat, une société particulière, un ensemble humain). On ne discute pas avec un mythe: est-ce cela ? Emmanuelle Todd considère que les Etats-Unis sont une construction artificielle, un “laboratoire” selon son expression. Un reflet appauvri de l’Europe, appauvri car il lui manque 2000 ans de cette histoire qui ont fait l’humus de la Belle Europe, (avec ses horreurs et ses splendeurs), un artefact qui devra bien finir par accepter de se remettre en cause. Grosse douleur à prévoir: il est moins douloureux de se remettre en question périodiquement que de le faire pour la première fois aprés un peu plus de 200 ans d’histoire (on ne peut pas assimiler le New Deal à une remise en question du mythe étasunien). Aprés la chute de l’URSS, la chute de l’“Amérique” ?
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