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A Ando

Article lié : L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

Francis

  14/07/2008

La fin de l’hégémonie ne signifie pas la fin.
Ca signifie simplement que d’autres vous dépassent. Le Dollar continuera aussi bien (c’est à dire mal) que la Livre le siècle dernier, ou le Franc pour l’anecdote.

Quant au “capitalisme” il est le premier à évoluer et à ne pas respecter ses soi-disant “règles”, l’erreur y entraine la disparition (ce qui se passe), l’évolution (ce qui se passe aussi), la voie française de la “révolution” tourne à l’impérialisme des pillages Napoléoniens puis à la restauration du passé ... sinon à l’archipel des Goulags.

Des philosophes et des économistes passionnants écrivent des études complexes et mesurées que les médias transforment en “Star Economy” où le subtil ADN de la réalité se réduit au prix des capotes.

L’eschatologie quant à elle est comme une asymptote, elle ne rencontre pas sa limite, mais elle fait partie de la théorie. Le mot plaît aux médias qui lui trouveront l’usage d’un bidet.

Mais revenons au coeur : l’europe des Grandes Nations s’effacera avant les Etats Unis pour une raison plus fondamentale que l’économie, pour une raison que la Grande politique Nationale méprise : la fécondité !

L’europe des Grandes Nations n’est pas que celle des cimetières militaires de sa jeunesse immolée. Elle est devenue celle des Grands Vieillards, celle des Grands Hospices. Je n’invente rien les chiffres sont là, les projections sont pertinentes.

L’europe des Grandes Nations remplace ses glorieux carnages réciproques par l’euthanasie passive (même pas active, il faut se consumer).

C’est le destin d’une civilisation de la mort : il ne faut pas projeter son “rêve d’eschatologie” sur les autres : quand on pense que le monde agonise il est probable qu’on est le seul à disparaître.

Mais foin de la prétentieuse “eschatologie” l’europe des Grandes Nations perdurera, mais comme ces choses que l’on range aux grenier, ces choses abimées et assez sales dont l’arrogance projette ses derniers éclats avant que les enfants des nouveaux locataires achèvent de les déchirer dans les rires de l’innocence retrouvée.

Des effondrements opportuns, le temps d'un PNAC !..

Article lié : Des missiles opportuns, le temps d’un bluff

FB

  14/07/2008

La tentation est trop forte!
Les justifications virtualistes sur l’installation du réseau BMDE suivent de si près le mème discours et les mèmes incohérences que celles du 9/11 qu’il est difficile de ne pas s’amuser à faire le rapprochement..
Il faut excuser les crétins qui bossent dans l’architecture ou la construction pour leur exaspération dès lors qu’il est fait mention - considéré comme une vérité absolue - des attentats du 911 version officielle comme quelque chose de plausible!
Ce qui énerve, ça n’est pas le fait que x milliers de personnes se soient fait tuer lors de ces attentats, c’est… que c’est illogique, bidon,lourdingue, insupportable à l’intelligence… bref, virtualiste!
Pourquoi refuser le discours sur les justifications US (extrèmement douteuses) des happy fews DOD/pentagone si le discours surréaliste à propos du 9/11 n’est pas remis “à sa place”?
C’était tout de mème un événement “fondateur” fort!
Ne pensez-vous pas?

The big one, really ∫

Article lié : L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

Ando

  13/07/2008

Cela fait déja de nombreuses années que la fin du système étasunien est documentée et prognostiquée. Cela fait longtemps qu’il a été dit et écrit que les déséquilibres colossaux du système financier étasunien, la surévaluation outranciere du dollar (dollar dont la valeur réelle n’est plus gagée que sur lui-même, c’est-à-dire pas grand chose), ne manqueront pas de décomposer ce système. Chaque fois, qu’il s’agisse par exemple de la crise des caisses d’épargne, celle des dot.com, ce système est passé au travers des orages, tant bien que mal, mais il est passé au travers.  Sera-ce différent cette fois ?  Nous verrons. Si c’est reéllement le big one qui débute dans les mois qui viennent, avec la faillite de Indymac, ce sera pour ce pays une crise trés profonde, trés douloureuse, durable et évidemment autrement pire s’il se peut que celle de 1929. La décomposition d’une économie contribuant à 25% du PIB mondial (quoique mesurée en une autre devise que le dollar étasunien cette contribution est certainement au moins inférieure à 20% du PIB mondial) ne manquera pas de provoquer quelques ondes de choc fascinantes à observer. Eschatologie avez-vous dit ?

Le flux RSS

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org — 080708, €9405, et nos remerciements…

Fred., de L.

  13/07/2008

Bonjour,

Le flux RSS est bloqué chez moi… Impossible de lui faire reprendre sa course. Est-ce volontaire ?

Merci !

style

Article lié : L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

perceval78

  13/07/2008

En temps que bon breton une tempete qu’elle soit financière ou climatique n’est pas pour me deplaire , mais il faut tout de meme penser a tous ces pauvres gens qui vont déguster (si je puis dire) a cause de tout ca .

Monsieur Fukuyama pense t’il toujours que l’histoire est fini. C’est sans doute la plus grosse connerie qu’on est entendu ces dernières années .

De facon général , je ne connais pas les personnes qui participent a ce site , non seulement il y a du fond , mais le style litteraire employé est excellent .

Vive le langage chatié et les idées ordonnées .

Interview de Claude Levi-Strauss

Article lié :

Ilker

  13/07/2008

Anthropologue et non sociologue, désolé pour l’erreur.

Interview de Claude Levi-Strauss

Article lié :

Ilker

  13/07/2008

Une interview du sociologue Claude Levi-Strauss qui dénonce la “monoculture universelle”, “la disparation effrayante des espèces vivantes” et enfin l’espèce humaine qui vit sous un “régime d’empoisonnement interne” :

http://fr.youtube.com/watch?v=IHs139YPq1g

Journalisme et liberté.

Article lié :

Ilker

  13/07/2008

Bonjour Miquet, je rejoins votre constat, les journalistes des médias de masse font à l’évidence mal leur travail qui est d’informer d’une manière objective.

Si toute information brute a besoin d’une interprétation, celle-ci est souvent tellement faussé, incomplète (ici pas de critique de la politique us), qu’on se pose des questions sur la manière dont les médias s’auto-considèrent, sur leur perception d’eux-mêmes : organes d’informations ou organes d’influences, de propagandes ?

Dans nos démocraties la liberté est la valeur suprême, celle qui soit disant fonde notre identité moderne, mais si même nous n’osons pas dire une évidence, que devient cette liberté, sinon simplement affichée ? Ou bien les journalistes considèrent que ce que l’Occident, et en particulier les Etats-Unis, fait est bien pour ne pas s’embêter avec la réalité et la vérité, ce qui serait d’un aveuglement sans bord.

Ron Paul (The end of the dollar hegemony)

Article lié : L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

Francis

  12/07/2008

... ** C’est l’image du jour et nous allons tenter de vous la résumer. Laissez-nous d’abord vous brosser un rapide portait de Ron Paul, éphémère dernier rival du sénateur McCain à l’investiture du parti républicain en 2008. Original, un franc tireur, il est, à notre connaissance, le seul représentant du parti libertarien du Congrès.

Cet ancien médecin obstétricien est un adepte de thèses économiques très radicales qui renvoient aux conceptions américaines originelles de la libre entreprise—inspirées du discours fondateur de Thomas Jefferson. Il s’était rendu célèbre en février 2006 en prononçant un discours qui marqua les esprits devant la Chambre des représentants. Son titre ? Ah oui, bien sûr… c’était The end of the dollar hegemony [“La fin de l’hégémonie du dollar”, ndlr.].

Un des temps forts de son discours fut la démonstration que les derniers projets de guerre ou de coups d’état mis sur pied par les Etats-Unis visaient des pays, hier l’Irak et le Venezuela, à présent l’Iran, qui prônent ou militent aujourd’hui encore en faveur de l’abandon du dollar comme monnaie de règlement des exportations pétrolières !

Mais revenons-en à son intervention du jour, que nous avons pris un grand plaisir à suivre en direct et dans son intégralité car elle ne durait que cinq minutes, soit le temps alloué à chaque membre du Congrès pour poser ses questions au patron de la Fed. Nous vous livrons un petit résumé des meilleurs moments. Ron Paul a attaqué par l’interpellation suivante : “mais qui est en charge du dollar dans ce pays ?”.

“Cela fait 10 ans que le dollar perd de son pouvoir d’achat, 10 ans que la banque centrale imprime des billets verts alors que le pays ne produit pas de richesses et s’enferre dans les déficits commerciaux—et ne parlons pas du coût de la guerre en Irak” [Ron Paul est ouvertement pacifiste et opposé aux opérations en cours, NDLR]

“Mais comment en est-on arrivé à des taux à 2% (ou 1% trois ans auparavant) alors que l’inflation réelle avoisine 10% ou 12% pour les ménages [ce sont les chiffres qu’il a cités… ils sont donc bien pires que les nôtres] ? Pourquoi la Fed ne tente-t-elle rien pour endiguer les bulles successives qui éclatent les unes après les autres ?”

Et de répondre dans le même élan “tout cela parce que chaque fois que l’économie menace de ralentir, vous [la Fed] injectez plus d’argent, baissez des taux déjà trop bas, puis vous [la Maison-Blanche, représentée par Henry Paulson, NDLR] réduisez la fiscalité, alors que le budget fédéral est déjà en lourd déficit !”

“Que comptez-vous faire alors que le dollar est au bord du gouffre ? Et vous, Monsieur Paulson, quelle est votre position à ce sujet ?”

L’interpellé a senti qu’il était temps de répliquer de façon puissante, de se fendre d’une réponse de gabarit historique. Il a donc pris son air le plus inspiré, a plaçé la main sur son coeur et a déclaré : “je souhaite un dollar fort”. Et d’expliquer qu’il “avait foi dans la capacité des Etats-Unis à se tirer des plus mauvais pas grâce à son extraordinaire capacité d’adaptation aux crises”.

Et les crises de rire face à de telles assertions creuses, hors sujet et grandiloquentes, cela se soigne comment, Monsieur Paulson ?

Philippe Béchade, Paris

http://www.la-chronique-agora.com/chronique/20080711.html

Mais ... la France est anglo-saxonne !

Article lié : L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

Francis

  12/07/2008

Pourquoi courir ? C’est en voie de parachèvement !

L’énorme dette Française n’arrête pas de croître comme en anglo-saxonie.

Le déficit commercial aussi.

Dans ses déficits publics et commerciaux la France est plus anglo-saxonne que le continent (en Allemagne c’est l’inverse).

Quand aux faillites, scandales et autres subprimes le Crédit Lyonnais refait parler de lui, en attendant les autres ...

Euronext a fusionné avec Wall Street, ni la City, ni Francfort !

Les responsables Français disent aussi que ça ira, ça ira, ça ira. Surtout en ne faisant rien.

Baladez vous sur les Champs-elysées : l’anglais est partout à un point inconcevable dans d’autres capitales.

De même les grandes entreprises françaises communiquent “anglophones” et les Bac+5 émigrent à Londres ou en Irlande.

La France guerroie surtout là où ça doit foirer, comme un anglo-saxon.

La France a la bombe nucléaire après les anglo-saxons, mais enfin comme eux.

La France n’a jamais quitté l’OTAN, a réintégré le commandement (SHAPE), mais à Bruxelles grâce à elle, plus au “Palais de l’OTAN” (sic) qui est devenu Paris Dauphine (“univ” sous financée).

Sarkozy court après les Néocons, s’enorgueillit d’une Blairite aigue et court s’afficher avec un Bush d’outre-tombe et goguenard!

Sans les contraintes de l’Euro (dont elle s’affranchit au mépris de ses propres traités, avec un Raffarin qui “n’a que faire d’équations comptables”) le Franc serait au niveau du Dollar et probablement “peggé” à celui-ci.

La France est bien une Nation anglo-saxonne et plus que les autres car c’est son choix.

Alternative à la politique de faillite des Grandes Nations.

Article lié : Récession économique ou “récession nerveuse”?

Francis

  12/07/2008

Dans ce monde tel qu’il est on peut infléchir certaines orientations, sinon la pesanteur entraine au fond.
Ma thèse c’est que les Grandes Nations (leur définition arrogante ... je n’invente rien) sont relativement déterminantes dans cette pesanteur.
Au poid des cadavres la nature gagne bien entendu (maladies, catastrophes naturelles, tares génétiques etc.).
Mais c’est un argument en faveur de l’action humaine car nous arrivons à agir bénéfiquement (oui, aussi) sur la nature.

Au poids des cadavres aussi, le bilan historique des Grandes Nations délégitimise beaucoup leur action.
En l’occurence parlons d’inaction : le G8 (comme le D8 ou les BRIC d’ailleurs) laissent filer la crise !
Cela parce que les Grandes Nations sont avant tout de Grandes Faillites, de Grands Déficits !

Certaines Grandes Nations, déjà dépassées par des Nations Emergentes, restent toujours aveuglées par leur arrogance.
L’histoire est leur arthrose glorifiée, pas une expérience douloureuse entrainant la réflexion et l’adaptation.
L’histoire nous apprend cependant que les idées ont des conséquences.
La politique est donc possible : maintenant !
Malheureusement les Nations Emergentes (D8, BRIC) sont fascinées par les politiques des Grandes Nations.
Ces idées les ont entrainées et entraineront encore leur faillite à l’égal des Grandes Nations.
La démonstration est encore une fois en cours.
Qu’elle serait une autre politique ?

L’UE est la seule idée qui a réussi jusqu’à présent à limiter la casse (pour le moins) dans l’évolution des ensembles mondiaux.
Et cela malgré le bilan historique atroce de ses Grandes Nations et leurs politiques d’exclusions nationalistes séculaires.
Ainsi on peut infléchir le déterminisme suicidaire des Grandes Nations, même dans la balkanisation européenne, et celà devrait intéresser les Nations Emergentes aussi.

Dans la crise économique actuelle, les idées, l’infléchissement sont toujours possibles. Et vitaux.
Dans ce monde tel qu’il est, sans “révolution” ...

Les deux articles “La BCE fait ce que les autres auraient dû faire depuis longtemps ! D’Isabelle Mouilleseaux ” l’expliquent. 
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20080710-1036.html
http://www.la-chronique-agora.com/articles/20080711-1040.html

Les anglais et le programme KC-45

Article lié : Les Britanniques et l’affaire EADS/KC-45

Périclès

  12/07/2008

L’hostilité affiché et je dirai même médiatisée des anglais au choix de Boeing, alors qu’ils savent pertinemment que ce choix a valeur d’enjeu électoral (on a remaqué l’intérêt nouveau des anglais pour les “cause perdue” ) est peut-être plus destinée à être remarquée par les européens, les anglais passant alors pour plus européens que les européens aux yeux de l’opinion publique européenne.

Cette dernière n’ira pas s’encombrer d’analyses interprétant la position anglaise comme une position de défense du libéralisme mais n’y verra que la défense de l’Europe, ce qui n’est évidemment pas le cas, bien sûr.

A l’inverse le monde politique et économique appréciera la fidélité des anglais au libéralisme.

Les anglais ménagent donc la chèvre et le chou et tentent donc un retour sur la scène européenne après le non irlandais et les violentes attaques contre la logique de marché à l’anglaise, restées quasiment sans réplique crédibles, de Sarkozy au dernier sommet européen.

Psychologie & religion

Article lié : Récession économique ou “récession nerveuse”?

Francis

  12/07/2008

Dimension psychologique de la crise que je rapprocherais aussi du facteur religieux aux USA.

Le pays des sectes, des évangélistes, de la faillite de la hiérarchie catholique (ruinée par les procès de pédophilie) ... le société américaine affiche une grand fragilité mentale : d’où le succès des béquilles transcendantales, des drogues, des prisons et des psychiatres.

Adaptation climatique

Article lié : Un G8 peut en cacher un autre

Tatanka

  11/07/2008

““Mais pour cela, il faudra mettre en place une autre répartition des richesses de notre monde.”“
——————
Hé hé hé hé toute la question est là!
Et avez vous jamais quelque part, le plus petit début de commencement de preuve que l’humanité en soit capable, vous..?
Moi pas.

du mythe à la réalité

Article lié : Un G8 peut en cacher un autre

Beep

  10/07/2008

Tout le monde s’émeut quand la banquise fond,sauf les compagnies pétrolières!ce n’est donc pas une catastrophe pour tout le monde!
Dire que ce n’est pas la première fois que des changements climatiques ont lieu sur terre c’est vrai ,mais oublier qu’ en raison des progrès de la techonologie l’homme pourrait influencer le cours des choses, même par inadvertance, c’est imprudent,la preuve: la motion votée à l’ONU en 1975 je crois qui interdisait les armes climatiques.Quant à la pollution je pense que sa
diminution est peu compatible avec le système économique actuel.
Tous ces beaux discours cachent mal une guerre économique sans merci et sans éthique.