Ravaillac
21/06/2008
Nous y sommes. Là, devant le vide sidéral de la pensée postmoderne. Là, à Bruxelles où les chefs d’Etat et de… courent dune réunion à lautre et zappent en quelques minutes du Zimbabwe au Non irlandais, des poulets US (sous embargo !) à lélargissement à la Croatie Et si on leur faisait le coup dHenri IV ? On ne dirait plus rien dautre dans la presse main stream pendant au moins quatre jours ! On ne saurait même plus ce qui se passe dans les ports de pèche. « Pas le temps à Bruxelles ». « Pas le temps ». Même les journalistes : « pas le temps. » Ils doivent rendre compte « de tout », sans rien oublier. Alors DeDefensa ? Existentiel. Rien de moins. Comme le pétrole. On ne peut pas sen passer. Faites comme moi alors ! Donnez un peu de pognon avant que le ciel nous tombe sur la tête et que Grasset & Co. nait « plus le temps » Ravaillac
miquet
20/06/2008
US N-weapons parts missing, Pentagon says
By Demetri Sevastopulo in Washington
Published: June 19 2008 05:13 | Last updated: June 19 2008 05:13
The US military cannot locate hundreds of sensitive nuclear missile components, according to several government officials familiar with a Pentagon report on nuclear safeguards.
Robert Gates, US defence secretary, recently fired both the US Air Force chief of staff and air force secretary after an investigation blamed the air force for the inadvertent shipment of nuclear missile nose cones to Taiwan.
Réjean Tremblay:
20/06/2008
Bonjour,
Je voudrais partager avec vous certaines appréciations sur votre article, “L’Europe et la logique de l’histoire”.
Les deux auteurs, William Pfaff et George Friedman décrivent une réalité géopolitique qui avec le temps détruira infailliblement l’Europe. M.Sarkozy et sa politique d’Union méditérranéenne ou l’UE pan-européenne régionaliste des Allemands sous l’égide US meneront l’Europe vers son affaiblissement et sa destruction finale. Un avenir où la France deviendra une province musulmane maghrébine sous l’égide d’un nouvel Empire néo-ottoman renaissant et l’Allemagne, le 51eme états des États-Unis et fourrier de ce dernier en Europe de l’Est, ne sont pas des options viables.
Les auteurs américains bien qu’ils identifient le problème ne donnent pas de solutions. Une connaissance géopolitique approfondie est nécessaire pour donner une vision du monde qui donnera sa place à cette civilisation méconnue, l’Europe de l’Ouest.
Plus de 15 ans d’étude et la préparation future d’une thèse de doctorat en géopolitique des civilisations m’a permis d’identifier les deux civilisations dont l’Europe est constituée. Le coeur de la première, l’Europe de l’Ouest, est constituée de deux bras séculiers, la France et l’Allemagne, et de son centre spirituel, l’Italie (la première Rome). Le coeur de la seconde civilisation, l’Europe de l’Est comprend que l’unique centre séculier et spirituel de la Moscovie, i.e. la Russie avec Moscou (la troisième Rome). La Grèce bien qu’elle soit située sur le continent géographique de l’Europe, appartient à une troisième civilisation, le Proche-Orient. La Grèce premier centre spirituel de l’orthodoxie, constitue avec le bras séculier musulman, la Turquie, le coeur de cette troisième civilisation (Constantinople, la deuxième Rome).
La simple observation de l’histoire des civilisations nous donne le point de départ d’une vision du monde à partir de laquelle l’Europe de l’Ouest pourra s’édifier; l’ancienne Francie de Charlemagne. Une union européenne viable s’attarderais à l’unification de ce coeur de l’Europe de l’Ouest en excluant à ses débuts les péréphéries, Iles britanniques et péninsule ibérique. Ces dernières régions néanmoins appartiennent à cette même civilisation mais ont toujours fait cavalier seul.
Ce coeur comprendrait essentiellement l’ancienne Europe des six (Allemagne, France, Italie, Benelux) en y rajoutant la République tchèque, la Slovénie, l’Autriche et la Suisse. Ces États unis dans une même confédération partageraient une même politique étrangère face d’une part, à l’Europe de l’Est (la Russie et son “interland” européen: Scandinavie, Pays Baltes, les terres de l’est et la Transleithanie) et face d’autre part,au Proche Orient (dont le Maghreb et les Balkans: Bulgarie, Serbie, Albanie et Bosnie). Cette Union Européenne réduite pourrait adopter une langue commune qui renforcerait les liens culturels de l’union (le latin?), tout en maintenant les langues nationales comme langues secondes.
Ceux qui méconnaissent les grandes lignes de force de l’histoire sont voués à disparaître par une extension disproportionnée (l’Europe des 27+) ou une union contre-nature (l’union méditérranéenne avec le Maghreb et la Turquie). Utopique vous direz? Peut-être, mais au moins la vision du monde que je propose a le mérite de l’enracinement contrairement aux purs fantasmes anti-historiques de certains. Ces visions désincarnées meneront vers l’échec, en plus de renforcer les ennemis jurés de l’Europe de l’Ouest que sont les USA et le monde islamique. (A lire les ouvrages d’Alexandre del Valle)
Amicalement,
Réjean Tremblay
Stephane
19/06/2008
La religion dominante de notre occident a toujours prone l’asservissement de la Nature par l’homme: la nature de la Nature etant d’etre denaturee par l’homme. Entendons par denaturer, degrossir, retirer ce qui est trop brut de naturel. Contrairement a l’homme premier, qui s’identifiait a la Nature, le combat premier de cet homme moderne est bien la Nature contre la nature de l’homme. L’hysterie moralisatrice de notre tres chere civilisation permet d’autant plus facilement les guerres anoblies contre le reste du monde pour l’enjeu de la propriete de cette Nature, que la premiere guerre que notre civilisation ai livre, l’a ete contre la Nature.
Geraldo Luís Lino
19/06/2008
Monsieurs:
Unfortunately, mon Français és trés hésitant, so I’ll have to rely on the lingua franca. I have been a regular visitor of your excellent website for some time and it is one of the regular sources for my regular work as a private intelligence analist at the Ibero-American Solidarity Movement (MSIa) in Rio de Janeio, Brazil. Generally speaking, I use to agree with most of your analysis about the historical forces that are driving the current change of the political-strategic world order. One of my few disagreements is in the field of the so-called environmental threats, specially global warming. Recently, I wrote a short piece on this subject that was published by the German site Solon-Line (http://www.solon-line.de/global-warming-a-brazilian-view.html) and I’d like to draw your attention to some of the arguments discussed in it. My intention is only to offer some food for thought.
Please accept my warmest congratulations for your excellent work.
Sincerely yours,
Geraldo Luís Lino
Rio de Janeiro, Brazil
Thierry
19/06/2008
Bonjour Dedefensa,
merci encore de cet article très clairvoyant.
A propos d’état des lieux de la situation actuelle, il nous vient deux remarques:
concernant l’Afghanistan, il tombe à l’instant sur Yahoo une dépêche, “Afghanistan:les Talibans se retirent des villages qu’ils avaient pris près de Kandahar”; les “villages” en questions se révélant, dans la suite de l’article, être carrément les faubourg de la ville. Ceci est évidemment présenté comme une grande victoire de l’Otan.
Mais serait-ce à dire que les forces des Talibans seraient aux portes de Kandahar, deuxième ville d’Afghanistan? Hum, odd, very odd…
Pour des gueux et des va-nu-pied dont le destin serait d’être perpétuellement pourchassés par nos vaillantes troupes, c’est étrange, en effet.
Ensuite, le “canard enchaîné” du 11 Juin nous rapporte certains détails croustillants de l’horrifique histoire de la libération par la France de ce yacht -je n’ai pas son nom en tête- pris en otage devant les côtes somaliennes, qui rappellent étrangement ce que vous rapportez sur l’état de gabegie et de misère des forces du Pentagone: de pannes en pannes, volons vers la victoire, malgrès les trois quart de nos équipement cloués au sol…
Que nous puissions réellement un jour être envahis par une puissance moyen-orientale ou africaine est au-delà de l’imaginable, n’est-ce pas?
Ainsi devaient penser en Gaule les Romain de l’Empire, vers le troisième siècle après JC, quelques décennies avant les premières incursions des “barbares”; à partir de là, tout est allé très vite…
Cordialement Thierry
el topo
19/06/2008
Voilà une vision rafraichissante, nouvelle en apparence mais dans le même temps s’inscrivant dans la tradition géopolitique méditerranéenne de la France. Mais malgré votre approche “maistrienne” de nos élites et de Sarko servant sans le savoir le courant de l’histoire profonde, j’ai bien peur qu’ils n’énervent considérablement les forces vives de la nation et que celles-ci ne soient dilapidés lorsqu’il faudra servir ce grand dessein. Et puis il ne faut pas oublier que l’Espagne et surtout l’Italie sont travaillées par les forces centrifuges du régionalisme à l’allemande. La force structurante que nous appelons de nos voeux devra intervenir avant qu’il ne soit trop tard. Le timing a aussi son importance dans l’histoire.
Ilker
18/06/2008
C’est vrai que “l’homme-idéologique” n’a d’autre choix, par manque de repères, de prendre des “vessies pour des lanternes”, ce qui induit des situations insensées où on laisse mourir 500 000 enfants (en Irak à cause de l’embargo) par politique “humaniste”.
L’écrivain Philippe Sollers sur une note sur Joseph de Maistre dit :
“Suspendez « la loi d’amour », dit Maistre, et en un clin dil, en pleine civilisation, vous voyez « le sang innocent couvrant les échafauds, des hommes frisant et poudrant des têtes sanglantes, et la bouche même des femmes souillée de sang humain » : http://incarnation.blogspirit.com/archive/2007/07/02/joseph-de-maistre-par-phillipe-sollers.html
Les principes ne résistent pas à la barbarie d’hommes vides de sens et de sentiments.
Bocara
18/06/2008
Les “intellectuels” sont FAUSSEMENT égalitaristes ou égalitaristes de manière ambigue (quand ça leur chante).
Ils ne peuvent ignorer, pour la plupart, que sous le régime monarchique, des Voltaire il n’y en a pas eu beaucoup (le prix pour être un Voltaire a été d’être un cynique et la pire des canailles en affaires), et auraient pour la plupart mal au dos en bêchant leur champ ou seraient en train de vendre des lacets ou de faire du colportage (au Maroc ou en Algérie).
Votre site est très intéressant, voire fascinant, et vos textes fort bien écrits, mais sur ce sujet (qui revient ici et là et est, au fond, le “fil conducteur” de votre vision politique), on ne voit pas tout à fait où vous voulez en venir et vous rejoignez fatalement la ligue des pleureuses nostalgiques des monarchies.
Ce qui ne fait pas avancer le schmilblick du quart d’un petit doigt.
(Cela étant, je ne sais plus quel intellectuel- humoriste avait peut-être pensé juste en disant qu’aucun régime politique n’était vraiment viable et que nous devrions élire un roi au début de chaque année, pour l’exécuter rituellement en fin d’année. Qu’en pensez-vous?)
L’égalitarisme d’un américaniste paranoiaque et grincheux comme Finkielkraut (DIXIT : Le véritable “memorial” de la Shoah est la statue de la liberté à New York) est plus que douteux (pour prendre un exemple fort médiatique).
Stephane
18/06/2008
Plutot qu’a une periode eschatologique, je pense a une periode nihiliste, un vide en attente de la prochaine voie a suivre que nos dirigeants sont bien incapables d’envisager, et encore moins de proposer.
La PsyOp dont personne ne souhaite plus parler a bien ouvert notre siecle. Ses effets seront d’autant plus durables qu’Elle restera refoulee.
Et meme si elle n’etait qu’un effet secondaire et marginal plutot que la cause majeure de notre crise psychologique, notre refus d’en rendre compte, a nous meme, est aussi interessant.
Car, enfin, qui est le plus malade..? Celui qui a commit le crime contre le groupe, ou le groupe qui ne veut voir le crime commit..?
André
18/06/2008
A une époque, il me semble qu’on présentait Nicolas SARKOZY comme libéral (économiquement) à l’intérieur et protectionniste (sinon nationaliste) vis à vis de l’extérieur… Sait-on jamais ? On peut imaginer qu’il souhaite une “Europe-puissance”, et notre France comme principal pays au sein d’un “directoire” officieux des 6 plus grands pays de l’Union… Ce que d’ailleurs France peut et devrait devenir, compte tenu de sa démographie… Mais pour l’heure, rien de bien sérieux ne se fait, par exemple du coté de l’Europe de la défense, sans doute en grande partie du fait des USA qui ont la capacité de bloquer indirectement toute avancée sérieuse via leurs “relations spéciales” avec certains états, dont le Royaume-Uni bien entendu… On peut imaginer qu’être pro-OTAN et “copain-copain” avec les USA permettra de vaincre des réticences de l’autre coté de la Manche ou de l’Atlantique, et de faire avancer les choses dans certains domaines donnant plus de puissance et de substance à notre continent… 100% pragmatique, non ? Et si le prochain président US a un style bien différent, on continuera de prendre ce qui est possible, on s’adapte, point. Et certaines choses pourraient s’imposer toutes seules : sachant le cout énorme de la présence USA en Afghanistan et en Irak, Obama ou MacCain pourrait inciter fortement les Européens à assurer leur défense eux-même… Replis US, au moins partiel ? Tout cela, à moyen terme, pourrait être très bénéfique à une Europe émancipée de la tutelle américaine…
Un avenir incertain est, peut-être aussi, plein d’opportunités ? Le pire n’est pas certain !
DedefGM
18/06/2008
Le lien en bas de page est HS.
“Il vous reste une semaine pour apporter les réponses qui importent à ces questions. En un mot sans grande originalité, soutenez-nous.” Vu votre audience sur Webstat et son évolution, votre objectif parait ambitieux, mais qui sait… En tout cas l’influence de votre site arrive à des endroits inattendus, et la typologie de vos visiteurs est vraiment spécifique ; par exemple 66% n’utilisent pas IE, nombre d’adresses mail sont de fait anonymisées, etc. Pour ma part je m’associe à ce qu’a écrit ci dessus Richard Clément bien mieux que je ne l’aurais fait, avec une critique - qui n’est pas un reproche - : vous me semblez sous estimer l’importance des problèmes économiques. Financer des guerres pourrait devenir hors de portée de beaucoup d’États, sauf à faire payer des impôts aux gens vraiment riches, ce qui ne devrait pas être accepté. Les années qui viennent vont être intéressantes à suivre. Je parie pour un baril de pétrole à 120 euros/300$ et des soldats qui marchent à pied.
http://www.dedefensa.org/
Ilker
17/06/2008
Après l’invasion américaine l’Irak est encore plus corrompu que sous l’ère Saddam.
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Fraudes en Irak : 23 milliards de dollars ont disparu.
Endémique sous Saddam Hussein, au moins pour son entourage et ses alliés, la corruption en Irak s’est généralisée depuis l’invasion anglo-américaine du pays en mars 2003. Selon Transparency International, l’organisation indépendante qui dresse, chaque année, un panorama de la corruption dans le monde, sur 180 pays, seules la Birmanie et la Somalie sont aujourd’hui plus corrompues que l’Irak.
De toutes les enquêtes successives diligentées par les différentes agences américaines de surveillance et de contrôle budgétaire ces dernières années, on savait que “plusieurs milliards de dollars” investis par l’administration Bush dans l’expédition d’Irak avaient “disparu” dans le désordre ambiant. Pour la première fois, un chiffre global est cité dans une enquête approfondie diffusée la semaine passée par la BBC, et il est astronomique : 23 milliards de dollars, soit 14,8 milliards d’euros, auraient été “perdus, volés”, à tout le moins “non justifiés” depuis cinq ans auprès du Trésor américain.
Dans la ligne de mire des enquêteurs du magazine Panorama, les contractants, américains et autres, qui fournissent en principe aux 151 000 soldats de l’armée américaine tout ce dont ils ont besoin au quotidien : de l’eau minérale, acheminée chaque jour des Etats-Unis vers l’Irak via le Koweït, aux hamburgers et aux frites en passant par les laitues, les fruits, le lait, les chocolats, les armes, les munitions et tout le reste. Les contractuels civils, qui sont plus nombreux que les soldats - 163 000 au dernier comptage -, s’occupent aussi de reconstruction, de pétrole, de justice, de police et sont présents dans à peu près tous les ministères irakiens.
Selon la BBC, des procès pour corruption, surcharge de factures adressées au Pentagone ou au département d’Etat, non-livraison de biens payés et autres coups tordus, visent 70 entreprises américaines contractantes, en tête desquelles se trouve le groupe Halliburton, dirigé, jusqu’à sa nomination à la vice-présidence des Etats-Unis en 2000, par Dick Cheney. Halliburton avait obtenu, sans aucun appel d’offres, le plus gros contrat de reconstruction en Irak, mais ni la BBC ni aucun autre média ne peut publier quoi que ce soit sur les enquêtes et les procès en cours : “L’administration Bush a imposé le silence (gagging order) sur toutes ces affaires”, déplore Panorama.
Un audit, forcément partiel puisque les contrats commerciaux conclus en Irak par les militaires ou les diplomates américains totalisent plus de 165 000 documents depuis mars 2003, a été réalisé par l’Inspection générale de la défense. Diffusé en mai à Washington, il estimait à 8,2 milliards de dollars la somme payée à des contractants sans avoir été régulièrement justifiée. Pas de facture afférente, ou alors totalement inadéquate. Comme cette entreprise américaine non identifiée qui s’est fait verser 320,8 millions de dollars avec une simple mention sur sa facture : “Paiement de salaires irakiens”. A qui, pourquoi, comment ? Mystère.
Mystère aussi que ce chèque du Trésor d’un montant de 5 674 075 dollars au profit d’une société irakienne, intitulée Al-Kasid Specialized Vehicles Trading Company, pour la livraison d’équipements non spécifiés à un corps non précisé. Ou cet autre chèque de 6 268 320,07 dollars encaissé par une entreprise de sécurité mal connue, nommée Combat Support Associates, pour un service non indiqué.
Côté irakien, la comptabilité des dépenses publiques est encore plus mystérieuse et nul ne peut plus faire la lumière sur la corruption ambiante puisque la Commission pour l’intégrité publique, qui avait été mise en place fin 2003, a été virtuellement démantelée, l’été 2007, par le premier ministre, Nouri Al-Maliki, après que son président, le juge Radhi Al-Radhi, eût été publiquement désavoué. M. Maliki a désormais interdit qu’une enquête pour corruption puisse être ouverte contre lui, ses 33 ministres, ex-ministres ou hauts fonctionnaires, sans son propre feu vert. Selon un mémo daté de mars 2007 et rédigé par le défunt organe anticorruption mis en place en 2004 à l’ambassade américaine de Bagdad et fermé depuis, M. Maliki a utilisé ce pouvoir pour stopper 48 enquêtes en six mois. Stuart Bowen Junior, le patron de l’Office du procureur spécial pour la reconstruction en Irak, a dit au New York Times ce que cela lui inspirait. “Ma préoccupation quant à la corruption en Irak grandit.”
Agé de 63 ans, le juge Radhi, qui fut emprisonné et torturé sous la dictature baassiste, a vu 31 de ses enquêteurs assassinés ces dernières années après avoir mis leur nez dans certaines sales affaires. Entendu en octobre 2007 par le Congrès, il estimait alors à 18 milliards de dollars le montant des fonds publics irakiens détournés. C’est lui qui avait notamment mis au jour le fabuleux “coup” de 1,2 milliard de dollars perpétré par l’ancien ministre de la défense (2004-2005) Hazem Al-Shaalane aux dépens de son pays. Le ministre, aujourd’hui en fuite avec un mandat d’arrêt d’Interpol émis contre lui, avait prétendu avoir acheté des armements modernes à la Pologne. Lorsque la commande arriva, il s’agissait de matériels usagés datant du pacte de Varsovie d’une valeur maximale - encore n’y avait-il pas tous les équipements prétendument payés - de 200 millions de dollars.
Bizarrement, un nouveau contrat d’équipements militaires, secrètement conclu avec la Serbie en septembre par le même ministère, aujourd’hui dirigé par Abdul Qadir, est d’abord estimé à 833 millions de dollars. Des parlementaires sonnent l’alarme, s’indignent que l’affaire se soit faite de gré à gré sans contrôle. Le contrat, finalement signé en mars, est réduit à 236 millions.
A Bagdad, chacun le sait, pour entrer dans la police, il faut verser 500 dollars de bakchich. Pour monter en grade, c’est 1 000. Besoin de médicaments rares ? Quelqu’un, au ministère de la santé, indiquera où trouver le pharmacien à qui il a vendu ses propres stocks, au noir. Toutes les guerres ont leurs profiteurs. “Mais en Irak, dit Munther Abdul Razzaq, un élu sunnite du Parlement, l’ampleur de la corruption défie l’imagination.”
Patrice Claude
FB
17/06/2008
Sarko; quel sale morpion toxique..
Pardonnez ce mot de rage, mais décidément les choix de la présidence française sont une veritable catastrophe, pour la France comme pour les pays d’Europe..
L’OTAN: pour ceux qui ne savent pas , lire la somme de Daniele Ganzer, à propos des réseaux gladios, etc..
Sinon il doit y avoir tout ce qu’il faut pour se faire une idée sur le Net- tant qu’il est encore à peu près libre.. (attendons le verdict le 18 juin: merci MAM et sarko!)
Et demandez aux grecs (par exemple) ce qu’ils pensent de l’OTAN!
Permettez moi de m’insurger à propos du ton badin avec lequel Dedefensa traite le sujet.
Quand bien mème la France ne pouvait s’extraire totalement de l’influence prépondérante des réseaux de -ou liés à- l’OTAN, elle bénéficiait depuis de Gaulle d’une indépendance fructueuse vis à vis de cet organe de controle quasi mafieux- à la différence de la quasi totalité des pays de l’Ouest européen (n’est ce pas, Monsieur Aldo Moro?)
Védrine l’avait pourtant bien expliqué à ce ..sarko là!
Pour l’Europe, l’indépendance française servait de contre poid à l’hégémonie US/UK: c’était IMPORTANT
La politique US- ou plus généralement notre “crise de civilisation occidentale”- mène à une catastrophe qu’on pourrait qualifier soit de “fatale”, de “maistrienne”
...mais qu’on pourrait également analyser comme la suprématie d’un courant d’idées dit “Elitiste” qui sévit depuis des décennies, quelquefois entre-coupées par des réactions du type “plus jamais ça” (post 1918) ou “l’esprit de la Résistance” (post 1945)
Sarko est un fervent laquais de ces courants très puissants (un 1er ministre dites-vous) et il l’affiche de façon éhontée.
Comment, mais COMMENT les français ne le voient-ils pas?
Ca va faire mal…
Monsieur X
16/06/2008
PayPal est un piège.
DeDefensa est connu du système. Le système considère DeDefensa comme un ennemi.
Le système connaît les données personnelles des utilisateurs PayPal. Il connaît donc les amis de ses ennemis.
Les amis des ses ennemis sont ses ennemis.
Grâce à internet, le dernier né des grands progrès mis généreusement à disposition des habitants de la planète, le système établit en toute tranquillité et avec une méticulosité diabolique la liste de ses opposants.
PayPal étant américain, je vous laisse le soin d’imaginer si oui où non l’idée de vendre des information de ce type aurait déjà effleuré un cerveau de cette entreprise, dont le but, je me permets de vous le rappeler, est de faire un bénéfice toujours en croissance.
S’il est compliqué (mais néanmoins possible) de collectionner les données personnelles par le biais de l’observation des visiteurs d’un site, il est plus que facile de le faire en analysant les transactions financières. Mieux même, les curieux qui visitent un site ne sont pas vraiment intéressants. Ceux qui le financent par des donations facultatives, par contre, valent bien la peine d’être archivés.
Pour le grand jour J.
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