Richard Clement
16/06/2008
Tout d’abord je souhaite m’adresser a l’auteur de ce site, pour lui dire tout le bien que je pense de ses analyses et lui apporter un soutien moral apres avoir apporte un soutien financier.
Lui faire part ensuite de mes encouragements a poursuivre, encouragements qui doivent etre bien necessaires quand on sait combien est raide le sentier de l’honnetete intellectuelle. Mais sans soutien concret je concois que cela releve de l’heroisme.
Lui dire enfin que nous comprenons ses interrogations quant aux resultats rencontres par la campagne de dons, et que sur le fonds nous partageons sa deception. Serions nous si peu nombreux ?
Apres relecture des compte-rendus de campagne precedents, je me tourne vers ceux qui s’interrogent sur les montants annonces, ou sur la methode de collecte elle meme. Et la, pardonnez mon humeur, je me retiens de bondir ! Il faut n’avoir jamais ete frotte au monde de l’information pour ne pas voir l’etendue du travail fourni et ne jamais avoir cotoye le monde des affaires pour ne pas se rendre compte que ce qui est demande n’est pas la lune. Sans aller chercher plus loin, sans demander des justifications (pourquoi pas des justificatifs) a droite a gauche.
Le travail qu’il convient d’apprecier c’est celui d’une rigueur dans l’analyse des faits. C’est la marque de l’experience et de l’honnetete intellectuelle. On trouve de l’experience a foison de nos jours, mais conjugue a la deuxieme qualite, nettement moins ! Evidemment, pour le lecteur qui y a pris gout, l’honnetete devient un prerequis de lecture naturel.
Mais verifiez, et vous verrez que c’est rare. Passez vos autres sources au crible des criteres suivants :
1- l’auteur cite-t-il ses sources ?
2- fait-il bien la distinction entre expose des faits et jugement de valeurs ?
3- y-a-t-il place dans l’article pour un debat ? Pour ceux qui ne verrait pas de quoi il s’agit, le contraire se manifeste generalement par un demonisation de ceux qui auraient un autre jugement de valeur que celui de l’auteur.
Rien qu’au tamis de ces trois criteres vous verrez fondre une bonne partie des articles dits “de fonds” dans les medias actuels. Alors pourquoi bouder son plaisir quand il est a portee de bourse.
Certains diront, d’accord, mais on trouve la meme chose en anglais, pourquoi multiplier les sites ! D’abord c’est faux, on trouve des sources anglaises honnetes, c’est vrai, mais tout auteur a son style, et ce n’est donc pas “la meme chose”. Ensuite je crois important de contribuer a l’enrichissement d’une tradition francaise. J’arrete tout de suite ceux qui voudraient debusquer le nul en langue qui cherche une excuse : je suis bilingue en anglais (en espagnol aussi d’ailleurs), et ce n’est pas de mon nombril que je me preoccupe en l’occurence.
Francais, attache a mon pays et a sa tradition, mais habitant a l’etranger (avec des claviers sans accents, comme vous pouvez le constater), je me sens d’autant plus francais, peut-etre par difference. Pas mieux, ou moins bien, juste francais. Et l’honnetete intellectuel fait partie de la partie noble de notre patrimoine aussi. On est pas force de le liquider, c’est tout.
Je ne suis pas oppose a l’usage de l’anglais. Je suis en revanche herisse quand on fait juste appel a des termes anglophones pour eviter d’avoir a trop preciser le contenu de ce qu’on veux dire (tous ceux qui ont cotoye l’anglais du “Buziness” verront ce que je veux dire), c’est a dire sacrifier la rigueur justement au profit d’un vague appel au rassemblement.
Ce n’est pas simplement l’ampleur des enjeux qui motive mon soutien donc, mais egalement la qualite de l’approche. Je peux ne pas etre d’accord avec toutes les vues prises par l’auteur (et je confirme que c’est parfois le cas). Mais je trouve chez lui une qualite de synthese dans l’information que je n’ai pas encore retrouve ailleurs. Et c’est d’ailleurs pour cela que si je le veux, je peux formuler une opinion differente.
En conclusion, je serais personnellement attriste de ne plus avoir acces a une telle source d’information. Je trouve noble et courageux le souhait de P. Grasset de prendre le risque de chercher un mode de financemnent qui, de fait, le met a la merci de l’ingratitude… ou de l’ignorance.
Si cette methode devait etre vouee a l’echec, et bien soit, il reste toujours la solution d’une lettre payante a laquelle je sourcrirais de bon coeur. Mais comme une solution de moindre envergure.
André
16/06/2008
S’agissant de Mr Barroso, j’ignore quels propos il a pu tenir ces derniers temps… Mais les pêcheurs et routiers ne peuvent être que dans la difficulté, Europe ou pas… Pour les pêcheurs, c’est simple, la ressource s’amenuise, les quotas sont tout à fait nécessaires sauf suicide économique à moyen terme et désastre écologique. A cela s’ajoute le prix du pétrole, prix qui grimpe et fait également râler les routiers. Mais là encore, l’origine fondamentale est tout simplement la demande mondiale qui grimpe autrement plus vite que la production qui, elle, pourrait ne plus progresser beaucoup… Ou pire…
Donc, si Mr Barroso ou n’importe qui d’autre a réaffirmé la nécessité des quotas de pêche et préfèrerait ne pas dépenser pour “baisser” artificiellement le prix du pétrôle pour ces professions (ou d’autres), c’est bien ! Mieux vaut aider à reconvertir les personnes, ou à investir dans des équipements ou technologies qui réduisent notre dépendance au pétrôle…
Pour le reste, oui, bien des choses sont décidées au niveau européen et donc, si les Irlandais ont eu le sentiment que la souveraineté nationale était mise en cause, ce ne fût, somme toute, qu’un rappel !
Plus généralement, il est difficile d’admettre qu’un pays puisse bloquer tous les autres… Tout comme il est choquant que tant de pays adoptent la “constitution bis” sans vraiment demander l’avis du peuple… parce qu’il voterait souvent contre !
L’impression générale est celle d’un grand n’importe quoi bien peu démocratique…
Robert
16/06/2008
Bonjour,
Wikipedia est certainement un outil exceptionnel, et je l’utilise personnellement beaucoup, pour trouver des informations en informatique par exemple (mon métier), comme encyclopédie générale aussi. Par contre, lorsque les sujets sont sensibles (politiquement par exemple), c’est plus délicat, puisque n’importe qui peut écrire n’importe quoi dedans - des contrôles sont exercés par les rédacteurs, certes, mais ça me pose un problème de principe qu’on l’utilise comme référence alors qu’on souhaite proposer des articles journalistiques de qualité - en tout cas, l’information proposée ne devrait pas être présentée sans recoupement. C’est toute la question de la validité des sources.
WikiScanner: List anonymous wikipedia edits from interesting organizations
http://wikiscanner.virgil.gr/
Francis
15/06/2008
En europe il n’existe QUE des Nations.
Ces Nations font des traités : que leurs politiciens hagards virtualisent “constitution”.
Des traités inter-Nationaux comme les autres avec toute leur charabia juridique illisible. Bon dieu qui lit les traités (ou les lois) de son pays ... les zozos de la télé sont grotesques, c’est bien pour cela qu’on élit des représentants.
Les ministres Nationaux SONT le conseil de l’europe et engagent leur pays en fonction de leurs traités (des “commis” Nationaux, préparent et gère la réalisation).
Les traités des Nations d’europe avec d’autres Nations NON-européennes (OTAN, FMI, OCDE ...) sont souvent plus importants que les traités bibendumés “européens”.
Même au niveau économique l’europe n’existe pas : EURONEXT s’est empressé de s’allier avec NYSE ... pas avec la “city”, ni avec Francfort. Les exemples abondent sans même parler des “special relationships” qui n’existent surtout pas avec l’europe.
Seuls les cimetières qui couvrent l’europe définissent sa réalité.
Les politiciens Nationaux, comme Murdoch et les néocons, n’arrêtent pas de cracher sur cet ectoplasme européen responsable de tous les maux : l’europe est une fosse d’aisance, à mépriser autant qu’elle est utile.
L’Irlande a fait une guerre d’indépendance sanglante avec l’angleterre, ici il ne s’agit que d’un “non” à un ectoplasme.
Merci aux “referendums bidons” nous ne devrons pas planter de nouvelles croix ... et bon vent aux irlandais dans la suite de leur émigration vers les USA.
Frédéric
14/06/2008
N’avez pas lu l’histoire du Mexique depuis son indépendance ? La guerre civile mexicaine au début du XXe Siècle à fait autant de victimes qu’en en à la France durant la Grande Guerre; Pancho Villa qui méme des raids sur le territoire US ne rappelle rien ?
Ce pays se transforme en Narco Etat, mais il n’est pas le 1er à qui cela arrive, rappellez vous la Colombie des années 1980.
Rien de nouveau sous le Soleil.
Voici un article sur le sujet :
http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/mexique-la-guerre-des-cartels-fait-rage.php
Tout simplement les Cartels payent mieux que le gouvernement.
FB
14/06/2008
On oublie trop souvent que la"morale” de nombre de liberal hawks est parfaitement réglée pour justifier les décisions et feuilles de route de certaines élites occidentales.
une petite piqure de rappel par feu Aaron Russo:
http://www.alterinfo.net/Aaron-Russo-sur-le-911,-le-CFR-et-Rockefeller-video-_a14810.html
...avant que le Net ne finisse par ètre solidement verrouillé!
Dedef
14/06/2008
Par curiosité allez donc sur ce lien:
http://www.maitre-eolas.fr/2008/06/13/993-referendum-irlandais-premiers-resultats-en-faveur-du-nil
Vendredi soir il sortait en numero 1 sur google pour “resultat referendum Irlande”
Le texte lui meme n’a pas d’interet majeur, mais les commentaires et les réponses du webmestre valent le déplacement me semble t il. Un véritable cri du coeur anti démocratique!
Encore une fois la stupide plèbe a mal voté... Il faudrait revoir la méthode…
Par moment je me dis que le controle préalable de la conformité des votes est notre avenir
Pierre M. Boriliens
13/06/2008
Quand je disais, il y a déjà un moment, que le pétrole était absolument central et que sa disparition (l’insuffisance de la production, pour l’instant) était un événement historique sans précédent dans l’Histoire de l’humanité...
Et ce à quoi nous assistons n’est que le tout début d’un bouleversement radical proprement impensable à moins d’un effort d’imagination colossal…
Stéphane
12/06/2008
N’y aurait-il pas un vent de révolution dans la fonction publique britannique, pour que tant de documents soient égarés dans une gare?
egdltp
12/06/2008
Vaut il mieux un choix qui laisse en l’état l’organisation paralysée dans l’attente d’un dirigeant sachant où il veux conduire la communauté ou un choix modifiant l’organisation pour que des libertés se mettent en place afin de faciliter le travail de ceux qui veulent bouger ?
Nous savons malheureusement que le but premier des dirigeants actuels est de se survivre. Et ceux qui veulent avancer, tel le président français, ne savent pas où aller puisque leur but initial, le modèle américa(in/niste) offre à la face du monde son échec.
Stephane
11/06/2008
Peut etre connaissez vous deja les Archives de Bichler et Nitzan…
http://bnarchives.yorku.ca/view/name/Bichler,_Shimshon.html
Autrement, commencez par Cheap Wars http://bnarchives.yorku.ca/223/
Puis…
http://bnarchives.yorku.ca/203/
http://bnarchives.yorku.ca/28/
http://bnarchives.yorku.ca/215/
Une reelle recherche.
dedef
11/06/2008
Limiter limpact des nouvelles armes .... sur lenvironnement c’est une blague?
Je vous suggère plutôt: “Le lance-pierre à visée laser comme arme de destruction massive”. Ce ne sera pas aussi convenu dans la formulation mais ce sera plus rigolo.
Remarquez qu’après un article commençant par “Aujourdhui, la Commission européenne et les institutions européennes en général vivent en état de siège, barricadées avec fureur et ferveur contre un intrus épouvantable: la réalité” ce sujet de table ronde parait bien dans la ligne
miquet
11/06/2008
Ex-official Says DoD Nixed Iran Attack
Inter Press Service June 10, 2008 via military.com
Pentagon officials firmly opposed Vice President Dick Cheney’s proposal to strike Iranian Revolutionary Guard Corps bases last summer by insisting that the administration make clear decisions about how far the United States would go in escalating the conflict with Iran, according to a former Bush administration official.
J. Scott Carpenter, who was then deputy assistant secretary of state in the State Department’s Bureau of Near Eastern Affairs, recalled in an interview that senior Defense Department officials and the Joint Chiefs used the escalation issue as the main argument against the Cheney proposal.
McClatchy newspapers reported last August that Cheney had proposed several weeks earlier “launching airstrikes at suspected training camps in Iran,” citing two officials involved in Iran policy.
According to Carpenter, who is now at the Washington Institute on Near East Policy, a strongly pro-Israel think tank, Pentagon officials argued that no decision should be made about the limited airstrike on Iran without a thorough discussion of the sequence of events that would follow an Iranian retaliation against such an attack. Carpenter said the Defense Department officials insisted that the Bush administration had to make “a policy decision about how far the administration would go—what would happen after the Iranians would go after our folks.”
The question of escalation posed by Defense Department officials involved not only the potential of the Mahdi Army in Iraq to attack, Carpenter said, but also possible responses across the Middle East by Hezbollah and by Iran.
Carpenter suggested that Defense Department officials were shifting the debate on a limited strike from the Iraq-based rationale, which they were not contesting, to the much bigger issue of the threat of escalation to full-scale war with Iran, knowing that it would be politically easier to thwart the proposal on that basis.
The former State Department official said the Defense Department “knew that it would be difficult to get interagency consensus on that question.”
The Joint Chiefs were fully supportive of the position taken by Secretary of Defense Robert Gates on the Cheney proposal, according to Carpenter. “It’s clear that the military leadership was being very conservative on this issue,” he said.
At least some Defense Department and military officials suggested that Iran had more and better options for hitting back at the United States than the United States had for hitting Iran, according to one former Bush administration insider.
Former Bush speechwriter and senior policy adviser Michael Gerson, who had left the administration in 2006, wrote a column in the Washington Post on July 20, 2007, in which he gave no hint of Cheney’s proposal but referred to “options” for striking Iranian targets based on the Cheney line that Iran “smuggles in the advanced explosive devices that kill and maim American soldiers.”
Gerson cited two possibilities: “Engaging in hot pursuit against weapon supply lines over the Iranian border or striking explosives factories and staging areas within Iran.” But the Pentagon and the military leadership were opposing such options, he reported, because of the fear that Iran has “escalation dominance” in its conflict with the United States.
That meant, according to Gerson, that “in a broadened conflict, the Iranians could complicate our lives in Iraq and the region more than we complicate theirs.”
Carpenter’s account of the Pentagon’s position on the Cheney proposal suggests, however, that civilian and military opponents were saying that Iran’s ability to escalate posed the question of whether the United States was going to go to a full-scale air war against Iran.
Pentagon civilian and military opposition to such a strategic attack on Iran had become well-known during 2007. But this is the first evidence from an insider that Cheney’s proposal was perceived as a ploy to provoke Iranian retaliation that could used to justify a strategic attack on Iran.
The option of attacking nuclear sites had been raised by President Bush with the Joint Chiefs at a meeting in “the tank” at the Pentagon on Dec. 13, 2006, and had been opposed by the Joint Chiefs, according a report by Time magazine’s Joe Klein last June. After he become head of the Central Command in March 2007, Adm. William Fallon also made his opposition to such a massive attack on Iran known to the White House, according to Middle East specialist Hillary Mann, who had developed close working relationships with Pentagon officials when she worked on the National Security Council staff.
It appeared in early 2007, therefore, that a strike against Iran’s nuclear program and military power had been blocked by opposition from the Pentagon. Cheney’s proposal for an attack on Iranian Revolutionary Guard Corps bases in June 2007, tied to the alleged Iranian role in providing both weapons—especially the highly lethal explosively formed projectiles—and training to Shiite militias appears to have been a strategy for getting around the firm resistance of military leaders to such an unprovoked attack.
Although the Pentagon bottled up the Cheney proposal in inter-agency discussions, Cheney had a strategic asset that he could use to try to overcome that obstacle: his alliance with Gen. David Petraeus.
And Cheney had already used Gen. David Petraeus’ takeover as the top commander of U.S. forces in Iraq in early February 2007 to do an end run about the Washington national security bureaucracy to establish the propaganda line that Iran was manufacturing explosively formed projectiles and shipping them to the Mahdi Army militiamen.
Petraeus was also a supporter of Cheney’s proposal for striking Iranian Revolutionary Guard Corps targets in Iran, going so far as to hint in an interview with Fox News last September that he had passed on to the White House his desire to do something about alleged Iranian assistance to Shiites that would require U.S. forces beyond his control.
At that point, Adm. Fallon was in a position to deter any effort to go around Defense Department and military opposition to such a strike because he controlled all military access to the region as a whole. But Fallon’s forced resignation in March and the subsequent promotion of Petraeus to become CENTCOM chief later this year gives Cheney a possible option to ignore the position of his opponents in Washington once more in the final months of the administration.
http://www.military.com/news/article/ex-official-says-dod-nixed-iran-attack.html
bituur esztreym
10/06/2008
résidant au mexique actuellement, cet article me touche tout particulièrement.
l’exemple cité par Lind, des 7 morts et 4 blessés contre un, permettant de supposer quasi à coup sûr une infiltration des organes de police et de sécurité par les narcos, est corroboré à l’envi par d’autres..
20 policiers sont morts assassinés, certains chez eux, l’un mort avec ses deux fils dans une attaque contre sa maison de… 500 coups de feu !
un commandant de la pj de mexico d.f. (capitale) également, etc..
liens en espagnol (mais ça donne une idée du climat de véritable guerre : “es la guerra”, titre de l’article sur elvigia, 2nd lien) :
http://www.cronica.com.mx/nota.php?id_nota=342957
http://www.elvigia.net/print.php?seccion=elvalle&id=10725
http://www.el-universal.com.mx/notas/505532.html
Thierry
10/06/2008
Bonjour à nouveau,
A relire vos deux articles “affronter l’hydre à mille tête” et “l’éternité selon GW (et le Pentagone)”, il nous vient une impression que l’on pourrait qualifier de fantaisiste et d’exagérée, mais…
Bref, l’on en viendrait à se demander si l’évolution des rapports-mêmes entre l’administration US, seule représentante légitime du peuple américain, et le Pentagone (ou plus exactement le CMI)en tant qu’entité de pouvoir et à travers l’évolution du statut de ce dernier vers des prétentions de plus en plus arrogantes à l’autonomie voire à l’indépendance, ne pourrait pas être elle-même l’illustration de cet article-ci et d’un G4G qui ne serait plus alors dans l’arrière-cour, mais carrément dans le salon !
Car s’il se concrétisait, “l’accord secret” imposé à l’Irak et révélé par Patrick Cockburn relèverait de quel droit et serait de quelle nature?
Occupation militaire et politique après sa conquête d’un Etat par un autre, ou prise de possession en toute propriété d’un pays entier par une entité privée et mafieuse dont la nébuleuse CMI serait l’actionnaire, par exemple?
Car si le Pentagone, comme toute administration, n’a pas pour vocation de réduire son budjet et en serait apparemment bien incapable, il est évidemment aussi fort clair que celui des Etats-Unis, si gigantesque qu’il soit, n’est pas sans limite, et que pour parvenir à une autonomie réelle et à un accord acceptable avec ce qui serait désormais un partenaire, “l’hydre” devrait progressivement se trouver d’autre sources de revenus…
La privatisation du Pentagone et sa métamorphose en une sorte de seigneur de guerre autonome ; présenté ainsi et de manière aussi précise, celà paraît de l’ordre de la divagation et du fantasme, évidemment.
Mais on a comme l’impression qu’il pourrait y avoir une certaine tendance vers ce genre d’évolution, qui va tout à fait dans le sens du désordre et de la dissolution nihiliste des structures qui sont un des signes majeurs de notre époque.
Cordialement Thierry
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