Stephane
08/06/2008
Je viens de lire un livre de Michel Onfray, qui parle comme a son habitude, de la domination de l’idealisme envers le materialisme dans notre civilisation, ainsi que de la crise nihiliste de celle ci.
“La puissance d’exister” en est le titre.
Je serais curieux de lire ce que le regard de DeDefensa pourrait nous raconter en s’appuyant sur cette analyse et cette proposition philosophique.
Je veux croire qu’il y aurait une fertilisation interessante au vu de la qualite du terreau DeDefensa.
Stephane
08/06/2008
Effectivement, dans une perspective d’analyse de mechanismes systemiques, comme celle qui est proposee par DeDefensa, le 11 Septembre peut etre considere comme un simple moyen, un passage oblige dira t’on, une corvee, qu’il fallait bien faire un jour ou l’autre, d’une maniere ou d’une autre. Certes.
Mais n’oublions pas l’Histoire, cette grande dame patiente et exigeante, qui j’en suis sur, nous jugera tous, sur un detail bien sur.
Ilker
07/06/2008
Les Russes renvoient, avec un malin plaisir, vers l’Occident son propre discours intéressé fait de réprobations et reproches moraux simplets, faussement naïfs, de commentaires enfantins (du genre “nous représentons la responsabilité”, “vous êtes irresponsables”), d’autant plus que l’Europe n’a pas son “audace” humaniste habituelle concernant les Etats-Unis… Le discours type droit de l’hommisme devient de plus en plus un simple jeu de codes.
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SAINT-PETERSBOURG (AFP) - Le président russe Dmitri Medvedev a accusé samedi les Etats-Unis d’avoir provoqué la crise financière mondiale par excès d’ambition, leur opposant l’exemple d’une Russie “consciente de sa responsabilité pour le sort du monde” et futur leader économique.
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S’exprimant devant des milliers d’hommes d’affaires, de responsables russes et étrangers réunis au Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président s’en est vivement pris à “l’illusion qu’un pays, même le plus puissant au monde, puisse jouer le rôle de gouvernement mondial”.
“C’est précisément le fait que le rôle des Etats-Unis dans le système économique mondial ne correspond pas à ses capacités réelles qui a été une des principales raisons de la crise actuelle”, a-t-il insisté.
La Russie, à l’inverse, “est un acteur mondial qui est conscient de sa responsabilité pour le sort du monde”, a-t-il martelé. “Nous voulons participer à la formation des règles du jeu, pas en raison d’ambitions impériales, mais parce que nous sommes conscients de notre responsabilité et que nous possédons des ressources”, en particulier énergétiques, a-t-il poursuivi.
Là où d’autres pays se sont consacrés aux biocarburants, aggravant la crise alimentaire, la Russie libéralise son marché du gaz et prend des mesures fiscales pour relancer sa production de pétrole, ce qui contribuera à “stabiliser les marchés énergétiques mondiaux”, a-t-il souligné en exemple.
Commentant ce discours peu après, le secrétaire américain au Commerce, Carlos Gutierrez, a remarqué que le président avait fait “plusieurs déclarations très fortes”, mais a rejeté la notion de “crise”, préférant évoquer un “retournement de croissance”.
M. Medvedev, qui est considéré comme un libéral, a succédé à Vladimir Poutine il y a un mois: il a depuis promis de renforcer l’état de droit, lutter contre la corruption et faciliter l’existence des PME russes. Son discours était très attendu par les participants au Forum.
Il les a assurés de son ambition de faire de Moscou un “centre financier puissant” et du rouble “une des principales monnaies de réserve régionale” et d’encourager “l’innovation”. Les dirigeants russes reconnaissent volontiers qu’en dépit de son dynamisme, l’économie demeure obstinément dépendante des hydrocarbures.
Mais dans les couloirs du Forum, la question la plus brûlante était plutôt celle de la crise aiguë opposant les actionnaires russes et britanniques du troisième groupe pétrolier russe, TNK-BP.
Bien qu’il s’agisse d’une entreprise entièrement privée (détenue à 50% par trois hommes d’affaires russes et à 50% par la major britannique BP), beaucoup d’analystes estiment que la cascade d’ennuis qui s’est abattue sur elle depuis quelques mois est liée à la volonté de l’Etat de reprendre en main une partie des actifs de TNK-BP.
Son dénouement est désormais une question de “jours”, a assuré samedi son PDG Robert Dudley, alors que la plupart des protagonistes de l’affaire TNK-BP, présents au Forum, devraient en profiter pour aborder la question. M. Dudley a ajouté “n’avoir aucune indication d’une vente de la part d’aucun actionnaire”. Le patron de BP Tony Hayward s’est dit pour sa part “confiant” qu’une issue serait trouvée.
Carlos Gutierrez a rappelé à ce sujet que les entreprises et le reste monde regarderaient de près “la façon dont dont le problème sera traité (...) La communauté internationale souhaiterait voir un règlement transparent”.
Le patron de la major britannique Shell, Jeroen van der Veer, sans vouloir commenter directement le cas TNK-BP, a pour sa part remarqué que le climat des affaires en Russie “n’est bien sûr pas parfait, mais qu’il est suffisamment bon pour que nous cherchions des opportunités”, avec l’appui de partenaires russes.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080607/twl-russie-economie-politique-prev-d9fddae.html
Ilker
07/06/2008
Début de fissures dans le beau comte de l’Axe du Bien contre l’Axe du Mal ?
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Par George Monbiot, The Guardian, 26 mai 2008
Nous avons pratiquement oublié la guerre dIrak. Nous avons tendance à ny voir désormais à peine plus quune « erreur politique », au même titre que dautres décisions mineures du Labour. La presse et lopinion publique ont évolué et se préoccupent maintenant de questions plus pressantes, comme le prix de limmobilier.
Mais cest une erreur qui a tué ou blessé des centaines de milliers de personnes dans un pays qui ne nous faisait aucun mal. Les erreurs de ce genre - une guerre dagression injustifiée - ont été qualifiées de « crime international suprême » par le tribunal de Nuremberg. Les erreurs de ce type, dans tout régime régi par le droit international, devraient voir leurs auteurs mis derrière des barreaux pour le reste de leur vie. Mais ce crime majeur quest la guerre en Irak a été banalisé.
Ce processus de normalisation a si bien réussi que dans trois jours, lun de ses auteurs viendra ici au festival littéraire de Hay-on-Wye - haut lieu de la bienséance - pour promouvoir son livre et tenter den vendre quelques exemplaires. Je ne regrette pas le fait quil vienne ici - loin de là - mais jy vois comme un signe indiquant que ce crime quil a aidé à commettre est désormais considéré comme un évènement normal relevant du processus politique.
John Bolton avait tout dabord appelé à la guerre contre lIraq en tant que signataire dune lettre ouverte envoyée au président Clinton par le Projet pour un Nouveau Siècle Américain en 1998 [1]. En 2001, il a rejoint ladministration Bush pour y occuper la fonction à lappellation hilarante de Sous-Secrétaire dÉtat pour le contrôle des armements au Département dEtat. Sa présence au Département dEtat semble avoir été imposée par Dick Cheney qui voulait le voir surveiller Colin Powell.
Il a immédiatement commencé à sen prendre au droit international, menant avec succès ses batailles contre le Traité SALT de limitation des missiles balistiques, le protocole sur les armes biologiques, le traité sur les armes légères, et peut-être avec prescience, la participation de lAmérique à la Cour Pénale Internationale.
En avril 2002, Bolton a orchestré le licenciement du chef de lOrganisation pour lInterdiction des Armes Chimiques, José Bustani. La faute de Bustani consistait à avoir offert de régler le différend portant sur les supposées armes de destruction massive de Saddam Hussein, par lenvoi dinspecteurs du désarmement en lIrak.
Par la diffusion dun document provenant de son ministère, Bolton a contribué à promouvoir laffirmation fausse selon laquelle Saddam Hussein avait cherché à se procurer de luranium au Niger. Il a joué un rôle central dans le montage et la promotion de ce motif de guerre trompeur.
Cest seulement lorsque ceux qui contribuent à lancer des guerres illégales prendront peur devant les sanctions encourues que les futurs gouvernements sabstiendront de les déclarer. En tant que citoyen, je crois que nous avons le devoir dessayer de dissuader les futurs crimes de guerre. Je propose donc que nous permettions à John Bolton de prendre la parole ici, pour ensuite procéder à une arrestation citoyenne.
La section 24A de la loi sur la criminalité organisée dangereuse permet à tout citoyen de procéder à « larrestation sans mandat dune personne ... quil a des motifs raisonnables de soupçonner dêtre coupable » dune infraction.
Je ne veux pas défendre quelque chose que je ne serais pas disposé à faire moi-même. Javais envisagé de rester chez moi ce mercredi, mais jai maintenant lintention de revenir, pour écouter M. Bolton parler, puis ensuite procéder à cette arrestation. A Hay, jespère que dautres pourront se joindre à moi.
Ilker
07/06/2008
Le concept de démocratie est devenu aujourd’hui, surtout dans la bouche des autorités us, un mot alibi vide de contenu et de sens, qui sert des politiques anti-humanistes donc anti-démocratiques (si on suppose que la “démocratie” repose sur le respect des valeurs humaines).
Bref elle (la démocratie) ne sert à rien pour aider le peuple irakien, la seule chose qui pourrait l’aider actuellement c’est que la crise économique us se creuse, et que sous une pression forte du peuple qui gronde (comme sous Louis XVI), les Etats-Unis quittent l’Irak remplacés par les forces de l’ONU.
Un petit mot concernant les forces de la coalition engagées auprès des Etats-Unis qui doivent l’avoir assez mauvaise d’avoir été utilisées comme main d’oeuvre aux intérêts us (sous prétexte de démocratisation) : “on a plus besoin de vous , disposez.”
Sinon le journal le Monde parle aussi de cette affaire avec une précision historique qui semble intéressante :
COMME L’ACCORD ANGLO-IRAKIEN DE 1930
Selon le quotidien britannique, le président Bush souhaite que l’Irak signe cet accord, qualifié d’“alliance stratégique”, avant la fin du mois de juillet, tandis que le gouvernement irakien veut en retarder la signature. Le premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, serait personnellement opposé aux termes de ce nouveau plan, même s’il sait que sa coalition ne résisterait pas à un retrait américain.
Dans une tribune publiée par le quotidien, l’ancien ministre des finances irakien, Ali Allaoui, fait le parallèle entre le traité signé en 1930 entre l’Irak et le Royaume-Uni et celui que prépare l’administration Bush. “En 1930, le traité anglo-irakien a été signé en prélude à l’indépendance de l’Irak. Le Royaume-Uni avait occupé le pays à la fin de la première guerre mondiale et s’était vu accorder un mandat par la Société des nations”, l’ancêtre de l’ONU, explique l’ancien ministre. Contre la fin du mandat britannique, ce traité accordait des privilèges militaires et économiques au Royaume-Uni. “L’accord a été signé par un Parlement irakien docile mais a été combattu par les nationalistes irakiens. Cet accord a empoisonné la vie politique irakienne pendant vingt-cinq ans”, constate Ali Allaoui. Pour lui, l’Irak se trouve face à la même situation qu’en 1930, avec les Etats-Unis comme partenaire dominant, plus le Royaume-Uni.
CdC
07/06/2008
de Pearl Harbor en 1941 est-il l’alpha et l’omega de l’essence étasunienne?
non, c’est un moyen pour l’entrée en guerre et un tout autre aurait pu avoir été trouvé.
en 2001, c’était déjà l’entrée en récession pendant et après léclatement de la bulle dot.com les fameux scandales et tromperies d’Enron aidé de qui aurait du être une firme d’audit indépendante Andersen.
...quand le système s’affaiblit, le frauduleux et le frelaté deviennent évidents sur des cycles courts.
en l’absence de Tours jumelles, le tsystème aurait trouvé un autre moyen
c’est pourquoi le 11 9 n’est ni fondamental au système ni même nécessaire.
au plus un prétexte, mais ” l’anecdote ” n’est pas structurante
Emmanuel
06/06/2008
Un petit cadeau pour Philippe Grasset sur http://www.marianne2.fr/Villepin-denonce-le-journalisme-de-Cour-!_a87918.html. Il nest pas trop tard pour que Dominique de Villepin verse sa contribution à dedefensa.org
René M.
06/06/2008
à Stéphane
Superbe démonstration.
Mon accord total à votre intervention ! je ne saurais mieux le dire.
Stephane
06/06/2008
C’est rigolo de voir DeDefensa se diriger progressivement vers l’idee que le pouvoir americaniste est partage en differents centres, plus ou moins visibles, connus, references, officiels…
Il s’agit la d’une reelle evolution de la psychologie de… DeDefensa, qui jusqu’il y a peu, a toujours semble professer une unite du systeme americaniste, avec une seule societe unie dans sa psychologie.
Cette vision permettait si facilement de rejeter avec condescendance toute theorie de complot d’un de ces centres de pouvoir, pour le 11 Septembre.
Et aujourd’hui, on aurait donc une hydre a 1000 tetes. Mais toujours pas une pour etre celle d’un pouvoir ayant realise le 11 Septembre.
Car si l’on voit depuis fort longtemps qu’un de ces pouvoirs a profite au dela de toute mesure du 11 Septembre, on ne saurait imaginer ce dernier a l’origine du forfait.
Il est vrai qu’il est futile de vouloir rapporcher les elements suivants: la crise systemique qui est celle du pentagone, le pentagone qui a ete la vierge violee du 11 Septembre et la position indecise de Donald Rumsfeld.
Nous qui sommes si interesses par la psychologie des acteurs de notre temps, comprenons bien qu’il n’y a autour du 11 Septembre au Pentagone aucune matiere meritant notre attention.
Car enfin, DeDefensa nous a bien eclaire la dessus: on n’a pas des crises systemiques independantes les unes des autres, la crise economique, la crise climatique, la crise financiere, la crise de l’Irak, mais une et une seule crise systemique reunissant toutes ces crises precedement citees.
Cependant, la plus interessante de ces crises est celle qui brille par son absence et qui ne saurait obtenir reconnaissance et statut officiel de crise. Il s’agit bien entendu de la crise du 11 Septembre.
Il est vrai, que le 11 Septembre, qu’il est ete produit par un de ces centres de pouvoir americanistes ou par un pouvoir etranger, est dans tous les cas, une psy-op, une operation psychologique, qualificatif qui ne saurait attirer l’interet de DeDefensa.
aline
06/06/2008
Apparemment la Navy ne veut pas rejouer “l’incident du golfe du Tonkin” contre l’Iran.
Aguire
06/06/2008
Les Emirats Arabes Unis envisagent l’achat de 63 avions de combat Rafale
[ 06/06/08 ] Les Echos
Le pays a annoncé l’ouverture de négociations avec la France pour le remplacement, à compter de 2013, de leurs Mirage 2000. Il s’agit pour l’instant d’un remplacement nombre pour nombre. Si les négociations aboutisssent, le contrat portera sur au moins 5 miliards d’euros.
Alors que les négociations pour la vente de 14 Rafale en Libye se déroulent bien, Dassault pourrait frapper un grand coup aux Emirats Arabes Unis. Dans un court communiqué, l’agence officielle du pays a indiqué hier que des « discussions préliminaires » avec la France ont été initiées pour l’achat de l’avion de chasse de dernière génération qui ne compte pour l’instant aucune référence à l’export. Et ce, afin de remplacer la flotte actuelle de Mirage 2000 à partir de 2013. « Les discussions portent pour l’instant sur un remplacement nombre pour nombre », indique-t-on de source proche du dossier. « Le président de la République se félicite de la décision des Emirats Arabes Unis d’engager des discussions avec le gouvernement français pour l’éventuel remplacement de leurs Mirage 2000 par des Rafale », a réagi hier l’Elysée.
Plusieurs milliards d’euros
En cas de succès des négociations, un contrat pourrait être signé en 2009, pour plusieurs milliards d’euros. Un véritable jackpot autant qu’une marque de reconnaissance pour l’avion de combat dernière génération ! Au moment où le gouvernement tire les premiers bénéfices de la réforme des procédures d’exportations d’armement (lire ci-dessous). De quoi effacer l’échec des premières campagnes à Singapour et en Corée du Sud. Mais surtout le fisco marocain dû à l’incurie de la machine politico-administrative nationale. Très bien placé, l’avionneur s’est incliné l’été dernier devant le F-16 de l’américain Lockheed Martin. La crise financière a laissé l’espoir que Rabat, finalement, ne puisse réunir les fonds. Espoir déçu dernièrement puisque Washington a fait ce qu’il fallait pour soutenir son « champion ».
Mais cet échec a eu au moins une vertu puisque l’Elysée a érigé le soutien à l’exportation du Rafale au rang de priorité nationale. D’autant que la prochaine loi de programmation militaire devrait consacrer un étalement des commandes françaises. Les commandes libyennes et émiraties tomberaient à pic pour maintenir le plan de charge des usines de Dassault qui ne tournent actuellement qu’au rythme de 14 appareils par an. Rappelons que la cible porte pour l’instant sur 294 Rafale.
« Equipe de France soudée »
« Cette annonce est la marque d’une équipe de France soudée », se réjouissait-on hier soir chez Dassault. Mais sans s’emballer. On se souvient qu’entre l’annonce sur les Mirage 2000 aux Emirats et la signature d’un contrat, il avait fallu deux ans. Néanmoins, les négociations ne peuvent pas se dérouler sous de meilleurs auspices. Le climat politique entre la France et les EAU est au beau fixe, comme l’atteste par exemple la prochaine ouverture d’une base de défense française interarmées dans ce pays. « Les Emirats Arabes Unis utilisent du matériel français depuis longtemps », a d’ailleurs rappelé l’Elysée.
Le pays est, par exemple, le seul à avoir acheté des chars Leclerc, même si les comptes de l’ex-Giat Industries ont eu longtemps à en souffrir…
ALAIN RUELLO
DedefGM
06/06/2008
Aux USA aussi les presidentiables ecrivent des livres ; et apparemment ils ont des problemes avec leur papa comme notre Nicolas.
Ca va finir par devenir une condition de candidature!
“Johann Hari: If you really want to understand what this race is about, look at the two candidates’ fathers”
Friday, 6 June 2008
“They both tell the autobiographical story of an insecure young man who flails around for an identity, and finds it by chasing the ghost of his absent father”
DedefGM
06/06/2008
Un article de 4 mois, en complement:
“Fighter dispute hits stratosphere” February 15, 2008
In the 2009 budget, Gates agreed to keep the F-22 assembly line open but just barely. He removed $400 million in funding that would have been used to start shutting down the line and instead is expected to request four additional fighters when he submits a war funding proposal to Congress this spring.
The decision will allow the next presidential administration to decide whether to keep the F-22 program at current levels or expand the program to the numbers the Air Force is seeking.
The Air Force has faced intense pressure from within Gates inner circle to shut down the line entirely. Gates has argued that the aircraft is only intended to fight near peer competitors, Pentagon code words for China and Russia, threats which Gates does not consider imminent.
Some Gates aides argued that the imminent production run of the Joint Strike Fighter a smaller, newer and cheaper plane made acquiring additional F-22s unnecessary and pushed for the line to be shut down completely in the 2009 budget.
Looking at what I regard as the level of risk of conflict with one of those near peers over the next four or five years, until the Joint Strike Fighter comes along, I think that something along the lines of 183 is a reasonable buy, Gates said last week.
Air Force officials have argued that the single-engine Joint Strike Fighter is not as capable as the two-engine F-22, which is faster and would be used in the early stages of a war against an adversary with sophisticated air defenses.
But Deputy Defense Secretary Gordon England told a congressional hearing Wednesday that the performance of the two planes was extraordinarily close and that he had recommended ending the line completely. Officials familiar with Englands stance said he argued internally for the F-22 line to be shut down, only to be overruled by Gates.
My strong feeling is that we have enough F-22s, England testified. Were designed for a specific mission, we have enough [F-22s] to do that mission and we need to go on with the Joint Strike Fighter program.
http://articles.latimes.com/2008/feb/15/nation/na-airforce15
DedefGM
06/06/2008
Un autre article sur le meme sujet, meme journal.
“US issues threat to Iraq’s $50bn foreign reserves in military deal”
By Patrick Cockburn =Friday, 6 June 2008 http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/us-issues-threat-to-iraqs-50bn-foreign-reserves-in-military-deal-841407.html?service=Print
Choisir entre partir: un desastre, et rester, un desastre aussi, c’est dur.
Mais l’essentiel, c’est le petrole apres tout.
PhilippeLB
05/06/2008
Oui, c’est un pur chef-d’oeuvre de manipulation.
Si on regarde dans les détails, on a du mal à imaginer qu’un plan aussi habile -celui de l’essor brutal des USA depuis la guerre- ait été conçu SEULEMENT par des humains.
Il y a dans cette histoire in genre de sillogisme tétravalent qui n’ a rien à voir avec les concepts manichéens et frustes de notre espèce.
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