Ilker
22/05/2008
C’est marrant comme ceux, comme les néo-cons, qui stigmatisent le catastrophisme écologique comme manipulation ou même terrorisme, se laissent aller à celui politique : Hitler, syndrome de Munich etc. Raison dans un cas, excessivité dans l’autre. C’est évidemment manière de faire de la politique sur la peur.
FB
22/05/2008
..vers ce moment révolutionnaire faisant suite à l’effondrement de la puissance US. (Brrr!)
Il est surprenant que ces “Grandes Machines politico-stratégiques Occidentales” que sont les spins-doctors et autres instances du Pouvoir de nos pays occidentaux ne soient pas fichues de prendre la mesure des tendances inéluctables en cours..
Mais à quoi peuvent-ils penser?
A quoi peut penser un Sarko élitiste et fervent atlantiste, quand il s’aligne sur des directions dont il devient évident qu’elles mènent au fiasco?
A quoi peuvent penser les ingénieurs de l’INSEE quand ils cautionnent , par la flagrante manipulation de leurs évaluations, une Voix Officielle incrédible?
A quoi peuvent penser les techniciens des DDE de France quand ils s’évertuent à cautionner des plans de développement urbains (pardon: péri-urbains! mode essentiel de développement actuel) dont il est clair depuis 25 ans que cela ne mène qu’à un cul de sac pathétique…
Bon. En tant qu’architecte, et par conséquent devant assumer ma responsabilité sur la validité des projets que je signe pour au moins 10 ans(!) pour l’immobilier, et de 5 à 7 ans en naval, notamment en conception, j’avoue prendre depuis quelques 4 années les plus extrèmes précautions en regard aux “couts de fonctionnement”
Mais visiblement,ni mes clients, ni l’administration, n’ont pris la mesure de ce qui est parfaitement prévisible depuis déja un moment.
C’est déroutant!
Gorbatchev a eu a gérer un blocage lié à une structure de gouvernement “propriétaire”, le mode soviétique. Il n’a pas eu à gérer la remise en question plus générale du mode de développement de nos économies, qu’elles soient de type soviétique ou..capitaliste (ils ne sont pas aussi éloignés qu’on le croit)!
Le fond du problème n’a pas pas été vraiment effleuré.
Aujourd’hui, il me semble qu’on est en face de quelque chose de beaucoup plus fondamental, et la remise en question de la suprématie US (ou anglo-saxonne) a toutes les chances d’amener sur le devant de la scène notre mode de fonctionnement économique (donc social, donc financier, etc..)
Le verrouillage du Pouvoir US/UK via le pétrole , avec ses fragilités inhérentes, est en train de sauter, on dirait..
On n’est visiblement pas prèt à évoluer, ni mentalement, ni structurellement..
Chaud les marrons!
Ilker
22/05/2008
Une analyse qui prédit un risque de victoire républicaine aux élections présidentielles us de novembre 2008 :
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John McCain, vainqueur du duel Obama-Clinton
Romain Huret maître de conférences à luniversité Lyon-II, membre du Centre détudes nord-américaines (EHESS-CNRS).
Alimage de ce qui sest passé en 2004, lEurope espère fortement la victoire de Barack Obama ou dHillary Clinton. Lobamania est particulièrement sensible en France où intellectuels, universitaires et politologues senthousiasment sur lextraordinaire charisme et la stimulante fraîcheur du candidat. Un sondage réalisé par CSA pour le Parisien (5 février), demandait à un échantillon de Français de voter comme sils participaient à des primaires américaines : 38 % des Français ont ainsi voté pour Obama et 36 % pour Clinton ! Dans le paysage médiatique français, les conservateurs et leur candidat John McCain nexistent peu ou pas.
John McCain risque de remporter la mise en novembre non seulement car il est le candidat idéal pour son propre camp, mais également car les démocrates lui facilitent la tâche. En 2004, au lendemain de la défaite de John Kerry, le quotidien britannique Daily Mirror se demandait, un rien revanchard, comment les Américains pouvaient être aussi stupides et réélire le président George W. Bush. A lheure actuelle, cest au Parti démocrate quil convient de poser une telle question. Le psychodrame qui se joue depuis plusieurs semaines entre Obama et Clinton risque de coûter très cher en novembre. Alors que les attaques devraient être tournées vers le bilan peu glorieux de Bush, elles sacharnent à mettre le doigt sur les ratés et les limites des projets démocrates en matière raciale, sociale et politique depuis une vingtaine dannées. Si le débat didées est toujours nécessaire, il est pour le moins inopportun. Les contradictions sont flagrantes et aiguisées par un débat interne beaucoup trop long.
Si rien nest fait pour remettre de lordre dans le camp démocrate, la campagne de 2008 sera identique à celle de 1972 au cours de laquelle le candidat George McGovern avait proposé la plateforme la plus à gauche de lhistoire du parti. Promettant une Amérique arc-en-ciel et généreuse, le Parti démocrate avait ouvert ses portes à lensemble des revendications identitaires, sociales et politiques : McGovern promettait même un demogrant, un revenu minimum garanti à lensemble des Américains ! La défaite fut proportionnelle à la générosité sociale. En silence, le candidat républicain Richard Nixon remporta la mise. A quelques mois de lélection de 2008, lhistoire risque de se répéter.
Plus que jamais, McCain est le grand favori de lélection. Le psychodrame démocrate laide à affiner ses arguments et à mobiliser au-delà de son propre camp. Si certains ont émis des doutes sur sa capacité à mobiliser les conservateurs, il apparaît au contraire comme le candidat idéal. Longtemps considéré comme un candidat atypique (maverick), il a tout intérêt à mettre en veilleuse ses positions les plus iconoclastes, notamment en matière dimmigration, car lensemble de son parcours fait de lui un symbole de lAmérique mythique dont les conservateurs aiment entendre parler. De discours en discours, il nhésite pas à revendiquer son américanité profonde. Là où les démocrates sont perçus comme cosmopolites, attirés par les expériences étrangères, les conservateurs se revendiquent dune Amérique éternelle, dont la simplicité des murs est la vertu cardinale.
Est-ce un hasard si McCain souhaite mettre en uvre un conservatisme de bon sens et sil a appelé son bus de campagne le «bus du franc-parler» («Straight Talk Bus») ? Le reproche est récurrent contre les démocrates : compliquer les choses simples, trop peser le pour et le contre, tenir des raisonnements alambiqués. Au cours de lélection présidentielle de 2004, lors des débats télévisuels, Bush aimait à dire quil allait décrypter (decypher) les propos de son opposant démocrate Kerry. En ce sens, il y a peu de risque avec McCain dont les tergiversations linguistiques et intellectuelles ne sont pas une marque de fabrique : sans sourciller, il a promis que larmée américaine pourrait rester «cent ans» en Irak si cela savère nécessaire.
Autre vertu du candidat, cest un homme dordre, qui partage avec les conservateurs une vision du monde profondément hiérarchique, réaffirmant la nécessité dun ordre immuable. Son passé de militaire et ses allures de sémillant retraité plaident en sa faveur. Il joue à merveille de sa carte de «dur» (tough guy) distillant à dessein les anecdotes sur son passé de bagarreur et, bien évidemment, utilisant son statut dancien combattant du Vietnam.
Enfin, et ce dernier point ne cesse de saffirmer au cours des dernières semaines, McCain fait montre dune culture exigeante et sans concession. Il véhicule une conception duale et manichéenne de la société américaine que lon retrouvait chez Bush : démocrates contre conservateurs, eux contre nous, bien contre mal. Son voyage récent à Youngstown dans lOhio, sur des terres profondément affectées par la crise économique, annonce son credo de campagne : se présenter comme le représentant de lAmérique profonde face à des candidats démocrates éloignés des réalités des Américains. Si le propos peut faire sourire dans la bouche du candidat des hommes daffaires et du Parti républicain, il convient de rappeler quil a parfaitement fonctionné en 2004.
Face à ce candidat idéal, incarnation dune Amérique blanche et virile, les démocrates jouent la carte de la diversité sociale et ethnique. A plus dun titre, leur choix est un pari, stimulant mais osé. Pour le réussir, il convient très rapidement de prendre la mesure de ladversaire et de cesser de vaines querelles intestines. Si le psychodrame démocrate se prolonge, il risque de navoir quun vainqueur : John McCain.
Derniers ouvrages parus : Les conservateurs américains se mobilisent. Lautre culture contestataire, éd. Autrement ; La fin de la pauvreté ? Les experts sociaux en guerre contre la pauvreté aux Etats-Unis (1945-1974),éd.de lEHESS, Paris, 2008.
egdltp
22/05/2008
Via Contre-info, http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2000, un article de Kevin Phillips dans le Washington Post du 18 mai 2008.
Cela peut il être un cristallisateur de la crise psychologique ?
Merci de vos analyses et bonne chance pour l’appel aux dons.
Ilker
21/05/2008
Pour répondre à monsieur A. Dumoulin qui s’inquiète que l’Occident recule face au fanatisme (oriental ?), il est certain que le fanatisme est à combattre mais lutte-t-on contre des fous de Dieu, des fous furieux, des terroristes, appelez-les comme vous voulez, en détruisant des pays entiers ? Si oui, alors les fous furieux changent de camp.
L’Occident a reculé en Irak, en Afghanistan, oui, mais dans le sens de la trahison de “ses” valeurs, et aujourd’hui ce même occident, Etats-Unis en tête, avance salement porté par une politique folle, apocalyptique (obscure et prophétique) enrobée de rationalisme.
Arrêtons de croire que le Bien, le Beau, la Raison sont de notre côté toujours et tout le temps, il n y a pas de fatalité du Bien, ni du Mal, les pires ignominies humaines ont souvent trouvé un terrain favorable pour s’exercer chez nous en Occident.
De plus, nous sommes plein de contradictions, en effet nous nous plaignons du “recul” du “Bon Occident”, mais en même temps nous rejetons les pays comme la Turquie, qui se jettent dans les bras occidentaux, mais exclue parce que ses habitants sont de confessions différentes. N y a t-il pas un recul ici aussi ?
Il n y a pas de prédestination du Bien ou du Mal, le croire c’est le meilleur moyen de rater ce qui va effectivement mal.
FB
21/05/2008
..pendant que la panique s’installe!
Ironique que l’officialisation du peak oil dans le monde politique soit affichée par Bush 43
L’autre perle consistant à la menace de poursuites judiciaires par le congrès US est assez jolie, il faut l’admettre.
Un papier de Jérome à Paris (sur energy bulletin et non pas sur Dailykos,saturé)vaut la lecture:
http://www.energybulletin.net/44569.html
D’après feu-Bahktiari, nous serions en T1,phase de stagnation, début de légère chute de production pétrolière depuis fin 2005, mi-2006. T2, correspondant à la phase suivante (accélération de chute de production) débuterait autour de 2010..
l’EWG (l’european watch group,associé aux Verts du parlement allemand) a synthétisé des études prospectives “sans fard” à ce propos. Téléchargeables en pdf
La panique n’est pas finie..
Stephane
21/05/2008
Juste une petite faute “inéniosité”.
Vous devriez saisir vos articles dans un logiciel qui vous apporte un correcteur orthographique, puis faire un copier coller sur votre site web.
Peut etre que OpenOffice.org offre cela.
miquet
21/05/2008
Géorgie: les Etats-Unis prônent une “contre-attaque” diplomatique contre la Russie (sénateur)
WASHINGTON, 21 mai - RIA Novosti. Les Etats-Unis doivent prendre la tête d’une “contre-attaque diplomatique” impliquant l’OTAN contre la Russie dans le conflit qui l’oppose à la Géorgie, a déclaré le vice-président de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, le républicain Richard Lugar.
“Les Etats-Unis doivent prendre la tête d’une contre-attaque diplomatique internationale contre les efforts entrepris par la Russie afin de déstabiliser la Géorgie et l’ensemble de la région. Le règlement pacifique doit être mené par les Etats-Unis et impliquer l’ensemble les membres de l’OTAN”, dont Tbilissi est un candidat pressenti, lit-on dans la déclaration de M. Lugar diffusée à Washington.
Soulignant que “la Géorgie est un ami de Washington”, le sénateur rappelle que “la plupart des dirigeants de ce jeune pays sont dotés de diplômes américains et s’efforcent, une fois au pouvoir, de rapprocher le pays des institutions occidentales”.
“Les Géorgiens ont dignement contribué à l’effort militaire en Irak et en Afghanistan. Ce pays accueille d’importants tronçons du gazoduc Bakou-Tbilissi- Ceyhan, qui achemine le gaz de la mer Caspienne vers l’Occident”, a-t-il souligné, résumant les grands axes de l’entente avec Tbilissi et faisant écho à une déclaration du Sénat américain condamnant la politique de Moscou à l’égard de la république séparatiste d’Abkhazie “qui ne semble motivée que par la soif d’annexion”, selon le document.
gbush
20/05/2008
a quelque chose malheur est bon : fin de partie pour l empire du mal , les usa qui au court de leur brève existence auront plus fait de mal au monde que l ensemble de toutes les autres civilisation ayant exister !!!
je me réjouis de voir ces crétins sombrer dans l entropie faute de nourriture énergétique !!!!!
swisswatch
20/05/2008
Tout est dit dans le titre! Et vous, lecteurs de “dedefensa” qui n’avez pas encore versé votre obole, pensez que toute liberté, même si elle n’est que d’expression, a son prix.
Cordiales salutations à la communauté des lecteurs de “dedefensa”, en particulier à son auteur. Olivier
Dominique Larchey-Wendling
20/05/2008
Très bon texte et analyse très fine comme d’hab. Je note surtout :
Les prévisions pessimistes sont rejetées, non pas sur leur valeur mais selon les effets dénaturants de ces prévisions sur la vision idéologiques.
C’est assez étonnant mais on trouve le même type de rejet lorsqu’on invoque les thèses alternatives du 11/9 : trop en contradiction avec l’idéologie, trop dénaturantes ;-)
C’est d’autant plus frappant qu’à mon avis, le mobile principal de la manipulation qu’est le 11/9 est justement la crise du “Peak Oil”. C’est la thèse de Michael Ruppert et je pense qu’il a été visionnaire sur ce point.
A. Dumoulin
19/05/2008
Excellente analyse. Oui la crise énergétique est profonde et bien lancée, et se conjugue à la crise financière et économique pour former une crise globale. Mais il y a un 3è composant: le déséquilibre entre offre et demande pétrolière amène des quantités effrayantes d’argent, toujours plus, à des pays (Arabie Saoudite et surtout Iran) qui financent de façon très efficace l’armement de groupes qui deviennent de plus en plus puissants, et qui tiennent en échec, d’abord modestement (puis de plus en plus nettement dans les années à venir) des états, démocratiques ou non, ou qui tentent de l’être ou de le rester.
L’Amérique n’effraye plus grand monde, et, à ce rythme, bientôt l’OTAN fera également sourire par la grandiloquence de ses principes, la lourdeur de sa quincaillerie, la cacophonie de son commandement, et la maigreur ridicule de ses résultats sur le terrain.
Que restera-t-il dans 10 ans du monde occidental, qui, parfois maladroitement il est vrai, reste malgré tout le seul réduit de liberté, de démocratie, la seule tentative d’humanisme?
Bien armé, le fanatisme prendra d’abord le Liban. Comme il a pris Gaza. En Occident, on s’y fera, avec philosophie. Puis Israël. On dira «mais vous savez, mon cher, ça ne pouvait durer, alors…», et puis… l’Egypte? et puis…
Ici même, nous n’osons déjà plus faire usage de nos libertés (pourtant garanties par la Constitution) pour rappeler qu’il est permis de caricaturer ou de faire un film sans être sanctionné de fatwa ou assassiné. Nous approuvons ceux de nos politiciens qui en appellent à user de nos libertés avec retenue. L’auto-censure est déjà en nous tous. Pour être polie, la critique ne peut plus porter que sur nous-même.
René M.
19/05/2008
De l’humour, pour en ajouter une petite note…
ce mot de Mark Twain :
Grâce à Dieu nous disposons dans notre pays
de trois biens inestimables
La liberté de parole
la liberté de pensée
Et surtout la prudence de n’user, ni de l’une , ni de l’autre !
René M.
19/05/2008
La censure fut-elle par conformité, par alignement sur lattitude générale EST ET RESTE UNE CENSURE
Une forme de censure “dirigée”, utile et ” manipulée”.Elle est certainement plus subtile,
bien plus subtile que celle des régimes autoritaires
Elle se passe par exemple au niveau de l’organisation des structures , de l’attribution des postes , de la sélection des élites, de la formation des jeunes esprits pendant le parcours scolaire, des modes de rémunération etc…
Elle est jusqu’à maintenant, plus efficace que dans les régimes autoritaires (mais jusqu’à quand ?? )
Cette censure et ce qui va avec, tout le reste qui l’anime ou qui en découle toute la psychologie MANIPULÉE c’est le “Manufacturing Consent ” dont parle Noam Chomsky ce n’est pas que du virtualisme ! ! Cela implique quand même une pensée agissante, “des structures mises en place” parfois très anciennement, parfois plus récemment, des pressions voulues et maintenues. D’accord quand c’est bien fait et bien construit ça roule tout seul ! si je puis dire.
A force de ne vouloir voir là que virtualisme et désordre auto-généré , automatique , Maistrien j’allais dire. (point de vue Maistrien qui nous intéresse quand même , qui nous fait continuer à vous lire aussi ) vous risquez quand même je pense de passer à coté de certaines choses.
Bruno Hanzen
19/05/2008
Tout est dans la perception.
Il y a quelques semaines, mon attention était attirée par la différence entre l’évolution des prix à la pompe et l’évolution du prix (en Euro!) du brut: le prix à la pompe augmente beaucoup plus vite.
Il y a quelques jours, l’Echo publiait un article sur la différence entre les prix de la super et ceux du diesel, qui se rapprochent de plus en plus. Il y a, aux USA, un manque de production de super et, en Europe, surproduction de super et sous production de diesel.
Les USA importent à grands frais de la super d’Europe (je n’ose imaginer l’effet d’une étincelle sur un pétrolier chargé de super…) et l’Europe importe du Diesel de ... Russie!
L’explication de l’évolution des prix se trouve au niveau du raffinage. Les marges y sont probablement très confortables, et grands gagnants sont les russes.
Pendant ce temps, la presse libre et indépendante excite le bon peuple contre les producteurs de brut et les spéculateurs. Si Bush veut diminuer le prix de la super à la pompe, il ferait mieux de faire construire des raffineries en Amérique plutôt que d’occuper l’Irak. Cela serait moins cher, moins sanglant, et probablement moins spectaculaire.
Tout n’est probablement pas perdu: l’augmentation des prix va nous forcer à adapter nos modes de vie et de production et nous permettra d’anticiper la vraie raréfaction du brut.
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