Andre
29/04/2008
Votre article tres oriente pro-kremlin n’est pas convaincant ...
En realite, les russes dans cet incident n’ont rien gagne mais viennent de perdre le peu de credibilite qu’ils leur restaient en tant que “force de paix” dans la region.
Stephane
28/04/2008
Il faut relire James Jones qui faisait dire a son personage dans “From here to eternity” que le peuple americain impose a ses chefs de ne pas “dire” la realite.
Stephane
28/04/2008
Je vous prie de m’excuser pour la pauvrete de ce commentaire, mais il est si dur de garder son plaisir pour soi. Oui, vous lire est parfois ca, du pur plaisir.
H de la Monneraye
28/04/2008
- “les divers lobbies US en Europe de lEst” est ce la faute des Géorgiens si la Russie se comporte en envahisseur ? Pourquoi les Russes n’ont ils pas eux au sortir de l’URSS une politique de coopération consentie et pas un affrontement permanent comme c’est le cas ?
- “Le jeu des Russes dans cette affaire a été de suivre une politique secondaire de provocation. “
Je crois plutot que les russes se sont fait avoir et n’ont même pas pensé à être filmé. Non c’est un comportement agressif primaire(à l’image des discourds à la DUMA et aux déclarations des responsables). Ils ne veulent pas que les géorgiens regardent ce qui se passe en Abkhazie.
-“Le résultat de la non-politique US parcellaire, avec dans ce cas lhabituel maximalisme bureaucratique du Pentagone, est de tenter daggraver le désordre, daccroître les risques de confrontation” Les américains n’ont pas grand choses à faire ou alors de dire que l’ordre c’est l’Abkhazie telle qu’elle existe depuis 15 ans.
Au moins cette affaire a le mérite de remettre sur le tapis le statut de ces deux régions et de clarifier la position de Moscou qui n’a plus de crédibilité en tant que ““force de paix”“. Le probleme n’est pas de s’opposer a l’URSS mais de voir les interets de la Géorgie qui nous rejoignent et de savoir ce que l’on veut accepter de la RUSSIE qui a aussi besoin de nous.
dedefensa.org
28/04/2008
Eh oui, très grande est notre erreur. Nous avions l’esprit ailleurs (sans doute dans le texte Obama-Gorbatchev de ce jour) et nous avions écrit chasse soviétique pour chasse russe (première ligne). Que nul n’y voit le moindre lapsus éventuellement révélateur, il n’y en a pas. Nous savons que l’URSS n’existe plus, et npn seulement nous le savons mais nous le confirmons. Que nos lecteurs nous pardonnent, correction faite par ailleurs… (Ce 28 avril à 18H00.)
foxbat
28/04/2008
Je vois plutôt ça comme la campagne Clinton brûlant ses dernières cartouches, en utilisant enfin, inévitablement, l’argument de la “race”. Quoiqu’il en soit, mai s’annonce décisif da&ns la course à l’investiture démocrate.
miquet
28/04/2008
Dans votre dernier commentaire du 28.04.08 sur la Géorgie, vous expliquez qu’un drone géorgien a été abattu par la “chasse soviétique” (sic).
Je sais que c’est une étourderie de votre part mais néanmoins, il faut le rappeler, le dire et le redire: le soviétisme a sombré corps et âme il y a plus de quinze ans (à part peut-être à Bruxelles ou à Washington)!
L’amalgame entre l’URSS et la Russie est trop commode pour certains, et, d’ordinaire, motivé par des considérations précisément orientée (quand ce n’est pas par inertie et sclérose intellectuelle).
Pour le reste, la Géorgie est un verrou strtégique central pour les plans néocons du Nouveau Grand Moyen-Orient. Les Américanistes se fichent des Géorgiens aussi bien que des Abkhazes ou des Ossètes (de même que des Russes, des Américains ou des Esquimaux). Leur seul intérêt c’est l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Cehan. Et accessoirement quelques soldats en Irak pour le “surge”.
Plaider le désordre et la bureaucratie (qui sont évidement présents) et finalement le fait accompli dans cette affaire, me semble un peu court. Je vous cite: “Il semble bien que ces équipements ont été fournis à la Géorgie sur la seule initiative du Pentagone, sans consultation dautres départements à Washington(...) Les autres pouvoirs US impliqués dans la politique de sécurité nationale nont pas été avertis à lorigine et se sont trouvés devant le fait accompli de lincident sans connaissance précise de la situation.”
Je me permets de rappeller que la Géorgie est l’Etat au monde qui reçoit le plus d’“aide” américaine après Israël (sous forme de matériel militaire et de sécurité principalement, payé par le contribuable américain). Peut-on croire une seconde que les responsables à Washington ne sont pas au courant, au moins sans entrer dans les détails?
La population géorgienne vit dans la misère absolue(voir les manifestation de l’opposition). Une guerre, c’est juste ce qui leur manquait.
D’ailleurs, la France vient de donner le statut de réfugié politique à l’ancien Premier Ministre de cette belle nouvelle démocratie occidentale éprise de liberté. (C’est vrai qu’il a accusé son ancien patron, Président géorgien de son état, de meurtre (entre autres)).
Ando
28/04/2008
Une remarque de forme. Le drone ne saurait avoir été abattu par “la chasse soviétique” puisque celle-ci n’existe plus depuis l’effondrement de l’Union soviétique de 1991. La question de savoir dans quelle mesure la Fédération de Russie actuelle est l’héritière de l’Union soviétique suppose de trop longs développements ici. Il suffit de rappeler que les Russes fêtent chaque année leur indépendance à l’égard de l’Union soviétique. Il s’agit donc de la chasse russe (qui se relève d’ailleurs lentement de longues années de déréliction) et non de “la chasse soviétique”. Avant 1991, Polonais, Russes, Tchèques, Ukrainiens, Biéloruses, Kazakhs, etc… étaient “Soviétiques”. L’incident du drône est révélateur, certes, d’une manière de manipulation assez grossière venue de Washington. Elle est donc plutôt visible et perceptible. Le plus interessant est l’intelligence du jeu russe, jeu qui se montre modéré, patient et “informationnel” (les motifs de l’action diplomatique russe sont trés régulièrement expliqués et affichés dans les médias internationaux par Lavrov ou Mironov en particulier, le tout visant à ne pas laisser l’appareil médiatique occidental occuper tout le champ médiatique), les Russes d’aujourd’hui ont semble-t-il compris les règles non écrites de la “guerre informationnelle” depuis l’attaque de la Yougoslavie par l’OTAN en 2000. Cela étant, les officiels russes viennent tout de même de faire savoir tres explicitement que la Russie interviendra militairement si l’armée géorgienne venait à envahir l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie. Dernier point, s’il est exact que ces deux territoires secessionnistes ont bien été inclus du temps de l’URSS dans une république administrative de Géorgie ils n’ont, pour autant jamais été soumis à une quelconque autorité basée à Tbilissi. Autrement dit, ils n’ont à aucun moment fait partie de la Géorgie historique et culturelle. Les Russes considérent que ce qui se joue en Géorgie c’est la création d’une tête de pont de l’OTAN dans le Caucase.
Thierry
28/04/2008
Bonjour Dedefensa,
Eh oui! Et pourtant nous avions cru fonder un empire démocratique, technologique et “moderne” qui devait durer mille ans!
...sans vouloir nous rendre compte que la démocratie, les droits de l’homme, l’Etat de droit, l’infaillibilité de l’intelligence
“rationnelle”, et notre conception d’un niveau de vie “correct”, etc, ne sont pas des constantes définies par des lois physiques ou biologiques universelles, mais des conventions humaines et des morales relatives, en un mot, des illusions.
Mais aujourd’hui, les idoles “rationnelles” et leurs temples s’effondrent et le roi est nu ...
En vérité la seule manière de retrouver une vision cohérente des choses qui ne soit pas désespérée, c’est de sortir du système de pensée moderne (sortir du “cadre”, toujours!)et de prendre du recul.
Pour celà, il ne servirait à rien de partir en quête d’une “autre” rationnalité, car il n’y en a qu’une, évidemment, fondée sur cette vision parcellaire et superficielle du Monde qu’est la croyance qu’il ne saurait y avoir d’autre réalité et d’autre valeur que l’aspect “physique” des choses selon la définition de notre science moderne, et que tout autre point de vue et définitions seraient erronés, primaires, dignes de “primitifs”, en un mot.
Ce sont les idées des “lumières”, en effet, et en particulier l’humanisme lui-même, au coeur de nos préjugés de prétendus civilisés, qui doivent être remises en question; et celà non pas en partant à la recherche d’autres hypothétiques et improbables rationnalités nouvelles, mais en se tournant au contraire vers les expériences réussies du passé, pour éclairer notre échec par des comparaisons concrètes et du réelles: il serait temps enfin d’écouter et de prendre au sérieux les points de vues, les enseignements et les visions du Monde des peuples passés, qui ont toujours été à notre disposition, et que nous avons toujours méprisé.
Les cultures traditionnelles ont duré, fait preuve de stabilité et d’harmonie avec leur environnement sur des périodes d’une durée sans rapport avec la nôtre, la plus éphémère de toutes. C’est en soi une réussite “technique” qui devrait nous faire réfléchir…
Le fait qu’elles aient finalement disparu n’est pas le signe de leur échec final, mais est parfaîtement naturel: une civilisation est comme un corps vivant qui nait, connait son apogée, sa vieillesse et finalement sa mort. La nature humaine n’est évidemment pas éternelle, mais éphémère à l’échelle des durées naturelles, géologiques et des espèces.
Une chose fondamentale a, entre autres, distingé depuis ses débuts l’esprit moderne de celui des anciens:
Quand on retrouve des écrits, des paroles et des pensées traditionnelles ou classiques, une chose saute à l’oeil: ces gens ne privilégiaient jamais par principe les “êtres humains” en temps qu’individus ou races devant l’Univers, mais avaient au contraire une vision globale de toutes les “créatures” composant cet Univers, sans en exclure une seule; ce qui excluait, par exemple, l’idée qu’il puisse y avoir une quelconque espèce qui soit nuisible dans l’absolu.
La hiérarchie et les privilèges, ceux des humains en face des autres espèces mais aussi de chaque individu au sein de la société, ce qui fondait l’autorité de chacun, n’était à l’origine “mérité” et justifié que par sa qualité propre et ses dons particuliers à transcender ses passions individuelles, et à établir ainsi et à répandre autour de soi, à travers un sens de la responsabilité extrêmement développé, une harmonie, non pas hypothétique et de principe, mais très réelle.
Celà entraînait la notion de liens et de devoirs réciproques, non seulement au sein de la cité, mais également, aussi étonnant que celà puisse nous paraître, envers et avec toute créature, et non seulement organique d’ailleurs…
Nos ethnologues sont en train de se rendre compte, par exemple, que les tribus indiennes d’Amériques du Nord n’étaient pas simplement des groupements “primitifs” survivant dans une nature et des forêts vierges et sauvages, mais que, de manière pour nous insensible, elles géraient et cultivaient véritablement ces terres et ces forêts sur le long terme, sur de nombreuses générations; ou en d’autre mots que l’idée qu’il faille rétablir un Monde ou une nature “vierge” est une illusion et qu’une humanité réellement consciente, équilibrée et épanouie y trouve parfaîtement sa place et sa fonction.
On peut remarquer que l’image détestable que nous avons gardé du passé humain s’explique par les décadences, naturelles, des civilisations de nos ancêtres, au cours desquelles se sont développés progressivement, comme toujours,les ignorances, les avidités, les corruptions et les abus de pouvoirs, ainsi que l’usure des systèmes…
La perspective humaniste moderne est à l’opposé du sentiment de responsabilité traditionnel: selon nos philosophes et nos scientifiques, nous serions une “race” humaine, supérieure aux autres par droit d’évolution, dont le destin serait, au nom “d’elle-même”, de posséder, de maîtriser et d’exploiter sans vergogne tout ce qui l’entoure, d’en faire son profit sans rien en rendre en retour ni rien lui devoir.
L’expérience, la nôtre, a prouvé, non seulement les dégats que celà provoque dans l’écosystème, mais aussi le peu de satisfaction et d’épanouissement que les individus humains en retirent…
A l’observer de près sans préjugés, on découvre dans l’humanisme moderne et son prétendu rationalisme une véritable pathologie psychologique: il s’agit ni plus ni moins que d’un “communautarisme” humain en face de l’Univers. Communautarisme qui ne peut que rejeter tout ce qui sort de son étroite perspective, qu’il ne comprend pas et qu’il ressent comme étranger à lui-même.
Ce “complexe du civilisé” moderne est la base de cet esprit colonialiste, toujours bien vivant chez nous malgrès les apparences, qui ne cesse de prôner, de plus en plus bruyamment et de plus en plus dans le vide, la supériorité de nos concepts et de nos sciences et de leurs réalisations techniques, et de réduire les messages des autres cultures à des points de vues “primitifs”, cad d’ignorants, pour les réfuter; celà bien sûr dans les rares cas où l’on n’a pas encore réussi à les faire disparaître, pour enfin les faire taire!
Car c’est une chose que l’on observe couramment et qui est évidente: le communautarisme d’un groupe va toujours à l’encontre de son intégration au milieu environnant; ses membres, se sentant toujours plus étrangers et rejetés par “l’extérieur”, développent en conséquence une mentalité d’assiégés et de retranchés de plus en plus aigüe, radicale et paranoïaque; et celà d’autant plus que, se rendant insupportables, ils provoquent eux-même les réactions de cet entourage.
L’américanisme, véritable concentré de modernisme, en est un cas d’école…
Et voilà comment l’homme moderne, enfermé dans ses superstitions du “progrès” depuis trois à cinq siècles, s’est coupé de son entourage naturel, s’est privé de toute harmonie avec lui, et n’a plus d’autre ressource que de l’agresser de plus en plus pour se “protéger” lui-même; et voilà comment la victoire de “l’homme” sur les éléments ne correspond à rien d’autre que la pire et la plus définitive défaîte qu’il puisse enregistrer vis à vis de lui-même.
Evidemment, un tel discours ne peut aujourd’hui qu’apparaître comme une Xième version idyllique du paradis perdu, parfaîtement décalée par rapport aux réalités actuelles.
Mais il ne s’agit pas d’appeler à un “retour en arrière”, si écologique qu’il soit: ce serait complètement impossible bien sûr.
C’est simplement le constat que l’identité humaine moderne et humaniste, cad l’image de nous-même tels que nous nous voyons et que nous vivons aujourd’hui, n’est pas conforme à notre nature réelle qui est tout à la fois très ancienne et non rationnelle par essence; et que donc nos modes de vies et de nous concevoir nous-même ne peuvent que produire, d’une part une aliénation générale des individus plus en plus aigüe, qui se traduit de plus en plus par du stress et des dépressions en chaînes, et d’autre part un “système” mondial de plus en plus schizophrène parce que livré à lui-même, en dehors de toute maîtrise réellement humaine, et voué tôt ou tard à un effondrement plus ou moins complet.
Il serait puéril de prétendre pouvoir tout conserver du Monde actuel, et celà ne paraît même pas désirable, et pourtant c’est bien ce que voudraient nous faire croire les discours officiels…
Mais si, au delà du bouleversement qui s’annonce, une société humaine digne de ce nom -cad qui ne soit pas un simple élevage industriel!- reste encore possible, alors, pour la fonder, nous ne pourrons faire l’économie d’un profond retournement dans notre manière de nous définir en temps qu’humain, cad qui mette en cause notre identité même.
Cordialement
miquet
28/04/2008
ABM: la signature de l’accord concernant le radar reportée (Prague)
VARSOVIE, 28 avril - RIA Novosti. La signature de l’accord sur le déploiement en République tchèque d’un radar faisant partie du bouclier antimissile américain est reportée sine die, a annoncé lundi la porte-parole de la diplomatie tchèque Zuzana Opletalova.
28/04/2008
pourquoi l’otan?
pourquoi maintenant?
(...//achever clausewitz…?)
Ilker
27/04/2008
Contre le réchauffement climatique les scientifiques cherchent activement des solutions (la géoingénierie), qui s’annoncent plus dangereuses que le problème contre lequel on veut lutter :
Barthélemy
27/04/2008
La déclaration de Hillary est à rapprocher de celle de Hitler dans son discours du 30 janvier 1939, 8 mois avant le déclenchement de l’agression contre la Pologne et le début de la seconde guerre mondiale :
« Aujourd’hui, je serai encore un prophète : si la finance juive internationale en Europe et hors d’Europe devait parvenir encore une fois à précipiter les peuples dans une guerre mondiale, alors le résultat ne serait pas la Bolchevisation du monde, donc la victoire de la juiverie, au contraire, ce serait l’anéantissement de la race juive en Europe. »
Hannah Arendt montre dans “Le système totalitaire” comment fonctionnait les totalitarismes. La déclaration ci-dessus, accusant les juifs de fomenter un complot pour déclencher la guerre signifiait en réalité : “Je [Hitler] vais déclencher une guerre et à cette occasion faire disparaître tous les juifs d’Europe.”
L’Iran ne possède pas, à ce jour, d’arme nucléaire. En possèderait-elle qu’il est très simplificateur de penser qu’elle pourrait les utiliser autrement que pour la dissuasion. Les dirigeants iraniens savent qu’une attaque ne laisseraient pas les USA sans réagir. De plus, dans l’espace restreint du Moyen-Orient, sauf à mépriser totalement la sécurité de son propre peuple, utiliser les armes nucléaires est un pari risqué ; sauf en France - nous le savons depuis Tchernobyl - les nuages radioactifs ne s’arrêtent pas aux frontières.
Les paroles d’Hillary sont-elles seulement des déclarations opportunistes sans conséquences ? On doit toujours prendre au sérieux les déclarations politiques : si elles sont inconséquentes, elles laissent penser que leur auteur l’est aussi ce qui ne manque pas en l’espèce d’être préoccupant.
La déclaration d’Hillary, si on l’interprète avec le regard de Hannah Arendt signifie : “Moi, Hillary, je vais régler le problème iranien et rayer l’Iran de la carte. Je pourrais toujours dire que l’Iran allait lancer ses armes nucléaires sur Israël…”
Relire Hannah Arendt est édifiant : à chaque chapitre, les profondes similitudes avec certaines des pratiques quotidiennes de certains politiciens” démocrates” ne sont pas le moindre des sujets d’étonnement voire d’inquiétude. Le totalitarisme, sa propagande, son organisation, ont contaminé profondément les états démocratiques et les pratiques politiques.
L’état le plus puissant de la planète repose entre les mains de créatures qui auraient fait frémir les nations du XXème siècle et qui comme l’article le souligne ne produit que de très vagues écho dans les médias contemporains.
Sommes-nous devenus à ce point inconscients ?
Antoine
27/04/2008
Non seulement la vérité est révolutionnaire, mais Barack Obama a suggéré de taxer les supers-revenus des compagnies pétrolières américaines.
Alors là, pas de “réponse”, c’est tellement évident…
Barack Obama risque sa vie dans cette affaire.
Delpuech
26/04/2008
La pensée de tout le monde n’est paralysée par cette spirale catastrophique.
Certains imaginent pouvoir tirer leur épingle du jeu, pendant que d’autres se brûleront pour tirer les marrons du feu.
Que penser des décrets présidentiels de Bush qui conduisent à la possibilité d’un état d’urgence dont il n’aurait à rendre compte à qui que ce soit, au nom du terrorisme ?
Que penser de ces “petites phrases” en France, et les décrets sur les immigrés, sur ceux qui les soutiennent et les rafles ou les gardes à vue multipliées, qui tendent à faire croire que les opinions fascistes sont des opinions comme les autres et non des délits. Que l’Administration peut enfermer les gens sans avis ou contre l’avis des juges ?
Certains ont un coup d’avance : ils savent que les troubles vont arriver et ils ont mis en place l’arsenal juridique, policier et militaire pour faire basculer les démocraties en des états autoritaires (au moins) au nom de la lutte contre le terrorisme.
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