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Red team

Article lié : Quand le Pentagone joue à la bataille navale, il entend gagner

Catoneo

  21/03/2008

Petit clin d’oeil.
La couleur rouge attribuée en manoeuvre à l’ennemi date des armées du roi (de France) et non pas de la guerre froide.
Voulait-on évoquer les “tuniques rouges” de la perfide Albion ? Peut-être.
Il serait intéressant de savoir quelle était la couleur des ennemis de l’armée de Frédéric le Grand.

l'Empire mondial

Article lié : Déconstruction de la puissance

Beep

  21/03/2008

C’est le concept de guerre qui a changé. Jadis on envahissait son voisin et la victoire obtenue on
envoyait sur place des cadres pour gérer l’endroit. Quand on prétend dominer la terre entière c’est une autre histoire, car même si on est un pays riche, puissant et peuplé on ne le sera jamais assez pour tout contrôler,même avec des alliés qui ne le sont que par obligation.Il ne reste donc qu’une voie possible: ravager les
nations récalcitrantes ,c’est à la fois un avertissement pour les autres et l’assurance de n’avoir aucun adversaire structuré.La diabolisation de l’Etat Nation est une mystique
qui excuse l’inexcusable , car il n’y a pas plus nationalistes que les USA!Les USA mènent une guerre de soumission et de positionnement. A première vue ils n’hésitent pas en mettre en péril leur économie pour y parvenir ce qui tend à prouver que l’idéologie l’emporte sur l’intérêt,
ce qui n’est pas toujours un gage de réussite.

Zeitgeist 2

Article lié : Déconstruction de la puissance

Quelqu'un

  20/03/2008

Scène retirée dans la versions officielle du film et pourtant au combien significative de l’un des maux qui ronge la société occidental.

Il s’agit entre autres d’un discours de JFK faisant allusion sans ambiguité à une conspiration impitoyable et maléfique auqelle le monde a à faire face.

Discour commencant à partir de la minute 17:

http://www.dailymotion.com/playlist/xcyz8_zgump_zeitgeist/video/x4fpc4_zeitgeist-47

et se terminant sur ce lien:

http://www.dailymotion.com/playlist/xcyz8_zgump_zeitgeist/video/x4fplv_zeitgeist-67_news

Désolé pour le brouillon de ma préstation. Je viens de remarquer qu’il existe plusieurs versions de ce documentaire: retouche au montage, versions des sous titres légerement differentes, scènes coupées… Cependant, ce documentaire reste néanmoins un objet didactique incitant la réflexion.

Zeitgeist

Article lié : Déconstruction de la puissance

Quelqu'un

  20/03/2008

“Le Zeitgeist est un terme allemand signifiant « l’esprit du temps ». Il dénote le climat intellectuel ou culturel d’une époque.”
                           

Chèrs rédacteurs et lecteurs de dedefensa.org, salutations!

Il y’a peu, sur le net, je suis tombé par hasard sur un documentaire conspirationiste d’Excellente facture, traitant (pour faire court) sur la mise en place d’un nouvel ordre mondial… C’est tout bonnement orwellien.

Ce documentaire qui ne s’est pas fait tout seul, est d’autant plus intéréssant qu’il y’a une touche de posélitysme pour une communauté philosophique. Devinez laquelle…

Mais trève de détail oiseux:

http://video.google.com/videoplay?docid=3767487358149440770

Enjoy.

Morale qui perd le nord.

Article lié : Déconstruction de la puissance

Ilker

  20/03/2008

On croit que le Mal reviendra d’un moustachu qui parle fort et allemand, on l’attend de ce côté, mais sans penser qu’il peut très bien parler anglais et être à la tête de la plus-grande-démocratie-du-monde, avec ses habits habituels de combattant du Mal. Notre morale occidentale est une morale de fainéants, voire de zinzins.

Comptabilisation : des pertes qui peuvent être plus virtuelles que réelles.

Article lié :

Francis

  19/03/2008

Le Journal des Finances - Marc de Scitivaux

... penser à modifier le système de comptabilisation qui oblige les banques à comptabiliser leurs actifs au prix du marché, ce qui aboutit à provisionner des pertes qui peuvent être plus virtuelles que réelles.

... En fait la finance moderne est un peu punie par là où elle a péché. Ayant développé un monde virtuel, où les risques n’étaient plus clairement identifiés et où les banquiers s’étaient affranchis de leur responsabilité au travers de montages financiers de plus en plus sophistiqués, ils se trouvent aujourd’hui obligés de provisionner des risques eux aussi virtuels.

... Il faut donc s’attendre à une deuxième vague de dépréciations d’actifs.

http://www.jdf.com/indices/2008/03/19/02003-20080319ARTJDF00018-marc-de-scitivaux-la-crise-est-profonde.php

Déconstruction de la puissance

Article lié : Déconstruction de la puissance

Tatanka

  19/03/2008

Vous écrivez
“En d’autres termes, ce qui se passe en Irak et ce qui se passe à Wall Street sont deux maillons d’une même chaîne qui est une crise, qui est la crise de notre civilisation.”

Ce qui ramène à la justesse de cette guerre elle même. L’erreur est d’avoir essayer de répondre par une action conjoncturelle à un problème systémi
que.

Faire la guerre pour répondre à la crise est classique (comme vous le dites), sauf que la guerre ne peut être mené que selon le système en place, or celui ci est justement en cause. Les résultats ne pouvaient être que mauvais.
L’erreur du gouvernement US est d’avoir cru pouvoir réussir l’extraordinaire en essayant de modifier la méthode d’usage de l’outil ordinaire.
Ref : la phrase de Rumsfeld sur, faire la guerre avec l’armée qu’on a et non celle qu’on voudrait.

M’est avis que la réponse US au problème était aussi inéluctable que le résultat obtenu…

Article lié : Un flot de pétrole pour conquérir le pétrole

Pierre M. Boriliens

  19/03/2008

1 La quantité totale de pétrole disponible est nécessairement limitée. Pire encore, si, dans un champ, il faut consommer plus d’un baril pour extraire un seul baril, on peut considérer le champ comme épuisé, alors même qu’il contient peut-être encore des quantités colossales de pétrole !

2 La quantité de pétrole consommable à un instant donné dépend de la capacité de production. Or, pour des raisons physiques incontournables, pour chaque champ pétrolier, cette capacité d’extraction passe par un maximum, puis décroît inéluctablement, quelles que soient les astuces techniques (mineures) que l’on peut mettre en oeuvre. Globalement, le même phénomène se produit, de manière lissée, si l’on considère l’ensemble des champs. C’est le peak oil.

3 C’est une matière première absolument vitale pour nos sociétés et rien, dans l’état actuel de nos connaissances, n’est en mesure de le remplacer (au moins dans les transports) à coût et/ou commodité comparable.

4 A partir du peak oil, le besoin de pétrole (en plus fortement croissant à cause de la croissance de la Chine, entre autres) excédera nécessairement et définitivement les possibilités d’approvisionnement.

Pour une excellente explication : http://lanredec.free.fr/polis/peakoil.html


Conséquences ?

Il est évident que le marché sera dans l’incapacité totale d’arbitrer quoi que ce soit, car la rareté dont il s’agit est pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité une rareté définitive, qui plus est d’un produit vital et consommé massivement. Pour bien se rendre compte de cette impuissance intrinsèque du marché, il suffit de se placer vers la fin du pétrole : quel que soit le prix que l’on consentira à le payer (ou plutôt qu’on pourra le payer), s’il n’y en a plus, il n’y en a plus ! Et c’est définitif !

La question évidente est alors celle-ci : qui pourra affirmer qu’il est propriétaire de ce qui reste, et, corollaire, qui sera en mesure de défendre ce droit de propriété ? C’est là le pari insensé que semblent avoir fait les Etats-Unis.

Autant dire que face à des enjeux de cet ordre, la consommation de l’armée est parfaitement secondaire. Bien entendu, on a aussi le droit de croire que du pétrole il y en aura pour l’éternité et autant qu’on veut… C’est l’hypothèse admise jusqu’à présent, ce qui explique peut-être la difficulté à en admettre une autre et surtout à en tenir compte dans ses raisonnements…

pétrole, eau, dollar et nucléaire

Article lié : Un flot de pétrole pour conquérir le pétrole

bert

  19/03/2008

Ce n’est peut être pas présentable comme données d’une équation, mais une grande part des causes de troubles au Moyen Orient se trouve dans ces termes, exception faite de la question palestinienne.

Depuis février 2008, l’Iran a ouvert une bourse d’échange de pétrole, gaz et autres dérivés pétrochimiques sur l’Ile de Kish, en zone franche.
http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/Pepe_Escobar/Petrodollars_petroeuros_bourse_de_Kish_petrole_210208.htm

Cette bourse n’est pas destinée à “utiliser” l’euro comme monnaie de transaction mais le rial, et à court terme le rouble. Néanmoins, cela ne va pas dans le sens d’une bonne tenue et d’un retour du dollar. Seules les réticences bien compréhensibles de l’Arabie Saoudite vis à vis de son allié US empêche une unanimité des pays de la région sur l’opportunité de cette création.
La question du nucléaire iranien est sûrement pour partie liée à cette évolution de la commercialisation du pétrole, de même que celle de l’économie US et mondiale, et enfin de l’approvisionnement direct de l’armée US en combustible.

L’autre “combustible” très difficile à obtenir en Irak est l’eau, destinée aux GI cette fois-ci. Comme pour le carburant destiné aux véhicules, l’eau doit être importée en totalité de l’extérieur, et acheminée par camions ou voie aérienne, du fait de la menace sur les convois routiers. Outre la surconsommation de carburant qu’entraîne cet acheminement, il est évident que si l’Irak dispose de réserves importantes en eau pour la région, celles-ci ne sont pas utilisées par l’armée d’occupation.

Quelle durée de vie prévut pour le programme ∫

Article lié : La première attaque fondamentale contre le JSF avec l’évocation d’un “plan B”

Frédéric

  19/03/2008

Le rapport indique 20 ans de production, et comme les avions de combat actuel on une vie dépassant les 30 ans, on peut estimé que le F-35 sera en service au dela de 2050 sauf rupture technologique majeure rendant tout cela obsoléte.

1000 milliards : 50 ans : 2000 avions = ? :)

Guerre des Etoiles en 1980 ∫

Article lié : Rumsfeld et le COG, — par Andrew Cockburn

Frédéric

  18/03/2008

‘‘Au début des années 1980, ils connurent un développement important quand Ronald Reagan fut élu sur la base de son bouclier antimissile et surtout de la capacité de soutenir une guerre nucléaire à outrance pendant six mois.’’ ?

Si Reagan lancé bien l’IDS en 1983, il n’a pas, si je me rappelle bien, lancé de type de proposition lors des élections de 1980.

GAO-08-388. Lien manquant ∫

Article lié : Examen tranquille de la catastrophe JSF

Frédéric

  18/03/2008

Avez vous oublié un caractére pour le lien sur le rapport GAO-08-388 ?

Pour Izarn, un intelligence artificielle capable de livrer des combats autonomes n’est pas de mise pour cette décennie.

Et le pire dans tout ça∫

Article lié : La porte est fermée

Carl

  18/03/2008

“M. Strauss-Kahn a estimé que “la collectivité dans son ensemble était amenée à prendre en charge” le coût de la lutte contre une faillite du système bancaire, et qu’il ne s’agissait pas de “venir à la rescousse des actionnaires mais du système” financier lui-même.”

Tout de même, c’est curieux, annoncer ainsi à tous qu’il faudra mettre la main à la poche pour sauver un système qui démontre sa féroce bêtise - ou incapacité sans recours à comprendre son échec -.

L’étrange délire libéral est en train de s’achever en catastrophe sans précédent.

On ne peut pas échouer davantage.

Et cela devrait être “sauvé”? Par tous? Salariés, indépendants, prolétaires, chômeurs, cadres moyens, intérimaires, fonctionnaires, etc… ?

Une fenêtre de tir s’ouvre, au contraire, pour les pratiques économiques, les théories plus sages, l’éthique de la discussion, les discours ridiculisés à grands frais depuis vingt ans.

Ils (c’est-à-dire nous aussi, en fait…) ne pourront pas longtemps nier l’odeur du cadavre, vanter les ressources de l’agonisant, le “marché” meurt et ne se rend pas? Il meurt tout de même.

Une fenêtre de tir… mais toute petite.

En cas de véritable et planétaire effondrement, il n’est pas impossible de voir les continents mis à feu et à sang. Les haines sont là, les outils aussi. En ajoutant à cela l’humiliation suprême qu’est en passe de subir le libéralisme orgueilleux, le fantasme de puissance, le chaos sera peut être préféré à la honte.

Fallon tombe, Cheney voyage...

Article lié : Un article trop loin

Antoine

  18/03/2008

Cheney, qui dispose de liens étroits avec plusieurs dirigeants de la région, doit se rendre à Oman, en Arabie Saoudite, à Jérusalem, dans les territoires palestiniens et en Turquie lors de son déplacement de neuf jours.

“Je ne pense pas qu’il cherche autre chose qu’une discussion franche et complète sur la situation actuelle des marchés énergétiques mondiaux”, a indiqué un haut responsable du gouvernement.

C’est vrai ça, qu’est qu’il pourrait chercher d’autre ? Y a ka regarder la carte. Presque sûr qu’il fera un détour discret par Amman (Jordanie)...

Article lié :

FRANCIS

  18/03/2008

Article du journal l’oreient le jour


la fin du dollar
ça s’accélère

La chute du dollar relance le débat dans le Golfe sur l’indexation au billet vert

La poursuite de la chute du dollar accentue la pression sur les cinq monarchies pétrolières du Golfe dont les devises sont indexées au billet vert pour qu’elles réévaluent leur monnaie ou mettent fin à ce système de taux fixe, qui alimente une inflation galopante dans la région.
La nouvelle baisse probable aujourd’hui par la Fed (Banque centrale américaine) de son principal taux directeur, le taux au jour le jour, actuellement à 3 %, pour éviter une récession aux États-Unis ne fera qu’attiser ce débat et aggraver une situation intenable pour les économies du Golfe, qui font de plus en plus le grand écart.
« Je pense que ces pays ne peuvent pas continuer à ignorer la faiblesse de la devise américaine et les baisses continuelles des taux d’intérêt » de la Fed, a déclaré à l’AFP Ali al-Bader, ancien chef de Kuwait Investment Authority, fonds souverain de l’émirat.
« Ils devront soit lier leurs monnaies à un panier de devises (...), soit réévaluer graduellement leurs devises, faute de quoi le coût sera trop élevé » pour leurs économies, a-t-il poursuivi.
Des six monarchies pétrolières alliées des États-Unis formant le Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar), seul le Koweït a décroché en mai sa monnaie (le dinar koweïtien) du dollar, auquel elle était liée depuis janvier 2003, pour l’indexer sur un panier de devises.
Pour la Banque centrale koweïtienne, la baisse du dollar contribuait à accroître l’inflation. Depuis lors, le dinar s’est apprécié de 7,7 % par rapport au billet vert.
Mais selon les cinq autres membres du CCG, qui ont refusé d’imiter le Koweït, la fin de l’indexation au dollar ferait plus de mal que de bien à leurs économies.
L’indexation au dollar a permis de consolider la stabilité financière de ces pays tant que les économies des monarchies du Golfe et l’économie américaine étaient en phase.
Mais ce n’est plus le cas. Les États-Unis sont menacés par la récession, les pays du CCG risquent la surchauffe et l’inflation atteint des records historiques (14 % en rythme annuel au Qatar et plus de 10 % dans les Émirats, les deux pays les plus affectés, mais aussi 7 % en rythme annuel en janvier en Arabie).
En raison de ce système de taux de change fixe, l’Arabie, Bahreïn, les Émirats, Oman et le Qatar n’ont pas d’autre choix que de suivre la Fed, c’est-à-dire de baisser leurs taux d’intérêt, alors qu’elles devraient faire l’inverse.
Ce grand écart est apparu en septembre, lorsque la Fed a baissé son principal taux directeur d’un demi-point à 4,75 %.
La baisse de ce taux attendue aujourd’hui, la sixième en six mois, devrait donc avoir pour les pays du Golfe des effets très négatifs, en dépit de l’explosion des cours du brut, qui dépassent désormais les 111 dollars le baril.
Mais l’économiste koweïtien Amer al-Tamimi estime que la fin de l’indexation de leurs monnaies au dollar est pour les États du Golfe un choix « extrêmement difficile, compte tenu du fait qu’une majorité de leurs échanges se fait en dollars ».
Leurs exportations de pétrole et de gaz, qui représentent l’essentiel de leurs revenus, sont libellées en dollars, comme la plupart des investissements de leurs fonds souverains, estimés à quelque 1 500 milliards de dollars.
De plus, l’indexation au dollar a une très forte signification politique. Malgré la dégringolade du dollar, personne dans le Golfe ne songe d’ailleurs à fixer les cours du pétrole dans une autre devise, comme l’Iran et le Venezuela l’avaient proposé lors du sommet de l’OPEP en novembre à Ryad.
En outre, de nombreux économistes considèrent que la cause principale de l’inflation n’est pas la chute du dollar, mais l’afflux de liquidités résultant des cours record du brut. « Si nous voulons des prix du pétrole élevés, nous ne devons pas nous inquiéter à propos des prix (élevés) des tomates », a lancé la semaine dernière le directeur de la Banque commerciale du Koweït, Abdel Majid al-Chatti.