Georges Dubuis
06/02/2020
Une chanson de Supertramp, sic, vaut mieux qu'un long discours, yeah! https://www.youtube.com/watch?v=tODaH_fGtMY
L'énorme subtext de cette chanson étant une relation sexy & secrete entre la FED & la City à suivre…..cette magie fnanciére folle d'elle même, grand manitout du complexe de dieu….. l'ennemi invisible comme disait le plaisantin, agent de change…. Hollande.
patrice sanchez
06/02/2020
… à contempler le spectacle de ces pathétiques surhommes en voie de désintégration artificialisée se prendre pour dieu ou satan par “ la grâce “ de leurs hubris entropique !
Et pourtant, Nietzsche nous avait donné la clef de la ré-solution au problème éternel de l’humanité avec ce si mystérieux “Principe d'éternité de l'âme soeur “, une redécouverte Psychologique nietzschéenne Fondamentale susceptible de (r)évolutionner la Recherche intellectuelle et scientifique !
Permettez-moi de vous faire découvrir la présentation du manuscrit que je suis en train d’envoyer à l’attention du monde intellectuel et scientifique.
Cordialement,
Patrice Sanchez
Présentation de mon Manuscrit évolutionnaire :
Nietzsche et “ la découverte du Principe de l‘âme soeur éternelle “
https://drive.google.com/open?id=1-ZhlB4azQ5FbDwZrP8_8NTI5ZuvpD33H
jc
05/02/2020
Lors de son discours Nobel le biologiste et zoologiste Konrad Lorenz a dit que toute analogie était vraie; ce que Thom a modéré plus tard en: "Toute analogie sémantiquement acceptable est vraie". Je pense effectivement qu'une analogie qui fait sens pour quelqu'un est aussi vraie pour celui-ci que si elle était mathématiquement démontrée; ainsi, par exemple, je suis convaincu que l'analogie entre l'effondrement des twin towers et l'incendie de la flèche de Notre-Dame (laissant ses deux tours intactes), faisant hautement sens pour PhG, est vraie pour celui-ci.
Thom écrit quelque part que "la voix de la réalité est dans le sens du symbole". La façon dont PhG parle du 9/11/2001 et du 4/15/2019 dans le tome III-1 laisse penser que les forces symboliques qui se dégagent de ces deux événements d'une part et leur analogie d'autre part ne peuvent pour lui être fortuites (avec des conséquences qui ne peuvent sans doute que laisser perplexe l'intéressé). Dans ce qui suit je décris une situation analogue (dont j'ai déjà parlé en commentaire sur ce site, mais pas dans le cadre ci-dessus).
La catastrophe élémentaire "fronce", associée au potentiel V(x)=x⁴, potentiel qui se déploie en V(x)=x⁴+ax²+bx, modélise le conflit prédateur/proie, selon Thom à la base de l'embryologie animale. En changeant simplement la variable x en y on obtient un nouveau potentiel V(y)=y⁴ qui se déploie en V(y)=y⁴+cy²+dy. En ajoutant ces deux potentiels on obtient un nouveau potentiel W(x,y)=x⁴+y⁴ (catastrophe de double fronce). Jusqu'ici rien que de normal pour un matheux basique. Mais il se passe une chose inattendue. Le déploiement du potentiel W est en effet à 7 paramètres, alors que l'on pouvait s'attendre à ce qu'il soit seulement à 4 paramètres (a, b, c, d), si bien que le tout est largement plus que la somme des deux parties. Rien de véritablement anormal, seulement du surprenant, car prouvé mathématiquement.
Mais x symbolisant le féminin (xx), et y le masculin (xy), on est conduit à interpréter ainsi ce qui précède: en unissant leurs potentiels prédateur/proie respectifs dans un combat amoureux où chacun se donne entièrement à l'autre, les amoureux peuvent arriver à atteindre le septième ciel (et non seulement le quatrième).
Pour moi la force symbolique qui se dégage de ce qui précède est trop forte pour qu'il n'y ait pas un fond de vérité et de réalité derrière tout ça. Ce qui me laisse perplexe, bien entendu, en ce qui concerne les rapports éventuels entre mathématiques et réalité.
jc
05/02/2020
Qu"est ce que le thatchérisme? Pour moi, au fond, c'est: "And, you know, there's no such thing as society. There are individual men and women and there are families". Autrement dit la société, pour MT, se réduit aux individus et aux familles, c'est une société désintégrée, déchaînée.
Selon moi il faut penser la société thatchérienne comme PhG pense la matière déchaînée -qu'il nomme la Matière et qu'il associe à la Mort-, il faut penser la société thatchérienne (et aussi à la société macronienne) comme une société moribonde (sinon déjà morte) mais prête à renaître des ses cendres, telle le phénix. C'est peut-être ce que s'apprête à faire Bojo (faire renaître l'UK des cendres du thatchérisme), peut-être inconsciemment, par inconnaissance de la métahistoire.
En termes thomiens (tout se ramène au conflit discret/continu); une phase de déchaînement, de déstructuration, d'éparpillement, de discrétisation, d'analyse, de fibration de la société est en effet métahistoriquement suivie d'une phase de réenchaînement, de restructuration, de rassemblement, de réunification, de synthèse, d'amalgamation.
Dans un récent commentaire j'ai associé (et j'associe encore) le peuple à la matière et la populace à la Matière:
"Vox populi vox Dei" d'une part et "Vox populaci vox Satani" d'autre part (en latin de poubelle de cuisine). La voix de Boris contre celle de Margaret?
PhG associant la Matière au Mal, ce qui précède suggère d'associer le Mal au discret et le Bien au continu. D'un point de vue profane je pense qu'il y a un fond de vérité: le discret "pur" c'est 0 contre 1, c'est l'informatique, l'intelligence artificielle, etc. Mais d'un point de vue sacré l'opposittion discret/continu renvoie, en mathématiques, à l'opposition arithmétique/géométrie, et je me garde et me garderai bien de dire que l'arithmétique c'est le Mal, car peut-être s'apercevra-t-on un jour que "Tout est Nombre", comme le prophétisait Pythagore.
(Pour scientifiques. La fonction constamment égale à 1 est la plus continue qui soit. La "fonction" Delta de Dirac, qui en est sa transformée de Fourier, est la plus discontinue, la plus discrète, qui soit.)
jc
04/02/2020
Parcourant pour la première fois "La structure des mythes¹" de Claude Lévi-Strauss , je trouve que l'épigraphe et la conclusion méritent d'être reproduits ici:
« On dirait que les univers mythologiques sont destinés à étre pulvérisés a peine formés, pour que de nouveaux univers naissent de leurs débris. » Franz BOAS, introduction à : James Teit, "Traditions of the Thompson River Indians of
British Columbia," Memoirs of the American Folklore Society, VI (1898), p. 18
CLS: "Les pages qui précèdent conduisent à une autre conception. La logique de la pensée mythique nous a semblé aussi exigeante que celle sur quoi repose la pensée positive, et, dans le fond, peu différente. Car la différence tient moins à la qualité des opérations intellectuelles qu'à la nature des choses sur lesquelles portent ces opérations. Voilà d'ailleurs longtemps que les technologues s'en sont aperçus dans leur domaine : une hache de fer n'est pas supérieure à une hache de pierre parce que l'une serait « mieux faite »
que l'autre. Toutes deux sont aussi bien faites, mais le fer n'est pas la même chose que la pierre.
Peut-être découvrirons-nous un jour que la même logique est à l'oeuvre dans la pensée mythique et dans la pensée scientifique, et que l'homme a toujours pensé aussi bien. Le progrès - si tant est que le terme puisse alors s'appliquer - n'aurait pas eu la conscience pour théâtre, mais le monde, où une humanité douée de facultés constantes se serait trouvée, au cours de sa longue histoire. continuellement aux prises avec de nouveaux objets."
L'Histoire Humaine, "continuellement en prise avec de nouveaux objets", en puzzle géant permanent?
Les mathématiques, celles d'André Weil comme celles de René Thom, sont hors substrat ("la même logique est à l'oeuvre dans la pensée mythique et dans la pensée scientifique").
¹: http://www.ali-aix-salon.com/Claude%20Levi-Strauss%20%20La%20structure%20des%20mythes.pdf
alain pucciarelli
04/02/2020
Fort long papier pour un "président" qui apparaît comme une simple courroie de transmission des oligarchies européiste et anglosaxonne. Le "système" évitera sans doute aussi longtemps que possible l'élection d'un vrai politique, apte à penser en terme d'intérêt national et susceptible de traduire ses pensées en actes. M. Macron peut dire ce qu'il veut, au fond cela n'a aucune importance, nul ne le prend plus au sérieux chez ses alter ego. Seuls nos "grands médias" lui servent encore la soupe. La France est financièrement, économiquement, militairement et politiquement face à un désastre sans précédent. Il sera bientôt loisible d'user du terme "effondrement" pour qualifier sa triste situation.
jc
03/02/2020
Commentaire de la parabole de Rodin. (Mode d'emploi, c'est-à-dire tentative de décodage par et pour scientifique.)
PhG commence par reconnaître qu'il a un peu laissé le lecteur sur sa faim en ce qui concerne la distinction matière/Matière en conclusion du tome II (tome III, pp.107 et 108). Il précise ensuite sa position sur une vingtaine de pages.
Le scientifique de formation (et toujours en formation) que je suis voit les choses ainsi.
Pour me fixer les idées, je me représente la matière déchaînée, que PhG nomme Matière, concept métaphysique, comme idéalisation d'un matériau (au sens usuel) déchaîné, c'est-dire amorphe, déstructuré, informe en ce sens qu'il prend la forme du récipient qui le contient: bouteille remplie de gaz, de liquide, de sable fin et sec, etc.).
Par opposition la matière (m minuscule), également concept métaphysique -la substance pour Aristote et Guénon (p.110)- idéalise pour moi un matériau enchaîné, c'est-à-dire tonique, structuré, comme un bloc de granite, de tuffeau ou de glace, voire de glaise dont on fait les statues, etc.). Ces matériaux étant de la forme en puissance (sous forme de statue par exemple), leur idéalisation métaphysique est alors vue comme étant toute puissante, ou, de façon plus parlante, totipotente (puisque cette matière-oeuf-(unité-primordiale?)-totipotente peut s'actualiser en pratiquement n'importe quelle statue¹). C'est ainsi que je vois "physiquement" la différence, abyssale, entre les concepts métaphysiques de Matière et de matière.
Mathématiquement je vois la matière comme la somme amalgamée² -le terme anglais de pushout³ est plus suggestif- de toutes les statues idéales en lesquelles elle -la matière- peut s'actualiser, ce qui en fait un "presque tout" d'une complexité infinie⁴, alors que la Matière reste ce qu'elle est, à savoir un "presque rien"⁵.
Pour moi, socialement -politiquement-, la matière totipotente correspond au peuple, et la Matière à la populace. Reste à trouver des Rodin qui émergent dudit peuple et qui lui donnent une bonne forme, c'est-à-dire, en l'occurrence, une bonne organisation sociale…
¹: "Rodin est une des mille et mille mains de la transcendance dans cette "lutte prodigieuse" entre Bien et Mal." (p.120)
²: https://fr.wikipedia.org/wiki/Somme_amalgam%C3%A9e
³: On peut peut-être, dualement, voir la forme des métaphysiciens comme un pullback, un produit fibré de complexité infinie…
⁴: Cf. "la montée en dimension 3" par amalgame d'un carré et d'un cercle dans https://www.dedefensa.org/forum/liran-enjeu-de-la-guerre-civile-us (Autorité spirituelle et pouvoir temporel.1.1)
⁵: "La Matière… qui n'est certainement pas toute la matière…" (p.125)
jc
03/02/2020
Dans l'hypothèse d'une tentative d'organisation bottom-up de la société, un problème crucial est celui de la compréhension du rôle de la monnaie locale (en vue de sa maîtrise locale). Quelle est la taille maximum du village Astérix (ou du petit Liré...) qui permet une organisation harmonieuse sans nécessité de monnaie (simple troc de biens et de services)?
Le problème fondamental que je vois est alors d'instaurer des monnaies d'échange (de biens, de services, etc.) au sein d'une communauté complètement autarcique (un monde clos) constituée de quelques villages, avec pour objectif d'obtenir une communauté apaisée (mais pas uniforme!).
Je pense que la tradition, celle que nous rapportent les anthropologues des sociétés dites primitives, peut être utile à ce sujet. La plus vieille monnaie d'échange -"des monnaies d'échange (etc.)"- faite pour apaiser les relations intercommunautaires, vieille comme le monde, est le mariage. Claude Lévi-Strauss nous a fait part à ce sujet de profondes réflexions¹ auxquelles le mathématicien André Weil² a apporté sa contribution.
Thom (lettre à Benoît Virole): "Après tout l'échange commercial don + contre-don est socialement assez fondamental, mais il n'existe aucune singularité de codimension < 4 qui le réalise ...". Le problème de l'échange véritable (don et contre-don) est redoutable.
¹: Cf. "Structures élémentaires de la parenté".
²: L’article d’André Weil « Sur l’étude algébrique de certains types de lois du mariage » est paru en 1949, comme appendice à la première partie des « Structures élémentaires de la parenté ».
jc
03/02/2020
(Plus sur l'origine des sondeurs? Qui les finance?)
Extraits de la constitution française:
Titre I: De la souveraineté, Article 2: "Son principe (de la république] est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
TItre II: Le président de la république. Article 5: Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.
Comment peut-on être en véritable démocratie (ou même seulement en Vième république) lorsque des traités (visiblement inconstitutionnels!) sont signés qui imposent la dépendance nationale?
(Il est clair pour moi que l'oligarchie mondiale actuelle cherche à organiser le monde antidémocratiquement et top-down (car top-down?) par la gouvernance des grandes entreprises privées (en Europe Charles Michel et Ursula von der Leyen ont été élunommés¹ pour ça):
https://brunobertez.com/2020/01/23/editorial-le-complot-au-grand-jour-pour-remplacer-la-republique-des-citoyens-par-la-gouvernance-inclusive-des-tres-grandes-entreprises/ )
"Que se passera-t-il lorsqu'une majorité de citoyens de la première démocratie du monde, de sa plus grande économie et de sa plus puissante armée, perdra la foi en ses fondements mêmes ? "
Peut-être se retournera-t-elle, comme jadis, vers la grande nation ?
Slogans de manifs véritablement démocratiques:
- À l'arrêt: Bottom - Up, Bottom - Up ... , Démo - Cratie, Démo -Cratie ...
- En marche (La Démocratie en marche): La - Dem, La - Dem…
- (Revendication première): Une TV, Une TV ...
¹: Participe passé du verbe élunommer (néologisme forger pour s'adapter à fausse démocratie, c'est-à-dire à la démocratie "représentative").
jc
03/02/2020
J'ai écrit récemment (je ne sais déjà plus où) que PhG, esprit de finesse, a un "coeur qui a ses raisons que la raison ne connaît point", et peut peut-être passer là où Thom, esprit de géométrie, rend son tablier. Autrement dit, pour moi, la vision thomienne du monde éclaire -sinon explique- une partie de la métahistoire (les cycles, par exemple ceux du Manvantara), mais est, à ma connaissance, muette devant les intuitions supra-humaines de PhG (la théorie thomienne de l'analogie ne va pas, je crois, jusque là!).
Un indice pour donner envie de se plonger dans le thriller du tome III ?
"Les deux cas [9/11 et 4/15] nous apparaissent donc similaires dans leur identité: il s'agit bien d'une attaque métahistorique." (p.97)
PhG, qui souffre déjà, souffrira encore plus si j'en dis plus: le sujet doit encore demeurer un temps anonyme…
jc
02/02/2020
Avant cette globalisation qui impose des monnaies globales (euro pour l'Europe, dollar pour le monde), il y avait des monnaies locales (franc, mark, lire, etc.), et des mécanismes de régulation plus contraignants qu'actuellement (droits de douanes, taux de change, etc.).
Je suis tous les jours un peu plus convaincu qu'il suffit de revenir aux monnaies locales pour régler la plus grande parties des problèmes qui se posent à la société occidentale (sinon mondiale). Mes connaissances de ces choses (et mon intérêt pour elles) sont nettement insuffisantes pour préciser mon point de vue (par exemple, faut-il une seule monnaie locale ou deux -une monnaie d'échange de biens et une monnaie d'échanges de services- comme le préconise François Roddier¹?). Mais qu'un habitant d'un village de la Beauce doive payer sa farine produite sur place en équivalent dollar par un cours déterminé à Chicago est pour moi, je pèse mes mots, délirant.
Pour moi la monnaie familiale ne peut être que le bisou (le poutou dans le Sud). Le fait d'avoir 500.000 monnaies villageoises, 50000 monnaies communales, 2000 monnaies cantonales, 100 monnaies départementales et 10 monnaies provinciales peut sembler délirant. Mais tout ça peut être géré sans problème par une unique carte bancaire: il suffit de s'arranger pour que chacun ait intérêt à régler ses "achats" dans la monnaie la plus locale possible.
Bien entendu les 10%, les1% et les 0.1% vont être vent debout contre cette façon de voir les choses qui va les priver de leur moyen de racketter le monde.
Remarque: Après une période de dérégulation liée à la globalisation, je pense souhaitable et nécessaire qu'il y ait une période de repli local maximale, repli culturel, économique, sexuel, etc. Mais cette période ne pourra durer éternellement, interdits de l'inceste sexuel et des scléroses économique, culturelle, etc. obligent.
La Girondine: "Allons enfants de la matrie, que chacun retrouve ses racines, puis qu'un sang nouveau abreuve nos sillons." : la société doit respirer, principe de bipolarité oblige.
¹: Cf. http://francois-roddier.fr/Mines-2018/assets/player/KeynoteDHTMLPlayer.html
mumen
02/02/2020
Depuis l’assassinat de Soleimani il est devenu extrêmement délicat de trouver un scénario qui soit cohérent avec l’hypothèse d’un Trump perçu comme résistant à l’état profond par des manœuvres savantes et outrées, pourquoi pas en accord secret avec les grands dirigeants de ce monde. L’exercice oblige à bien trop de contorsions pour être simplement audible dans un monde nettement policé par une rationalité dépravée, cela au moins est certain.
Mais quelque chose demeure, pourtant, une constante qui semble indéboulonnable : quoique Trump dise ou fasse les résultats de ses gestes tendent à correspondre à ses promesses électorales. Pour ce coup-ci, on-a jamais vu autant de bases U.S. sur le point de fermer leurs portes et je ne parle pas de l’Afghanistan.
Vous citez E.J. Magnier, je cite E.J. Magnier (reseauinternational.net/comment-liran-en-est-venu-a-bombarder-des-bases-us-et-comment-trump-a-evite-une-guerre-totale) :
« La magie s’est retournée contre le magicien et Trump a offert à l’Iran un immense cadeau en lui permettant de bombarder son armée et de le défier ouvertement. Trump n’a pas osé annoncer le nombre de victimes la première semaine. Le Pentagone a commencé à dévoiler une partie de la réalité chaque semaine. Les USA, et non pas l’Iran, montrent ainsi qu’ils ont peur. »
La question pas si secondaire, à laquelle je ne prétends pas répondre, est de comprendre si la magie de Trump s’est retournée contre lui, comme l’affirme ici Magnier, ou par lui, contre cette autre chose qui est, rappelons-le quand même, son ennemi déclaré en campagne.
jc
02/02/2020
Acte fondateur.
Thom:
- "Les actes finalisés comportent donc souvent une morphologie de jonction (c'en est presque une caractéristique contrairement à l'acte fondateur, qui, lui, « sépare » comme l'entéléchie d'Aristote)." (ES, p. 222)
- "Aristote dit quelque part que l'entéléchie sépare. Pour moi ça a été la formule qui m'a fait réellement comprendre l'Aristotélisme, du moins dans la mesure où je prétends pouvoir le comprendre."
Thom semble ainsi exclure les unions comme actes fondateurs, pour Aristote et aussi, je crois, pour lui-même. L'acte fondateur d'un foyer, d'un parti politique, d'une société, etc., est-il une union ou une séparation? Un moment de réflexion montre qu'on est tout de suite au rouet de l'oeuf et de la poule -ce qui n'étonnera pas les "cyclistes"-; ainsi, pour fonder -en s'unissant- un nouveau foyer, l'époux et l'épouse doivent au préalable se séparer de leur précédent foyer (celui de leurs parents respectifs).
Il saute aux yeux qu'il est préférable de symboliser l'acte fondateur par une union yin plutôt que par une séparation yang. Ainsi une sculpture "à la Balzac de Rodin" de deux flammes "d'apparence humaine" enlacées pourra symboliser l'acte fondateur de la "Première Démocratie" (succédant à la Vème République), enchâssée dans un tétraèdre¹ (solide de Platon auto-dual, symbole du feu) sous l'arc de triomphe reconverti en arc du triomphe de l'amour.
¹: en verre
jc
02/02/2020
(Précisions sur l'opposition politique légalité-légitimité dans le cadre général du 13.1 .)
L'opposition légalité-légitimité renvoie à l'opposition logique intuitionniste-logique paraconsistante.
La logique intuitionniste conserve le principe de non-contradiction (mais viole le principe du tiers exclu) alors que c'est l'inverse pour la logique paraconsistante qui conserve le principe du tiers exclu mais viole le principe de non-contradiction. Il en résulte qu'une notion de vérité est possible en logique intuitionniste¹ alors qu'elle est impossible en logique paraconsistante.
Cela ouvre le chemin à une justice à deux vitesses: l'une "de première instance", légitime, conciliante, yin, agoniste², l'autre "d'appel", légale, tranchante, yang, antagoniste.
¹: De là suit que les matheux "mainstream" choisissent la logique intuitionniste pour pouvoir prouver ce qu'ils ont conjecturé.
²: L'agonisme se distingue de l'antagonisme par par sa volonté de ne pas exclure l’adversaire. https://fr.wiktionary.org/wiki/agonisme
jc
02/02/2020
L'opposition syntaxe-sémantique (qui recoupe l'opposition vérité-réalité et, en politique, l'opposition légalité-légitimité) recoupe en mathématiques l'opposition arithmétique-géométrie (que je personnalise en opposition Grothendieck-Thom).
Thom: "C'est parce que la mathématique débouche sur l'espace qu'elle échappe au décollage sémantique créé par l'automatisme des opérations algébriques." (citation que je place systématiquement dès qu'il est question du décollage sémantique du JSF ou, dorénavant, du 737 Max, et ... de DC)
Ici encore il faut, j'en suis convaincu, avoir à l'esprit la citation d'Élie-Bernard Weil: "Il faut apprendre ou réapprendre à penser toujours d'une manière bipolaire et de ne pas céder à l'attrait d'une pensée unipolaire, branchée sur un pôle dominant -ce qu'on appelle aussi « pensée unique » de nos jours -une tentation qui fait immanquablement plonger dans l'erreur et l'impuissance. La seule excuse, c'est que presque tout le monde considère que c'est là l'enjeu de la rationalité : trouver le bon pôle. Faux!"
Si je me convaincs un peu plus tous les jours qu'il faut commencer par la sémantique, la réalité, la légitimité, la géométrie, Thom, je soupçonne que la syntaxe, la vérité, la légalité, l'arithmétique, Grothendieck n'ont pas dit leur dernier mot¹.
¹: À l'heure du bilan (1998?) Thom fait un pas dans ce sens: "C'est la rencontre de mathématiciens soviétiques comme Arnold (souvent férocement critique de mes procédés rustres) qui m'a fait comprendre à quel point la théorie des singularités tire son origine de structures profondes (polynômes de Dynkin, carquois de Gabriel, théorie des tresses, immeubles de Tits) ..."
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