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miquet

  22/03/2008

Nicolas Sarkozy to bolster force in Afghanistan with 1,000 extra troops
Francis Elliott and Michael Evans – Times Online March 22, 2008

President Sarkozy of France will tell Gordon Brown next week that France plans to send an extra 1,000 soldiers to Afghanistan to bolster the battle against the Taleban. Senior ministers have told The Times that Mr Sarkozy wants to underline his commitment to the alliance during his state visit to Britain.

The Ministry of Defence has made a working assumption that President Sarkozy will announce a deployment of “slightly more than 1,000 troops to the eastern region”, one said.

The deployment would deliver a significant fillip to the military operation in Afghanistan, ensuring that other countries such as Canada remain engaged. It would also provide concrete evidence that France was keen to forge a new relationship with Nato.

Mr Sarkozy, who begins a two-day state visit to London on Wednesday, is expected to brief Mr Brown fully on his plans during his trip. The formal announcement of the deployment may not be made until the Nato summit in Bucharest, the Romanian capital, at the start of next month.

France already has 1,900 soldiers in Afghanistan. President Sarkozy hinted at stepping up his engagement during a surprise visit shortly before Christmas. “There is a war going on here, a war against terrorism, against fanaticism, that we cannot and will not lose,” he said at the time.

French diplomatic sources in London insisted last night that no final decision had been made.

President Sarkozy is said to be still deciding whether the extra troops should be sent to the south to fight alongside the Canadians or east to the border with Pakistan. In the latter scenario, the presence of French troops would allow the US troops currently policing the border to be sent south.

Canada, which has 2,500 troops operating in Kandahar province in the south, had said that it would pull out next year unless another Nato country offered to send at least 1,000 soldiers to back them up.

However, even the United States, which has criticised its European allies for failing to come up with more combat units, has some sympathisers within its ranks for Europe’s difficulties.

Victoria Nuland, the US Ambassador to Nato, told The Times in an exclusive interview: “One of the problems is that European defence budgets are going down. When you look at the alliance, you don’t see 30,000 troops sitting in a parking lot with nothing to do and waiting to be sent somewhere. Everyone is stretched. There are some countries that could do more but one of the reasons why alliance members are not chipping in with troops and equipment for Afghanistan is that they haven’t hardened their helicopters to be able to fight in the desert and they haven’t had counter-insurgency training in the desert.”

She added: “After the Cold War ended, everyone thought we would be able to focus on soft security, but now we find we have to do hard security. The UK has one of the best militaries in the world and is good at recruiting but the entire alliance structure has shrunk. Nato is stretched to find 60,000 troops to deploy. In Afghanistan we’re now in a hump period between fighting the Taleban and training the Afghans. In three or four years’ time we hope that we’ll be doing more on training and less on fighting. But during this hump period it’s hard for the alliance that had never fired a shot in anger before in a ground war. In Kosovo it was an air war; now in Afghanistan it’s a full-scale counter-insurgency war.”

Commanders in Afghanistan have been saying for some time that they are three battalions short of what is required in Regional Command South, which covers Helmand and Kandahar provinces, where British and Canadian troops are fighting.

The Americans are in the process of sending 2,200 Marines to the south. They will be used in special operations along the border and in places such as Musa Qala in Helmand. Another 1,000 US Marines will embed with the Afghan police. The Marines will be fully supported and have their own fixed-wing aircraft and helicopters.

“But it’s tough on the Marines,” Mrs Nuland said. “This is the 24th Marine Expeditionary Unit. It’s an enormous sacrifice for them. They have already been to Iraq twice and they should be having a rest. We’re asking a lot of the soldiers.”

Mr Brown and Mr Sarkozy are also expected to announce a deal to build a new generation of power stations during the state visits. It was reported that the two countries would work in partnership to sell nuclear power stations to other countries
http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/europe/article3599552.ece

Red team

Article lié : Quand le Pentagone joue à la bataille navale, il entend gagner

Catoneo

  21/03/2008

Petit clin d’oeil.
La couleur rouge attribuée en manoeuvre à l’ennemi date des armées du roi (de France) et non pas de la guerre froide.
Voulait-on évoquer les “tuniques rouges” de la perfide Albion ? Peut-être.
Il serait intéressant de savoir quelle était la couleur des ennemis de l’armée de Frédéric le Grand.

l'Empire mondial

Article lié : Déconstruction de la puissance

Beep

  21/03/2008

C’est le concept de guerre qui a changé. Jadis on envahissait son voisin et la victoire obtenue on
envoyait sur place des cadres pour gérer l’endroit. Quand on prétend dominer la terre entière c’est une autre histoire, car même si on est un pays riche, puissant et peuplé on ne le sera jamais assez pour tout contrôler,même avec des alliés qui ne le sont que par obligation.Il ne reste donc qu’une voie possible: ravager les
nations récalcitrantes ,c’est à la fois un avertissement pour les autres et l’assurance de n’avoir aucun adversaire structuré.La diabolisation de l’Etat Nation est une mystique
qui excuse l’inexcusable , car il n’y a pas plus nationalistes que les USA!Les USA mènent une guerre de soumission et de positionnement. A première vue ils n’hésitent pas en mettre en péril leur économie pour y parvenir ce qui tend à prouver que l’idéologie l’emporte sur l’intérêt,
ce qui n’est pas toujours un gage de réussite.

Zeitgeist 2

Article lié : Déconstruction de la puissance

Quelqu'un

  20/03/2008

Scène retirée dans la versions officielle du film et pourtant au combien significative de l’un des maux qui ronge la société occidental.

Il s’agit entre autres d’un discours de JFK faisant allusion sans ambiguité à une conspiration impitoyable et maléfique auqelle le monde a à faire face.

Discour commencant à partir de la minute 17:

http://www.dailymotion.com/playlist/xcyz8_zgump_zeitgeist/video/x4fpc4_zeitgeist-47

et se terminant sur ce lien:

http://www.dailymotion.com/playlist/xcyz8_zgump_zeitgeist/video/x4fplv_zeitgeist-67_news

Désolé pour le brouillon de ma préstation. Je viens de remarquer qu’il existe plusieurs versions de ce documentaire: retouche au montage, versions des sous titres légerement differentes, scènes coupées… Cependant, ce documentaire reste néanmoins un objet didactique incitant la réflexion.

Zeitgeist

Article lié : Déconstruction de la puissance

Quelqu'un

  20/03/2008

“Le Zeitgeist est un terme allemand signifiant « l’esprit du temps ». Il dénote le climat intellectuel ou culturel d’une époque.”
                           

Chèrs rédacteurs et lecteurs de dedefensa.org, salutations!

Il y’a peu, sur le net, je suis tombé par hasard sur un documentaire conspirationiste d’Excellente facture, traitant (pour faire court) sur la mise en place d’un nouvel ordre mondial… C’est tout bonnement orwellien.

Ce documentaire qui ne s’est pas fait tout seul, est d’autant plus intéréssant qu’il y’a une touche de posélitysme pour une communauté philosophique. Devinez laquelle…

Mais trève de détail oiseux:

http://video.google.com/videoplay?docid=3767487358149440770

Enjoy.

Morale qui perd le nord.

Article lié : Déconstruction de la puissance

Ilker

  20/03/2008

On croit que le Mal reviendra d’un moustachu qui parle fort et allemand, on l’attend de ce côté, mais sans penser qu’il peut très bien parler anglais et être à la tête de la plus-grande-démocratie-du-monde, avec ses habits habituels de combattant du Mal. Notre morale occidentale est une morale de fainéants, voire de zinzins.

Comptabilisation : des pertes qui peuvent être plus virtuelles que réelles.

Article lié :

Francis

  19/03/2008

Le Journal des Finances - Marc de Scitivaux

... penser à modifier le système de comptabilisation qui oblige les banques à comptabiliser leurs actifs au prix du marché, ce qui aboutit à provisionner des pertes qui peuvent être plus virtuelles que réelles.

... En fait la finance moderne est un peu punie par là où elle a péché. Ayant développé un monde virtuel, où les risques n’étaient plus clairement identifiés et où les banquiers s’étaient affranchis de leur responsabilité au travers de montages financiers de plus en plus sophistiqués, ils se trouvent aujourd’hui obligés de provisionner des risques eux aussi virtuels.

... Il faut donc s’attendre à une deuxième vague de dépréciations d’actifs.

http://www.jdf.com/indices/2008/03/19/02003-20080319ARTJDF00018-marc-de-scitivaux-la-crise-est-profonde.php

Déconstruction de la puissance

Article lié : Déconstruction de la puissance

Tatanka

  19/03/2008

Vous écrivez
“En d’autres termes, ce qui se passe en Irak et ce qui se passe à Wall Street sont deux maillons d’une même chaîne qui est une crise, qui est la crise de notre civilisation.”

Ce qui ramène à la justesse de cette guerre elle même. L’erreur est d’avoir essayer de répondre par une action conjoncturelle à un problème systémi
que.

Faire la guerre pour répondre à la crise est classique (comme vous le dites), sauf que la guerre ne peut être mené que selon le système en place, or celui ci est justement en cause. Les résultats ne pouvaient être que mauvais.
L’erreur du gouvernement US est d’avoir cru pouvoir réussir l’extraordinaire en essayant de modifier la méthode d’usage de l’outil ordinaire.
Ref : la phrase de Rumsfeld sur, faire la guerre avec l’armée qu’on a et non celle qu’on voudrait.

M’est avis que la réponse US au problème était aussi inéluctable que le résultat obtenu…

Article lié : Un flot de pétrole pour conquérir le pétrole

Pierre M. Boriliens

  19/03/2008

1 La quantité totale de pétrole disponible est nécessairement limitée. Pire encore, si, dans un champ, il faut consommer plus d’un baril pour extraire un seul baril, on peut considérer le champ comme épuisé, alors même qu’il contient peut-être encore des quantités colossales de pétrole !

2 La quantité de pétrole consommable à un instant donné dépend de la capacité de production. Or, pour des raisons physiques incontournables, pour chaque champ pétrolier, cette capacité d’extraction passe par un maximum, puis décroît inéluctablement, quelles que soient les astuces techniques (mineures) que l’on peut mettre en oeuvre. Globalement, le même phénomène se produit, de manière lissée, si l’on considère l’ensemble des champs. C’est le peak oil.

3 C’est une matière première absolument vitale pour nos sociétés et rien, dans l’état actuel de nos connaissances, n’est en mesure de le remplacer (au moins dans les transports) à coût et/ou commodité comparable.

4 A partir du peak oil, le besoin de pétrole (en plus fortement croissant à cause de la croissance de la Chine, entre autres) excédera nécessairement et définitivement les possibilités d’approvisionnement.

Pour une excellente explication : http://lanredec.free.fr/polis/peakoil.html


Conséquences ?

Il est évident que le marché sera dans l’incapacité totale d’arbitrer quoi que ce soit, car la rareté dont il s’agit est pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité une rareté définitive, qui plus est d’un produit vital et consommé massivement. Pour bien se rendre compte de cette impuissance intrinsèque du marché, il suffit de se placer vers la fin du pétrole : quel que soit le prix que l’on consentira à le payer (ou plutôt qu’on pourra le payer), s’il n’y en a plus, il n’y en a plus ! Et c’est définitif !

La question évidente est alors celle-ci : qui pourra affirmer qu’il est propriétaire de ce qui reste, et, corollaire, qui sera en mesure de défendre ce droit de propriété ? C’est là le pari insensé que semblent avoir fait les Etats-Unis.

Autant dire que face à des enjeux de cet ordre, la consommation de l’armée est parfaitement secondaire. Bien entendu, on a aussi le droit de croire que du pétrole il y en aura pour l’éternité et autant qu’on veut… C’est l’hypothèse admise jusqu’à présent, ce qui explique peut-être la difficulté à en admettre une autre et surtout à en tenir compte dans ses raisonnements…

pétrole, eau, dollar et nucléaire

Article lié : Un flot de pétrole pour conquérir le pétrole

bert

  19/03/2008

Ce n’est peut être pas présentable comme données d’une équation, mais une grande part des causes de troubles au Moyen Orient se trouve dans ces termes, exception faite de la question palestinienne.

Depuis février 2008, l’Iran a ouvert une bourse d’échange de pétrole, gaz et autres dérivés pétrochimiques sur l’Ile de Kish, en zone franche.
http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/Pepe_Escobar/Petrodollars_petroeuros_bourse_de_Kish_petrole_210208.htm

Cette bourse n’est pas destinée à “utiliser” l’euro comme monnaie de transaction mais le rial, et à court terme le rouble. Néanmoins, cela ne va pas dans le sens d’une bonne tenue et d’un retour du dollar. Seules les réticences bien compréhensibles de l’Arabie Saoudite vis à vis de son allié US empêche une unanimité des pays de la région sur l’opportunité de cette création.
La question du nucléaire iranien est sûrement pour partie liée à cette évolution de la commercialisation du pétrole, de même que celle de l’économie US et mondiale, et enfin de l’approvisionnement direct de l’armée US en combustible.

L’autre “combustible” très difficile à obtenir en Irak est l’eau, destinée aux GI cette fois-ci. Comme pour le carburant destiné aux véhicules, l’eau doit être importée en totalité de l’extérieur, et acheminée par camions ou voie aérienne, du fait de la menace sur les convois routiers. Outre la surconsommation de carburant qu’entraîne cet acheminement, il est évident que si l’Irak dispose de réserves importantes en eau pour la région, celles-ci ne sont pas utilisées par l’armée d’occupation.

Quelle durée de vie prévut pour le programme ∫

Article lié : La première attaque fondamentale contre le JSF avec l’évocation d’un “plan B”

Frédéric

  19/03/2008

Le rapport indique 20 ans de production, et comme les avions de combat actuel on une vie dépassant les 30 ans, on peut estimé que le F-35 sera en service au dela de 2050 sauf rupture technologique majeure rendant tout cela obsoléte.

1000 milliards : 50 ans : 2000 avions = ? :)

Guerre des Etoiles en 1980 ∫

Article lié : Rumsfeld et le COG, — par Andrew Cockburn

Frédéric

  18/03/2008

‘‘Au début des années 1980, ils connurent un développement important quand Ronald Reagan fut élu sur la base de son bouclier antimissile et surtout de la capacité de soutenir une guerre nucléaire à outrance pendant six mois.’’ ?

Si Reagan lancé bien l’IDS en 1983, il n’a pas, si je me rappelle bien, lancé de type de proposition lors des élections de 1980.

GAO-08-388. Lien manquant ∫

Article lié : Examen tranquille de la catastrophe JSF

Frédéric

  18/03/2008

Avez vous oublié un caractére pour le lien sur le rapport GAO-08-388 ?

Pour Izarn, un intelligence artificielle capable de livrer des combats autonomes n’est pas de mise pour cette décennie.

Et le pire dans tout ça∫

Article lié : La porte est fermée

Carl

  18/03/2008

“M. Strauss-Kahn a estimé que “la collectivité dans son ensemble était amenée à prendre en charge” le coût de la lutte contre une faillite du système bancaire, et qu’il ne s’agissait pas de “venir à la rescousse des actionnaires mais du système” financier lui-même.”

Tout de même, c’est curieux, annoncer ainsi à tous qu’il faudra mettre la main à la poche pour sauver un système qui démontre sa féroce bêtise - ou incapacité sans recours à comprendre son échec -.

L’étrange délire libéral est en train de s’achever en catastrophe sans précédent.

On ne peut pas échouer davantage.

Et cela devrait être “sauvé”? Par tous? Salariés, indépendants, prolétaires, chômeurs, cadres moyens, intérimaires, fonctionnaires, etc… ?

Une fenêtre de tir s’ouvre, au contraire, pour les pratiques économiques, les théories plus sages, l’éthique de la discussion, les discours ridiculisés à grands frais depuis vingt ans.

Ils (c’est-à-dire nous aussi, en fait…) ne pourront pas longtemps nier l’odeur du cadavre, vanter les ressources de l’agonisant, le “marché” meurt et ne se rend pas? Il meurt tout de même.

Une fenêtre de tir… mais toute petite.

En cas de véritable et planétaire effondrement, il n’est pas impossible de voir les continents mis à feu et à sang. Les haines sont là, les outils aussi. En ajoutant à cela l’humiliation suprême qu’est en passe de subir le libéralisme orgueilleux, le fantasme de puissance, le chaos sera peut être préféré à la honte.

Fallon tombe, Cheney voyage...

Article lié : Un article trop loin

Antoine

  18/03/2008

Cheney, qui dispose de liens étroits avec plusieurs dirigeants de la région, doit se rendre à Oman, en Arabie Saoudite, à Jérusalem, dans les territoires palestiniens et en Turquie lors de son déplacement de neuf jours.

“Je ne pense pas qu’il cherche autre chose qu’une discussion franche et complète sur la situation actuelle des marchés énergétiques mondiaux”, a indiqué un haut responsable du gouvernement.

C’est vrai ça, qu’est qu’il pourrait chercher d’autre ? Y a ka regarder la carte. Presque sûr qu’il fera un détour discret par Amman (Jordanie)...