Antoine
18/03/2008
Cheney, qui dispose de liens étroits avec plusieurs dirigeants de la région, doit se rendre à Oman, en Arabie Saoudite, à Jérusalem, dans les territoires palestiniens et en Turquie lors de son déplacement de neuf jours.
“Je ne pense pas qu’il cherche autre chose qu’une discussion franche et complète sur la situation actuelle des marchés énergétiques mondiaux”, a indiqué un haut responsable du gouvernement.
C’est vrai ça, qu’est qu’il pourrait chercher d’autre ? Y a ka regarder la carte. Presque sûr qu’il fera un détour discret par Amman (Jordanie)...
FRANCIS
18/03/2008
Article du journal l’oreient le jour
la fin du dollar
ça s’accélère
La chute du dollar relance le débat dans le Golfe sur lindexation au billet vert
La poursuite de la chute du dollar accentue la pression sur les cinq monarchies pétrolières du Golfe dont les devises sont indexées au billet vert pour quelles réévaluent leur monnaie ou mettent fin à ce système de taux fixe, qui alimente une inflation galopante dans la région.
La nouvelle baisse probable aujourdhui par la Fed (Banque centrale américaine) de son principal taux directeur, le taux au jour le jour, actuellement à 3 %, pour éviter une récession aux États-Unis ne fera quattiser ce débat et aggraver une situation intenable pour les économies du Golfe, qui font de plus en plus le grand écart.
« Je pense que ces pays ne peuvent pas continuer à ignorer la faiblesse de la devise américaine et les baisses continuelles des taux dintérêt » de la Fed, a déclaré à lAFP Ali al-Bader, ancien chef de Kuwait Investment Authority, fonds souverain de lémirat.
« Ils devront soit lier leurs monnaies à un panier de devises (...), soit réévaluer graduellement leurs devises, faute de quoi le coût sera trop élevé » pour leurs économies, a-t-il poursuivi.
Des six monarchies pétrolières alliées des États-Unis formant le Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar), seul le Koweït a décroché en mai sa monnaie (le dinar koweïtien) du dollar, auquel elle était liée depuis janvier 2003, pour lindexer sur un panier de devises.
Pour la Banque centrale koweïtienne, la baisse du dollar contribuait à accroître linflation. Depuis lors, le dinar sest apprécié de 7,7 % par rapport au billet vert.
Mais selon les cinq autres membres du CCG, qui ont refusé dimiter le Koweït, la fin de lindexation au dollar ferait plus de mal que de bien à leurs économies.
Lindexation au dollar a permis de consolider la stabilité financière de ces pays tant que les économies des monarchies du Golfe et léconomie américaine étaient en phase.
Mais ce nest plus le cas. Les États-Unis sont menacés par la récession, les pays du CCG risquent la surchauffe et linflation atteint des records historiques (14 % en rythme annuel au Qatar et plus de 10 % dans les Émirats, les deux pays les plus affectés, mais aussi 7 % en rythme annuel en janvier en Arabie).
En raison de ce système de taux de change fixe, lArabie, Bahreïn, les Émirats, Oman et le Qatar nont pas dautre choix que de suivre la Fed, cest-à-dire de baisser leurs taux dintérêt, alors quelles devraient faire linverse.
Ce grand écart est apparu en septembre, lorsque la Fed a baissé son principal taux directeur dun demi-point à 4,75 %.
La baisse de ce taux attendue aujourdhui, la sixième en six mois, devrait donc avoir pour les pays du Golfe des effets très négatifs, en dépit de lexplosion des cours du brut, qui dépassent désormais les 111 dollars le baril.
Mais léconomiste koweïtien Amer al-Tamimi estime que la fin de lindexation de leurs monnaies au dollar est pour les États du Golfe un choix « extrêmement difficile, compte tenu du fait quune majorité de leurs échanges se fait en dollars ».
Leurs exportations de pétrole et de gaz, qui représentent lessentiel de leurs revenus, sont libellées en dollars, comme la plupart des investissements de leurs fonds souverains, estimés à quelque 1 500 milliards de dollars.
De plus, lindexation au dollar a une très forte signification politique. Malgré la dégringolade du dollar, personne dans le Golfe ne songe dailleurs à fixer les cours du pétrole dans une autre devise, comme lIran et le Venezuela lavaient proposé lors du sommet de lOPEP en novembre à Ryad.
En outre, de nombreux économistes considèrent que la cause principale de linflation nest pas la chute du dollar, mais lafflux de liquidités résultant des cours record du brut. « Si nous voulons des prix du pétrole élevés, nous ne devons pas nous inquiéter à propos des prix (élevés) des tomates », a lancé la semaine dernière le directeur de la Banque commerciale du Koweït, Abdel Majid al-Chatti.
Thierry Delforge
18/03/2008
C’est un truisme. On se souviendra que pour initier la guerre froide, ou plutôt l’intensifier, un représentant de l’administration Truman avait déclaré que pour contrer le pacifisme et un désir de l’opinion publique d’une coexistence pacifique il fallait “faire peur”.
Aujourd’hui, il s’agit pour l’administration Bush de répandre cette peur. En Belgique, la vassalisation a fait que le gouvernement a réagi au quart de tour aux injonctions des services U.S. en instaurant l’”état d’urgence”. “Etat d’urgence” ?
Ce qui étonne, c’est l’efficacité du contrôle de l’opinion publique.
Mad. Onkelinx, alors Ministre de la Justice, proclama l’”état de guerre”.Et les organisations syndicales ont abandonné toute velléité de s’impliquer dans la manipulation dont tous leurs affiliés sont victimes, se réfugient dans le corporatisme et abandonnent aussi toute implication dans la politique internationale. Alors que, dans les années ‘80, ces organisations étaient parties prenantes des mobilisations massives contre la politique de la terreur et, en particulier la menace atomique et les agressions menées par le gouvernement des Etats-Unis.
Exception notable : la manifestation qui regroupa près de 100.000 personnes avant l’agression américaine en Irak. Il faudrait étudier la démobilisation qui suivit.
Antoine
18/03/2008
http://www.ailes-militaires-belges.be/news_1999-03.htm
Cet article nous apprend que la Belgique fait partie du programme JSF, avec comme concurrents moins coûteux, le Rafale, l’Eurofighter et la Saab Grippen.
Rien ne vaut un avion piloté, notamment pour l’interception de jets non connectés à la radio et dont le transpondeur est en panne…
Je parie pour le SAAB Grippen, c’est le moins cher,... le plus polyvalent.
Et…il vole.
Flupke
18/03/2008
Je puis comprendre que l’on s’insurge sur le terme
virtuel puisque derrière en découle pour des acteurs réels en chair et en os de graves difficultés .
Que la réalité de cette économie “folle” se retrouve
dans le coût de l’énergie et des augmentations assez
spectaculaires de certaines matières premières comme
le blé . Que l’on doit s’inquiéter de cette économie casino et de ses manifestations les plus visibles , délocalisations , valeur surfaite et sans rapport
avec des bilans , certainement faussés ... et tension salariale ( salariale ?) supérieure à 500
( Voir Peter Drucker in le Monde 2000)
Je cite Guy Hermet
“Va t’on reprocher leur pessimisme a ceux qui
s’efforcent de voir clair . Ce serait condamner la
lucidité . Je pense que les optimistes sont des naifs ou sont délibérément mensongers”
in le Soir 7/1/08
FB
18/03/2008
Ce qui s’est passé hier, tout de mème, en est une bonne illustration:
la banque JPMorgan (toujours elle depuis 1910!)achète B.Stearns pour 1% de sa valeur moyenne des derniers mois, soit 230 millions de dollars.Dans le paquet, il y a incidemment l’immeuble correspondant au siège social de B. Stearns. Valeur du bien estimée aujourd’hui: 1,2 milliards de dollars..
OK; il y a les dettes douteuses.. La Fed a donc “prètée” 30 milliards à JP Morgan pour le rachat de la miséreuse concurrente. Chic alors, JPMorgan n’est pas garant sur ce “prèt”!
A ce tarif, il doit ètre acceptable de faire la danse du ventre toute la nuit si nécéssaire, non?
En fait tout ça n’est pas très drole.
Francis met le doigt là ou ça fait mal; les heureux Elus- alias le Club- se sont certainement parfaitement organisés en prévision des événements, pratiquement quels qu’ils soient..
Il y a une faille; un Dick Cheney peut bien acheter une maison à Dubai et placer son argent en EU et extrème Orient, il oublie que sans base réelle cela ne lui sera d’aucun secours. Surtout dans un monde chaotique; quand 50 000 pakistanais déséspérés vont finir par prendre d’assaut “la rive d’en face” parce qu’ils n’auront plus rien à perdre, ou ira t-il? quand le “programme” aura débordé dans sa lancée (cf CCC de Carlyle)et qu’il sera coincé avec des équivalents “emprunts russes” en valeur euros ou yuans, invendables?..
Et puisqu’on parle du Club, Sarko s’était fait piéger en 2005 semble t-il au moment de cette “vague de révolte” qui avait tout les traits d’une manipulation barbouzarde..
Les dérapages, ça existe…
Flupke
17/03/2008
Ce qui est surprenant c’est la mise en liquidation forcée de Carlyle capital europe . Cette société
n’est pas une entreprise anecdotique ... Ni bear Sterns par ailleurs .
Quant au taux de chomage évoqué par Frédéric on peut raisonnablement s’interroger sur les chiffres pour l’Europe .
L’economie virtuelle est une réalité il suffit de voir les rachats d’entreprises pour des montants
qui sont exhorbitants , ces rachats d’ailleurs
ne durent pas très longtemps , c’est manifestement un jeu , voir Albert Frère sur le JDD qui est un exemple anecdotique ...
Francis
17/03/2008
Les mesures de l’administration Bush sont ciblées pour permettre aux “gros poissons” d’échapper aux différentes échéances. Les règles du marché ne sont faites que pour les gogos et autres idéologues ... c’est fascinant comme ça marche encore et toujours.
Les “mesures Bush et autres baisses d’impots” sont régulièrement programmées pour les lobbies et ceux qui savent et peuvent sauter dans les trains de la lobbycratie. Une bonne partie de celle ci achève son déménagement global dans les années qui viennent.
Il s’agit ainsi d’augmenter les revenus sur ces mouvements largement planifiés : vive les crises pour les plus forts. Quant aux croyants il reste la résurection dans une autre vie (les marchés étrangers : le vrai sens de la parabole).
Bientôt la baisse des taux de la FED, donc un dollar qui plonge pour tout ceux qui savent se positionner à la baisse : c’est prévisible au point d’être informatisé (avec des contrats d’options en couverture ... pour les “Soros” en embuscade).
Livre, Dollar etc. ces cycles sont long avec des fins tragiques. L’inopérabilité des théories prête à rire, pas dans leur tentative scientifique mais dans l’incroyable prétention des opérateurs et des idéologues.
“20:25 Le dollar s’écroule face à l’euro, à plus de 1,59 dollar pour un euro
20:14 Bush: Washington “maîtrise la situation”économique”
On dirait Sarkozy : Ah si cet hubris n’était plus dans l’ADN de l’UE !
Allez comptez les devises qui “montent” plus que l’euro.
CdC
17/03/2008
“M. Strauss-Kahn a estimé que “la collectivité dans son ensemble était amenée à prendre en charge” le coût de la lutte contre une faillite du système bancaire, et qu’il ne s’agissait pas de “venir à la rescousse des actionnaires mais du système” financier lui-même.”
C’est exactement cela, l’invention du socialisme pour les très très riches qui se font éponger leurs risques et leurs dettes par les pauvres et très pauvres.
Pour ceux qui s’imaginent que l’économie a un rapport quelconque avec la “réalité”, il manque deux données :
quid du déficit budgétaire étasunien? Il était de 60% le PNB avant l’entrée en Irak ,et avec les 3000 ou 7000 milliards du coût des deux occupations , où en sont-ils?
L’inflation a avoir avec la masse monétaire en circulation. Or la quantité M3 n’est plus publiée par la Frd depuis un an.
En toute rigueur, le gouvernement fédéral étasunien devrait être mis en faillite n’eût été la puissance militaire en nucléaire et autres joyeusetés US pour insolvabilité et escroqueraie de faussaire( émission de fausse monnaie)
.Cher Monsieur, le système n’est pas cantonné au monde anglo-saxon. Toutes les banques et donc les européennes se sont lancées avec délectation dans la spéculation, et le rapport n’est intéressant qu”‘en cas de risque pris important. Le monde financier réclamait et réclame une rentabilté à 15%, l’économie “réelle” croissait péniblement à 2-3%.
Une purge des titres toxiques devrait faire arriver à liquidation la majorité des banques, et pas seulement celles de deuxième ou troisième ordre.
et nous verrions des nationalisations en série.
Cette sortie-là, c’est une mort. Mort du Dieu profit qui finit par être autophage.
Ou encore, pour se survivre, le capitalisme (per capita) doit se muer en communisme , mettre en communles dégâts mais aussi le reste…...
Andolenko
17/03/2008
Un article qui souligne un point essentiel et assez rarement évoqué par les connaisseurs de la crise de 1929: c’est bien la Seconde Guerre Mondiale qui sortit les Etats-Unis du marasme et du chômage de masse de la crise des années 30, et non le New-Deal, qui se solda par un quasi échec. Un élément interessant est cet état de sidération qui semble saisir les pratiquant et professionnels de la finance étasunienne, les journalistes et commentateurs désignés “experts” par le système politico-médiatique. La décomposition du coeur financier des Etats-Unis, qui devrait s’accéler dans les mois qui viennent, va sans doute remettre en question le tropisme euro-atlantique du continent, vassalisation héritée de la fin d’une Seconde Guerre Mondiale pourtant gagnée par l’Union soviétique. Trop de certitudes artificielles, qui relevent, en effet, davantage d’une forme de foi savamment et régulièrement inculquée dans l’existence supposée d’une “puissance américaine”, trop peu d’esprit critique et trop d’esprit de système précisément sont à l’origine de la stupéfaction qui semble saisir certains à l’annonce de la faillite de la Bear Stearns. Que dira-t-on alors dans quelques mois alors que nous n’en sommes qu’aux prémisses ? Trop de certitude finit toujours par produire de la sidération.
Pierre M. Boriliens
17/03/2008
Curieuse notion que celle d’économie virtuelle.
Qu’une partie de l’économie soit qualifiée de virtuelle est une chose, que ses conséquences, désastreuses pour une grande majorité, soient bien réelles en est une autre, qu’il ne faudrait peut-être pas oublier.
Saute d’humeur, que de demander des allègements fiscaux ? Pour engranger des dollars “virtuels” ?
Saute d’humeur, que d’être expulsé de son appartement ?
Frédéric
17/03/2008
Au lieu de vous focaliser sur l’économie ‘‘virtuelle’’ qui à des sautes d’humeur périodiquement - vous devriez le savoir vu les 20 ans d’années d’existence de votre organisme -, concentré vous sur l’économie réelle;
Vous parlez de nombre d’emplois en baisse, qui ramène au chiffre de l’année dernière, mais je signale que le taux de chômage est aussi en baisse, de 5 % en décembre, il est de actuellement de 4,8 % ;
http://www.bls.gov/news.release/empsit.t01.htm
Et si le pétrole augmente, le carburant raffiné flambe, et rappellez qui sont les principaux propriétaires des raffineries dans le monde ?
Frédéric
17/03/2008
Stephane, c’est cela, et les centaines de passagers était des clones cylons ? On voit les ravages de certaines lectures dans ce commentaires.
Plus sérieusement, les attentats suicides systématiques ont commencé, on oublie souvent de le rappeller, au Sri Lanka dans le cadre de la lutte des Tigres Tamouls contre le gvt.
Et si s’en prendre à des cibles politiques ou militaire peut semblé ‘‘légitime’‘, l’attaque de marchés, de moyens de transport d’autres lieux fréquenté par le simple public ne fait du suicidé qu’une âme dammée qui mérite les enfers de Dante.
Stassen
17/03/2008
We will never have a perfect model of risk
By Alan Greenspan Published: March 16 2008 18:25 | Last updated: March 16 2008 18:25
The current financial crisis in the US is likely to be judged in retrospect as the most wrenching since the end of the second world war. It will end eventually when home prices stabilise and with them the value of equity in homes supporting troubled mortgage securities.
Home price stabilisation will restore much-needed clarity to the marketplace because losses will be realised rather than prospective. The major source of contagion will be removed. Financial institutions will then recapitalise or go out of business. Trust in the solvency of remaining counterparties will be gradually restored and issuance of loans and securities will slowly return to normal. Although inventories of vacant single-family homes those belonging to builders and investors have recently peaked, until liquidation of these inventories proceeds in earnest, the level at which home prices will stabilise remains problematic.
The American housing bubble peaked in early 2006, followed by an abrupt and rapid retreat over the past two years. Since summer 2006, hundreds of thousands of homeowners, many forced by foreclosure, have moved out of single-family homes into rental housing, creating an excess of approximately 600,000 vacant, largely investor-owned single-family units for sale. Homebuilders caught by the markets rapid contraction have involuntarily added an additional 200,000 newly built homes to the empty-house-for-sale market.
Home prices have been receding rapidly under the weight of this inventory overhang. Single-family housing starts have declined by 60 per cent since early 2006, but have only recently fallen below single-family home demand. Indeed, this sharply lower level of pending housing additions, together with the expected 1m increase in the number of US households this year as well as underlying demand for second homes and replacement homes, together imply a decline in the stock of vacant single-family homes for sale of approximately 400,000 over the course of 2008.
The pace of liquidation is likely to pick up even more as new-home construction falls further. The level of home prices will probably stabilise as soon as the rate of inventory liquidation reaches its maximum, well before the ultimate elimination of inventory excess. That point, however, is still an indeterminate number of months in the future.
The crisis will leave many casualties. Particularly hard hit will be much of todays financial risk-valuation system, significant parts of which failed under stress. Those of us who look to the self-interest of lending institutions to protect shareholder equity have to be in a state of shocked disbelief. But I hope that one of the casualties will not be reliance on counterparty surveillance, and more generally financial self-regulation, as the fundamental balance mechanism for global finance.
The problems, at least in the early stages of this crisis, were most pronounced among banks whose regulatory oversight has been elaborate for years. To be sure, the systems of setting bank capital requirements, both economic and regulatory, which have developed over the past two decades will be overhauled substantially in light of recent experience. Indeed, private investors are already demanding larger capital buffers and collateral, and the mavens convened under the auspices of the Bank for International Settlements will surely amend the newly minted Basel II international regulatory accord. Also being questioned, tangentially, are the mathematically elegant economic forecasting models that once again have been unable to anticipate a financial crisis or the onset of recession.
Credit market systems and their degree of leverage and liquidity are rooted in trust in the solvency of counterparties. That trust was badly shaken on August 9 2007 when BNP Paribas revealed large unanticipated losses on US subprime securities. Risk management systems and the models at their core were supposed to guard against outsized losses. How did we go so wrong?
The essential problem is that our models both risk models and econometric models as complex as they have become, are still too simple to capture the full array of governing variables that drive global economic reality. A model, of necessity, is an abstraction from the full detail of the real world. In line with the time-honoured observation that diversification lowers risk, computers crunched reams of historical data in quest of negative correlations between prices of tradeable assets; correlations that could help insulate investment portfolios from the broad swings in an economy. When such asset prices, rather than offsetting each others movements, fell in unison on and following August 9 last year, huge losses across virtually all risk-asset classes ensued.
The most credible explanation of why risk management based on state-of-the-art statistical models can perform so poorly is that the underlying data used to estimate a models structure are drawn generally from both periods of euphoria and periods of fear, that is, from regimes with importantly different dynamics.
The contraction phase of credit and business cycles, driven by fear, have historically been far shorter and far more abrupt than the expansion phase, which is driven by a slow but cumulative build-up of euphoria. Over the past half-century, the American economy was in contraction only one-seventh of the time. But it is the onset of that one-seventh for which risk management must be most prepared. Negative correlations among asset classes, so evident during an expansion, can collapse as all asset prices fall together, undermining the strategy of improving risk/reward trade-offs through diversification.
If we could adequately model each phase of the cycle separately and divine the signals that tell us when the shift in regimes is about to occur, risk management systems would be improved significantly. One difficult problem is that much of the dubious financial-market behaviour that chronically emerges during the expansion phase is the result not of ignorance of badly underpriced risk, but of the concern that unless firms participate in a current euphoria, they will irretrievably lose market share.
Risk management seeks to maximise risk-adjusted rates of return on equity; often, in the process, underused capital is considered waste. Gone are the days when banks prided themselves on triple-A ratings and sometimes hinted at hidden balance-sheet reserves (often true) that conveyed an aura of invulnerability. Today, or at least prior to August 9 2007, the assets and capital that define triple-A status, or seemed to, entailed too high a competitive cost.
I do not say that the current systems of risk management or econometric forecasting are not in large measure soundly rooted in the real world. The exploration of the benefits of diversification in risk-management models is unquestionably sound and the use of an elaborate macroeconometric model does enforce forecasting discipline. It requires, for example, that saving equal investment, that the marginal propensity to consume be positive, and that inventories be non-negative. These restraints, among others, eliminated most of the distressing inconsistencies of the unsophisticated forecasting world of a half century ago.
But these models do not fully capture what I believe has been, to date, only a peripheral addendum to business-cycle and financial modelling the innate human responses that result in swings between euphoria and fear that repeat themselves generation after generation with little evidence of a learning curve. Asset-price bubbles build and burst today as they have since the early 18th century, when modern competitive markets evolved. To be sure, we tend to label such behavioural responses as non-rational. But forecasters concerns should be not whether human response is rational or irrational, only that it is observable and systematic.
This, to me, is the large missing explanatory variable in both risk-management and macroeconometric models. Current practice is to introduce notions of animal spirits, as John Maynard Keynes put it, through add factors. That is, we arbitrarily change the outcome of our models equations. Add-factoring, however, is an implicit recognition that models, as we currently employ them, are structurally deficient; it does not sufficiently address the problem of the missing variable.
We will never be able to anticipate all discontinuities in financial markets. Discontinuities are, of necessity, a surprise. Anticipated events are arbitraged away. But if, as I strongly suspect, periods of euphoria are very difficult to suppress as they build, they will not collapse until the speculative fever breaks on its own. Paradoxically, to the extent risk management succeeds in identifying such episodes, it can prolong and enlarge the period of euphoria. But risk management can never reach perfection. It will eventually fail and a disturbing reality will be laid bare, prompting an unexpected and sharp discontinuous response.
In the current crisis, as in past crises, we can learn much, and policy in the future will be informed by these lessons. But we cannot hope to anticipate the specifics of future crises with any degree of confidence. Thus it is important, indeed crucial, that any reforms in, and adjustments to, the structure of markets and regulation not inhibit our most reliable and effective safeguards against cumulative economic failure: market flexibility and open competition.
The writer is former chairman of the US Federal Reserve and author of The Age of Turbulence: Adventures in a New World
Empereur Jean-Claude.
17/03/2008
Cher Monsieur
Je souscris totalement à votre analyse.
Aujourd’hui le prtoblème est pour les Européens : comment éviter la contamination systémique de la crise nourrie par l’approche néo libérale anglo saxonne?
Cette contamination fut ravageuse en 1929. Elle a conduit aux événements que nous connaissons.
Que faire face à la compétition multipolaire acharnée qui anime le monde et que les anglo-saxons et leurs “relais” (pour ne pas utiliser un terme plus polémique) médiatiques et politiques en Europe présentent de manière irénique comme un mouvement inéluctable et nécessairement ccccheureux à terme…?
La seule réponse, pour éviter cette contamination systémique est sans doute de montrer aux Européens qu’ils doivent, de toute urgence,élaborer une veritable conception “géopolitiqe” de leur place dans ce monde qui vient.
Cette conception est actuellement totalement absente de leurs préoccupations.
Les premières grandes lignes de cette conception devraient être ,sans auun doute: le partenariat stratégique renforcé et accéléré avec la Russie,la grande Union Méditerranéenne( cf. G Kepel); le partenariat avec l’Afrique. Tout ceci représente déjà beaucoup de reflexion et d’énergie dans l’immédiat…Pour le reste on verra plus tard.
Biens cordialelement à vous.
Jean-Claude Empereur.
Vice Président Délégué de Paneurope France.
ps : vous nous avez manqué au colloque de Nancy sur la souveraineté européenne.
J’espère que nous pourrons, à nouveau, vous compter parmi nous lors d’une prochaine rencontre Paneuropéenne.(parmi nos projets : un colloque sur la souveraineté alimentaire de l’Europe, en principe à Parme).
jce
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