Francis
23/02/2008
“les Américains seraient perçus comme étant sur la voie du désengagement, – ce qu’ils sont effectivement “
Toujours : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1731
... Ces dernières années, le Pentagone a investi des milliards de dollars pour construire les infrastructures nécessaires au déploiement de sa puissance aérienne en Irak et alentour. Pour commencer, il a construit l’une de ses plus grosses bases de toute la planète hors États-Unis à environ 80 kilomètres au nord de Bagdad.
... Réputée venir en « seconde place seulement sur l’échelle du trafic mondial après l’aéroport Heathrow de Londres », elle pourrait supporter un trafic semblable à l’aéroport international O’Hare de Chicago. Avec environ 140 000 tonnes de marchandises par an, la base est l’aéroport le plus fréquenté parmi ceux relevant de par le monde du Département de la Défense.
... Cette construction aux dimensions gigantesques a été conçue pour un usage à long terme. Comme Josh White du Washington Post l’écrivait récemment dans l’un des articles relativement rares (et peu incisifs) traitant de l’utilisation de la puissance aérienne en Irak, il y a eu 5 fois plus de frappes en 2007 qu’en 2006 ; et 2008 a débuté de façon retentissante, littéralement, avec ces 50 tonnes de bombes lâchées au sud-est de Bagdad.
Francis
23/02/2008
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1731
Tom Engelhardt : De Guernica à Arab Jabour : la banalisation de la guerre aérienne (II/II)
22 février 2008
Peut-être le moment est-il venu pour Seymour Hersh d’aller y voir à nouveau. Ou pour la communauté mondiale de l’Internet de se saisir du sujet. Peut-être, tôt ou tard, les journalistes des grands médias américains en Irak (et leurs rédacteurs en chefs aux États-Unis) finiront effectivement par tourner leurs regards vers le ciel, y remarqueront ces traînées laissées par les jets, constateront l’impact de ces bombes et de ces missiles de « précision », et se demanderont si l’on a réellement à faire à une période monotone et routinière lorsque l’US Air Force lâche 50 tonnes d’explosifs sur une zone agricole aux portes de Bagdad…
L’abc de la guerre aérienne en Irak ...
... les UAVs comme les Predators ou le plus récent Reapers, beaucoup plus lourdement armé, sont généralement pilotés par des opérateurs stationnés sur des consoles informatiques situés par exemple à la base Nellis de l’Air Force à proximité de Las Vegas. C’est de là qu’ils lancent leurs missiles contre des « force anti-irakiennes » ou contre des talibans, entraînant des morts civiles en Irak comme en Afghanistan.
Ainsi que le disait un pilote américain qui a tiré des missiles de Predator de Nellis :
« Je reviens de la gym et je pénètre en Afghanistan, ou en Irak… Ça prend du temps de s’y habituer. A Nellis, vous devez vous rappeler constamment, “je ne suis pas à Nellis. Quoi que ce soit ce que je faisais il y a 30 minutes, comme parler à ma banque, ça n’est plus important. »
Au reporters américains, cela ne semble n’être ni lâche, ni en aucun cas barbare, juste tout ce qu’il y a de plus normal. Personne ne dit que ces pilotes se cachent dans des déserts éloignés ou parmi la population civile des joueurs du Caesar’s Palace.
Francis Gazel
22/02/2008
_Pour abonder dans le sens de notre cher Phillipe Grasset sur le rôle de l’information dans nos sociétés contemporaines et le rôle d’internet
. Une grande partie du Moyen-Orient a été plongée dans lignorance.
« Selon un décompte effectué par le portail canadien Canoë en date du 4 février, c’est un total de cinq câbles de télécommunications intercontinentaux qui ont été coupés ou fortement endommagés : un en Malaisie… » desservant l’extrême orient, « ...deux près du port dAlexandrie en Égypte… » permettant les liens entre proche orient et Europe, « ...un quatrième au large des côtes de Dubaï, et un cinquième au large de lIran ».
« Certains commentateurs pensent que cela est le prélude à une offensive militaire US contre l’Iran… », c’est possible, mais étant donné que ce sont surtout les communications entre les pays musulmans et pétroliers du proche orient d’une part et leurs clients qui sont affectées d’autre part, ne serait ce pas plus simplement un moyen d’empêcher la bourse iranienne pétrolière (travaillant en en Euros) de fonctionner (Son ouverture était prévue pour le 17 février). Ces câbles seront certes réparés, mais cela adresse un message clair aux pays pétroliers qui souhaiteraient abandonner le $ comme unique monnaie de transaction.
Le sang de l’empire américain c’est le dollar et ce qui gage cette monnaie c’est le contrôle de l’or noir du proche et du moyen orient. On a fait des guerres mondiales pour des prétextes moindres ( voir le livre d’Engdahl, le pétrole, un siècle de guerre). Les seuls pays qui pourraient être intéressés par un marché pétrolier en Euro, outre les producteurs qui en ont assez d’être payés en monnaie de singe, ce seraient aussi les européens, et les consommateurs d’extrême orient (les 4 dragons( Corée du sud, Singapour, Hongkong et Taïwan), les bébés tigres (Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Philippines ), et surtout le Japon et la Chine .
Suivant un dicton à propos des coïncidences exagérées: « un évènement fâcheux, c’est le hasard, deux fois le même évènement fâcheux, c’est une coïncidence troublante, trois fois le même évènement fâcheux,c’est un complot»; alors cinq fois en 15 jours ...?
Un des seuls pays,sinon le seul, capable de mener ce type d’opération sous marines ( couper des cables), tout en ayant le nombre de sous marins et d’équipes suffisantes pour réaliser ce genre de performances de façon aussi rapprochées dans le temps, sont…
ah zut, j’ai un trou de mémoire…
Ian Brockwell, de « American Chronicle » a écrit:
« Dans lhypothèse où le sectionnement des câbles ne serait pas le fruit du hasard, nous devons nous demander qui ferait une chose pareille et pourquoi. Évidemment, lIran, qui a été le plus touché, naurait rien à tirer de ce genre daction et est peut-être la cible des responsables de ces coupeurs de câbles. Sagit-il du prélude à une attaque ou dun test pour une attaque future ? »
Ou un moyen d’empêcher la bourse iranienne du pétrole de fonctionner? CUI BONO? comme disaient déjà les romains.
Il ciontinue
« Les communications ont toujours été un facteur important de laction militaire et le sectionnement de ces câbles pourrait affecter la capacité de lIran à se défendre. »
“Malgré labsence de couverture médiatique, les tensions montent dans le Golfe et la probabilité dune attaque états-unienne contre lIran reste très élevée”, mais celle ci peut se faire autrement que par un affrontement militaire frontal très risqué. “Bush est convaincu du fait que sil naffronte pas lIran, alors personne ne le fera. Il croit aussi que sil ne défend pas militairement le dollar, lunique superpuissance mondiale que sont les États-Unis appartiendra bientôt au passé”.
Sources
http://www.americanchronicle.com/articles/51085)
http://www.financialsense.com/editorials/petrov/2006/0120.html
http://www.leblogfinance.com/2006/03/bourse_iranienn.html
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=3214
http://www.alterinfo.net/L-Iran-ouvrira-sa-bourse-du-petrole-la-semaine-prochaine_a16839.html
http://leconservateur.blogmilitant.com/index.php/2006/02/06/68-alerte-la-bourse-iranienne-du-petrole-une-dangereuse-rumeur-se-repand-sur-internet
http://www.vnunet.fr/fr/news/2008/02/05/telecoms_
Fred., de L.
22/02/2008
Bonjour,
Décidemment, voilà que je me retrouve le goût de vous commenter :-)
Il ne fait aucun doute, à mon avis, que Obama est un digne représentant du système. Au même titre que Hillary Clinton. Ses votes par le passé n’ont pas particulièrement démontré qu’il savait être indépendant… qu’il savait par exemple voter contre la guerre en Irak. Peut-être était-ce par mimétisme… par souci de se préserver. Qui sait. C’est cela la vraie énigme finalement.
Mais je ne crois qu’on puisse être optimiste au point de se dire que ce monsieur va tout révolutionner. Ceux qui pensent cela sont un peu comme ceux qui imaginaient que Sarkozy allait devenir gaullien, rien que parce que la France l’impose… Sarkozy se révèle atlantiste dès qu’il le peut… et il se révèle inexistant, dès qu’il ne le peut pas vraiment… Obama, ça sera peut-être quelque chose comme cela, n’amenant finalement qu’un peu plus de paralysie au système… faute de vouloir vraiment prendre la responsabilité de le faire éclater (le réformer… comme on dit… je n’ose utiliser le mot “révolutionner”... de peur d’être taxer de gauchisme et de me faire accuser d’incitation à la violence physique… (cf. Libération récent sur le sujet de la Démocratie…)).
Bonne journée :-)
Fred., de L.
22/02/2008
Bonjour,
N’empêche. C’est vrai… dans les premiers mois, il a eu quelques comportements qui pouvaient faire douter. Qui pouvaient laisser espérer que la substance de la France allait s’imposer à lui. Mais là. Maintenant qu’il n’en a plus rien à faire des critiques des uns et des autres. Ben… L’américain dit. Le français suit. :-)
JC
22/02/2008
Stéphane
21/02/2008
Le climat économique est assez impalpable. Ce pourrait-il que ce brouhaha qu’est l’économie, et leurs apôtres, nos valeureux libre échangistes (qualificatif qui vaut aussi pour décrire les murs de notre président), qui en matière de climat font des prévisions encore plus foireuses que celles des météorologues en période de bouleversement climatique, n’arrivent même plus à savoir le temps qu’il fait aujourd’hui?
Curieuse époque, qui justifie les rémunérations les plus démentielles aux libres échangistes (passés de trotskistes à ultra capitalistes pour certains), grands patrons, qu’on pourrait définir en trois catégories:
Les réputés efficaces, l’imprononçable Ghosn par exemple, qui supplante enfin Mireille Mathieu au premier rang du classement de la popularité des français au Japon,
Les supposés peu méritants, le patron de la boite qui m’emploie en ce moment par exemple, une affaire qui tourne toute seule dont je tairais le nom. Il est inattaquable sur la transparence des produits dont il supervise la fabrication, mais bien plus vulnérable sur la transparence de sa gestion, bien que les choses semblent évoluer.
Enfin certains sont des nuls, Bouton peut être, bien qu’on lui fasse souvent l’excuse de la fatalité (gouverner, c’est prévoir!), les anciens couillons d’Arcelor (prononcez “trou du c**” en Allemand) sûrement, pour en être arrivé là ou ils se sont foutus. Gros problème d’Arcelor, lors de sa guerre contre les hordes hindou, ils ont essayé de communiquer sur le terrrain de l’adversaire, en l’occurrence la presse Anglo-saxonne, plus que sur le “home front”, ou l’argument social aurait pesé de tout son poids. Résultat: l’acier passe à l’Est, encore plus loin que la Roumanie.
Quelque soit l’efficacité d’un patron, leurs salaires seraient peut être mérités si on avait pas cette grosse impression qu’ils n’ont que l’uniforme des pilotes de ces bateaux sans gouvernail que sont les multinationales. Le marché monte? C’est un bon patron! Le marché baisse? le marché baisse!
On ne peut pas nier qu’une direction qui réfléchie arrive à définir le cap de certains vaisseaux. Mais on doit constater que beaucoup des positionnements de ces navires sur le lieu de la bataille vient plus de causes antérieurs ou structurelles profondes, en d’autres mots: le bol ou la guigne, selon. Le capitaine, lui, donne de l’image, bonne, mauvaise ou trop, parfois les trois à la fois.
Ici, si l’on utilise les termes libéraux par excellence, on peut parler d’auto régulation, mécanique: en effet, plus le bordel est complet et plus l’interprétation de la situation est brouillée, mais plus les patrons sont cons, plus ils sont prévisibles, et plus on peut prévoir l’évolution de la situation!
john
21/02/2008
Une seule chose concernant cet article
le fait que seront présent UK et Pologne vous pouvez oublier tout le reste
Ces deux agents serviles des etats unis vont faire comme l’a fait UK depuis le début à savoir exception car le but de ce pays n’est que de controler le mouvement atlantiste je veux le coté européen de l’atlantique
Imaginer la pologne ou l’uk dans une armée “européenne” équivaut à faire rire en hébreu une chamelle touareg
Ilker
20/02/2008
C’est vrai que la situation, que vous avez très bien résumé, fait qu’Obama semble dépassé et emporté par les évènements, si bien qu’on ne sait plus ce que représente Obama.
Francis
20/02/2008
Le gouvernement Anglais nationalise pour sauver une de ses banques du subprime US. La city est toujours Britannique et en expansion.
Euronext (basée à Paris) s’est précipité dans les bras du NYSE ... pas de solution européenne, NON NON et NON à l’europe.
Maintenant Euronext est surement plus à l’abris du subprime et autres tours de finance magique US.
Il y a parité Euro - USA au conseil d’administration : il suffit de resider un an en europe pour être considéré européen, 60% des actionnaires sont du NYSE, ... et tout à l’avenant. Quelle langue y parle t’on, quel juridisme s’impose ?
Ces “européens” se ruent vers les USA dans la concurrence, le plus vite possible avant leurs voisins et SURTOUT CONTRE leurs voisins.
Les fondamentalistes de la micro-souveraineté accélèrent ce mouvement avec le concours silencieux, empressé et un peu stupéfait de l’administration Bush devant tant d’aubaine.
Stéphane
20/02/2008
Generals warn of ‘geriatric Air Force’
WASHINGTON (AP) Air Force officials are warning that unless their budget is increased dramatically, and soon, the military’s high-flying branch won’t dominate the skies as it has for decades.
After more than seven years of war in Afghanistan and Iraq, the Air Force’s aging jet fighters, bombers, cargo aircraft and gunships are at the breaking point, they say, and expensive, ultramodern replacements are needed fast.
“What we’ve done is put the requirement on the table that says, ‘If we’re going to do the missions you’re going to ask us to do, it will require this kind of investment,”’ Maj. Gen. Paul Selva, the Air Force’s director of strategic planning, said in an interview with The Associated Press.
“Failing that, we take what is already a geriatric Air Force,” Selva said, “and we drive it for another 20 years into an area of uncertainty.”
An extra $20 billion each year over the next five beginning with an Air Force budget of about $137 billion in 2009 instead of the $117 billion proposed by the Bush administration would solve that problem, according to Selva and other senior Air Force officers.
Yet the prospects for huge infusions of cash seem dim. Congress is expected to boost the 2009 budget, but not to the level urged by the Air Force. In the years that follow, a possible recession, a rising federal deficit and a distaste for higher taxes all portend a decline in defense spending regardless of which party wins the White House in November.
“The Air Force is going to be confronting a major procurement crisis because it can’t buy all the things that it absolutely needs,” said Dov Zakheim, a former Pentagon comptroller. “It’s going to force us to rethink, yet again, what is the strategy we want? What can we give up?”
Expensive taste
The Air Force’s distress is partly self-inflicted, says Steve Kosiak of the Center for Strategic and Budgetary Assessments in Washington. The F-22 Raptor and F-35 Lightning, the new jet fighters that will supplant the F-15 Eagle and F-16 Falcon, have drastically higher price tags than their predecessors and require a bigger chunk of the defense budget.
“One of the reasons their equipment has aged so much is because they continue to move ahead with the development and presumed acquisition of new weapon systems that cost two to three times as much as the systems they are replacing,” Kosiak said. “It’s like replacing a Toyota with a Mercedes.”
It’s not as if the Air Force has gone without any new airplanes. The B-2 Spirit stealth bomber, the C-17 Globemaster airlifter and the CV-22 tilt-rotor, which flies like a helicopter or an airplane, have all been added since the mid-1990s.
The Air Force also is planning to spend between $30 billion and $40 billion over the next 15 years for new refueling tankers. A contract is expected to be awarded soon. Those new tankers, however, won’t be flying until 2013.
The Air Force isn’t alone in wanting more money, but its appetite is far greater than the other military branches. Shortly after President Bush submitted his defense plan for the 2009 budget year, which begins October 1, each service outlined for Congress what it felt was left out. The Air Force’s “wish list” totaled $18.8 billion, almost twice as much as the other three services combined.
“There’s no justification for it. Period. End of story,” said Gordon Adams, a former Clinton administration budget official who specializes in defense issues. “Until someone constrains these budget requests, the hunger for more will charge ahead unchecked.”
Excessive flying hours
Current F-15s and F-16s are on average more than 20 years old and have reached a point where spending more money on extensive repairs is a poor investment, Selva said. Originally designed to last 4,000 flying hours, both have been extended beyond 8,000.
An F-15 with a comparatively low 5,000 flying hours disintegrated during a routine training flight over Missouri in early November. For the Air Force, that crash has become a touchstone event that demonstrates the precarious state of a fleet collectively older than any in the service’s 60-year history.
Following the Missouri accident, more than 400 F-15s were grounded as Air Force mechanics scoured them for defects that might cause a similar accident. The F-15, a twin-engine jet with a top speed of 1,875 miles per hour, is the anchor of the nation’s air defense network.
As aircraft age, corrosion eats away at metal parts. Wiring and sealing begin to deteriorate. The fatigue, which can be hard to detect, is most acute in fighters that make turns while going at incredible speeds.
“An hour is not an hour” to an aircraft constantly under the strain of G-forces, Gen. John D.W. Corley, head of Air Combat Command at Langley Air Force Base, Va., said at a news conference last month. “It’s like dog years.”
The more an aircraft is flown, the more expensive and more extensive maintenance becomes, Corley and Gen. T. Michael Moseley, the Air Force chief of staff, told the House Appropriations defense subcommittee during a February 6 hearing.
The bottom line, the generals said, is older aircraft are in the shop more often and cost more to fly when they are available.
Patchwork of planes
It’s not just the fighters that are elderly.
Selva, who graduated from the Air Force Academy in 1980, said he remembers hearing about the first flight of the mammoth C-5 transport when he was in first grade. B-52 bombers and KC-135 tankers, which refuel airplanes in flight, have been in the inventory for more than four decades.
And mechanics are finding it difficult to keep rust off the A-10 Thunderbolt, a tank-killing plane now a quarter-century old.
“If you want to accept that today we’re doing an adequate job with this sort of patchwork of airplanes, when are we no longer able to do an adequate job?” Selva asked. “What’s the next thing that’s going to happen?”
Each F-22 Raptor costs about $160 million. The Air Force says it needs 381 of the radar-evading planes and is fighting to keep the production line from being shut down too soon.
“We have never rolled off of the requirement to field 381 F-22s,” Selva said. “The real issue at play with the F-22 is when the line closes, it’s closed. Restarting the line will be unreasonably expensive.”
The price for a single F-35 Lightning is $77 million, and the Air Force wants close to 1,800 of these fighters. The F-35 won’t be in use for several more years.
Defense Secretary Robert Gates has said only 183 Raptors are needed. The more Raptors the Air Force buys, Gates said during congressional testimony earlier this month, the less money it will have for the F-35 and other aircraft. About 100 F-22s have been fielded. That aircraft has not been used in Iraq and Afghanistan, Gates added.
The Air Force says the Raptors are needed for future threats, with China, Russia and Iran at the top of the list.
“Al Qaeda doesn’t exactly have an advanced aerial defense system,” said Maj. David Small, an Air Force spokesman.
The public push for more Raptors prompted Gates to rebuke a top Air Force officer, Gen. Bruce Carlson, who said last week that the service remained committed to buying 381 of the aircraft. In a Friday statement, Moseley and Air Force Secretary Michael Wynne said the general’s remarks did not reflect the Air Force’s position. But the statement did not say the service is backing away from its goal of 381 Raptors.
Aircraft on the front lines in the terror war are also facing challenges.
Officials at Air Force Special Operations Command say it will become increasingly hard to keep two key aircraft flying: The MC-130H Combat Talon II, used to drop commandos into hostile territory and then retrieve them, and the AC-130U, a hulking gunship that flies low to deliver firepower, are both in need of substantial overhauls.
“We are literally flying the wings off these two airplanes,” said Brig. Gen. Brad Heithold, director of the command’s plans, programs, requirements and assessments office at Hurlburt Field, Florida.
There are only 20 Combat Talons and 17 AC-130Us. This small fleet is in heavy demand by special operations forces around the globe. In 2001, the AC-130Us flew just over 5,200 hours. The gunships logged more than 9,000 hours in 2007. It’s comparable, Heithold said, to putting 70,000 miles on a car in a single year instead of a more normal 12,000 miles.
At any given time, several of the Combat Talons or AC-130Us could be in the depot being fixed. That means there are fewer available to fly critical missions. Training flights are also curtailed.
Heithold called the situation a “manageable crisis,” but said serious problems could emerge if more money isn’t provided for extended improvements and new aircraft over the next few years.
“Any time you have a small number of airplanes that the appetite for continually increases, it’s hard to meet the demand,” Heithold said. “If we don’t wrestle with this now, it’s a looming problem out there.”
http://edition.cnn.com/2008/US/02/18/airforce.wornout.ap/index.html?iref=mpstoryview
Francis
19/02/2008
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1716
... les idées subversives des « terroristes domestiques » américains sont désignées comme équivalentes à la menace d’Al Qaeda. Mais pourquoi installer une Commission Nationale pour mettre en échec ces réseaux de « dangereux radicaux » ? Pourquoi ne pas se contenter des habituelles campagnes de désinformation faites du radotage des télévisions au service des entreprises et des marionnettes de la radio, augmenté d’articles insérés dans la presse avant d’être cités comme autant de faits, de mensonges répétés ad nauseam ...
... « L’Internet a aidé à faciliter la radicalisation violente, la violence idéologique et le processus de terrorisme domestique aux Etats-Unis en permettant l’accès des citoyens américains à de larges et constants courants de propagande liés au terrorisme. »
Nous pouvons présumer que cette affirmation initie le travail de fond qui permettra le contrôle d’Internet par les entreprises, le blocage des adresses IP qui révèlent des vérités dérangeantes, les mensonges du gouvernement et les abus des entreprises ; en interrompant l’activité de groupes soucieux de justice sociale tout en maintenant l’accès aux sites commerciaux, nécessaire au profit des entreprises.
... Si l’histoire doit nous apprendre quoi que ce soit, rappelons que le FBI de Hoover n’a aucunement usé de son autorité pour éliminer le crime organisé ou la violence du Ku Klux Klan. Il a plutôt employé ses moyens pour faire taire, éliminer et assassiner des leaders du mouvement pour les droits civiques, des activistes progressistes, des critiques sociaux et même des musiciens visionnaires…
Frédéric
18/02/2008
Voyez vous une bonne raison pour lequel Washington ne soutiendra pas la création d’un nouvelle état allié faisant partie d’un ancien ennemi qui est aujourd’hui, au plus, neutre et sans interets stratégique ?
Frédéric
18/02/2008
Quand une simple tourelle d’une piéce d’un calibre inusité coute plus cher qu’un Léopard II, on appelle cela comment ? :
http://athena-et-moi.blogspot.com/2008/02/90-mm-les-prix.html
Frédéric
18/02/2008
Le budget US de la Défense n’atteint méme pas les 4 % du PNB, c’est ridicule pour une nation qui à 2 guerres sur le feu. Vous parlez de la flambée des prix du matériel militaire US alors que la
Belgique est en train de s’acheter des ‘‘mini’’ blindé armé d’un 90 mm hors standards OTAN qui coute autant cher qu’un char Leclerc.
La paille et la poutre, vous connaissez ?
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