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Tuer n'est pas jouer

Article lié : Si Obama était élu, «ils le tueraient...»

FB

  11/02/2008

Il semblerait que le massacre puisse porter sur une peau de banane médiatique
lire:
http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article-breve.php3?id_article=3799

campagne de soutien

Article lié :

ursulon

  11/02/2008

Lors de votre précédente campagne, je vous avais demandé si vous étiez en mesure d’encaisser un chèque français : votre non réponse vous a couté ma non réponse à la dite campagne.

Cela dit, je souhaitais ne pas en rester là car j’apprécie votre site depuis fort longtemps et que le je tiens pour exceptionnellement intéressant. J’ai donc décidé de tenter l’envoi d’un chèque français et de laisser faire la nature…

Cela fait déjà quelques jours et le chèque n’est toujours pas encaissé. Le sera-t-il ?

Avec tous mes encouragement.

importance de la psychologie

Article lié :

geo

  10/02/2008

importance de la psychologie, particulièrement sous la forme de la croyance.

La force des idées simples.  (extrait)

http://frederic.lordon.perso.cegetel.net/Textes/Textes_recherche/Textes_PolEco/Politix.pdf

(......)

Si la politique économique, censément adossée aux compétences «scientifiques» de

l’appareil d’Etat, est déjà si propice à la prolifération des idées simples, que dire de la

formation de l’opinion du commun des agents ? Sans surprise, la sphère des marchés

financiers offre plus souvent qu’à son tour l’occasion d’observer ces schèmes cognitifs

élémentaires, et surtout de les voir en action dans le cadre de ce «modèle» de formation

des anticipations à deux niveaux qu’on a évoqué en introduction. Chacun dans leur genre,

le renversement de faveur dont l’opinion financière gratifie soudain la future monnaie

unique européenne au tournant de 1995, et le «cas Alcatel» tiré de la crise financière de

1998, sont riches d’enseignements quant aux formes de pensée qui se déploient sous

l’empire des «idées simples». Et pour montrer que la finance n’a aucune exclusivité en

cette matière, il n’est pas inutile de faire voir, comme Keynes l’avait déjà fait, à quel

point les «esprits animaux» pèsent aussi sur les comportements de l’économie réelle

et sur la conformation des fluctuations de la croissance. Seuls les partisans les plus

systématiques de la cause européenne pourront voir dans le lancement sans encombre de

la monnaie unique l’effet d’une invincible nécessité, annoncée dès l’origine et vouée de

toute manière au succès. S’il n’est évidemment pas question de nier la «réussite», au

moins technique, du processus de lancement proprement dit28, il ne serait pas moins

erroné de méconnaître la contingence de cette issue. Faut-il rappeler qu’à deux reprises,

en 1992 et 1993, la défiance vis-à-vis du projet d’Union économique et monétaire (UEM)

a atteint de tels sommets que le Système monétaire européen (SME) qui en était

l’instrument de transition a failli s’écrouler complètement, pour continuer de vivoter,

marges élargies à outrance, dans une instabilité chronique jusqu’en 1995 ? Or il se

produit à l’automne 1995 un changement radical qui donne une illustration presque

canonique à la thèse des «idées simples» et au modèle d’anticipation à deux niveaux qui

l’accompagne. Le mois de novembre 1995 voit en effet le renversement complet de

l’opinion financière à propos du projet d’UEM. Alors qu’une défiance larvée n’en

finissait pas de se dissiper depuis les crises monétaires de 1992-1993, s’installe

soudainement la croyance commune que le projet ira à son terme et que la monnaie

unique verra le jour. La soudaineté du renversement n’a d’égale que la puissance et la

portée de ses effets. La croyance ainsi établie en la réussite future de l’euro s’avère d’une

telle force qu’elle conforme absolument tous les jugements élaborés à partir des éléments

de la conjoncture européenne, en dépit de toutes les incertitudes et de tous les doutes que

ceux-ci pourraient faire naître.

Telle est bien la structure du modèle d’anticipation à deux niveaux. En son niveau

supérieur, domine une croyance élémentaire, ordonnatrice de toutes les interprétations et

de tous les jugements de second rang. La croyance élémentaire donne une tonalité, elle

fait le fond sur lequel vont s’élaborer les jugements «dérivés». C’est d’ailleurs pour être

ainsi donatrice de tonalité, de coloration qu’elle est forcément élémentaire : la croyance

élémentaire c’est «oui» ou c’est «non», c’est «pour» ou «contre», c’est «inquiet» ou

«rassuré», «optimiste» ou «pessimiste», «haussier» ou «baissier», etc., et ça n’est pas

davantage. Ça n’est pas davantage et c’est pourtant considérable, car dans la puissance de

sa simplicité et dans son pouvoir de coloration, la croyance élémentaire biaise

asymétriquement toutes les représentations qui se déploient sous sa gouverne. Elle

constitue un attracteur pour les jugements, c’est-à-dire une position où l’on retourne

spontanément dès qu’on n’a plus de très bonnes et très sérieuses raisons de penser

autrement.

(.....)

Rions un peu

Article lié :

JeFF

  10/02/2008

Article de l’Ognion

un article de The Onion, à lire absolument :

We Must All Do Our Part To Preserve This Climate Of Fear
By M. Willard Thornton
January 30, 2008

The last six years have been a golden age of American apprehension and mistrust. Thanks to the events of Sept. 11, 2001, all of America was united, standing shoulder to shoulder in sheer, unrelenting fear. But tragically, that atmosphere of panic and confusion has begun to fade, and without another terrible attack to bond us as a nation, we are dangerously close to entering a post-post-9/11 era.
We cannot allow that to happen.
We must all do whatever we can to preserve America by refocusing our priorities back on the contemplation of lethal threats—invisible nightmarish forces plotting to destroy us in a number of horrific ways. It is only through the vigilance and determination of every patriot that we can maintain the sense of total dread vital to the prolonged existence of a thriving, quivering America.
Our country deserves no less than every citizen living in apprehension.
Fear has always made America strong. Were we ever more determined than during the Yellow Scare? When every Christian gentleman lived in mortal terror of his daughter being doped up on opium and raped by pagan, mustachioed Chinamen? What about the Red Scare, when citizens from all walks of life showed their pride by turning in their friends and associates to rabid anticommunists? Has America ever been more resolute?
Not so very long ago, we winced every time we saw someone with facial hair or a backpack. Average people were terrified of opening their mail for fear of getting a face full of anthrax. Those were perhaps our country’s greatest days. Yet that once-phobic spirit that defined our times is drastically changing.
Today, people are making eye contact with strangers on the street. They are whistling on subway platforms, strolling down sidewalks, and generally behaving as if they do not feel they could be killed at any moment. Children can be seen running playfully in public parks, their parents smiling and watching idly from afar when they should be obsessing over an unseen child abductor who will snatch and rape their babies first chance they get. It breaks my heart to see the land I love fall into such a state of non-panic.
My God, what have we become?
We can no longer rely solely on our enemies to menace the populace—we must find that horror within ourselves. Though we have made great strides in frightening ourselves about illegal immigrants, bird-flu pandemics, and random psychotic school shootings, it is not enough. What happened to that country I used to know and love, where a Korean grocer could be killed out of irrational xenophobia merely because someone thought he was an Arab? Such an act is, I am disappointed to say, almost unthinkable in today’s increasingly less-than-utterly-petrified climate.
You may say, “I am only one person. What can I do?” But all of our efforts are needed if we are to maintain a state of constant anxiety. We can all do more, but here is a good starting place: Twice a week, for at least 15 minutes, take the time to worry about any Muslims who may live in your area; lose sleep each night thinking about our thousands of miles of unguarded borders; stock up on water bottles and canned goods for no discernible reason other than that vague sense that civilization will collapse any second; as the election heats up, be sure to support candidates whose rhetoric appeals to your base survival instincts and fight-or-flight reflexes rather than to your hopes and dreams.
And remember: Each and every one of us, no matter how big or small, possesses the ability to jump to conclusions.
The strength of our nation depends on all of us feeling—and, more importantly, acting—as if a sniper could blow our head off at any moment. Let’s all come together as in fearful days of yore and do what we must to keep America free from peace of mind once and for all.

Invitation au réveil financier.

Article lié :

geo

  09/02/2008

Braves gens du lectorat de De Defensa.Org, l’heure est venue de mettre la

main au carnet de chèques. Vous trouvez sur ce site une description, au jour

le jour et pourtant fortement charpentée, du monde de l’idéologie devenu

incapable d’idéologie structurée.

Je n’ai rien trouvé d’équivalent pour l’heure, tout au plus des textes relevant eux

mêmes de cette perception hallucinée, en général marqués par l’autoritarisme

pseudo-scientifique qui en est souvent la marque.

En contraste, vous goûtez sans doute comme moi la liberté intuitive des

propositions, et donc de votre évaluation, à la lecture des analyses de

De Defensa, ainsi que les bonheurs de langage de Philippe Grasset, 

que je crois organiquement liés à cette liberté d’esprit.

Donnez donc, le libre don me paraît la forme la plus appropriée de soutient

à cette entreprise, la forme qui ressemble le moins à notre monde de

marchandises et de lobbies. Ce sera précisément refuser de se comporter en

agent économique intelligent: Vous ne tirerez aucun bénéfice de votre soutien,

il faut s’en féliciter, et vous éviterez d’acheter votre lecture à une épicerie en ligne

comme nous en avons déjà trop.

La grâce du lectorat vaut bien l’ancienne grâce du roi, non?

911...Il ne fallait pas vendre la peau de l'ours...

Article lié :

Périclès

  07/02/2008

Ou l’histoire de l’immeuble effondré qui était toujours là..

http://www.youtube.com/watch?v=6EuK3tCihJ0

Valeurs occidentales - guerre asymétrique

Article lié :

Raphaël Baeriswyl

  07/02/2008

Je me permets de vous signaler un essai (“Use and Perception of Violence: A Girardian Approach to Asymmetric Warfare”) que je viens de publier dans une revue d’anthropologie de l’Université de Californie à Los Angeles.

Cet essai est disponible, gratuitement et en ligne, à l’adresse suivante:

http://www.anthropoetics.ucla.edu/anthro.htm .
Cet essai examine le rôle que jouent les valeurs occidentales dans le succès des stratégies dites “asymétriques”. Il met les thèses de l’anthropologue français René Girard (Académie Française / Stanford University – LE spécialiste de la violence sociétale) en rapport avec la vision de l’asymétrie telle que développée par Jacques Baud (auteur de La Guerre asymétrique ou la défaite du vainqueur).

Tout commentaire bienvenu via le site http://www.raphaelbaeriswyl.ch

Raphaël Baeriswyl

terrorisme made in "chez nous"

Article lié :

c

  07/02/2008

Nom de l'auteur

Article lié : La France et Saint-Exupéry vus par un Américain, Lewis Garantière

Grivel

  07/02/2008

Bonjour,

Je viens de lire votre article… je fais des recherches sur les auteurs français expatriés aux Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. J’ai constaté que vous vous êtes trompé (je pense) dans l’orthographe. Il s’agit de Lewis GaLantière (1895-1977) traducteur de Saint Exupéry, Jules Romains, Jean Cocteau…

A moins que tout ceci ne lui ressemble beaucoup.

Cordialement,

Marie-Hélène Grivel

Médias en faillite

Article lié :

mortimer

  07/02/2008

Un billet d’humeur sur la situation des médias par rapport au peuple avec comme point d’ancrage (comme d’habitude?) le 11 septembre 2001.

“La faillite des médias

  * « J’ai débuté cet ouvrage en affirmant : “Les preuves attestant que les attentats du 11 Septembre ont été fomentées de l’intérieur sont accablantes”. Au fil des chapitres, j’en ai fait la démonstration en démontant une à une plusieurs tentatives récentes visant à corroborer le mensonge de la version officielle. Toutefois, si les preuves sont aussi accablantes, pourquoi, d’après ce qu’indiquent les sondages, 48% des Américains continuent-ils de rejeter la possibilité d’une dissimulation ? Pourquoi ne sont-ils que 36 % à soupçonner le gouvernement d’avoir orchestré, ou tout au moins d’avoir laissé perpétrer ces attentats ? Pourquoi ce nombre n’est-il pas plus proche de 75 % (Laissons de côté les 25 % que rien ne semble pouvoir convaincre et qui persistent, par exemple, à croire à la culpabilité de Saddam Hussein dans les attentats.) Pourquoi n’est-il pas plus communément admis que le 11 septembre est bien l’œuvre de l’administration américaine ?

  * Le responsabilité en incombe avant tout à la presse, qu’elle s’inscrive dans la tendance dominante ou dans un courant plus libéral. Au lieu de mettre en évidences les incohérences du mensonge officiel, les journalistes ont préféré l’accréditer sans broncher et dénoncer au contraire ceux qui tentaient d’attirer l’attention du peuple américain sur ces incohérences. Je veux dire par là qu’ils n’ont procédé à aucune investigation indépendante pour mettre la version officielle à l’épreuve des faits.

  * J’ai évoqué dans l’introduction plusieurs raisons permettant d’expliquer le caractère si peu empirique, et donc si peu journalistique, de cette démarche : un emploi orienté de l’expression « théorie du complot », un raisonnement conditionné et dominé par des craintes et des attentes ainsi qu’une tendance à prendre les conclusions des experts pour parole d’évangile. A ce sujet, j’ai démontré comment les journalistes se sont souvent basés sur des documents officiels ou semi-officiels, destinés précisément à étayer la version officielle et à discréditer toute théorie divergente, afin de faire obstacle aux efforts entrepris pour obtenir la vérité sur les attentats du 11/9 »

David Ray Griffin, 11 septembre, la faillite des médias, Editions Demi-Lune, septembre 2007, p. 403.

On attend bien sûr l’analyse des Lévy, Taguieff, Bruckner, Glucksmann, Assouline, Hassner, Lanzmann, Debray, cousins et cousines, sur le sujet.

  * On notera la réponse préliminaire du ministre interpellé Yasuo Fukuda : « Selon des informations secrètes obtenues par notre gouvernement ». Un peu de Bakounine en contrepoint : « Les aristocrates de l’intelligence trouvent qu’il est des vérités qu’il n’est pas bon de dire au peuple ». Cette phrase de Bakounine, citée par Pierre Bourdieu dans son intervention consacrée à Foucault du 21 juin 2000 à Beaubourg, résume à elle seule l’état du problème lié à la diffusion des critiques (c’est peu dire) de la version dite “officielle”, celle de l’administration Bush, sur le déroulé du 11 septembre 2001. Le large accès à Internet pose à cette aristocratie de l’intelligence un sérieux problème. Pour cette raison, les gérants du capital “opinion”, avec des variations de tonalité mais sans différences notables sur le fond, se sont échinés à désigner ce moyen comme nouveau “média”. Le propre d’un “média” est certes de servir de courroie de transition. En rester là revient à passer sous silence son rôle de filtre : certaines choses passent, d’autres ne passent pas. Filtre éditorial, idéologique, logique, celui du sérieux, du pas sérieux, de l’autorisé, du proscrit. Filtres du filtrable. Il n’y a pas à incriminer tel ou tel support. Cette opération de tri est propre à toute forme de médiation. Elle implique, ce n’est pas Debray qui me contredira, des organes de médiations. Alors on chante les médiations mais on ne dit finalement rien. Tout au plus un lancinant “il faut des médiations”. A bon ? Le problème posé à tous ces cantonniers du bien dire est des plus simples : Internet n’est pas un média. Jamais dans l’histoire des hommes, n’en déplaise aux amateurs de belle et franche continuité historique, un lien sans médiation n’a pu être constitué entre les hommes hors de toute rencontre locale. Non pas De Gaulle parle au français mais un ladre parle à un autre. Qu’est-ce qui est bon à dire au peuple ? Il se trouve que ce moyen apporte avec lui sa réponse : ce que le peuple décidera. Non pas le peuple en tant que classe, que groupe, que fonction, en tant qu’il se constitue sous la houlette représentative d’une force politique qui décide pour son compte de le dire, mais le peuple en tant qu’il se compose de singularités irréductibles. Un peuple qui sans l’individu, toi en l’occurrence, n’est plus rien.

  * « Obéissant à un ordre “d’en haut”, les savants, les linguistes, les psychanalystes, les théoriciens de gauche et les technocrates de droite ont établi une sorte de consensus, selon lequel l’individu, en tant que tel, devrait maintenant « la boucler ». Ce qui ne les empêche pas, bien entendu, de continuer de jouer en sous-main, sans le dire, leur propre rôle d’individus, et de faire preuve d’un aveuglement volontaire sur ce que disent, sur ce que pensent tous ceux qui n’entrent pas dans leur « programme ». Inutile de préciser que je suis, par rapport à tous ces gens estimables une bien mauvaise tête. Mais j’aime trop Stendhal (…) pour ne pas renoncer, moi aussi, au suffrage de la bonne compagnie. Je dis qu’il faut abattre les cartes. Je dis qu’il faut écrire, vivre et penser à visage découvert. Je dis que le ridicule, la honte, la prétention n’est pas de dire “je”, mais de cacher, littéralement, son jeu, en masquant les sensations intimes de celui qui parle. Voici le temps des INDIVIDUS. Non, ils ne seront pas tous des “révolutionnaires professionnels” : loin de là. Est-ce dommage ? Je n’en suis pas sûr. Chacun a le droit de rire, et de jouer, aussi. Mais chacun s’étant découvert, on saura enfin qui parle et pourquoi » (1)

  * Des individus parlent dans leur coin ? Non plus dans leur coin mais depuis leur coin. C’est ainsi que les premières critiques de la version dite “officielle” ont pu émerger sporadiquement par le biais d’un support qui n’est pas un “média”, qui ne l’a jamais été si l’on s’accorde à penser que chaque média fonctionne à la fois comme diffusion et comme filtrage, ces deux fonctions étant indissociables l’une de l’autre. Une des conséquences induite par le 11 septembre 2001 est de faire éclater cette évidence : l’incommensurable distance qui sépare Internet de toutes les autres formes de médiation (journaux, radios, télévisions…). Les médias traditionnels ont cherché à faire de ce moyen une de leur dépendance. Pour l’heure, la chose échappe. Quelle est au présent cette vérité qui n’est pas bonne à dire au peuple, ces informations tenues secrètes par je ne sais quel gouvernement ? Peur de quoi ? Eclatement social ? Atomisation d’un grand corps collectif (si tu le trouves, fais moi signe) ? Nihilisme de masse ? Choc des civilisations ? Voilà quelques-unes des raisons du silence avancées par ce que Bakounine appelaient les “aristocrates de l’intelligence”. Je me suis donné pour passe-temps d’effriter une après l’autre ces raisons, de montrer en quoi ces idéalités fonctionnaient comme des écrans censés maintenir le “peuple” à distance de lui-même. Le protéger de lui-même ? De sa bêtise, de son inculture, de sa nullité de peuple qui ne se sait pas se gouverner. La rengaine est connue. Les mêmes qui informent sur la nature du juste, du bien et du beau, les mêmes qui se revendiquent de Platon, de Kant ou d’un troisième savent mieux que toi ce qui sied à la pérennité de leurs offices. Et pour cette pérennité le 11 septembre 2001 ce n’est pas bon. Car derrière la remise en question sans reste de la version dite “officielle” se cache pour ces bons hommes une inquiétude autrement plus tenace : sur quoi reposera désormais mon pouvoir si les médiations n’assurent plus leurs rôles de filtrage, rôles que j’embrume depuis des décennies avec ma “libéralité”, mon sens de la “démocratie” et de la franche communication ? Qui pourra désormais me garantir l’assise de ma fonction ? S’il s’avère, moi X ou Y, que je n’ai raconté depuis plus de six ans qu’un drapé de foutaises sur le 11 septembre 2001, s’il s’avère en outre que ce drapé collait au plus juste avec mon commerce, c’est à la fois mon commerce et mon dire qui se cassent la gueule. A terre mon plumeau, l’encrier, la table et la toiture. Sous les coups répétés de quelques imbéciles individuellement narcissiques qui disent depuis leur coin, sans être effet du filtre dont je calibre depuis toujours l’épaisseur des trous, ma maisonnée prend l’eau.

  * Il se trouve que le sénateur Fujita n’est pas exactement un ladre comme les autres. Il a pour lui quelques oreilles à déranger. Et pourtant, sur le 11 septembre 2001, il ne fait que rejoindre une masse individuellement critique face à laquelle les digues des aristocrates qui savent ce qui est bon pour le peuple ne tiendront pas longtemps. Encore faudra-t-il, pour commencer, que chacun dans son coin, chaque ladre pour son compte, en ait pleinement conscience, que chacun, pour reprendre la sublime expression de Alain Jouffroy, cesse de “la boucler”.

HBW

(1) A. Jouffroy, De l’individualisme révolutionnaire, Paris, 10/18, 1972, pp. 40-41.”

Source: http://bernat.blog.lemonde.fr/

Les sondages ...

Article lié : Les sondages dans l’incertitude de l’électeur insaisissable

Dominique Larchey-Wendling

  06/02/2008

sont depuis longtemps déjà un instrument de manipulation. Pas du tout un instrument de mesure. Sinon pourquoi dépenserait-on autant d’argent dans un outil aussi peu fiable ?

Une aubaine européenne

Article lié :

mortimer

  06/02/2008

Avant que le Pentagone ne s’en mêle.

“L’Ukraine propose à l’Europe ses radars

L’Ukraine, ancienne république soviétique qui envisage d’adhérer à l’Otan, veut proposer à l’Europe d’utiliser ses radars loués pendant des années par la Russie mais qui a décidé de les abandonner, a indiqué l’Agence spatiale ukrainienne.

“Ces radars sont des éléments du système de défense antimissile. Nous envisageons de proposer leurs services à l’Europe qui tente de créer son propre système de sécurité. Peut-être que l’Europe en sera intéressée”, a déclaré le directeur de l’Agence spatiale, Iouri Alekseïev, cité par l’agence Interfax. “Nous allons les moderniser pour continuer leur exploitation”, a-t-il ajouté.

Le 25 janvier, la Douma (chambre basse du Parlement russe) a voté pour l’annulation de l’accord ukraino-russe sur l’utilisation conjointe de radars à Moukatcheve (ouest de l’Ukraine) et à Sébastopol (Crimée, sud).

Un vice-ministre russe de la Défense avait alors expliqué que la volonté de renoncer aux radars en Ukraine était liée à l’intention de cette ex-république soviétique d’adhérer à l’Otan.

Le chef de l’Etat ukrainien Viktor Iouchtchenko, son Premier ministre Ioulia Timochenko et le président du Parlement ont récemment demandé dans une lettre à l’Otan que Kiev rejoigne le Plan d’action en vue de l’adhésion à l’Otan (Membership Action Plan, MAP), dernière étape avant une entrée.”

Source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/02/01/01011-20080201FILWWW00558-ukraine-propose-a-l-europe-ses-radars.php

comentaire sur un mythe central

Article lié :

miquet

  06/02/2008

Who’s Been Goosing Goldilocks? America & The Myth Of Free Markets

—Posted Tuesday, 5 February 2008 | Source: GoldSeek.com

The power of myth is extraordinary. Correctly applied, the ignorant will believe themselves enlightened and slaves will believe themselves free.

When credit markets began to unravel in the summer of 2007, central bankers and economists were surprised. In retrospect, they should not have been. Warnings of a speculative bubble were issued as soon as cheap credit began distorting housing prices in 2003. Denial, however, always trumps reason in the presence of profits—or ulterior motive in the case of Greenspan.

So it was in the 1920s in the US, in the 1980s in Japan, in the 1990s in the US and it will be so again in the 2000s in the US—all large speculative bubbles ending in collapse; but this time, like in the 1930s, the collapse will affect the entire world, for another global depression may be in the offing.

Credit, like steroids, is a potent tool and is now the prime mover of financial markets in New York, London, Tokyo, Hong Kong, etc. The interest rate of central banks measures the flow of liquidity in the form of credit that credit-addicted global markets depend on and crave; but credit like steroids, with continued usage will destroy the body it once helped—Parcus nex, sic economic death, is the next stage in our deadly dance with debt.

CAPITALISM REPLACES COMMERCE

Prior to central banking and credit-based capital markets, commercial markets were not dependent on credit. They were free markets, unaffected by the spigots of credit and debt. Free markets operate without the artificial stimulation of credit-based money; free markets respond to real needs and real demands, not to the incessant need of bankers to indebt society in their drive to enrich themselves—a drive that produces individual profits in the short run and collective economic ruin later.

BAD MONEY DRIVES OUT GOOD

Credit-based capital markets were introduced in 1694 in England; and for the next three hundred years, England’s bankers and their allies overpowered and replaced savings-based markets all over the world. Now, for the first time all economies are based on a foundation of credit-based capital with hard currencies, gold and silver, now replaced by the capital of capitalists, credit-based paper currencies.

This is where we are today. It will not be where we are tomorrow. Endings imply beginnings; and choice implies the possibility of change—especially when the foundation of today’s financial world is credit, debt, and speculative greed; the bankers’ amalgam—with government deceit and power added to keep the unstable amalgam intact.

FADING FINANCIALS

Today, financial markets built on debt based paper are in trouble and the keepers of capitalism’s crown jewels, the central bankers, are hard pressed to stay ahead of the problems posed by collapsing markets.

The solutions being proposed by central bankers increasingly resemble those of retreating armies—feints instead of advances, bold proclamations betrayed by flaccid follow-through, all obviously concocted on the fly in the face of unexpected crises. The central bankers’ limited arsenal of rate cuts. is clearly inadequate regarding the rapidly evaporating liquidity of credit markets.

In January 2007, corporations at risk of default were able to borrow $8.5 billion in the markets. One year later in January 2008, only 10 % of the previous year’s sum was available, $850 million instead of $8.5 billion. This extraordinary contraction of credit occurred even as central bankers slashed borrowing costs.

With credit markets in disarray, news issued by today’s financial spinmeisters, is increasingly based on deceptive figures and distorted markets. Today’s so-called free markets are not free at all. Today’s markets, especially in the US, are being manipulated in order to keep them afloat.

WHO’S GOOSING GOLDILOCKS

For over a century, a 10% or greater correction could be expected to occur every 15 months on average, yet the last correction of that magnitude occurred more than four-and-a-half years ago.  In the past, this would have been termed a Goldilocks scenario.

              Alan Newman, Crosscurrents November 6, 2007

Credit-based capital markets need to expand in order to service previously created debt; the amount of which is ever-expanding because of accruing compound interest. This is no small task because the longer credit markets exist, the greater the debts and the greater the need to expand.

The three hundred year expansion of credit-based capital has now come to a halt; and it is this unexpected event that has captivated bankers and government officials alike. This week in Tokyo, representatives of the G7, the world’s most advanced economies concluded that central bankers can no longer solve their problems alone. They are correct. They are wrong in that governments will be able to help.

Government interference in capital markets is not a new phenomenon. In fact, it has been accelerating. The US now interferes in the markets at levels last seen in the Soviet Union, albeit in markedly different ways. Whether this is good or bad is beside the point; the point is today’s markets today are not free.

The Working Group on Financial Markets, the Counterparty Risk Management Group, the Exchange Stabilization Fund etc. all work in concert and collusion with bankers to keep credit markets afloat; a collusion made possible by the purchase of politicians by investment banks.

BUYING POLITICIANS

In 1966, Professor Carroll Quigley, Professor of History at Georgetown University, member of the Council on Foreign Relations and mentor to Bill Clinton published Tragedy and Hope in which he wrote:

The powers of financial capitalism had (a) far-reaching aim, nothing less than to create a world system of financial control in private hands able to dominate the political system of each country and the economy of the world as a whole. This system was to be controlled in a feudalist fashion by the central banks of the world acting in concert, by secret agreements arrived at in frequent meetings and conferences. The apex of the systems was to be the Bank for International Settlements in Basel, Switzerland, a private bank owned and controlled by the world’s central banks which were themselves private corporations. Each central bank…sought to dominate its government by its ability to control Treasury loans, to manipulate foreign exchanges, to influence the level of economic activity in the country, and to influence cooperative politicians by subsequent economic rewards in the business world. [bold type added for emphasis]

.

On January 10, 2008, Andrew Sorkin reported in the New York Times:
Tony Blair to Join JPMorgan as Adviser

The former prime minister of Britain, Tony Blair, will join the banking giant JPMorgan Chase as a part-time adviser, the bank said.

While the firm did not say how much it would pay Mr. Blair, one New York recruitment consultant told The Financial Times that it was likely to be more than $1 million a year.

Joining a finance company after political life is a familiar route for former prime ministers, as well as for politicians in the United States. John Major, Mr. Blair’s predecessor, now works for a private equity firm, the Carlyle Group, as did former President George H.W. Bush. At Citigroup, James D. Wolfensohn, the former World Bank president who was Mr. Blair’s predecessor as special envoy to the Middle East, has a senior advisory role. And Robert E. Rubin, the former Treasury secretary, serves as an influential Citigroup director and sounding board for its top executives…Mr. Blair’s move also comes a month after Jonathan Powell, his former chief of staff, landed a full-time job with a JPMorgan rival, Morgan Stanley.

And later, on January 29, 2008, Philip Webster, in the TimesOnline reported:

Two jobs bring Blair’s jackpot to £2.5m a year…plus millions from speeches

Tony Blair has taken a second big job with a leading financial player, attracted by the prospect of working on its climate-change initiative.

The former Prime Minister has joined Zurich, the Swiss company, as an adviser. The appointment, thought to be worth at least £500,000 a year, comes less than three weeks after he took a similar role with J P Morgan Chase, one of the biggest investment banks on Wall Street. That was believed to be a package worth about £2 million a year…His spokesman said that there were no other positions in the offing. The former Prime Minister is thought to have turned down approaches from HSBC and Citigroup.

In 1973, Spiro Agnew, was forced to resign as US Vice-President for accepting $29,500 in bribes while governor of the state of Maryland. It is obvious from Tony Blair’s compensation in 2008 that the price of politicians has increased substantially since the 1970s—yet another sign of rampant inflation.

GOLD—THE BAROMETER OF MONETARY CHAOS

The fear of central bankers is that their game of credit-based fiat money will be exposed for what it is, a confidence game that advantages bankers and governments at the expense of entrepreneurs, producers and savers; and, once exposed, their position of privilege and profits will collapse.

Because of this, central banks and government officials are determined to keep the market’s one dependable warning sign—the price of gold—capped. The price of gold is the nemesis of today’s credit based capital markets. Only when the price of gold rises, are investors alerted to the dangers resulting from monetary instability.

This is why the custodians of credit are so intent on keeping the price of gold low. A low price of gold implies investing in paper IOUs, government and corporate debt and other credit based instruments is safe and profitable. A high price of gold implies the opposite—that the risk of paper and credit based IOUs is on the rise.

In the fall of 2007, as the price of gold rose from the mid $600s to the mid $800s, the central bank of Switzerland sold 22 tons of gold into the market. Imagine how high the price of gold would have been had not the 22 tons of gold been made suddenly available?

And on February 1st, as gold suddenly dropped from the $920s down into the $890s, I heard rumors that several hundred tons of gold had come on the market. Unlike the 22 tons from the Swiss National Bank, this latest rumor could not be confirmed.

But confirmed or not, central bankers in the past and present have been all too willing to empty their national treasuries in order to ensure their own positions of privilege in the name of market stability. Current UK Prime Minister Gordon Brown’s future position in the world of finance is undoubtedly secure.

GOLD SCISSORS PAPER

There is much debate as to how this will all end. While the particulars are unknowable, the end is not. The collapse of paper-based paper currencies and speculative credit markets is certain. Only the time is not.

Be confident. Free markets will return. Not today, but someday and perhaps sooner than believed. In the meantime, while paper money still has value, buy gold and silver. Such bargains do not last forever.

Darryl Robert Schoon

Crise de societé

Article lié : Une crise de société

LeLoup

  05/02/2008

Petite digression….

Aux USA le rapport met en évidence la hiérarchie des choses. Il est hors de question d’accabler un pouvoir politique faible, discrédité, qui n’a, dans cette aventure, fait que suivre les chefs militaires eux-mêmes “sponsorisés” par les idéologues du sionisme moderne. Il est hors de question de s’atttarder comme à une cause centrale à l’individualisme, à l’égoïsme, à l’éclatement et à l’atomisation de la société américaniste qui a évolué selon le moule sioniste de la guerre sur le terrorisme, du choc des civilisations et a perdu ses vertus pionnières des premiers temps. Là aussi, il est implicite que la sionisation s’est faite par la militarisation, à partir d’un establishment étatsunien totalement inspiré par Israel, et donc relais principal du judéo-christianisme de la société US. (Dans un processus parfaitement conforme à la sionisation des esprits elle-même, ce rôle de relais d’Israel a, en plus, rompu tous les liens fondamentaux entre l’armée et la population des USA. Même processus d’éclatement interne.) Le rapport tranche avec cet avertissement qui, à cette lumière, en dit long sur la hiérarchie des responsabilités: «le Pentagone ne devrait pas espérer que la société change avant que lui-même ne corrige ses propres faiblesses.»

Bonjour la psychologie

Article lié : La Slovénie et l’Europe, même combat

Francis

  05/02/2008

“... Ce comportement américain, par pressions, interventions, etc., est tellement courant, habituel, coutumier… Et l’Europe est tellement habituée à ne pas réagir, à laisser faire, éventuellement à obtempérer.»

Pourquoi déresponsabiliser les états & les peuples européens : ils recherchent, demandent, implorent puis réclament l’influence, le conseil et l’intervention américaine. Dans la concurrence.

L’éclatement, les guerres et les divisions européennes conduisent illico les gouvernements d’europe à rechercher l’arbitrage ET l’intervention américaine. Et cela d’abord contre la volonté ou le désir des américains. Il faut des campagnes organisées par nos politiciens et nos diplomates, nos groupes de pressions et nos organes de presse pour obtenir l’immixion du gouvernement américain. Avant le voisin surtout.

Bon maintenant il faut relativiser ces phrases, bien sur, mais je reste très frappé par la déroute européenne lors de l’affaire Yougoslave : la guerre à la porte d’un club d’impuissants obèses à l’irresponsabilité vantarde. A t’on autant vu la différence entre les discours et la réalité qu’à Srebrenica : le Phénix européen resurgit immonde d’une histoire pas du tout en cendre.

Je me rappelle aussi la tête piteuse de ce pauvre Delors au retours d’une “tentative” en Yougoslavie. L’impuissance organisée perçait la veulerie de la quotidienneté européenne.

Les états européens sont d’abord contre leur voisin, toujours et avec toute la violence de l’histoire et ensuite, inévitablement, les européens sont pro américains ... ardemment et désespérément. On le reproche aux américains évidemment, mais peut on leur reprocher de se jouer de l’orgueil indécent d’états minuscules parés des postures des grands ? L’émergence globale des vrais “grands” va éclater ces “grenouilles” de la vieille fable d’une europe.

Les plaintes font partie du complexe des grenouilles. Bonjour la psychologie !