Armand
24/01/2008
« Je m’attends à tout dans les semaines qui viennent. »
Ouaip : après le boycot, des « sondages » orientés, des « affaires » concoctés par des officines spécialisées, puis en dernier recours un « malheureux suicide » d’une rafale de M16 dans le dos.
Loïc
24/01/2008
Voilà le lien : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1607
Beep
24/01/2008
Tous ces “nostalgiques de la guerre froide” trop âgés pour changer d’optique ne voient pas qu’un jour nous serons peut-être menacés par des armées privées au service de grands groupes bien plus riches et bien plus puissants que les états qui peu à peu perdent leurs prérogatives avec cynisme.
Alors pourquoi l’OTAN ? pour défendre les intérêts économiques apatrides!avec l’arme nucléaire!
Périclès
24/01/2008
Comment la « conscience morale » pourrait-elle être le privilège d’un Occident immoral ?
Par Paul Craig Roberts, le 22 janvier 2008
« Le premier usage des armes nucléaires doit rester en réserve dans l’escalade comme ultime recours pour empêcher l’utilisation d’armes de destruction massive. » Cinq chefs militaires occidentaux.
J’ai lu cette déclaration trois fois, essayant de comprendre où était la coquille. Et puis, ça m’a frappé, l’Occident est aujourd’hui plus orwellien qu’Orwell lui-même : L’Occident est tenu d’atomiser d’autres pays afin de prévenir l’emploi d’armes de destruction massive ! Dans son parler, l’Occident atomisant d’autres pays ne peut être qualifié d’utiliser des armes de destruction massive.
Cette incroyable déclaration provient d’un document de travail, préparé pour un sommet de l’OTAN en avril par cinq officiers supérieurs militaires, un Étasunien, un Allemand, un Néerlandais, un Français et un Britannique. (L’OTAN déclare option clé la prévention par frappe nucléaire, par Ian Traynor, The Guardian du 22 janvier 2008.)
Le document, préparé par des hommes considérés en chefs éminents, et non pas en échappés d’asiles d’aliénés, soutient que « les valeurs de l’Occident et son mode de vie sont menacés, mais qu’il se bat pour faire venir la volonté de les défendre. » Ces chefs constatent que l’ONU fait obstacle à la volonté de l’Occident, comme l’Union Européenne, qui gêne l’OTAN et « la crédibilité de l’OTAN qui est en jeu en Afghanistan. »
Et c’est une affaire grave. Si l’OTAN perd de sa crédibilité en Afghanistan, tout comme l’Union Soviétique la civilisation occidentale s’effondrera. L’Occident ne réalise tout simplement pas à quel point il est fragile. Pour se renforcer, il doit lâcher davantage de plus grosses bombes.
Le chef militaire allemand reproche au gouvernement Merkel de contribuer à l’impuissance de l’Occident à défendre ses valeurs en faisant obstacle au renouveau du militarisme allemand. Comment l’Allemagne peut-elle être « un partenaire sûr » des États-Unis, demande-t-il, quand le gouvernement allemand s’appesantit sur des « règles spéciales » qui limitent le recours au combat par ses forces en Afghanistan ?
Ron Asmus, directeur du Fond Marshall Allemand et ancien fonctionnaire du Ministère des Affaires Étrangères étasunien, a accueilli le document comme un « appel au réveil. » Asmus veut dire, un appel au réveil contre la menace du monde barbare, et non pas contre la folie des dirigeants occidentaux.
Qui menace les valeurs et le mode de vie de l’Occident ? Le fanatisme politique, le fondamentalisme religieux, et la dissémination imminente d’armes nucléaires, répondent les cinq évadés d’asile.
Par fanatisme politique, parlent-ils des néo-conservateurs, qui pensent que l’avenir de l’humanité dépend d’établissement sur le monde de l’hégémonie étasunienne ? Par fondamentalisme religieux, pensent-ils à la campagne pour l’Armageddon du « ravissement évangélique » ou des Chrétiens et des Sionistes israéliens, qui exigeant une attaque nucléaire contre l’Iran ? Par dissémination des armes nucléaires, parlent-ils de la possession de plusieurs centaines d’armes nucléaires non déclarées et illégales par Israël ?
Non, les chefs militaires paranoïaques considèrent que tout le fanatisme, religieux et autres, de même que toute menace contre l’humanité, provient de l’extérieur de la civilisation occidentale (Israël est dedans). Le « monde de plus en plus barbare, » contre lequel les chefs mettent en garde, est « là-bas. » Seuls les Musulmans sont fanatiques. Nous tous, les blancs, sommes rationnel et sensés.
Il n’y a rien de barbare dans le bombardement de la Serbie, de l’Irak et de l’Afghanistan par les États-Unis et l’OTAN, ou dans le bombardement du Liban par les israéliens, ou dans le nettoyage ethnique d’Israël en Cisjordanie, ou dans le génocide qu’Israël espère commettre contre les Palestiniens de Gaza.
Tout cela, de même que le bombardement de la Somalie par les États-Unis, leurs geôles à torture, les procès spectacles de « détenus, » et renverser les gouvernements élus pour installer des dirigeants fantoches, est la réaction indispensable de l’Occident pour repousser le monde barbare.
Le cruel pense que ce qui se passe dans le « monde barbare » est entièrement de la faute de ses habitants. Rien de tout ça n’arriverait s’ils faisaient simplement ce qu’on leur dit. Comment le monde civilisé, avec son monopole sur la moralité, pourrait-il permettre aux peuples du monde barbare de devenir indépendants ? Je veux dire, réellement indépendants ! Dieu nous en garde, ils pourraient attaquer quelque pays innocent.
Le « monde barbare » consiste en ces fanatiques immoraux qui s’opposent à être marginalisés par l’Occident, et qui répliquent aux bombardements aériens massifs, à la mort et aux destructions qui leurs sont infligées de multiples façons, en se sanglant de bombes suicide.
Incapable d’imposer sa volonté aux pays qu’il ont envahi avec des armes classiques, les chefs militaires de l’Occident sont désormais prêts à forcer le respect de la volonté du monde moral en menaçant d’atomiser ceux qui résistent. Vous comprenez, puisque l’Occident a le monopole de la moralité, de la vérité et de la justice, et que ceux du monde extérieur sont manifestement mauvais, méchants et cruels. Par conséquent, comme le Président Bush nous l’a dit, il s’agit d’un simple choix entre le bien et le mal, et il n’y a pas meilleur candidat que le mal pour être atomisé. Plus tôt nous éliminerons le monde barbare, plus tôt nous aurons « la liberté et la démocratie » partout dans le monde qui restera.
Pendant ce temps-là, les États-Unis, la grande lumière morale du monde, viennent d’empêché l’ONU de critiquer Israël, l’autre grande lumière morale du monde, pour avoir coupé l’approvisionnement alimentaire, les fournitures médicales, et le courant électrique de Gaza. Vous comprenez, Gaza, dans le monde extérieur, est un foyer de sales types. De plus, il y a ces affreux Palestiniens qui ont dupé les États-Unis quand ils leur ont permis de tenir des élections libres. Au lieu d’élire le candidat étasunien, les méchants électeurs ont élu un gouvernement qui les représentent. Les États-Unis et Israël ont annulé l’élection palestinienne en Cisjordanie, mais ceux de Gaza se sont accrochés au gouvernement qu’ils ont élu. Maintenant, ils vont souffrir et mourir jusqu’à ce qu’ils élisent le gouvernement voulu par les États-Unis et Israël. Je veux dire, comment pouvons-nous espérer des gens du monde barbare qu’ils sachent ce qui est bon pour eux ?
Le fait que les Nations Unies aient tenté d’empêcher le juste châtiment d’Israël dans la Bande de Gaza, montre la justesse du rapport des cinq chefs à propos de la menace que présente l’ONU pour les valeurs de l’Occident et son mode de vie. L’ONU est vraiment contre nous. Ça situe l’ONU dans le monde extérieur, et ça fait d’elle une postulante à l’atomisation, même si ce n’est pas une véritable organisation terroriste. Comme notre président l’a dit, « vous êtes avec ou contre nous. »
Les États-Unis et Israël ont besoin d’un gouvernement fantoche en Palestine afin que les ghettos, vestiges de la Palestine, puissent être transformés en « solution fondée sur deux États. » Les deux États seront Israël, incorporant la Cisjordanie dérobée, et les ghettos palestiniens sans économie, ni eau, ni frontières attenantes.
C’est nécessaire afin de protéger Israël du monde barbare extérieur.
Les habitants du monde barbare sont troublés par l’« autodétermination » préconisée par les dirigeants occidentaux. Cela ne veut pas dire que ceux en dehors de la civilisation occidentale et d’Israël doivent décider par eux-mêmes. « Auto » veut dire étasunien. Ce terme, à nous si familier, signifie « détermination étasunienne. » Les États-Unis décident, les autres obéissent.
C’est le monde barbare qui provoque tous les problèmes en n’obéissant pas.
Paul Craig Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor dans l’administration Reagan. Il est l’auteur de Supply-Side Revolution : An Insider’s Account of Policymaking in Washington, Alienation and the Soviet Economy et Meltdown: Inside the Soviet Economy, et est coauteur avec Lawrence M. Stratton de The Tyranny of Good Intentions : How Prosecutors and Bureaucrats Are Trampling the Constitution in the Name of Justice. Clic ici pour l’entrevue [en anglais] de Peter Brimelow de Forbes Magazine avec Roberts au sujet de la récente épidémie d’inconduite des procureurs.
Original : http://www.vdare.com/roberts/080122_moral.htm
Traduit au mieux par Pétrus Lombard pour Alter Info
Loïc
24/01/2008
Le meilleur est le passage sur sa biographie et sur ces activités philantropiques : coups d’état, “révolutions de couleur”. Apparement il a déjà été sanctifier par MSM.
Timothy Boson
24/01/2008
Que Ron Paul dérange l’Establishment politique et financier, ce n’est pas une nouveauté ! Alors que ses concurrents s’épuisent à se mettre dans le sens du vent (démagogie classique en période électorale), Ron Paul a un discours impeccablement logique et cohérent. Le bon sens de ses propos rend les autres candidats fous (cf. le débat en Caroline du Sud !). Ce qui irrite le plus les candidats républicains, c’est que Paul s’inscrit dans le droit fil de la plateforme républicaine traditionnelle. En fait, il est le seul candidat authentiquement républicain (respect de la Constitution, othodoxie financière, isolationisme, respect de l’autonomie des Etats, des libertés, promotion de la responsabilité individuelle, etc.). Une chose est sûre : ils vont tout faire pour essayer de s’en débarrasser. Pas facile quand on a affaire à un candidat honnête et désintéressé. Reste les grands moyens… Je m’attends à tout dans les semaines qui viennent.
Ilker
23/01/2008
Le gros problème actuel, je pense, c’est la faiblesse du Dollar et donc de l’économie américaine qui repose sur la toute puissance du Dollar.
En effet tout le monde a des réserves en Dollar dans leur banque, si les gens n’ont plus confiance en la puissance des Etats-Unis, le Dollar perdra son statu psychologique de monnaie sûr et sa valeur baissera. C’est ce qui est en train de se passer avec la défaite de la stratégique néo-con en Irak, des pb en Afghanistan. A ces pb, s’ajoutent des pb strictement économiques, comme la crise des “subprimes”, le déficit US etc on comprend alors pourquoi la crise risque d’être si grave, et pourquoi les Etats-Unis veulent coûte que coûte rétablir leur image de puissance inébranlable. D’où l’insistance dans la défaite en Irak ou la volonté de frapper l’Iran.
Bref selon moi c’est une question d’hégémonie plus précisément de perte d’hégémonie, et ses conséquences.
Soit alors les Etats-Unis et plus généralement loccident s’abandonnera à la destruction, comme le veut un certain plan de l’OTAN (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3220,36-1002516,0.html?xtor=RSS-3208), soit, au prix d’abandon de pouvoirs, ils reverront leur politique. On verra.
FB
23/01/2008
Tout à fait par hasard, un article du Monde.fr sur le sujet..
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3220,36-1002516@51-1002541,0.html
Morceau de choix car cet article a du rester en ligne 10 mn!
Lire les “avis des lecteurs..”
Un petit exemple s’il en est que si la grande presse était plus libre et indépendante, la politique aurait de sérieuses chances d’ètre quelque peu différente!
Ilker
23/01/2008
L’OTAN “réfléchi” à un super plan à deux (UE - USA), l’utilisation préventive de l’arme nucléaire… on arrête pas le progrès.
——
Réflexions militaires occidentales sur l’usage préventif de l’arme nucléaire
Face à un monde moins sûr et moins prévisible, à des menaces devenues “asymétriques”, caractérisées par l’émergence de multinationales de la terreur qui défient, à l’échelle mondiale, les gouvernements et les institutions internationales, les recettes militaires d’antan sont largement inopérantes.
Tel est le constat dressé par cinq anciens chefs d’état-major de pays de l’Alliance atlantique, dans un rapport de 150 pages intitulé “Vers une grande stratégie pour un monde incertain”. Ils concluent à la nécessité de lancer une stratégie globale, qui se décline par la formation d’un “directoire” occidental associant les Etats-Unis, l’Union européenne (UE) et l’OTAN.
Les auteurs sont d’anciens responsables militaires de cinq pays qui, à part la France, sont naturellement atlantistes : le général américain John Shalikashvili, ex-commandant en chef de l’OTAN en Europe, le maréchal britannique Lord Peter Inge, le général allemand Klaus Naumann, ancien président du comité militaire de l’OTAN, le général néerlandais Henk van den Breemen et l’amiral français Jacques Lanxade. Leurs recommandations devraient être examinées avec attention lors du prochain sommet de l’OTAN, en avril, à Bucarest.
Il est probable que certains alliés ne se rangeront pas facilement aux thèses qu’ils défendent s’agissant de l’utilisation, de façon préventive, des armes nucléaires. L’“emploi en premier” de telles armes doit demeurer un “instrument ultime” pour empêcher l’utilisation par un adversaire d’armes de destruction massive, estiment-ils. Si, à première vue, il peut sembler “disproportionné”, il l’est moins si l’on tient compte des destructions qu’il pourrait éviter. L’“emploi en premier” est légitime, concluent-ils, puisqu’il a servi de fondement à toute la planification nucléaire de l’OTAN pendant la guerre froide.
La France, dont la doctrine de dissuasion nucléaire comporte la notion d’“ultime avertissement”, estime que des frappes nucléaires préventives peuvent se justifier s’il faut signifier à un adversaire que ses “intérêts vitaux” sont en jeu. Les Etats-Unis, de leur côté, revendiquent le droit à l’action “préemptive”, c’est-à-dire la possibilité de lancer des frappes avant tout signe d’agression.
“DIRECTOIRE” OCCIDENTAL
A l’heure où l’OTAN connaît, en Afghanistan, un enlisement qui ressemble à celui des Etats-Unis en Irak, ces cinq anciens responsables militaires préconisent un sursaut stratégique. Le constat qu’ils dressent de l’environnement international n’est guère contestable : changements démographiques et climatiques, perte du “rationnel” dans les sociétés occidentales (le sens de l’identité nationale), complexité des menaces, prolifération des armes de destruction massive, raréfaction des ressources, montée des puissances régionales (Chine, Inde), etc.
Devant les défis d’un monde de plus en plus globalisé, insistent-ils, aucun pays, aucune organisation, ne peut espérer l’emporter seul. D’où cette idée de “directoire” occidental, qui doit s’appuyer, estiment-ils, sur les organisations existantes. De ce point de vue, leur choix est fait : c’est l’OTAN qui est l’institution “la plus appropriée” pour servir de socle à une future architecture internationale de sécurité, à condition que l’Alliance s’adapte à l’évolution des conflits, notamment en se servant des outils non militaires que, contrairement à elle, l’Union européenne possède.
A l’évidence, ce directoire occidental à trois, qui serait chargé de “coordonner toute coopération dans une sphère d’intérêt commun transatlantique”, serait sous influence américaine, et son orientation idéologique semble fort éloignée de concepts tel que le “dialogue des civilisations”. Il s’agit de trois partenaires partageant “des buts, des valeurs et des intérêts communs”, dont l’un serait les Etats-Unis, l’autre une alliance militaire dominée par Washington (ce qui permettrait aux Etats-Unis d’exercer une “double influence effective” au sein du directoire), et le troisième une Union européenne où les derniers entrants (les pays de l’est de l’Europe) considèrent que l’OTAN est le seul parapluie de sécurité qui vaille.
Les auteurs revendiquent ce tropisme atlantiste. L’Union, notent-ils, doit “cesser son obstruction à la coopération UE-OTAN”, et doit faire tous les efforts “pour devenir le véritable et indispensable partenaire des Etats-Unis”.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3220,36-1002516,0.html?xtor=RSS-3208
Francis
23/01/2008
Extraits de commentaires par Laurent Gosse ( http://www.leblogfinance.com/2008/01/c-du-bidon.html#c98194492 ) sur cette émission du soir de FR3.
“révulsé par la grossièreté des mensonges qui y furent colportés par des intervenants réduits à l’infantilisme ... un langage pauvre limite la pensée car la pensée a besoin du langage pour etre formulée”
* La crise boursière d’hier est due à la panique: c’est violemment faux. La crise d’hier s’inscrit dans un long trend baissier ...
* Les pays émergents vont nous sortir de là: ben voyons. ... Soyons sérieux 2 minutes: ces pays sont structurellement faibles, un marché intérieur embryonnaire, une croissance dopée à la corruption ...
* Le CAC 40 n’est pas cher: ou l’art de faire du calcul niveau CM1 pour évaluer des multinationales. ... Les prévisions de croissance sont faites sur des prévisions de consommation domestique… dopée au crédit (... France est endettée entre 60% et 70%), et vu les gros embètements qui règnent sur ce marché ... toutes les jolies prévisions n’ont aucune chance de se réaliser.
* La Federal Reserve va sauver le système financier: et comment ferait-elle ? ... les banques centrales ne peuvent pas re-solvabiliser des pertes graves. Elles peuvent par contre démolir le niveau de la devise (l’once d’or valait $35 en 1971, $900 en 2008) et laminer ainsi l’épargne de leurs concitoyens ...
* La crise subprime couterait l’équivalent des pertes immobilières: alors là,... les dérivés de crédit (CDOs, CDS ...) représentent un marché qui se chiffre en milliers de milliards de dollars…
* La Bourse, c’est pour du long terme:
... “un investissement à long terme, c’est un à court terme qui a mal tourné” ...
NB: L’infantilisme donc comme source pétillante de virtualisme, c’est illustre aussi brillamment par Bush dans ses “Bushismes”.
Le mimetisme politique européen serait d’élire et réélire Vandamme président de la Commission Européenne ! Vivement les referendums populistes et autres caucus américanistes.
Dominique Larchey-Wendling
23/01/2008
Ca m’avait aussi sauter aux yeux ce matin. Peut-être la ligne RU est-elle incluse dans la ligne Pentagone/USA ? Plus sérieusement, voilà une référence plus ancienne où CJ analyse le Keynesianisme militaire qu’il compare à celui de l’Allemagne nazie :
http://www.tomdispatch.com/post/70243/tomdispatch_interview_chalmers_johnson_on_our_military_empire
Jean-Marc Balencie
23/01/2008
Bonjour,
Je suis sensible à votre campagne destinée à assurer votre financement au cours des prochains mois. Je souhaite y contribuer sous la forme de l’envoi d’un chéque. Toutefois, dans votre message, vous ne précisez pas très clairement à l’ordre de qui établir ce chéque : de defensa, defensa.orf, ou la socité éditrice SPRL Euredit. Afin d’éviter d’éventuels et coûteux renvois de courriers provoqués par une désignation incorrecte, pourriez-vous clarifier ce point.
Merci pour tous vos efforts concernant ce site et le dynamisme dont vous faites preuve.
Un fidèle lecteur
JM Balencie
Steven Rix
23/01/2008
Un petit compte-rendu en anglais de la situation financiere aux USA vu de ma ville a Houston (je ne vis plus a Las Vegas):
Some financial analysts predict we have a chance of 50/50 to be in an economic recession (seen on Fox News).
If you think 2007 was a bad year for the economy, then wait the end of 2008 to see how painful the financial squeeze in your wallets will be. We are in an economic recession for sure, but we are in an economic recession at the wrong time.
There are many tools to measure any economic performance, the unemployment rate is an economic indicator, the CPI (Consumer Price Index) is another tool to measure the dynamism in economics and social disparities. The inflation rate is also another interesting tool but for some economic and disguised capitalist reasons (the US inflation tool does not take into account the forty first values) this tool is often forgotten in the US mentalities because keynesian economists prefer to deal with it in terms of economic activity and wealth accumulation. Mainly for the american case people think first in rational terms with their wallets, wealth, and purchasing power. Of course we can dissert at length about accuracy of these economic tools, especially with the CPI, because they do not translate the reality for many products based on raw products, but the consumer is really going to feel the pain during the course of the year 2008.
The CPI - The cost of food:
For instance, the price of wheat has been rising to 92% the last 12 months, and the the price of corn has been rising to +44% the last 15 months. That’s a whole lot of inflation when everything’s going to be translated to the consumer’s wallet within the end of the year. So far, inflation was not really visible last year, but if you think in terms of numbers you should be able to see that basic food products won’t be cheap anymore. For example walmart that used to roll back its prices had to raise its prices by 10% at least from December to January, up to 25% for some products (bread). It’s only for 1 month, and it’s only for the beginning of the year.
Ethanol is produced with corn and as a gasoline substitution there is a downfall in this so-called “green aspect”: we need more fields to produce more corn to reduce our dependence on oil and oil prices. Sounds good? But oh oh wait we forgot something here: we are focusing on feeding our cars with ethanol but are we that sure we are going able to feed Americans too? Agricultural performance is good but like the US army troops it’s not stretchable. Are we going to be able to feed Americans? What about foreign aid (wheat, corn) to the poorest countries in the world? Didn’t the UN report overestimate that the industrialized countries could easily feed all these people on the planet? What are we going to do when we have to make choices between feeding our cars or giving aid to the poorest countries, especially when we need desperately to re-establish an international image?
Get your garden ready if you can, go to wallyworld to buy your tools (made in the USA) and start planting veggies all over the place, because there is no word yet from the presidential nomenklatur (candidates) about this issue. Nobody foresaw the risks, and social problems may be bigger than we think.
The rising oil price and new energies (biofuels):
The oil barrel price has been hitting $100 a few months ago. The days when people had to pay for cheap oil are over, finito. Consequently we are trying to find new sources of energy. Solar energy is a good alternative. It’s an infinite source, it’s not situated on our planet so we won’t destroy it, and for once it breaks the economic cycles between producers and consumers. All we have to do is buying some solar panels and batteries and we can run basically anything we want in our house. The sunnier, the more energy we will supply. With these new technologies we are even able to run solar panels in countries whose sunshines are limited during the day. The problem though is we can’t apply these new technologies in all the domains (cars, airplanes, boats…etc) so we are still and will be dependent for a very long time on oil energy. The main idea consists to reduce our energetic dependence, because the oil prices won’t go down, unless they decide to open new oilfields in Iraq (I was told there are 17 oilfields that have never been exploited over there), but it bad enough with a war in Iraq, that we should not even hope for that if we want the Iraqi people to be free.
By 2030 if everything goes well and if we are still here in this world, we should be able to see new technologies with power plants whose energy would be unlimited: no need anymore to refuel a nuclear plant, it seems an attractive idea, and if it would be a good alternative to reverse the globalization process: once oil prices will reach unaffordable prices, we’ll have to go back to the local economy to produce goods instead of importing them.
The mortgage crisis:
2008 will be another bad year for the mortgage crisis. Disruptive economic policies from Greenspan inflated the house market, and people thought it was going to last forever. While people were able to have positive equities on their house, the housing market crashed, and now people are finding themselves with negative equities. As a result people are giving up on their house payment for this main reason, but also these people lost their jobs or they contracted an ARM and the lenders shot up their payment. In some minor cases, their house payment went from $851 a month to $1,300, which is nothing compared to other people whose house payment doubled up, but enough to make you yell and forget about the american dream. This stuff is happening all over the States, although some states are more devastated by this economic tsunami. If you wanted to move to California, Arizona, Nevada or Florida, then forget about that and chose another state. Coincidentally there is a huge number of people who lost their house because they lost their job, but they lost their jobs because they were working illegally or under fake papers in the country. The percentage rate of those people inside the mortgage crisis is high enough to give you a vertigo or a head spin. How in the hell have these people been able to contract a loan without proper documentation and guidelines? And who is responsible in this story? Brokers? Lenders? The government? All of them. Too often, too many times, these people contributed to the dynamism of our economy, but the anti-immigration RAID from ICE worsened the mortgage crisis. We’ve been shooting our own toes again, and we’ll have to make a choice between illegal immigration and mortgage crisis. Actually the percentage of illegal people who contracted a loan in some american banks is higher than 50%.
Conclusion:
These are some ideas only, at first glance, but the economic recession is here, and I do not expect it to be solved from one day to the next. Worse, there is no bandaid yet because this crisis is different from the previous ones: with soaring oil prices we have to make choices between revitalizing our economy and finding other alternative energies while we have to make sure at the same time we don’t reach a brand new crisis, a food crisis this time. 2008 will emphasize the crisis so be prepared for the worse. Finally after 8 years of Bush, the country is in bad shape, and we’ll need somebody with talent, whether it is a Republican or a Democrat, but the choices, once again, are limited. We need more people like Kucinich or Ron Paul that emphasize on american economics policies instead of diverting us with their foreign policies in the Middle-East. If most Americans think that going to war is the only resource to take care of our country, then please don’t count on me.
Tenten
22/01/2008
Les humoristes de l’autre côté du “channel” : Bird & Fortune The Admirals Interview
Le sujet : Le Royaume-Uni, ses porte-avions, ses JSF, ...
“This is Britain!”
Enjoy!
Source: http://fr.youtube.com/watch?v=H6h8i8wrajA
P.S. : Paiement de ma cotisation ce week end.
Désolé du retard.
Continuez !
Loïc
22/01/2008
Voila, relaté par AFP le voyage du PM UK en Chine : conclusion, les anglais n’on rien à vendre d’autre que de bonnes paroles
Brown à Pékin pour faire de la Grande-Bretagne une terre d’investissements chinois
Le Premier ministre britannique Gordon Brown et son homologue chinois Wen Jiabao, le 18 janvier 2008 à Pékin
© AFP/pool Diego Azubel
Au premier jour de sa visite en Chine, le Premier ministre britannique Gordon Brown a promu vendredi la Grande-Bretagne comme destination idéale pour les investissements chinois.
“Je veux que la Grande-Bretagne soit le premier endroit pour les investissements chinois, en Europe et dans le reste du monde”, a déclaré le chef du gouvernement britannique, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre chinois Wen Jiabao, avant de rencontrer plus tard le président Hu Jintao.
M. Brown a même invité la Chine à ouvrir à Londres le premier bureau à l’étranger de son fonds souverain, China Investment Corp (CIC), entré en fonction fin septembre, avec un capital de 200 milliards de dollars, provenant des énormes réserves de change de la Chine (1.530 mds de dollars fin décembre).
“Je reconnais que dans certains pays cela soulève les controverses, mais après avoir parlé avec le Premier ministre Wen, je pense qu’on peut dire que la Grande-Bretagne accueillera dans les années à venir des investissements substantiels des Chinois”, a déclaré le Premier ministre britannique.
Wen Jiabao a souligné que la CIC consacrerait la plus grande part de ses 200 milliards au marché intérieur.
Les deux hommes ont indiqué que leurs pays avaient pour objectif de porter le volume des échanges commerciaux à 60 milliards de dollars (41 milliards d’euros) en 2010, soit une hausse d’environ 50% par rapport à l’année dernière.
Le Premier ministre britannique est accompagné de 25 hauts dirigeants économiques de la banque, des finances et assurances, de la pharmacie, de la haute technologie ou de l’énergie.
Mais aucun gros contrat n’a été signé vendredi. Les huit qui ont été conclus concernent notamment l’éducation et l’environnement. Des accords avec British Petroleum portent sur le développement de technologies pour une énergie propre.
M. Brown a salué “le partenariat stratégique pour l’avenir” avec la Chine, le qualifiant de “dynamique et complet”.
La Grande-Bretagne compte aussi encourager les entreprises chinoises à s’introduire sur ses places financières.
Venue avec M. Brown, Clara Furse, la directrice générale du London Stock Exchange a ouvert vendredi une représentation à Pékin de la Bourse de Londres “pour renforcer sa place de marché international de choix pour les compagnies chinoises”, a-t-elle dit à des journalistes.
Si la journée a été largement dominée par l’économie, les entretiens ont également porté sur les questions de politique internationale, comme la situation en Birmanie ou au Soudan, deux alliés de Pékin.
Gordon Brown et Wen Jiabao se sont entretenus du Darfour, ainsi que de l’accord de paix entre le gouvernement soudanais et la rébellion sudiste qui avait mis fin en 2005 à 21 ans de guerre civile dans le sud.
“Les deux pays espèrent que le sud et le nord du Soudan appliqueront totalement l’accord de paix”, a dit le chef du gouvernement chinois.
Pékin, premier client du pétrole soudanais, a été accusé d’empêcher le vote de sanctions internationales contre le gouvernement soudanais.
Concernant la Birmanie, les deux responsables ont estimé de concert que l’émissaire Ibrahim Gambari devrait se rendre de nouveau “le plus tôt possible” sur place.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a déploré jeudi “la lenteur des progrès” réalisés dans le processus de transition démocratique en Birmanie, estimant urgente une nouvelle visite de l’émissaire.
Le Premier ministre britannique se rendra dimanche en Inde.
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