bert
28/01/2008
“Plus que jamais, le Pentagone croit à lefficacité totale de lintervention aérienne dans la lutte contre le terrorisme, conforté en cela par les enseignements sélectifs et biaisés tirés des derniers développements en Irak.”
Sans vouloir surestimer les capacités d’analyses de ces messieurs, je pense plutôt qu’ils n’y voient que des avantages, pas (ou peu) de pertes de leur coté, l’impression de “faire quelque chose”, et garder le contrôle de l’espace aérien entre le Pakistan et l’Iran.
Parce qu’à l’inverse, le seul enseignement de l’histoire, c’est que lorsque les USA bombardent à outrance en remplacement d’interventions terrestres, c’est le début de la fin, un constat d’impuissance et une opinion publique réticente.
“On peut chercher à imaginer ce quune telle intervention donnerait si les forces aériennes US étaient libérées de toute entrave en Afghanistan, du point de vue des dommages collatéraux et éventuellement des pertes fratricides (pertes accidentelles dues de troupes amies dues à des tirs sur des forces amies), et aussi du point de vue de lefficacité à terme sur le terrain.”
Pas besoin d’imaginer, voir Laos, Cambodge, Vietnam, Kosovo, Irak (1991-2001), Afghanistan (sovietiques 79-89, USA 2001-2008)
Francis
28/01/2008
Tout, tout, tout sur Hillary…
http://madame.lefigaro.fr/celebrites/en-kiosque/1027-tout-tout-tout-sur-hillary
... Carl Bernstein, figure légendaire du journalisme américain depuis l’affaire Watergate, publie la grande biographie (1) non autorisée, mais éclairante ...
... Le seul événement qui mobilisa la fibre plus militante de Hillary fut l’assassinat de Martin Luther King…
« Peut-on avoir l’esprit conservateur et le cœur à gauche ? » questionnait-elle à l’époque dans une lettre à un ami : aucun portrait de Hillary Clinton adulte ne peut la définir de façon plus succincte que cette réflexion prémonitoire faite à l’âge de dix-huit ans.
Tenten
28/01/2008
Suite des humoristes de l’autre côté du “channel” : Bird & Fortune
Le sujet : Les subprimes
“Unemployed black man in the street invest fund”
Enjoy!
Source: hhttp://fr.youtube.com/watch?v=SJ_qK4g6ntM
Paiement de ma cotisation : Effectué.
Continuez !
geo
27/01/2008
http://www.hajnalka-vincze.com/
L avant-garde européenne : diagnostic, remède, raison d être
Intervention aux Assises des Associations d Europe, Strasbourg/Parlement européen, 28 septembre 2007
La réflexion qui suit se propose de dresser une sorte détat des lieux, bref mais impitoyable, de la construction européenne aujourdhui. A partir dun diagnostic (celui de limpasse), elle se poursuit en identifiant le remède (projet davant-garde), pour se clore par lévocation de la raison dêtre de toute initiative européenne digne de ce nom (sauvegarde de notre liberté de choix).
Le diagnostic
La construction européenne se trouve aujourdhui dans une impasse. Ajoutons tout de suite que ce nest évidemment pas labsence dun énième traité qui ly avait pongée, et ce nest certainement pas une signature solennelle à Lisbonne, en décembre, qui va len faire sortir. Autre précision : sil est vrai que lEurope, jusquici, sest largement construite dans des crises, à travers des crises et grâce à des crises, il est tout aussi vrai que cette crise-là nest pas une crise comme les autres. Pour dramatiser un peu, à peine, les enjeux : le risque que lEurope court aujourdhui est celui de son propre anéantissement. La disparition pur et simple de la possibilité même dexister et de peser sur léchiquier géopolitique. Les raisons de cette situation alarmante sont dordre tantôt externe, tantôt interne. Elles sadditionnent pour produire leur effet cumulé : une crise européenne profonde et englobante, qui nous met face à nos contradictions fondamentales.
Pour ce qui est des raisons externes susceptibles daugmenter la gravité de la crise actuelle, il convient avant tout de rappeler lexacerbation de la compétition sur la scène internationale. Leuphorie accompagnant la fin de la guerre froide masque à peine les rivalités économiques, technologiques, sociales et culturelles-identitaires qui sintensifient sous nos yeux. Or la course à la sécurité, la prospérité et la stabilité sinscrit dans une logique de puissance. Un paradigme inébranlable, mais à contre-courant de lidéologie du jour. Laquelle, comme le dit le philosophe Marcel Gauchet, « interdit de penser la politique, la nation, la puissance, le gouvernement ». Deux facteurs supplémentaires sont appelés, néanmoins, à donner le coup de grâce à ce dogmatisme ambiant duquel lEurope tarde toujours à saffranchir.
Premièrement, la reconfiguration en cours des rapports de force, avec lémergence de nouveaux pôles de puissance, qui en plus dêtre un défi, est surtout une mise à nu pour lEurope. Labdication de notre propre puissance, une pratique bien rodée à force davoir été perfectionnée pendant plus dun demi siècle dans nos relations avec lAmérique, est en effet beaucoup plus délicat à admettre et à justifier lorsquil sagit de nous effacer volontairement devant la Chine, lInde ou la Russie. Finalement, il est de plus en plus difficile de faire abstraction du fait que, pour reprendre les mots de Paul Valéry, « le temps du monde fini commence ». Les crises de « survivance » qui sannoncent, liées à lépuisement et la dégradation des ressources naturelles, sifflent la fin de la récréation : pour y faire face, le retour en force de la politique apparaît comme lunique solution.
Ce qui nous amène aux ressorts internes de la crise européenne aujourdhui. Il sagit en fait du « péché originel » de la construction de lEurope, aggravé par une double fuite en avant qui sest poursuivie ces quinze dernières années. Le péché originel nest rien dautre que lindécision initiale entre la création dun grand « marché » (vaste zone de libre-échange, conçue comme le point de départ à une libéralisation généralisée à léchelle mondiale), et celle dune « communauté » (assumant des priorités et des objectifs politico-stratégiques). Ce sont deux visions antagonistes : ou lEurope nest quun instrument pour mieux libéraliser (réduire la marge de manuvre des pouvoirs publics) ou, au contraire, la libéralisation intra-européenne nest quun instrument pour faire lEurope (augmenter notre marge de manuvre politique collective). Le plus petit dénominateur commun entre ces deux approches ne suffisait quà démanteler les barrières internes en Europe. Autrement dit, à grignoter chaque jour davantage sur la souveraineté des Etats, sans quil y ait, au niveau européen, la possibilité dassumer et sauvegarder ensemble cette même souveraineté.
A cette situation, déjà devenue explosive du fait que le grignotage sapprochait de plus en plus du cur des souverainetés nationales, est venu sajouter, dans les années 1990, un double mouvement de fuite en avant. Dun côté le grand élargissement de lUE ne pouvait quaccélérer la dilution, pour des raisons à la fois de nombre, dhétérogénéité et de préférence politique des nouveaux entrants. Ce nest pas un hasard si, parmi les anciens pays membres, les plus fervents partisans de lélargissement furent les mêmes qui avaient toujours défendu lidée dune Europe-marché. De lautre côté, ceux qui voulaient contrebalancer cette dilution, en réclamant le soi-disant approfondissement de lUE, ne faisaient que renforcer la tendance quils souhaitaient combattre. Compte tenu des deux visions opposées sur lEurope et de leur seul point de compromis commun, toute « avancée » possible au niveau des 15 (puis 25, 27) Etats membres ne pouvait, ne peut, et ne pourra, quaccentuer davantage le déséquilibre fondamental, au profit notamment de lintégration négative. Celle qui se limite, comme on vient de le voir, à la déconstruction des souverainetés.
Le remède
Dans ces conditions, rien détonnant à ce que lattention se tourne vers des solutions alternatives. Notamment celle qui, au vu des tendances à 27, apparaît comme la seule à même de garantir la sauvegarde de la liberté de décision et daction des Européens : lidée davant-garde (ou groupe pionnier). Deux figures emblématiques de la construction européenne, Jacques Delors et Valéry Giscard dEstaing, étaient parvenus, chacun de son côté, à la même conclusion. Dans le courant des années 1990, lancien Président français proposait une distinction claire entre deux concepts : lEurope-espace et lEurope-puissance. Pour Giscard, il ne fallait pas chercher de faire de la « Grande Europe » (élargie) une zone dintégration accrue, mais de la confiner au niveau dambition de lActe unique (le traité précédant Maastricht), et napprofondir lintégration que parmi ceux qui en ont réellement la volonté politique. Daprès Delors aussi, les ambitions du traité de Maastricht avaient été « excessives », déjà pour les 12 à lépoque. Lex-président de la Commission de Bruxelles fut davis quau-delà dun vaste ensemble européen bien régulé dans les cadres de lUE, la poursuite des objectifs politico-stratégiques doit revenir à un petit groupe de pays déterminés.
Pour ce qui est de léventuelle (ou inévitable, cest selon) mise en uvre de tout projet davant-garde/Europe-puissance, il convient ici de se limiter à trois remarques. Premièrement, le débat sempiternel entre logique fédérale versus logique intergouvernementale, quant au principe dorganisation de la future avant-garde, doit être évacuée demblée, et remplacée par une seule considération, très concrète celle-ci : lintérêt. Les propos de Henry Kissinger, ancien Secrétaire dEtat américain, sont révélateurs à cet égard. Pour les Etats-Unis, « lEurope que voulait Monnet nétait pas vraiment différente de lEurope du Général de Gaulle ». Dans les deux cas, elle serait un problème pour Washington, puisque prête et capable à défendre ses propres intérêts. Par ailleurs, pour arriver à cette Europe forte, la mise en place de mécanismes institutionnels toujours plus intégrés ne constitue pas forcément la seule et unique voie. A la fameuse question, un brin condescendante dudit Kissinger « LEurope, quel numéro de téléphone ? », la réponse est à la fois plus simple et plus nuancée que lon ne croit. Au fait, ce qui importe nest pas de savoir si lon a un ou plusieurs numéros de téléphone en Europe, mais si lon a la même réponse et le même message à chacun des numéros
Deuxièmement, il faut en finir, une bonne fois pour toutes, avec une illusion trompeuse : lavant-garde nest pas, en réalité, une « Europe à plusieurs vitesses ». Ce nest pas le rythme du mouvement qui fait la différence entre le groupe pionnier et les autres Etats membres de lUE, mais sa direction et son objectif. La principale impulsion au lancement dune avant-garde réside justement dans le constat de volontés politiques différenciées. En ce sens, lavant-garde constituerait une véritable rupture. Etroitement liée au point précédent, la dernière remarque concerne limportance des relations avec ceux qui restent dehors. Une fois lavant-garde lancée, sur la base du principe non discutable de la sauvegarde de la souveraineté européenne, tous ceux des pays de lUE qui décideraient de se souscrire, intégralement, aux objectifs initiaux, devront savoir que la porte leur est ouverte. Sous peine de faire le jeu de ceux qui, à lextérieur, sont toujours à laffût pour récupérer les Etats membres qui se sentent marginalisés, afin de les ancrer ensuite dans des systèmes dallégeance extra-européens.
La raison dêtre
En abordant la question du mobile profond (sauvegarde de la souveraineté européenne) de toute initiative davant-garde qui se veut légitime et viable, deux clarifications simposent. Lune concerne lemploi du terme « européen », lautre le concept de « souveraineté ». Pour ce qui est du premier, il convient dabord de mettre le doigt sur un amalgame aussi répandu que fallacieux. Car ladjectif « européen » se réfère dune part au niveau européen par opposition au, et comme étant au-dessus du, niveau national. Dautre part, il nous définit par rapport au reste du monde et désigne, dans cette acception, des intérêts et des priorités spécifiques à notre continent. Contrairement à ce que lon veut nous faire croire en passant sous silence cette distinction cruciale, les deux ne se confondent point. Leuropéanisation au sens bureaucratico-institutionnel ne signifie pas mécaniquement européanisation au sens politico-stratégique. La supranationalisation ne nous mène pas automatiquement à la prise en compte et la défense des intérêts de lEurope au sens géopolitique. Elle risque même de conduire à linverse.
Dans létat actuel des choses, laisser jouer un processus « intégrationniste » (avec, par exemple, le passage au vote à la majorité) entraînerait, dans les domaines dimportance stratégique, la mise en minorité immédiate de toute velléité dautonomie. Plus grave encore, cela ferait disparaître, du même coup, toute porte de sortie. Au fait, pour que les Etats les plus volontaristes puissent se regrouper en vue de poursuivre des objectifs plus ambitieux, il leur faut de la marge de manuvre. A lheure actuelle, pratiquement chaque « pas en avant » dans lintégration à 27 est comme une attache supplémentaire sur une camisole de force. A moins dun changement de cap radical (prise de conscience générale des enjeux de souveraineté), toute poussée vers leuropéanisation au sens bureaucratico-institutionnel ne ferait que verrouiller lEurope un peu plus dans une position de dépendance définitive. Cest-à-dire dans une direction exactement contraire à leuropéanisation au sens politico-stratégique.
Dans le cas du terme « souveraineté », il faut, en un sens, pratiquer la démarche inverse de ce que lon a vu pour ladjectif « européen ». Ici, ce nest pas la distinction cruciale entre deux significations faussement confondues du même terme quil convient de souligner, mais bien au contraire, le lien intrinsèque, quoique rarement relevé, qui unit les deux dimensions indissociables de la notion de « souveraineté ». Dun côté le volet « autonomie », qui désigne la liberté dappréciation, de décision et daction de lEtat, de lautre la « démocratie » où, le pouvoir suprême étant attribué au peuple, les citoyens participent, en leur qualité délecteurs, à lexercice de cette liberté au moment du suffrage.
Concernant la question de lautonomie, lEurope se trouve aujourdhui sous la dépendance de lAmérique. Daprès Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller du Président Carter et personnalité emblématique de lestablishment washingtonien, « lEurope reste largement un protectorat américain, avec des pays alliés qui rappellent les vassaux des temps anciens ». Pour Charles Kupchan, ex-directeur des affaires européennes sous le Président Clinton, « lEurope est restée dépendante des Etats-Unis pour sa sécurité. Or le contrôle en matière de sécurité est le facteur décisif pour déterminer qui est aux commandes ». Ce nest pas Robert Cooper, léminence grise de Javier Solana, qui dira le contraire. Le constat du directeur général chargé des Affaires extérieures et politico-militaires au Secrétariat du Conseil de lUE est sans appel : « Nous sommes dépendants des Etats-Unis pour notre sécurité, du coup les conflits sont contenus dans certaines limites, nous pratiquons lautocensure ». En effet, le refus obstiné de la puissance et de lindépendance entraîne la perte de toute position de négociation réelle. Et pas quen matière de sécurité. Comme un document officiel du Pentagone lavait gentiment mis en évidence dès 1993 : « Nos alliés doivent être sensibilisés au lien qui existe entre le soutien américain à leur sécurité et leurs actions dans les domaines tels que la politique commerciale, le transfert de technologies et la participation aux opérations de coalition ».
Et cest à ce point crucial (à savoir le problème des «contreparties» et de «l’autocensure») que le volet autonomie rejoint la dimension démocratique de la souveraineté. Car lautonomie de décision et daction de lEtat est ce qui donne un sens au vote des citoyens. En leur garantissant la possibilité de vrais choix, et par là, la maîtrise de leur propre destin. Toute initiative européenne digne de ce nom ne peut avoir autre but que de nous assurer les bases concrètes de cette liberté de choix. Encore faut-il, bien sûr, en avoir lambition et le courage. Pour citer les propos de Jean-François Deniau, négociateur français du traité de Rome, premier Commissaire européen aux relations extérieures, et un partisan de la première heure de lidée davant-garde : « LEurope, ce nest pas un territoire, pas une nationalité, cest une volonté. Est européen seulement celui qui entend être européen ».
Janvier 2008 sur le site
Robert
27/01/2008
Mais a qui donc profite le crime dans laffaire SocGen ? Doit on dailleurs parler dun seul crime ou délit ? La décision de la FED et la position de la BCE ne sont elles pas concertées ? Monsieur Boutin qualifiant Kerviel de terroriste montre bien lutilisation dune méthode. Pour le monde financier ou plutôt pour le monde bancaire, la criminalité financière est devenue une simple méthode de travail.
littlehorn
27/01/2008
Oui, très inquiétant. Bonne continuation et bon courage. Informez !
Régis Tripier
27/01/2008
Le non à la guerre contre l’Iran des USA…
est peut-être également motivé par les déclarations passés largement inaperçues dans la presse du Général Russe Yuri Baluyevsky
Russia’s military chief, Gen. Yuri Baluyevsky, said that Moscow could use nuclear weapons in preventive strikes to protect itself and its allies, the latest aggressive remarks from increasingly assertive Russian authorities. His comment did not mark a policy shift, military analysts said. Amid disputes with the West over security issues, it may have been meant as a warning that Russia is prepared to use its nuclear might.
Sources :
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3496150,00.html
http://www.americanfreepress.net/html/russ…reatens123.html
http://www.newsday.com/news/printedition/world/ny-world205545263jan20,0,5778771.story
Cordialement,
RT
FB
27/01/2008
Mieux que les rapports sur les mondanités de Davos.. lire les articles de C K Liu et Doug Noland sur atimes.com
Le premier nous donne un (salutaire) memo récapitulatif sur les grandes lignes de l’architecture financière actuelle, et sur les outils/ composants de cette construction dont certains se sont littéralement désintégrés..
Le second nous remets dans le monde présent, et ses problèmes du jour, à résoudre (mais insolvables)..
En fait, la situation apparait proprement vertigineuse, car certains piliers essentiels de cette architecture financière ayant disparus (ou en voie de l’ètre définitivement..)le système ne permets plus de chiffrer DU TOUT les actifs ou passifs engagés!
Lecture de ces 2 articles faits, on réalise facilement que le Système est complètement au dessus du vide!
Combien de temps ça peut tenir?
...
entre 0,03 secondes(derniere performance de validation de passage d’ordre de ces boites financières) et ...6 mois (qui sait)?
Vertigineux
FrenchFrogger
27/01/2008
http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=179249
Les obsolescences coûtent cher…
joseph
26/01/2008
bnj jaimerai bien savoir quelle sont les facteurs economique et géostratégiques de la crise petroliere mondial.
merci davance
Francis
26/01/2008
Pour se rafraichir la tête aux vents de l’histoire http://fr.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Crise_financière
Où les fraudes, manipulations et erreurs peuvent durer 10 ans (peut-être bien une en cours depuis plus longtemps, alors ? comme qui dirait systémique).
Avec participation de prix Nobel d’économie ... LTCM donc (à l’occasion cherchez la signification de prix “Nobel de l’économie”). LTCM où le système financier mondial a subi un Tsunami (onde de choc moderne).
Plus jamais ça répètent ils dans ces cas là ...
Le système financier est donc comme la mer :
des vagues de spéculation toujours recommencées, des tempêtes pour changer, un tsunami quand ça lui prend, ah oui, et des trésors au fond.
Il est temps de réguler la mer pour les marins d’eau douce, les autres établissent des records et progressent.
Cette pièce s’annonce bien, le scénario sent le souffre, un arrière plan de crash mondial, un jeune au visage sombre tous frais offerts, des acteurs éprouvés et prestigieux se lancent dans de belles envolées :
- “transféré dans un trou nouveau des pertes provenant d’un autre trou” : la responsabilité bancaire défendue par l’absurde selon Monsieur Boutin, Admistrateur de crises (c’est pas sa première)
- un petit porteur bienvenu (pour l’identification du spectateur) avec sa plaintes contre X (X=Kerviel au début)
- “Si pour une banque comme la Société générale, sept milliards d’euros, c’est rien du tout, alors comment se fait-il qu’elle matraque les familles qui ont un découvert bancaire ?” : Ségolène Royal fondamentalement populaire
- “Il faut arrêter avec un système financier qui marche sur la tête et qui perd de vue sa finalité” : et Sarkozy aussi !
- des blogeurs très malins qui débloguent des complots bien soupesés
- et moi qui patauge encore
nn
26/01/2008
Madonna n’avait-elle pas été la guest star d’une des réunons suisses de ces messieurs ?
Pour remettre un peu d’ambiance, on pourrait leur prêter notre couple de pitres d’Etat.
Francis
26/01/2008
L’Amérique trahie ou vendue ?
Le discours prophétique de D.Eisenhower, président des USA 1953-61, démocrate avec Nixon pour vice-président, http://fr.wikipedia.org/wiki/Dwight_David_Eisenhower.
Signe de sa “maîtrise des temps”: D.Eisenhower, descendant d’immigrants de Forbach en France a laissé des documents concernant la Seconde Guerre mondiale dans une fosse au cimetière américain de Colleville-sur-Mer. Elle ne sera ouverte selon ses souhaits qu’au matin du 6 juin 2044, date du 100e anniversaire du débarquement en Normandie.
En janvier1961 c’est l’allocution de fin de mandat du président.
Ce discours resta célèbre en raison de la mise en garde formulée par Eisenhower contre le “complexe militaro-industriel”. En français http://www.pascalirma.org/discours_d_adieu_du_President_Eisenhower.php
Deux extraits :
- “Jusqu’au plus récent conflit mondial, les États-Unis n’avaient pas d’industrie d’armement. Les fabricants américains de socs de charrues pouvaient, avec du temps et sur commande, forger des épées. Mais désormais, nous ne pouvons plus risquer l’improvisation dans l’urgence en ce qui concerne notre défense nationale. Nous avons été obligés de créer une industrie d’armement permanente de grande échelle. De plus, trois millions et demi d’hommes et de femmes sont directement impliqués dans la défense en tant qu’institution. Nous dépensons chaque année, rien que pour la sécurité militaire, une somme supérieure au revenu net de la totalité des sociétés US.
Cette conjonction d’une immense institution militaire et d’une grande industrie de l’armement est nouvelle dans l’expérience américaine. Son influence totale, économique, politique, spirituelle même, est ressentie dans chaque ville, dans chaque Parlement d’Etat, dans chaque bureau du Gouvernement fédéral. Nous reconnaissons le besoin impératif de ce développement. Mais nous ne devons pas manquer de comprendre ses graves implications. Notre labeur, nos ressources, nos gagne-pain… tous sont impliqués ; ainsi en va-t-il de la structure même de notre société.
Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu’elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l’énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble.”
- “Un autre facteur de maintien de l’équilibre implique l’élément de temps. Alors que nous envisageons la société future, nous devons - vous et moi et notre gouvernement - éviter la tentation de vivre seulement pour le jour qui vient, pillant pour notre propre aisance, et à notre convenances les précieuses ressources de demain. Nous ne pouvons pas hypothéquer les actifs de nos petits-enfants sans risquer de dilapider également leur héritage politique et spirituel. Nous voulons que la démocratie survive pour les générations qui viennent, non pour devenir le fantôme insolvable de demain.
Sur ce long chemin de l’histoire qu’il reste à écrire, l’Amérique sait que notre monde, toujours plus petit, doit éviter de devenir une redoutable communauté de crainte et de haine, et, au contraire, tendre à être une confédération fière dans la confiance et le respect mutuels. Une telle confédération doit être composée d’égaux. Le plus faible doit pouvoir venir à la table de conférence avec la même confiance que nous, protégés que nous sommes par notre force morale, économique, et militaire. Cette table, même si elle porte les cicatrices de nombreuses frustrations du passé, ne peut pas être abandonnée pour l’atroce douleur qu’on rencontre à coup sûr sur le champ de bataille.”
Nous constatons que ce n’est pas gagné :
- la barbarie idéologique européenne “mondialisée” par ses guerres est à l’origine du CMI
- le niveau des dépenses militaires US est démesuré depuis lors
- le Complexe Militaro Industriel est devenu “la structure même de la société” aux USA
- “Son influence totale, économique, politique, spirituelle même, est ressentie dans chaque ville…”
- par l"influence injustifiée” et la “désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime” : la lobbycratie
- car si “bien informés” nous avons en fait “tout pris pour argent comptant” : le virtualisme
- “pillant ... les précieuses ressources de demain” avec Bush nouveau “conquistador” de l’or noir et sa “mission accomplished” pour le CMI
- depuis hier donc, cette démocratie est réduite au “fantôme insolvable de demain”
- et devenue ” une redoutable communauté de crainte”
- elle n’est plus une “confédération composée d’égaux” : son socle pauvre et/ou coloré ne l’a d’ailleurs jamais été
- “pour l’atroce douleur qu’on rencontre à coup sûr sur le champ de bataille”
- ” j’aurais voulu pouvoir dire ce soir qu’une paix durable est en vue ... Mais il reste tellement à faire”
yodalf
26/01/2008
Bien d’accord avec Francis, c’est la première rèaction à avoir.
Je voudrais en soumettre une seconde: ce n’est peut être pas le virtualisme, le terme qui convient le mieux.
En effet, que penser d’une Administration, leader du “monde libre”, auto-intoxiquée par ses propres “représentations? Que “tout le monde” le croyait… ne devrait pas être seulement une excuse.
Cela devrait être le point de départ d’une immense auto critique, et de ce que l’on appelle “une révision déchirante”.
Il faut se rendre compte que, arguer d’un simple “tout le monde se trompait”, sans réelle correction, va définitivement permettre aux Chinois et à l’Inde, à la Russie, et, finalement à l’Europe, de ne plus prendre les E-U au sérieux, et de se replier sur leurs propres conceptions (plus réalistes), a coup sûr moins universalistes…. C’est un facteur de dispersion, peut être de division, et qui peut dire s’il aggrave ou diminue les risques de conflits?
Les aventures de Ron sur les rives du Bayou
26/01/2008
Ou les déboires du “Grand Old Party” en louisiane…
Régalez-vous :
Paul Alleges Boondoggle on the Bayou
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January 24, 2008 6:08 PM
ABC News’ Z. Byron Wolf: Not too many people paid too much attention to the Louisiana Caucus on Wednesday. John McCain won and Ron Paul logged his second second place finish of the primarycaucus season after his showing at the Nevada caucus last Saturday.
For Paul, R-Tex., Louisiana is really more of a third place finish since finishing ahead of the winner, John McCain, was “uncommitted pro-life.”
But the Paul campaign says they got second place and maybe should have gotten first.
In a statement this afternoon, they allege that Paul supporters were forced to file provisional ballots even when they were pre-registered as delegates for Paul and they accuse the Louisiana Republican party of changing the rules at the last minute.
Paul campaign statement:
The failure of the Louisiana GOP to properly determine who was and wasn’t eligible to vote threw this entire process into disarray,” said Ron Paul campaign manager Lew Moore. “The party needs to correct this mistake by counting all the votes immediately, and releasing the results.”
Due to mistakes by the Louisiana GOP, hundreds of voters were forced to file provisional ballots, including nearly 500 that could change the outcome of the election. According to party officials, caucus locations relied on a voter list from November 1, 2007 despite the fact that under caucus rules, voters must have registered Republican by November 30, 2007.
In multiple instances, state-certified Ron Paul delegates that were on the ballot were forced to file a provisional ballot despite the fact they were pre-approved as delegates.
The Louisiana State GOP also changed the rules at the last minute to allow other candidates to file more delegates. At the time of the original January 10 deadline, Ron Paul had the largest number of delegates pledged to him. The party then changed the rules to give other candidates until January 12 to file more delegates.
It’s a confusing process in Louisiana and a trip to the Louisiana Republican Party does not clear things up. They don’t even assign numerical totals to show how big the gap between places one and two and three were. In fact, at the website, a statement from party chairman Roger Villere Jr. only says Paul “appear to have captured the next highest number of delegate positions.”
But Villere did praise Paul’s supporters for having dash.
“I applaud the supporters of Congressman Paul for their enthusiasm and superior organizational ability. Our Party needs the infusion of new activists who have both political skill and a passion for protecting the freedoms guaranteed to us by the Constitution,” he said. “I left the caucus with a renewed commitment to promote our core Republican principles of limited government and individual freedom, thanks to the zeal displayed by Congressman Paul’s Louisiana supporters,” Villere says on the website.
According to the website, more than 10,000 Louisana Republicans met yesterday to elect delegates to their state convention. Those delegates, led by those currently lobbying for uncommitted, will ultimately award delegates to candidates for the Republican National Convention.
ABC News tried to speak to an official representative of the Louisiana Republican party, but the phone number listed on the website http://www.lagop.com rings busy.
http://blogs.abcnews.com/politicalradar/2008/01/paul-alleges-bo.html
Ah, la démocratie Américaine. Tout un poème…
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