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Candide postmoderne, avec “Ray Ban”, “jean’s” et “esprit apocalyptique”

Article lié : Candide postmoderne, avec “Ray Ban”, “jean’s” et “esprit apocalyptique”

nn

  11/01/2008

Les choix éclairés de systèmes sociaux, l’interrogation sur les finalités, les modes de vie, tout cela est devenu une question de survie de l’espèce humaine et non plus de pompeux propos de café du commerce.
Ici ou là des observateurs intelligents et informés montrent des mécanismes cachés, dissolvent les superstitions, démasquent les impostures, redonnent espoir.
Cet article sur notre pathétique parvenu, bouffon et apatride, quel coup, quelle tritesse !
Victor Hugo, je crois, disais des jeux de mots dont il était un prolifique manufacturier, qu’ils étaient la fiente de l’esprit. Il nous faisait savoir ainsi ce qu’il préférait dans son immense production cérébrale (et il était trop modeste à l’égard de ses rébus et autres calembours, qui sont parmi les meilleures trouvailles du français classique)
Notre ami Grasset, lui, ne hiérarchise pas la qualité de ses épanchements. J’ai beau chercher, je ne vois pas plus que du simple onanisme dans la masturbation dont on nous rend témoin ici.
Chez Diogène ou chez Démocrite, l’onanisme (ou la pétomanie, ou toutes les farces auxquelles les cyniques se livraient) étaient les points de départ ou le point d’orgue d’un enseignement.
Chez dedefensa, seulement la petite trogne rolexisée du garçon coiffeur dans une main pendant que l’autre s’active.
Vivement Jean-Marie Bigard à la présidence, que l’on passe enfin aux choses sérieuses !

Morin-Sarko

Article lié : Sarko, Morin et “la politique de civilisation”

stéphane poisson

  11/01/2008

Chers De Defensa,

Votre “fascination” envers Sarkozy, (telle sue vous la présentez) ne me choque pas, tant il faudrait que je me choque de l’attitude de tant de gens en France. l’explication que vous en donnez est d’ailleurs intéressante et compréhensible. Mais je me demane si, à l’ère de la “psychopolitique”, votre psyché n’a pas été un peu affectée.

Parler de “fascination” en arguant dans la même phrase qu’elle implique de la lucidité, me paraît contenir des traces d’exagération. Si les gens fascinés étaient lucides, cela se saurait. Votre fascination affecte peut-être déjà votre rhétorique, mais passons.

Reconnaissons à Sarkozy l’intelligence (ou peut-être simplement la volonté de se démarquer) d’avoir compris que l’ère libérale du “laisser-faire” est terminée, et que l’époque de la réflexion zéro sur le protectionnisme et du dogme décérébrant du libr-échange absolu commence, à grand-peine, à se dissiper.
Mais j’ai du mal à cacher mon étonnement devant la capacité qu’à Sarkozy à marquer les esprits, dont le vôtre, avec ce qui me semble être un catalogue de voeux pieux, dans le plus pur style chiraquien. Seuls deux points sont à mon avis à apporter au crédit que je porte à Sarko : ces voeux pieux sont plutôt intelligents, et je lui donne 10 % de plus de crédit que Chirac (donc 10% de plus que zéro !) pour qu’il arrive au bout du processus hypothétique - volonté politique réelle, conviction des partenaires, application - de mise en oeuvre. 
Bref, je serai agréablement surpris si quelque part, les analystes començaient un peu à le jauger sur ce qu’il a réellement acompli et sur ce que l’on envisage, sérieusement, au vu et au su de son parcours ministériel. N’oubliez pas qu’il a été un ministre champion de la promotion de ses actions qui n’ont abouti à rien dans le monde réel(négociations avec les distributeurs pour la baisse des prix qui n’a pas eu lieu, baisse de l’insécurité qui n’a pas eu lieu).

En clair, je partage en partie vos spéculations, mais je serai content de vous voir garder un peu de lucidité “non-fascinée”. Personnellement, Sarkozy ne me fascine pas du tout, il me dégoûte plutôt, même si je lui reconnais d’indéniables et inhabituelles qualités. Par contre, je suis fasciné par ceux qui sont fascinés par lui.

Enfin, juste un mot sur les socialistes que vous brocardez ici comme ayant “ignoré” Morin. Si chaque philosophe contemporain que Sarkozy se met à citer devrait être lu et reçu par le PS, (avec un comte-rendu pour les médias), pour éviter que vous ne le brocardiez, y’a du travail. Je sais bien que le PS est dans la panade, mais de là à  leur prêter des intentions d’“ignorer” tout intellectuel qui publie ses idées et qui sont mises au goût du jour par Sarko, il faut rester calme. En plus, ils ont toujours cette urgence absolue, qu’ils n’arrivent pas à admettre, avant de se remettre à se nourrir de philosophie contemporaine, ...se choisir un chef charismatique (et incontesté ? ).
Selon toute probabilité, Sarko se servira de tous les intellectuels qui voudront bien venir à côté de lui sur la photo, il fera semblant d’avoir compris et appliqué les idées en question, et changera d’intellectuel comme on fait changer la mode pour la nouvelle saison. Tout ça, c’est beaucoup de la com; de la com plus intelligente, nouvelle sauce, mais de la com quand même. Vous vous en rendez-compte, tout de même : on dirait qu’il a prévu de faire le tour des citations du paquet jaune de son Trivial Pursuit, en le ménageant sur tout son mandat.

Alors, pour conclure, mes meilleurs voeux, en espérant sincèrement que Sarko nous prouve, par des actes, que la fascination que certains lui porte, finisse par se justifier. J’y crois pas trop. Mais de fait, je suis un mécréant.

Stéphane Poisson

Fraude électorale (suite)

Article lié :

Armand

  10/01/2008

ici :

http://ronrox.com/paulstats.php?party=DEMOCRATS

et là

http://www.bbvforums.org/forums/messages/1954/71200.html?1199904311

A Sutton Ron PAUL obtenait 0 voix. Ceux qui ont voter pour lui se sont manifesté ... et “on” lui a attribué 31 voix ...

Je rappelle que *toutes* les machines à voter ont été prouvées falsifiables par différentes études notamment les machines Diebolt (qui a changé de nom et s’appelle désormais Premier)

La suspicion de fraude a commencé après la victoire de WII dans l’Ohio lorsqu’une société de statistique internet s’est apperçue que les adresses IP des machines avaient été changées juste pendant le vote. Les nouvelles adresses pointaient vers un sous-réseau appartenant au parti républicain ... et ce sont elles qui ont remonté les votes vers l’équivalent du ministère de l’intérieur.

Certains état US interdisent désormais l’utilisation de ces machines, quelqu’en soit le constructeur. Au Pays-Bas une récente loi les interdit aussi. En France ...

40% des F-15 montrent des signes d'usure de la cellule

Article lié :

foxbat

  10/01/2008

http://www.defencetalk.com/news/publish/airforce/Air_Combat_Command_clears_selected_F-15s_for_flight100014745.php

Après 2 mois d’interdiction de vol, 60% des f-15 sont déclarés aptes à reprendre un service limité (recommended a limited return to flight for Air Force )
40 % ssont donc inaptes pour faiblesse structurelle, précisément des lézardes dans les longerons, qui sont des pièces du “squelette” de la cellule.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Longeron

Il ne s’agit pas de problèmes mineurs, car de telles faiblesses sont susceptibles bien sûr de causer des accidents. Les avions qui ne reprennent pas du service seront réexaminés, puis réparés, asns qu’apparemment on puisse encore dire combien de temps il faudra, ni quelle proportion est irréparable. La fenêtre de vulnérabilité qui avait été annoncée sur ce site se confirme donc, attendons de voir quelles décisions militaires et avionneurs vont prendre sur le Raptor et le F 35.

north american union

Article lié :

jpcd

  10/01/2008

American storytelling at its best…

http://www.youtube.com/watch?v=vuBo4E77ZXo

Système électoral US

Article lié : Cette folle campagne nous fascine…

Loïc

  10/01/2008

Pour ceux que les élections interessent ou désespèrent, je vous invite à un petit tour sue Wikipedia à “Caucus”. C’est un poème, depuis l’origine donnée au mot juqu’à sa signification, c’est vraiment “Alice au pays des Merveilles” :

Caucus
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Caucus est un mot employé dans le monde anglo-saxon et en Suisse pour désigner des réunions de supporters ou de membres de partis ou de mouvement politiques. Son sens exact varie suivant les pays.
Sommaire
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  * 1 Origine
  * 2 États-Unis
      o 2.1 Définition générale
      o 2.2 Dans le contexte des élections présidentielles américaines
  * 3 Pays de tradition britannique
  * 4 Suisse
  * 5 Théâtre d’improvisation
  * 6 Références

Origine [modifier]

L’origine étymologique du mot caucus fait débat :

  * Certaines sources[1] émettent une origine amérindienne, reprise par les algonquins sous la forme Caw-cawaassough / cau-cau-as-u soit “celui qui conseille”. Mentionné dans le livre The General History of Virginia, New England and the Summer Isles publié en 1624 par le capitaine John Smith of Jamestown, ce mot aurait été répandu par le Parti démocrate à New York via le Tammany Hall, connu pour être friand de termes amérindiens. Que cette origine soit la vraie ou non, chaque tribu indienne avait des rites de conseils spécifiques, préfigurant la complexité de la mécanique électorale présidentielle états-unienne.

  * D’autres sources évoquent un dérivé du latin médiéval caucus, signifiant “abreuvoir”.

  * L’origine la plus probable est la déformation du possessif du mot “caulker” (calfateur) utilisé dans le “Caulker’s Club”[2]. Phonétiquement Caulker’s Club (\ˈkȯ-kərz ˈkləb\) s’est transformé en Caucus Club (\ˈkȯ-kəs ˈkləb\) d’où la graphie et prononciation qui s’en suivirent. Le Caulker’s Club est le premier syndicat organisé connu aux États-Unis, destiné à protéger les intérêts des ouvriers du port de Boston et dirigé par Samuel Adams, l’un des pères fondateurs des Etats-Unis et frère de John Adams qui deviendra le second président des États-Unis. Ce système d’organisation, parfois opaque, mais influent, est à la base du lobbyisme encore très pratiqué de nos jours.

Quelle qu’en soit l’origine exacte, il est admis que ce mot vient de l’organisation des consensus aux États-Unis et qu’il s’est établi dans la langue anglaise en tant que nom commun dès son utilisation répandue dans les années 1760 et en tant que verbe dans les années 1850.

États-Unis [modifier]

À l’origine, un caucus était une réunion de personnes dont l’objectif était de promouvoir un changement de politique ou d’organisation. Aujourd’hui, le mot caucus en anglais peut servir à la fois de nom commun et de verbe.

Définition générale [modifier]

Un caucus est un regroupement assez ouvert sur une tendance ou des points d’accord politiques, surtout parmi les groupes et organisations de la gauche américaine.

C’est aussi un regroupement d’élus sur une base d’affinités politiques ou ethniques, habituellement pour influencer la politique fédérale ou bien celle d’un état. Les républicains et les démocrates s’organisent en caucus (aussi appelés en anglais conference) au niveau du congrès ou des parlements des états. Parmi les caucus du congrès, l’un des plus connus est le Black Caucus, un groupe d’élus afro-américains. On peut citer aussi le Congressional Hispanic Caucus. Dans un genre différent, le Congressional Internet Caucus est un groupe qui promeut l’usage de l’internet. D’autres caucus peuvent être constitués sur un problème précis ou ponctuel comme l’actuel Out of Iraq Caucus, organisé par une tendance politique (ici le caucus démocrate de la Chambre des représentants). Tous les caucus importants ont des bureaux dans le Capitole.

Le mot caucus est également utilisé en impro (improvisation théâtrale) une performance artistique consistant à créer une histoire à partir d’un titre inédit et selon une forme narrative imposée. Juste avant de monter sur scène ( “patoche” pour patinoire), les jouteurs se réunissent durant 20 secondes pour créer les grandes lignes de l’histoire qu’ils vont improviser. Ensuite, ils entrent en scène. Rappelons que l’improvisation est une discipline artistique née au Canada… Ces 20 secondes de concentration sont appelées caucus.

Dans le contexte des élections présidentielles américaines [modifier]

Ce terme désigne le rassemblement de militants politiques locaux d’un parti pour choisir les délégués qui désigneront le candidat à l’investiture de ce parti dans la course à la présidence lors de la convention fédérale de leur parti. Le système du caucus pour la désignation des délégués n’existe que dans environ une douzaine d’états. Traditionnellement, le premier à désigner ses délégués par caucus est l’Iowa[3] début janvier.

Le caucus se déroule en plusieurs étapes. Les militants locaux, qui exercent une activité à l’échelon d’un bureau de vote, choisissent des délégués qui les représenteront aux réunions organisées à l’échelon du comté. Tous les électeurs d’un bureau de vote sont convoqués à la même heure. Ils se regroupent alors dans le bureau de vote par préférence derrière un capitaine qui soutient officiellement un candidat[3]. Le capitaine essaye alors de convaincre les indécis. Un candidat qui n’obtient pas 15% des voix dans un bureau est éliminé et ne peut avoir de délégués pour ce bureau[3]. La critique faite à ce système est qu’il n’est pas pleinement démocratique : pas de vote à bulletin secret donc influence et pression possible auprès des électeurs surtout dans une même famille, le nombre de délégués ne correspond pas exactement au nombre de voix obtenues mais est issu d’un calcul particulier tenant compte de la participation[3], l’heure fixe et la courte période pour le rassemblement et le choix excluent les personnes ne pouvant se rendre au bureau de vote à ce moment-là[3]. Pour compliquer le système, d’autres états votent à bulletin secret ou bien n’imposent pas de barre des 15%.

Une fois les délégués élus au niveau des bureaux, ces derniers vont se réunir au niveau de chaque comté. Ces réunions permettent à leur tour de désigner des délégués aux conventions de l’État. Ces conventions sélectionnent ensuite les délégués à la convention nationale du parti, laquelle désignera le candidat officiel.

L’objectif du système des caucus est d’indiquer, par le biais du choix des délégués, la préférence des membres du parti dans les États ayant ce mode de désignation. Ainsi, la désignation du candidat national à la présidence s’exprime au niveau des bureaux de vote dans le processus de campagne. Mais pour compliquer la situation, pour défavoriser les états qui, par exemple, ont devancé la date de leur caucus en 2008, leur représentants à la convention fédérale ne seront pas pris en compte.

Le système de caucus augmente la démocratisation du choix du candidat national, par exemple par opposition à un choix par les bureaux des partis en lice. Mais cette impression de démocratisation s’arrête lorsqu’on analyse la mécanique d’élection du président américain, élu par un collège électoral de 538 «grands électeurs». Ainsi, le nombre de grands électeurs de chaque état, égal au nombre de représentants et de sénateurs de cet État au Congrès, est loin d’être proportionnel à la population de l’état concerné : Lors des élections de 2000 par exemple, chacun des 5 électeurs du Nouveau-Mexique représentait environ 120.000 électeurs, contre environ 240.000 électeurs pour les 25 grands électeurs de Floride.

Ce système électoral indirect a été défini à une époque où l’on doutait que la population puisse vraiment connaître individuellement les candidats à la présidence et où il était perçu préférable de faire voter des intermédiaires plus proches de la base. Les partis politiques, apparus ensuite, ont poussé, pour des raisons de stabilité et de prévisibilité, certains États à adopter des dispositions obligeant les grands électeurs à respecter le vote majoritaire des électeurs de la base. Par contre, dans le Maine et dans le Nebraska par exemple, les votes des grands électeurs sont répartis proportionnellement aux votes reçus par chaque candidat.

Les 25 grands électeurs de Floride, décisifs dans l’élection de 2000, ont du donner leurs voix à George W. Bush puisque choisi par 2 912 790 d’électeurs, contre 2 912 253 pour Al Gore. Mais si la Floride avait un modèle de répartition des choix des grands électeurs comme au Maine ou au Nebraska, Al Gore aurait emporté 12 des 25 voix et ainsi remporté l’élection présidentielle.

Enfin, si George W. Bush a été élu président en 2000 avec 271 grands électeurs – contre 266 pour Al Gore –, ce dernier a obtenu 50 999 897 voix sur l’ensemble des États-Unis, contre 50.456.002 pour George W. Bush.

Le vote indirect n’est plus justifié aux yeux de certains vu les moyens d’information dont dispose chaque citoyen des États-Unis actuellement. Ainsi, en 2000, Barbara Lett-Simmons, grande électrice du District of Columbia a voté blanc et non pas Al Gore, afin de protester contre la sous-représentation de cet état au Congrès. Sans remettre en cause le choix du candidat national par caucus, le système archaïque représentatif qui s’ensuit concentre aujourd’hui l’attention sur les méthodes de comptage et la mécanique électorale, et il est publiquement remis en cause par les défenseurs de la démocratie directe.

Les détracteurs du système du caucus eux reprochent principalement :

  * le fait que les premiers états en lice ne sont pas représentatifs au niveau social ou racial de l’ensemble de la population fédérale.
  * le caractère peu représentatif des caucus. Vu l’effort en temps requis, moins de 10% des votants participent à ces phases préliminaires. Dans l’Iowa en 2008, moins de 6% des votants étaient représentés.
  * un filtrage des candidats potentiels dans les premiers états, laissant peu de chances aux candidats mal placés dans les autres états qui organisent des élections des délégués plus tard (jusque juin). En effet, les candidats ayant reçu peu de support dans les premiers pré-sélections abandonnent généralement la course à la présidentielle assez rapidement.
  * la période longue durant laquelle se font les pré-sélections : les représentants des conventions choisis plus tard n’ont pas été choisis dans les mêmes conditions que les premiers sélectionnés.

Si une minorité d´états organise des caucus, la majorité organise des primaires où les membres des partis élisent leur délégué à la convention nationale. Mais pour compliquer encore la situation, chaque état a sa propre procédure de sélection des candidats à la convention nationale, et organise son élection à une date différente.

The Caucus-Race, décrite en 1885 par Lewis Carroll dans Alice au Pays des Merveilles était déjà symptomatique du désordre généré par les caucus : organisée par un dodo, sans organisation aucune, chaque animal remporte finalement un prix. Les mauvaises langues disent que Lewis Carroll, lors de l’écriture de ce passage, voulait dénoncer le manque de clarté des systèmes d’organisation politiques prévalant dans les pays du Commonwealth.

Pays de tradition britannique [modifier]

Dans certains pays du Commonwealth, un caucus est une réunion habituelle des membres du Parlement qui appartiennent à un même parti politique. Dans le système de Westminster, un caucus de parti peut être assez puissant puisqu’il a souvent la capacité d’élire ou de démettre le leader du parti au parlement. Le caucus se détermine aussi sur des sujets politiques, des tactiques parlementaires et des mesures de discipline à l’encontre de parlementaires désobéissants. Dans certains partis, comme c’est le cas traditionnellement au Labor Party australien ou son équivalent néo-zélandais, le caucus choisit les parlementaires qui intègreront le cabinet quand le parti est au gouvernement (en novembre 2007, cette tradition a été rompue en Australie avec l’élection de Kevin Rudd comme premier ministre, le caucus du Labor Party n’ayant pas joué un rôle direct dans le choix du cabinet ministériel). Dans ces deux partis, le mot Caucus peut aussi désigner le groupe des parlementaires et pas seulement leurs réunions. Le mot fut introduit en Australie en 1901 par King O’Malley, un membre du Labor Party, originaire des États-Unis, et le mot est probablement entré en Nouvelle-Zélande à la même époque. En Nouvelle-Zélande, ce mot est utilisé pour tous les partis politiques mais en Australie son usage est restreint au Labor Party. Pour les Partis libéral et national ainsi que pour les partis au Royaume Uni et en Irlande, le terme habituel est parti parlementaire. De manière général le mot caucus est rarement employé au Royaume-Uni.

L’usage du terme au Canada est similaire à celui fait en Nouvelle-Zélande, le mot caucus est employé pour désigner l’ensemble des membres d’un même parti, autant au niveau fédéral que provincial. Les membres d’un caucus d’un parti politique votent chaque année pour élire leur leader, figure importante lorsque le parti est dans l’opposition et en général lorsque ce parti accède au pouvoir, ce leader devient le premier ministre.

Suisse [modifier]

Dans certains cantons romands francophones, notamment Genève, un caucus est la réunion des élus d’un même parti ou groupe politique. Celle-ci a en général pour but de fixer une position commune sur chaque objet de l’ordre du jour de la prochaine séance de l’assemblée législative ou délibérative.

Théâtre d’improvisation [modifier]

En match d’improvisation, le caucus est le moment de concertation entre le coach et ses jouteurs, avant le début de l’impro, une fois le thème donné par l’arbitre. Le coach désigne le jouteur qui va entrer sur scène avec un personnage, une situation, un lieu, une intention, une manière, bref il élabore un coaching pour donner des repères, enfin il essaie… Le caucus dure vingt secondes. Si une équipe dépasse ce temps, elle commet une faute de retard de jeu.

Références [modifier]

Fraude électorale pour Clinton∫∫

Article lié :

Leens

  10/01/2008

Les témoignages sur les fraudes lors des primaires submergent le Net aux USA. Comme disait Staline: le plus important dans les élections, c’est ceux qui comptent les votes. Les USA ont compris la leçon Russe.

Voir le site : http://www.democraticunderground.com/discuss/duboard.php?az=show_topic&forum=132&topic_id=4017000

Le sondage avant le scrutin, Obama va gagner,  recoupe le sondage sortie des urnes qui recoupe le comptage manuel sur une partie des bulletins de votes. Comme ce sont des machines qui comptabilisent la majorité des votes, Clinton gagne…

Le monde est un théatre.

Puisque vous parlez du référendum de mai 2005...

Article lié : Cette folle campagne nous fascine…

DedefGM

  10/01/2008

Puisque vous parlez du référendum de mai 2005 en France, que pensez vous donc de la manip en cours pour s’asseoir dessus ?
Nous aussi semblons avoir un probleme de medias aux ordres, de corruption, etc..
Un peu de “Maistrianisme en action” serait le bienvenu.

Fraude

Article lié : Cette folle campagne nous fascine…

Mad

  09/01/2008

Allez jeter un oeil ici
http://www.prisonplanet.com/articles/january2008/010908_not_counted.htm

ou encore ici

http://www.prisonplanet.com/articles/january2008/010908_district_admits.htm

Et ça se dit un pays démocratique !!!

Après ça c’est facile de critiquer des élections au Vénézuella ou un Russie…

Primaire US ou le trucage par vote électronique interposé

Article lié : Cette folle campagne nous fascine…

philippe

  09/01/2008

Je crois que les résultats du New Hampsire montrent que les USA ne sont plus une démocratie (s’ils en ont jamais été une !). Le vote électronique ouvre la voix à tous les coups tordus et autres rebondissements. C’est ce qui attend tous les pays d’Europe de l’Ouest qui les mettront en place.

Cette folle campagne nous fascine…

Article lié : Cette folle campagne nous fascine…

nn

  09/01/2008

Oh là ! Debout !
Assez de fascination ! Au boulot !

Plus court, plus sensé, plus clair, plus de prise de risque dans l’analyse. Pour dire que tout est dans tout et que l’avenir nous réserve bien des surprises, il y a les pseudo débats télévisés, “Le Monde”, les instituts de sondage et ma chère concierge…

Bistro, bistro !!

Clin d’œil pour un coup de maître

Article lié : Clin d’œil pour un coup de maître

nn

  09/01/2008

(N)on (N)on ce n’est pas “nn” mais bien “m” qui a signalé la perle.
“M” mérite la reconnaissance ; NN est méchant et égoïste. A ce double titre il relève :
1. que la lecture frénétique de textes sans importance provoque des aberrations visuelles et peut même affecter la compréhension du monde ;
2. que le site dedefensa obligerait fort les plus attentifs de ses lecteurs en lui proposant un ingénieux système informatique utilisé dans le laboratoire du professeur Stanislas Dehaene (Cf. “Les Neurones de la Lecture” pp. 36 et suiv.) dispositif qui permet d’augmenter sa vitesse de lecture sur ordinateur sans perte de compréhension, et ce dans d’estimables proportions.
En effet, bien que dedefensa soit dans l’ensemble très correctement rédigé en langue française (environ 10% du total, les 90% restant étant partagés entre l’américain et l’anglais) cette partie nationale réclame encore trop d’effort pour extraire le minerai de sa gangue.
NN apprécie le balancement des belles phrases de M. Grasset et ses multiples renvois à la bonne littérature , mais voilà : nn est vieux et -sur certains sujets- pressé ; il trie ses plaisirs et ne lit pas un site de géopolitique comme il lit Saki, dans un hamac, un Cohiba Siglo 2 et un Schrub à portée de main et de bouche.
« быстро, быстро ! »

C'est dans les vieux pots...

Article lié :

C. Genin

  09/01/2008

DON’T SAY “GULF OF TONKIN”,
SAY
“STRAITS OF ORMUZ”

NE DITES PAS
« GOLFE DU TONKIN »
DITES
« DÉTROIT D’ORMUZ »

Amicalement

Article lié : La folle campagne : vers une idylle Paul-Kucinich?

Armand

  09/01/2008

D’autant plus que Paul et Kucinich se connaissent bien, ils sont amis.

Marrant

Article lié : Clin d’œil pour un coup de maître

Stephane

  09/01/2008

C’est marrant j’ai failli vous envoyer l’article, mais je me suis dit que vous lisiez surement atimes.com Mais je l’ai envoye a ma famille, il etait bien croustillant.