Christo
02/01/2008
L’émergence d’une toute autre rationalité relève t-elle seulement de la psychologie ? Nous sommes, à propos de l’actuelle rationalité, dans le domaine du mythe et de la mystique.
Mythe parce que sa genèse n’est plus connue ; pour le vulgaire, elle n’est pas un choix historique de perception du monde, elle va de soi comme va de soi le soleil qui se lève chaque matin ou l’eau qui coule du robinet. le cosmos et la robinetterie confondus dans la même sclérose de la pensée.
Pour les “élites” la rationalité détermine un ordre qui fonde leurs privilèges, leurs petits confort…cela suffit à légitimer leur prêtrise conformiste.
Mystique, par son action d’extérioriser la substance humaine en fétiches techniques, séparés, mis à distance. Le propre de la mystique n’est il pas l’extase, c’est à dire la sortie hors de soi ?
Le caractère original de la modernité tient certainement à cette mise à distance qui dissout les liens avec toute chose. ainsi ce qui est sorti de l’homme (la loi, la parole, la perception…) se transforme ; de fétiche il devient golem, chose ayant sa vie propre.
Alors le problème avant d’être psychologique, n’est il pas de l’ordre du spirituel ? Et la “crise de toutes les crises” si chère à dedéfensa n’est elle pas avant tout de cet ordre ?
A partir de ma propre expérience et de ma perception de cette expérience, il me semble très clair que la requalification de la
rationalité ne peut passer que par le refus de l’extase, et de la séparation radical du monde (la Modernité), pour s’engager dans un
processus inverse d’incorporation du Monde, perçu et vécu comme tissu de liens vivant. Non seulement vivre dans l’écoumène mais plus, être
l’écoumène. autrement dit : devenir concret, c’est à dire au premier sens du terme devenir relié.
Fred., de L.
02/01/2008
Comme quoi. On ne devait pas désespérer. Il est tout à fait possible, même pour les gens dynamiques et géniaux qui la gouvernent de transformer la Grande Nation en nation aussi grande que ne l’est l’Allemagne (ironie).
FB
02/01/2008
D’après les divers pronostics éco-fi et généralistes, il semble probable que la voix des “indépendants” sois plus écoutée - ou lue!- au cours de l’année à venir
Pour ceux qui supportent de lire l’anglais, le dernier papier de Jim Kunstler vaut son pesant d’or question dégrisage de “virtualisme”
http://jameshowardkunstler.typepad.com/
Bon; on sait qu’il force pas mal le trait, mais ça peut aider à la prise de conscience!
Très bonne année à Dedefensa!
la souris de la nuit
31/12/2007
j’avais deja evoque l’“option pakistanaise” dans un site et forum differents.Seules les naifs de la geopolitiques ne l’ont pas envisages auparavent. la destabilisation de l’iran ne passera pas l’irak ou l’afghanistan…irrealiste! pour des raisons simples et compliquees. c’est la derniere tentative tres risquee et desesperee des milieux sionistes pour s’en prendre a l’iran. mais s’est vraiment tire par les cheveux. mais nous savons l’entetement des sionistes americano-britanniques…le pakistan, du fait de la cupidite de ses dirigeant risquera de payer un lourd tribut. N’oubliez jamais…qui mange le Diable se doit d’utiliser une tres longue cuillere!!!! Bhutto ne l’avait pas vraiment compris.
ursulon
31/12/2007
Une traduction de ce texte est disponible sur
opus-incertum.over-blog.net/article-14964693.html
Bonne année !
Misanthrope modéré
31/12/2007
>>> We believe that the next president must be able to call for a unity of effort by choosing the best talent available without regard to political party to help lead our nation
Ils recherchent une sorte de Bayrou, autrement dit… :-)))
Misanthrope modéré
31/12/2007
>>> One thought going around now is: Why doesn’t Iraq look like [post-World War II] Germany or Japan, which knew they had been defeated? says John Pike, a military analyst who heads Globalsecurity.org in Alexandria, Va. One of the challenges we are facing now is these people don’t know they have been defeated, he says. Fallujah will be an opportunity for them to be crushed decisively and for them to taste defeat.
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Le propos de votre billet me fait vraiment penser à une discussion que j’ai eue sur un forum avec un intervenant atlantiste (du type technophile/rationaliste plutôt que civilisationnellement “conservateur”). Je lui expliquais - avec des arguments qu’il puisse accepter - les problèmes auxquels se heurtait l’Amérique.
Je ne résiste pas à replacer ici mon intervention, tant sa problématique ressemble à celle que vous exposez (elle y ressemble seulement car les prémisses que j’ai acceptées, dans l’intérêt de la discussion avec mon interlocuteur, vous paraîtront beaucoup trop complaisantes, voire erronées).
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> Comment l’Amérique a-t-elle pu devenir [la première puissance du monde,] ce pays “futuriste”, “technophile” ?
> grâce à un mécanisme darwinien d’émulation des talents, au détriment des rentes et des féodalités.
> Comment se caractérisait ce mécanisme ? Comme un système favorisant l’autonomie individuelle de préférence aux pesanteurs du groupe. Ce système a pu émerger grâce aux textes garantissant les droits des citoyens, notamment, et surtout, face aux abus du gouvernement. La capacité d’innovation américaine ne saurait se passer du socle des droits de l’Homme (interprétés dans leur dimension libérale).
> Or ce droit-de-l’hommisme suppose la célébration d’un individu abstrait, dont la valeur correspond à la valeur ajoutée qu’il peut offrir à la collectivité. Tout jugement de l’individu relativement à ses attaches identitaires est donc exclu (moyennant quelques adaptations à ce principe, telles que la discrimination positive ; encore n’est-ce là qu’une entorse à la lettre de ces principes égalitaires afin de ne pas en compromettre l’esprit par une application trop formelle, tendant à l’autisme).
> L’impératif de la conception abstraite de l’individu, par opposition à celle de l’homme enlisé dans sa “glèbe” identitaire (BHL), interdit donc de désigner un ennemi pour ce qu’il est (de tel peuple, de telle ethnie) mais oblige à le caractériser par ce qu’il fait (il choisit le terrorisme, l’Islam radical, hier le communisme).
Raisonner autrement conduirait l’Amérique a renoncer au “logiciel” qui lui a permis de supplanter économiquement et, donc, culturellement, le reste du monde.
Ainsi l’Amérique, si elle veut rester ce qu’elle est, ne peut se permettre d’essentialiser son ennemi. Elle doit considérer que tous les hommes de la Terre sont des Américains potentiels. Certains font le bon choix, un bon usage du libre arbitre dont la Providence les a doté : ils émigrent aux Etats-Unis ou tâchent, au moins, de rendre leurs sociétés plus semblables à l’Amérique. D’autres font le mauvais choix, parce qu’ils n’ont pas eu l’occasion de connaître la bonté du peuple américain, ou alors, s’il la connaissent, c’est qu’ils ont choisi le Mal.
Mais face à des peuples qui refusent cette main tendue de l’Amérique, cette opportunité offerte à toute l’humanité de vivre le rêve américain (à condition bien sûr de travailler dur : c’est le droit à la poursuite du bonheur, pas au bonheur lui-même) que faire ? On peut, disais-je, punir chaque individu mauvais un par un, mais il faut attendre qu’il se soit caractérisé comme ennemi par son comportement.
On peut même faire des Dresde et des Hiroshima, puisque les victimes de ces bombardements ne sont, dans cette hypothèse, que des victimes collatérales (même si la quantité de pertes civiles a aidé les gouvernements allemands et japonais à recouvrer la raison). Le Japon et l’Allemagne ayant compris qu’ils devaient s’amender et respecter les droits de l’homme, tout est bien qui finit bien.
Mais que se passerait-il si les peuples adverses, malgré des pertes sans cesse plus lourdes infligées du fait de l’avance technologique écrasante de l’Amérique, que se passerait-il si ces peuples persistaient dans leur attitude hostile ? Même si ces peuples perdaient, du fait de leur refus d’entendre raison, un quart, la moitié, les deux tiers de leur population ? De tels peuples ne montreraient-ils pas une folie inouie ?
Mais, s’il existait sur terre de tels peuples, d’un niveau civilisationnel si bas qu’ils ne comprennent pas qu’ils ne peuvent vaincre l’Amérique et qui ne comprennent pas que toute résistance est futile ? Et si ces peuples, donc, quelles que soient leur pertes, ne reconnaissaient jamais leur défaite ?
L’Amérique ne devrait-elle pas, soit venir à bout de tels ennemis par attrition génocidaire (expression de Ludovic Monnerat - qui ne prône bien sûr pas cela), soit renoncer à imposer les droits de l’Homme à ces pays ?
Dans le premier cas, ne s’agirait-il pas d’une trahison par l’Amérique de ses propres principes de nature à faire bugger son “logiciel” civilisationnel (si l’on se permet de génocider un peuple, quelle conséquence en tirer pour la population diverse des Etats-Unis) ?
Dans le second cas, ne serait-ce pas encore une capitulation de l’Amérique, elle qui avait expliqué qu’il fallait combattre l’ennemi sur son terrain pour de ne pas avoir à le subir à domicile ? Ne serait-ce pas une capitulation d’autant plus frustrante que cet ennemi se situe à l’extrémité opposée de l’échelle civilisationnelle (un ennemi moins sous-développé entendrait raison, lui) ? N’est-ce pas frustrant de devoir jeter l’éponge parce que l’ennemi est trop con pour comprendre qu’il est inférieur ? Parce qu’il est trop con pour comprendre qu’il est en train de perdre ? Parce qu’il est trop con pour comprendre cela, il ne laisserait donc à l’Amérique d’autre possibilité que de le génocider pour s’occuper de son cas… Or justement une telle solution détruirait les principes mêmes sur lesquels repose l’hégémonie planétaire de l’Amérique : le respect des droits de l’Homme comme matrice du libéralisme.
N’est-il pas frustrant qu’un ennemi gagne parce qu’il est trop nul, parce qu’il est trop con ?
Une certaine boucle ne serait-elle pas bouclée de manière absurde ? L’Amérique doit sa victoire sur ses rivaux à sa plus grande capacité d’innovation, son investissement plus important dans l’intelligence, et ce serait justement cette hypertrophie de l’excellence - qui l’avait renforcée face à des adversaires moyennement évolués - qui la pénaliserait face à une bande de bédouins ? A quoi bon, alors investir dans l’innovation, à quoi bon se faire chier à produire de la richesse ?
miquet
30/12/2007
Sudan’s Central Bank opts for euro
Mohamed Osman Associated Press December 28, 2007
The Central Bank of Sudan will deal only in the euro beginning in 2008 and advised local commercial banks to opt for convertible currencies other than the U.S. dollar.
The announcement, made public in a circular note distributed to banks late Thursday, reflected efforts by the central authorities to steer away from the weak dollar amid Sudan’s economic boom.
The new policy note, signed by Governor of the Central Bank Sabir Mohamed al-Hassan, said all Central Bank dealings would be in the euro starting Jan. 1.
The note also recommended commercial banks use currencies other than the U.S. dollar, with the view to “lessen the risk of continuing to deal in the U.S. dollar.
Banks should advise account holders to commute U.S. dollar assets to other currencies and “enlighten them on the risks associated with maintaining balances in the American dollar,” it said, without elaborating.
The advisory also said banks using the dollar would “bear the risks resulting from those dealings,” but a shift to other currencies was optional.
Last year, Sudan’s economy grew by 12 percent, according to the International Monetary Fund. That growth was propelled by the estimated 500,000 barrels of oil produced each day two-thirds of it bought by China
Stephane
29/12/2007
Voila le genre de propos regretables qui avalisent la version officielle est mensongere de 911.
“dont le fameux NORAD na pas su intercepter, Dieu sait pourquoi puisque les F-15 volaient encore à cette époque, les avions de transport kamikaze de 9/11”
C’est d’autant plus navrant venant de la part de gens qui sont parfaitement au courant de la realite de l’evenement.
DeDefensa serait il lui aussi prisonier d’un systemisme interdisant toute expression sur le sujet.
Le bon Dr Freud savait ce qu’il faisait en demandant a ses patient d’exprimer verbalement, de dire, les choses interdites.
Périclès
29/12/2007
Petite reflexion à propos d’un mystère.
Intéressons nous aux motivations qui ont guidé l’exécutif US lorsqu’il a décidé le kidnapping et l’incarcération, hors de tout contrôle judiciaire d’un grand nombre de personnes dans les diverses geôles US, Guantanamo en tête.
D’abord ces personnes ont subi des tortures. On peut se demander à quoi cela sert de torturer un combattant afghan ou autre, sans grade pendant plusieurs semaines à plusieurs mois après sa capture, si on est un spécialiste de l’interrogatoire en temps de guerre qui sait que les renseignements arrachés à un prisonnier ne restent valables qu’au plus quelques jours. Tous les maquis tiennent compte dans leur organisation des informations détenues par les combattants capturés et susceptibles d’avoir été transmises à l’ennemi.
Torturer à Guantanamo des hommes pendant des mois puis les relâcher n’a donc pas d’intérêt à priori et la raison de ces tortures est sans doute ailleurs…
En creusant l’historique de la “science de la torture” on tombe sur le projet “MK Monarch” : l’usage de la torture pour programmer des individus à faire des actions spécifiques lorsqu’un certain stimulus leur est envoyé... Par exemple un simple mot lors d’un coup de téléphone…
Personnellement, je trouve que les candidats à l’attentat-suicide commencent à se faire un peu trop nombreux dans le monde et comme par hasard, ces attentats-suicides profitent toujours aux mêmes.
Il faut peut-être aborder l’étude des attentats d’une manière nouvelle en retraçant autant que faire se peut l’emploi du temps des derniers mois , voire des dernières années, de ceux qui les ont mis en oeuvre, juste histoire de s’assurer qu’il ne s’agit pas de “candidats mandchous”.
Jean
28/12/2007
Bonjour, les lecteurs de De Defensa et bonnes fêtes à tous.
Voila un petit cadeau de nöel délivré par la télévision bien malgré elle.
Un petit bijoux de remise a zéro des fantasmes habituels du conformisme médiatique français sur le “Terrorisme”.
Il s’agit de l’émission “C dans l’air” du vendredi 28 Décembre.
Émission d’informations journalières sur France 2 qui ne brille pas habituellement pour son indépendance d’esprit , on est là dans les standards habituels du conformisme compassé et pro Otan de nos chers média MSN Français.
Cependant pour une fois ça dérape…juste pendant les 10 premières minutes ou le journaliste attaque bille en tête sur les déclarations de notre ministre des affaires étrangères, sur le risque de voir l’arme nucléaire aux mains d’Al Quaida et toutes ces sortes de fantasmes à deux francs de la Propagande Atlantiste.
Les quatre spécialistes invités organisent une remise à niveau vers la réalité qui deviens malheureusement très rares sur nos chaines nationales.
Un vrais régale…avec des phrases chocs (le directeur de recherche au CNRS de service)du genre, “le vrais danger ce n’est pas la bombe Pakistanaise mais le président Georges Bush” ou encore à propos de notre cher ministre des affaires étrangères “oui c’est un bon vendeur d’angoisse”, etc…etc…
Le titre de cette émission : “La bombe Pakistanaise”
Ça dure 10 mn c’est juste au début de l’émission et c’est regardable pendant quelques jours ici:
http://www.france5.fr/cdanslair/
Faites vous plaisir!
foxbat
28/12/2007
Encore plus gros, encore plus chers, voici le projet de nouveaux destroyers de l’US Navy :
http://www.strategypage.com/htmw/htsurf/articles/20071224.aspx
La classe DD-21 pourrait atteindre 21 000 tonnes (actuellement le projet ne pèse “que ” 14 000 tonnes ) et coûtera 3 milliards de dollars US, à peu près le prix du Charles de Gaulle. C’est symptomatique d’une politique d’armement qui sacrifie aux considérations tactiques les réalités stratégiques car bien sûr, si de tels navires sont difficiles à détruire, ils ne sont pas invulnérables contre une attaque par saturation de missiles guidés. Et avec un tel coût unitaire, il sera par ailleurs impossible de maintenir toutes les missions de l’USN.
Ilker
28/12/2007
Un article intéressant de l’économiste Bernard Maris sur son blog.
——
Girard
Jeudi 13 Décembre 2007 16:06
Que de bonheur que de bonheur dans les derniers messages reçus sur le blog! Merci amis, merci, merci.
Retour à de vieilles amours: Eros et Civilisation de Marcuse. (Minuit) Si j’avais du talent 1) je deviendrais informaticien adaptateur et développeur de Linux 2) trouverais l’argument irréfutable qui abolirait définitivement le droit de propriété 3) découvrirais le gêne de la perversité, décortiquerais le concept même de perversité, et nagerais heureux dans l’au-delà du capitalisme.
Eros et Civilisation pose la question posée déjà plus tard Norman Brown (Eros et Thanatos) et qui parait-il fut celle posée par Freud: “Que désire l’homme au-dessus du bien-être économique et du pouvoir de maîtriser la nature?”
Dans le dernier bouquin de Girard (“Achever Clausewitz”) on trouve un raccourci étonnant: massacrer la nature, ce qui visiblement nous fait jouir, relève d’une perversion équivalente à celle de l’acte terroriste où le suicidé se supprime en même temps que ses victimes, et n’a pas le loisir de jouir de la mort de celles-ci. Le terroriste est au-delà - à coté? du sadisme du tortionnaire - lequel jouit évidemment de la souffrance de sa victime. Appel à psychiatres: qu’est ce qui motive l’attentat suicide?
Ce bouquin de Girard m’a intrigué, et je suis allé écouté le Maître à une conférence à l’École Normale. Voilà que sa théorie mimétique se vérifie, dit-il, dans la biologie moderne et la théorie des neurones-miroirs! Girard pose la question à la salle: “Qui a entendu parler des neurones miroirs?” Trois doigts se lèvent, dont celui de Jean-Pierre Dupuy himself. Je n’ai jamais entendu parler des neurones-miroirs, et d’après Dupuy, avec qui je papote à la sortie, c’est une invraisemblable lacune.
Deuxième appel: c’est quoi, ça les neurones-miroirs?
Vous direz que nous nous éloignons de l’économie. Pas du tout: les neurones-machins, le mimétisme, la montée aux extrêmes, le carnage de la nature, prépare celui de l’humanité.
Je n’ai jamais encore rencontré de bonne théorie de l’attentat-suicide. Mais peut-être, après tout, n’y a t il pas de théorie de l’attentat suicide mais une simple théorie du suicide.
Joyeux Noël.
Flupke
28/12/2007
Permettez-moi , humblement , et en complément de cet article
de regarder la carte de la région ...
C’est très curieux mais le Pakistan a une belle frontière avec
l’Iran , j’ignore le nombre de kilomètres ...
Périclès
28/12/2007
On se souvient de la façon dont “on” a saboté ce qui apparait comme une tentative d’envoyer des missiles nucléaires depuis les US vers le moyen-orient, il y a quelques semaines de cela. On se souvient sans doute aussi qu’on s’était posé la question de savoir à quoi pouvaient servir ces missiles, une fois sur place et camouflés dans l’un des stocks des missiles de l’armée US.
Il est clair que ceux qui ont mis en place les conditions d’une confusion entre un missile classique et un missile nucléaire dans par exemple une attaque contre l’Iran comptaient sur le désordre, un état qu’ils exploitent avec brio, pour faire avancer leurs plans.
Allons plus loin. Où, actuellement, y a-t-il à la fois du désordre et des armes nucléaires moins bien contrôlées que les armes US ? Réponse : au Pakistan.
Cheney, privé de liberté de manoeuvrer aux US, aurait-il un deuxième fer au feu ?
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