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Missions de défense et pouvoir civil.

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Périclès

  26/12/2007

Il y a des remarques à faire à propos des effets de la publication du rapport NIE 2007 et sur les mouvement d’humeur de l’amiral Fallon et de son état-major, évènements qui manifestent de la part des services gérant la défense US, une forme de refus de servir d’outils à des objectifs géopolitiques…

L’attaque de l’Iran semblait il y a peut de temps, inévitable. Elle s’inscrivait dans un agenda géopolitique défini par les néoconservateur d’une façon assez floue, mais où la motivation principale semblait bien être le contrôle des ressources en hydrocarbures du proche-orient et de leurs voies de transport. Objectif, à 100% d’ordre économique et civil.

En agissant comme ils l’ont fait, c’est à dire en censurant un projet géopolitique du gouvernement civil, les agences de renseignement US et l’Etat-major n’ont pas réalisé un coup d’état. Un coup d’état militaire, c’est une action de l’armée ou des services de renseignement qui a pour but l’instauration d’un gouvernement militaire et une gestion militaires des affaires civiles courantes(souvent par l’intermédiaire de la loi martiale)sur le territoire de l’Etat et dans le but de remédier à ce qui est généralement décrit par ces services comme une situation dangereuse pour le pays.

Les militaires US et les agences de renseignement n’ont pas visé une prise de contrôle de la société civile US. Ce qu’ils ont voulu, c’est donner un signal clair selon lequel les outils mis en place depuis l’indépendance des Etat-Unis pour défendre l’intégrité territoriale du pays doivent cesser d’être détournés de leur rôle initial, au risque de les affaiblir, pour réaliser des objectifs idéologiques comme ceux des néocons.

En un sens, cette réaction est des plus saines. Les US n’étant pas attaqués militairement sur leur territoire, il n’y avait pas lieu d’en appeler à l’armée, y compris après le 11 septembre 2001. Les militaires sont censés être les experts en matière de menaces pour la sécurité d’un pays, il était en effet étrange de voir que les alertes à la sécurité enregistrées lors des années précédentes provenaient quasiment toutes de sources civiles proches du milieu néoconservateur.

Derrière ce fait se cache un bouleversement très important.

Combien de gouvernements occidentaux emploient leur armée nationale à pousser des pions géopolitiques, sous différents prétextes dont des prétextes humanitaires, dans des pays étrangers qui recèlent des ressources avec l’argument, fallacieux, au regard des lois internationales, qu’une menace d’ordre politique sur des ressources vitales du point de vue économique justifie l’emploi de la force militaire pour préserver l’ordre acquis ?

Depuis plusieurs décennies, un tel détournement des moyens militaire de défense est admis dans les pays de la sphère occidentale, tous inspirés par les mêmes sources, surtout depuis que les missions de défense des territoires nationaux sont devenues secondaires face à la “nécessité de pouvoir se projeter” n’importe où dans le monde pour y défendre “des intérêts” (notez le flou intentionnel) nationaux “vitaux”.

Le cas américain risque de faire non pas jurisprudence puisque rien de tout cela ne se discute officiellement dans des cours de justice, mais un précédent, que d’autres états-majors, d’autres services de renseignement, dans le monde pourraient prendre comme exemple pour refuser leurs services à un gouvernement qui tenterait à nouveau de s’en servir de façon “idéologique” ou même en prétextant une menace d’ordre simplement économique.

Et ce ne serait que justice : l’économie n’est pas l’affaire des forces armées quoi qu’on ait pu dire à ce sujet depuis les années 80. L’expérience US en Irak a montré qu’une armée qui se laisse entraîner dans une aventure selon des plans qui ont germé dans l’esprit d’un civil risque d’y laisser des plumes, et en premier lieu sa crédibilité en tant qu’outil de défense.

Les militaires US ont l’air de dire : si nous sommes vraiment attaqués, laissez faire les professionnels pour nous défendre mais ne nous demandez pas de reconstruire le monde à votre façon. Il y a bien des armées et des services secrets, dans le monde et spécialement par exemple en France qui pourraient s’inspirer de cet exemple pour revendiquer de redevenir les experts en matière de menaces à la place des civils qui sont au gouvernement et nous pourrions bien voir se développer au cours des prochains mois des polémiques entre militaires et civils sur la légitimité de l’emploi de la force lorsque la sécurité du territoire national n’est pas menacée par des actions de nature militaire.

Le lien en train de se nouer entre notre civilisation et sa destinée

Article lié : Le lien en train de se nouer entre notre civilisation et sa destinée

nn

  26/12/2007

C’est une évidence depuis quelques années, la durée variant suivant l’acuité du regard des observateurs. Le plus haut niveau des “responsables” était conquis au moins depuis le club de Rome (rapport Meadows & others du MIT)
Il est certain que l’après-guerre a vu de grands hommes politiques qui auraient bien voulu mais qui ne pouvaient rien pour le bien de leurs concitoyens : les noms de Sicco Mansholt ou de de Gaulle sautent à l’esprit des personnes de ma génération.
En France, on peut raisonnablement espérer que l’élection de la marionnette Sarkozy par de pauvres gens représente l’éclatement du chancre purulent du capitalisme gras (certains rêvent que l’écoulement des Strauss Kahn,  Kouchner et autres staphylocoques dorés drainera le PS de façon salutaire, mais là, ce n’est qu’une illusion)
Reste à bien viser pour trouver la troisième voie, car la marge est étroite et le temps presse…

le poid des armes...

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miquet

  25/12/2007

L’apect politique dans le domaine des ventes d’armes est évidement fondamental mais un deuxième aspect l’est également: la qualité des armes, sans quoi la discussion n’existerait même pas. Les armements russes sont souvent excellents et parfois supérieurs à leurs équivalents occidentaux, notament les blindés, la défense anti-aérienne et même l’aviation. Dans certains domaines comme les missiles, les Russes ont une bonne génération d’avance.

Voici un article publié sur le site informationclearinghouse, qui revient sur la question des bases anti-missiles en Europe de l’Est.

Missile Defense will not be Deployed    

By Mike Whitney

12/19/07 “ICH ”——It’s been a lot of hard work, but Russian President Vladimir Putin has finally achieved his goal. He’s cleaned up the mess left behind by Yeltsin, put together a strong and thriving economy, and restored Russia to a place of honor among the community of nations. His legacy has already been written. He’s the man who rebuilt Russia. The last thing he wants now, is a pointless confrontation with the United States. But how can it be avoided? He understands Washington’s long-range plans for Russia and he is taking necessary steps to preempt them. He is familiar with the heavyweights of US foreign policy, like Zbigniew Brzezinski, and has undoubtedly read his master-plan for Central Asia, “The Grand Chessboard”. Brzezinski’s recent article in Foreign Affairs, (A publication of the Council on Foreign Relations) “A Geostrategy for Eurasia” summarizes his views on America’s future involvement in the region:

“America’s emergence as the sole global superpower now makes an integrated and comprehensive strategy for Eurasia imperative.

Eurasia is home to most of the world’s politically assertive and dynamic states. All the historical pretenders to global power originated in Eurasia. The world’s most populous aspirants to regional hegemony, China and India, are in Eurasia, as are all the potential political or economic challengers to American primacy. ... Eurasia accounts for 75 percent of the world’s population, 60 percent of its GNP, and 75 percent of its energy resources. Collectively, Eurasia’s potential power overshadows even America’s.

Eurasia is the world’s axial supercontinent. A power that dominated Eurasia would exercise decisive influence over two of the world’s three most economically productive regions, Western Europe and East Asia. A glance at the map also suggests that a country dominant in Eurasia would almost automatically control the Middle East and Africa. With Eurasia now serving as the decisive geopolitical chessboard, it no longer suffices to fashion one policy for Europe and another for Asia. What happens with the distribution of power on the Eurasian landmass will be of decisive importance to America’s global primacy and historical legacy.”

So, there it is. The US is moving into the neighborhood and has no intention of leaving. The war on terror is a fraud; it merely conceals the fact that Bush is sprinkling military bases throughout Central Asia and surrounding Russia in the process. Brzezinski sees this as a “strategic imperative”. It doesn’t matter what Putin thinks. According to Brzezinski “NATO enlargement should move forward in deliberate stages” . The US must make sure “that no state or combination of states gains the ability to expel the United States or even diminish its decisive role”.

This isn’t new. Putin has known for some time what Bush is up to and he’s been as accommodating as possible. After all, his real passion is putting Russia back on its feet and improving the lives of its citizens. That will have to change now that Bush has decided to install a “Missile Defense” system in Eastern Europe. Putin will have to devote more time to blocking America’s plans. The new system will upset the basic balance of power between the nuclear rivals and force Putin to raise the stakes. A confrontation is brewing whether Putin wants it or not. The system cannot be deployed. Period. Putin must now do whatever he is necessary to remove a direct threat to Russia’s national security. That is the primary obligation of every leader and he will not shirk his responsibility.

Putin is an elusive character; neither boastful nor arrogant. It’s clear now that western pundits mistook his reserved, quiet manner as a sign of superficiality or lack of resolve. They were wrong. They underestimated the former-KGB Colonel. Putin is bright and tenacious and he has a vision for his country. He sees Russia as a key player in the new century; an energy powerhouse that can control its own destiny. He doesn’t plan to get bogged down in avoidable conflicts if possible. He’s focused on development not war; plowshares not swords. He’s also fiercely nationalistic; a Russian who puts Russia first.

But Putin is a realist and he knows that the US will not leave Eurasia without a fight. He’s read the US National Security Strategy and he understands the ideological foundation for America’s “unipolar” world model. The NSS is an unambiguous declaration of war against any nation that claims the right to to control its own resources or defend its own sovereignty against US interests. The NSS implies that nations’ are required to open their markets to western multinationals and follow directives from Washington or accept a place on Bush’s “enemies list”. There’s no middle ground. You are with us or with the terrorists. The NSS also entitles the United States to unilaterally wage aggressive warfare against any state or group that is perceived to be a potential threat to Washington’s imperial ambitions. These so-called “preemptive” wars are carried out under the rubric of the “war on terror” which provides the justification for torture, abduction, ethnic cleansing and massive civilian casualties.

US National Security Strategy articulates in black and white what many critics had been saying for years; the United States owns the world and everyone else is just a guest.

Putin knows that there’s no way to reconcile this doctrine with his own aspirations for an independent Russia but, so far, a clash has been averted.

He also knows that Bush is flanked by a band of fanatics and militarists who plan to weaken Russia, install an American stooge (like Georgia and Afghanistan) and divide the country into four regions. This strategy is clearly presented in forward-planning documents that have been drawn up in Washington think tanks that chart the course for US world domination. Brzezinski is quite candid about this in his article in Foreign Affairs:

“Given (Russia’s) size and diversity, a decentralized political system and free-market economics would be most likely to unleash the creative potential of the Russian people and Russia’s vast natural resources. A loosely confederated Russia—composed of a European Russia, a Siberian Republic, and a Far Eastern Republic—would also find it easier to cultivate closer economic relations with its neighbors. Each of the confederated entitles would be able to tap its local creative potential, stifled for centuries by Moscow’s heavy bureaucratic hand. In turn, a decentralized Russia would be less susceptible to imperial mobilization.” (Zbigniew Brzezinski,“A Geostrategy for Eurasia”)

Partition is a common theme in imperial planning whether its called apartheid in Israel, federalizing in Iraq, “limited independence” in Kosovo, or “loose confederation” in Russia. It’s all the same. Divide and rule; undermine nationalism by destroying the underlying culture and balkanizing the territory. This isn’t new. What is amazing, is that Bush’s plan is going forward despite 7 years of uninterrupted foreign policy failures. Hubris and self-delusion have a longer shelf-life than anyone could have imagined.

Putin is surrounded by ex-KGB hardliners who have warned him that America cannot be trusted. They have watched while the US has steadily moved into the former-Soviet satellites, pushed NATO to Russia’s borders, and precipitated regime change via “color coded” revolutions. They point to Chechen war where US intelligence services trained Chechen insurgents through their ISI surrogates in Pakistan—teaching them how to conduct guerrilla operations in a critical region that provides Russia with access to the western shores of the resource-rich Caspian Basin.

  1.

    Michel Chossudovsky has done some excellent research on this little-known period of Russian history. In his article “The Anglo-American Military Axis”, he says:

“U.S. covert support to the two main Chechen rebel groups (through Pakistan’s ISI) was known to the Russian government and military. However, it had previously never been made public or raised at the diplomatic level. In November 1999, the Russian Defense Minister, Igor Sergueyev, formally accused Washington of supporting the Chechen rebels. Following a meeting held behind closed doors with Russia’s military high command, Sergueyev declared that:

  ‘The national interests of the United States require that the military conflict in the Caucasus [Chechnya] be a fire, provoked as a result of outside forces”, while adding that “the West’s policy constitutes a challenge launched to Russia with the ultimate aim of weakening her international position and of excluding her from geo-strategic areas.’”

In the wake of the 1999 Chechen war, a new “National Security Doctrine” was formulated and signed into law by Acting President Vladimir Putin, in early 2000. Barely acknowledged by the international media, a critical shift in East-West relations had occurred. The document reasserted the building of a strong Russian State, the concurrent growth of the Military, as well as the reintroduction of State controls over foreign capital….The document carefully spelled out what it described as ” fundamental threats” to Russia’s national security and sovereignty. More specifically, it referred to “the strengthening of military-political blocs and alliances” [namely GUUAM], as well as to “NATO’s eastward expansion” while underscoring “the possible emergence of foreign military bases and major military presences in the immediate proximity of Russian borders.” (Michel Chossudovsky, “The Anglo-American Military Axis”, Global Research)

That’s right; there’s been a low-grade secret war going on between Russia and the US for over a decade although it is rarely discussed in diplomatic circles. The war in Chechnya is probably less about “succession” and independence, than it is about foreign intervention and imperial overreach.

The same rule applies to the controversy surrounding Kosovo. The Bush administration and its EU clients are trying to fragment Serbia by supporting an initiative for Kosovo “limited independence”.

  But why “limited”?

  It’s because Bush knows that the resolution has no chance of passing the UN Security Council, so the only way to circumvent international law is by issuing a unilateral edict that is promoted in the media as “independence”. By this same standard, Abraham Lincoln should have granted Jefferson Davis “limited independence” and avoided the Civil War altogether.

Author Irina Lebedeva reveals the real motives behind the administration’s actions on Kosovo in her article “USA-Russia: Hitting the same Gate, or playing the same game?”

  “The North Atlantic alliance (The US and its EU allies) documents indicate that the bloc aims at the “Balkanization” of the post-Soviet space by way of overtaking influence in the territories of the currently frozen conflicts and their follow-up internalization along the Yugoslavian lines are set down in black and white. For example, a special report titled “The New North Atlantic Strategy for the Black Sea Region”, prepared by the German Marshall Fund of the United States on the occasion of the NATO summit, already refers to Black Sea and South Caucasus (Transcaucasia) as a “new Euro-Atlantic borderland plagued by Soviet-legacy conflicts.” And the “region of frozen conflicts is evolving into a functional aggregate on the new border of an enlarging West.” Azerbaijan and Georgia in tandem, the report notes, provide a unique transit corridor for Caspian energy to Europe, as well as an irreplaceable corridor for American-led and NATO to bases and operation theatres in Central Asia and the Greater Middle East.”

Once again, divide and rule; this time writ large for an entire region that is being arbitrarily redrawn to meet the needs of mega-corporations that want to secure “transit corridors for Caspian energy to Europe”. The new Great Game. Brzezinski has called this area a critical “land-bridge” to Eurasia. Others refer to it as a “new Euro-Atlantic borderland”. Whatever one calls it; it is a good illustration of how bloodthirsty Washington mandarins carve up the world to suit their own geopolitical objectives.

Putin has seen enough and he’s now moving swiftly to counter US incursions in the region. He’s not going to wait until the neocon fantasists affix a bullseye to his back and take aim. In the last few weeks he has withdrawn Russia from the Conventional Armed Forces in Europe Treaty (CFE) and is threatening to redeploy his troops and heavy weaponry to Russia’s western-most borders. The move does nothing to enhance Russian security, but it will arouse public concern in Europe and perhaps ignite a backlash against Bush’s Missile Defense system.

Russian Navy Admiral Vladimir Masorin also announced this week that Russia will move part of its fleet to Syrian ports where “it will maintain a permanent presence in the Mediterranean. Israeli leaders are in a panic over the announcement claiming that the move will disrupt their “electronic surveillance and air defense centers” thus threatening their national security. Putin intends to go ahead with the plan regardless. Dredging has already begun in the port of Tartus and a dock is being built in the Syrian port of Latakia.

Also, Russian officials are investigating the possibility of building military bases in Serbia and have been invited to discuss the issue with leaders in the Serbian Nationalist Radical Party (SRS) The prospective dialogue is clearly designed to dissuade the US from pursuing its present policy towards Kosovo.

Russia also delivered its first shipment of nuclear fuel to Iran this week which means that the controversial 1,000 watt nuclear plant at Bushehr could be fully operational within three months. Adding insult to injury, Iranian officials announced on Monday their plans to build a second plant in defiance of US orders to halt its nuclear activities.

Also, on Monday, “Russia test-launched a new intercontinental ballistic missile part of a system that can outperform any anti-missile system likely to be deployed” according to Reuters. “The missile was launched from the Tula nuclear-powered submarine in the Barents Sea in the Arctic.”

“The military hardware now on our weapons, and those that will appear in the next few years, will enable our missiles to outperform any anti-missile system, including future systems,” Col.-Gen Nikolai Solovtsov was quoted as telling journalists.” (Reuters)

Bush’s Missile Defense system has restarted the nuclear arms race. Welcome to the new Cold War.

Finally, Russia Chief of Staff, General Yuri Balyevsky warned:

“A possible launch of a US interceptor missile from Central Europe may provoke a counterattack from intercontinental ballistic missiles….If we suppose that Iran wants to strike the United States , then interceptor missiles which would be launched from Poland will fly towards Russia and the shape and flight trajectory are very similar to ICBMs” (Novosti Russian News Agency)

Balyevsky’s scenario of an “accidental” World War 3 is more likely than ever now that Bush is pressing ahead with his plans for Missile Defense. Russia’s automated missile warning systems can be triggered automatically when foreign missiles enter Russian air space. Its a dangerous game and potentially fatal every living thing on the planet.

To great extent, the American people have no idea of the reckless policy that is being carried out in their name. The gravity of the proposed Missile Defense system has been virtually ignored by the media and Russia’s protests have been dismissed as trivial. But hostilities are steadily growing, military forces and weaponry are being put into place, and the stage is set for a major conflagration. This is every bit as serious as the Cuban Missile Crisis, only this time Russia cannot afford to stand down.

Putin will not allow the system to be deployed even if he has to remove it through force of arms. It is a direct threat to Russia’s national security. We would expect no different from our own leaders.

une déclaration dont la presse francophone ne parle pas

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miquet

  25/12/2007

17 décembre 2007
http://www.horizons-et-debats.ch

L’ancien président de la République italienne, Francesco Cossiga, est connu pour son franc-parler. Dans une déclaration laconique, il a proclamé que « le roi est nu » : selon lui, comme tout les dirigeants occidentaux le savent, mais comme aucun ne le dit, ce sont les services US et israéliens qui ont perpétré les attentats du 11 septembre 2001.

Le quotidien italien de grande réputation Corriere Della Sera publie dans sa version en ligne sur Internet du 30 novembre la prise de position de l’ancien chef d’Etat italien Francesco Cossiga, selon laquelle le fait que les « attaques » du 11 septembre 2001 sur les tours du World Trade Center à New York ont été mises en scène par les services secrets américains et du ­Proche-Orient, était et est connu de tous les services secrets dans le monde.

Cossiga fut, de 1983 jusqu’à son élection comme Président de la République, président du Sénat italien. Il passait pour honnête et incorruptible, cela pendant toute la période de ses mandats jusqu’en 1992, ce qui lui valut le respect, même de ses opposants politiques. Il fut contraint de se retirer parce qu’il avait provoqué l’hostilité de l’Establishment politique et de l’OTAN en rendant publique l’existence de l’« Opération Gladio » et son rôle dans cette organisation. Les révélations de Cossiga avaient provoqué une enquête parlementaire en 2000 sur les activités de Gladio en Italie. Il en ressortit que les services secrets américains et de l’OTAN avaient mené des activités de terreur « sous faux drapeaux », causant de nombreuses victimes parmi la population civile. L’objectif fut alors de ­mettre sur le dos de groupes de gauche les actes de terreur, afin d’exciter la colère contre les communistes et de pouvoir exiger plus de moyens de la part de l’Etat.

Cossiga commente la plus grande duperie de l’histoire envers les populations du monde, toujours selon l’article du Corriere Della Sera, ainsi : « On nous fait croire que Bin Laden aurait avoué l’attaque du 11 septembre 2001 sur les deux tours à New York – alors qu’en fait les services secrets américains et européens savent parfaitement que cette attaque désastreuse fut planifiée et exécutée par la CIA et le Mossad, dans le but d’accuser les pays arabes de terrorisme et de pouvoir ainsi attaquer l’Irak et l’Afghanistan. »

Cossiga avait déjà en 2001 mis en doute la théorie officielle de complot, propagée par l’administration Bush, et mis l’accent sur le fait que l’attaque n’aurait pu avoir lieu sans l’infiltration du personnel des systèmes radar et de la sécurité aérienne américains. Les spécialistes de la construction mettent le doigt sur le fait que la symétrie et la chronologie de l’effrondrement des tours n’a pu avoir lieu qu’à l’aide d’explosifs, l’incendie ne pouvant pas être à l’origine de ce drame.

Il est remarquable que ce journal très apprécié cite actuellement les dires de ce chef d’Etat hautement respecté ; cela enlève toute crédibilité à la prétention qu’il s’agit d’exagérations d’une théorie de complot. Il semble qu’on veuille plus fermement attirer l’attention des politiciens de haut niveau en Europe sur le fait que rien ne peut justifier leur soumission envers les Etats-Unis, en ce qui concerne les massacres de populations et les guerres d’agression, y compris la prétendue « Opération liberté immuable » (« Operation Enduring Freedom ») et qu’il s’agit d’un crime contre l’humanité – avec toutes ses conséquences personnelles, comme l’avaient montré les procès de Nuremberg.

Joyeux Noël

Article lié : Laideur de la corruption

Delpy Marc

  25/12/2007

j’aime venir lire ici, Même si parfois mon ésprit ne coincide pas avec le vôtre pour analyser/interpreter/traduire/commenter ou
ressentir.
C’est toujours factuelement instructif et intellectuellement stimulant ...
je ne parle même pas du plaisir intuitif qui jailli presque toujours ).
merci.
“Joyeux” noël et que 2008 soit pour vous comme pour moi et tous ceux qui explorent et les paradoxes et les “frontiéres” une année lumineuse
.

9/11 - zionisme - europ

Article lié : 9/11 et le moment de vérité

Alain DENIS

  24/12/2007

9/11 : on approche de + en + du scénario CIA + MOSSAD, services secrets israéliens dans les faux drapeaux, attentats du 11 septembre.

... d un scénario qui sert si bien les intérêts des pilleurs du Trésor américain. On brouille les cartes, on efface l ardoise et on recommence.

s ils ne négocient pas leur niveau de ‘’‘vie’‘’ pour parer au changement climatique,
ils ne le négocient pas non plus malgré l’effondrement du dollar.

le monde est aux pilleurs, ce n est plus Kafka, c’est dracula.

à propos de la fin de l’article,
” l’appel aux Etats pour faire la Révolution anti-système… Effectivement, c’est notre conviction. Le système fédéral US, par sa puissance énorme et son absence totale de légitimité historique par absence de transcendance régalienne, ne peut commencer à être mis en cause qu’en en revenant à cette origine-là qui met elle-même directement et entièrement en cause sa fausse légitimité. L’Amérique est comme une sorte d’univers globalisé en réduction, où un pouvoir “globalisateur” a annexé les pouvoirs souverains de ses constituants, à l’image des buts du processus actuel de globalisation, – et ceci explique bien cela, on le comprend, puisque la globalisation est d’inspiration américaniste.

blog personel >>  http://fr.netlog.com/Aladin87/

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Que dire de l Europe !!

dont la constitution est en passe d être établie en force,

qui est une étape vers le gouvernement mondial Zioniste (impérialiste, fasciste)
une première prise en main de la souveraineté des habitants du pays dans une époque de déresponsabilisation si bien préparée,

et sous la haute trahison du ‘’‘président’‘’ ‘’‘français’‘’ et de nombreux autres dirigeants ou opposants dévoyés. 

Dans ces circonstances

Article lié : 9/11 et le moment de vérité

Dominique Larchey-Wendling

  24/12/2007

Il est toujours de bon ton de rappeler cette citation de Jeb Bush :

“The truth is useless. You have to understand this right now. You can’t deposit the truth in a bank. You can’t buy groceries with the truth. You can’t pay rent with the truth. The truth is a useless commodity that will hang around your neck like an albatross—all the way to the homeless shelter. And if you think that the million or so people in this country that are really interested in the truth about their government can support people who would tell them the truth, you got another thing coming. Because the million or so people in this country that are truly interested in the truth don’t have any money.”

La démocratie peut-elle survivre sans l’exigence de vérité ?

Curieuse stratégie, celle de la France...

Article lié : Inquiétude perceptible (et sans doute autorisée) du secrétaire général de l’OTAN

FB

  24/12/2007

Vouloir se coller dans le merdier pour essayer de peser ds les discussions du “Groupe des Septs”?
On sait que la guerre US-OTAN en Afghanistan est perdue, sans issue pour les forces occidentales.
On sait aussi que tenter d’influencer les forces US est quasiment une garantie d’échec..
Et, puisque c’est devenu de plus en plus important,de quelle image la France s’habille t’elle en jouant aux suiveurs serviles de gouvernements /pays les plus hais au Monde?

C’est toujours intéressant de se faire l’avocat du diable, mais il y a des logiques à respecter…

On peut y voir également l’aveuglement partisan (ou contraint?) d’une équipe sarkosienne dont la politique étrangère est fondamentalement différente de celle de la France

Sarko va t-il finir par “tomber ignoblément” comme tous ses prédécésseurs qui n’avaient pas compris?

Sacré Noel!

La vérité

Article lié : 9/11 et le moment de vérité

Bruno Hanzen

  24/12/2007

Superbe article, d’une grande profondeur.

Au centre: la valeur de la vérité.

La vérité est-elle un facteur déterminant dans le choix (électoral) du citoyen? La réponse semble être non.

En d’autres termes, la vérité n’est pas un principe fondateur de la société américaine (et de la société européenne?).

On peut alors se poser la question de savoir quel est ce (ou ces) principe(s) fondateur(s)

Entertainment industry

Article lié : La grève des scénaristes d’Hollywood et sa portée politique implicite, – qui devient explicite

Loïc

  21/12/2007

Il me semble de toute manière que cette industrie est entrain d’achever sa mutation autodestructrice, entamée dans les années 80 avec des personnages comme Carl Icahn. C’est à dire, transformer ces sociétés créatrices de divertissement en sociétes rentières. Dans les années 80, la méthode d’ évaluation de ces firmes à changée : seul comptait la valeur du stock de films ou de chansons, et la possibilité d’augmenter les revenus tirés du stock. Puis sont venus les actifs immobiliers, du type Disney World, puis enfin les investissements massifs dans les casinos, à Las Vegas, Atlantic City, et à Macao avec des perpectives annoncées comme fantastiques avec la propention bien connue des chinois pour le jeux et l’immobilier. Le reste, la création, est le parent pauvre de cette industrie depuis 20 ans et n’est plus comptée que pour sa capacité à augmenter la valeur du stock et pour la génération de casch. C’est là qu’intervient l’industrie du piratage, et de la protection à outrance. Bientôt (ou déjà), la création sera considérée comme un fardeau à liquider au plus vite. Car c’est une autre caractéristique de ces fameux capitalistes : la passion pour la rente et la propension à tout transformer en rente : art, industrie, emprunteurs insolvables etc…. On est loin de l’imagerie d’Epinal de l’aventurier capitaliste.

Article lié : Les “couacs” des chaises musicales

Onegus

  21/12/2007

9/11 est la clef, bien évidemment. Tout a été fait pour qu’on se foute du 11 septembre. Et ça a marché. Le mensonge fondateur de la “guerre à la terreur” est devenu un mythe quasi religieux, intouchable, qui a fait entrer l’Occident dans une ère réellement orwellienne… Exposer le “coup” du 11 septembre est à la fois un devoir moral absolu et une mission quasi impossible hors de la sphère du net, toute sortie d’un acteur de media traditionnel entraînant son excommunication instantanée. D’où ce phénomène d’auto-censure des professionnels de l’information, qui pour beaucoup savent mais que la peur fait taire. Pour le reste, tous les services de renseignement savent que le 11 septembre est une manipulation orchestrée en grande partie par leurs homologues US civils et militaires, quand aux dirigeants politiques, la plupart préfèrent sans doute ne pas savoir…

Secouons le shaker

Article lié :

mortimer

  21/12/2007

A la chaine d’info BFM, on n’y va pas par 4 chemins. La crise financière actuelle est sérieuse et la France n’est bien sûr pas épargnée, ni l’Europe d’ailleurs.

http://www.dailymotion.com/video/x3sl77_la-crise-financiere-est-grave-doze_news

Rationnels ∫

Article lié : Gates et le nucléaire au Moyen-Orient, et les rires des amis arabes

Antoine

  20/12/2007

Franchement, le fait que \“16 US intelligence agencies\” (pas moinsse) déclarent la bouche en coeur qu\‘il n\‘y a pas de menace nucléaire Iranienne et que les dirigeants d\‘l\‘Iran sont rationnels me paraît suspect.

Les ayatollahs attendent la venue de l\‘Imam caché et l\‘avènement du Chiisme partout dans le monde, la destruction d\‘Israël. etc: des fous.

De l\‘autre côté, notre cher GWB et ses copains sont des évangélistes pur jus qui attendent \“l\‘Armaggedon\”. Des dingues qui croient discerner \“le diable\” dans les ombres dantesques des fumées du 11 septembre.

Je ne dirai rien sur les dirigeants qui dirigent la seule \“démocratie\” du moyen orient, nantie de 200 têtes nucléaires, ethnocentrée et théocratique: c\‘est interdit. Ils n\‘hésiteront pas à lancer une guerre si leur sécurité \“est menacée\”.

Beaucoup de dirigeants de ce monde sont parfaitement irrationnels, regardez les belges.

Dans ces jours qui précèdent le 25/12/2007, soyez, amis rationnels, particulièrement attentifs.

 

Surprise

Article lié : Surprise, surprise… Boeing grand favori pour le prochain ravitailleur en vol de l’USAF

Liberty59

  19/12/2007

Mon message sera toujours le même.

Je me demande a quel point vous pourrez descendre
dans la haine de l’amerique,des americains et des
compagnies americaines.

il est vrai que cela est votre fond de commerce.

mais tout de même quelle ce ne sont plus arguments
mais de la plus stricte mauvaise foi.

Cependant vous devriez faire attention car se sonts en parti vos aieux c’est a dire votre propre famille que vous invectivez réguliérement

Par contre je serai curieux de connaitre vos sources de revenus, car comme vous n’étes absolument pas constructif l’on peu se poser des questions quand au financement de votre organisation.

et oui vous n’etes pas non plus tres clair peut
étre.

une reponse m’obligerai

Liberty59

9/11

Article lié : Les “couacs” des chaises musicales

Ocb

  18/12/2007

pfff mais on s’en fout au final du 9/11. Le seul interet de l’evennement sont ses effets.
Et ce que ce soit une operation Americaine comme le pretendent les complotistes ou un simple couac de la part des americains.
Personnellement je les crois beaucoup trop bêtes pour reussir un aussi jolie coup.