Francis
24/11/2007
Airbus ne représente qu\‘une toute petite partie du commerce extérieur européen, même pour la part franco-allemande.
Hors énergie la part du commerce européen en dollar est faible et n\‘arrête pas de décroître.
Près de la moitié de la production d\‘airbus est déjà un coût en dollar (royalties des brevets, motorisation, usines en zone dollar, accords de sous traitances, etc).
Airbus bénéficie donc de plus en plus du dollar faible pour une bonne part de ses coûts (cet avantage s\‘accroit),
... sauf les coûts de production en europe !
Solution 1: délocaliser cette production en zone dollar ou \“dollar-pegged\”, ce qui est en cours depuis longtemps et à continuer. Ainsi fait aussi Boeing à l\’échelle du monde ...
Parallèlement ne peut on organiser une sorte de \“zone franche\” en dollar ici même ? (les zones franches portuaires ne sont pas rares en France, le concept est à adapter)
Solution 2: arriver à commercialiser en euro et moins en dollar: l\‘euro devient un atout. De plus en plus de clients ont et veulent des réserves de change en euro: la tendance converge positivement.
Mais EADS préfere pleurnicher… pour EADS la question du dollar sert à se défausser d\‘une gestion partiellement catastrophique !
Les vrais coûts sont dans les erreurs et elles dépassent de loin les coûts de change…
Ocebey
24/11/2007
Sans vouloir manquer de respect ce n’est pas un combat d’arrière-guarde car la plupart des gouvernement “refusent” de voir le probleme du futur manque de petrole. Ca remet ce probleme là à peut-être bien des années dans le futur. Le Cassus-belli quand à lui produira des effets dans une periode proche. Que ce soit une peu probable guerre economique ou les remous sociaux dus aux habituels renoncement des policiens europeens faces aux USA.
Quand à quoi on pourrait faire voler les avions on voit déjà l’Islande produire de l’hydrogene qui ferait parfaitement l’affaire. La question serait alors si on veut faire fonctionner ses avions ou ses voitures.
Stephane
24/11/2007
C’est gentil de me citer. Moi aussi ma modestie va en souffrir.
Ce JSF, je vois bien ca comme le bouquet final du feu d’artifice techno moderniste saluant majestueusement l’ecroulement d’une jouisseuse civilisation.
Antoine
24/11/2007
La remarque de Pierre est tout à fait justifiée.
Le pétrole chatouille les 100$ le baril et ce n\‘est pas seulement parce que le dollar vole bas.
L\‘Arabie Saoudite, image du bon producteur de pétrole-qui-augmente-sa-production, doit déjà injecter de l\‘eau de mer sous pression dans des gisements importants pour faire remonter le pétrole…
Des études très sérieuses démontrent que le PIC a déjà été dépassé. Il n\‘y aura pas besoin que le pétrole soit à sec pour que le choc se produise.
De fortes tensions entre l\‘offre déclinante (même de peu) et la demande (en hausse constante) suffira à faire grimper les prix à des niveaux impayables. D\‘autant que les producteurs rechigneront à se faire payer en dollar, monnaie de monopoly…
Alors ce sera vraiment difficile de se payer un ticket en AIRBUS, BOING et autres…
Hashem Sherif
23/11/2007
Pierre M. Boriliens
23/11/2007
N’est-ce pas un peu un combat d’arrière-garde, tout ça ? Le problème n’est-il pas plutôt celui de l’avenir de ce moyen de transport, le plus vorace d’un point de vue énergétique ?
Une chose paraît d’ores et déjà assurée : on ne les fera pas voler à l’électricité...
Seval c
23/11/2007
Bonjour,
Ardent lecteur de dedefensa, je tique cependant sur un point : le 911 vu par la lorgnette de dedefensa.
Nous venons de traduire en français l’intégralité du site suivant :
http://www.patriotsquestion911.com/
ou des centaines de hautes personnalités (ce sont des colonels us, des généraux, des scientifiques), qu’on ne peut qualifier de “gôchistes” ou d’extrémistes, voire de terroristes, nous expliquent que la version officielle du 911 ne tient pas une seconde la route.
Votre position sur cet évènement, que vous approchez du bout des lèvres, comme si la patate était trop chaude (et vous avez raison, elle est vraiment trop chaude pour pouvoir bâtir une notoriété publique sans verser dans le clan des “méchants”) est VIRTUALISTE messieurs, mesdasmes.
Cordialement
Ilker
23/11/2007
@ CdC : j’ai été boursicoteur, et je connais un peu le système : lorsqu’une action va mal, des gens (spécialistes, analystes) écrivent des articles ou sur des forums, que la baisse est passagère, qu’il n y a pas à s’inquiéter, qu’il faut conserver etc, pendant ce temps l’action continue de baisser sans remonter, certaines s’effondrent complètement. Ceux qui, par méconnaissance, ont suivi ces conseils se font plumer, et les conseilleurs disparaissent de la circulation… c’est de ce point vue là que j’avais cité cette article (qui selon “les analystes” etc), sans remarquer en effet que les bénéfices annoncés représentent 50% des fonds propres.
Stephane
22/11/2007
Les caracteres de la vignette de verification sont trop petits. J’imagine que pas mal de vos lecteurs doivent s’y casser la vue. De plus en cas de mauvaise saisie, le message semble perdu. Et ce que je sais c’est qu’un lecteur ne ressaisi presque jamais un message. Mais peut etre que vous n’en perdez pas tant que cela…
A cet effet, et apres une courte mais penible experience avec votre systeme, je fais toujours un Ctrl A suivi d’un Ctrl C avant de cliquer sur le bouton Envoyer.
Mais merci quand meme pour votre impressionant travail journalistique!
Stephane
22/11/2007
Et comment! Car vous nous faites reagir!
Elle est geniale cette phrase: “certains font leur cheval de bataille du cover-up réalisé par le système américaniste à propos de lattaque 9/11; mais que ne sintéressent-ils au cover-up du siècle : le programme JSF.”
Mais pouvez vous nous expliquer cela..? Vous nous taquinez la…
Car le peu que l’on comprend de votre propos est que le public ignore et doit ignorer tout du JSF.
Alors comment ce programme peut il avoir plus d’importance que l’attaque 9/11 qui elle est tres bien connue du public (meme si elle est mal connue).
Merci
bituur esztreym
22/11/2007
le raisonnement de kagan, o’hanlon, kristol et consorts est parfaitement correct, se déployant dans un système logique parfaitement circonscrit, clos, imparable.
non, ce qu’on peut leur reprocher est de ne pas aller assez loin, une pusillanimité qui sied mal : pourquoi se limiter au pakistan ? non, non, car envahissant le pakistan, les troubles fête seraient repoussés et se feraient une joie mauvaise d’aller à côté, où il faudrait derechef aller se les coltiner : républiques d’asie centrale et ... chine…
donc autant s’occuper de la chine tout de suite, s’attaquer au gros morceau, pour ensuite tranquillement pouvoir traiter un à un les dominos.
pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
dedef@gmail.com
22/11/2007
lien: http://contreinfo.info/rubrique.php3?id_rubrique=50
Revues de presse Contreinfo: 21 novembre 2007 19:06
- Pakistan : qui détient la clé de tir ?
21 novembre 2007
La sécurité des armes nucléaires pakistanaises fait lobjet de nombreuses allégations, révélations et démentis se succèdant à un rythme accéléré.
Il serait présomptueux de vouloir tirer des conclusions définitives sur un sujet par nature aussi sensible et confidentiel, mais cette agitation incessante confirme sil en était besoin à quel point ces armes sont lobjet de toutes les attentions de Washington à Islamabad.
Toujours fidèles à leurs recettes éprouvées, les néoconservateurs quant-à eux ont déjà la solution : Frederick Kagan propose tranquillement denvoyer quelques milliers de boys faire le job.
Comme la noté il y a peu PHILIPPE GRASSET, il y a chez ces hommes qui veulent régenter la planète un « provincialisme » étriqué, une absence de compréhension des réalités du monde qui sont tout à fait stupéfiants.
Une fois passé leffet de sidération provoquée par la rhétorique ronflante et martiale qui les caractérise, on découvre que lon a finalement à faire à de médiocres amateurs, de pauvres fous perdus dans leurs vains rêves dempire, plaçant au gré de leurs divagations leurs figurines guerrières sur la carte dun monde indifférent.
(JPG)
CdC
21/11/2007
pour mieux mentir sur les grandes.
Vieille technique éprouvée du journal l\‘im-Monde
Les mille premières banques du monde ont 4 427 milliards de dollars en fonds propre, et les pertes estimées seraient de 2000 milliards de dollars.
Par ailleurs, la perte n\‘affecterait que les bénéfices.
Et toute cette masse monétaire volatilisée si aisément (car c\‘est du pur virtuel) serait récupérable en moins d\‘un an.
Une simple confrontation de ces données chiffées indique que ces banques font un bénéfice qui est équivalent à beaucoup plus que 50% de leur fonds propres.
Aucune entreprise au monde n\‘a une telle rentabilité; c\‘est du gangstérisme ou du mensonge pour rassurer les pékins lecteurs du Monde.
Les économistes qui n\‘ont plus la foi chevillée au porte-feuille pour le néo-libéralisme avouent, de moins en moins dans les coulisses, que c\‘est l\’énormité de la taille de ces mastodontes qui fait leur fragilité.( une petite erreur est démultipliée de façon incontrôlable car le mimétisme est contagieux à l\‘intérieur d\‘une même banque et saute d\‘une banque à l\‘autre)
100, 500, 2000 et pourquoi pas 10 000 dans quelques semaines?
CdC
20/11/2007
Ce que dit Fallon en substance, c\‘est:
Le roi est nu, mais Chuut, ne le dites pas tout haut.
Le problème pakistanais a en effet de quoi distraire un petit moment de l\‘Iran, mais Ahmadinejad a besoin de renforcer ses positions sur le plan intérieur, aussi profite-t-il de l\‘assurance des Chinois.
Pendant que le monde entier regarde hébété le spectacle de la valse-hésitation des Usa en train d\‘ajuster comment ils enverront un uppercut bien ajusté sur Téhéran, les Iraniens dans leur ensemble ne croient pas du tout en la possibilité d\‘une attaque.
Ils imaginent même pour certains que cette hypothèse sort de l\‘imagination de la ligne dure au pouvoir. (sic)
Il ne vous certainement pas échappé que non seulement Pékin peut pulvériser des satellites sur basse orbite, faire émerger de sous-marins là où les Us les y attendent le moins, mais qu\‘ils craquent les systèmes informatiques du Pentagone quand ils veulent
http://defensenews.com/story.php?F=3187387&C=america
Bon, ils sont chagrinés car les 1300 milliards de dollars qu\‘ils détiennent fondent plus vite que la calotte de l\‘Artique sous les effets de l\‘activité humaine qui consume le patrimoine énergétique fossile de la terre.
Que peuvent-ils en faire, ils n\‘ont pas le droit d\‘achetre des entreprises étasuniennes?
Accéler leur fonte et désaxer l\’économie virtuelle mondiale?
Ilker
20/11/2007
Un article dans le site de Le Monde.fr sur la crise des “subprimes” qui parle de la possibilité de pertes plus importantes que celles qui avaient d’abord été annoncées : 100 milliards de dollars, puis 400 et maintenant 2000.
Mais selon des “analystes”, prétend l’article, il n y a pas de quoi paniquer, les banques ayant assez de réserves pour répondre à cette crise.
Crise des “subprimes” : les banques pourraient perdre 2 000 milliards de dollars
Jusqu’où la facture de la crise financière grimpera-t-elle pour le secteur bancaire mondial ? A mesure que la situation se dégrade sur le marché du logement américain “un déclin sans précédent depuis la Grande Dépression” de 1929, estime la banque américaine Wells Fargo , les banques révisent en hausse le montant de leurs pertes. Celles-ci atteignent désormais un montant cumulé de 65,3 milliards de dollars (44,3 milliards d’euros), dont les trois quarts pour les banques américaines (48 milliards de dollars).
Pris dans la tourmente, le numéro un mondial, Citigroup, a déjà dû rayer près de 16 milliards de dollars de valeur dans ses livres. Il pourrait subir 15 milliards de dollars de dépréciations d’actifs supplémentaires, selon les calculs de sa rivale américaine Goldman Sachs.
Cette inflation arithmétique affole les boussoles. Depuis quelques jours, les économistes employés par les grandes institutions financières revoient à la hausse leurs prévisions du coût de la crise pour les années à venir. Après l’estimation de 400 milliards de dollars calculée par la Deutsche Bank fin octobre, un chiffre fondé sur des hypothèses économiques déjà pessimistes, Goldman Sachs pousse aujourd’hui le curseur à 2 000 milliards de dollars.
C’est plus que le produit national brut (PNB) de l’Italie (1 724,9 milliards de dollars en 2005) et presque autant que celui de la France (2 177,7 milliards). Pour mémoire, aux débuts de la crise financière, cet été, la Réserve fédérale américaine (Fed) en avait chiffré l’impact à 100 milliards de dollars.
Ces nouveaux chiffrages, bâtis sur des scénarios catastrophes, s’efforcent d’anticiper au maximum les effets de la crise partie des Etats-Unis. Ils agrègent des pertes directes (crédits immobiliers impayés) et indirectes (importantes pertes de valeurs sur des instruments financiers adossés à ces crédits, activité bancaire au ralenti etc.), déjà constatées comme à venir.
UN SECTEUR FORTEMENT CAPITALISÉ
Ainsi, pour parvenir à son chiffrage de 2 000 milliards de dollars, Goldman Sachs a considéré qu’une perte d’un dollar sur un crédit hypothécaire entraîne une diminution de dix dollars sur la production de crédits nouveaux. Ce calcul répond à une logique simple : moins les banques gagnent d’argent, moins elles en prêtent. Toute crise entraîne un effet de rationnement du crédit.
Bien que ces chiffrages soient sujets à caution la plupart des modèles économiques des banques restant bâtis sur une crise à 200 milliards de dollars , ils posent la question de la capacité de résistance du secteur bancaire mondial à une crise financière violente et durable. Pourrait-il affronter un tel choc ? Quelles en seraient les conséquences ?
D’un point de vue global, l’inquiétude n’est pas de mise. Pour violente qu’elle soit, la crise n’a altéré, à ce jour, que les résultats des banques sans entamer leurs fonds propres. Même si cela devait être le cas, le niveau élevé de capitaux du secteur bancaire a de quoi rassurer.
Selon l’éditeur d’informations économiques Bureau van Dijck, qui développe l’outil Bankscope, sur les 1 000 plus grandes banques mondiales, 467 possèdent des données exploitables. Elles affichent ensemble 4 427 milliards de dollars de fonds propres, un confortable coussin de sécurité face à une crise même coûteuse. Cela, bien sûr, n’exclut pas des accidents et des défaillances localisées, d’établissements spécialisés de taille modeste.
Les autorités bancaires européennes sont sereines face à ce qu’elles ne qualifient pas encore de crise financière mais de “correction significative des marchés”. Certes, la brutalité avec laquelle la crise de liquidités de l’été s’est manifestée en Europe obligeant la Banque centrale européenne (BCE) à injecter de l’argent pour rétablir la confiance a surpris les banquiers les plus expérimentés.
Mais la bonne santé des banques les rassure : la crise intervient à un moment où celles-ci ne sont jamais aussi bien portées. Au prix d’importantes restructurations et de fusions depuis dix ans, elles ont renforcé leur capacité de résistance.
“La rentabilité des banques s’est encore améliorée en 2006, notamment pour les moyennes et les grandes”, relève la BCE dans un rapport sur la stabilité bancaire paru le 14 novembre. Pour la BCE, “la forte rentabilité des banques ( ), ainsi que le renforcement de leur solvabilité, feront office d’amortisseurs face à d’éventuelles pertes, prévues ou pas”.
RISQUES ACCRUS
Ce discours n’empêche pas la BCE de rester prudente. “Les risques à court terme se sont accrus ( ), les interrogations des marchés sur les prévisions de résultats aussi, avertit la BCE, ces problèmes pourraient être aggravés par des développements inattendus sur le marché des crédits hypothécaires américains ( ).”
La même analyse prévaut dans les agences de notation. Tout en s’attendant à “d’importantes fluctuations des résultats trimestriels” après des années records, Arnaud de Toytot chez Standard and Poor’s juge “les banques robustes” et “leur capacité de résistance solide”.
S’agissant de la France, Stéphane LePriol de Moody’s voit les banques “bien armées pour affronter une crise, étant solidement capitalisées et dotées de modèles d’activités équilibrés”. Il parle d’“une crise gérable, en regard d’une exposition limitée aux risques, sauf si celle-ci devait s’aggraver et s’étendre à d’autres actifs”.
Moody’s a soumis toutes les banques françaises à des “stress-tests” et, rapporte M. Le Priol, “même dans le pire des cas [si toutes les activités souffraient], toutes retrouveraient, dès juin 2008, c’est-à-dire en un an, leur niveau de solvabilité de juin 2007”.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-980255,0.html?xtor=RSS-3208
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