Périclès
03/10/2007
Périclès
02/10/2007
L’article d’aujourd’hui sur la possibilité d’un “putsch de basse intensité” aux US ne laisse pas de contenir des motifs d’inquiétude :
1- le fait que le commandement US envisage la rebellion montre que les néocons tiennent des leviers extrèmement dangereux y compris du point de vue d’un militaire et y compris pour les Etats-Unis.
2- cela implique que Cheney et ceux qui l’aident ont été classés dans la catégorie des gens qui ne reculent devant rien et ce n’est guère rassurant si on se souvient qu’un grand nombre de missions de l’armée US sont aujourd’hui sous-traitées par les mercenaires de Blackwaters…
Cheney a donc une dernière carte dans sa manche : faire exécuter une attaque nucléaire “anonyme” de l’Iran par des mercenaires…
Les missiles nucléaires livrés à Barksdale n’étaient peut-être pas à destination de l’armée US mais attendaient peut-être d’être enlevés par d’autres intervenants une fois arrivés en Irak.
L’affaire des missiles est à creuser : à quelle unité précisément étaient ils destinés ?
Deuxième remarque : se peut-il que d’autres B52 soient passés inaperçus et aient livré leur chargement en douce ?
Alexis
02/10/2007
Bonjour,
La lecture de l’interview récente de Seymour Hersh semble bousculer vos propos.
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“Blitzer : Un nouvel élément dans tout ça - vous avez mentionné les britanniques comme étant « à bord », les australiens - mais la France, le nouveau gouvernement du président Sarkozy, le nouveau ministre des AE, qui était ici la semaine dernière, ils semblent très différents de leurs prédécesseurs, le président Chirac et Dominique de Villepin.
Hersh : Absolument. Ils sont très durs. Les français croient vraiment que les iraniens sont près dobtenir la bombe, et ils voient cela comme un problème. Mais cest également intéressant car mes amis qui ... il y a des gens… les français aussi font savoir quils ne sont pas en faveur dune frappe.
Donc le plus… Ils sont ceux qui parlent le plus fort à lextérieur. Il font beaucoup de bruit pour que nous fassions quelque chose politiquement. Ils mettent une forte pression sur les iraniens. Je pense que les français aimerait vraiment que les iraniens prennent ça au sérieux.
“
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La France jouerai ainsi son rôle “d’amplificateur d’écoute de la réalité”, sa perception intuitive que la situation s’est brusquement détériorée et qu’il faut user de son influence quitte à “l’abimer” temporairement.
Le lien vers la traduction de l’article :
Ursulon
02/10/2007
Source : opus-incertum.over-blog.net
Une des vraies raisons de l’ire américaine contre l’Iran ?
Iran : 85% du pétrole est vendu en devise autre que le dollar (ministère)
TEHERAN, 2 oct 2007 (AFP) . Quatre-vingt-cinq pour cent du pétrole d’Iran est vendu dans une devise autre que le dollar, a déclaré le ministère du Pétrole iranien, cité mardi par l’agence centrale d’information dépendant de la télévision d’Etat. “A l’heure actuelle, 65% de la vente du pétrole se fait en euros et 20% en yens”, a déclaré Seyed Mohammad Khatibi, vice-président de la Société nationale du pétrole iranienne (NIOC). “Seulement 15% de la vente du pétrole se fait en dollar et nous sommes en train de remplacer progressivement cette part avec des devises plus crédibles”, a-t-il ajouté.
Depuis 2004, “la valeur du dollar a baissé entre 30 et 35%”, a-t-il dit, par conséquent, conserver nos capitaux en dollar signifie une baisse importantes de nos avoirs. Nous avons donc décidé de remplacer le dollar par d’autres devises”. L’Iran est le quatrième producteur mondial de pétrole et le deuxième de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
© 2007 AFP
( Source : http://www.agefi.ch )
jjnoel
02/10/2007
J’ai découvert récemment votre site que je trouve intelligent; mais serait-ce trop vous demander, alors que vous tenez une ligne “critique” vis-à-vis des USA, d’avoir la gentillesse ou au moins la politesse de traduire vos citations en FRANCAIS?
Aladin
02/10/2007
Jean 10 (La Bible du Semeur)
Le vrai guide
1—-Vraiment, je vous l’assure: si quelqu’un n’entre pas par la porte dans l’enclos où l’on parque les brebis, mais qu’il escalade le mur à un autre endroit, c’est un voleur et un brigand.
2 Celui qui entre par la porte est, lui, le berger des brebis.
3 Le gardien de l’enclos lui ouvre, les brebis écoutent sa voix. Il appelle par leur nom celles qui lui appartiennent, et il les fait sortir de l’enclos.
4 Quand il a conduit au dehors toutes celles qui sont à lui, il marche à leur tête et les brebis le suivent, parce que sa voix leur est familière.
5 Jamais, elles ne suivront un étranger; au contraire, elles fuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers.
6 Jésus leur raconta cette *parabole, mais ils ne comprirent pas ce qu’il voulait leur dire.
7 Alors il reprit:
—-Vraiment, je vous l’assure: je suis la porte par où passent les brebis.
8 Tous ceux qui sont venus avant moi étaient des voleurs et des brigands. Mais les brebis ne les ont pas écoutés.
9 C’est moi qui suis la porte. Celui qui entre par moi sera *sauvé: il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir.
10 Le voleur vient seulement pour voler, pour tuer et pour détruire. Moi, je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante.
11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
12 Celui qui n’est pas le berger, qui n’est pas le propriétaire des brebis, mais que l’on paye pour les garder, se sauve, lui, dès qu’il voit venir le loup, et il abandonne les brebis; alors le loup se précipite sur elles, il s’empare de quelques-unes et disperse le troupeau.
13 Cet homme agit ainsi parce qu’il est payé pour faire ce travail et qu’il n’a aucun souci des brebis.
14 Moi, je suis le bon berger; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent,
15 tout comme le Père me connaît et que je connais le Père. Je donne ma vie pour mes brebis.
16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos. Celles-là aussi, il faut que je les amène; elles écouteront ma voix, ainsi il n’y aura plus qu’un seul troupeau avec un seul berger.
17 Si le Père m’aime, c’est parce que je donne ma vie; mais ensuite, je la reprendrai.
18 En effet, personne ne peut m’ôter la vie: je la donne de mon propre gré. J’ai le pouvoir de la donner et de la reprendre. Tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.
19 Il y eut à nouveau division parmi le peuple à cause de ses paroles.
20 Beaucoup disaient:
—-Il a un démon en lui, c’est un fou. Pourquoi l’écoutez-vous?
21 D’autres répliquaient:
—-Un démoniaque ne parlerait pas ainsi. Et puis: est-ce qu’un démon peut rendre la vue à des aveugles?
- - -
Ne sommes nous pas dans le temps des intérêts privés ?
Des groupes de Grands Argentiers contrôlant les gouvernements pour leurs intérêts privés ?
La notion de ‘Nation’ n’existe plus pour ces gens là, la moralité, le sain recul devant la mort ou les guerres non plus.
MAIS !!!
les peuples croient encore aux principes de :
PROPRIETE, COMPETITION, DOMINATION
...
alors tout celà perdure.
Pour le moment.
miquet
02/10/2007
The southern axis of evil
By Pepe Escobar
“Hitler” did New York and was received like, well, the new Adolf Hitler. Then he flew south and was received like a revolutionary hero. Iranian President Mahmud Ahmadinejad has seen the face of two radically different Americas. Call it a practical lesson in the new multipolar world order.
After the sparring at Columbia University and his speech at the United Nations, the Iranian president visited Bolivian President Evo Morales in La Paz and Venezuelan President Hugo Chavez in Merida. Both countries are rich in natural resources, against the George W Bush administration’s hegemonic designs, and supportive of the Iranian civilian nuclear program. As such, they are configured as Iran’s key strategic allies in South America. From the point of view of the Islamic Republic, this is regarded as nothing short than a key geopolitical victory.
Ahmadinejad arrived in La Paz on a Venezuelan government plane. Iran and Bolivia swiftly established diplomatic relations and immediately agreed on a five-year, US$1 billion industrial cooperation plan, plus a $100 million plan to boost technology and trade. According to the Bolivians, the Iranians are very much interested in exploiting lithium and uranium in South America.
Then Ahmadinejad flew to Venezuela for a new flurry of bilateral agreements on joint projects in both countries. The rhetoric was epic. Ahmadinejad greeted Chavez as “one of the greatest anti-imperialist fighters”. Chavez answered in kind: “An imperial spokesman tried to disrespect you, calling you a cruel little tyrant. You responded with the greatness of a revolutionary. We felt like you were our representative.”
Ahmadinejad and Chavez have already met six times, in both Iran and Venezuela. Their economic and energy deals - on oil refineries, petrochemicals, the auto industry - amount to $17 billion, and counting. Iranian diplomats were ecstatic. Chavez’ tacit support for the “peaceful use of nuclear energy” is considered “very important” - a counterpunch to the heavy pressure of the US and the European Union. The overwhelming majority of Latin American governments - including President Luiz Inacio Lula da Silva in Brazil, who has very good relations with the Bush administration - regard Iran’s nuclear program as a totally legitimate path to generate electricity.
Naturally the Iran/Venezuela strategic partnership was widely denounced by the medieval Bolivian landowning oligarchy - which strictly follows White House cue cards and swears Iran is a terrorist state that wants a nuclear bomb. And there is nothing like “revolutionary nations” getting together to make the US industrial/military complex go nuts - with the usual ensuing apocalyptic rhetoric of an imminent communist-style “back yard” cross-border invasion.
This is especially so when someone like Bolivian Vice President Alvaro Garcia Linera regards Ahmadinejad’s visit as a “political project”. Morales’ and Linera’s MAS (Movimiento al Socialismo, the party in power) sees it as consolidating an anti-neo-liberal, anti-US-hegemony “alternative bloc”, even if Bolivia, Venezuela and Iran do not exactly share the same political ideology. What they do share is a lot of precious natural resources, between Organization of Petroleum Exporting Countries members Iran and Venezuela, and Bolivia’s second-largest gas reserves in Latin America.
Rafael Correa in Ecuador, Daniel Ortega in Nicaragua and eternal US nemesis Fidel Castro of Cuba also qualify for the “alternative bloc”. On Sunday, Correa, a US-trained socialist economist, captured a huge victory at the polls, with a new, truly representative batch of parliamentary members expected to follow the current corrupt, right-wing-controlled House and perform as a true constituent assembly.
The big picture
One does not need to be the invaluable Immanuel Wallerstein, professor emeritus at Yale and director of the Fernand Braudel Center in New York, to read the writing on the wall. Wallerstein argues that the Bush administration’s endless-war ethos has not only exposed all the limits of US bombs-and-bullets power but has also laid bare to the world US political impotence.
This is the real talk of the town in western Europe, Latin America, the Middle East, Asia and Africa: US hegemony coming to an irreversible end, revealing, Wallerstein would say, “multiple poles of geopolitical power”. We are entering “a situation of structural crisis towards the construction of a new world system” - with no hegemonic power.
The multiple poles include the US, western Europe, Russia, China, Japan, India, South Africa, Iran, Brazil and the southern cone and, Wallerstein would add, “maybe South America as a regional bloc”.
South America already boasts a powerful regional economic bloc, Mercosur (Brazil, Argentina, Uruguay and Paraguay as full members; Venezuela to be ratified soon). Mercosur could eventually gobble up the Andean Pact nations as well (Bolivia, Peru, Ecuador, Colombia). Internal tensions are rife - even if most are now under leftist/progressive governments. But every actor now knows the name of the game is to push toward true geopolitical autonomy.
On one side it’s possible to follow major steps toward regional integration - such as Brazil and Venezuela discussing the implementation of a gigantic southern gas pipeline. On the other side it’s possible to detect familiar seeds of discord - the US doing all it can to keep Colombia as a client state.
In a recent interview to Venezuelan/American lawyer and essayist Eva Golinger, US author Noam Chomsky very much put it all in perspective for those not familiar with the extraordinary egalitarian push now at work in South America:
For the first time since the Spanish invasion, the countries are beginning to face some of the internal problems in Latin America. One of the problems is just disintegration. The countries have very little relationship to one another. They typically were related to the outside imperial power, not to each other. You can even see it in the transportation systems.
But there is also internal disintegration, tremendous inequality, the worst in the world; small elites and huge [numbers of] massively impoverished people, and the elites were Europe-oriented or US-oriented later - that’s where their second homes were, that’s where their capital went to, that’s where their children went to school. They didn’t have anything to do with the population. The elites in Latin America had very little responsibility for the countries. And these two forms of disintegration are slowly being overcome.
So there is more, there is a pretty close correlation between wealth and whiteness all over the continent. It’s one of the reasons for the antagonism to Chavez, it’s because he doesn’t look white.
Now it’s conceded that there is a move to the left, but there are the good leftists and the bad leftists. The bad leftists are Chavez and Morales, maybe [Argentine President Nestor] Kirchner, maybe Correa in Ecuador - they haven’t decided yet, but those are the bad leftists. The good ones are Brazil, maybe Chile and so on. In order to maintain that picture, it’s been necessary to do some pretty careful control of historical facts. For example, when Lula the good leftist was re-elected, his first act was to go to Caracas, where he and Chavez built a joint bridge over the Orinoco ... it wasn’t even reported here [in the US], because you can’t report things like that, it contradicts the party line - the good guys and the bad guys.
Well, it’s not about good guys and bad guys. Most of all it’s about the old, arrogant, corrupt, sub-imperialist order, and the desire for a more just, equitable, continentally integrated order. Iran has seen which way the wind is blowing - and it’s rather toward Caracas and La Paz than toward the bright lights, the big city.
Pepe Escobar is the author of Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007). He may be reached at
.
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FB
02/10/2007
Que Friedman commence à s’affoler, c’est en quelque sorte plutot bon signe!
Cette objection aurait pu se placer en réponse à votre article: “Le Monstre et la catastrophe”
Un aspect extrèmement interessant de cet article portait -selon moi- sur l’affirmation du coté “révolutionnaire” de l’affirmation d’une doctrine - libellée “neo-con” - sur un processus en quelque sorte révolutionnaire soutenu par ce mouvement…
Je veux parler de l’affirmation supposée comme quoi “la doctrine” que vous mentionnez se satisferait des conséquences climatiques… sous entendu :entre autre choses…
Cet angle de vue est très proche de ce qui pourrait s’appeler “la révélation de Rakovsky”
Sans rentrer ds les détails de cette histoire, Rakovsky, piégé par le NKVD, jouait sa vie en essayant de convaincre les services de Staline que les vrais révolutionnaires étaient en fait les “banquiers Internationaux” les happy fews de la grande finance de l’époque (et semble t-il de notre Grande Finance du jour; les noms sont pratiquement les mèmes!)
Sans vouloir passer pour un paranoiaque névrotique, je pense que cette piste est riche d’informations…
Il semble donc qu’il existe une certaine “doctrine” portant sur le mode de gestion - ou le contrôle - de la richesse du Monde. OK, c’est une la pallissade de révéler que certains groupes d’influence visent à “maitriser le Monde”!
( c’est vieux ...comme le Monde!)
Revenant sur des lectures de “paranoiaques” , on se retrouve confronté à cette durable histoire de lobbies embarqués ds la quète du Pouvoir Suprème
On sait donc que certains l’ont admis et en quelque sorte accepté (voir votre article sur “monstre et catastrophe”)
Comme tout projet révolutionnaire, il y a des perdants et des gagnants. Il semblerait qu’un Friedman se sente finalement parmi les perdants… comme un Rakovsky qui avouait à l’époque n’ètre qu’un executant aveugle de la Grande Doctrine Révolutionnaire initiée par certains, évidemment “indécelables”...
Cela va sembler “parano” mais le fait est qu’il y a beaucoups d’événements qui confortent cette vision qu’il existe un “lobby”, une élite financière dont le but officiel est de ” gouverner le Monde au travers d’une elite intellectuelle et financière” selon les propres mots de David Rockfeller…
La machine semble en route…
Et un Friedman semble montrer qu’il ne fait pas vraiment partie des “élus”
La Machine est en marche.. Que l’on soit adepte d’une lecture “Maitrienne” des événements ou pas, la machine est lancée et ne s’arrètera plus, mème face aux inquiétudes d’un Friedman - soudainement conscient!-
L’ actualité financière est riche d’enseignements! Les jeux de la finance internationnale sont importants à comprendre pour saisir ce qu’il se passe!
Bonnes recherches.
FB
Armand
02/10/2007
“En attendant, quelquun aurait-il lamabilité de signaler à nos brillants dirigeants européens quil se passe quelque chose à Washington D.C.?”
Surtout aux notres, Sarkozy, Kouchner etc…
Dire que la France était en pointe dans la vision du problème et qu’elle change de position au moment de l’effondrement des USA.
Ou comment tout perdre après avoir mené la partie.
Dominique Larchey-Wendling
02/10/2007
Comme l’explique fort justement Paul Craig Roberts, “le 11 septembre explique l’impuissance du mouvement anti-guerre” :
http://onlinejournal.com/artman/publish/article_2418.shtml
Que l’on remette en cause la VO ou pas, que l’on croit au complot interne ou pas, personne ne peut nier l’utilisation qui a été faite par Bush/Cheney des évènements du 11/9 pour pousser l’Amérique dans la guerre “contre la terreur” (Bush), la “longue guerre” (Rumsfeld), “pour la civilisation” (Fisk).
Pour ma part, je me rappelle avoir déclaré lors d’une réunion publique à Metz sur le sujet du 11/9 il y a un an, qu’il s’agissait, à mon avis, “du mythe fondateur d’une nouvelle religion.” Beaucoup de regards incrédules ...
Mais aujourd’hui, Krugman se demande comment se débarrasser de cette croyance qui paralyse la pensée US ...
Il n’y a pas d’échappatoire, il FAUT détruire le mythe.
Dominique Larchey-Wendling
02/10/2007
Vous citez l’“Independent” qui lui-même cite Giraldi : “Earlier this summer, according to Mr Giraldi, the Pentagon, acting under instructions from Vice-President Dick Cheney, tasked ...”
Sauf qu’il y a une petite erreur de dates ... est-elle fortuite de la part de l’“Independent” ? Le plan demandé au STRATCOM a été commandé durant l’été 2005, pas l’été 2007. Ca fait longtemps que Cheney prépare le terrain pour cette guerre :
http://www.amconmag.com/2005_08_01/article3.html
1 aout 2005 :
“The Pentagon, acting under instructions from Vice President Dick Cheneys office, has tasked the United States Strategic Command (STRATCOM) with drawing up a contingency plan to be employed in response to another 9/11-type terrorist attack on the United States. The plan includes a large-scale air assault on Iran employing both conventional and tactical nuclear weapons. Within Iran there are more than 450 major strategic targets, including numerous suspected nuclear-weapons-program development sites. Many of the targets are hardened or are deep underground and could not be taken out by conventional weapons, hence the nuclear option. As in the case of Iraq, the response is not conditional on Iran actually being involved in the act of terrorism directed against the United States. Several senior Air Force officers involved in the planning are reportedly appalled at the implications of what they are doingthat Iran is being set up for an unprovoked nuclear attackbut no one is prepared to damage his career by posing any objections.”
Quel sens attribué à l’erreur de date ? S’alarme-t-on enfin de la folie de Cheney sans oser montrer que ça fait longtemps qu’on sait ?
Stephane
02/10/2007
de voir le film The Great Global Warming Swindle.
C’est assez convinquant.
J’etais convincu de la crise climatique par le film Global Dimming de la BBC mais maintenant je trouve que cette histoire d’origine humaine de la crise n’est plus aussi convaincante.
J.F. Servière
01/10/2007
La comparaison des raisonnements assez extraordinaires (au sens propre) de certains milieux politico-financiers avec le roman de Huxley n’est pas très heureuse, même si le titre “colle” bien avec ce genre de sujet.
Dans son bouquin Huxley décrit une société hyper technologisée, sous une sorte de “gouvernement des savants”, dans laquelle les tensions, les conflits, le chômage et autres maux collectifs n’existent plus. L’homme lui-même étant un produit manufacturé: reproduction “in vitro” obligatoire et manipulations génétiques créent le nombre requis d’individus, futurs prix Nobel ou balayeurs selon les besoins, et pas un de plus ni de moins.
La pensée “néo-con” (pourquoi néo?) emprunte en fait à d’autres sources et ne prétend aucunement planifier quoi que ce soit: horreur, ce serait digne de l’ex URSS!
Deux courants s’y mêlent curieusement: une tendance “religieuse” (la prédestination des uns à survivre et des autres à avoir le bon goût de disparaitre rapidement) et une tendance “darwiniste sociale” (ce sont les plus “adaptés” qui peuvent et doivent survivre). Etonnant quand on connait la haine farouche des sectes fondamentalistes envers Darwin!
C’est simplement la version moderne de l’éternelle pensée réactionnaire, mise en sommeil pendant quelques décennies après la 2e guerre mondiale.En fait il ne s’agit que de justifier une fois de plus par des “contraintes extérieures” l’explosion des inégalités et le cynisme égoïste des possédants. Seule originalité par rapport au passé, il y en a pour tous les goûts: arguments “scientifiques” (pouvant être contestés au nom de la religion ou de la philosophie) et “religieux” (autrefois vigoureusement critiqués au nom de la raison) se donnent la main pour camoufler de simples et sordides intérêts de classe.
Stéphane
01/10/2007
Surtout lorsquil tire des munitions à luranium appauvri, qui ont la regrettable tendance à disséminer ce métal lourd des plus toxiques dans lair environnant Mais rassurez vous, il ny aura sûrement que des talibans qui le respireront.
Hélène
01/10/2007
Que les USA essaient d’implanter leurs installations n’a rien d’étonnant,le suivisme de l’UE via l’OTAN n’est pas une surprise non plus; mais que les ex républiques satellites de l’URSS
acceptent le rôle de bouclier humain ne cesse de m’étonner.Compte tenu de leur position géostratégique c’est un rôle qu’ils ont déjà joué,
mais qu’ils s’y complaisent me surprendra toujours.
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