Stephane
02/10/2007
de voir le film The Great Global Warming Swindle.
C’est assez convinquant.
J’etais convincu de la crise climatique par le film Global Dimming de la BBC mais maintenant je trouve que cette histoire d’origine humaine de la crise n’est plus aussi convaincante.
J.F. Servière
01/10/2007
La comparaison des raisonnements assez extraordinaires (au sens propre) de certains milieux politico-financiers avec le roman de Huxley n’est pas très heureuse, même si le titre “colle” bien avec ce genre de sujet.
Dans son bouquin Huxley décrit une société hyper technologisée, sous une sorte de “gouvernement des savants”, dans laquelle les tensions, les conflits, le chômage et autres maux collectifs n’existent plus. L’homme lui-même étant un produit manufacturé: reproduction “in vitro” obligatoire et manipulations génétiques créent le nombre requis d’individus, futurs prix Nobel ou balayeurs selon les besoins, et pas un de plus ni de moins.
La pensée “néo-con” (pourquoi néo?) emprunte en fait à d’autres sources et ne prétend aucunement planifier quoi que ce soit: horreur, ce serait digne de l’ex URSS!
Deux courants s’y mêlent curieusement: une tendance “religieuse” (la prédestination des uns à survivre et des autres à avoir le bon goût de disparaitre rapidement) et une tendance “darwiniste sociale” (ce sont les plus “adaptés” qui peuvent et doivent survivre). Etonnant quand on connait la haine farouche des sectes fondamentalistes envers Darwin!
C’est simplement la version moderne de l’éternelle pensée réactionnaire, mise en sommeil pendant quelques décennies après la 2e guerre mondiale.En fait il ne s’agit que de justifier une fois de plus par des “contraintes extérieures” l’explosion des inégalités et le cynisme égoïste des possédants. Seule originalité par rapport au passé, il y en a pour tous les goûts: arguments “scientifiques” (pouvant être contestés au nom de la religion ou de la philosophie) et “religieux” (autrefois vigoureusement critiqués au nom de la raison) se donnent la main pour camoufler de simples et sordides intérêts de classe.
Stéphane
01/10/2007
Surtout lorsquil tire des munitions à luranium appauvri, qui ont la regrettable tendance à disséminer ce métal lourd des plus toxiques dans lair environnant Mais rassurez vous, il ny aura sûrement que des talibans qui le respireront.
Hélène
01/10/2007
Que les USA essaient d’implanter leurs installations n’a rien d’étonnant,le suivisme de l’UE via l’OTAN n’est pas une surprise non plus; mais que les ex républiques satellites de l’URSS
acceptent le rôle de bouclier humain ne cesse de m’étonner.Compte tenu de leur position géostratégique c’est un rôle qu’ils ont déjà joué,
mais qu’ils s’y complaisent me surprendra toujours.
Ilker
01/10/2007
Les officiels US commencent à parler de possible crise économique due à la dette “démentielle” des USA dixit Michael Bloomberg maire de New York :
Le maire de New York prédit une récession mondiale
Il y a 15 heures
BLACKPOOL (AFP) Le maire de New York, le financier Michael Bloomberg, a prédit dimanche une récession économique mondiale en raison du caractère “démentiel” de la dette publique.
M. Bloomberg, 65 ans, l’un des hommes les plus riches du monde, a dénoncé une crise de confiance du fait du ralentissement économique qui pourrait, selon lui, n’être qu’une brève dépression, mais pourrait aussi conduire à un effondrement brutal.
M. Bloomberg, qui s’adresseait au congrès annuel des Conservateurs britanniques à Blackpool (nord-ouest de l’Angleterre), a estimé que les gouvernements devraient constituer des réserves pour faire face aux dérapages économiques.
“Etre conservateur sur le plan fiscal veut dire qu’on doit se préparer à faire face au ralentissement inévitable de l’économie” a-t-il précisé.
Le fondateur du géant éponyme d’information financière a affirmé que les gouvernements se devaient de créer les conditions qui permettent aux marchés de fonctionner et qu’ils portaient une responsabilité dans ce domaine.
Il a ajouté que la “débâcle” de la banque britannique Northern Rock en septembre n’était qu’un indicateur supplémentaire de la tourmente que connaissent les marchés financiers.
Il a souligné que la crise n’était pas due uniquement à l’effondrement du secteur des subprimes du crédit immobilier aux Etats-Unis mais qu’il s’agissait d’une crise de confiance qui touchait tous les acteurs économiques.
Il a insisté sur la nécessité d’avoir des budgets équilibrés plutôt que de laisser se creuser des déficits que les générations à venir ne pourront pas combler.
M. Bloomberg a conclu qu’il fallait améliorer le rendement, réduire les impôts lorsque cela était possible et surtout économiser les excédents plutôt que de les gaspiller.
http://afp.google.com/article/ALeqM5ijypJYzyZTNf9tR6pw-cOcXxAU1Q
nn
01/10/2007
La question est absolument sans intérêt pratique, le véritable sujet étant, comme le note très sensément “Hélène” le positionnement des pions états-uniens au regard des souverainetés nationales et ajouterai-je, des idées que se font les alliés des USA sur la signification, les voies et les moyens de leur suivisme. Personne ne peut douter de la stratégie de l’empire du Mal qui a raté sa prise de contrôle économique de L’URSS ; dans ce sens, la couleur des chaussettes de l’archiduchesse est un lièvre à deux sous après lequel il est vain (et même stupide) de courir.
Plus intéressante serait la recherche des véritables soutiens de Kasparov qui part à la reconquête de la Russie avec ses complices émigrés.
Et bien plus sérieuses que les recherches élémentaires du Pr Fostol, sont les spéculations de son arrière grand oncle, le bon docteur Faustroll. Ce savant(né en Circassie en 1898 à l’âge de 63 ans et mort la même année au même âge)n’a pas hésité à calculer, entre autres choses, la surface de Dieu.
Cà vous a quand même une autre gueule !
Dominique Larchey-Wendling
01/10/2007
Je pense qu’un tel titre potentiel mériterait bien un article de synthèse de dedefensa. La dimension sociologique de l’idéologie des néocons est souvent ignorées ... Mais après tous, ne représentent-ils pas tout simplement des intérêts de classe ?
Hélène
01/10/2007
La question qui se pose est de savoir quelle est la légitimité d’un dispositif militaire étranger sur le territoire européen à un emplacement aussi stratégique.
On a beau nous présenter la chose comme anodine par rapport au potentiel militaire des russes ,un tel matériel peut évoluer très vite et ceci sans contrôle de notre part et de ce fait placé à cet endroit il peut même se retourner contre nous.
Dire oui c’est une erreur politique et une erreur militaire.
Ilker
30/09/2007
Dans une chronique sur France Culture (Les Matins) Corinne Lepage parle de “machine à nier” concernant les menaces climatiques et le traitement de ces menaces.
J’en transcris quelques extraits :
“Selon l’AIE, les politiques actuelles entraîneraient un doublement de CO2 d’ici 2050, dont 70% en provenance des pays du Sud. Dès lors un post-Kyoto, ne peut se concevoir sans les pays du Sud, il ne peut davantage se concevoir sans un immense effort des pays du Nord, pour s’orienter vers une convergence des émissions de CO2 par être humains, ce qui impliquerait à minima de parvenir à diviser par 4 de nos propres émissions. Nous n’y sommes pas.
Paradoxalement plus les efforts à fournir sont importants, plus les voix s’élèvent pour contester l’intérêt économique de ces efforts. Cette contestation est rendue possible, par la montée en puissance de ce que les Américains appellent la “machine à nier”. Cette machine est décrite par Newsweek dans un numéro polémique de mi-août, intitulé “le réchauffement climatique est un canular”. Elle trouve quelques avatars en France par la parution récente de 2 ou 3 ouvrages. “Une campagne bien coordonnée, bénéficiant d’importants financements, et menée par des scientifiques sceptiques, des think tanks néo-libéraux et des industriels, elle a semé le doute dans les esprits à propos le réchauffement” dit Newsweek. Cette “machine à nier” et à entraver la lutte contre le réchauffement climatique, continue à tourner à plein régime. Ainsi lors de la sortie du dernier rapport du GIEC en février, la “machine à nier” a offert 10 000 dollars aux scientifiques qui critiqueraient le rapport. Tout a été fait depuis 10 ans pour entretenir un véritable travail de sape : nomination d’un lobbyiste du pétrole à la tête de la mission-climat auprès du Président Bush. Investissement par Exxon de 19 millions de dollars, durant plusieurs années, pour financer des organismes chargés de fournir des données très contestables. Montage d’une coalition sur le climat planétaire et d’un comité d’informations sur l’environnement, chargé de faire revenir le réchauffement de la planète au stade d’hypothèse théorique et non de réalité.
Même si 9 grands groupes américains ont appelé le Congrès des Etats-Unis, à adopter une législation nationale stricte au début de l’année, et que la Cour Suprême a qualifié de pollution l’émission de CO2, et contraint à ce titre l’Etat fédéral à agir; tout se passe, comme cela s’est passé, par le combat menée par les cigarettiers en son temps, et que l’avenir qualifiera peut-être de criminel. D’une part en obtenant du Congrès américain et du Président Bush, les choix que l’on sait. D’autre part, en alimentant, malgré les rapport du GIEC, un débat sur l’existence même du changement climatique, ce qui est à la fois chronophage, et a permis de focaliser le débat sur le constat, au lieu de l’orienter sur les solutions. Or la seule vraie question, est celle des réponses technologiques, industrielles, économiques, sociales et donc politiques, au plus grand défi auquel l’humanité ait été confrontée.”
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/matins/fiche.php?diffusion_id=55973
Rakk
30/09/2007
La Chine de plus en plus forte !
“Le général Bruce Wright, patron des forces US au Japon, lance un cri d’alarme”
http://fr.news.yahoo.com/ap/20070929/twl-chine-defense-2f4e741_1.html
Antoine
30/09/2007
bien sûr que les USA ne peuvent pas bombarder l’Iran, et bien sûr qu’ils vont le faire.
c’est comme Sarkozy et Kouchner (ricanements)qui parlent de guerre nucléaire et puis qui ne voulaient pas du tout dire ça.
peu de monde prête attention au fait qu’Israël est prêt à le faire et veut le faire. cfr ce vieil article sur un site suisse:
http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Monde/Mon0069-IsraelPretFrappeIran.html
le principal obstacle d’Israël est la Syrie, avec des infos sur les manoeuvres canon dans le Golan et l’incident aérien du 6 septembre.
l’autre info fraîche est que “l’Iran va clarifier avec l’AIEA tous les points obscurs de son programme afin d’éviter de nouvelles sanctions de l’ONU”. tiens donc.
et les USA dans tout ça ? Démocrates et Républicains (quelle alternative ?) sont tous soumis à l’AIPAC et tous les officiers supérieurs le savent. aussi je ne ferais pas trop de cas de la “résistance” de l’Amiral Fallon.
les USA écraseront l’Iran sous les bombes dès qu’Israël sera touché par un missile.
peu avant la
En.marge
29/09/2007
Nous ne sommes pas loin de partager l’avis de nn posté plus haut. Bush servira d’alibi à l’inaction ou à l’incapacité d’agir.
D’autant que la lecture de votre autre article posté ce jour conduit à faire un rapprochement entre le cynisme affiché des néocons dont cet article témoigne et l’indignation des leaders mondiaux dont vous parlez ici. Ce rapprochement conduit à penser que tout ce beau monde a un intérêt objectif commun, qui le condamne à considérer le problème et ses solutions sous l’angle du progrès et de la technique. Informés des véritables dimensions de la crise, ils ne peuvent qu’entériner le constat sous-jacent aux indécentes déclarations citées plus haut : la crise climatique (nommée “évolution de l’environnement”, quelle trouvaille en effet !) provoquera un désastre dont souffriront en premier lieu les “catégories rétrogrades” à la mondialisation technophile, et résoudra ainsi les problèmes sociaux que cette mondialisation pose. Les pauvres crèveront, et ceux qui survivront ne seront que trop prêts à accepter la ville-bulle et la dictature techno-financière qui l’accompagnera. Tout ceci se tient, mais seule la psychologie collective actuelle de nos sociétés fait que ce barbare néocon a toutes les chances d’avoir raison. C’est donc bien avant tout sur le terrain de la conscience que le combat se joue.
Philippe Le Baleur
29/09/2007
Il n’est pas douteux, a voir l’exaltation grandissante qui caracterise les milieux dirigeants de l’empire, que cette “folie raisonnee” continuera a se manifester dans les prochaines annees. A nos yeux elle etait l’unique apanage des dirigeants nazis, avec leurs grandes theories sur le feu et la glace, le Royaume Souterrain et autres theories iconoclastes. Il faut maintenant se rendre a l’evidence: les gros cons sont de retour.
Par cette expression imagee nous voulons evoquer les souvenirs de cette classe de dirigeants nazis (genre Goering, Himmler, Heydrich…) qui avaient acquis au sein de bizarres societes secretes une connaissance bien trop puissante pour leurs mentalites lourdes ou felees. Au contact de veritables intellectuels totalement irresponsables (Eckart, Hahn…) dont ils avaient mal compris l’enseignement, ces gens avaient aussi developpe un monde virtuel, dont la realite leur paraissait plus tangible (et plus excitante) que le monde ordinaire et banal de la raison. Ils avaient pris au pied de la lettre ce qui n’etait, aux yeux de leurs createurs, que des amusements intellectuels.
Au demeurant, et s’agissant du “rechauffement climatique”, en tant que scientifique il m’apparait que l’on a saute un peu vite aux conclusions. On voit beaucoup trop d’etudes vite faites, empilees les unes sur les autres, extremement mediatisees. C’est trop rapide, c’est trop beau pour etre honnete… Surtout quand pas une seule de ces recherches n’est effectuee par une equipe independante. Surtout quand aucune -aucune- ne resiste a un examen attentif.
nn
29/09/2007
Bush rend service (cher payé) à tous ceux qui ne veulent (ou ne savent ou ne peuvent) rien changer, c’est-à-dire tous les propriétaires des moyens de production, dont les intérêts nont jamais connu la moindre frontière, au propre comme au figuré. Ecoutez plutôt les couinements des bagnoliers allemands à la moindre alerte sur les grosses cylindrées ou transportez-vous en Australie où lon est sur le point de revenir au charbon, pour ne citer que deux infimes anecdotes récentes et bien “nationales” en apparence. Quand on tient une bonne tête de Turc pour faire diversion, pas question de ne pas en profiter.
Sagissant des réunions internationales où les représentants des Etats donnent une forme pratique à lidéologie de leurs mandants, voyez plutôt ce quErnesto Ekaiser écrit dans El Pais sur les rencontres Aznar/Blair/Bush et affidés avant lagression de lIrak.
Plus culotté (mais que risque-t-on quand on tient les yeux du populo rivé sur les cheveux gras de Mlle Drucker) les opérations de téléréalité telle que le « Grenelle de lEnvironnement », souris qui a jusqu’à présent accouché
de la montagne de Kaw.
Aladin
29/09/2007
cloisonnement des crises
je me permet de réagir sur mon vécu personnel car je pense que la piste est intéressante.
j’ai vécu avec une compagne parisienne à qui je reprochais justement de cloisonner sa vie, de la découper en petits wagonnets.
sa vie de couple, de mère, de fille, sa vie professionnelle; tout celà n’était pas intégré mais séparé.
elle évoluait dans chaqu’un avec un référentiel distinct et approprié mais quelque peu contradictoire.
Il en est résulté un sentiment de trahison de chacun, de concurrence et finalement un échec, une rupture.
- au niveau de ‘l’humanité’
Il manque bien sur une volonté d’analyse globale de l’état du Monde à travers ses crises.
et celà nous mènerait surement à une auto-critique, sur notre vérité personnelle, notre capacité à nous définir par nous-même, à exprimer et être fidèle à nos propres principes.
à ne pas être un objet à géométrie variable du business.
certainement aussi, à faire l’unité des peuples, des personnes présentes avec nous sur terre.
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