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A qui profite le terrorisme ∫

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mortimer

  10/09/2007

“La guerre menée par le terrorisme islamiste, telle qu’elle est présentée par les responsables gouvernementaux, par les médias, par les forces de polices et par les terroristes eux-mêmes contre leurs adversaires déclarés, est tout à fait invraisemblable.

L’exaltation idéologique peut conduire à toutes sortes de crimes, et l’héroïsme individuel comme les assassinats en série appartiennent à toutes les sociétés humaines. Ces sortes de passions ont contribué depuis toujours à construire l’histoire de l’humanité à travers ses guerres, ses révolutions, ses contre-révolutions. On ne peut donc être surpris qu’un mitrailleur, un kamikaze ou un martyre commettent des actes dont les résultats politiques seront exactement opposés à ceux qu’ils prétendent rechercher, car ces individus ne sont pas ceux qui négocient sur le marché des armes, organisent des complots, effectuent minutieusement des opérations secrètes sans se faire connaître ni appréhendés avant l’heure du crime.

Quoiqu’elle veuille s’en donner l’allure, l’action terroriste ne choisit pas au hasard ses périodes d’activités, ni selon son bon plaisir ses victimes. On constate inévitablement une strate périphérique de petits terroristes islamistes, dont il est toujours aisé de manipuler la foi ou le désir de vengeance, et qui est, momentanément, tolérée comme un vivier dans lequel on peut toujours pécher à la commande quelques coupables à montrer sur un plateau : mais la « force de frappe » déterminante des interventions centrales ne peut-être composée que de professionnels ; ce que confirme chaque détails de leur style.

L’incompétence proclamée de la police et des services de renseignements, leurs mea-culpa récurrent, les raisons invoquées de leurs échecs, fondées sur l’insuffisance dramatique de crédits ou de coordination, ne devraient convaincre personne : la tâche la première et la plus évidente d’un service de renseignements est de faire savoir qu’il n’existe pas ou, du moins, qu’il est très incompétent, et qu’il n’y a pas lieu de tenir compte de son existence tout à fait secondaire. Pourtant, ces services sont mieux équipés techniquement aujourd’hui qu’ils ne l’ont jamais été.

Tout individu notoirement ennemi de l’organisation sociale ou politique de son pays, et, d’avantage encore, tout groupe d’individus contraint de se déclarer dans cette catégorie est connu de plusieurs services de renseignements. De tels groupes sont constamment sous surveillance. Leurs communications internes et externes sont connues. Ils sont rapidement infiltrés par un ou plusieurs agents, parfois au plus haut niveau de décision, et dans ce cas aisément manipulable. Cette sorte de surveillance implique que n’importe quel attentat terroriste ait été pour le moins permis par les services chargés de la surveillance du groupe qui le revendique, parfois encore facilité ou aidé techniquement lorsque son exécution exige des moyens hors d’atteinte des terroristes, ou même franchement décidé et organisé par ces services eux-mêmes. Une telle complaisance est ici tout à fait logique, eu égard aux effets politiques et aux réactions prévisibles de ces attentats criminels.

Le siècle dernier, l’histoire du terrorisme a démontré qu’il s’agit toujours, pour une faction politique, de manipuler des groupes terroristes en vue de provoquer un revirement avantageux de l’opinion publique dont le but peut être de renforcer des dispositifs policiers pour contrer une agitation sociale, présente ou prévisible, ou de déclancher une opération militaire offensive, et son cortège d’intérêts économiques, à laquelle s’oppose la majorité de la nation.

Allemagne 1933 : Hitler

Le 30 janvier 1933, Hitler est nommé chancelier d’Allemagne et chef du pouvoir exécutif. Pourtant, deux adversaire potentiels sont encore devant lui : le Reichstag, qui vote les lois, arrête le budget et décide la guerre, ainsi que le parti communiste allemand, qui, dans le marasme économique de l’époque, pouvait se relever inopinément et constituer un dangereux concurrent. Le 22 février, Goering, alors président du Reichstag attribue aux SD (Sicherheitsdienst : Service de renseignements de sûreté) des fonctions de police auxiliaire. Le 23, la police perquisitionne au siège du parti communiste et y « découvre » un plan d’insurrection armée avec prises d’otages, multiples attentats et empoisonnements collectifs. Le 27 février, un militant gauchiste s’introduit sans difficultés dans le Reichstag et, avec quelques allumettes, y provoque un incendie. Le feu s’étend si rapidement que le bâtiment est détruit. Tous les experts, techniciens et pompiers, ont témoigné qu’un tel incendie ne pouvait être l’œuvre d’un seul homme. Bien après la guerre, d’anciens nazis confirmeront le rôle des SD dans cet attentat. Dès le lendemain de l’incendie, plusieurs milliers d’élu et de militants communistes sont arrêtés, l’état d’urgence décrété, le parti communiste interdit. Quinze jours plus tard les nazis remportent les élections au Reichstag, Hitler obtient les pleins pouvoirs et, dès juillet 1933, interdit tous les autres partis.

Italie 1970 : les Brigades rouge

Au cours des années septante, l’Italie était au bord d’une révolution sociale. Grèves, occupations d’usines, sabotage de la production, remise en question de l’organisation sociale et de l’Etat lui-même ne semblaient plus pouvoir être jugulé par les méthodes habituelle de la propagande et de la force policière. C’est alors que des attentats terroristes, destinés à provoquer de nombreuses victimes, et attribués à un groupe « révolutionnaire », les Brigades Rouges, sont venu bouleverser l’opinion publique italienne. L’émotion populaire permit au gouvernement de prendre diverses mesures législatives et policières : des libertés furent supprimées sans résistance, et de nombreuses personnes, parmi les plus actives du mouvement révolutionnaire, furent arrêtées : l’agitation sociale était enfin maîtrisée. Aujourd’hui, les tribunaux eux-mêmes reconnaissent que la CIA était impliquée, de même que les services secrets italiens, et que l’Etat était derrière ces actes terroristes.

USA 1995 : Timothy Mc Veigh

Le 19 avril 1995, un vétéran de la première guerre du Golfe, Timothy Mc Veigh, lance contre un bâtiment du FBI, à Oklahoma City, un camion chargé d’engrais et d’essence. Le bâtiment s’effondre et fait cent soixante-huit victimes. Au cours de l’instruction, Mc Veigh a déclaré avoir été scandalisé par l’assaut donné par le FBI, deux ans plus tôt, à une secte d’adventiste à Wacco, dans le Texas. Assaut au cours duquel périrent plus de quatre-vingt membres de la secte, dont vingt-sept enfants. Révolté par ce crime, Mc Veigh était donc parti en guerre, seul, contre le FBI. Et au terme de son procès, largement médiatisé, il a été exécuté, seul, par une injection mortelle, devant les caméras américaines.
Après l’attentat, 58 % des Américains se sont trouvés d’accord pour renoncer à certaine de leur liberté afin de faire barrage au terrorisme. Et dans l’effervescence populaire entretenue par les médias, le président Clinton du signer le consternant antiterrorism Act autorisant la police à commettre de multiples infractions à la constitution américaine.
Au vu des ravages causés par l’attentat, Samuel Cohen, le père de la bombe à neutrons, avait affirmé : « Il est absolument impossible, et contre les lois de la physique, qu’un simple camion remplis d’engrais et d’essence fassent s’effondrer ce bâtiment. » Deux experts du Pentagone étaient même venu préciser que cette destruction avait été « provoquée par cinq bombes distinctes », et avaient conclu que le rôle de Mc Veigh dans cet attentat était celui de « l’idiot de service ».

Au cours de son procès, Mc Veigh a reconnu avoir été approché par des membres d’un « groupe de force spéciales impliquées dans des activités criminelles ». Le FBI ne les a ni retrouvé, ni recherchés. Mais dans cette affaire, la police fédérale a dissimulé tant d’information à la justice qu’au cours de l’enquête, l’ancien sénateur Danforth a menacé le directeur du FBI d’un mandat de perquisition, mandat qu’il n’a pu malheureusement obtenir. L’écrivain Gore Vidal affirme, dans son livre La fin de la liberté : vers un nouveau totalitarisme, sans hésiter : « Il existe des preuves accablantes qu’il y a eu un complot impliquant des milices et des agents infiltrés du gouvernement afin de faire signer à Clinton l’antiterrorism Act ».

USA : 11/9

La situation mondiale exige l’ouverture continuelle de nouveaux marchés et demande à trouver l’énergie nécessaire pour faire fonctionner la production industrielle en croissance constante. Les immenses réserve des pays arabes, et la possibilité des se les approprier, d’acheminer cette énergie à travers des zones contrôlées, font désormais l’objet de conflits entre les USA, décidés à asseoir leur hégémonie, et les autres pays d’Europe et d’Asie. S’emparer de telles réserves aux dépends du reste du monde exige une suprématie militaire absolue et d’abord une augmentation considérable du budget de la défense. Mesures que la population américaine n’était, il y a quelques années encore, aucunement disposée à entériner. Le 11 janvier 2001, la commission Rumsfeld évoquait qu’un « nouveau Pearl Harbour constituera l’évènement qui tirera la nation de sa léthargie et poussera le gouvernement américain à l’action.»

Les services de renseignements américains, qui prétendaient tout ignorer de l’attentat du 11 septembre, étaient si bien averti dans les heures qui ont suivi, qu’ils pouvaient nommer les responsables, diffuser des comptes rendus de communications téléphonique, des numéros de carte de crédit, et même retrouver inopinément le passeport intact d’un des pilotes terroristes dans les ruines fumantes des deux tours, permettant ainsi de l’identifier ainsi que ses présumés complices. La version des autorités américaines, aggravée plutôt qu’améliorée par cent retouches successives, et que tous les commentateurs se sont fait un devoir d’admettre en public, n’a pas été un seul instant croyable. Son intention n’était d’ailleurs pas d’être crue, mais d’être la seule en vitrine.

Le pouvoir est devenu si mystérieux qu’après cet attentat, on a pu se demander qui commandait vraiment aux Etats-Unis, la plus forte puissance du monde dit démocratique. Et donc, par extension, on peut se demander également qui peut bien commander le monde démocratique ?

Démocratie : Etat et Mafia

La société qui s’annonce démocratique semble être admise partout comme étant la réalisation d’une perfection fragile. De sorte qu’elle ne doit plus être exposée à des attaques, puisqu’elle est fragile ; et du reste n’est plus attaquable, puisque parfaite comme jamais société ne fut. Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi : le terrorisme. L’histoire du terrorisme est écrite par l’Etat, elle est donc éducative. Les populations ne peuvent certes pas savoir qui se cache derrière le terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

On se trompe chaque fois que l’on veut expliquer quelque chose en opposant la Mafia à l’Etat : ils ne sont jamais en rivalité. La théorie vérifie avec efficacité ce que toutes les rumeurs de la vie pratique avaient trop facilement montré. La Mafia n’est pas étrangère dans ce monde ; elle y est parfaitement chez elle, elle règne en fait comme le parfait modèle de toutes les entreprises commerciales avancées.

La Mafia est apparue en Sicile au début du XIXe siècle, avec l’essor du capitalisme moderne. Pour imposer son pouvoir, elle a du convaincre brutalement les populations d’accepter sa protection et son gouvernement occulte en échange de leur soumission, c’est-à-dire un système d’imposition directe et indirecte (sur toutes les transactions commerciales) lui permettant de financer son fonctionnement et son expansion. Pour cela, elle a organisé et exécuté systématiquement des attentats terroristes contre les individus et les entreprises qui refusaient sa tutelle et sa justice. C’était donc la même officine qui organisait la protection contre les attentats et les attentats pour organiser sa protection. Le recours à une autre justice que la sienne était sévèrement réprimé, de même que toute révélation intempestive sur son fonctionnement et ses opérations.

Malgré ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la Mafia qui a subvertit l’Etat moderne, mais ce sont les Etats qui ont concocté et utilisé les méthodes de la Mafia. Tout Etat moderne contraint de défendre son existence contre des populations qui mettent en doute sa légitimité est amené à utiliser à leur encontre les méthodes les plus éprouvées de la Mafia, et à leur imposer ce choix : terrorisme ou protection de l’Etat.

Mais il n’y a rien de nouveau à tout cela. Thucydide écrivait déjà, 400 ans avant Jésus-Christ, dans “La guerre du Péloponnèse” : « Qui plus est, ceux qui y prenaient la parole étaient du complot et les discours qu’ils prononçaient avaient été soumis au préalable à l’examen de leurs amis. Aucune opposition ne se manifestait parmi le reste des citoyens, qu’effrayait le nombre des conjurés. Lorsque que quelqu’un essayait malgré tout des les contredire, on trouvait aussitôt un moyen commode des les faire mourir. Les meurtriers n’étaient pas recherchés et aucune poursuite n’était engagée contre ceux qu’on soupçonnait. Le peuple ne réagissait pas et les gens étaient tellement terrorisés qu’ils s’estimaient heureux, même en restant muet, d’échapper aux violences. Croyant les conjurés bien plus nombreux qu’ils n’étaient, ils avaient le sentiment d’une impuissance complète. La ville était trop grande et ils ne se connaissaient pas assez les uns les autres, pour qu’il leur fût possible de découvrir ce qu’il en était vraiment. Dans ces conditions, si indigné qu’on fût, on ne pouvait confier ses griefs à personne. On devait donc renoncer à engager une action contre les coupables, car il eût fallut pour cela s’adresser soit à un inconnu, soit à une personne de connaissance en qui on n’avait pas confiance. Dans le parti démocratique, les relations personnelles étaient partout empreintes de méfiance, et l’on se demandait toujours si celui auquel on avait à faire n’était pas de connivence avec les conjuré ».

Aujourd’hui, les manipulations générales en faveur de l’ordre établi sont devenues si denses qu’elles s’étalent presque au grand jour. Pourtant, les véritables influences restent cachée, et les intentions ultimes ne peuvent qu’être assez difficilement soupçonnée, presque jamais comprises.

Notre monde démocratique qui, jusqu’il y a peu, allait de succès en succès, et s’était persuadé qu’il était aimé, a du renoncer depuis lors à ces rêves ; il n’est aujourd’hui plus que l’arme idéologique de l’impérialisme économique occidental.”

Source: mecanopolis.wordpress.com

La Belgique et sa lassitude du monde

Article lié : La Belgique et sa lassitude du monde

Thierry Vareilles

  10/09/2007

Interessant à vous lire mais j’aimerais desormais vous lire d’un point de vue analyse geo-strategique sur l’evolution possible du territoire belge.
Si l’on part du postulat qu’un jour ou l’autre la Flandre deviendrait dans un premier temps une Flandre autonome au sein de la confederation belge puis la République flamande(2009?2011?)
quid de Bruxelles? l’U.E actuelle a t’elle vocation et même l’envie ou les moyens de gerer une ville entiere de presque 1 million d’habitants?J’en doute
Quid de la defense de l’usage de la langue française sur place et dans sa banlieue ?
Quid d’une nouvelle Dantzig coupé par moins d’un kilomêtre au niveau de la forêt de Soignes de sa soeur wallonne?
Quid de solutions pour la région Wallonie?
Independance?Association avec la France?Eclat-ement de la zone wallonne ,l’une partie lorgnant vers l’Allemagne, d’autres vers le Luxembourg, le reste vers la France?
Je sais:vous êtes sur ce dossier emotionnellement impliqué et “non neutre” car Français de naissance mais belge de coeur depuis le temps.Donc partagé entre deux fidelités.
A suivre et vous lire
Très cordialement.

Debats

Article lié : Histoire de l’histoire américaniste

Blasson Guy

  10/09/2007

Une table autour de laquelle on discute dans des conditions égalitaires et confortables n’a encore jamais trouvé d’équivalent.

Votre travail est fantastique et constitue la référence d’internet.

Guy

Histoire de l'américanisme.

Article lié : Histoire de l’histoire américaniste

Blasson Guy

  10/09/2007

Cher Monsieur,
Je pense que les lois sur la prohibition d’alcool ont également eut un effet profond sur le faux sentiment de liberté des EU au sein de sa population.

Dans une situation moralement difficile,il n’y avait pas d’échapatoire sinon celle d’entrer dans l’illégalité.
Il est notoire de constater que c’est à partir de l’abragation des lois de prohibition de 1933 que le new deal a pu etre mis en oeuvre.

Cordialement.
Guy

Méli-mélo de réflexions sur le même thème.

Article lié : Réflexions et commentaires pour un lecteur l’autre (II)

Daniel Dejasse

  09/09/2007

Bonsoir,

De ce qui a été dit ressort la difficulté de lancer un appel de fonds sur internet. Si dedefensa s’y essaie pratiquement seul la démarche heurte doublement les habitudes des internautes, d’abord parce que, à l’exception des sites pornographiques, la gratuité est habituelle, ensuite parce les lecteurs de dedefensa, spécifiquement, ont depuis toujours l’habitude de visiter le site sans qu’il soit question d’argent. Lorsque soudain cela change des pensées du genre: “Monsieur Grasset affirme ne pas savoir comment d’autres font pour offrir gratuitement des sites de qualité mais c’est pourtant ce que lui-même a fait pendant des années…” sont inévitables; mais si les mœurs venaient à changer sur la toile et si les appels de fonds devenaient fréquents les choses ne deviendraient pas plus faciles pour autant puisqu’il faudrait inévitablement opérer un choix parmi une pléthore de sites demandeurs.

Pourtant, si l’accès à dedefensa.org devenait payant je ne suis pas certain que les rentrées d’argent seraient supérieures à ce qu’elles sont par dons volontaires, surtout si l’appel est répété plusieurs fois par an. En effet la mise en place d’un accès payant entraînerait une diminution dramatique du lectorat, ce qui n’est pas un détail sans importance pour un rédacteur dont une motivation essentielle est l’idéalisme, la foi comme l’a dit Mr Fabrice Z.

Dans l’éventualité d’un accès payant j’ignore quel serait mon choix. Cela dépendrait du montant exigé j’imagine. Ce qui est certain par contre c’est que, comme les autres “happy few”, je ressentirais comme une injustice de devoir encore payer pour consulter le site alors que j’ai déjà effectué des versements volontaires.

A propos de Mr Fabrice Z., je ne peux le suivre lorsqu’il avance que la lecture de dedefensa.org permet d’économiser l’abonnement à d’autres publications. Le caractère spécialisé des sujets traités par notre site préféré ainsi que son point de vue particulier ne permettent pas de se dispenser d’autres lectures. On ne coupe pas son steak avec un bistouri.

Je terminerai en émettant l’idée que l’efficacité probable en termes de rentrées financières des explications données avec courtoisie par Monsieur Grasset est due, outre bien sûr qu’elles répondent à des questions que les lecteurs se posent, à ce qu’elles permettent aux lecteurs de se sentir plus proches de la rédaction, de faire partie d’un groupe en quelque sorte, la gande famille des lecteurs de dedefensa, ce qui incite bien sûr à s’investir et à mettre un peu de sa poche.

Bien cordialement.

Comment n'y a-t-on pas pensé plus tôt∫

Article lié : La victoire en payant

Bruno Hanzen

  09/09/2007

Trois pistes de pensée:

1) C’est probablement un moyen nettement moins coûteux que la “vraie” guerre. Pourquoi ne l’a-t-on pas employé plus tôt?

C’est probablement également beaucoup moins meurtrier et destructeur, donc éthiquement préférable.

Est-on devant un cas de machisme extrême, où certain nain de jardin estime plus viril de bombarder et massacrer que de payer?

Une “vraie” guerre est aussi nettement plus télégénique que de simples transactions financières. Avait-on besoin d’une “source d’images” pour la propagande?

2) C’est bien dans la tendance de la “privatisation” de la guerre. On paye tout: mercenaires, mais aussi adversaires.

3) L’état de santé financier US est assez grave: déficits budgétaire et de la balance des paiements colossaux, crise financière (prêts hypothécaires) et peut-être bientôt économique.
Ils sont essentiellement financés par l’Asie, Chine en tête.
On peut alors envisager plusieurs scénarios, par exemple:
- effondrement économique du centre et abandon de l’Empire (un peu comme l’Europe d’après 45).
- augmentation de l’influence des financiers, c’est à dire Chine et autres tigres asiatiques.

Nous vivons des temps intéressants.

Article lié : La victoire en payant

Armand

  09/09/2007

A propos de monnaie de singe et d’Irak, on se souvient peut-être de l’aveu de la FED qui déclarait avoir imprimé -au sens propre du terme, ce qui change de son virtualisme de “liquidités”- la somme de 12 milliards de US$ destinés aux dépenses sur place, en Irak.

Somme dont elle perdra la trace, à l’image des armes livrées plus tard et dont l’histoire fut contée ici.

lire, par exemple ici

http://www.guardian.co.uk/Iraq/Story/0,,2008189,00.html

ou encore là

http://www.ledevoir.com/2007/02/09/130483.html

Sous forme de la plus grosse coupure US existante, le billet de 100 US$, cette somme de 12 B$ pesait 363 tonnes,

On en déduit qu’un milliard de US$ pèse 30 tonnes de liasses de 100 US$.

Et qu’il faut un Hercules HC-130 cargo et demi pour la transporter, la charge utile de ce gros porteur quadri-moteurs est en effet de 20 tonnes dans sa version cargo.

On notera qu’il existe aussi une version “bombardier d’eau” de cet avion ... parfait pour larguer des liquidités ?

Benjamin “helicopter” Bernanke ne peut plus utiliser de tels appareils : leur charge utile est trop faible et leur vitesse limitée, il lui faut désormais des gros-porteurs.

Les jumeaux de Pologne

Article lié : Les jumeaux commencent à faire peur: sont-ils des “Bush européens”?

Tatanka

  08/09/2007

Dites aux polonais que l’Amérique, c’est loin.
Apparemment ils n’ont pas vraiment regardé la carte du monde.

Jean Védrine

Article lié : Contre la tentation de “la lassitude historique d’être soi-même”

Misanthrope modéré

  08/09/2007

>>> Hubert Vedrine, n’est ce pas le fils du secrétaire de Petain ? Lue quelque part, mais pas certaine, merci de m’éclairer. Bien à vous.

C’est fort possible. Google est une mine inépuisable d’informations pour ce genre de recherche.

Qu’est-ce qui vous a fait penser que ce site aurait pu mieux vous informer à ce propos ?

Vous n’insinueriez pas par hasard que le comportement du père aurait quelque rapport avec l’honneur du fils, des fois ?

Cordialement.

Article lié : La crise climatique en avant toute

Joëlle Penochet

  08/09/2007

Pour complément d’information sur les solutions proposées pour remédie au changement climatique :

LA PLANETE TERRE BIENTOT CLIMATISEE ?
http://www.univers-nature.com/dossiers/solutions-rechauffement-climatique/rechauffement-climatique.html
ou, en pdf :
http://www.notre-planete.info/geographie/articles/1184399177.pdf

OU UN RESUME : “LA GEOINGENIERIE COMME REMEDE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ?
http://www.infosdelaplanete.org/2378/la-geoingenierie-comme-remede-au-rechauffement-climatique.html

Et cette video (particulièrement la conclusion qui va dans le sens des articles) :

http://video.google.fr/videoplay?docid=286000425078890061&q=5+ways+to+change+the+world&total=311&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=0

la justification ∫ les ADM of course:

Article lié : Le B-52 on the road, de Minot à Barksdale, avec six cruise missiles à têtes nucléaires…

Antoine

  08/09/2007

Pour justifier une attaque nucléaire, une attaque aux gaz ferait bien l’affaire, par exemple dans le métro new-yorkais.

Depuis la guerre avec l’Irak, l’Iran possède des “ADM” de type ypérite, phosgène ou sarin.

Ils ont bien quelques illuminés de la période du Shah pour aller mourir au fond du métro pour la cause: avec barbe et passeport de ‘pasdaran’.

Drame et horreur garantis, nombre de morts limité, très peu de chances de bousiller un magnat ou même un simple directeur. Restitution des corps entiers aux familles. (trop de plaintes après le 9/11).

Exhibition des méchants barbus bronzés (refroidis et “martyrs”) aux caméras.

SCRAMBLE ! Des B-52 “sortis de la naphtaline” décollent avec leur lourd chargement vers le destin de la guerre: ce n’est jamais celui qu’on a planifié. Il y a Bush à la télé, “Today, the United States of America, blablabla”

Pendant ce temps, deux barbouzes français s’interrogent sur une photo satellite de Natanz:
- c’est quoi, ces nouvelles antennes ?
- elles ressemblent à celle qui équipe le char “Leclerc” mais en très grand.
- et à quoi elle sert, sur le Leclerc ?
- bof, paraît ça brouille le GPS sur tout le champ de bataille…

Fallon n'est pas tout seul

Article lié : Le B-52 on the road, de Minot à Barksdale, avec six cruise missiles à têtes nucléaires…

Bruno Hanzen

  07/09/2007

1) interprétation court terme et rassurante: Fallon n’est pas seul. Il existe effectivement des préparatifs d’une attaque (nucléaire ou autre) contre l’Iran et des militaires sont déterminés à la faire échouer (chacun à son niveau, Fallon au top, et d’autres dans les rangs).
2) interpétation à plus long terme, et inquiétante: l’indiscipline militaire grandit. Les forces armées prennent leur indépendance La garde prétorienne gouvernera bientôt l’empire. Auront-ils un de Gaulle ou un Bonaparte? Ils ont déjà un Caligula.

Article lié : La France dans l’OTAN, ou l’opéra-bouffe recommencé

Armand

  07/09/2007

ca vient, ca vient

Article lié :

Lecteur

  07/09/2007

BRUXELLES - La France devrait laisser la Banque centrale européenne faire son travail sans être soumise à des critiques extérieures et à des pressions, a déclaré vendredi le président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker.

(Publicité)
“Cette façon selon laquelle certains Français pensent que la Banque centrale européenne devrait être à leurs ordres pourrait finir par fragiliser le système”, a déclaré M. Juncker, cité par son porte-parole Guy Schuller. M. Juncker, qui est également Premier ministre et ministre des Finances du Luxembourg, s’exprimait lors d’une réunion de la Fédération des entreprises de Belgique.

Un tel contrôle politique (de la BCE) “n’est dans l’intérêt de personne”, a-t-il également ajouté.

Ces propos font suite aux appels répétés de Paris en direction de la BCE afin que la Banque assouplisse sa politique monétaire, contribue à la stabilisation des marchés et favorise la croissance. Nicolas Sarkozy avait dénoncé à de nombreuses reprises la politique de l’euro fort au cours de la campagne présidentielle et avait récemment conseillé la BCE de ne pas “se priver de l’arme des taux” après la crise boursière internationale.

Il s’était félicité jeudi de la décision de la BCE de ne pas relever ses taux directeurs, y voyant le fruit des efforts de la France pour placer la politique monétaire de la BCE au centre du débat européen. AP

mw/sll

Encore un coup de la faction Cheney

Article lié : Le B-52 on the road, de Minot à Barksdale, avec six cruise missiles à têtes nucléaires…

Dominique Larchey-Wendling

  07/09/2007

Sans doute à rapprocher de cette news de l’été 2005 au Cheney demandait au Pentagone de préparer un plan d’attaque de l’Iran, à l’arme nucléaire, au cas où un nouveau 11 septembre devait frapper les Etats-Unis. Et ceci, que l’Iran soit impliqué ou non dans l’attentat :

http://www.amconmag.com/2005_08_01/article3.html

In Washington it is hardly a secret that the same people in and around the administration who brought you Iraq are preparing to do the same for Iran. The Pentagon, acting under instructions from Vice President Dick Cheney’s office, has tasked the United States Strategic Command (STRATCOM) with drawing up a contingency plan to be employed in response to another 9/11-type terrorist attack on the United States. The plan includes a large-scale air assault on Iran employing both conventional and tactical nuclear weapons. Within Iran there are more than 450 major strategic targets, including numerous suspected nuclear-weapons-program development sites. Many of the targets are hardened or are deep underground and could not be taken out by conventional weapons, hence the nuclear option. As in the case of Iraq, the response is not conditional on Iran actually being involved in the act of terrorism directed against the United States. Several senior Air Force officers involved in the planning are reportedly appalled at the implications of what they are doing—that Iran is being set up for an unprovoked nuclear attack—but no one is prepared to damage his career by posing any objections.

Si l’on en croit ces news, il semble qu’il existe aujourd’hui un forte probabilité pour que Cheney organise à nouveau un attaque des Etats-Unis dont il se servirait pour atomiser l’Iran. Il y a aussi, semble-t-il, des forces opposées à ses plans et qui l’attendent au tournant. Vu la gravité des implications, on peut comparer la situation à celle de la crise des missiles de Cuba.