jc
13/01/2020
"Révolutions, catastrophes sociales ?" est le titre d'un article qui figure dans "Apologie du logos" (pp. 434 à 451), article dans lequel Thom argumente pour "établir qu'aucune société stable ne peut exister sans une certaine forme de pouvoir sémiologique".
Selon lui la première bataille à mener est donc la bataille des symboles.
Symboles "girondins".
1. Rabelais, Abbaye de Thélème (Bien manger, bien boire, bien vivre). Personnalités actuelle emblématique: Gérard Depardieu (?) et une femme (?).
Le coq et la poule au sommet du tas de fumier au centre du village gaulois. Astérix et du Bellay et son petit Liré. Personnalités actuelles emblématiques (?? et ??).
2. Escalier à double hélice "à la Chambord" au centre de l'esplanade de la Grande Bibliothèque: la Nature dominant la Culture.
3. Drapeau matriotique bleu-blanc-rouge, bleu (près de la hampe, symbole de stabilité) pour les femmes, blanc orné d'un dessin de fleur de lys naturelle, rouge pour les hommes. Drapeau de Paris: blanc avec un roseau (allusion à Pascal), "Une âme inflexible dans un corps flexible" (en latin?).
4. Paris ville horizontale¹ (on entre dans une ère féminine): éradication des symboles "trop masculins" (raser la tour Montparnasse, déplacer la Tour Eiffel vers le Sud dans l'axe Défense-Concorde, mise en valeur de symboles architecturaux féminins (Notre Dame, sans flèche phallique sur le dos, bien sûr!).
5. Devises: Unité-harmonie-Diversité ; Vox populi, vox Dei. Hymne plus "féminin" à trouver ("La girondine" évidemment).
6. Place Charles de Gaulle-Étoile renommée Place Janus (ou, mieux, son équivalent grec); façade Nord masculine, façade Sud féminine. Deuxième flamme à "La mère inconnue". Avenue de la Grande Armée -> avenue Hermès, avenue des champs Élysées -> avenue Aphrodite, actuelle avenue des Champs Élysées du Trocadéro aux Invalides (sa place naturelle); place de la Nation -> place de la Matrie, parvis de Notre Dame -> parvis de Nos Dames.
7. "Emmanuel", le bourdon de Notre Dame².
8. "La Grâce de l'Histoire", évidemment!
¹: Cf. "La Grâce", tome II, pp.408 et 409.
²: Cf. mes commentaires-petits-délires des articles de ce site écrits à propos de l'incendie de Notre Dame, en particulier celui que je reproduis ici:
"Emmanuel contre Emmanuel (jc, 20/04/2019):
Je suis profondément convaincu que pour Emmanuel Macron, "notre" président légal, la reconstruction de NDP ne peut pas être autre qu'un problème "Système" qui se traite "Système" comme la reconstruction du terminal E d'ADP.
Je suis également profondément convaincu que pour le peuple français, notre souverain légitime selon notre constitution, la reconstruction de NDP, pardon, de Notre-Dame de Paris, c'est tout autre chose.
Notre Dame de Paris c'est le kilomètre zéro de la France, c'est son coeur, pour tous les français, qu'ils soient croyants ou seulement nostalgigues des cartes Michelin.
Notre-Dame c'est son ground zéro à lui, peuple français, et le 15/04 c'est son 9/11. La reconstruction/restauration c'est son affaire, à lui et rien qu'à lui.
Le bourdon de Notre-Dame se surnomme Emmanuel. Je suis profondément convaincu que tous les français "feront peuple" en se mettant à l'unisson de cet Emmanuel-là, leur Emmanuel à eux. Alors ce sera Emmanuel contre Emmanuel.
Hier soir sur la 2, j'ai entendu que les forestiers de France étaient prêts à donner le bois de chêne (1500 -ou 5000?- chênes c'est peanuts, ai-je entendu) pour refaire la charpente (et j'ai entendu un patron de scierie dire que ça ne représenterait pour lui pas plus d'un ou de mois de boulot¹). J'ai également entendu qu'Emmanuel Macron voulait court-circuiter la chaîne "Bâtiments de France".
Le 15/04 est l'occasion rêvée -miraculeuse?- pour changer les choses. Les forêts françaises non domaniales qui n'ont pas encore été rachetées par les banques et les assurances sont -c'est comme ça dans mon coin- la propriété de l'ancienne aristocratie (ante 14/07). Que ces conservateurs du patrimoine forestier de France -ce qu'ils sont avec amour, comme je le constate dans mon coin- donne² le bois pour la reconstruction de Notre-Dame est un geste symboliquement fort.
J'ai également entendu hier soir qu'Emmanuel Macron voulait court-circuiter la chaîne "Bâtiments de France". Là encore, le peuple de France a l'occasion de montrer qu'il est capable de trouver l'architecte en chef qui dirigera la reconstruction/restauration: en laissant "les gars du bâtiment" l'élire. (Je suis intimement convaincu que ces gars-là éliront l'homme ou la femme qu'il faut, ne serait-ce que parce qu'ils auront à coeur de ne pas passer pour des cons devant les français -et les étrangers qui regarderont sûrement cette étrange façon de procéder-).
Toujours hier soir il y avait une émission sur la guerre de 39/45 où il était rappelé qu'en 1944 un sous-marin Allemand était mis à l'eau tous les trois jours: quand la patrie est en danger…
Je suis intimement convaincu que si le peuple de France prend lui-même cette reconstruction en main le délai de cinq ans promis par "notre" président sera pulvérisé. Car de plus en plus de français réalisent, chacun à sa façon sent que ce Système est mortifère, que notre patrie est réellement en danger.
¹: J'ai appris que le chêne de charpente n'avait pas besoin d'être séché avant d'être posé.
²: On objectera que ces gens donnent ce qui ne leur appartient pas. Dans une VIème république ce "détail" peut être résolu en quelques lignes sur l'acte de propriété: "Telle personne appartient à telle forêt" au lieu de "Telle forêt appartient à telle personne" sans que cela ne change rien dans la pratique quotidienne (mais sans doute beaucoup dans les mentalités).
jc
13/01/2020
(Hier soir, sur BFMTV il y avait Michel Onfray face à un procureur et deux procureuses. Face à faces tendu. À un moment MO a lâché qu'il était girondin.)
Je verrais bien le basculement spéculé en 4.0 et 4.1 (masculin -> féminin; aristocratie -> démocratie) se synchroniser avec le basculement jacobin -> girondin.
Je viens de e-feuilleter sur le site "Les Crises" un article¹ où il est indiqué que Boris Johnson a été élu par la classe moyenne des villes moyennes, la classe girondine britannique en quelque sorte. Cela m'a rappelé que lors des récentes élections européennes LR avait tenté une stratégie "territoriale". La défaite pour les européennes, mais peut-être succès pour les municipales… et pour la suite ?
Je vois la politique multipolaire actuelle s'orienter vers une opposition bipolaire toute guénonienne: les "Paradis terrestres girondins" et les "Jérusalem céleste jacobins", les orgueilleux gratte-ciel de nos métropoles face à nos campagnes désertes ? Un signe des temps?
(Thom cite (très) souvent Héraclite: "Le Maître dont l'oracle est à Delphes ne dit ni ne cache; il signifie", ce qu il décrypte en "La Nature nous envoie des signes qu'il nous appartient d'interpréter". Ce qui précède laisse penser qu'il est peut-être plus facile de décrypter l'évolution sociale que l'évolution biologique -le sujet principal de SSM-.)
Dis-moi qui tu lis je te dirai qui tu es. Si l'on veut comprendre le tome III de "La Grâce" il faut rentrer dans le monde de son auteur et il faut donc, j'en suis maintenant profondément convaincu, impérativement lire Guénon² (en particulier "La Crise du monde moderne" et "Le règne de la quantité...").
Relire ici les chapitres XXI et XXIII de "Le règne de la quantité ..." ?
¹: https://www.les-crises.fr/gloire-au-bon-roi-boris-par-maurice-glasman/
²: J'ai découvert le nom de Guénon en découvrant ce site il y a trois ou quatre ans. Ayant reçu un formatage initial scientiste, mon premier contact a ressemblé à celui de quelqu'un qui tombe à l'eau sans savoir nager. Ma formation thomienne ultérieure, autodidacte- m'a aidé...
Olivier le verseau
12/01/2020
Le temps, le fonctionnel, a échappé au Temps.
Toute accélération d’un corps peut entraîner l’impossibilité de l’arrêt de ce corps et donc la collision ou la désintégration.
Le système est totalement déréglé et le temps des évènements s’en trouve à son tour déréglé.
Comment alors appréhender le monde réel ?
Comme un satellite échappant à la gravitation qui le maintient en orbite stationnaire, le temps a perdu son orbite.
Autre piste qui pourrait se présenter : la notion de pressurisation ou de dépressurisation.
Enfin les notions d’implosion ou d’explosion selon les assemblages des bombes atomiques ( par insertion ou par implosion)
Dernière question : L’espace peut-il être maintenu sans le temps ?
Ou bien le monde réel peut-il survivre à un temps déréglé ?
jc
12/01/2020
Les Anciens Grecs définissaient l'aïon comme un temps "a-temporel", vide d'événements, qu'ils opposaient au chronos. Il me semble naturel de considérer ici que le Temps (T majuscule) est l'aïon et le temps (t minuscule) est le chronos.
Les concepts de contraction du temps et de dilatation de l'espace, qui apparaissent chez Guénon¹, reviennent souvent sous la plume d'un PhG qui semble les manier avec aisance. Ce n'est pas mon cas, car, comme sans doute beaucoup de scientifiques, le temps est pour moi le temps des modernes, qui est basiquement représenté par la droite réelle R (et l'espace usuel par R³).
C'est peut-être la raison pour laquelle je ne comprends pas grand chose à la définition que Thom donne d'une fonction en Biologie. Comme sa définition semble générale et donc applicable à la métahistoire en particulier, peut-être PhG pourra-t-il associer aux considérations développées dans son article une fonction historique² précise (donc une finalité) dont les contractions temporelles sont le symptôme ? Voici cette définition³:
"Certains auteurs opposent fonction et fonctionnement. Je propose de voir dans cette opposition une caractéristique
essentielle du concept de fonction. Car il est de l'essence de la fonction de fonctionner… même si parfois la fonction ne fonctionne pas. De ce point de vue le terme fonction se rapproche linguistiquement de la forme du gérondif (le "doing" anglais). On peut métaphoriquement représenter le concept de fonction par une fronce d'hystérésis associée à l'opposition de deux temps:
un temps "a-temporel", une éternité vide d'événements, ce que les Anciens Grecs appelaient aïon, et un temps qualitativement spécifié, chronos, qui est porteur d'événements catastrophiques, et où se déroule l'exécution d'actes."
Comme dans toute(?) fronce d'hystérésis, on est ici en présence d'un conflit de type tension/relâchement que l'on retrouve dans les situations les plus diverses: fonctionnement du coeur ou d'un moteur thermique, voire d'une civilisation (les cycles d'un Manvantara⁴). (Thom l'utilise dans son article pour modéliser le fonctionnement des muscles des jambes dont la fonction est de permettre de marcher (l'aïon est associé à l'état du muscle au repos et le chronos à l'état contracté.)
¹: Cf. le chapitre "Le temps changé en espace" dans "Le règne de la quantité..."
²: Pour Thom il est évident que, dans les sociétés, c'est la fonction qui crée l'organe et en tire argument pour penser qu'
il en va de même en biologie).
³: Extraite de "Structure et fonction en biologie aristotélicienne" (AL, p.257)
⁴: Cf. https://www.dedefensa.org/article/vers-un-effondrement-de-civilisation
jc
12/01/2020
[ Recentrage sur le sujet (le mode d'emploi du tome III). ]
C = Correct (c-à-d conforme à la doxa mainstream contemporaine), I = Incorrect, T = Très,
P = Politiquement, S = Scientifiquement, H = Historiquement.
Il y a les orthodoxes, les PC, les SC, les HC: l'immense majorité. Il y a hétérodoxes, les opposants, les dissidents, les PI, les SI et les HI: nettement moins nombreux (mais en actuelle augmentation). Et il y a les SVNI. René Thom (STI) et Philippe Grasset (HTI) en font partie¹,
Comme le dit René Thom: "Il faudrait évoquer le rôle du langage dans l'édification des grandes philosophies. (...) Si l'on veut comprendre l'auteur, il faut jouer le jeu et rentrer dans son monde. Sans doute y a-t-il beaucoup de cas où le jeu n'en vaut pas la chandelle." (AL, p.503) ; citation qui renvoie au sujet, à savoir un mode d'emploi pour tenter de rentrer dans leur monde.
Dans les deux cas précités on est, j'en suis convaincu, en métaphysique extrême: pour rentrer dans leur monde, regarder le bout de ses chaussures ne suffit pas (SC, HC), il faut viser très haut (infiniment haut) comme PhG ou très profond (infiniment profond) comme RT. La citation thomienne suivante, qui concerne le fait scientifique -et qui peut aisément être transposée au fait historique- donne une idée du fossé abyssal entre SC et STI d'une part et HC et HTI d'autre part:
"Lorsqu'on a compris – à la suite de T. S. Kuhn – le caractère « automatique » du progrès scientifique, on se rend compte que les seuls progrès qui vaillent sont ceux qui modifient notre vision du monde – et cela par l'élaboration de nouvelles formes d'intelligibilité. Et pour cela il faut revenir à une conception plus philosophique (voire mathématique) des formes premières d'intelligibilité. Nos expérimentateurs, sempiternels laudateurs du « hard fact », se sont-ils jamais demandé ce qu'est un fait ?
Faut-il croire – ce qu'insinue l'étymologie – que derrière tout fait, il y a quelqu'un ou quelque chose qui fait ? Et que ce quelqu'un n'est pas réduit à l'expérimentateur lui-même, mais qu'il y a un « sujet » résistant sur lequel le fait nous apprend quelque chose ? Telles sont les questions que notre philosophe devra constamment reposer, insufflant ainsi quelque inquiétude devant le discours volontiers triomphaliste de la communauté scientifique. Bien sûr la Science n'a nul besoin de ce discours pour continuer. Mais il restera peut-être quelques esprits éclairés pour l'entendre, et en tirer profit." (1988)
L'approche de l'histoire par PhG est poétique (la nostalgie, l'âme poétique, reviennent en boucle dans "La Grâce"); si on veut le comprendre alors il faut jouer le jeu et rentrer dans son monde poétique et nostalgique. Ce qui suit est censé illustrer la façon dont il faut voir ce qui sépare son monde HTI du monde HC.
Le "tchac" historique de la guillotine de 1793 renvoie au "tchac" de la coupure galiléenne, coupure qui prononce le divorce entre la phusis antique et la physique moderne, et qui instaure le SC. Avant la coupure les planètes étaient poétiquement poussées par les anges, maintenant elles se meuvent selon les lois de la mécanique newtonnienne²: l'interprétation de leurmouvement a changé³ à cet instant, l'herméneutique antique cédant sa place à la démiurgie moderne².
De même qu'Aristote et Newton ne pensaient pas le mouvement d'une pierre de la même façon, de même PhG et les modernes pensent l'architecture (très!) différemment. Là aussi il y a une discontinuité abyssale pour PhG -un "tchac"- entre une cathédrale et une tour de Doubaï, alors qu'il n'y en a aucune pour un SC³.
Je n'ai pas encore lu le tome III.1 (je ne l'ai même pas encore acheté, étant actuellement hors de ma zone Amazon). Car je ne veux pas seulement le lire, c'est-à-dire le feuilleter. Je veux le déguster, car pour moi le jeu en vaut vraiment la chandelle, puisqu'il s'agit d'un tout nouveau regard sur l'histoire, un regard grâcieux.
Pour cela je veux tenter de pénétrer plus profond dans le monde de son auteur. Or ce monde, j'ai l'impression de réellement venir d'y rentrer en découvrant dans cet article la citation de Pseudo-Denys l'Aéropagite. (Article qui se termine par: "Je crois et je pense que nous reviendrons sur le sujet du Tome-III/1, suite & conséquences…".)
¹: Selon moi, Jean-Pierre Petit est à rajouter ici comme STI.
²: Thom: "Si l'on veut indiquer l'endroit crucial par lequel la Science moderne se sépare d'Aristote, on le trouvera dans l'exemple de "la pierre lancée vers le haut qui retombe". Dans la Physique aristotélicienne, il s'agit de deux mouvements continus consécutifs, mais distincts; (...) il y a discontinuité au point le plus haut (...). Pour nous, à la suite de Galilée, (...) il y a "prolongement analytique" du mouvement montant dans le mouvement descendant." (ES, conclusion)
³: Cf. "Dialogues.1,Question de sens" par PhG et "Dialogues.2.Croissance" par JPB (sur Dedefensa)
jc
11/01/2020
Dans le prolongement du basculement domination masculine/domination féminine s'effectuant relativement lentement pour les individus (un ou quelques siècles) -mais très rapidement à l'échelle de temps d'un Manvantara-, on remarque le même phénomène pour ce qui est peut-être un inéluctable basculement -inéluctable car entraîné par la "roue cosmique"- d'un pouvoir aristocratique (de plus masculin) à un pouvoir démocratique (peut-être féminin), le basculement direct étant trop brutal.
La grande révolution du peuple de France a été presque aussitôt lissée -amortie- par une contre-révolution bourgeoise (Napoléon premier empereur bourgeois ...); et nous serions peut-être, deux siècles plus tard, en train d'entrer dans la deuxième phase, à savoir celle de la révolution populaire contre la contre-révolution bourgeoise.
Pour Thom ce phénomène de lissage est général¹ -hors substrat-, et s'applique donc à toutes sortes de substrats (biologique, socio-historique, etc.) illustrant peut-être ici ma citation thomienne favorite:
"Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés."
¹: Cf. "Esquisse d'une Sémiophysique" p.99 .
jc
11/01/2020
L'alpha et l'oméga¹.
Thom: "Toute forme ne peut ainsi être conçue que comme une figure due à un arrêt momentané (autour d'un obstacle) d'un flux partant d'un point-amont α et s'écoulant vers un point-but ω. Qu'on doive identifier α et ω, c'est là un point que je laisse à mes auditeurs de décider… (1993, Pouvoirs de la Forme)
Pour moi la citation de Pseudo-Denys l'Aéropagite et l'échappée en métaphysique extrême de Thom renvoient à un α qui est Dieu
"en puissance", inconnaissable (qualifié généralement de Dieu tout puissant), Dieu yin, féminin; dans la terminologie thomienne c'est le centre organisateur caché, la singularité organisatrice inconnaissable. Toujours dans la terminologie thomienne ω est le déploiement universel de cette singularité, obtenu à la fin des temps (ou à la fin du cycle) qu'il semble naturel, pour cette raison de qualifier de Dieu "en acte" (de Dieu tout actant?), Dieu yang, masculin. (Qu'on doive identifier α et ω c'est là à chacun d'éventuellement décider.)
Ces considérations stratosphériques suggèrent le POS (Plan d'Organisation Sociale) suivant (monarchie populaire), une condition nécessaire à sa pérennité étant la validité du principe suprahumain selon lequel la voix du peuple est la voix de Dieu³. La citation thomienne suivante tombe, à mon avis, à point nommé:
"En ce qui me concerne, je préfère croire à un réel – non globalement accessible parce que de structure stratifiée – dont l'herméneutique de la TC [théorie des Catastrophes] permettrait de dévoiler progressivement les « fibres » et les « strates ». Mais
tout progrès dans la détermination d'une telle ontologie stratifiée en « couches » d'être exigera :
i) L'emploi de mathématiques pures spécifiques – parfois bien difficiles – dans les théories jusqu'ici purement conceptuelles
des sciences de la signification ;
ii) La reprise d'une réflexion philosophique sur la nature de l'être que les divers positivismes et pragmatismes ont depuis bien longtemps occultée."
La société (la France pour fixer les idées) étant stratifiée en communes, cantons, départements et provinces, chaque strate plébiscite sa reine α et son roi ω pour un temps limité (sept ans?), sur le critère de capacité à gérer sa strate "en bonne mère de strate" ou "en bon père de strate" (α4 et ω4 étant destinés à prendre en charge 65 millions d'habitants). Il me semble logique que les reines et rois d'une strate donnée soient plébiscités par les seuls reines et rois de la strate directement inférieure.
Il s'agit selon moi d'une monarchie matriarcale où α domine ω, suivant l'hypothèse -ou le constat pour les suprahumanistes cyclistes- que nous arrivons à la fin d'un quatrième et dernier âge masculin yang-yang (âge de fer) et que nous nous préparons à débuter un nouveau cycle commençant par un premier âge féminin yin-yin (âge d'or). (On aura noté dans notre société occidentale le recul de la domination masculine sans partage depuis -disons- le début du XXème siècle, pour approcher actuellement une sorte d'égalité, prise par certains et certaines comme une fin en soi, et par d'autres comme le signe d'un proche renversement du rapport de domination.)
Reste alors à savoir qui fait quoi, pourquoi, comment avec ce POS… (mais un drapeau bleu-blanc-rouge, bleu pour les femmes, rouge pour les hommes, agrémenté d'une représentation de fleur de lys -naturelle- me semble devoir s'imposer).
Thom: " "La voie de crête entre les deux gouffres de l'imbécillité d'une part et le délire d'autre part n'est certes ni facile ni sans danger, mais c'est par elle que passe tout progrès futur de l'humanité".
PhG: "La sagesse, aujourd'hui, c'est l'audace de la pensée".
¹: https://fr.wikipedia.org/wiki/Alpha_et_om%C3%A9ga
²: Machiavel: « Ce n’est pas sans raison qu’on dit que la voix du peuple est la voix de Dieu. On voit l’opinion publique pronostiquer les événements d’une manière si merveilleuse, qu’on dirait que le peuple est doué de la faculté occulte de prévoir et les biens et les maux.»
³: https://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_Sans-G%C3%AAne
jc
10/01/2020
L'analogie entre la citation de Pseudo-Denys l'Aéropagite et l'escapade en métaphysique de Thom¹, en lien avec l'analogie thomienne, selon moi génialissime, entre développement embryonnaire et développement de Taylor, pose la question du rapport entre mathématique et métaphysique, question dont la réponse allait de soi à l'époque de Platon, mais question qui est devenue incongrue à partir de la coupure galiléenne.
Dans l'époque contemporaine je connais la célèbre formule canonique du mythe de Claude Lévi-Strauss que certains ont essayé de relier à la théorie des catastrophes². La géométrisation de la psychanalyse par Lacan avec la place importante donnée à la théorie des entrelacs et aux surfaces unilatères est, selon moi, à considérer. Je suis incompétent pour me prononcer sur les rapports entre métaphysique et mathématiques chez Alexandre Grothendieck à travers -par exemple- son "La clef des songes: ou dialogue avec le bon Dieu"). Du côté des métaphysiciens Guénon était très au courant de la mathématique du temps de Leibniz, qu'il a abordée selon moi avec succès³, en penseur du continu, à la Thom. Mais, de ce que j'ai lu de lui, il me semble qu'il était très loin d'avoir une vue d'ensemble des mathématiques de son temps (en particulier de la géométrie). Pour le platonicien Alain Badiou "l'ontologie, c'est les mathématiques", ce qui serait à verser chez lui au crédit d'un rapport "profond" entre mathématiques et métaphysique s'il n'avait pas été fasciné par la théorie des ensembles et ses grands cardinaux, sans s'intéresser -à ma connaissance- à l'oeuvre du géomètre platonicien Thom.
Thom, quant à lui, parsème ses articles d'un: "Il faut être philosophe en sciences et scientifique en philosophie" et écrit:
"(...) Les Philosophes ont abandonné aux savants la Phusis et se sont repliés dans la forteresse de la subjectivité. Il leur faut réapprendre la leçon des Présocratiques, rouvrir les yeux grands sur le monde, et ne pas se laisser impressionner par l'expertise souvent dérisoire d'insignifiance de l'expérimentateur. Inversement la science doit réapprendre à penser."
(Il martèle d'autre part que le problème de la démarcation science/non science est dorénavant dépassé.)
Les positions de Thom en faveur d'un impérialisme mathématique⁴ ont irrité. Et s'il avait néanmoins raison?
¹: Cf. le commentaire.2 de l'article "Le sens d'un entêtement"
²: Jean Petitot, Lucien Scubla
³: Cf. "Les principes du calcul infinitésimal"
⁴: Cf. sa carte du sens http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41
jc
10/01/2020
PhG: "la Mort est chose bien vivante avec quoi l'on peut dialoguer, et donc contradiction joyeuse en soi, ou alors Vérité absolue bien au-delà de la connaissance, dans la connaissance devenue inconnaissance… "
Pour Thom la mort est typiquement une catastrophe généralisée. Concept dont on mesure l'importance qu'il lui accorde en consultant l'index de SSM. Dans mon commentaire de l'article "Un assassinat métahistorique" j'ai donné un exemple thomien:
"... quel exemple de catastrophe généralisée que la décomposition d'un grand empire comme celui d'Alexandre."
(Bien entendu l'empire d'Alexandre n'est pas mort (il est encore vivace dans nos mémoires, en particulier en Grèce et en Perse); son effondrement n'était pas la fin du monde, mais seulement la fin d'un monde, pour reprendre la fin de la dernière phrase de "Le règne de la quantité et les signes des temps";
"... et c’est ainsi que, si l’on veut aller jusqu’à la réalité de l’ordre le plus profond, on peut dire en toute rigueur que la « fin d’un monde » n’est jamais et ne peut jamais être autre chose que la fin d’une illusion.")
Thom consacre les pages 102 à 107 de SSM (2ème ed.) à la formalisation de ce concept de catastrophe généralisée qu'il classifie en catastrophe à grumeaux, à bulles, laminaire et filamenteuse, etc..
J'ai retenu qu'il s'agit, grosso modo, de la catastrophe produite par un changement de centres organisateurs ou, lorsqu'il n'est pas possible d'en changer -ce qui est précisément le cas au sommet (si unique) de l'arbre de Porphyre- un retour au seul centre organisateur possible¹. Aussi, pour la question qui nous concerne ici, je crois qu'on peut retenir la définition (restrictive) suivante: une catastrophe généralisée est un retour au centre organisateur², à la singularité organisatrice.
Pour Thom, à qui l'on doit le concept mathématique de déploiement universel d'une singularité, le retour au centre organisateur est l'opération inverse du déploiement avec le cycle qui lui est naturellement associé: naissance (départ du centre organisateur) -> jeunesse (déploiement à partir du centre organisateur) -> vieillesse (repliement vers le centre organisateur -> mort (retour au centre organisateur).
(Avant de poursuivre je rappelle que je m'adresse à des gens ayant reçu une formation scientifique pour tenter de les convaincre de lire "La Grâce de l'Histoire"...)
Par exemple le développement "de Thom" de la singularité³ organisatrice x -> x³ (le pli dans la terminologie thomienne) est la fonction x -> x³ + ax (a est appelé le paramètre du déploiement). De même celui de la singularité fronce x -> x⁴ est la fonction x -> x⁴ + ax² + bx.
La théorie thomienne du déploiement universel me passe assez largement au-dessus de la tête. Mais je crois que l'analogie grossière -le rapprochement- développement de Thom/développement de Taylor d'une fonction donne une idée assez juste de la situation.
Par l'analogie thomienne développement embryonnaire/développement de Taylor, pour moi génialissime⁴, l'inconnaissable "Dieu-tout-puissant" est associé par Thom à l'inconnaissable fonction indéfiniment différentiable "en puissance" (fonction non précisée à un nombre de variables non précisé) destinée à être déployée, c'est-à-dire développée "en acte" en série de Taylor par rapport à certaines variables "actualisées" (choisies parmi toutes les variables "en puissance"), en un point "actualisé"(choisi dans le continuum des points "en puissance").
Dans cet ordre d'idées on a l'analogie suivante, censée aider à éclairer la citation de Guénon. Considérons la fonction 1/1-z et développons-la en série de Taylor en un point z0 différent de 1 (lorsque z0=0 ce développement est très simple: 1 + z + z² + ... + z^n + ... . Oubliant que les développements en deux points centres organisateurs quelconques proviennent tous deux de la fonction 1/(1-z) il me semble alors a priori difficile de prouver (je n'ai pas essayé) qu'ils coïncident sur leur domaine de convergence commun, amenant ainsi à les considérer comme distincts, c'est-à-dire, en termes thomiens, à considérer qu'on a affaire à une catastrophe généralisée (au sens général et non au sens jusqu'à présent restreint) alors que cette distinction, cette catastrophe, n'est qu'une illusion…
¹: Cf. l'échappée de Thom en métaphysique extrême (ES p.216 -et non 16-) en commentaire.2 de l'article "Le sens d'un entêtement".
²: Dans les bras du Père, chante-t-on aux enterrements dans le rite catholique. (Pour moi ce serait plutôt dans les bras de la Mère, car l'indicible-tout-en-puissance est yin, donc féminin.)
³: Cette fonction est singulière à l'origine car la dérivée première (3x²) s'y annule.
⁴: Cf. le commentaire.2 de l'article "Le sens d'un entêtement".
jc
09/01/2020
Mon commentaire "Les SVNI Thom et Grasset.2" de l'article "Le sens d'un entêtement" se termine par:
"Dans le .0 j'écrivais: "Ces efforts, je ne le cache pas, je les fais en grande partie pour tenter de percevoir si les SVNI [Sujet Volant Non Identifié] Thom et Grasset volent dans la même direction. Je ne croyais pas si bien (et si vite) dire. Voilà pour moi un fil rouge qui va guider ma lecture du tome III. Je l'espère solide." .
Je confirme ici que, selon moi, les SVNI Thom et Grasset volent bien dans la même direction, leur objectif commun étant "l'être en soi" (Thom) alias "le noyau transcendant" (Grasset/Évola). Mais je ne suis pas du tout certain qu'ils soient dans le même camp dans le match matière/volonté créatrice (j'ai souvent abordé ce thème dans mes commentaires).
Thom plutôt dans le camp de la matière? Grasset plutôt dans le camp de la volonté créatrice?
Thom se présente plutôt comme un topocrate (c'est initialement un géomètre/topologue professionnel et il se dit penseur du continu) et va chercher ses intuitions en profondeur comme le montre typiquement l'extrait qui suit de l'épilogue de SSM (dont les suprahumanistes noteront au passage le caractère prophétique):
"Dans le domaine des sciences humaines, il m'est difficile de me rendre compte si ma tentative présente quelque intérêt; en écrivant ces pages, j'ai acquis une conviction: au coeur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces naturelles agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire."
À l'inverse PhG se présente comme un logocrate dont l'expression "intuition haute" revient souvent sous la plume; je le vois bien chercher son inspiration en levant les yeux au ciel, même si ces yeux sont fermés ("C'est une pensée originelle (...) elle s'élève verticalement hors du temps en direction du noyau transcendant"). Du côté de la volonté créatrice et du logos divin? (Avant hier soir une chaîne de la TNT proposait "Les dix commandements" avec la séquence de Yahvé dictant sa loi à Moïse).
Du suspense dans le thriller¹?
¹: Remarque à propos du titre (Indicible & angoisse), le ton de mes commentaires pouvant donner l'impression que je prends le sujet à la légère.
Ok pour l'indicible (c'est le coeur de ce vertigineux problème). Quant à l'angoisse Thom nous propose les maths pour s'en distancier:
"En permettant la construction de structures mentales qui simulent de plus en plus exactement les structures et les forces du monde extérieur -ainsi que la structure même de l'esprit-, l'activité mathématique se place dans le droit fil de l'évolution. C'est le jeu signifiant par excellence, par lequel l'homme se délivre des servitudes biologiques qui pèsent sur son langage et sa pensée et s'assure les meilleures chances de survie pour l'humanité." (SSM, 2ème ed. p.321)
Nicolas Prenant
09/01/2020
L'Iran avait demandé aux troupes irakiennes de s'éloigner de toutes les bases américaines, en leur fournissant un délai raisonnable pour le faire, au lendemain de l'assassinat de Soleimani. Donc je pense que l'attaque était non seulement envisageable, mais assez prévisible. Par là même, les américains en étaient avertis de même. C'est même étonnant et un poil suspect qu'ils aient laissé cela advenir, du coup.
Il est difficile de prévoir ou imaginer quoique ce soit, je retiens pour ma part une vengeance symbolique, de la communication et de la rhétorique de guerre un peu dans chaque camp, mais aucune escalade véritable. Je pense que ces gens se tiennent tous par la barbichette jusqu'à ce qu'une agression majeure éventuelle mette le feu aux poudres… Eventualité que je juge improbable, mais on ne sait jamais rien.
jc
09/01/2020
Chacun voyant midi à sa porte, il s'agit évidemment de mon propre mode d'emploi.
Il est clair pour moi qu'il s'agit là fondamentalement de métaphysique: celui qui tient la plume -ou plutôt maintenant le clavier- est un métaphysicien. Mais qu'est-ce qu'un métaphysicien? À mes yeux la définition que propose Thom -formulée ES p.16-coïncide exactement avec l'idée que je me fais de Philippe Grasset:
"Le métaphysicien est précisément l'esprit capable de remonter cet arbre de Porphyre jusqu'au contact avec l'Être."
Aussi, quand je lis "intuition haute" -locution récurrente chez PhG- je pense au sommet de l'arbre de Porphyre dont parle Thom:
"... le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur." ;
de même pour tous les signes qui vont dans ce sens. En refeuilletant très rapidement le tome II, j'ai ainsi noté -entre autres- la citation de Daniel Vouga p.248 ("Le progrès donc, le seul progrès possible, consiste à vouloir retrouver l'unité perdue") et celle de Julius Évola p.198 ("C'est une pensée originelle, elle ne remonte pas en arrière dans le temps, elle s'élève verticalement hors du temps en direction du noyau transcendant…"), ainsi que tous les indices qui y renvoient (inconnaissance, nostalgie, etc.).
Je ne suis pas du tout un littéraire et il faut que je me fasse violence pour lire un "pavé" comme "La Grâce". Mais la pensée d'un auteur est indissociable de la façon dont il s'exprime et je dois faire avec. Alors je vais le lire comme un thriller¹.
Qui sera le gagnant de cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice? Ayant déjà ma propre réponse, je suis seulement curieux de suivre le cheminement qui a permisà Philippe Grasset d'arriver à la sienne.
Je vais m'appliquer à déguster lentement ce tome III.
¹: https://fr.wikipedia.org/wiki/Thriller_(genre)
Ivan-Ivan Chasseneuil
09/01/2020
Il n'est pas surprenant que les Iraniens ait répliqué ouvertement. 2 raisons à cela :
1) Les plus hautes autorités ont promis de se venger. Ne pas le faire de façon ouverte (pour au moins une partie de la vengeance), c'est donc avouer qu'on n'est pas en mesure d'assurer et d'assumer cette vengeance. C'est donc ne pas se venger et trahir sa parole - avec tous les inconvénients à la fois vis-à-vis de son propre peuple et vis-à-vis de ses alliés et ennemis.
2) Ne pas se venger ouvertement invite à une escalade incontrôlable en cas d'attaque sous faux drapeau ou de la part des alliés qui ont promis de se venger également (sans parler des électrons libres). Il fallait donc, et très vite, couper l'herbe sous le pied à une telle menace (et ainsi laisser les alliés se venger comme ils le veulent, l'Iran n'ayant plus à assumer les conséquences).
patrice sanchez
09/01/2020
J"écoutais effaré le discours de Trump hier et je me suis dit que le mieux qui pourrait arriver à l'humanité serait un brusque réveil du Yellow stone avec anéantissement complet de tous les systèmes de décision us tant ils sont pervertis et frappadingues, ce discours "vol au dessus d'un nid de coucous et de F35" m'a fait penser au film de zérie Z , Austin Power, avec un Trump pantin assassin en col blanc , Dr Denfer entouré de ses minis moi, nous délivrant une leçon de géopolitique d'une époque plus qu'agonisante de fin du règne de la matière, le stade ultime et satanique de la doctrine bretzinkienne de joueur de poker menteur à la canonière et à la coercition ... Les traditionnalistes nous disent que la vérité finira par triompher sur l'obscurité et le mensonge .... quelle se fait attendre cette vérité chérie !
Franck du Faubourg
09/01/2020
Pepe Escobar gratifie les lusophones de quasi 3 heures d'analyses sur le vif du sujet : https://www.youtube.com/watch?v=SE_X8nBrGIU
En 2 mots - on le sait - Suleimani était en mission diplomatique , en visite officielle, dans le cadre d'une négociation entre l'Arabie Saoudite et l'Iran avec l'Irak en liaison. Comprendre qu'un MBS est otage des USA, et que la confiance vis à vis du Boss américain s'érode. Pour l'oncle Sam, il est inconcevable qu'Arabie Saoudite et Iran puissent s'entendre. Raison de l'assassinat de Soleimani. Soit. Trump aurait été manipulé par agents du CMI (Epster), évangélistes apocalypsistes et néocons. Envisageable.
Remarquable: la base principale à l'ouest de Bagdad, d'ou seraient partis les drones-missiles utilisés pour tuer Soleimani, a été attaquée par 17 missiles iraniens, tous arrivés "à bon port" (dont deux n'ont pas explosés) ... Oui; tous passés.
Il n'y a apparemment pas eu de réponse de la base US. Pas de Patriots, pas de DCA, pas d'interception. Rien.
A propos de ce mystère, Pepe Escobar a une réponse fracassante; les missiles Patriots n'auraient pas été lancés parce que le sytème Patriot ne serait pas fonctionnel, incapable d'intercepter les missiles iraniens.
Question message à l'attention des MBS, Israel, mais aussi Dubai et le Koweit, bref tous ceux qui dépendent du système Patriot, c'est dévastateur !
The dog has no voice!
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