mortimer
18/08/2007
Cher Périclès,
Pour revenir aux déclarations de J.Edwards. Son refus de se prononçer sur l’identité des coupables peut être motivé par plusieurs raisons dont “le principe de précaution” justement parce qu’il savait des choses qu’il ne voulait pas dévoiler en public. Reste la question de la transparence qui contraste forcément avec le secret d’Etat. Oui, J.Edwards sait quelque chose, comme tout membre du Système qui se réspecte, mais de là à dire qu’il est complice dans une machination type 9/11 serait éxageré. Ce n’est pas que le personnage n’en soit pas capable mais ça va simplement contre ses intêrets de politicien carrièriste. Pour ce qui est du texte de Sheer, tes appréciations sur le sujet me paraissent justifiés sauf qu’à mon sens, Sheer éssaie de poser le problème d’une manière globale. Ceci a le mérite d’interroger les motivations des divers intervenants dans “l’affaire”. En d’autres termes, à qui profite le crime? Là, forcément, les termes de l’enquête s’orientent vers des personnes ayant la capacité technique et la motivation qui va avec pour faire des attentats genre 9/11. D’après la technicité d’éxecution des attentats, il se peut qu’il y ait des Etats derrière. Rien n’est moins sûr. Quoique des groupes style Benladen ont déjà eu des résultats probants contre les interêts US hors-USA.
Défaillance ou complicité? Les données nous manquent cruellement pour se faire une idée. Les experts scientifiques qu’ils corroborent, par leurs déductions, la version officielle ou la réfutent ne font qu’aviver la confusion parce qu’ils sont parcellaires dans leur vision et parce qu’ils ne mettent pas les évenements dans une perspéctive et un enchaînement globaux.
Maintenant, c’est l’affaire du public citoyen pour éxiger une réouverture de l’enquête s’il n’est pas satisfait des résultats antérieurs.
P.S.: Pour en rajouter sur ton “1)”, non, tu n’as pas mal lu et Sheer ne croit pas non plus à une démolition contrôlée…
Hashem Sherif
18/08/2007
La compartimentalisation des phénomène fait partie de la méthode de réflexion anglo-saxonne (voir E.T. Hall qui a beaucoup écrit sur ce sujet) alors que faire le lien entre les phénomènes est une des caractéristiques des cultures à haut-contexte, dont la culture française et cela en dépit des élites anglo-saxonnisées. Chaque approche a ses avantages et ses inconvénients: Néanmoins, il faudra souligner que cette différence épistémologique est une des raisons pour lesquelles la propagande anglo-saxonne réussit dans son milieu à faire croire que ceux qui font ces liens sont des allumés, adeptes de la théorie du complot.
Bruno Hanzen
17/08/2007
Comme chez tout bon domestique, la valeur de Mr. Cordesmann réside dans l’anticipation: il n’y a pas besoin de lui donner d’ordre, il arrive à anticiper les désirs de ses maîtres.
C’est cela le confort (pour le maître) et le dévouement (du domestique).
Bruno Hanzen
17/08/2007
2 points:
1) Crise: selon moi (et je pense que Mr Robert, celui du dictionnaire, partage mon avis) une crise est un événement grave et bref. Je veux bien admettre qu’il se passe des choses graves, mais le dénomination de “crise” me semble parfois usurpée:
-crise économique en Wallonie depuis 1973?
-crise en Afghanistan depuis 2002?
-crise climatique pour les 2 prochains siècles?
Il va falloir renouveler le vocabulaire.
Certaines choses vont mal, et je me sentirais bien mieux si ce n’étaient que des crises. Ne pourrait-on pas parler tout simplement de déclin de notre civilisation?
2) Votre insistance sur l’opposition grandissante entre la perception des choses et leur réalité me fait penser à un des mes patrons, qui me demande d’améliorer la perception des choses bien plus que les choses elles-mêmes.
Il est bien de son temps.
Quant à moi, je me pose des questions: suis-je d’hier ou de demain?
Périclès
17/08/2007
L’agence russe Novosti a mis ces jours-ci en ligne de nombreux articles qui montrent que les pays confrontés aux appétits US en Asie centrale s’organisent rapidement pour faire face à la situation créée dans leur région. On retrouve des articles aux contenus concordants sur le site de l’agence chinoise Xinhua.
D’après Novosti, l’O.S.C. ne se contentera sans doute plus d’organiser des exercices communs de “lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et le séparatisme” (admirer le souci de reprendre la phraséologie de Bush) mais s’oriente vers la création “d’une Agence énergétique et une Bourse énergétique”
Périclès
17/08/2007 Cher Mortimer, l’essai de Sheer dont tu fais état ici, est intéressant, documenté quoique à mon avis, verbeux, mais il souffre à mes yeux de défauts qui en rendent suspecte l’intention ; 1) je n’ai pas noté ( ai-je mal lu ?) qu’il émettait des doutes sur l’authenticité de certaines vidéos de Ben Laden, notamment celle où ce dernier reconnaît être lié à ceux qui ont organisé les attentats et qui est un faux évident ; 2) il s’écarte des faits relatifs au 11 septembre, les fait physiques bruts, pour noyer l’affaire d’une façon très française de se poser en spécialiste érudit de la question d’un point de vue géopolitique (à toutes fins professionnelles utiles), dans une étude exhaustive du vrai-faux terrorisme qui agite en ce moment la planète. On sent que l’auteur se prépare à être reçu à la télé... Ce défaut est commun à tous les travaux français portant sur cette question. Je préfère l’approche des sites d’investigation anglophones qui, sans se prononcer forcément sur la nature des alliances qui ont conduit aux évènements du 11 septembre, s’appliquent avec opiniâtreté à démolir point par point les détails de la thèse officielle en laissant à de future commissions d’enquête dotées des moyens ad hoc, le soin de déterminer qui a organisé tout ça, quittes à en démolir à nouveau les conclusions si ces dernières s’avéraient boiteuses. L’intérêt d’une étude technique pure réside dans le fait qu’une telle approche est apolitique et ne peut donc être attaquée comme anti-ceci ou anti-cela, comme c’est devenu la mode dans les média dominants. Un autre intérêt est qu’elle ne peut pas non plus être suspectée de servir de propagande pour ou contre Israel, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, l’Iran etc…
11 septembre
Article lié :
Francis
17/08/2007
Sarkozy à peine élu, se prend une crise financière après avoir tout misé sur la croissance ... (budget basé sur un taux de croissance “optimiste”, ils disent “réaliste” ! Vive la hausse des taux et l’explosion des charges d’intérêt de la dette. Ce qui ne manquera pas de délabrer la “facade de souveraineté”: la dette française est contractée à 58% à l’étranger.)
Le moins qu’on puisse dire était qu’une crise était prévisible, les paramètres d’incertitude (timing, produit) ne devaient qu’accroître la prudence ... comme toute incertitude !
Pire était possible cependant. Ainsi admirons la “communication” de la PNB deuxième banque de la zone euro en capital qui a largement augmenté le sentiment de panique sur les marchés français et européens ... on n’attend plus que leurs critiques de la main qui les a sauvé gratuitement: la BCE.
De même nos “politiciens nationaux” vont se défausser sur la BCE alors qu’ils n’ont même pas exercé leur “fameuse souveraineté” depuis plus de 20 ans. Rappelons que ce sont les grands argentiers nationaux qui forment le conseil de gouvernance de la BCE. Ils n’ont pas voulu réguler (ou rendre plus transparent) les nouveaux instruments financiers : ils préfèrent affaiblir l’union plutôt que l’utiliser pour défendre les intérêts communs. Espérons qu’ils vont enfin utiliser l’eurogroupe et la puissance de notre communauté financière.
Attendons maintenant les leçons d’économie que super Sarko ne manquera pas de donner à la terre entière ! Déjà une lettre à ... Merkel ! Du vent médiatique comme Blair ou cela annonce t’il une analyse et des actions coordonnées? On n’ose même plus parler de communauté.
Heureusement le marché immobilier français n’a pas été dérégulé à la mode Sarko, grand admirateur de la créativité financière de Bush. Par contre les espagnols dérégulés par l’aventureux Aznar, et les britanniques “embobinés” (“spin”) par la danseuse des médias (Blair) vont payer l’aventure immobilière et les conséquences des taux croissants. (En plus les britanniques ont gaspillés leurs ressources pétrolières comme de vulgaires hollandais - Syndrôme hollandais @ wikipedia - ça tombe mal !)
Francis
16/08/2007
... la Banque du Japon a annoncé hier qu’elle remettrait sur le marché les liquidités qu’elle avait retirées en début de semaine : 400 milliards de yens (2,5 milliards d’euros) devraient donc venir “lubrifier” le système bancaire japonais… mais visiblement, ce remède n’a eu aucun effet sur le malaise nippon.
La Fed, de son côté, a injecté sept milliards de dollars sur les marchés hier—ça commence à faire beaucoup de zéros, après les 64 milliards passés la semaine dernière… et surtout, les substances curatives commencent à montrer leurs limites :
“L’initiative de la Réserve fédérale a été quelque peu chaotique, l’institution ayant commencé par annoncer une telle opération, puis l’ayant annulée pour des raisons techniques, avant de la réaliser finalement”, toujours selon La Tribune. “Cette injection de liquidités fait suite à une journée d’inaction, la Réserve fédérale n’étant pas intervenue mardi.
Lundi, elle avait injecté la modeste somme de deux milliards de dollars, après ses interventions massives de jeudi et vendredi dernier (respectivement 24 et 38 milliards de dollars)”.
Francis
16/08/2007
... Pendant ce temps, le dollar grimpe ! Les gens se posent des questions à ce sujet aussi. Mais c’est ce qui arrive durant une contraction du crédit. Les investisseurs, les spéculateurs et les ménages ont besoin de dollars pour payer leurs factures. Les dollars, c’est ce que les gens doivent. C’est donc ce qu’ils doivent posséder. Lorsque les dollars ne sont pas si facilement disponibles, leur prix grimpe.
* Bon nombre d’analystes pensent aussi que le dollar est encore un “refuge” pour la richesse. Après avoir mené des interrogatoires nerveux, un investisseur retirera probablement son argent de spéculations risquées pour le transférer vers le dollar.
Si nous observons le vaste univers de la monnaie papier, nous voyons que les Chinois augmentent leur masse monétaire au taux stupéfiant de 20% par an (selon Goldman). Les Indiens ajoutent des roupies au taux de 24%. Et les Russes (mais à quoi pensent-ils ?) multiplient les roubles au taux de 51% ! A côté de ces chiffres, le dollar semble effectivement sûr.
Mais que l’euro—au moins aussi sûr que le dollar—chute par rapport au billet vert, voilà une autre chose méritant un point d’interrogation. L’euro a perdu 1,5% de sa valeur par rapport au dollar, sur ces deux dernières semaines. Pourquoi ?
* Nous pensons que le dollar est condamné... mais peut-être pas au cours de la contraction de crédit à court terme. A long terme, cela ne fait aucun doute—mais quand le long terme arrivera-t-il ?
Bill Bonner, L’INVENTION DU POINT D’INTERROGATION http://www.la-chronique-agora.com/lca/20070816.html
mortimer
16/08/2007
Cher Périclès,
Je suis ravi de te relire. Sur “l’affaire du 11 septembre”, dire que le doute est permis relève de l’euphémisme. D’autant plus que, jusque là, les autorités n’ont fourni aucun enchaînement cohérent de preuves attestant formellement l’implication de Benladen et Cie. Les preuves existent probablement mais elles sont reléguées au second plan, à mon avis, pour des raisons de priorité. Dans leur arrogance, Les décideurs US n’ont pas besoin pour le moment d’éxposer d’un coup les faits ayant pour objet des dysfonctionnements internes d’ordre technique et managérial. Ils ont pour ainsi dire d’autres chats à fouetter. Ou c’est le rôle qu’ils se sont donnés. Pour revenir à J.Edwards, c’est justement ce jeu de rôles qui l’a obligé à tergiverser et à ne pas dire le fond de sa pensée. Je ne défends pas J.Edwards mais j’essaie de comprendre sa situation pour ne pas lui faire dire ce qu’il ne pourrait pas dire avec ou sans mauvaise foi de sa part.
Pour ma part, je suis cette “affaire” depuis 2004. Pour ainsi dire, depuis la publication du rapport Kean/Hamilton relatif à l’enquête sur les attaques du 9/11 et depuis la lecture d’un éssai bien fourni sur le sujet dont je te laisse l’adresse si tu ne l’as pas en fin de texte. Tout ce temps, passé à mesurer la véracité ou la fausseté d’évenements qui nous sont présentés comme tels, m’a appris à ne pas aller trop vite en besogne. Ni dans un sens, ni dans l’autre. A plus.
L’éssai de Sacha sheer: http://khmersrouges.chez.tiscali.fr/legrandbluff.pdf
berthier christian
16/08/2007
pourquoi la bce a t elle ouverte plus de credits et de soutien en euros que toutes les autres banques centrales reunies alors que les banques européennes sont a priori plus eloignees du risque immobiliers usa?
- parce qu’au dernier moment les banques us se sont defaussées de leurs risques sur les banques euros?
- parce que ce memes banques us ou toutes les banques ont au dernier moment converti leurs creances dollars en euros?
- parce que francfort a reçu ordre d’alimenter tout le marche en lieu et place des us et du dollars?
memes effets, donc memes causes
Tu Quoque
16/08/2007
Parmi les fantoches soutenus dans la région par les US(a), un vent de rebellion souffle.
Les monarchies du Golfe ont annoncé qu’elles ne permettraient pas l’usage de leurs bases militaires pour attaquer l’Iran qui a droit à son nucléaire civil.
Le roi Séoudien a choqué plus d’un lorsqu’il a qualifié il y a quelques semaines l’invasion de l’Irak d’illégitime et déstabilisante.
La grossièreté de la diplomatie étasunienne qui ne reconnaît plus comme seul argument que celui de la force, le besoin structurel de désigner le Musulman comme génétiquement l’Ennemi de l’occident, de ses richesses et de sa démocratie a fini par retourner ses plus fidèles vassaux-alliés qui ont à composer avec une opposition étouffée certes, mais croissante.
Que penser des Australiens qui menacent de se retirer de la Coalition si le gouvernement Maliki n’assurait pas des progrès contre la violence que les coalisés ont ontroduite?
Ne serait-ce pas une distanciation qui prépare un désir de retrait des troupes?
À rapprocher des positions de Gordon Brown qui lui sont imposées parune bonne majorité des députés Labour.
miquet
16/08/2007
Voici le dernier article de Paul Craig Roberts. A mettre en relation avec les tournus de porte-avions US.
(publié sur http://www.conterpunch.org)
The Peculiar Relationship
“No American President Can Stand Up to Israel”
By PAUL CRAIG ROBERTS
“No American President can stand up to Israel.”
These words came from feisty Admiral Thomas Moorer, Chief of Naval Operations (1967-1970) and Chairman of the Joint Chiefs of Staff (1970-1974). Moorer was, perhaps, the last independent-minded American military leader.
Admiral Moorer knew what he was talking about. On June 8, 1967, Israel attacked the American intelligence ship, USS Liberty, killing 34 American sailors and wounding 173. The Israelis even strafed the life rafts, machine-gunning the American sailors leaving the stricken ship.
Apparently, the USS Liberty had picked up Israeli communications that revealed Israel’s responsibility for the Seven Day War. Even today, history books and the majority of Americans blame the conflict on the Arabs.
The United States Navy knew the truth, but the President of the United States took Israel’s side against the American military and ordered the United States Navy to shut its mouth. President Lyndon Johnson said it was all just a mistake. Later in life, Admiral Moorer formed a commission and presented the unvarnished truth to Americans.
The power of the Israel Lobby over American foreign policy is considerable. In March 2006, two distinguished American scholars, John Mearsheimer and Stephen Walt, expressed concern in the London Review of Books that the power of the Israel Lobby was bending US foreign policy in directions that serve neither US nor Israeli interests. The two experts were hoping to start a debate that might rescue the US and Israel from unsuccessful policies of coercion that are intensifying Muslim hatred of Israel and America. The Israel lobby was opposed to any such reassessment, and attempted to close it off with epithets: “Jew-baiter,” “anti-semitic,” and even “anti-American.” Today Israeli citizens who oppose Zionist plans for greater Israel are denounced as “anti-Semites.”
Many Americans are unaware of the influence of the Israel lobby. Instead they think of the US as “the world’s sole superpower,” a macho new Roman Empire whose orders are obeyed without question or the insolent nonentity is “bombed back to the stone age.” Many Americans are convinced that military coercion serves our interest. They cite Libya, Serbia, Afghanistan, Iraq, and now they are ready to bring Iran and Pakistan to heel with bombs.
This arrogance results in the murder of tens of thousands, perhaps hundreds of thousands, of men, women and children, a fate that many Americans seem to believe is appropriate for countries that do not accept US hegemony.
Coercion is what American foreign policy has become. Macho superpatriots love it. Many of these superpatriots derive vicarious pleasure from their delusions that America is “kicking those sand niggers’ asses.”
This is the America of the Bush Regime. If some of these superpatriots had their way every “unpatriotic, terrorist supporter” who dares to criticize the war against “the Islamofacists” would be sent to Gitmo, if not shot on the spot.
These Bush supporters have morphed the Republican Party into the Brownshirt Party. They cannot wait to attack Iran, preferably with nuclear weapons. Impatient for Armageddon, some are so full of hubris and self-righteousness that they actually believe that their support for evil means they will be “wafted up to heaven.” [see
It has come as a crippling blow to Democrats that “their” political party is comfortable with Bush’s America, and will do nothing to stop the Bush regime’s aggression against the Iraqi people or to prevent the Bush regime’s attack on Iran.
The Democrats could easily impeach both Bush and Cheney in the House, as impeachment only requires a majority vote. They could not convict in the Senate without Republican support, as conviction requires ratification by two-thirds of Senators present. Nevertheless, a House vote for impeachment would take the wind out of the sails of war, save countless lives and perhaps even save humanity from nuclear holocaust.
Various rationales or excuses have been constructed for the Democrats’ complicity in aggression that does not serve America. Perhaps the most popular rationale is that the Democrats are letting the Republicans have all the rope they want with which to produce such a high disapproval rating that the Democrats will sweep the 2008 election.
It is doubtful that the Democrats would assume that men as cunning as Karl Rove and Dick Cheney do not understand the electoral consequences of a low public approval rating and are walking blindly into an electoral wipeout. Rove’s departure does not mean that no strategy is in place.
So what does explain the complicity of the Democratic Party in a policy that the American public, and especially Democratic constituencies, reject? Perhaps a clue is offered from the Minneapolis-St. Paul Star Tribune news report (August 1, 2007) that Democratic Congressman Keith Ellison will spend a week in Israel on “a privately funded trip sponsored by the American Israel Education Federation. The AIEF—the charitable arm of the American Israel Public Affairs Committee (AIPAC)—is sending 19 members of Congress to meet with Israeli leaders. The group, made up mostly of freshman Democrats, has plans to meet with Isreali Prime Minister Ehud Olmert and [puppet] Palestinian President Mahmoud Abbas. The senior Democratic member on the trip is House Majority Leader Steny Hoyer, who has gone three times. . . . The trip to Israel is Ellison’s second as a congressman.”
According to the Star-Tribune, a Republican group, which includes Rep. Michele Bachmann (R, Minn), led by Rep. Eric Cantor (R, Va) is already in Israel. According to news reports, another 40 are following these two groups during the August recess, and “by the time the year is out every single member of Congress will have made their rounds in Israel.” This claim is probably overstated, but it does show careful Israeli management of US policy in the Middle East.
Elsewhere on earth and especially among Muslims, the suspicion is rife that the reason the war against Iraq cannot end, and the reason Iran and Syria must be attacked, is that the US must destroy all Muslim opposition to Israel’s theft of Palestine, turning an entire people into refugees driven from their homes and from the lands on which they have lived for many centuries. Americans might think that they are merely grabbing control over oil, keeping it out of the hands of terrorists, but that is not the way the rest of the world views the conflict.
Jimmy Carter was the last American president who stood up to Israel and demanded that US diplomacy be, at least officially if not in practice, even-handed in its approach to Israel and Palestine. Since Carter’s presidency, even-handedness has slowly drained from US policy in the Middle East. The neoconservative Bush/Cheney regime has abandoned even the pretense of even-handedness.
This is unfortunate, because military coercion has proven to be unsuccessful. Exhausted from the conflict, the US military, according to former Secretary of State and former Chairman of the Joint Chiefs of Staff, Colin Powell, is “nearly broken.” Demoralized elite West Point graduates are leaving the army at the fastest clip in 30 years. Desertions are rapidly rising. A friend, a US Marine officer who served in combat in Vietnam, recently wrote to me that his son’s Marine unit, currently training for its third deployment to Iraq in September, is short 12-16 men in every platoon and expects to be hit with more AWOLs prior to deployment.
Instead of re-evaluating a failed policy, Bush’s “war tsar,” General Douglas Lute, has called for the reinstitution of the draft. Gen. Lute doesn’t see why Americans should not be returned to military servitude in order to save the Bush administration the embarrassment of having to correct a mistaken Middle East policy that commits the US to more aggression and to debilitating long-term military conflict in the Middle East.
It is difficult to see how this policy serves any interest other than the very narrow one of the armaments industry. Apparently, nothing can be done to change this disastrous policy until the Israel Lobby comes to the realization that Israel’s interest is not being served by the current policy of military coercion.
Paul Craig Roberts was Assistant Secretary of the Treasury in the Reagan administration. He was Associate Editor of the Wall Street Journal editorial page and Contributing Editor of National Review. He is coauthor of The Tyranny of Good Intentions.He can be reached at:
Périclès
16/08/2007
Réponse à Mortimer
“Qu’est ce qui se précise? J.Edwards a simplement appliqué le principe de précaution en ne divulguant aucune information attentant à l’enquête en cours”
L’enquête “en cours” ( sous ses différents avatars) dure depuis six ans mais conclusions ont été révélées par Bush avant même qu’elle débute.
Quant au “principe de précaution” qu’on aurait à appliquer au sujet de cette enquête, que n’a-t-il été appliqué ( par l’ensemble de la classe politique US) avant d’envahir l’Afghanistan et l’Irak ! Quelle nouvelle et curieuse prudence, tout de même !
De toute évidence, les manoeuvres tendant à faire trainer en longueur les investigations sur le 11/09, sous prétexte de “secret défense” ou bien “ne pas nuire à l’enquête” , “ne pas mettre en péril la cohésion des forces alliées”, j’t'embrouille-t’as rien vu, ne satisfont plus, outre-atlantique, que ceux qui sont payés pour afficher cette satisfaction.
Ci-dessous, un complément un peu hors-sujet mais qui montre pourquoi certains journalistes commencent à être plus que dubitatifs vis à vis des versions du 11/09 soutenues par l’Elite US…
Il existe des enquêteurs qui commencent à devenir diablement efficaces… Par exemple, le professeur de physique Steven Jones qui expose ses conclusions à propos de la destruction des tours du WTC.
On a ici la preuve par la signature spectroscopique de poussières contenant de l’acier provenant des débris du WTC, que de la thermite (additionnée de soufre) a été utilisée dans le WTC, expliquant notamment la couleur jaune clair des coulées de métal fondu observées sur certaines vidéos.
On avait prétendu que ces coulées étaient de l’aluminium fondu provenant de la carlingue de l’avion. Expérimentalement, il en déduit que ces coulées sont de l’acier, beaucoup plus émissif que l’aluminium quand il est fondu (vers 1500 °C) , et qu’un mélange conçu pour provoquer le sectionnement des poutres maîtresses ( thermate) avait été disposé à l’intérieur des immeubles du WTC bien avant l’attaque, ce qu’il prouve sans l’ombre d’un doute.
lien 1
François Delpla
15/08/2007 Subtil !
votre article sur Bush-Blair Brown
Article lié : La déclaration d’indépendance de Gordon Brown
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