Steven Rix
03/07/2007
L’apparence de l’homme est en fait trompeuse. Les soirs il y a des discussions entre GWB et sa femme sur un tas de sujets, et l’Irak revient sans cesse dans les sujets de discussion (interview de Laura Bush sur Larry King en 2005), or une femme de President a le devoir de ne pas ebruiter publiquement ces genres de conversations.
Je me suis souvent interroge si George W. Bush n’etait pas en fait un homme medicamente. Je me souviens lors du debat televise presidentiel ou le President paraissait fortement “decontracte”. Cette decontraction l’avait meme empeche de repondre spontanement a John Kerry sur des sujets brulants, et plusieurs personnes avaient commente sur la machoire de GWB qui ne se refermait pas, comme si il allait perdre sa salive. Il y a un medicament prescrit qui engendre cet effet secondaire et ces dans le domaine des maxo-relaxers, et possiblement meme d’autres drogues dont je n’ai pas connaissance.
Remarquez que ce mot “relaxed” revient souvent sur la bouche des gens qui l’ont rencontre. Nous sommes dans une situation atypique ou la serenite du President ne semble pas le toucher mentalement. Il y a chaque fois ce decallage assymetrique entrainant un etonnement de ces gens censes sur l’apparance physique du President. Je ne pense pas que ce soit du conformisme, mais il n’y aurait peut-etre que des gens sous medicaments qui peuvent paraitre aussi decontractes. C’est peut-etre la seule maniere de GWB d’aller jusqu’a bout de son terme presidentiel. Le systeme essaie de le garder en vie, alimente en substance par un monde artificiel, malgre la triste realite de ce monde geopolitique, un peu comme on fait les Chinois avec Deng Xiaoping.
yodalf
02/07/2007
Goldman Sachs transforme le patriotisme en marchandise. C’était prévu chez Marx, la transformation des rapports sociaux en rapports marchands et la “réification” de tout…
Sans doute, l’expansion de la révolution dans les concepts trotskistes peut ressembler à ce que font les néo-cons.
mais il s’agissait bien plus chez “le Vieux” de rectifier la situation impossible d’avoir une Russie communiste quasi SANS prolétariat. Cela aurait pu se compenser avec l’entrée de l’Allemagne ou de l’Angleterre dans le communisme. (Et ainsi on aurait pu savoir si le marxisme pouvait avoir une quelconque réussite. A la place on a eu des sociétés agraires, Russie, Chine etc. avec des Staline, alors on ne saura pas…)
PAR AILLEURS lorsqu’un gouvernement cherche à faire partager sa paranoïa à son peuple, dans les termes de l’article de référence, cela conduit au nazisme.
Où va-t-on?
Qui a décrit l’abîme qui nous guette?
Stéphane
02/07/2007
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-31501250@7-37,0.html
Brown:
« “Indépendamment de ce qui se passe en Irak, en Afghanistan et dans d’autres régions du monde, nous sommes confrontés à une organisation internationale qui tente d’infliger un maximum de dégâts aux populations civiles au nom d’une cause terroriste qui est totalement inacceptable”, a-t-il ajouté sur l’une des chaînes de télévision de la BBC. »
Que veut-il dire par “Indépendamment”?
Doit-on voir une timide ouverture vers “la” réalité, derrière une formulation conformiste au possible?
http://globol-cic.blogspot.com/2007/07/terrifiante-vague-dattentats-au-royaume.html
mortimer
02/07/2007
Le déclin de la suprématie américaine place lEurope et le monde à la croisée des chemins
Entretien avec le député au Bundestag Willy Wimmer (CDU)* sur les relations entre les Etats-Unis, lEurope, lAllemagne et la Russie
Horizons et débats: Comment les relations américano-russes ont-elles évolué depuis la fin de 1991?
Willy Wimmer: Quand on sintéresse à la Russie, on constate une vérité fondamentale que lancien chancelier Helmut Schmidt a souvent répétée: Les Russes seront toujours nos voisins, même si lOTAN venait un jour à disparaître. Cest pourquoi, et sur ce point Helmut Schmidt et Helmut Kohl se rejoignent, nous devons veiller à entretenir de bonnes relations avec ce grand voisin. Aussi est-il important de connaître les événements de ces 20 dernières années, qui sont également un résultat de la Seconde Guerre mondiale et de ses conséquences. En 1990, ou peut-être quelques années auparavant, il y a eu une césure. Ce nest un secret pour personne que les Etats-Unis, dans les dernières années de lUnion soviétique, ont considérablement contribué à donner au système communiste des structures plus démocratiques. Ces efforts ont même conduit, au milieu des années 1980, à ce que les ordres du jour du Comité central du Parti communiste dURSS furent rédigés à Washington. Après 1990, lUnion soviétique puis la Fédération de Russie se révélant très fidèles aux accords signés, nous avons constaté que les efforts en vue de transformer lordre économique de lUnion soviétique puis de la Fédération de Russie, ont eu sur la société leffet dune bombe nucléaire, tout cela étant associé au nom de Jeffrey Sachs1. Ces effets ont été dévastateurs si bien que nous ne devrions jamais éluder la question que les Russes se posent sans cesse depuis 1990 et que se pose maintenant également la Chine: Nous rapprochons-nous du système politico-économique européen ou passons-nous directement à lordre capitaliste américain?
La Russie a été ruinée par le communisme et par le capitalisme
Cette question que Moscou se pose depuis 17 ans a reçu des réponses diverses. Sous Gorbatchev, on penchait plutôt pour lordre européen alors que sous Eltsine, on marqua une préférence pour lordre américain. Mais maintenant les Russes essaient détablir un équilibre qui leur soit favorable, surtout au vu de lévolution catastrophique de la politique américaine au cours des 1215 dernières années. Cest une expérience dont la politique tient compte, et pas seulement en Russie. Elle exerce également une influence sur lEurope, maintenant que la puissance américaine est sur le déclin. Comment allons-nous profiter de cette situation? Quels changements allons-nous entreprendre? Cest dans le cadre de ces réflexions, qui ont parfois un caractère explosif, que nous devons examiner la situation de lUnion soviétique et de la Fédération de Russie au cours des 20 dernières années.
Mais il y a dautres choses importantes. Je voudrais mettre laccent sur lune delles: dans ses relations très peu claires avec la République populaire de Chine, la Fédération de Russie a fait des efforts considérables, par le biais des Shanghai Five,2 pour stabiliser les régions orientales du pays si bien que les relations profitent aux deux parties. On retrouve là les hauts et les bas de la politique mondiale.
Vous avez mentionné lère Eltsine et dit que pendant cette période le capitalisme américain sétait installé de plus en plus en Russie. Quelles en furent les conséquences pour la population russe?
Nous avons vu que cette évolution liée au nom de Jeffrey Sachs a eu pour conséquence que ce qui navait pas été détruit par le communisme le fut par le capitalisme pur et dur et que la société russe a dû payer un prix extrêmement élevé non seulement pour le communisme mais aussi pour le capitalisme, si bien que le pays na pas encore trouvé son équilibre bien quil sy efforce.
Où vont la Russie et la Chine?
Mais cest aussi le point central dune rivalité en matière de politique mondiale entre les Européens et les Américains. Quel ordre va être prépondérant en Russie comme en Chine? Quelles structures ces deux grands pays vont-ils développer?
Dans lordre économique européen, lidée de la fonction sociale de la propriété est encore importante, même si lEurope sest rapprochée au cours des 10 à 15 dernières années de lordre capitaliste américain en matière de valeur actionnariale.
Mais on sait que le capitalisme ne peut pas se développer à linfini, chez nous non plus, ce qui aura des répercussions sur le développement de la Russie et de la Chine. Sur ce point, étant donné le déclin manifeste des possibilités dinfluence des Etats-Unis, nous nous trouvons à une intéressante croisée des chemins.
Au début de son mandat, le président Poutine a, du moins on en a eu limpression, recherché lentente avec le gouvernement américain, également celui de lactuel président. Ce nest que depuis une année et demie quil critique vivement la politique américaine. Comment expliquez-vous ce changement dattitude?
On peut expliquer un certain nombre de choses par une série de déceptions éprouvées manifestement par les Russes. Nous avons assisté au débat de ces dernières semaines mais nous nen tirons manifestement pas les bonnes conclusions. Ce débat a commencé beaucoup plus tôt par lassurance donnée aux Russes par lancien secrétaire général de lOTAN Manfred Wörner (CDU)3 que lAlliance ne sétendrait pas jusquaux frontières de la Russie. Certes, cela na pas fait lobjet dun traité, mais on accorde de limportance aux déclarations dun secrétaire général de lOTAN. Cest alors qua commencé ce qui a débouché sur lincompréhension.
Les Etats-Unis veulent chasser la Russie de lEurope
Aujourdhui, notamment en raison de lamélioration de son économie, la Russie est mieux en mesure de se faire entendre. La réserve quelle a manifestée entre 1992 et 2006 semble abandonnée. Dautre pays qui ont à faire à la Fédération de Russie pensent également que les Russes définissent eux-mêmes leur politique et essaient de placer leurs relations avec les autres pays sous le signe de la réciprocité.
Les Etats-Unis, en tout cas le gouvernement Bush, ne cachent pas que leur politique consiste à chasser les Russes de lEurope. Ce nest pas une idée inventée par Poutine pour la balancer à la figure de Bush, cest une politique évidente de lAmérique à légard de la Russie qui est également appliquée par les Etats européens alliés aux Etats-Unis. Il est donc légitime que la Russie se batte pour ne pas être écartée de lEurope.
La Russie et le président russe réagissent sans ambiguïté au projet américain de défense antimissile. Comment expliquez-vous cela?
Cest le résultat de laccumulation de plusieurs faits qui se sont produits depuis la promesse de Manfred Wörner. Je crois que le projet dinstallation de bases antimissile en Pologne et en République tchèque ne sont quun élément dune évolution politique générale. Depuis des années, nous avons commis lerreur, en présence de projets américains, de les discuter isolément et cela a détourné lattention des véritables objectifs de la politique américaine. Il faut considérer le contexte général. Le projet de défense antimissile, pour autant quon y voie le signe dune évolution précise, a pour but détablir durablement une influence américaine particulière dans le voisinage de la Fédération de Russie afin de chasser la Russie de lEurope.
Cependant cela représente étrangement un abandon de la politique de lOTAN depuis 1949 qui consistait à sefforcer darriver à une entente de tous les Etats membres en matière de défense de lEurope. Ici, les Etats-Unis empruntent subitement la voie bilatérale que nous ne connaissons que parce quils lont préférée dans la zone pacifique du continent eurasien. Si maintenant les Etats-Unis concluent des accords bilatéraux sans passer par lOTAN, cest à mon avis un indice évident du rôle quils réservent à lAlliance. Cela confronte naturellement lEurope à des questions nouvelles que nous devons aborder objectivement et loccasion nous en est donnée par le projet de défense antimissile en Pologne et en République tchèque. Cela pose de nouvelles questions à lEurope.
Les populations polonaise et tchèque sont opposées au bouclier antimissile.
Il y a de francs débats dans ces deux pays. Reste à voir sils auront des effets politiques. Mais rien nest décidé. Si les Polonais ont appris ces dernières semaines quils devraient financer eux-mêmes ce bouclier qui sert les intérêts américains, ils réagiront en contribuables et se poseront des questions. Nous avons déjà une liste daspects négatifs de la collaboration entre les Etats-Unis et la Pologne en matière militaire. Il sest avéré quen ce qui concerne lachat davions de combat F-16 américains, toutes les promesses de compensation nont pas été tenues par les Américains. Mais le débat regarde la Pologne et la République tchèque et nous navons pas à intervenir. Une chose est sûre cependant: ce que font là les Américains va bien au-delà du débat trompeur sur le bouclier antimissile.
Quel est lavenir de lEurope?
Il y a en Europe également des gens qui disent: Faisons comme les Etats-Unis: écartons la Russie. Gerhard Schröder, lui, a déclaré que lavenir de lEurope était à lEst. Quen pensez-vous?
Nous devons voir le monde comme il est et essayer de mettre en uvre nos objectifs de manière optimale. Et depuis que Guillaume II voyait lavenir de lAllemagne sur les mers, nous savons quune concentration sur certaines positions est inappropriée. Aussi convient-il de relativiser fortement les propos de Gerhard Schröder et, étant donné lamalgame entre sa fonction antérieure et ses activités actuelles, il est de toute façon difficile de dire sil sexprime ici en politicien ou en tant que défenseur de certains intérêts. Il faudrait toujours se méfier de ce quil dit, se demander pourquoi il le dit et ne pas trop se laisser influencer par ses déclarations car, contrairement à son prédécesseur et à celle qui lui a succédé, il ne nous a pas légué un concept solide de politique étrangère.
Il a eu à une époque un concept, celui dune collaboration plus étroite entre Paris, Moscou et Berlin. Mais à la suite de la récente élection présidentielle, certaines choses ont changé en France: Sarkozy sest, tout de suite après son élection, prononcé clairement en faveur dun lien étroit avec les Etats-Unis. Quelles conséquences cela aura-t-il pour la politique russe de lEurope?
Nous verrons de toute façon, me semble-t-il, que, étant donné ce qui se passe à Bagdad et à Kaboul, et ailleurs dans le monde, les gens se demanderont si le gouvernement Bush na pas fait fausse route. Beaucoup de choses qui se passent dans le monde vont dépendre de cette question et également de la question de savoir qui occupera la place laissée vide par Washington.
Je pense quil ne faut pas mal interpréter les intentions du président français alors quon peut, particulièrement dans ce contexte, lui poser des questions. En effet, nous avons vu que pendant la campagne présidentielle, il a en ce qui concerne les relations avec lAllemagne et on considère généralement cela comme un manque de délicatesse abordé des problèmes que nous croyions réglés depuis des décennies. Nous devons nous demander pourquoi il la fait. Certains disent que cest à cause dune certaine distance à notre égard, contrairement à la collaboration chaleureuse que nous avons eue pendant des décennies.
Cela signifie-t-il que La France fait du lobbying politique en concurrence avec lAllemagne?
Cest possible. Comme tous les autres pays, la France se rend compte de ce qui se passe à Washington. La déclaration de Sarkozy ne doit pas nous étonner. La France a toujours été proche des Etats-Unis, non pas dans une perspective contemporaine, mais en fonction dune déclaration vieille de 200 ans selon laquelle la France serait toujours aux côtés des Etats-Unis dans les situations de crise, mais seulement dans ce cas. Entre-temps, chacun a agi séparément. La France sest toujours rangée aux côtés de lAmérique, même si elle a souvent dû plier devant elle.
Quels sont à votre avis les pays dEurope qui tiennent à entretenir de bons rapports avec la Russie, quels sont ceux qui suivent plutôt les Etats-Unis?
Je crois que pour le moment tout est en mouvement. La question importante est de savoir quelle société est le mieux à même de répondre aux défis de lheure. Il y a aussi des aspects économiques. Peut-être que tant de choses sont en mouvement quil faut les considérer parallèlement.
Divergences à Washington à propos de la globalisation
Personnellement, je déconseillerais absolument dadopter un point de vue rigide car actuellement, il y a aux Etats-Unis dun côté lindustrie et des organisations mondiales qui insistent très fortement sur la globalisation et dun autre côté de fortes tendances visant à consolider dune certaine manière le territoire de lexpansion. Mais cela ne signifie pas miser sur la globalisation car là, les Etats-Unis risquent dêtre politiquement les perdants. Nous voyons que la Chine mise fortement sur la globalisation parce quelle constate quelle ne peut pas venir à bout des dangers qui lentourent autrement que par la globalisation et les relations commerciales. Les Etats-Unis et jen reviens maintenant au bouclier antimissile, à leur opposition à loléoduc de la Baltique, etc. semblent chercher à protéger le territoire occidental de lEurope dans leur propre intérêt de manière à en chasser les Russes. Il y a même à Washington des divergences à ce sujet dont nous devons connaître lexistence et qui auront des conséquences pour nous. Je ne dis pas que nous devions nous prononcer à ce sujet, mais nous devons en tirer le meilleur parti et faire extrêmement attention à ne pas être écrasés.
Quelles sont les lignes directrices de la politique du gouvernement allemand à légard de la Russie?
Nous envisageons les choses dans loptique évolutive des relations économiques. Mais cela ne peut pas concerner uniquement la Russie. Nous devons prendre en compte également la France en relation avec EADS. Nous sommes un pays libre en ce qui concerne léconomie mais quand nous voyons une politique industrielle pilotée par lEtat pénétrer chez nous cela figure aussi dans le nouveau projet de programme de la CDU nous voulons la réciprocité.
Nous ne mettrons pas notre pays à la disposition des oligarques russes pour leur permettre dopérer ici sans que nous ayons les mêmes possibilités dans la Fédération de Russie. Ces questions sont débattues de manière approfondie en rapport avec le comportement de la France, avec celui dautres pays sur le territoire allemand et avec nos possibilités économiques dans ces pays. Le résultat est à venir. Cest la première fois que nous songeons sérieusement à la réciprocité. Au bout de 60 ans, il était peut-être temps dy songer. Cela déterminera notre attitude dans nos relations avec la Russie.
Ajoutons quau cours des dernières décennies, nous avons fait une expérience intéressante avec lUnion soviétique et la Fédération de Russie: ils respectent les accords que nous avons signés. Même aux époques les plus difficiles, nous navons pas eu lieu den douter.
Nombreux sont ceux qui pensent quune aggravation des rapports entre les Etats-Unis et la Russie représente un grand danger pour le monde entier. Que devrait faire lEurope, que devrait faire lAllemagne pour léviter?
On constate que Poutine na pas mis en place de Guantánamo, quil na pas mené de guerres contraires au droit international. Il essaie de présenter les affaires de son pays de manière à être entendu autour des tables de négociations internationales. Cest quelque chose que je dois prendre en compte dans mes contacts avec ce voisin. Je peux le trouver trop grand et trop puissant, mais il existe. Dans nos relations avec la Fédération de Russie, il nous faut donc préférer à toutes choses des rapports francs qui tiennent compte des contenus et respectent les formes et nos valeurs.
Nous vous remercions de cet entretien.
* Willy Wimmer est, depuis 1976, député au Bundestag et membre du groupe parlementaire CDU/CSU. Davril 1985 à décembre 1988, il fut président du groupe de travail sur la politique de défense de son groupe parlementaire. De 1988 à 1992, il a occupé les fonctions de Secrétaire dEtat parlementaire au ministère de la Défense. Actuellement, il est vice-président de la délégation du Bundestag à lAssemblée parlementaire de lOSCE. Il sest, en 1999, vivement opposé à la guerre en Yougoslavie, contraire au droit international, et à la participation de lAllemagne à cette guerre. Il sest également opposé aux guerres en Irak et en Afghanistan. Pour réagir contre la décision du Bundestag denvoyer des Tornados allemands en Afghanistan, il a, en mars dernier, avec son collègue Peter Gauweiler, également membre du groupe parlementaire CDU/CSU, déposé plainte auprès de la Cour constitutionnelle. Le texte de cette plainte, rejetée pour vice de forme, a ensuite été repris pour lessentiel par le groupe parlementaire de La Gauche. Une décision sera prise cet été à ce sujet.
1 Léconomiste américain Jeffrey D. Sachs a commencé par enseigner léconomie à lUniversité de Harvard. Après avoir «conseillé» la Bolivie (après 1985) et la Pologne (après 1989), il fut, de 1991 à 1994, le conseiller du président Boris Eltsine et travailla à la transformation de léconomie russe. Il misa exclusivement sur la libéralisation, les privatisations et labandon des interventions de lEtat sur le marché. Cette transformation fut un échec total qui ruina la Russie.
2 Le Shanghai Five était le groupe informel auquel a succédé lOrganisation de coopération de Shanghai. Il fut fondé en 1996 lors de la signature du Traité sur lapprofondissement de la confiance militaire dans les régions frontalières. Les membres fondateurs étaient la Russie, la République populaire de Chine, le Kasakhstan, le Kirghizistan, et le Tadjikistan. Un point essentiel du Traité portait sur le règlement pacifique des conflits frontaliers entre les pays signataires.
3 Manfred Wörner (CDU) fut ministre de la Défense de la République fédérale allemande de 1982 à 1988 et secrétaire général de lOTAN de 1988 jusquà sa mort en août 1994. Cest pendant son mandat de secrétaire général de lOTAN quont eu lieu la dissolution du Pacte de Varsovie et de lUnion soviétique.
Jean
02/07/2007
Trouvé aujourd’hui ici:
http://intellibriefs.blogspot.com/2007/06/who-killed-egyptian-billionaire-ashraf.html
Je ne sais si ce monsieur avait a faire avec BAE.
Mais le climat Anglais ne lui a pas réussit.
Connu de longue date comme vendeur d’armes notoirement connu; il était parait-il proche de certains princes Saoudiens…
Bref…bêtement tombé de son balcon, le monsieur avait également un don de clairvoyance, puisqu’il avait déclaré peu de temps au paravent a sa famille “j’ai peur pour ma vie!”
Le grand ménage d’été va t-il commencer?
PHG
01/07/2007
BLAIR ne comprend pas que les Musulmans n’ont que faire de la mondialisation Libérales anglo-saxone.
Tout l’édifice est là, et ne tient que dans cette phrase.
Ensuite effectivement BLAIR et BUSH sont deux individus très dangereux pour nous occidentaux dans leur logique d’universalité de la mondialisation Libérale que l’on déguise sous des traits de démocratie à défendre un jour, de besoin sécuritaire à mettre en oeuvre le lendemain.
Le problème c’est qu’ils sont soutenu par des Baroso, Berlusconi, et autre Sarkosy .... des espèces de demi-solde ou second couteaux qui essaient de se faire aussi gros que le boeuf texans.
Leridan
01/07/2007
La question ne se pose pas:
Quand on cite un Dr Wank (“pignolage”) et un Dr Gestaltstein (cherchez Gestalt+psychanalyse sur un moteur de recherche), il n’y a guère de doute…em6FVy
Lambrechts Francis
01/07/2007
... As authoritative evidence suggests that $1 trillion of illicit funds flow to secretive havens managed by financiers based in London, New York and Dubai, the Norwegian government is forming a global coalition to ‘facilitate the recovery of assets illicitly stacked away in tax havens’.
Several countries are set to join, but Britain, recently classed as an offshore financial centre by the International Monetary Fund, is not among them.
... In a letter seen by The Observer the Norwegian government has taken the unprecedented step of offering to fund the research on behalf of the Bank.
Exactly 10 times the $100bn spent on aid and debt write-offs by rich countries is siphoned out of developing countries, with corporations responsible for 60 per cent of that figure through a web of trusts, nominee accounts and the flagrant mispricing of goods to escape tax.
... Investigators and lawyers at a conference on the Movement of Illicit Funds in Washington last Thursday confirmed it was corporations and not corrupt politicians in the developing world that accounted for most tax evasion. Oil, commodity and mining firms are most culpable. Bribery and corruption only accounts for 3 per cent of the estimated $1 trillion of illicit funds.
http://observer.guardian.co.uk/business/story/0,,2115469,00.html
miquet
01/07/2007
Jun 30, 2007
A pipeline into the heart of Europe
By M K Bhadrakumar
Not many people know that Russian President Vladimir Putin co-authored in 2004 a fascinating book on classical judo titled Judo: History, Theory, Practice. In his book, Putin describes how with “minimum effort, maximum effect”, it becomes possible to bring your opponent flying on to the mat. The trick is to “give way in order to conquer”.
When Putin flew into Zagreb last weekend, his words came to mind - instead of “digging in your heels and resisting your opponent’s onslaught”, you just unlock at the last minute, and your big and strong opponent, “not meeting any resistance and unable to stop”, will lose balance and fall. It seems the bigger the opponent, the heavier he falls.
Look at it this way. One of the enduring foreign-policy legacies of the administration of US president Bill Clinton has been that in a “unilateralist” move, ignoring the United Nations, flouting international law, humbling Boris Yeltsin’s Russia and herding panicky Europeans into a sheep pen, Washington just dismantled the erstwhile Yugoslavia. A stunned international community could do no more than watch the scale of power at the command of the United States.
Yet when the progenies of that US operation - Croatia, Bosnia-Herzegovina, Macedonia, Montenegro, Serbia, Slovenia - along with neighbors Greece, Bulgaria, Romania and Albania held the first energy summit of the Balkan region in Zagreb, the Croatian capital, last Sunday and decided to roll out the red carpet to receive a “special guest” in their midst, that was for Putin. No matter Washington’s best efforts for the past decade to exorcise Russia from the Balkans, Russia won’t go away. It is back in the region that has been part of its history.
Putin arrived in Zagreb in dramatic circumstances. The day before he left Moscow came the announcement in Rome about Russia and Italy entering into a momentous partnership to build what the Wall Street Journal described as a gas “pipeline into the heart of Europe”. The news came hardly four weeks after Moscow, in a series of sweeping energy deals with Vienna, dealt a coup de grace to the Nabucco pipeline project promoted by Washington with the intent of keeping Russia out of its new sphere of influence in southern and southeastern Europe.
And from Zagreb, Putin headed for Istanbul on Monday to consolidate Russia’s strategic understanding with Turkey on keeping the US from meddling in the Black Sea region. Addressing the summit of the Black Sea Economic Cooperation Organization in Istanbul, Putin pushed for long-term energy contracts for the Black Sea littoral states. In about 72 hours flat, Europe’s energy map may have been redrawn.
The Austrian waltz
Russia has swiftly moved to consolidate the gains of Putin’s energy summit with his Kazakh and Turkmen counterparts on May 11-13. The trilateral Central Asian summit had agreed, among other things, to modernize and enlarge the gas capacity of the Soviet-era pipelines that run from Central Asia to Russia; to increase the volume of gas exports from Central Asia via Russian pipelines; to deepen further Russian participation in developing Turkmenistan’s gas reserves; and to commit long-term Kazakh oil exports to Russian pipelines.
As per the assessment by an American area specialist, “Western energy policies in Eurasia collapsed in May 2007. During this month, Russia seems to have conclusively defeated all Western-backed projects to bring oil and gas from Central Asia directly to Europe ... Cumulatively, the May agreements signify a strategic defeat of the decade-old US policy to open direct access to Central Asia’s oil and gas reserves. By the same token they have nipped in the bud the European Union’s belated attempts since 2006 to institute such a policy.”
After the Central Asian summit, Moscow has swung westward to the Balkans. Washington’s approach during the past decade in the Balkans and the Black Sea region lay in the pursuit of certain consistent geopolitical objectives - pressing ahead with the North Atlantic Treaty Organization’s expansion into the region; making the region a bridge for further NATO expansion into the Caucasus; systematically rolling back Russian influence; setting up US military bases (“lily pads”) in Bulgaria and Romania; promoting regional alliances against Russia; and creating strategic space between Germany and its Russian partner.
Russia has used the energy card in breaking through the cordon sanitaire assembled by Washington. Three major developments in the past month have brought Russia back into the Balkans. First came what an alarmed American specialist called Moscow’s “Anschluss of Austria”. The reference was to Putin’s visit to Vienna on May 23-24, which has laid the foundation for an Austrian role on Europe’s energy map as a “hub” for natural gas sourced from Russia.
Putin went to Vienna straight from the tense summit with the European Union in the Volga River city of Samara on May 17-18. Moscow was peeved that the EU was nit-picking, lacked any coherent Russia policy, and was often being manipulated by Washington.
Moscow felt it far more productive to concentrate on building up its partnership with individual EU countries at the bilateral level. At any rate, Putin found a very receptive partner in Vienna. Austria, of course, has a 40-year history of close energy cooperation with Russia. Last September, Austria entered a long-term contract with Russia whereby Gazprom will meet 80% of Austria’s gas requirements of 9 billion cubic meters (bcm) annually during the next 20-year period.
During Putin’s visit, the first section of a massive gas-storage facility near Salzburg was commissioned, which has an overall capacity of 2.4bcm. The facility is being built at a cost of 260 million euros (nearly US$350 million) by Gazprom and, upon completion in 2011, will be the second-largest underground gas-storage facility in Central Europe.
Austria has recently allowed Gazprom to enter the downstream business in the highly profitable domestic gas-distribution system in Salzburg, Carynthia and Styria, which account for half of Austria’s nine Laender (states). This is the first arrangement of its kind for Russia in the European market. (Russia has been selling gas to Austria at $240 per 1,000 cubic meters, while the Austrian consumer pays anywhere up to $1,000.) But Putin’s visit primarily aimed at expanding Austria’s role as a crucial gas-supply hub for transiting Russian gas to France, Italy and Germany in Western Europe; to Hungary in Central Europe; and to Slovenia and Croatia in the Balkans.
The volume of Russian gas transiting through Austria already exceeds 30bcm annually. An important feature of the arrangement is that Gazprom is directly handling the transit of its gas through Austrian territory. During Putin’s visit, Gazprom signed a memorandum of understanding with its Austrian counterpart, OMV Gas International, whereby the former will acquire a stake in Austria’s Central European Gas Hub, which controls the transport of gas in Central Europe.
Also, Gazprom will build with OMV at Baumgarten near Vienna a Central European Gas Hub and Gas Transit Management Center, which will be the largest in continental Europe. The unkindest cut of all, from Washington’s point of view, was that in all probability, Putin put the nail on the coffin of the Nabucco gas pipeline project, which the US had been promoting for evacuating Central Asian gas from Erzurum, Turkey, to Austria, bypassing Russia. Ironically, Austria’s OMV Gas International should have been Nabucco’s operator.
The documents signed in Vienna testify that Putin probably convinced Austria that Gazprom could supply Central Europe sufficiently, and there was no real need for Nabucco. A Russian commentator said, “Nabucco’s future now looks gloomy.”
All in all, armed with the decisions of the trilateral Central Asian summit on May 11-13 (which cemented Russia’s role in the export of Central Asian gas), Putin’s visit to Austria has ensured that: (a) Gazprom is enlarging its market share in Austria; (b) Gazprom is gaining direct access to the European consumer; (c) Russia will use Austria as a transit corridor for capturing other European markets; (d) Washington’s hopes regarding Nabucco suffered a setback; (e) Moscow will link up with the Balkan countries via Austria, defeating the US strategy of excluding Russia from the region.
Into the heart of Europe
Clearly, Washington’s strategy of bringing together the EU countries into a hostile mode against Russia on the energy-security issues is not working. The fact of the matter is that the European countries increasingly view Russia as an engaging business partner. Foreign investment in Russia grew by 180% in the first quarter of this year, as compared with the corresponding period last year, and has touched $24.6 billion.
US investment stood at $364 million, whereas all top investors in Russia in the first quarter of 2007 have been European countries. Writing in Newsweek magazine, an expert on the emerging markets at Morgan Stanley Investment Management, Ruchir Sharma, pointed out last week that Russia is both a statist and a free-market economy.
European business people realize this. They know that returns on investments are high in Russia. Sharma said, “What distinguishes Russia from many other oil-rich countries is the quality of its human capital, something that’s helping the country rapidly converge with the more developed nations in terms of a thriving business and consumer culture.”
Thus, contrary to the prognosis by American observers, BP, which came under pressure in the dispute over the Kovykta gas fields in Siberia, has chosen to grow its business in Russia and to form a “strategic alliance” with Gazprom rather than quit.
This is even after being compelled to sell its 63% interest in Russia Petroleum. To quote from Der Spiegel: “The lesson that all big international companies are learning in Russia is that in the current high-price environment, it is very difficult to survive without a local partner ... And that means helping the Russians, who have plenty of cash, with advanced technology and overseas expansion.”
Der Spiegel commented, “The company [BP] says it has already earned back its roughly $8 billion investment ... BP can ill afford to lose a venture that accounts for one-fifth of its world reserves, a quarter of its production, and 10% of its profits ... BP is in Russia for the long haul.”
American strategic analysts feel exasperated that European capitals are simply not coordinating with Washington anymore on issues of energy cooperation with Russia. EU Energy Commissioner Andris Piebalgs told Radio Liberty point-blank, “There is no reason to doubt Russia’s dependability as a supplier as it is in that country’s financial interests to deliver on its promises. However, Russia can be expected to do what is good for Russia. I think we should be positive.”
Piebalgs went on to imply that Washington could help by lifting sanctions against Iran. “Definitely, our hopes are that we could resolve the uranium-enrichment issue with Iran, because Iran has huge potential supply,” Piebalgs said.
We may find the interplay of these various factors in the Russian-Italian gas pipeline mega-deal, which was announced on the eve of Putin’s departure for Zagreb. In terms of the deal, Gazprom and Italy’s Eni will build a new $5.5 billion gas pipeline called the South Stream (Yuzhy Potok) from Russia to Europe with an annual capacity of 30bcm.
The 900-kilometer pipeline will start from Russia’s Beregovaya, cross the Black Sea at a maximum depth of 2km and, after reaching Bulgaria, will split, with one part heading for southern Italy (and Greece) and another toward Romania, Hungary and Slovenia to northern Italy. A lateral spur from Hungary into Austria is also a possibility. The construction on the project, in which Russia and Italy would split the costs, will commence as early as the beginning of next year. It is scheduled to be completed in three years.
Countries along the routes will be offered minority stakes in the project but, interestingly, no transit deal is contemplated. (Putin announced in Zagreb that Russia is finally through with transit deals for its exports to Europe.) The South Stream is expected to source its gas from Central Asia and Siberia.
As the implications of the project sink in, American specialists are scrambling. They realize that at this rate, there may soon be no more “great game” left in the upstream race for Central Asian gas. Equally, in the downstream, Russia has put its toes into the cozy exclusive tent that Washington has been erecting in the Balkans out of the debris of the erstwhile Yugoslavia.
The art of kuzushi
Putin underscored the strategic significance of these developments when he addressed the energy summit in Zagreb. He drew attention to the reality that in 2006, Russia supplied as much as 73bcm of natural gas to southern and southeastern Europe (half of all Russian gas exports to Europe), apart from 59 million tonnes of oil. He said Russia wanted a partnership that is based on the principles of “balance of interests”.
Putin outlined the huge scope of cooperation ranging from sale of Russian gas to improving the energy infrastructure of the Balkans; using the region as a transportation route for Russian gas; building underground gas reservoirs in a number of Balkan countries; developing the gas network in Macedonia; expanding the gas-pipeline network into Albania, southern Serbia and Kosovo; taking part in the privatization and modernization of the energy-generation capacities in the Balkan countries; reconstructing the Soviet-era energy facilities in the Balkans; and developing the creation of regional energy transit hubs.
He singled out the electricity sector and proposed a synchronization of the energy systems in western, central and southern Europe with the energy systems of the Commonwealth of Independent States and the Baltic states. Putin said: “This project’s implementation will enable us to create an electricity chain forming a ring around the entire Black Sea region and uniting all the European countries located in the region. This will help to put in place the main parameters for a common energy market” (emphasis added).
The Russian daily Kommersant summed up the far-reaching implications of what Moscow has put together in recent weeks. It said, “Gas will flow into Europe from different sides, enclosing it in a veritable ring, but that gas will always either belong to Russia or to some country that Russia rigidly or even ferociously controls.”
The bulk of Putin’s judo manual is about kuzushi, the art of breaking your opponent’s balance. On page after page, with the help of delicate drawings, Putin lucidly explains the intricacies of eight backup throws that will work if an entry throw setup fails. The energy politics in southern and southeastern Europe will leave Washington wondering how many backup throws Putin may still have up his sleeve between now and next March, when he retires from the Kremlin job.
Nine months can be a very long time in politics. What if, in the meantime, the Europeans take to judo, while the US remains bogged down in Middle East affairs? Putin wrote, in fact, for the common European reader. According to Putin, judo needs utmost concentration of mind, a controlled diet, and a disciplined life on the whole. Brute physical force as such is not necessarily an attribute.
M K Bhadrakumar served as a career diplomat in the Indian Foreign Service for more than 29 years, with postings including ambassador to Uzbekistan (1995-98) and to Turkey (1998-2001).
(Copyright 2007 Asia Times Online Ltd. All rights reserved. Please contact us about sales, syndication and republishing.)
dedefGM
01/07/2007
Les réactions des lecteurs à l’article “BAE is none of Washington’s businesssont” sont assez intéressantes;
en voici une pas mal…
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It’s probably the french lobyists.
Posted by Freddie on June 29, 2007 9:52 AM
Should we also investigate the french secret service who were caught jamming the GPS signals being used by our Challenger 2 tanks during the Greek Main Battle Tank contest, when it was up against the French Leclerc.
Arms dealing is a murky business, if we want to sell guns to foriegn places then we shouldn’t invent ridiculous moral standards for a dirty business.
Yes, we shouldn’t sell machetes to genocidal nations, but why shouldn’t BAE be allowed to bung a few million to the Saudi’s to swing a £20 billion contract? you can bet your last penny than if you don’t, the French certainly will be, and the contract goes to french defence contractors.
Posted by Matthias Gris on June 29, 2007 9:22 AM
Lambrechts Francis
30/06/2007
Acquired Political Depression Syndrome (APDS) is a collection of symptoms and infections resulting from the specific damage to the political system caused by the Human Democracy Deficiency Virus (HDDV) in humans societies.
The late stage of the condition leaves individuals prone to opportunistic invasions and agressions.
Although treatments for APDS exist to slow the virus progression, there is no known cure. APDS are transmitted through direct contact of vicious politicians or the infected mainstream media (MSM) spreading a political message containing APDS. This transmission can come in the form of oral communication, multimedia pollution, contaminated influences, exchange between infected people like sectarian evangelist, inverted trotskist, supernatural creationist, or other misty thinking people.
It is now a pandemic, with millions of people now living with the disease worldwide. APDS stigma is more severe than that associated with other social-threatening conditions and extends beyond the disease itself to providers and even volunteers (mostly british) involved with the care of people living with APDS.
philippe r le baleur
30/06/2007
On peut aussi poser la question autrement:
- Qui est cet ennemi implacable, assez puissant pour épuiser les ressources d’un grand pays moderne à s’armer contre lui?
Ou encore:
- Qui est cet Al Qaida dont on nous rebat les oreilles?
Vous le cherchez dans la dimension psychologique de l’élite américaniste, mais vous est-il venu à l’idée qu’il pouvait REELLEMENT exister?
Loïc
30/06/2007
En complément de votre ecellent article voici celui-ci qui est tout à fait édifiant sur la folie des américains.
Newt Gringrich : nous sommes en train de perdre la IVème guerre mondiale
28 juin 2007
Gringrich part en guerre. Lex président Républicain du parlement US juge que la victoire du Hamas est une défaite dans la IVème guerre mondiale que les USA mènent contre lIslam radical. Il faut réagir, dit-il. Eradiquer le Hamas et le Hezbollah. Jeter en prison tous ceux qui sopposent à la politique américaine. Contrôler la population en administrant directement les aides internationales et les établissements denseignement. Nous nen sommes même pas au début, conclut-il, mais nous savons que ce qui nous attend, cest une vraie guerre. Il faut lire, dans le texte, comment nos « amis américains », non seulement ne redoutent pas la guerre de civilisation, mais sy préparent, lappellent de leurs voeux, et nous y entrainent.
Avertissements à Gaza
Par Newt Gringrich, Washington Times, 26 juin 2007
La victoire du Hamas à Gaza est un avertissement. La Quatrième guerre mondiale (ainsi que Norman Podhoretz la désignée) va être longue et difficile. Cest aussi un avertissement sur le fait que loccident, à lheure actuelle, est en train de perdre la guerre.
Ces défaites ne reflètent pas le courage et la volonté du peuple américain. Lors dun sondage effectué en juin à la demande de American Solutions, 85% des américains ont déclaré quil était important de défendre lAmérique et ses alliés. Seulement 10% sy opposaient. Sur la question encore plus déterminante de savoir si il était important de battre les ennemis de lAmérique, seulement 16% étaient en désaccord.
Donc le noyau dur de gauche en Amérique nest que de 16%. Il est inférieur de cinq fois au nombre de ceux qui veulent battre nos ennemis.
La source de notre échec ne doit pas être cherchée dans le peuple américain mais dans les dirigeants, manquant didées et de dessin, à tout niveaux dans le gouvernement qui à lheure actuelle préside au lieu de diriger.
La côté tragique du débat en cours à Washington, cest quau même moment où cette absence de dessin et la mauvaise performance de ladministration Bush ont conduit les américains à souhaiter une nouvelle orientation, la politique de la gauche insiste sur le fait que cette nouvelle orientation devra consister à faire “moins de Bush”.
Mais les leçons tirées de lAfghanistan, de lIrak, du Pakistan, du New Jersey, de la tentative dattentat à laéroport JFK de New York, des attentats en Algérie, du programme nucléaire iranien, du conflit du Liban, et maintenant de la défaite à Gaza pointent toutes dans la même direction. Celle dune politique pour conduire la guerre qui soit substantiellement plus ambitieuse et plus robuste que celle de Bush.
Au moment ou les forces de la modernité ont été jetées à bas par le terrorisme, notre vie politique ne crée pas un Churchill ou Roosvelt pour rassembler les démocrates, mais au contraire, des avocats de la reddition, de la défaite et du retrait des troupes. Alors que les femmes sont opprimées nous restons silencieux. Face à la faiblesse, aux hésitations et au manque de dessin des dirigeants dIsrael et des Etats-Unis, le peuple voit cette violence comme dénuée de sens, ce bain de sang comme répugant, et les stratégies actuelles comme trop inéfficaces pour continuer à sy investir.
Gaza constitue lexemple le plus récent ou le manque dimagination de loccident a été mis en échec par la détermination et la cruauté.
Israel a eu un pouvoir énorme sur Gaza durant 40 ans. Les Nations Unies ont géré les camps depuis 1949 avec des résultats désastreux qui ont conduit a un accroissement massif de la population, un chômage considérable, une profonde amertume, et qui produit des entrepreneurs en terrorisme plutôt que des entrepreneurs en création de richesse. Michael Oren a relevé que depuis 1993 lAutorité Palestinienne a “bénéficié de plus daide internationale quaucune autre entité durant lhistoire moderne et davantage par personne que les états européens durant le plan Marshall.” Malgré tous ces avantages, la vieille organisation terroriste “raisonnable” a été détruite par la nouvelle génération du Hamas, plus militante et plus féroce.
Cest une victoire insigne pour lIran et une défaite pour les USA, Israel et les soi-disants gouvernements arabes modérés.
Les premières réactions à cette défaite ont été pathétiques. Accablés, les gouvernements israelien et américain se sont réunis en se tordant les mains et ont promis de financer le vieux terroriste de la Cisjordanie. Cela savérera sûrement être une stratégie perdante. Le Hamas consolidera son emprise sur Gaza et commencera à létendre plus résolument sur la Cisjordanie.
Loccident aura tôt ou tard à se confronter à plusieurs réalités difficiles pour battre ses ennemis.
Dabord, les organisations terroristes comme le Hamas et le Hezbollah devront être éradiquées et détruites. Nous navons pas aujourdhui la stratégie, la doctrine ou les techniques pour battre ce type dorganisation. En Irak, après plus de quatre ans defforts, notre doctrine actuelle pour le contrôle de la population, pour la police de proximité et le renseignement est pathétique. Pour battre des organisations férocement convaincues et fanatiques de la violence comme Al Qaida et les Talibans, il faudra pour notre part déployer une nouvelle énergie, une nouvelle direction, et une nouvelle détermination.
Deuxièmement, les stratégies consistant à épauler des dictatures corrompues devront laisser place à des aides directes à la population, en assurant les droits à la propriété et les secours financiers directs qui nous permettront daméliorer la vie des famille et leur permettront dêtre plus fortes pour défendre leur voisinage contre les malfaisants. Hernando de Soto sera plus efficace pour planifier cela que tous les bureaucrates de lAID et de lONU réunis.
Troisièmement, le système socialiste des camps de réfugiés, avec ses subsides anti-humanitaires caritatifs, devra être remplacé par un système totalement nouveau de revenu gagné et de droit de propriété acquis pour restaurer la diginité et lespoir pour chaque palestinien.
Quatrièmement, le système actuel décoles sous le contrôle du Hamas et du Fatah devra être remplacé complètement par un système dédié à une éducation convenable, et à lenseignement des droits de lhomme, plutôt que le jihad et la haine.
Enfin, les mosquées ne seront plus autorisées à prêcher la haine et la violence. La dénazification qui semblait une évidence en Allemagne en 1945 devra trouver son équivalent dans une campagne contre la haine aujourdhui. Ceux qui sont haineux doivent être défaits, désarmés et détenus si les forces de paix veulent gagner.
Ces étapes ne représentent que le début, mais le fossé existant entre notre réaction pathétique aujourdhui et les nécessités de la victoire donne une indication sur la route que loccident a accomplir sil veut gagner. En des termes Churchilliens, nous ne en sommes même pas au début. Par contre, nous sommes peut-être au début de la reconnaissance du fait que ce sera une vraie guerre.
Publication originale Washington Times
Lambrechts Francis
30/06/2007
Les nuages, brûlés, se muent en fumée. Les points les plus élevés de la terre sont la proie des flammes ;
elle se fend, se crevasse et se dessèche, privée de sève. Les pâturages blanchissent, l’arbre avec ses feuilles est en feu et la moisson séchée s’offre comme matière à sa propre perte. Il y a pire. De grandes cités avec leurs remparts périssent, des incendies transforment en cendres des territoires entiers et leurs populations. Des forêts avec les montagnes se consument :
ainsi l’Athos et le Taurus de Cilicie, et le Tmolus, et l’Oeta, l’Ida, doté auparavant d’innombrables sources, maintenant aride l’Hélicon des Vierges, et l’Hémus que ne possédait pas encore Oeagre.
L’Etna voit redoubler ses feux ; un brasier immense atteint le Parnasse aux deux sommets, et l’Éryx et le Cynthe et l’Othrys, puis enfin le Rhodope bientôt privé de ses neiges, (...) le Caucase est embrasé et aussi l’Ossa, comme le Pinde, et l’Olympe plus haut qu’eux et les Alpes aériennes et l’Apennin couvert de nuées.
Alors Phaéton voit que l’univers en toutes ses parties est en feu et il ne résiste pas à des chaleurs si excessives ; il respire l’air brûlant comme s’il sortait d’une fournaise profonde, et sent que son char est en train de chauffer à blanc ;
il ne peut supporter les cendres et le tourbillon de poussière, enveloppé de toutes parts par une fumée brûlante. Ne sachant ni où il va ni où il est, couvert d’une obscurité de poix, il se laisse emporter, au gré de ses chevaux ailés.
C’est alors, croit-on, que les peuples d’Éthiopie sont devenus noirs, quand leur sang fut attiré à la surface de leurs corps ; alors la Libye devint aride, une fois l’humidité absorbée par la chaleur ; alors les nymphes dénouèrent leurs cheveux et pleurèrent leurs sources et leurs lacs :
(...) . Les fleuves, dotés par le sort de rives espacées, ne sont pas plus sûrs ; au milieu de leurs flots, on voit fumer le Tanaïs, (...).
S’embrasèrent aussi l’Euphrate de Babylone, et l’Oronte, et le vif Thermodon, et le Gange, et le Phase, et l’Hister.
L’Alphée est bouillonnant, les rives du Sperchios sont en feu ; et l’or que charrie le lit du Tage coule, liquéfié par le feu. Les oiseaux qui célébraient dans leurs chants les rives de Méonie, les oiseaux du Caÿstre, ont brûlé au milieu de ce fleuve. Le Nil, épouvanté, a fui à l’extrémité du monde, et a caché sa source, restée inconnue jusqu’à nos jours ; restent vides sept bouches ensablées, et sept vallées sans eau.
Le même sort met à sec, au pays de l’Ismarus, l’Hèbre et le Strymon, et, du côté de l’Hespérie, le Rhin, et le Rhône, et le Pô, et celui à qui fut promis l’empire du monde, le Tibre.
Le sol tout entier s’entrouvre, et la lumière pénètre dans le Tartare par les crevasses, effrayant le roi des enfers et son épouse ; la mer se retire et une plaine de sable aride remplace ce qui naguère était l’océan ; des monts jadis recouverts par la haute mer se dressent et augmentent le nombre des Cyclades éparses.
Les poissons cherchent les fonds et les dauphins ondoyants n’osent plus se soulever sur les flots dans les airs pour eux familiers. Des cadavres de phoques, ventre en l’air, flottent sans vie à la surface des eaux. On raconte aussi que Nérée même et Doris et ses filles se sont cachés dans leurs grottes déjà tièdes.
Par trois fois Neptune menaçant avait osé sortir de l’eau ses bras et son visage ; trois fois il ne put supporter l’air embrasé.
La terre demande grâce
Toutefois la Terre nourricière était entourée par l’océan, se trouvant entre les eaux de la mer et les sources partout taries, qui s’étaient enfouies dans les obscures entrailles maternelles ; desséchée, elle souleva jusqu’au cou son visage oppressé, posa la main sur son front et, dans un grand tremblement ébranlant tout, elle s’affaissa légèrement, et se retrouva plus bas qu’à l’ordinaire, puis, de sa voix sainte, se mit à parler ainsi :
« Si c’est ta volonté, si je l’ai mérité, pourquoi laisser ta foudre au repos, ô dieu des dieux ? Puisque je vais périr par les forces du feu, laisse-moi périr par ta foudre et, causant toi-même ma perte, allège-la. C’est à peine si je peux dénouer ma gorge pour parler ; »
(la fumée lui avait fermé la bouche ) ,
« vois mes cheveux calcinés, et ces cendres brûlantes sur mes yeux et sur mon visage ! Est-ce cela ma récompense, est-ce là l’honneur que tu me rends pour ma fertilité et mes services, moi qui subis les blessures du soc crochu et des herses, qui suis à l’épreuve toute l’année, moi qui assure aux troupeaux feuillages et suave nourriture et aux humains récoltes, moi qui vous procure aussi de l’encens ?
Admettons que j’aie mérité ma ruine ; mais qu’ont mérité les ondes, et qu’a mérité ton frère ? Pourquoi les mers, que lui confia le sort, se réduisent-elles et s’éloignent-elles davantage de l’éther ? Et si tu n’as cure de nous faire une faveur, à ton frère et à moi, prends du moins ton ciel en pitié ; regarde de l’un et l’autre côté : les pôles fument tous les deux ; si le feu les atteint, vos palais s’écrouleront. Vois Atlas qui souffre lui aussi et soutient à peine sur ses épaules l’axe incandescent du monde.
Si les mers, si les terres viennent à périr, si le palais céleste disparaît, nous nous retrouvons mêlés dans l’antique chaos. Arrache au feu ce qui reste encore debout, et pense à l’ensemble de l’univers ! »
La Terre avait fini son discours : elle ne put en effet supporter plus longtemps la fumée ni parler davantage ; rentrant sa face en elle, elle se retira dans des antres tout proches du domaine des Mânes.
Source : Les Métamorphoses.
Ovide nous conte le mythe de Phaéton, dont l’inexpérience à maitriser la course du soleil dans les cieux provoque une abominable catastrophe climatique.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=467
Laurent Caillette
30/06/2007
Bravo pour cet article, comme d’habitude ai-je envie de dire. Très friand de récits imaginaires je frissonne de bonheur à chaque fois que j’ai la preuve que jamais ne s’épuisera le monde des fictions car on peut compter sur la réalité pour en tirer d’incroyables prolongements. L’institutionnalisation de cet état de guerre figure dans 1984. Dans sa version contemporaine, le roman d’origine serait en vente libre, étudié à l’école, et Big Brother nous répèterait inlassablement “remerciez-moi de vous faire échapper à l’univers de 1984”.
J’ai aussi adoré cette formule : “[...] capitaliste efficace qui pense soudain ses actes en théories conceptuelles”. Elle décrit parfaitement le vide sur lequel repose la légitimation suggérée.
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