jc
16/12/2019
PHP: "Questionnant l’« ordre du monde » à partir d’une approche HERMÉNEUTIQUE, c’est-à-dire sur la foi d’une interprétation hardie et sans compromissions des symboles qui régissent cet ordo, l’hérétique travaille sa pensée comme un orfèvre œuvre sur des pierres brutes et sur des métaux en fusion. Taillant dans le vif, surchauffant les idées reçues, réassemblant les concepts et détaillant notre vision du monde, nous entreprenons une nouvelle Quête qui s’apparente peut-être à celle des alchimistes."
Thom: "À cela s'oppose une attitude que j'appellerai "herméneutique". Là on se place dans la situation de l'homme de la caverne de Platon, qui voit les ombres projetées par la lumière d'un feu sur le mur de la caverne. Et l'on essaie de reproduire les êtres réels dont on voit les ombres. (...) On trouvera dans le tableau de la figure C.1 une classification des grandes modes d'explication du réel¹.
La Science moderne a eu tort de renoncer à toute ontologie en ramenant tout critère de vérité au succès pragmatique. Certes, le succès pragmatique est une source de prégnance, donc de signification. Mais il s'agit alors d'un sens immédiat, purement local. Le pragmatisme -en ce sens- n'est guère que la forme conceptualisée d'un certain retour à l'animalité. Le positivisme a vécu de la peur de l'engagement ontologique. Mais dès qu'on reconnaît aux autres l'existence, qu'on accepte de dialoguer avec eux, on s'engage ontologiquement. Pourquoi ne pas accepter les entités que nous suggère le langage? Quitte à contrôler les hypostases abusives, c'est là la seule manière d'apporter au monde une certaine intelligibilité. Seule une métaphysique réaliste peut redonner du sens au monde;" (Esquisse d'une Sémiophysique, fin de la conclusion)
Guy Vincent a ainsi utilisé les idées thomiennes pour produire un étonnant traité d'herméneutique² de la phénoménologie littéraire: http://utqueant.org/net/tr.0.html , traité que ceux, par exemple perplexes devant des écrits de Philippe Grasset tels que "La Grâce de l'Histoire", auront peut-être la curiosité de parcourir.
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¹: Thom considère quatre tels modes. Selon lui l'approche (philosophique) herméneutique (étude globale de l'objet local) se fait par le biais de disciplines telles que la théorie générale des systèmes et la théorie des catastrophes.
²: Wikipédia: "L'herméneutique ( (...) du nom du dieu grec Hermès, messager des dieux et interprète de leurs ordres) est la théorie de la lecture, de l'explication et de l'interprétation des textes."
Jean-jacques Hector
15/12/2019
Voilà pourquoi le Progrés ne sera jamais qu'un simulacre de religion. Celle-ci, quelle qu'elle soit répond à deux questions fondamentales, l'origine et la destination : d'où viens-je, où vais-je ?- dans quel état j'erre ? rajoutent les malicieux.
Le Progrès essaie de répondre par la science avec ses minables et sinistres artifices. L'origine disparaîtra suite à toutes les manipulatuions génétiques autour de la procréation…Circulez, y a rien avant…
Pour la mort c'est aussi simple, on ne meurt, plus suite à un SAV service après vie naturelle -, par l'artefact d'une série de prothèses, tant qu'on peut les payer. Circulez, la mort n'existe plus, elle n'est que la suite du manque de moyens du ci-devant, devenu mortel par sa faute.
RIP ? Inutile, circulez y a rien à prier.
Serge Laurent
15/12/2019
Ayant fait l'acquisition des 2 premiers volumes, j'ai été un peu déçu par le style très verbeux de cet ouvrage. Par contre, j'y ai retrouvé les fulgurances de P. Grasset qui donnent tout son intérêt a l'ouvrage. Le succès ne viendra pas a moins de concentrer les 3 volumes en 200 pages.
Olivier Laperche
14/12/2019
Votre utilisation des concepts de vérité et post-vérité me fait penser à un auteur anglais spécialiste des pré-socratiques.
Peter Kingsley, suite à ses études sur Parménides, Empédocle et la plus récente sur Jung*, nous signale que les Grecs voyaient la Vérité (Alêtheia) comme une déesse dont le rôle principal était de nous remémorer ce qui s´est produit dans un passé lointain (mais pas uniquement), qui forme notre présent et qui produira notre futur.
Il se concentre sur les aspects du passé que l´on a été obligé d´oublier et qui ont fabriqué ce présent bizarre.
"Notre futur est garanti, automatiquement déterminé, par le fait que nous avons failli à honorer notre source sacré."
Quand une civilisation périt, elle retourne toujours à sa source.
Nous avons perdu notre relation à la source sacrée, non pas parce qu´on nous a coupé de cette dernière mais parce que nous nous sommes coupés nous-même.
Toutes ces subversions, inversions, bêtises crasses joueront leurs rôles et annihileront cette situation, et cela permettra, et seulement dans ce cas là, un retour de la Vérité.
Nous avons une expression populaire qui définit très bien cela "c´est à marée basse que l´on voit que le roi est nu" et tout le système s´évertue à faire baisser la marée…. (même si le GIEC nous met en garde contre la montée des eaux)
* Pour Jung: la Vérité et être ingénueusement Vrai sont des choses intemporelles et touchent à la Réalité Sacré.
Olivier le verseau
13/12/2019
Autrement dit, il n'est jamais trop tard pour découvrir, aller au delà de, ne pas rester à la lisière de sa petite demeure,...
Les ouvrages de Monsieur Grasset font partie de cet "au-delà" dans lequel il faut se laisser emporter sans résistance, même si l'on sent qu'on perd pied dès les premières lignes, perdu dans un nouvel univers peuplé d'étranges méta-ballades , d'étranges figures sorties des glossaires du quartier dedefensa… on respire…
Tout philosophe devrait avoir les oeuvres de Philippe Grasset dans sa bibliothèque : déjà annotées, usées par de multiples relectures, ...
je sais je divague mais j'essaie de réveiller les derniers endormis…
Plus sérieusement, et pour pousser plus moin la pierre sur le chemin de la connaissance, il est indispensable de suivre la pensée de M. Grasset jusqu'au bout, jusqu'à la falaise de la quête, il est question de mystique à mes yeux, de "l'âme poétique à la nostalgie" , de la nostalgie à l'éternité", il est question d'absolu (s).
M. Grasset n'est pas de ces gens qui font figure de, il est tout entier livré à l'être, tourmenté par le doute, le doute salvateur à toute quête, à toute vie qui vaut la peine d'être "vécue".
La Grâce de l'Histoire et tous ses cercles sont l'âme de tous les écrits de dedefensa.
Je ne suis pas religieux, je ne suis pas athée, je suis simplement ouvert d'esprit et curieux pour essayer de ne pas mourir idiot… j'ai simplement la foi.
Philippe Grasset réussit à distiller le grain d'une vérité qui nous permet d'atteindre un état supérieur, méta humain, au gré de ses
débauches langagières, inouies, inclassables, et si saines à la fois, si soutenues par toutes les touches dignes des impressionnistes.
Je viens de lire l'article de M. Grasset et suis profondément peiné de constater que si peu de gens ont commandé son dernier livre.
Chers lecteurs , comme le dit si souvent l'auteur pour nous convaincre, chers lecteurs de dedefensa, il est incontestablement urgent de vous laisser emporter par les courants d'une lecture si proche d'une Vérité.
Autrement dit, il était une fois un Homme du Passé qui nous fait découvrir l'Histoire pour nous confondre (de l'amalgame alchimique) dans l'éternité.
Tous les Dieux qui aujourd'hui et demain trouveront aisément le moyen de se moquer de nous et de nous renvoyer à notre petitesse, ne pourront pas oublier de faire un clin d'oeil à M. Grasset…
Non seulement La Grâce de l'Histoire mérite d'être lue mais je me permets encore de soutenir pleinement son auteur de poursuivre et terminer cet ouvrage incomparable.
Il est temps!
Voilà ce qu'un lecteur écrivait à Monsieur Grasset en aparté :
"Bonsoir Monsieur Grasset,
J'ai reçu et j'ai lu d'une traite votre dernier oeuvre comme il se doit : sans pause ni récréation.
Tout est à votre image. Tortueux, fulgurant, incomparable.
Vous n'avez , je vous l'assure , aucune justification à produire pour exprimer ce que vous exprimez comme vous l'exprimez.
Si vous n'étiez pas là il faudrait vous inventer.
Je suis très sensible à votre pensée. Et ce depuis que j'ai découvert ddefensa.
Je suis toujours dans l'attente de vos écrits et les "bois" toujours avidement (ça c'est ma tendance addictive quand j'aime).
Ce qui m'a le plus touché c'est votre confession à propos de la nostalgie et de cette âme poétique éternelle.
Vous m'avez offert, fait découvrir une raison ô combien inestimable de vivre dans ce monde si déclinant avec une vision de salut.
Le salut de son âme par la nostalgie éternelle. Prenez ces derniers mots sans religiosité aucune mais avec la foi profonde en ce qui est au dessus de nous , cette puissance supérieure qui nous guide et qui nous amène à l'intuition haute dont vous êtes si souvent conduit à rencontrer.
Merci encore pour ce livre qui je n'en doute sera enrichi d'une suite indispensable. "
Il est grand temps.
Ivan-Ivan Chasseneuil
13/12/2019
Bin dis donc, ça chouine autant que chez les féministes !
Je me demande historiquement à quoi ça ressemblait, une gestion partiarcale autoritaire : juste la schlague sans la friandise ?
Le pouvoir, ça s'exerce. Là, on assiste à un concert de pleurnicheries autant du côté des "mâles" que des "féministes". A mettre en relation avec l'article sur Franck Furedi sur l'abandon par les adultes de leurs prérogatives et de leur rôle.
Michel Donceel
12/12/2019
"Ils ont tout de même dit que la crise climatique est liée au patriarcat raciste, colonial, oppressif et qu’il est nécessaire de le démanteler"
Exact, j'ai lu le texte original sur "Project Syndicate". Je n'ai pas fait de copie d'écran, malheureusement, car deux jours après le texte avait changé, et cette phrase ne s'y trouvait plus. En même temps, le "Decodex" du "Monde" signalait que Greta Thunberg n'avait ( n'aurait ?) jamais tenu de tels propos. Le Fascisme Rouge en action…
Luis Alberto Reygada
09/12/2019
Une invasion militaire américaine au Mexique? Une guerre avec son voisin? Revenez sur terre s'il vous plaît.
Au pire, ce que le gouvernement américain cherche à faire est de mettre la pression sur le gouvernement mexicain afin que celui-ci revienne sur sa décisionde mettre un terme à l'"Iniciative de Mérida" (annoncée le 07/05 dernier).En effet, tout comme son équivalent sudaméricain "Plan Colombie", cet Accord de coopération en matière de sécurité s'est révélé être un juteux business par l'industrie militaire américaine ainsi qu'un vecteur d'ingérence sur le trritoire mexicain, ce pourquoi le nouveau président AMLO souhaiterait y mettre fin.
D'ailleurs en octobre dernier, après l'échec de l'arrestation du fils d'El Chapo Guzman (qui avait confirmé la puissance des cartels) et un peu plus d'une semaine avant que Trump envoie ses premiers Twitts "interventionnistes", le ministre des affaires étrangères mexicain taclait les USA sur 2 points:
- le problème de la vente des armes aux Etats-Unis et ses conséquences sur le trafic illégal vers le Mexique ;
- le type d'aide dont le Mexique avait besoin et celui dont il n'avait plus besoin:
"Le trafic illicite d'armes détermine la puissance de feu [des cartels] ; c'est donc la contribution la plus importante que les États-Unis peuvent apporter, non pas que le Mexique reçoive des armes ou des hélicoptères, mais que le trafic des armes de la plus haute puissance soit arrêté."
Source: ElFinanciero 25/10/2019
Luis Reygada (twitter: @la_reygada)
journaliste franco-mexicain
Vieux Rebelle
05/12/2019
Premier point, je ne vois pas en quoi une attaque de l'OTAN contre Kaliningrad ne pourrait pas être considérée comme une menace contre l'“existence même de l'Etat” de la Fédération de Russie. Bien au contraire dans les circonstances actuelles : le moindre acte de guerre contre lea moindre pacelle de terre russe DOIT ÊTRE considérée par un président russe responsable comme une menace contre “l'existence de l'Etat”, et surtout cela DOIT ÊTRE DIT, histoire d'instruire quelques dingues d'en face des conséquences des actes de l'OTAN.
Second point… Le premier point rend fortement crédible l'hypothèse selon laquelle l“officier retraité” (expression juste mais un peu méprisante, non?), consacré “commentateur militaire“ d'un réseau TV officiel russe, à grande diffusion internationale et en anglais, est le porteur de messages parfait pour un tel messagfe, bien plus que le texte poussiéreux d'une doctrine datant de 2014 .
Troisième point, ... la référence à un texte de doctrine, à l'heure où n'existent plus aucun principe ni engagement international dans l'arène de fous qui nous sert de planète, et en plus vieux de 5 ans à une époque où les années comptent dix fois une année normale pour ce qui est des changements et des événements, tout ça me paraît n'avoier aucune valeur réelle. Une balle tirée à Kaliningrad par un bidasse de l'OTAN aura pour premier effet d'exploser la doctrine poussiéreuse de 2014.
Georges Dubuis
04/12/2019
Versus, joie et expression, le bonheur c'est de pouvoir nommer les choses, "l'amour,c'est tellement simple " disait Arletty dans LE film ,les enfants du paradis ou elle explosait de grâce…..qu'elle vivait réellement avec son officier allemand dont j'ai lu la merveilleuse correspondence recemment. Joindre les 2 bouts entre privé & publique c'est ...... l'éternité mais il y a loin de la coupe aux lèvres pour la majorité très coupable à souhait…..demain crêve générale en France, VDR, un nouvel acronyme que j'ai inventé naturellement, vivre de rire devant si peu de rationnel qui est devenu fiction.
Bon baisers de Bulgarie où tout est encore très simple & terre à terre , pas de dette ni de loi contre certaines mémoires et que le Turc fasse un kebab de l'OTAN embroché sur un S 400.
Olivier le verseau
04/12/2019
Que la lumière soit !
et que tombe vite le soir pour vous lire enfin !
Alexis Toulet
04/12/2019
Voici ce que dit la doctrine nucléaire russe, dans sa dernière mouture de décembre 2014 (1).
Au point 27 pages 12-13 :
"La Fédération de Russie se réserve le droit d'utiliser des armes nucléaires en réponse à l'emploi contre elle et (ou) ses alliés d'armes nucléaires et d'autres types d'armes de destruction massive, ainsi que dans le cas d'une agression contre la Fédération de Russie au moyen d'armes classiques, lorsque l'existence même de l'État est menacée.
La décision d'utiliser des armes nucléaires est prise par le Président de la Fédération de Russie."
La formulation est assez claire : hormis le cas d'utilisation d'armes de destruction massive contre elle, la Russie annonce qu'elle pourrait utiliser des armes nucléaires dans le cas d'une agression avec des armes classiques seulement "lorsque l'existence même de l'État est menacée".
Il s'agit là de la communication officielle de la Russie, approuvée au plus haut niveau. A priori sa crédibilité doit être nettement plus élevée que l'opinion personnelle d'un officier retraité.
(1) http://static.kremlin.ru/media/events/files/41d527556bec8deb3530.pdf
jc
03/12/2019
[Je radote…]
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Dans notre monde dit civilisé (le bloc BAO) le fleuve du sens est actuellement sorti de son lit et charrie un torrent d'insignifiance qui emporte tout sur son passage. Cela incite à se réfugier sur quelque hauteur pour ne pas être emporté. Pour ceux, nombreux il me semble, qui n'auraient pas trouvé refuge ailleurs, Thom propose un tel refuge.
(À la fin de "Prédire n'est pas expliquer" (PNPE, 1991) Thom propose une carte du sens légendée que l'on peut consulter ici: http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41 (on notera la place qu'il réserve à la littérature post-moderniste).)
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"Redonner -par une métaphysique minimale appropriée- quelque intelligibilité à notre monde" (ES, p.13) est le but que s'est fixé René Thom dans "Esquisse d'une Sémiophysique" (1988). Il commence par la recherche des formes signifiantes (p.11), d'où, pour lui, le rôle fondamental des mathématiques, et en particulier de la géométrie¹. Sa façon de procéder ne va pas de soi puisqu'elle pose le problème du rapport métaphysique entre mathématique et réalité.
L'approche de Thom est nouvelle, en ce sens que le problème de la vérité est repoussé au second plan: "(...) le problème important -en matière de philosophie du langage- n'est pas celui de la vérité (affaire d'accident, Sumbebèkos dirait Aristote), mais bien celui de l'acceptabilité sémantique, qui définit le monde des "possibles", lequel contient le sous-ensemble (éminemment variable) du réel" (ES, p.16). Et il poursuit en prônant un forme d'audace de la pensée (chère à PhG): "Ici, on ne cherchera pas à convaincre, mais à susciter des représentations, et à étendre l'intelligibilité du monde. Au lieu de fonder logiquement la Géométrie, on cherchera à fonder le logique dans la Géométrie."
Ce faisant, Thom abandonne les principes de la logique instrumentale, aristotélicienne (non contradiction² et identité) pour revenir à une logique intuitive, naturelle: "La classe engendre ses prédicats comme le germe engendre les organes de l'animal. Telle est (à mes yeux) l'unique façon de définir la Logique naturelle.". (Les rapports entre mathématique et réalité apparaissent fondamentalement dans l'analogie thomienne entre développement de l'embryon et développement de Taylor (SSM, 2ème ed. p.32), analogie pour moi génialissime d'audace de pensée.)
Suivre une logique embryologique c'est prendre conscience de penser et agir tel qu'on est, et, ce faisant, faire connaissance avec soi-même. Selon moi, cela vaut la peine d'essayer la voie proposée par Thom -étendre embryologiquement l'intelligibilité du monde-, ne serait-ce que pour s'opposer à la chute libre de nos capacités intellectuelles bridées par le pragmatisme et le positivisme que le Système s'impose à lui-même et tente de nous imposer (à moins qu'on accepte comme un progrès le fait d'être un jour dépassés par les robots et leur intelligence artificielle…).
Thom: "Lorsqu'on a compris – à la suite de T. S. Kuhn – le caractère « automatique » du progrès scientifique, on se rend compte que les seuls progrès qui vaillent sont ceux qui modifient notre vision du monde – et cela par l'élaboration de nouvelles formes d'intelligibilité. Et pour cela il faut revenir à une conception plus philosophique (voire mathématique) des formes premières d'intelligibilité. Nos expérimentateurs, sempiternels laudateurs du « hard fact », se sont-ils jamais demandé ce qu'est un fait ?
Faut-il croire – ce qu'insinue l'étymologie – que derrière tout fait, il y a quelqu'un ou quelque chose qui fait ? Et que ce quelqu'un n'est pas réduit à l'expérimentateur lui-même, mais qu'il y a un « sujet » résistant sur lequel le fait nous apprend quelque chose ? Telles sont les questions que notre philosophe devra constamment reposer, insufflant ainsi quelque inquiétude devant le discours volontiers triomphaliste de la communauté scientifique. Bien sûr la Science n'a nul besoin de ce discours pour continuer. Mais il restera peut-être quelques esprits éclairés pour l'entendre, et en tirer profit."
¹: Thom: "Selon beaucoup de philosophies, Dieu est géomètre; il serait peut-être plus logique de dire que le géomètre est Dieu."
²: Pour Thom l'assertion suivante (qui n'a aucun sens en logique aristotélicienne) est à la base de l'embryologie animale: "Le prédateur affamé est sa propre proie".
eric b.
02/12/2019
... faut juste arrêter de tourner autour du trou, comme Lacan aurait pu parler du chât de l'aiguille ...
... la fin des temps des temps de l'humanité est en train (train) d'arriver du fait de la finitude du monde ( par rapport au modèle financiaro(-capitaliste) d'expansion infini…
... remplissons le vide proche…
...amusons le bon (?) peuple ...
... et roule ( ma poule) ...?
... joie…
Olivier
29/11/2019
Merci Monsieur Bonnal pour cette ballade en des lieux qui doivent garder le secret d'une mystique en voie de disparition.
Cette nouvelle m'a bien "enchanté".
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