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Bourse iranienne de l'énergie

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TM

  12/05/2006

La question de la Bourse iranienne de l’énergie fait l’objet d’une guerre de l’information : il est exact qu’il n’y a toujours pas de Bourse pétrolière à Téhéran. Mais cela n’a jamais été envisagé. Cette bourse fonctionne depuis le début du mois sur l’île de Kish, une zone franche où de grandes sociétés comme Total et Agip ont installé leur siège national. Au demeurant, cette bourse ne traite qu’une faible partie du marché local, la plupart des transactions ayant déjà fait l’objet de contrats de longue durée.

Et maintenant, une bourse du petrole en Roubles: Faut-il attaquer la Russie

Article lié :

J.C

  12/05/2006

Affaire a suivre, apres la fausse alerte de la bourse iranienne :

http://en.rian.ru/russia/20060510/47932818.html

The U.S. is violating the Nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT).

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Borogove

  11/05/2006

je me permets de vous signaler un article sur les USA étant parmi les premiers à ne pas respecter le traité qui pourrait leur servir d’excuse pour attaquer l’Iran :

Ignoring the U.S.‘s “Bad Atoms”
by Steve Rendall

http://www.fair.org/index.php?page=2619
ou
http://www.zmag.org/content/showarticle.cfm?SectionID=21&ItemID=10238

Bonne chance

B

Crise Iranienne

Article lié : Le sens de la crise se précise avant le point de non-retour de la crise

Torres Francois

  11/05/2006

Je comprends votre propos et vos craintes d’une montée aux extrêmes. Je pense cependant que votre vision assez crispée d’une crise de notre civilisation (peut-être voulez-vous plutôt dire la désunion du monde occidental) qui n’est peut-être que la fin du règne sans partage des Etats-Unis, venant lui-même après la fin de la suprématie européenne vers le milieu des années 30, participe des tensions qui pourraient jeter les peuples les uns contre les autres. Les uns, animés d’un désir de revanche ou pousés par leur frustrations, à moins que ce ne soit pour les Islamistes la crainte que leurs valeurs rétrogrades ne soient noyées dans la globalisation commerciale et le règne des grands groupes économiques transnationaux… Les autres, angoissés par la perte de leur supématie ou en tous cas de leur influence. Méfions nous également du jeu des alliances qui, de fil en aiguille, la France étant solidaire de la Russie et de la Serbie ; l’Allemagne de l’Autriche en plein déclin, avaient conduit aux boucheries de la seconde guerre mondiale, premier acte du suicide de l’Europe.

Si on examine la situation froidement que voit-on : 1.- l’agressivité de l’Iran vis à vis de l’extérieur marquée par des déclarations inacceptables pour un chef d’état en exercice (notamment contre Israël et les Juifs) –. Le discours est en partie à usage interne et traduit nettement la volonté de Téhéran d’apparaître à nouveau comme une pièce maîtresse de la situation au Moyen Orient, face aux régimes contestés par les peuples plus ou moins manipulés par les fractions islamisées (Arabie Saoudite, Egypte, Pakistan, Jordanie).

2.- L’ambiguité de Téhéran sur son programme nucléaire, qui recèle d’importants indices de dérive militaire et dont les experts pensent qu’il pourrait arriver à maturité entre 2008 et 2010. (cf Bruno Tertrais FRS)

3.- le durcissement de la position européene, suite à l’échec des efforts de conciliation « l’UE – 3 » (France, GB et Allemagne), qui, en février 2005, se sont sentis floués par le brutal virage de l’Iran désavouant ses promesses faites quelques mois plus tôt (novembre 2004) par lesquelles Téhéran s’engageait à suspendre ses activités d’enrichissement et à travailler en transparence avec l’AEIA.

4.- une série de provocations iraniennes (désaveu des promesses de février 2005, annonce de la reprise des activités de transformation d’uranium – 8 août 2005 -, levée des scéllés de plusieurs centres de recherches, dont celui de l’usine de Natanz – 4 février 2006 -), entraînant une montée des tensions et le transfert du dossier au Conseil de sécurité, tandis que Téhéran faisait justement valoir que le TNP, dont il est membre, l’autorisait à développer la filière complète du nucléaire civil. 

5.- le raidissement de Washington, marqué d’une part par le récent refus de la Maison Blanche de considérer une longue lettre adressée à Bush par son homologue inranien et d’autre part une rhétorique voisine de celle de la montée des tensions autour de la question irakienne (évocation insistante de l’art 7 de la Charte des NU, pente naturelle vers les sanctions économiques, et l’options militaire). Le tout au milieu de bruits, d’abord confirmés puis démentis, indiquant que les Etats-Unis engagereaient des pourpalers avec Téhéran sur la situation en Irak.

6.- des menaces graves sur la pérénnité du système de non prolifération et du TNP qui ne survivrait pas à une nucléarisation de l’Iran, d’autant que le traité apparaît de plus en plus pour ce qu’il est : d’une part très inégalitaire du fait de la nucléarisation d’Israël, qui bénéficie de l’accord tacite des grandes puissances et d’autre part fragilisé par la signature d’accords commerciaux de coopération nucléaire civile entre les Etats-Unis – non encore ratifiés par le Congrès - et l’Inde, lui-même état transgresseur. 

7.- de profondes méfiances réciproques, en partie héritées du passé (interventionnisme US contre l’Iran avec le renversement de Mossadegh et le soutien du régime mégalomane du Shah, soutien à Saddam Hussein – auquel la France a participé – séquestration de diplomates américains dans l’Ambassade US à Téhéran, soutien du terrorisme en Moyen Orient et dans le monde par Téhéran). Méfiances encore aggravées par les blessures d’amour propre nationaliste du peuple iranien, habilement entretenues par l’actuel pouvoir.

Il me semble que l’UE s’est trop vite allignée sur la position américaine, tandis que les seules marges de négociation qui subsistent sont défendues par la Chine et la Russie.

Ces dernières sont justement convaincues que l’appel à l’article 7 ferait en effet entrer dans un cycle néfaste de tensions – sanctions – réactions qui, avec l’appui du nationalisme iranien, conduiraient probablement à un raidissement général, avec d’importants risques de conflits, une fracture avec le monde islamiste et, presque certainement, à la nucléarisation militaire de l’Iran.

Car Téhéran n’est pas Bagdad…

Le pays ne s’est pas rendu coupable d’une agression hors de ses frontières ; il a au contraire lui-même été agressé par un Etat jadis soutenu par l’Occident ; il dit vouloir seulement développer la filière nucléaire civile, à laquelle il a droit ; il constate que l’armement nucléaire d’Israël est tacitement accepté et que Washington n’hésite pas à coopérer avec l’Inde, état transgresseur.

Utilisant toutes ces « injustices », le pouvoir à Téhéran s’applique habilement à rallier l’opinion arabe, faisant oublier ses années de sponsor du terrorisme, présentées comme des réactions aux humilitations qui lui ont été infligées.

On peut bien sûr être animé par le souvenir de nos pertes au Liban et souhaiter leur juste vengeance. Il n’en ressortira rien que des tensions nouvelles et probablement le raidissement de l’Iran, assorti d’une accélération du programme militaire.

Les options militaires de « premptive strikes » resurgiront, y compris l’option nucléaire. Nous en avons nous-mêmes évoqué la possibilité (récemment rejetée par le premier ministre), lors du discours de l’Ile Longue, tandis qu’aux Etats-Unis l’affaire est débatue sérieusement, même si elle est là aussi officiellement régulièrement démentie.. Tony Blair vient de se désolidariser de cette option.

L’Europe ne peut pas se laisser entraîner dans cette voie, qui n’est pas que pure spéculation.
Au lieu d’emboîter le pas aux Etats-Unis, la France et l’Europe feraient bien mieux de peser pour plus de compréhension et plus de dialogue, en gardant en mémoire que les crispations actuelles n’ont pas toutes une origine univoque (voir plus haut).

Le rejet assez méprisant de la lettre iranienne par Washington marque à mon sens un tournant dangereux, même si le texte de la missive, qui affirme présenter la version iranienne de la situation, est souvent agressif et sous-tendu par de lourds préjugés religieux (mais peut-on attendre autre chose d’un Etat qui se reconnaît lui-même comme théocratique).

Dans un contexte, où il est irréaliste de croire qu’on pourra interdire à l’Iran d’accéder à la filière nucleaire civile à laquelle il a droit, le but à atteindre devrait être que Téhéran puisse être autorisé à développer la filière nucléaire de manière limitée et sous contrôle de l’AEIA.

Pour cela il faut, bien sûr, que l’Iran accepte de geler toutes les activités d’enrichissement, stoppe la production et le test de centrifugeuses à placer sous le contrôle de l’AEIA, autorise les inspections, confirme la ratification du « protocole additionnel » (définissant les modalités des contrôles par l’AEIA), ferme des réacteurs à eau lourde et mette fin à ses activités de séparation du plutonium.

Tout indique qu’on n’y arrivera pas par la menace

Bien à vous. FT

Clearstream: les enjeux stratégiques de l'affaire

Article lié :

effe-bi

  11/05/2006

Strategic-Road.com Analysis
http://www.strategic-road.com/pays/analysis/100506_machiavel_clearstream.htm

Machiavel et l’affaire Clearstream
par Jean-Philippe Miginiac - Strategic-Road.com Analysis 10/05/06

La bulle médiatique et judiciaire qui s’est emparée de l’affaire dîte ” Clearstream ” n’en finit plus de rebondir, de règlements de comptes en coups tordus, pour être instrumentalisée au profit de victimes ou d’opposants jouant des rôles de vierges effarouchées. Ainsi en est-il de l’amère réalité politique française !

Sous l’écume de la désinformation et de la manipulation il faut cependant isoler quelques faits précis qui pourraient permettre un autre regard sur la genèse de l’affaire et sur quelques déclarations de ses personnages principaux.

Ainsi Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud dont certains préjugent qu’ils seraient les faussaires à l’origine des listing manipulés pour servir, au moins à l’origine, dans un affrontement de pouvoirs à la tête du groupe E.A.D.S.

Le problème d’une telle affirmation résulte d’une contradiction trop fondamentale pour ne pas être relevée d’entrée :

  * Le crime aurait été commis pour empêcher Noël Forgeard d’accéder à la présidence d’E.A.D.S. au profit de son concurrent Philippe Camus que soutenait Jean-Louis Gergorin.

  * Noël Forgeard accède cependant à la présidence d’E.A.D.S. et, bien qu’il devienne dès lors la personne sans doute la mieux informée sur l’affaire Clearstream, il fait nommer les prétendus criminels qui voulaient l’abattre à des postes de la plus grande importance à ses côtés. Jean-Louis Gergorin devient ainsi Vice-Président en charge de la coordination stratégique du groupe et Imad Lahoud, malgré un CV un peu problématique, en devient Directeur Scientifique !

Il faut peut-être dès lors, au moins par hypothèse, donner crédit aux déclarations de Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud qui affirment ne pas être à l’origine des listings falsifiés et extraire des déclarations judiciaires du Général Philippe Rondot, telles que publiées dans la presse, leur explication quant à la source originelle de ces listings :

  ” …En réalité, à l’origine de la démarche de Jean-Louis Gergorin en novembre 2003, celui-ci a fait état auprès de moi de la pénétration du système informatique de Clearstream par Imad Lahoud et du fait que le listing qui m’avait été remis provenait de cette pénétration… “

Imad Lahoud aurait donc ” pénétré ” le système informatique de Clearstream et Jean-Louis Gergorin aurait remis au Général Philippe Rondot des listings qui provenaient de cette pénétration.

Si telle est bien l’origine des premiers listings et du flot dévastateur des suivants, on ne peut que relever immédiatement une nouvelle contradiction puisqu’il semble avoir été prouvé que les listings étaient des faux ! Il est en effet difficile d’imaginer que la comptabilité de la Banque luxembourgeoise Clearstream soit le dépotoir de faux comptes bancaires et de fausses écritures attribuées à tout un chacun !

Clearstream n’a d’ailleurs, à ma connaissance, pas crié au scandale du piratage informatique dès révélation des déclarations judiciaires attribuées au Général Philippe Rondot et porté immédiatement plainte contre les ” hackers ” Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud.

Il ressort pourtant de ces mêmes déclarations, telles que publiées par la presse, que Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud étaient peut-être vraiment tout à fait persuadés d’avoir pénétré au cœur du système informatique de Clearstream, se prêtant même à des démonstrations de ces pénétrations devant un Général Philippe Rondot sceptique :

  ” … Pour sa part, à la même période, Gergorin était persuadé que tout cela était bon, qu’il fallait accorder du crédit à ces listings obtenus par Lahoud… “

  ” … Je n’avais pas de doute sur sa capacité de pénétrer le réseau Clearstream ; en revanche, je commençais à me demander s’il n’avait pas été lui-même intoxiqué, autrement dit si le système Clearstream qu’il avait pénétré n’avait pas mis en place un système de désinformation en l’alimentant avec de faux listings ou s’il n’avait pas lui-même fabriqué cette production… “

” Pot de miel ” est une expression employée par les spécialistes de sécurité informatique pour désigner la partie d’un système spécialement créée pour y attirer les hackers. Ceux-ci sont alors persuadés d’avoir atteint leur cible au cœur du système alors qu’ils ont en fait été, à leur insu, soigneusement guidés vers le ” Pot de miel ” et qu’ils sont pris au piège de la désinformation.

Le système informatique de Clearstream héberge sans nul doute un ou plusieurs ” Pots de miel ” mais il est difficile d’imaginer que les ” Pots de miel ” de Clearstream aient été conçus par un responsable informatique maison qui, par le plus grand des hasards, soit en même temps spécialiste des réseaux industriels et politiques français !

Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud reviendront peut-être sur leur déclarations et l’hypothèse du ” Pot de miel ” n’aura alors d’autre avenir que romanesque.

S’il maintiennent cependant ces déclarations et s’il était avéré qu’ils étaient effectivement persuadés d’avoir pénétré le système informatique Clearstream, il faudra comprendre où se trouvait réellement le ” Pot de miel “, qui l’avait rempli, et qui y avait attiré Imad Lahoud.

Aux Etats-Unis, certains analystes traduisent déjà l’affaire Clearstream par un affaiblissement d’Airbus et de son leadership ” politique ” français, avec deux clairs vainqueurs : Boeing et l’industrie aéronautique chinoise.

la lettre envoyée

Article lié : Le sens de la crise se précise avant le point de non-retour de la crise

auguste

  10/05/2006

“C’est une sorte de parfaite montée aux extrêmes où l’issue avant le terme (l’explosion) est de plus en plus enfermée dans la capitulation de l’un ou de l’autre, de plus en plus impensable pour l’un ou l’autre.”
Oui, et on se prend à regretter que la lettre de l’Iranien à Bush n’ait pas contenu un peu d’anthrax. Une ordalie de cette nature entre les deux champions serait préférable et résoudrait le problème. Mais au fait qui dit qu’elle n’en contenait pas ?

tradition russe

Article lié : Faut-il avoir peur du “Sunburn”?

steph

  10/05/2006

Quelques réflexions à la lecture de cet article

Les missiles anti-“carrier-groups” sont une grande tradition russe. Dans les années 70, les russes ont mis au points des tactiques et des systèmes d’armes (backfire Tu-22M/26, bear Tu-95, Tu-16 Badger) pour défaire les carriers battle groups dans l’atlantique-nord.
Il n’y a dès lors rien de suprenant à l’avance qu’ils ont acquise et conservée. Le sunburn, et les autres et notamment le dernier, le BrahMos qui est le state of art des missile anti-forces navales (dont l’Iran n’est pas équipée) ne sont pas des scuds-like missile à la technologie retardée, loin de là. Cependant…
Plus que la technologie, c’est la tactique qui a été déterminante dans les rares occasions ou les missiles anti-navires ont été employés. Que ça soit en argentine ou durant les conflits israelo-arabes, tout démontre que les missiles anti-navires ne sont pas d’un emploi simplement rustique, comme on largue une bombe…
La tactique, l’entrainement, la parfaite connaissance et maitrise du couple super-étendard + exocet par les pilotes argentins sont la première cause du taux de réussite que ces derniers ont connus. Il existe aussi une tradition aeronavale argentine qui explique aussi le succès de ces opérations.

Il est clair que le golfe persique n’est pas du tout favorable à l’évolution d’un carrier battle group qui a besoin de centaines de kilomètres autour du porte avions pour déployer sa bulle protectrice. A ce titre, en effet, ça ressemble à un piège fermé par un detroit qu’il est relativement facile de rendre infranchissable à cause des hauts fonds et de la multitude d’iles et îlots d’où il est facie de lancer des attaques par des vedettes rapides et mettre les nerfs des militaires US a rude épreuve.

Il est intéressant qu’un debat similaire avait eu lieu lors de l’intervention de l’OTAN au Kosovo, concernant l’évolution des battle groups dans l’Adriatique, mer tout aussi étroite que le golfe.
Cela dit, Les forces serbes n’ayant pas été équipées de missile anti-navires ni ayant jamais eu un accès stable et permanent à la mer, font que la comparaison s’arrete là.

Il serait préférable de retirer toute la flotte US du golfe persique avant toute action contre l’Iran. D’ailleurs, cela peut être le signal de l’action offensive… C’est la seule bonne réponse tactique au problème posé par le sunburn.

Quand au ravitaillement des forces US en Iraq, les alternatives ne manquent pas: par la turquie voie terrestre ou par la mer rouge via l’arabie saoudite, pont aérien, etc…

Le ton de l’article est à juste titre alarmiste, on peut regretter que l’analyse ne soit pas suffisament approfondie.

Il est cependant evident que jamais les responsables militaires US ont eu a faire à pareille menace. Et comme vous le dites très justement dans vos différents articles, la psychologie est le facteur déterminant dans l’attitude US. C’est un point de vue que je partage.

ClearStream

Article lié :

y_m_p

  09/05/2006

Est ce que vous avez entendu l’ex patron de la DST a France 2 hier soir ?
Il a dit que la DST n’intervenait normalement que si des puissances etrangeres etaient soupsonnées d’actes de destabilisations (se ne sont pas ses mots mais je sens devrait y etre).
Donc il s’interrogait la dessus ...
Mon regard aurait naturellement tendance a se tourner vers la CIA (au hasard…). On ne trouve pas le corbeau parmis les interlocuteurs mais la CIA n’aurrait pas de problèmes pour avoir les memes infos. Ca leur permet de semer la zone a terme dans le milieu militaro industriel france, de cramer un peu villepin (la vengance est un plat ...), d’ecorner aussi chirac (a l’irak…) et d’aider le sarko plus proche de leurs vues. opération tout benef non ?
Ca se tient je trouve et ca serait bien leur genre.
ca n’emepche pas par ailleurs des tentatives d’exploitations de l’affaire par diverses personnes chez nous.
qu’en pensez vous ?

Être bon...

Article lié : L'“inculpabilité” et la psychologie américaniste

serge

  09/05/2006

J’avais commencé à penser un peu près la même chose lorsque, après le déclenchement de la guerre d’Irak,  GW Bush avait répété, trois fois le même mois, que l’Amérique est un être foncièrement bon.  Partant de ce postulat, on doit évidemment conclure qu’on ne peut commettre d’actes mauvais.  Il s’agit naturellement d’une perception de soi.  En toute logique, on doit d’abord observer les actes d’un être pour conclure par la suite qu’il s’agit d’un être bon ou mauvais.

religion impériale américaniste et religion de la Shoa

Article lié : L'“inculpabilité” et la psychologie américaniste

Roberto Buffagni

  09/05/2006

Monsieur,
j’ apprécie beaucoup votre travail d’analyse politique et psychologique sur l’américanisme, dont je vous remercie chaleureusement. En lisant votre passionnant esquisse psychologique sur « l’inculpabilité » comme fondement de l’âme américaniste, j’ai rappelé qu’ il y a quelque semaine, j’ai écrit à un ami (la philosophe italien Costanzo Preve, dont peut être vous avez lu l’interview avec A. de Benoist) un lettre de quatre ou cinq pages à propos du rapport symbolique entre religion de la Shoa et religion impériale americaniste. Je crois qu’il y ait quelque considération qui va dans le sens du votre article.  Si vous lisez sans trop de fatigue l’italien, et si vous désirez de lire mon texte, je serai heureux de vous l’envoyer par e-mail.
Je vous rémercie encore une fois pour votre précieux effort, et je vous salue cordialement.
Roberto Buffagni

complot

Article lié : “Clearstream” et les complots

Fram

  08/05/2006

En plus, si les Français apprennent que c’est un coup des Ricains, ils pourraient bien soutenir celui qui a baladés déjà les Ricains, juste comme ça pour contrer les Ricains. Vous vous souvenez d’Obélix : “ils sont fous ces Romains”. Mais notez aussi que ils pourraient aussi pas : les Français, pour les comprendre, il faut l’être. Français.
Ca devient la grande marrade.

Protestantisme : erreur

Article lié : L'“inculpabilité” et la psychologie américaniste

Fram

  08/05/2006

Les protestants, dont les “Pilgrims Fathers” auto-proclamés étaient, n’ont pas écouté une phrase du Christ qu’ils prétendent servir : “on ne se donne pas sa mission à soi-même. On la reçoit d’un autre”. Cet autre, c’est l’Eglise. “Hors de l’Eglise pas de salut” a dit saint Cyprien de Chartage. D’où la condamnation de la guerre des USA par la pape. MAis ils n’écoutent pas le pape. A partir de là, chacun y va de sa petite interprétation personnelle et condmane les autres. Et voilà.

clearstream

Article lié : La chute de Jack Straw

spin doctor

  08/05/2006

Toutes les théories peuvent être avancées ,liées ou reliées ,l’affaire de la coque Q270 ex Clemenceau ,le sonar du De Grasse ,l’affaire clearstream ,cette succession serait-elle la volonté de nuire le Chef des armées ,sa ministre et son PM ? ou serait-elle une fumée écran cachent une vraie problématique.
Serait-ce une affaire éventée ? serait-ce la rupture appelée transparence ?

F22

Article lié :

Paul Charre

  08/05/2006

http://antiwar.com/past/20060504.html
Archive du 4 mai 2006 de antiwar.com

Voir cet article sur le F22 : blocage dupilote dans le cockpit pendant plusieurs heures et en fin de compte ouverture à la scie a chaîne..
Intéressant :-)

préparatifs israéliens avancés

Article lié :

pilo

  07/05/2006

Israël est prêt à frapper de manière décisive
les installations nucléaires en Iran: voici comment:

Depuis des années, l’Etat d’Israël s’inquiète de l’avancement du programme nucléaire iranien. Il pourrait décider, malgré la pression qu’exerce la communauté internationale sur le régime de Téhéran, de déclencher une série de frappes aériennes.

Le brigadier-général A. est un petit homme à l’esprit vif, sans grande patience pour les journalistes en retard. En tant que commandant de l’une des bases aériennes essentielles d’Israël, il est également responsable d’assurer la capacité des Forces aériennes israéliennes (FAI) en matière de frappe stratégique à longue distance sur des cibles telles que, disons, l’Iran.

Il refuse d’être amené à identifier des missions spécifiques, et il préfère en rester à de vagues généralités. «Il y a des objectifs et nous devons fournir la capacité de les frapper», affirme le général. «Ils peuvent se trouver à des milliers de kilomètres. Nous avons construit une force robuste et nous avons la capacité de frapper.»

«... Les Forces aériennes israéliennes ont destiné le gros de leurs investissements durant la dernière décennie en vue d’une frappe sur les installations nucléaires et missilières de l’Iran. »

Notre entretien fut interrompu un instant lorsqu’un autre chasseur bimoteur F-15 décolla dans un sourd grondement en passant au-dessus du quartier-général pour une mission d’entraînement, dont certaines durent des heures afin de simuler des attaques à longue distance sur, disons, l’Iran – qui est distant de 1300 kilomètres.

Un programme nucléaire dévoilé
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Jeudi 28 août, les FAI ont démontré pareille aptitude en faisant voler trois F-15 jusqu’en Pologne, à plus de 3000 kilomètres, où ils vont célébrer le 85e anniversaire des forces aériennes de ce pays. Lors de leur voyage de retour cette semaine, les avions de combat des FAI vont effectuer un passage au-dessus du camp de concentration d’Auschwitz.

Il ne serait pas exagéré de dire que les FAI ont destiné le gros de leurs investissements durant la dernière décennie en vue d’une frappe sur les installations nucléaires et missilières de l’Iran. Les généraux et les dirigeants israéliens ont ouvertement déclaré que les dizaines de milliards de shekels dépensés doivent accroître leur allonge pour cette seule éventualité.

En tant que régime extrémiste islamique qui a publiquement juré de détruire l’Etat juif, l’Iran a l’intention de développer la bombe. Mettre un terme à cela est un défi de taille pour l’establishment militaire israélien.

Le 8 septembre, l’Iran sera au centre d’une réunion à Vienne du conseil des gouverneurs de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA), où son Président Mohammed El-Baradei devrait châtier l’Iran pour sa duplicité nucléaire.

Après des années d’efforts tranquilles, les responsables israéliens sont certains que le monde a finalement pris conscience de la menace nucléaire iranienne. Les diplomates à Jérusalem espèrent que les violations constantes des accords par l’Iran vont lui valoir une réprimande au Conseil de sécurité des Nations Unies, ou au moins amèneront davantage de supervision. Ceci perturberait son projet d’enrichir de l’uranium et d’acquérir du plutonium, tous deux nécessaires à la production d’armes nucléaires.

«Nous pensons que le déclic s’est produit», souligne un responsable israélien proche du dossier. «La pression sur l’Iran augmente, parce que de plus en plus de pays ne sont pas prêts à accepter un Iran nucléaire.»

Ce changement s’est produit voici une année environ, lorsque des dissidents iraniens ont révélé que Téhéran avait secrètement construit deux installations, une usine à eau lourde et une centrifugeuse, ridiculisant ainsi les proclamations de l’Iran selon lesquelles il ne voulait que bâtir des centrales nucléaires.

Dans un tel scénario, Israël pourrait finalement adopter un profil bas en suivant ce sujet. Mais selon un article du Washington Post, Sharon aurait déclaré à Bush, durant sa dernière visite à la Maison Blanche, que l’Iran était plus près de la production d’armes nucléaires que les estimations des services de renseignements US ne l’affirmaient, et qu’Israël considérait sérieusement une frappe préemptive.

En réaction à cette annonce la semaine dernière, le porte-parole du Ministère iranien des Affaires étrangères, Hamid-Reza Assefi, a mis en garde Israël contre toute attaque militaire sur ses sites nucléaires. «J’espère que le régime sioniste ne va pas commettre un acte aventureux», a dit Assefi, ajoutant que le cas échéant Israël paierait un prix très lourd.

Frappes israéliennes à longue distance
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Israël a été le premier à tirer la sonnette d’alarme au sujet des intentions nucléaires de l’Iran, et a donné ces dernières années des indices selon lesquels il pourrait frapper les installations nucléaires iraniennes à Bushehr et ailleurs, tout comme il frappé de la réacteur irakien à Osirak en juin 1981.

Israël n’a pas agi ouvertement contre l’Irak jusqu’à ce que ce dernier ne soit qu’à quelques semaines de développer une arme nucléaire. L’Iran n’a même pas approché ce stade. Il n’a pas encore atteint le point de non retour – la capacité à enrichir suffisamment d’uranium de manière indépendante.

«Nous pensons que l’été prochain, si l’Iran n’est pas stoppé, il atteindra l’autosuffisance – et donc le point de non retour. Après cette capacité propre, il lui faudra environ 2 ans pour fabriquer une bombe nucléaire», a annoncé voici 2 semaines sur la TV Channel 1 le chef du renseignement militaire, le major-général Aharon Ze’evi. Interrogé au sujet d’annonces parlant d’une attaque préemptive, Ze’evi a répondu : «je ne pense pas qu’il est judicieux de parler de capacités militaires dans ce studio TV.»

Bien que non publiée officiellement, la doctrine stratégique transformée des Forces de défense israéliennes (FDI) privilégie le besoin d’empêcher les armes de destruction massive d’atterrir dans les mains des ennemis d’Israël. Ce qui a été fréquemment rendu public, ce sont les déclarations des FDI selon lesquelles les 25 F-15I opérationnels depuis 1999 et les 100 F-16I, dont le premier est prévu pour arriver en décembre, ont été achetés avant tout pour contrer la menace iranienne.

Selon la publication de Londres Jane’s Intelligence Review, Israël «va presque certainement lancer une attaque préemptive contre l’infrastructure de recherche et développement ABC iranienne avant qu’elle ne puisse produire des missiles balistiques équipés d’ogives nucléaires.»

«Est-ce que les FAI peuvent lancer une frappe préemptive sur l’Iran ? La réponse est oui», déclare le brigadier-général (en retraite) Giora Rom, ancien cadre supérieur des FAI. «Mais c’est une mission très compliquée qui exige une énorme planification.»

Rom a eu une expérience de première main en la matière lorsqu’il a planifié la frappe spectaculaire de 2060 kilomètres sur le quartier-général de l’Organisation de Libération de la Palestine, à Tunis en octobre 1985. Ce raid, mené en représailles au meurtre de trois Israéliens sur un yacht à Chypre, figure toujours dans les registres des FAI comme l’attaque la plus lointaine à partir du territoire national.

«Les FAI ont investi dans l’augmentation de leur allonge. Une attaque d’une telle portée impliquerait très certainement un ravitaillement en vol à mi-parcours. Mais vous devez vous rappeler que l’espace aérien au-dessus de l’Irak a maintenant changé. Je ne peux pas dire si c’est en mieux ou en pire», souligne Rom, aujourd’hui directeur de l’Agence Juive.

Dispersion des cibles iraniennes
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L’ancien Ministre de la Défense Moshé Arens estime que l’Iran a tiré les leçons de l’attaque sur Osirak et a dispersé ses installations à travers le pays. «Nous avons la capacité d’atteindre l’Iran, mais on ne peut attendre d’une frappe unique qu’elle puisse stopper le programme iranien», dit Arens, qui était en fonction lorsque la décision a été prise d’acheter les chasseurs-bombardiers à longue portée F-16I.

Arens écarte les annonces d’une frappe préemptive israélienne «à ce stade de la partie», en maintenant qu’Israël devrait à cet instant se retrancher derrière les efforts diplomatiques. Mais comme il le souligne, une frappe unique ne parviendrait pas à accomplir une telle mission. Si Israël avait vraiment la volonté de mettre un terme au programme nucléaire de l’Iran, une attaque prolongée sur de multiples cibles dans tout cet immense pays serait nécessaire.

Ce qui inclut bien entendu le réacteur de Bushehr, un site vulnérable, fixe et hautement visible sur la côte sud exposée de l’Iran. Durant la guerre Iran-Irak de 1980 à 1988, les réacteurs jumeaux ont été pris pour cibles de manière répétée par Irak, qui a bombardé six fois la centrale. Ces attaques ont détruit toute la zone centrale des deux réacteurs.

Une autre cible potentielle serait l’usine d’eau lourde secrète près d’Arak, qui est nécessaire à la production de plutonium. Une troisième cible serait probablement la grande centrifugeuse à gaz de Natanz, à environ 100 kilomètres au nord d’Ispahan, sur la vieille autoroute Natanza-Kashan. Le renseignement militaire israélien appelle le site «Kashan», et il est paraît-il enterré sous plusieurs couches de béton armé.

Un autre objectif serait peut-être l’Aciérie Nationale Iranienne à Ispahan, puisqu’elle est susceptible de fournir un certain nombre de produits métallurgiques liés au nucléaire. Mais une autre cible principale pourrait être le site de conversion d’hexafluoride d’uranium (UF6) au Centre de Recherche Nucléaire de Rudan, près de Shiraz.

Selon l’analyste militaire Michael Knights, les cibles sont nombreuses et le secret du succès est d’identifier les plus difficiles à remplacer. «Des attaques sur des nœuds essentiels retarderaient le développement d’armes nucléaires iraniennes d’au moins quelques années», affirme Knights, un chercheur en défense à l’Institut de Washington pour la Politique du Proche-Orient.

Frapper les centrifugeuses serait plus tactique que stratégique, car les Iraniens pourraient les réparer et les remettre en marche ailleurs assez rapidement. «Pour Israël, la cible la plus commode serait le réacteur de Bushehr. Il est au-dessus du sol et relativement vulnérable, car il est situé juste sur la côte. Les forces aériennes ne devraient pas trop pénétrer l’espace aérien iranien», déclare Knights.

«L’installation d’eau lourde d’Arak et celle d’UF6 sont également accessibles, mais elles sont plus proches du centre de l’Iran. Bien que les défenses aériennes ont de nombreux vides en raison des montagnes, ce serait une mission très difficile. Une frappe sans lendemain serait plutôt inutile pour Israël. Imposer un retard de quelques années est le mieux qu’il puisse espérer, et le contrecoup entraînerait bien des remous dans la région ainsi qu’avec les Etats-Unis», souligne Knights. «Sans même parler des réponses directes ou indirectes de l’Iran.»

Les possibilités israéliennes
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Des personnages familiers avec les opérations aériennes affirment que si Israël lance une frappe préemptive unique, elle passerait très probablement par une route contournant la Jordanie par le sud – au-dessus des déserts saoudiens – puis débouchant sur le Golfe Persique. Ce qui exigerait au moins deux ravitaillements en vol. Mais si une attaque soutenue était choisie, il y aurait aussi l’option d’utiliser un corridor à travers l’espace aérien jordanien, voire même syrien ou irakien – tout en empêchant des missiles sol-air ou des chasseurs ennemis d’engager d’autres éléments des forces aériennes.

Bien entendu, Israël préférerait frapper à partir d’un point de départ situé à l’intérieur de l’espace aérien ami de la Turquie, mais cela nécessite également une grande dextérité diplomatique. De plus, comme la plupart des cibles se trouvent au sud et au centre de l’Iran, une frappe aérienne israélienne à partir du sol turc aurait besoin de voler exactement au-dessus de la ligne de front des défenses aériennes iraniennes.

«Il faut se frayer un passage», souligne Michael Knights, qui suggère une route alternative à partir de la côte érythréenne à même de supprimer 1000 kilomètres de la distance que les chasseurs-bombardiers devraient franchir. Ils voleraient au-dessus d’Oman et du Yémen, qui ont tous deux de faibles défenses aériennes, et «dont aucun n’a de raison de partager des renseignements avec l’Iran.»

L’un des principaux défis pour une telle frappe aérienne n’est pas la distance, mais la capacité à maintenir le contact avec les bases en Israël. L’Iran n’est pas dans l’arrière-cour, où des jets pourraient atteindre le front en quelques minutes. Le groupe de bombardement devrait par conséquent être autonome.

Giora Rom affirme que l’un des scénarios à prendre en considération est le besoin de secourir l’équipage d’un appareil endommagé. Il n’a pas détaillé la manière avec laquelle cela pourrait être fait. Mais Jane’s Intelligence Review suggère qu’Israël déploierait probablement un groupe de forces naval dans la Mer d’Arabie à cet effet, avec un navire marchand reconverti servant de porte-hélicoptères et une escorte de corvettes Saar 5.

Selon la même source, les FAI peuvent mener chaque jour plus de 300 sorties d’attaque et d’escorte à très longue portée, appuyées par des avions de guerre électronique, de renseignement électronique, de ravitaillement ainsi que des systèmes aériens d’alerte et contrôle, tout en maintenant une forte réserve contre toute intervention des Etats arabes. Chaque mission d’attaque pourrait comporter l’engagement de missiles Popeye [d’une portée de 75 km, note du traducteur], de bombes à guidage laser ou électro-optique, avec une protection supplémentaire fournie par des leurres Samson.

Malgré la puissance des défenses aériennes, les cibles statiques iraniennes sont pour l’essentiel impossibles à défendre contre des armes de précision larguées à distance. Le F-15I tant vanté peut également transporter, d’après certaines sources, un missile de croisière à longue portée, relativement furtif et à propulsion ramjet. Le rayon d’action standard du F-15I s’élève à 1450 kilomètres, ce qui lui permet d’atteindre n’importe quel point du Moyen-Orient et de revenir sans ravitaillement. Mais les capacités de ravitaillement en vol lui donnent dans ce contexte un rayon d’action de 4000 kilomètres.

En l’état actuel des choses, seuls les 25 F-15I basés dans le Néguev sont capables de frapper l’Iran par une opération directe. Les chasseurs F-16 de tous types (A, B, C et D) devraient tous être ravitaillés – les F-16 qui avaient bombardé le réacteur irakien en 1981 n’avaient pas été ravitaillés et ont regagné la base avec leurs dernières gouttes de carburant. Mais en décembre, le premier des 100 F-16I qu’Israël a achetés pour la somme astronomique de 4,5 milliards de dollars devrait être livré.

Ces F-16 améliorés auront des réservoirs orthomorphiques qui augmenteront leur portée et l’amenant à celle du F-15I, ce qui leur permettra d’atteindre l’Iran et de revenir sans ravitaillement. Selon des sources militaires, toutefois, il faudra au moins une année pour que le premier escadron de ces chasseurs-bombardiers devienne opérationnel.

Texte original: Arieh O’Sullivan, “Strike while the ions are hot”, Jerusalem Post, 28.8.2003
Traduction et réécriture: Maj EMG Ludovic Monnerat