isabella
18/03/2006
Fred
17/03/2006
Pourrais-je avoir l’URL vers l’édito du Guardian du 17 mars? Merci.
MHB
17/03/2006
Allons-nous vers un “clash” de la civilisation - (c est a dire de la democratie comme nous avons cru l entendre ?).
En tous cas cette semaine une profusion de signes annonciateurs:
- d abord l introduction par le senateur Feinstein d une proposition de mise en examen de GWB II;
- ensuite un discours (dont tout le monde cherche une copie depuis trois ou quatre jours) a Washington de l ex-juge de la cour supreme Sandra O/ Connor sur la naissance d un regime fasciste aux Etats-unis;
- et aujopurd hui Francis Fukuyame - l epitome des neo-cons de la litterature - qui dans son dernier livre annonce .... qu il n est plus neo-con et que l Irak est une grande, grande erreur : une longue explication au cours d une longue interview avec Diana Reahm - que l on pourrait comparer a notre Genevieve Tabouis et qui n a pas lache ledit Fukuyame jusqu a ce qu il explique en long et en ;large pourquoi il n etait plus neo-con et quelles etaient les erreurs d analyse qu il avait faites lorsqu il supportait la guerre en Irak.
Oui, il se passe quelque chose .... qui justifie amplement l offensive lancee ces jours ci en Irak: l administration espere peut etre raviver le syndrome John Wayne chez le public americain.
Eric Lauiriac
17/03/2006
Mon père m’a souvent compté cette histoire. Le gouvernement Us a obligé GE a sous-traiter à P&W la construction de moteur pour éviter la disparition d’un acteur et la constitution d’un monopole.
De même en France si je me souviens bien. L’AIA de Bordeaux (mon père, ingénieur militaire, en fut le directeur), chargée de réparer les moteurs militaire, est obligée de sous-traiter une partie de sa charge à des contractants privés.
Ce qui m’amène a rire des propos de Lieberman: “and count on close management by the Pentagon to keep costs from rising, he said.” En France on ne fait même pas confiance en une entreprise publique dirigée par des militaires !
La morale, c’est que le Pentagone, avec un peu d’intelligence, pourrait avoir un seul moteur mais plusieurs contractants pour l’entretient.
LeBayorre
17/03/2006
J’ irais encore plus loin pour dénoncer derrière les declinistes les déclinophiles.
À tout seigneur, tout honneur, j’ entends par là qu’ il convient de rendre à Jean-François REVEL l’ insigne privilège de l’ anteriorité vis-à-vis de la jeune garde déclinophile représentée par Nicolas BAVEREZ et consorts.
Des noms, me direz-vous. Mais certes, voici ceux qui me viennent à l’ esprit.
Version dandy byronien, beau tenébreux, aède et chantre de l’ inéluctable, j’ ai nommé Bernard-Henry LÉVY. (l’ homme qui accompagne Arielle DOMBASLE)
Version paroxystique de toutes les douleurs de l’ histoire, du monde, de l’ univers pour faire bonne mesure, et pourquoi pas de l’ Être au sens ontologique ; et voici que se lève devant nous le masque pathétique d’ André GLUCKSMANN. Tel Jacques de MOLAY, il nous cite tous à comparaître devant le Tribunal de la Conscience Morale, étant entendus que nous y sommes condamnés par avance, si ce n’ est par essence.
Version chic-branchée-libérale-humanitaire : le toujours sémillant Bernard KOUCHNER (l’ homme qui accompagne Christine OCKRENT).
Mais, me direz-vous, quel lien faites-vous entre des maoïstes repentis, un ancien combattant de la guerre froide, et un néo-libéral sarkozoïdal ?
Eh bien, vous avez eu le mot juste : la repentance. Repentance d’ avoir été soi-même, de s’ être trompé ; alors qu’ il eût été si facile, si évident, si juste en somme de se ranger sous la bannière étoilée. (Dont je rappelle, par manière de clin d’ oeil, qu’ elle est surnommée par les américains “Old Glory”. Effectivement, la gloire estadunienne a mal vieilli ; mais, comme tout le monde devrait le savoir, la vieillesse est un naufrage).
Le problème commence quand on essaye de se défausser de ses erreurs sur les autres, et c’ est la raison du ton volontairement polémique de mon message.
Ah, mais, me direz-vous, vous êtes coupables de sexisme et de politically incorrectness en citant les compagnes des intellectuels que vous dénoncez. De plus, celà se range dans la catégorie déloyale des attaques “ad hominem”.
Je rappellerais le trait d’ esprit de John Fitzgerald KENNEDY en visite d’ État à Paris, se présentant comme celui qui accompagnait Jacqueline KENNEDY (née BOUVIER). Depuis, la presse people, avatar mineur, mais réel car lucratif du virtualisme a fait le reste.
Pouvez-vous vous résumer ? Certes, mais souffrez que je laisse la conclusion à quelqu’ un d’immensément plus talentueux que l’ humble scribouillard que vous avez eu la patience de lire jusqu’ ici :
« Malheur ! Voici le temps où l’homme ne peut plus donner le jour à une étoile qui danse. Malheur ! Voici le temps du plus méprisable des hommes, qui ne peut même plus se mépriser lui-même.Voyez ! Je vous montre le dernier homme. »
F. NIETZSCHE, Ainsi parlait Zarathoustra (prologue).
bigroot
16/03/2006
The UK has warned America that it will cancel its £12bn order for the Joint Strike Fighter if the US does not hand over full access to the computer software code that controls the jets.
http://www.vnunet.com/vnunet/news/2152035/joint-strike-fighter
Yodalf
16/03/2006
l’article est excellent, et ça fait vraiment plaisir d’avoir trouvé l’existence de ce
site…
Maintenant, je crois retrouver mes propres commentaires dans cet article. J’ajouterai deux constatations et un doute, et mon commentaire.
La première constatation, c’est que les Etats Unis prétendent exporter la démocratie, et comme chacun le voit, ne parviennent qu’à réorganiser des sortes de féodalismes claniques ou religieux, des maffias, tout en important les symboles de leur culture, entre Disney, Madonna, qui ne font certainement pas le poids dans des régions où, sous le fondamentalisme, persistent les subtilités de millénaires de civilisation.
La seconde, que les Etats Unis ne vivent pas qu’une crise financière ou de leur dette, mais aussi une profonde crise culturelle ou spirituelle. La situation du rural profond, qui
affronte une véritable intoxication à la méthamphétamine (“cristal”), après les autres
secteurs de la société, qui sont les premiers consommateurs de drogue du monde (Demandez aux
Colombiens…)montre bien que les bases traditionnelles du XIX ème siècle sont
définitivement perdues.
Pour conclure ici que le déclin du capitalisme défini par Brzezinski est sans doute réel,
mais ne couvre pas l’ensemble du drame: il y a un déclin politique et moral manifeste (et
les Musulmans l’exploitent assez…).
Le doute, c’est sur la “nature” de cette “révolution mondiale”. Qu’il y ait un essor des populismes, c’est certain. Qu’il y ait politisation - au sens que, par exemple, où les
Indigènes de l’Equateur ou de Bolivie se mobilisent et parviennent à faire tomber des
gouvernements, ou à contrecarrer des multinationales ou le TLC, c’est aussi certain. Par contre, qu’il s’agisse d’une tendance qui pourrait se qualifier de révolution, je n’en suis pas certain, parce qu’une révolution doit avoir un projet alternatif de société, et les
“révolutionnaires” être capables non seulement de proposer des initiatives, mais aussi de
les prendre au moment opportun. Les événements dont nous sommes témoins en Amérique du Sud
ne donnent pas cette impression.
Il en va bien sûr autrement si le mot de révolution se réfère à des transformations
sociétales comme la révolution industrielle, l’imposition du néolibéralisme etc.
Les observations de Brzezinski me semblent montrer que la mondialisation a pour effet aussi
de mondialiser les populations, de les confronter, dans les quartiers de La Paz même, aux débats et aux décision politiques des grandes puissances - et donc de les “élever” à un niveau de débat politique qui est celui de la “Triade”. C’est incontestablement nouveau,
mais une conséquence de la mondialisation.
Mais, dans ces pays du “Nord”, une opposition efficace au néolibéralisme ne s’est pas fait
jour (voir les non-conséquences du NON français sur l’Europe) - et il est peu probable que
Evo Morales ou Hugo Chavez fassent mieux . Ce n’est pas, non plus, en additionnant les
mécontentements souvent contradictoires, des mouvements sociaux, sociétaux ou écologistes ou
indigènes, ou altermondialistes, que l’on forme une perspective politique alternative, même
après que le néolibéralisme ait commencé à montrer ses vrais effets - notamment dans
l’apauvrissement des classes moyennes, et l’augmentation de la pauvreté.
Le déclin de l’Empire américain pose donc un défi à l’humanité, c’est celui de trouver par
quoi on pourra le remplacer. Or le déclin n’amène pas une amélioration de la qualité du
débat ou de la théorie politique, bien au contraire,il y a plus de risques d’une
dégradation. De même les écrivains de la fin de l’Empire romain n’ont pas apporté autant que
ceux qui débattaient (et mouraient, parfois) lors de son installation.
Le déclin américain, alors, serait le signe manifeste d’une double impasse qui existe au
niveau planétaire et qui est à la fois capitaliste et spirituelle.
Balajo
15/03/2006
Un article à mettre en perspective avec la déclaration de Jacques Chirac du 9 mars dernier (peu commentée d’ailleurs bien que très importante compte tenu du rôle moteur de la France dans le domaine spacial européen) qui traitait de la nécessité impérieuse pour l’Europe de combler le retard pris sur les américains dans le contrôle militaire de l’espace :
Batailles euro-américaines dans lespace
Par Hajnalka VINCZE
Ce nest pas dans « une galaxie lointaine, très lointaine », mais néanmoins au-delà de latmosphère terrestre que se déroule lune des manches les plus passionnantes du match transatlantique. Bien quil ne sagisse pas dune véritable compétition. Car si pour les Etats-Unis lenjeu est de sarroger un contrôle absolu des activités spatiales, lEurope, elle, ne peut aspirer quà essayer déviter la dépendance totale.
La politique spatiale américaine ambitionne officiellement ce quils appellent « space control » ou « space dominance » (à savoir contrôle et domination du tout le secteur spatial par les Etats-Unis). Cest un prolongement pour ainsi dire naturel de la politique étrangère et de défense washingtonienne obsédée et guidée par le concept de « la suprématie écrasante ».
Déjà en 1996, la directive du président Clinton avait précisé que « les Etats-Unis développent, opèrent et maintiennent les capacités de contrôle spatial, lesquels lui permettent de disposer dune liberté daction dans lespace et de priver ses adversaires de cette même liberté daction ». Une autre directive, venant du Département de la Défense et datée de 1999, considère que « lespace est un milieu au même titre que la terre, les mers et lair où des activités militaires seront conduites pour atteindre les objectifs américains de sécurité nationale ». La Commission « Espace » du Congrès comptait en début 2001 avec le scénario dun « Pearl Harbor spatial ». Présidée par lactuel secrétaire dEtat à la Défense, Donald Rumsfeld, elle estimait que tôt ou tard la guerre sétendrait inévitablement à lespace : par conséquent, il faut faire tout ce qui est possible, et ceci dès aujourdhui, pour que les Etats-Unis préserve là (aussi) son hégémonie.
Aux yeux de lAmérique, le fait quelle dépense 90% des sommes consacrées aux programmes spatiaux militaires dans le monde nest pas suffisamment rassurant. Washington revendique toujours plus et mieux. Dans ce cas précis, cela se comprend dans une certaine mesure. En effet, depuis le début des années 1990, une série de décisions enferment les Etats-Unis dans le piège de la nécessité du contrôle de plus en plus absolu de lespace. Au fur et à mesure que ses forces armées se mettent à dépendre de manière exponentielle des technologies spatiales, et la sécurité nationale est confiée à ce quils appellent « le système des systèmes », ils ne peuvent pas ne pas prendre conscience de leur vulnérabilité croissante. Doù leur hostilité par rapport à ce quils perçoivent comme la « prolifération » des technologies spatiales et leur obsession à préserver un monopole de fait dans ce domaine.
La réponse du Pentagone va essentiellement dans deux directions. La protection maximale - sous forme de « frappes préventives » sil le faut - de leur propre dispositif spatial dune part, et la capacité dempêcher laccès à lespace de tout autre acteur si Washington en décide ainsi, de lautre. Bien entendu, dans la poursuite de cette noble ambition, les Etats-Unis ne se laissent pas gêner outre mesure par déventuelles contraintes internationales. Tout comme ils ne font pas grand cas du fait que les simulations daffrontements spatiaux se terminent en règle générale par une apocalypse nucléaire. Etant donné quun adversaire privé « de ses yeux et de ses oreilles » est tenté dappuyer, ne sait-on jamais, sur le bouton rouge.
Sur notre continent, pendant longtemps seuls les Français avaient pris conscience et ont tiré les conclusions de limportance de la politique spatiale du point de vue de la préservation dune certaine marge de manuvre. Mais les abus du comportement washingtonien des années 1990, leur refus du partage dinformation pendant la crise du Kosovo, ou encore le souvenir de la prestation audio-visuelle de Colin Powell devant le Conseil de sécurité contribuent à ouvrir les yeux des amis et alliés européens, toujours frileux à lidée dindépendance.
Lun des obstacles majeurs concerne la nature même de la coopération européenne en matière spatiale, laquelle se borne - de par la charte de lAgence spatiale européenne créée en 1975 - aux aspects « pacifiques ». Il est vrai que cette approche eut des résultats indéniables (encore une fois grâce à la force dentraînement de la France), quil sagisse de laccès indépendant à lespace (lanceurs Ariane), de cosmodrome (le centre spatial de Kourou, en position quasi équatoriale, est considéré comme le mieux situé au monde), ou de la base technologique et industrielle toujours compétitive à léchelle globale. Mais tout cela ne suffit plus. Labsence de la dimension militaire au niveau européen signifie un handicap de plus en plus insurmontable dans un secteur où la plupart des investissements et commandes « sûrs » proviennent des institutions étatiques militaires. Néanmoins, des infléchissements sont à noter même sur ce plan. Malgré les pressions et chantages américains, les pays de lUE ont approuvé en 2002 le programme Galileo (système de navigation par satellite) qui entrerait en service dès 2008. La position officielle selon laquelle toute application militaire serait exclue nest ni crédible, ni tenable. Aussi, le Livre blanc sur la politique spatiale, publié en 2003 par la Commission de Bruxelles, faisait mention du renforcement de la politique étrangère, de sécurité et de défense commune parmi ses arguments en faveur dune coopération accrue dans le domaine spatial.
Cette prise de conscience sexplique par plusieurs facteurs. Les efforts américains pour étouffer toute velléité dalternative à leur monopole y figurent au même titre que la reconnaissance du rôle clé des technologies spatiales dans bon nombre de politiques européennes (de la protection de lenvironnement à lassistance humanitaire, en passant par les impératifs de la compétitivité économique). Il ne faut pas oublier non plus la mise en route de la PESD (politique européenne de sécurité et de défense) au point de départ de laquelle se trouve le besoin dautonomie de décision et daction. Ce qui serait difficile à concevoir sans « yeux et oreilles ».
Pour ce qui est des progrès futurs, lune des clés réside dans lexploration systématique du chevauchement entre domaines civil et militaire. Le champ dintersection est, en effet, considérable, comme en témoigne non seulement le système Galileo mentionné plus haut, mais aussi le fait que dans beaucoup de projets dits civils le volet « sécurité » occupe une place de plus en plus centrale. En même temps, la recherche de solutions à moindre coût pousse les Etats-membres vers des coopérations bi ou multilatérales.
Bien évidemment, et comme dans dautres domaines, la question fondamentale concerne lexistence ou labsence de la volonté politique. Dans la majorité des Etats-membres, on tarde à reconnaître que ce nest pas une sorte danti-américanisme mythique qui guide les revendications visant à éviter la dépendance et limpuissance totales. Que la prise en compte de cette nécessité devrait être, au contraire, un préalable stratégique pour toute politique digne de ce nom. Au lieu de quoi les dirigeants européens se contentent trop souvent de débats de comptables autour dun enjeu pourtant crucial.
(Hajnalka Vincze, Batailles euro-américaines dans lespace)
L’auteur, Hajnalka VINCZE
Hajnalka VINCZE est analyste en politique de sécurité, spécialisée dans les affaires européennes et transatlantiques. Ses recherches portent sur les rapports de force intra-européens et euro-américains, avec un accent sur les perspectives stratégiques et leur base technologique et industrielle. Elle se prononce pour une Europe autonome et politique. Son engagement pour la défense du modèle européen fait delle une partisane de longue date du concept davant-garde.
Francis gazel
15/03/2006
l’ébranlement du systeme monétaire international s’accélère, le coup du refus des investisseurs emiratis candidats au rachat des ports appartenant à P&O risque d’avoir des conséquences incalculables ...
Amicalement F Gazel
Arab central banks move assets out of dollar
By Philip Thornton, Economics Correspondent
Published: 14 March 2006
Middle Eastern anger over the decision by the US to block a Dubai company
from buying five of its ports hit the dollar yesterday as a number of central
banks said they were considering switching reserves into euros.
The United Arab Emirates, which includes Dubai, said it was looking to move
one-tenth of its dollar reserves into euros, while the governor of the Saudi
Arabian central bank condemned the US move as “discrimination”.
Separately, Syria responded to US sanctions against two of its banks by
confirming plans to use euros instead of dollars for its external transactions.
The remarks combined to knock the dollar, which fell against the euro, pound
and yen yesterday as analysts warned other central banks might follow suit.
Last week the US caused dismay after political opposition to the takeover
of P&O by Dubai Ports World forced DPW to agree to transfer P&O’s US port
management business to a “US entity” .
The governor of the UAE central bank, Sultan Nasser al-Suweidi, said the
bank was looking to convert 10 per cent of its reserves, which stand at
$23bn (£13.5bn), from dollars to euros. “They are contravening their own
principles,” he said. “Investors are going to take this into consideration
[and] will look at investment opportunities through new binoculars.”
Hamad Saud al-Sayyari, the governor of the Saudi Arabian monetary authority,
said: “Is it protection or discrimination? Is it okay for US companies to buy
everywhere but it is not okay for other companies to buy the US?”
Syria has switched the state’s foreign currency transactions to euros
from dollars, the head of the state-owned Commercial Bank of Syria, Duraid
Durgham, said.
Last week the White House told US financial institutions to terminate all
correspondent accounts involving the Commercial Bank of Syria because of
money-laundering concerns. Mohammad al-Hussein, Syria’s finance minister,
said: “Syria affirms that this decision and its timing are fundamentally
political.”
The euro rose a quarter of one percentage point against the dollar to a
one-week high of $1.1945, although it retreated in later trading.
Monica Fan, at RBC Capital Markets, said: “The issue is whether we will
see similar attitudes taken by other Middle Eastern banks. It is a question
of momentum.”
Thierry Delbosc
15/03/2006
Nul doute que si nos amis Britanniques choisissaient le rafale pour équiper leurs PA, nous profiterions de la qualité de leur technologie (c’est beau la communication & le marketing politique!).
Le processus achevé de sujetion militaire envers les USA n’est-il pas un élèment d’alignement désormais structurel de leur politique étrangère ? en Irak comme ailleurs, en matière nucléaire ou conventionnelle ?
En un mot, sont-ils des alliés réels et effectifs de la France ?
“
““A 2 doigts du désastre
http://www.corlobe.tk/article2298.html#forum420
Publié le 15 mars 2006 par Rédacteur en chef
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Dernière mise à jour le 15 mars 2006
A la fin décembre 2005, une équipe de soudeurs des chantiers navals de la division sous-marins de BAE Systems à Barrow-in-Furness a terminé le jonctionnement des éléments de la coque de lAstute, le premier sous-marin nucléaire dattaque de sa classe destiné à la Royal Navy.
Cela marquait la réalisation physique de la structure de lAstute, permettant ainsi aux équipes travaillant dans la mécanique et les systèmes de combat de commencer leur travail à bord plus tôt que prévu auparavant.
Il est loin le temps où le programme Astute se trouvait en pleine confusion, au début 2002. Cest à ce moment, 5 ans après lattribution du premier contrat, que BAE Systems et le ministère de la Défense se sont finallement réveillés devant lénormité des dépassements de budgets et la montée des retards causés par une mauvaise gestion du projet, un outil de conception assisté par ordinateur immature et une hémoragie de compétence et dexpérience dans lindustrie sous-marine.
Le projet Astute avait déraillé. Après de longues négociations, le ministère de la Défense et BAE Systems se sont mis daccord en février 2003 sur des changements à la structure du contrat de lAstute, mis en place de nouvelles échéances financières et recadré le programme. Par conséquent, la compagnie a perdu 250 millions de £ sur ses comptes de 2002.
Beaucoup est survenu depuis cette époque. BAE Systems a reconnu les faiblesses de son modèle de gestion de projets, qui séparait les fonctions du Prime Contract Office [1] à Farnborough des activités dingéniérie et de fabrication du chantier de Barrow. Il a donc rassemblé les 2 organisations dans une seule équipe responsable du projet, centrée sur Barrow.
Une autre dimension vitale dans le programme de reprise en main a été la participation du constructeur américain de sous-marins, General Dynamics Electric Boat, au travail de développement. Un accord de Foreign Military Sales [2] a été conclu avec lUS Naval Sea Systems Command [3] afin de permettre à Electric Boat dassister BAE Systems pour le travail de conception. De plus, une liaison de données classifiées à haute-vitesse a été établie entre les 2 rives de lAtlantique pour permettre à une équipe de dessinateurs américains de travailler sur le modèle informatique de lAstute.
Par Richard Scott, consultant naval de Janes.
[1] Bureau des contrats principaux.
[2] Ventes militaires à létranger.
[3] Commandement américain des systèmes navals.
Article original : Janes (http://www.janes.com/defence/news/jdw/jdw060315_1_n.shtml”
(le lien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre).”“
JeFF
15/03/2006
je voudrais par me répéter mais ...
IED : improvised explosive device, le vieux piège à con du booby trap, autrement dit
VBIED : vehicle-borne IED : la voiture suicide !!!! hourra ...
aimons la précision du vocabulaire comme l’on s’aime soit même, et bonne journée.
MHB
14/03/2006
Je me souviens d un coquetele washingtonien organise par l ex ambassade de Yougoslavie ou les cinq “presidents” etaient presents (a l epoque un systeme de rotation etait en place). Ils avaient amene avec eux un ou deux cuisiniers charges des “petits fours”.
Le “repas” fut excellent et je trouvais l ambiance excellente aussi. D autant plus qu a l epoque je revenais de Malaisie ou un systeme de rotation “presidentielle” existait aussi.
Je souhaitais vivement que leur systeme reussisse - malgre les divergences typiquement yougoslaves qui faisaient les delices des journalistes americains .... et du Departement d Etat .....
Il n en fut rien comme l Histoire nous le dit.
Je n avais jamais vraiment compris pourquoi on ne preferait pas d=ans nos capitales “civilisees” qu un tel systeme de rortation soit preferable a l eclatement d un pays.
Je comprends un peu mieux maintenant: mes habitudes a voir des coups fourres partout ne m avaient pas eclaire sur ce point .... jusqu a votre article.
Je presume donc que l eclatement de l Union sovietique a donne des idees a tout le monde pour pereniser les conflits permanents.
A quand donc l eclatement de la Chine et de l Inde: voila au moins un but qui peut meubler les nuits (blanches, noires ou multicolores) de nos diplomates occidentaux .... puisqu il n est pratiquement plus possible de rever a la globalisation.
Si vous trouvez un monde meilleur que ce cirque romain permanent faites-moi signe !!
En attendant c est un delice de faire fonctionner ses meninges a partir de vos analyses.
Continuez, cela me permettra peut etre d annuler tous mes abonnements ailleurs !!
Fred
14/03/2006
...et c’est sans commentaires…
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=2875
L’Express, je le suis depuis quelques semaines. Il semble bien en pointe pour tout ce qui est néo-conservatisme à la sauce française : “Le parisianisme” dans sa plus belle expression comme on peut le lire ici parfois.
TMor
14/03/2006
J\‘ai lu dans un sujet très récent que l\‘idée du Rafale pour les UK à la place du JSF venait \“peut-être\” d\‘un bloger \“Richard North\”...
Cela fait en fait quelques mois que je suis en relation avec deux journalistes anglais, dont Jon Lake. Ceux-ci m\‘avaient déjà affirmé au mois de Juin que eux-mêmes préfèreraient voir des Rafale sur leurs porte-avions, plutôt que le F-35. Cette idée, selon eux, était assez répandue chez les journalistes.
swisswatch
14/03/2006
Tiens, cet avis australien sur l\’\“avion du siècle\” est intéressant et instructif. Peut-être que les américains réchignent à partager leurs secrets et progrès technologiques parce-qu\‘ils ne sont peut-être ni vraiment des secrets, ni des progrès…
http://www.smh.com.au/news/national/not-so-stealthy-the-15b-fighters/2006/03/13/1142098404532.html
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