Forum

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Une question (tres) interessante ...

Article lié : Qui dirige la Grande République ?

MHB

  08/03/2006

Que voila une question interessante !!
J attendais depuis longtemps qu elle fusse posee, mais ...je crois que j aurais pu attendre encore plus longtemps si les bulletins de vote a confettis et l Irak n avaient pas eu lieu.

Je me garderai bien d exprimer une opinion sur le sujet, mais il n en reste pas moins qu on peut se poser une telle question dans un pays qui a vu tant de voix non-conformistes supprimees - les cas les plus frappant ayant ete les freres Kennedy, MLK, Malcom X et quelques autres.

On peut supposer que dans tous ces “cas” - et les autres -  les “interets superieurs du pays” etaient en cause.

Un pays qui peut se permettre 20 a 30 000 mercenaires deployes sur un theatre d operations qui a 150 000 troupes, peut tout se mermettre pour defendre ses interets.

Est-ce le modele a venir ?

Les prochaines insurections nous le diront, mais la question devait etre posee.

Merci.

Si ce n'est que tactique...

Article lié : Guantanamo doit être fermée : les Anglais durcissent le ton

Fred

  08/03/2006

...il ne faut donc pas espérer que les craintes sur l’image de la démocratie à l’occidentale soient suivie d’actions pour les dissiper ?

Article lié : Iran : Bolton (et l’Amérique) entre en piste

auguste

  07/03/2006

les phrases courtes sont parfois profondes ex: “quelques fois je vois au ciel des plages sans fin couvertes de blanches nations en joie” mais dans le cas de notre correspondant à la bombinette, elles sont affligeantes! Sursum corda Alain, montre tes capacités d’analyse!

Notre Samizdat”, la seule alternative possible à leur déstructuration, devient un pouvoir

Article lié :

jaida

  07/03/2006

formidable article, rassurant que nous sommes beaucoup et en perpétuelle croissance, a fuir la pensée unique, et être conscient de la grande manipulation à l’oeuvre dans tous les médias alignés. Les ventes de la presse officielle ont chuté de près de 35% en quelques années et ce n’est pas au profit de la télé, mais bien au profit d’internet. en conclusion je dédie aux internautes cette citation de Voltaire “PLUS LES HOMMES SERONT ECLAIRES, PLUS ILS SERONT LIBRES

A propos des Chiffres sur le "Terrorisme"

Article lié : Qu’est-ce qui nous rendra fous en premier? Le ridicule ou le terrorisme?

ravi

  07/03/2006

J’ai lu votre analyse sur les chiffres de ce que l’on appelle “Terrorisme”, l’article est trés intéressant dans la mesure ou il souligne la vérité de cette guerre inventée et virtuelle contre un phénomène imaginaire, simulé, au service du budget du pentagone et les entreprises US qui lui sont associés. au fait, personne n’ose parler de cela auw médias, je vous remercie.

Dossier nucléaire iranien: les Européens auraient renoncé à une résolution à l'AIEA

Article lié :

Fred

  07/03/2006

C’est tout de même fou qu’il soit nécessaire d’aller sur une agence de presse chinoise pour trouver ce genre de compte-rendu…

http://www.french.xinhuanet.com/french/2006-03/07/content_225650.htm

BRUXELLES, 6 mars (XINHUANET)—Les Européens auraient renoncé à obtenir le vote d’une résolution transférant le dossier nucléaire iranien au Conseil de sécurité de l’ONU, lors de la réunion des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ouverte le 6 mars à Vienne.

Devant l’opposition de la Russie, de la Chine, de l’Inde mais aussi les réticences de Mohamed El Baradei le directeur général de l’AIEA, les diplomates européens réfléchissent à d’autres options pour envoyer un signal fort à l’Iran, tout en laissant un espace à la diplomatie, selon une source européenne.

[...]

Oui, nous nous auto-référençons

Article lié :

Fred

  06/03/2006

cf. les liens à la fin de l’article ;-)

http://www.fondamentalisme-chretien.org/article.php3?id_article=571

L’article est assez bien documenté. Enfin… il donne pas mal de liens vers pas mal de sources récentes.

Mais il semble être aussi lecteur de dedefensa… nous nous auto-référençons les uns les autres.

Faiblesse ou force d’Internet dans ce cas ?

Ma théorie : si les attaques ont effectivement lieu à la fin du mois, nous pourrons le dire, nous étions au courant grace à Internet. Les preuves seront là, dans les multiples forums sur Internet, et “nous”, internautes, gagnerons incontestablement en crédibilité, contre les médias “mainstream”. Et les théories du complot ne seront plus forcément regardées avec autant de mépris par tous les cyniques qui ne jurent que par les médias officiels.

Si par contre il ne se passe rien… nous pourrons retourner vaquer à nos occupations et décider tranquillement que le consumérisme n’est finalement pas si vain et que nous sommes vraiment complètement stupides de nous inquiéter pour rien… (opposition étonnante peut-être, mais complètement d’actualité à mon avis… “travailler et consommer” ou “vivre et réfléchir”, j’ai la sensation que c’est la seule alternative qui nous est permise et comme c’est une sensation, c’est forcément un peu léger… bref.)

Réaction au "grand bluff"

Article lié :

Fred

  06/03/2006

Bonjour,

Je ne peux m’empêcher de noter les déplacements des chefs d’état français et américains de ces dernières semaines… Un peu le Pakistan, un peu l’Inde, un peu l’Arabie Saoudite, un peu l’Indonésie, un peu la Russie… Rien que des voisins de l’Iran, visités par un chef d’Etat ou un ministre (ou une secrétaire d’Etat).

Pendant ce temps…

- La Bourse au Pétrole de Téhéran ? Personne n’en parle dans les médias officiels… quand une tentative de racket sur un juif fait la une de nos journaux… (je parle des agressions de Sarcelles là, pas des tortures du gang des barbares)
- Les journaux économiques s’inquiètent-ils du changement de fonctionnement de la FED ? Visiblement non.
- L’absence de preuves de programme nucléaire militaire iranien par l’AIEA qui en vertu du TNP avait un total accès aux sites iraniens ? Les médias présentent cela comme autant de preuves à charge. Quid de la présomption d’innocence ?

J’en discute sur des forums. Je présente ces données. Et on me répond : “c’est de la paranoia, jamais “on” ne fera de telles choses”.

Je repense alors à ce qu’il se passe en Palestine, au mur de séparation, aux colonies, à l’Irak, à Guantanamo et à toutes les compromissions que les israéliens et les américains en viennent à nous faire faire, nous les occidentaux. Et ça me file la nausée, la vraie, celle du livre… Les mains sales, est-ce que nous les avons tous, est-ce que nous allons tous les avoir ?

Aucun des éléments du texte présenté ci-dessous ne sont vérifiables. Ou alors ils s’auto-vérifient, encore une fois. Les informations concernant les turcs étaient présentes dans un autre texte daté de décembre dernier. On trouve certains des acronymes dans la Wikipédia. Mais là encore, il semble que les différents canaux d’information s’auto-alimentent les uns les autres.

Faut-il attendre les élections du 28 mars en Israel ? Pourquoi est-ce qu’on n’entend quasiment pas parler de ces élections chez nous ? Est-ce que Kadima est en bonne ou mauvaise posture ? Le programme annoncé de cette formation est d’explicitement perpétuer la politique ségrégationniste et unilatéraliste de Sharon. Et la campagne d’Amir Peretz est très peu relayée, au point qu’il faut aller sur les agences de presse chinoises ou russes pour en avoir des nouvelles. Je dois mal chercher.

“Vivement” le 1er avril.

Article lié : Iran : Bolton (et l’Amérique) entre en piste

alain jund

  06/03/2006

Toujors partial jeune homme. Que ferez-vous quand vous aurez une bombinette sur la tête?
Appeler Uncle Sam?

4GW

Article lié : Chavez leur prépare un nouvel Irak

JeFF

  06/03/2006

Le grand bluff

Article lié :

Balajo

  05/03/2006

Des éléments convergent vers la possibilité d’une guerre contre l’Iran :
- la décision prise par le gouvernement iranien d’enrichir l’uranium à des fins civiles et peut-être militaires, en contravention avec le TNP dont elle est signataire ;
- les déclarations hostiles à répétition appellant à la destruction d’Israël et des Etats-Unis ;
- la volonté des USA de sécuriser à leur profit une des plus importantes réserve en pétrole et en gaz ;
- mais peut-être surtout, à la lumière de ce que nous savons sur ce qui a vraiment motivé la guerre contre l’Irak, la décision prise par l’Iran de basculer du dollar à l’euro pour ce qui concerne les transactions pétrolières, et ce dès la fin mars. Mettant ainsi gravement en danger tout le système économique américain.

L’article qui suit a été rédigé par Michel Chossudovsy, il est professeur d’économie à l’Université d’Ottawa et directeur du “Center for Research on Globalization”. Il collabore également à l’Encyclopaedia Britannica.
Bien qu’il n’aborde pas vraiment les implications d’un guerre nucléaire pour les régimes supposément impliqués, en particulier pour la Turquie qui devrait faire face à une très forte hostilité de sa population, ce qui, à mon sens exclut une participation, fut-elle passive de celle-ci. Cet article est néanmoins intéressant pour ce qui traite du bluff joué par les différents acteurs de cette crise.

Les dangers d’une guerre nucléaire au Moyen-Orient
Michel Chossudovsy

« La préparation d’une véritable guerre contre l’Iran, au cours de laquelle il serait fait usage d’ogives nucléaires, est entrée dans sa phase finale. Les partenaires de la coalition, qui comprend les États-Unis, Israël et la Turquie, sont dans un état de préparation avancé. Divers exercices militaires sont effectués depuis le début de 2005. De leur côté, les forces armées iraniennes se sont livrées, en décembre 2005, à d’importantes manœuvres dans le golfe persique en prévision d’une attaque soutenue par les États-Unis. Depuis le printemps 2005, on assiste à une intense navette diplomatique entre Washington, Tel-Aviv, Ankara et le quartier général de l’OTAN à Bruxelles.

Parmi les derniers événements, il faut mentionner le fait que le directeur de la CIA, Porter Goss, lors d’une mission à Ankara, a demandé au premier ministre turc Recep Erdogan un soutien politique et logistique en vue du bombardement de cibles nucléaires et militaires iraniennes. Goss aurait également demandé que les services secrets turcs collaborent de manière particulière à la préparation et à la supervision de l’opération.

Peu de temps avant son attaque cérébrale, Ariel Sharon avait, quant à lui, donné à l’armée israélienne le feu vert pour commencer les attaques fin mars 2006. Tous les hauts responsables israéliens estimaient alors que la fin mars serait une bonne date pour une attaque militaire contre l’Iran, car c’est à cette date que l’AIEA doit remettre à l’ONU son rapport sur le programme d’énergie nucléaire de l’Iran.

Le projet militaire soutenu par les États-Unis a été approuvé par l’OTAN mais on ne connaît pas encore les modalités de la participation de l’Alliance aux attaques aériennes.

Les différents aspects de l’opération militaire relèvent tous du commandement américain et sont coordonnés par le Pentagone et le quartier général de l’US Strategic Command sur la base aérienne d’Offutt dans le Nebraska. Les opérations annoncées par Israël doivent être menées en étroite collaboration avec le Pentagone. La structure de commandement est centralisée et c’est Washington qui décidera in fine de leur déclenchement.

Des sources militaires américaines ont confirmé que l’attaque de l’Iran impliquera un important déploiement de forces semblable au bombardement «shock and awe» (choc et effroi, choquer pour inspirer le respect) de l’Irak en mars 2003.

Les stratèges militaires pourraient dresser une liste de cibles en fonction des préférences du gouvernement américain, en limitant les attaques aux installations les plus importantes… Ou bien les USA pourraient opter pour un nombre beaucoup plus important de frappes dirigées contre un vaste éventail de cibles.

Consensus en faveur d’une guerre nucléaire

Au sein de l’Union Européenne, aucune personnalité politique ne s’est opposée à la perspective de frappes nucléaires contre l’Iran. Des consultations entre Washington, Paris et Berlin sont en cours. Contrairement à l’invasion de l’Irak, qui fut refusée par la France et l’Allemagne au plan diplomatique, Washington a obtenu un consensus au sein de l’OTAN de même qu’au Conseil de sécurité.

Ce consensus concerne également une guerre nucléaire qui pourrait affecter une grande partie du Proche-Orient et de l’Asie centrale. De plus, un certain nombre de pays arabes limitrophes sont aujourd’hui des partenaires tacites du projet militaire américano-israélien. En novembre 2004, les plus hauts commandants de l’armée israélienne ont rencontré, au quartier général de l’OTAN à Bruxelles, leurs homologues des six pays riverains de la Méditerranée : Égypte, Jordanie, Tunisie, Maroc, Algérie et Mauritanie. Un protocole d’accord entre l’OTAN et Israël a été signé.

Les «frappes chirurgicales» seront présentées à l’opinion mondiale comme un moyen d’empêcher l’Iran de fabriquer des armes nucléaires. On nous dit que ce n’est pas une guerre mais une opération militaire de maintien de la paix qui consistera à bombarder les installations nucléaires iraniennes.

Les mini-nukes sont-elles sans danger pour les populations civiles?

L’opération militaire prévoit le recours préventif aux armes nucléaires tactiques. Le projet militaire repose sur la doctrine de la guerre nucléaire “préventive” de l’Administration Bush exposée dans la Nuclear Posture Review de 2002.

On a recouru à une large désinformation médiatique afin de dissimuler les conséquences dévastatrices d’une utilisation d’ogives nucléaires contre l’Iran, si bien que le fait que ces “frappes chirurgicales” soient effectuées avec des armes nucléaires ne fait actuellement l’objet d’aucun débat.
Depuis la décision du Sénat américain en 2003, les armes nucléaires tactiques (low-yield mini-nukes = mini-bombes nucléaires de faible puissance) de nouvelle génération sont considérées comme “sans danger pour les populations civiles” parce qu’elles explosent sous terre.

Grâce à une campagne de propagande soutenue par de soi-disant spécialistes du nucléaire, on présente les mini-nukes comme des instruments de paix et non de guerre. On en autorise l’emploi sur les champs de bataille. On prévoit de les utiliser dans la prochaine étape de la guerre américaine “contre le terrorisme” parallèlement aux armes classiques.

L’administration américaine pense que les mini-nukes sont plus efficaces, en tant que moyen de dissuasion, que les armes nucléaires classiques à l’égard des “états voyous” (Iran, Corée du Nord).

Ces armes nucléaires sont présentées comme un moyen de maintenir la paix et d’éviter les dommages collatéraux, alors que la puissance explosive de chaque mini-nuke représente le tiers de celle de la bombe d’Hiroshima, sans compter les retombées radioactives potentielles.

La nouvelle définition de l’ogive nucléaire a estompé la différence entre arme classique et arme nucléaire: Selon Hans Kristensen, du Nuclear Information Project, « l’arme nucléaire cesse d’appartenir à une catégorie à part, celle d’une arme de dernier recours, pour n’être plus qu’un outil parmi d’autres. »

Nous nous trouvons donc à un tournant extraordinairement dangereux de notre histoire, car la communauté internationale a désormais entériné le principe d’une guerre nucléaire au nom de la paix dans le monde.

Pourtant, chaque bombe nucléaire, quelle qu’elle soit, représente un holocauste potentiel: elle peut tuer, détruire des villes, anéantir des peuples entiers.

Unité de commandement pour des attaques sur Terre et dans l’espace

Une attaque préventive avec des armes nucléaires tactiques serait coordonnée par l’US Strategic Command et l’Offutt Air Force Base au Nebraska en collaboration avec des unités de commandement des États-Unis et de la coalition du golfe Persique, de la base militaire de Diego Garcia, d’Israël et de la Turquie.
L’US Strategic Command a pour mandat de superviser un “plan d’attaque global” qui prévoit à la fois l’utilisation d’armes classiques et d’armes nucléaires.

Comble d’ironie : en juin 2005, au début des préparatifs de guerre contre l’Iran, l’US Strategic Command a été défini comme étant “le premier commandement de l’intégration et de la synchronisation des efforts du Ministère de la Défense en vue de la lutte contre les armes de destruction massive” !

Pour accomplir cette tâche, une toute nouvelle unité de commandement a été créée, la Joint Functional Component Command Space and Global Strike (JFCCSGS). Elle a pour mission de superviser le déclenchement d’une attaque nucléaire conformément à la Nuclear Posture Review (NPR) adoptée par le Congrès en 2002. Celle-ci prévoit la possibilité d’une utilisation préventive d’ogives nucléaires non seulement contre les “états voyous” mais contre la Russie et la Chine.

Le 18 novembre 2005, le chargé de communication de l’US Strategic Command a annoncé que la nouvelle unité (le JFCCSGS) remplissait officiellement les conditions nécessaires pour pouvoir se dire opérationnelle. Une semaine avant cette annonce, l’unité achevait un exercice de poste de commandement baptisé “Global Lightning”.

«Les performances de l’unité durant l’exercice Global Lightning ont montré qu’elle était prête à réaliser sa mission consistant à prouver ses capacités de frappe intégrée dans le monde et dans l’espace, afin de dissuader les agresseurs et, si l’ordre en est donné, de vaincre l’adversaire au moyen de mesures globales communes visant à appuyer l’US Strategic Command de manière décisive», a-t-il ajouté sans donner de détails sur les “prochaines missions” de cette unité de commandement qui compte environ 250 personnes.

Des spécialistes du nucléaire et des sources gouvernementales ont précisé que l’une de ses principales missions serait de “mettre en oeuvre la stratégie nucléaire visant à attaquer des états voyous avec des armes de destruction massive”.

Concept plan (CONPLAN) 8022

Le travail du JFCCSGS est dans un état de préparation avancé en ce qui concerne le déclenchement d’attaques visant l’Iran ou la Corée du Nord. La mise en œuvre opérationnelle d’une attaque globale est appelée Concept Plan (CONPLAN). Le Concept Plan est décrit comme “un plan concret que la marine et l’armée de l’air traduisent en attaques coordonnées de leurs sous-marins et de leurs bombardiers.” Il est également présenté comme “le plan général des scénarios stratégiques préparés qui impliquent l’usage d’armes nucléaires”.

La mission du JFCCSGS est de mettre en oeuvre le CONPLAN 8022, dirigé contre l’Iran, c’est-à-dire de déclencher une guerre nucléaire contre l’Iran. Le Commandant en chef des Forces armées, en l’occurrence George W. Bush, chargerait le Secrétaire à la Défense qui, à son tour, chargerait les chefs d’état-major des trois armées de l’activer.

Le rôle d’Israël

Depuis la fin de 2004, Israël stocke des armes classiques et nucléaires “made in USA” en prévision d’une attaque contre l’Iran. Ce stockage, financé par l’aide militaire américaine, était quasi-terminé en juin 2005.

Israël a reçu des États-Unis plusieurs milliers “d’armes intelligentes” pouvant être lancées depuis des avions, dont quelque 500 bombes anti-bunker qui peuvent également être utilisées comme vecteurs de bombes nucléaires tactiques.

La bombe B61-11 est la “version nucléaire” de la BLU 113 classique. Elle peut être lancée à peu près de la même manière que les bombes anti-bunker classiques. En outre, comme on l’a appris à la fin de 2003, des sous-marins Dolphin israéliens équipés de missiles Harpoon américains armés d’ogives nucléaires sont actuellement dirigés vers l’Iran.

Extension de la guerre

L’Iran a confirmé qu’il riposterait s’il était attaqué en lançant des missiles balistiques sur Israël (CNN, février 2005). Ces attaques pourraient aussi viser des installations militaires américaines en Irak et dans le golfe Persique, ce qui conduirait immédiatement à un scénario d’escalade militaire et à une guerre totale.

La participation de la Turquie à l’opération militaire américano-israélienne résulte d’un accord conclu l’année dernière entre Ankara et Tel-Aviv. Plus récemment, Téhéran a renforcé sa défense aérienne en achetant 29 systèmes anti-aériens russes Tor M-1. En octobre dernier, avec la collaboration de Moscou, une fusée russe a placé en orbite un satellite espion, le Sinah-1.
Le Sinah-1 n’est que le premier de plusieurs satellites iraniens qui doivent être mis en orbite par les Russes au cours des prochains mois. Ainsi, l’Iran possédera bientôt un réseau de satellites constituant un système de préalerte en cas d’attaque israélienne, bien qu’il s’agisse là de peu de chose en regard des puissants espions aériens israéliens et américains capables de détecter les moindres mouvements de la barbe des mullahs de Téhéran. De plus, selon le Sunday Times, la Russie a signé à la fin du mois dernier un contrat d’un milliard de dollars portant sur la vente à l’Iran d’un système de défense moderne capable de détruire des missiles guidés et des bombes guidées au laser. Il sera opérationnel au cours des prochains mois.

Guerre terrestre

Bien que le CONPLAN n’envisage pas une guerre terrestre, les bombardements aériens pourraient y mener. Des troupes iraniennes pourraient passer la frontière avec l’Irak et s’opposer aux forces de la coalition en Irak. Des troupes israéliennes et/ou des forces spéciales pourraient entrer au Liban et en Syrie. Actuellement, Israël prévoit d’effectuer des exercices militaires et de déployer des forces spéciales dans les régions montagneuses de Turquie qui jouxtent l’Iran et la Syrie, cela avec la collaboration du gouvernement d’Ankara.

La presse arabe a publié divers articles indiquant qu’Ankara est disposé, du moins en principe, à engager des négociations sur la mise à disposition de ses espaces terrestre et aérien pour des opérations dirigées contre l’Iran.

Conséquences

Les conséquences de tout cela sont effrayantes.

L’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord sont parvenues à un consensus concernant des attaques aériennes au moyen d’armes nucléaires tactiques sans prendre en compte leurs effets dévastateurs. En fait, la “communauté internationale” a tout simplement accepté l’éventualité d’un holocauste nucléaire.

Cette aventure militaire motivée par la recherche du profit est une menace pour l’avenir de l’humanité. Ce qu’il faut dans les mois qui viennent, c’est un grand mouvement, national et international, qui brise la conspiration du silence, qui reconnaisse les dangers, qui mette ce projet de guerre au centre des débats politiques et de l’attention des médias, à tous les niveaux, qui exige des chefs politiques et militaires qu’ils prennent position contre cette guerre nucléaire patronnée par les États-Unis. En dernière analyse, ce qu’il faut, c’est de lourdes sanctions internationales à l’encontre des États-Unis et d’Israël. »

Michel Chossudovsy
Extraits de l’article : « La guerre nucléaire contre l’Iran »

tous

Article lié : Les tyrannies de l'idéal : le mal américain...

alain jund

  05/03/2006

Vous avez à la fois de très bons articles, et un ton général qui prête à sourire.
Pourquoi? moi qui ait vécu aux US, qui y retourne, qui ne suis pas un admirateur éperdu, vous me donnez l’impression à la fois de ne pas vraiment connaître les US , ni leurs habitants.
N’avez-vous pas un parti pris? Les exemples fourmillent. Retournez votre longue vue, theneverything could began accurate and not far the true.

CVF britaniques

Article lié : L’“année JSF”, c’est aussi le JSF versus l’“Anglosphère”

TEO

  04/03/2006

J’ai lu quantités de pages html sur l’achat eventuel de Rafales par la Grande Bretagne.

Ce plan B, humiliant certes pour les britaniques, serait un bon coup pour l’europe et sa défense.

Mais qu’en est il pour une version navalisé du Gripen? Les anglais ne sont t ils pas déjà engagés dans l’industrialisation et la vente de cet avion?

C’est un avion leger, performant et une bonne alternative à un achat ou location de F18 ou de rafale d’autant qu’il peut accepter un reacteur anglais.

JSF - la Norvège se retire∫

Article lié : Le vilain petit canard norvégien fait peur au JSF

Balajo

  03/03/2006

JSF - La Norvège se retire ∫

Article lié :

Balajo

  03/03/2006