Forum

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

DUBAI PORTS

Article lié : Une hystérie dans chaque port

COMAGUER

  27/02/2006

Quelques précisions.

Comme ils ont abandonné à d’autres pays les activités du transport maritime international, les Etats-Unis ont également largement ouvert la porte aux entreprises étrangères pour la gestion de leurs ports.

Résultat : 80 % des ports des Etats-Unis sont aujourd’hui exploités par des compagnies étrangères.

Mais c’est la première fois que ce phénoméne déchaine tant de passions. En effet les autres fois les étrangers étaient “fréquentables” et personne n’avait objecté à la prise de contrôle de 11 ports de la côte Est par P§O ports. Il s’agissait d’une multinationale anglaise héritière de la prestigieuse PENINSULAR AND ORIENTAL, fleuron de l’empire du temps de sa splendeur.

Qui est donc DUBAI PORTS WORLD ? Une société à capitaux emiratis, ayant son siège à DUBAI mais dont l’état-major est constitué principalement de “managers” étrangers et souvent citoyens des Etats-Unis.

Le plus important d’entre eux est TED BILKEY,citoyen US de 71 ans, professionel chevronné des ports et des transports maritimes travaillant depuis longtemps dans la région (Iran, Bahrein…). Il occupe le poste central de directeur des opérations pour le monde.

Il ne devait avoir aucune inquiétude sur la réusssite de la reprise des activités de P§O PORTS
puisque
1 - JOHN SNOW, secrétaire d’Etat au Trésor de BUSH était jusqu’en 2004 PDG de la sovciété de transport US CSX qui a vendu cette année-là  à DUBAI PORTS WORLD ses actifs portuaires à
l’étranger.
2 - DAVID SANBORN, nommé par BUSH secrétaire d’Etat à la Marine (US MARITIME ADMINISTRATION) en Janvier 2006 occupait précédemment leposte de Chef des opérations de DUBAI PORTS en Europe et en Amérique Latine

Quand on connait de surcroît la confiance des Etats-Unis dans les Emirats Arabes Unis, la quantiét d’armes qu’ils leur vendent, le rôle particulier de DUBAI dans l’accueil,  pour des séjours de détente, des gradés de l’armée US en poste en Irak, on ne peut pas accorder crédit à la thése d’une compagnie portuaire “terroriste”.

Il convient plutôt de penser que les Etats-Unis absents du secteur des multinationales portuaires où chinois, singapouriens et danois tiennent le haut du pavé avaient trouvé dans DUBAI PORTS et son staff rempli de managers “made in USA” l’outil pour rependre pied dans une activité profitable et stratégique dont ils étaient absents.

L’alliance BUSH-DUBAI PORTS serait donc une réédition des relations particulières de la famille BUSH avec les capitalistes arabes, comme cela s’est déja produit avec la famille BEN LADEN dans un autre secteur d’activité.

Mais, bien entendu, cela cadre mal avec la démonisation des arabes et des musulmans dans la “guerre contre le terrorisme” surtout pour des parlementaires qui sont rééligibles en fin d’année.

Rafale s !

Article lié : Le JSF et une rafale d’hypothèses…

alain jund

  27/02/2006

L’excellence de votre analyse semble se confirmer. Néanmoins quid des décisions des autres pays JSF?

Spéculations, volte-face, ou tentative de pression∫

Article lié :

FrenchFrogger

  26/02/2006

http://today.reuters.fr/news/newsArticle.aspx?type=businessNews&storyID=2006-02-26T153520Z_01_GAR656068_RTRIDST_0_OFRBS-GB-FRANCE-DEFENSE-20060226.XML&archived=False

Il est évoqué que les britanniques pourraient acheter le Rafale, ce qui serait une volte-face dans l’épopée du F-35. Le ministère britannique dément et parle de spéculations. Troisième hypothèse: fausses rumeurs lancées par les britanniques sur un possible achat de Rafale français, dans le but de faire pression sur les étasuniens pour que ceux-ci accèdent à leurs demandes (moteur Rolls-Royce, etc…)... étasuniens qui bien sûr ne céderont pas…

Comment les britanniques mettent la pression sur les US

Article lié :

Flo

  26/02/2006

Article publié sur un forum de défense et qui officialise un peu plus l’exaspération des brits…
Lien:
http://www.thisismoney.co.uk/news/article.html?in_article_id=407244&in_page_id=2

Je me permet de penser qu’une seule phrase de cet article est à retenir : “Giving consideration to the French offer could strengthen the MoD’s negotiating hand with Washington.”
Cette phrase rejoint les propos de l’éditeur des articles de publiés sur ce site et qui nous parlait il y a peu du manque de stratégie des britanniques qui auraient pu utiliser le Rafale pour faire pression sur Lookeed. Il a, je pense, été entendu comme je pense aussi qu’il est impensable de voir un jour les anglais acheter français dans un domaine aussi stratégique…

Triple langage

Article lié : Notre triple langage

Sobriquet

  25/02/2006

Vous êtes le meilleur,

Merçi.
  l’o.s.

JSF

Article lié : Le JSF affole même les conservateurs britanniques

damien

  25/02/2006

Je fais le lien, cher Philippe, entre les décisions annoncées pour novembre, pour la partie britannique, sur l’avenir de leur engagement JSF, d’une part, la date probable d’un sommmet de l’OTAN fin novembre où rien pour le moment ne semble s’imposer comme sujet de discussion, et, sur un tout autre plan, la visite du Pape en Turquie, confirmée par les uns et les autres au lendemain de l’assassinat du prêtre italien. Ce pourrait-il que fin novembre 2006 soit finalement extrêmement riche en sujet de conversation ‘entre amis’?

La bombe atomique iranienne.

Article lié :

Convalescent

  25/02/2006

Bravo à Deby C. qui m’a fait connaître ce site “Europe 2020”!

On y lit aussi ceci d’intéressant:

“Imaginons les Etats-Unis, sans armes nucléaires, entourés du Mexique et du Canada qui les possèderaient. Ou bien la France encerclée par des pays possédant la bombe atomique sans l’avoir elle-même. Combien de temps faudrait-il pour que Washington ou Paris refusent un Traité de non-prolifération et se lancent au plus vite dans la construction d’un arsenal nucléaire ? Très certainement moins de temps qu’il n’en faut pour évoquer un tel scénario ! Et Paris comme Washington invoqueraient l’exigence de sécurité nationale pour se justifier et se dégager de tout traité.

Voilà exactement le contexte de la crise iranienne. Téhéran est entourée de puissances nucléaires (Russie, Israël, Pakistan et peut-être l’Arabie saoudite) ; et, cerise sur le gâteau, depuis trois ans certains de ses plus proches voisins, comme l’Irak, l’Afghanistan ou le Koweït, ont été transformés en bases militaires US. Alors, même sans un fou provocateur à sa tête comme l’actuel président Mahmoud Ahmadinejad, il n’est pas surprenant de voir l’Iran essayer par tous les moyens, et au plus vite, de se doter de l’arme nucléaire. Le contraire eut été étonnant, surtout au vu de la formidable leçon de « real politik » donnée par l’administration Bush qui a prouvé au monde entier qu’un dictateur avec l’arme nucléaire (Corée du Nord) était intouchable alors qu’un dictateur sans arme nucléaire (et avec du pétrole comme en Irak) était une cible de choix. La leçon, l’une des pires qui aient pu alimenter la réflexion internationale ces dernières décennies, car évacuant tout autre élément que le simple rapport de puissance brute, a porté. Et l’Iran va donc avancer désormais à vitesse grand V dans la voie de la maîtrise de l’arme atomique afin de « sanctuariser » son territoire, ainsi que l’a fait la France sous l’impulsion de De Gaulle dans les années 60.”

La suite sur http://www.europe2020.org/fr/section_global/190106.htm

Article lié :

Convalescent

  25/02/2006

Les prévisions du site “Europe 2020” (Laboratoire d’Anticipation Politique Européenne) nous prédit une effrayante fin de mars.

” Le Laboratoire européen d’Anticipation Politique Europe 2020 (LEAP/E2020) estime désormais à plus de 80% la probabilité que la semaine du 20 au 26 Mars 2006 voit se déclencher la principale crise politique mondiale depuis la Chute du Rideau de Fer en 1989, accompagnée d’une crise économique et financière d’une ampleur comparable à celle de 1929. Cette semaine de la fin Mars 2006 marquera le point d’inflexion d’évolutions critiques, entraînant une accélération de tous les facteurs conduisant à une crise majeure, même sans intervention militaire américaine ou israélienne contre l’Iran. Dans le cas d’une telle intervention, les probabilités d’une crise majeure, selon LEAP/E2020, atteignent 100%.

Une Alerte fondée sur 2 événements vérifiables
L’annonce de cet événement résulte de l’analyse de décisions prises par les deux acteurs-clés de la crise internationale principale actuelle que sont les Etats-Unis et l’Iran :

—> il s’agit d’une part de la décision iranienne d’ouvrir à Téhéran le 20 Mars 2006 la première bourse pétrolière en Euros, ouverte à tous les producteurs de pétrole de la région ;

—> et d’autre part, de la décision de la Réserve Fédérale américaine d’arrêter à partir du 23 Mars 2006 de publier les chiffres de M3 (l’indicateur le plus fiable sur la quantité de dollars circulant dans le monde [1]).

Ces deux décisions constituent à la fois les indices, les causes et les conséquences de la transition historique en cours entre l’ordre créé après la 2° Guerre Mondiale et le nouvel état d’équilibre international en gestation depuis l’effondrement de l’URSS. Leur magnitude comme leur simultanéité vont agir comme un phénomène catalyseur de toutes les tensions, faiblesses et déséquilibres accumulés depuis plus d’une décennie dans le système international.

Une crise mondiale déclinée en 7 crises sectorielles
Les chercheurs et analystes de LEAP/E2020 ont ainsi identifié 7 crises convergentes que les décisions américaine et iranienne de la semaine du 20 au 26 Mars 2006 vont catalyser en crise globale, affectant toute la planète dans les domaines politique, économique et financier, et probablement militaire :

1. Crise de confiance dans le Dollar
2. Crise des déséquilibres financiers américains
3. Crise pétrolière
4. Crise du leadership américain
5. Crise du monde arabo-musulman
6. Crise de la gouvernance mondiale
7. Crise de la gouvernance européenne

L’ensemble du processus d’anticipation de cette crise est détaillé dans le les prochains numéros du « GlobalEurope Anticipation Bulletin » élaboré par LEAP/E2020, et en particulier dans le N°2 qui paraît ce 16 Février 2006. Y figureront les analyses détaillées de chacune de ces sept crises ainsi que les recommandations pour diverses catégories d’acteurs (notamment gouvernements et entreprises) et des conseils opérationnels et stratégiques pour l’Union européenne.

La suite sur http://www.europe2020.org/fr/section_global/150206.htm

Etonnant ! Chirac parlerait d'intervention militaire...

Article lié :

Fred

  24/02/2006

http://www.armees.com/+La-menace-iranienne,3967+.html

[...]

Paris, et Jacques Chirac en particulier, ne cache pas son irritation et ne repousse pas l’idée d’une intervention militaire contre l’Iran. A quelques nuances près, l’Elysée est sur la même longueur d’ondes que la Maison Blanche à Washington ou la présidence du Conseil à Jérusalem.

[...]

Non pas mars, Mai

Article lié : Le mois des fous et l’enchaînement psychologique

Lutte

  23/02/2006

Non pas Mars : Mai, car le proverbe dit - après tout la bonne vieille sagesse de chez nous n’est pas périmée, n’est-ce pas ce que vous voulez, vous les anti-modernes (au passage, vous ne connaissez pas la culture que vous voulez défendre alors )  -  : Le mois de mai rend fou

France - Iran

Article lié : La France face à l'Iran ou face à elle-même

auguste

  22/02/2006

Je voudrais éclairer le thème par un autre côté, le “côté Pascal Boniface” de l’Iris dans son article du 22 février 2006 dans Yahoo actualités.
Quand on lit cette prose on se dit Boniface c’est l’intello de l’établissement français qui ne veut pas être accusé d’être “pro iranien” ou trop compréhensif envers lui. Goûtez son très neutre “Or, la communauté internationale considère que ce serait (la démarche iranienne) un pas de plus vers un programme nucléaire militaire.” Quel paravent excellent la communauté internationale, quelle bonne maman! Goutez ensuite son faussement outré : “Les déclarations de son Président Ahmadinejad de « rayer Israël de la carte », ne plaident pas en faveur d’une très grande confiance à accorder à Téhéran”. Oui, en effet l’iranien parle et consterne la communauté tandis que les Juifs israéliens eux agissent et rayent lentement mais surement la Palestine de la carte sans déclancher de cris d’orfraies de la part de nos humanistes démocrates internationaux.
Et enfin, appréciez son final empreint de regrets éternels: “Téhéran apparaît aujourd’hui comme le vainqueur d’une guerre à laquelle il n’a pas pris part, la guerre d’Irak. Et le vaincu de cette guerre est la non-prolifération des armes nucléaires.” Pauvre non-prolifération qui est tuée par ces gens du sud (Iran, Pakistan, Inde) ou du Nord (Corée)... alors que c’est nous par notre politique de gribouille qui l’avons tuée la dame!
Tout se passe comme si quelqu’un qui se veut un analyste des situations militaires devait à tout prix rester une coquille d’ “humaniste démocrate ocidental” pour dire: 1. les Amerlos ont perdu leur guerre d’Irak, et on est bien content,
2. les pays qui veulent l’énergie nucléaire (et ses avatars militaires) ne font que copier l’occident et lui renvoyer à la figure son hypocrisie. Comme si ces pays “démocratiques” étaient les seuls fiables, les seuls raisonnables parce que “démocratiques” et les autres, tous les autres, fanatiques, irresponsables, fous. Pourtant, qui a jeté la première bombe A sur des populations civiles ? et la deuxième ? qui a réduit la moitié du Vietnam à un no man’s land par la chimie ? détruit le Nicaragua, blessé le Chili, étouffé Cuba, etc… Et on voudrait nous faire avaler que l’Iran est, par définition, dangereux alors que les démocraties sont,par définition, humanistes et anti-guerre !
Parler de politique internationale ça va être bientôt comme aborder le cas Israël, il y a un tabou de la bien pensance. Il faut faire attention aux mots employés, n’accorder de crédit qu’à la parole occidentale. Ahmadinejad veut “rayer Israël de la carte” ? et Bush quand il présente son axe du mal c’est pour le tancer, lui faire de gentils reproches, ou pour préparer l’opinion à une guerre préventive? L’Iran a-t-il déjà mené une guerre préventive ? Les seuls à l’avoir fait ces dernières 40 années c’est Israël et les USA. Concluons. L’Iran ne se moque pas de nous, il veut qu’on le respecte. Que la France par l’incapacité d’un Douste en soit incapable (et en plus avec le contentieux Eurodif), ça se comprend. Elle n’a pas su tirer profit de sa politique irakienne, elle est en train de se préparer une catastrophique politique iranienne. A qui la faute ? A Descartes? Je crois plutôt à la veulerie d’un Chirac haineux qui se venge de l’Iran comme il s’est vengé de la Syrie en soutenant la position américaniste. Dedefensa lui a prêté des propos puissants dans son discours à l’Ile Longue. Je n’y crois guère. On sera fixé dans les semaines qui viennent.

Et ça ... semble aller dans votre sens.

Article lié : La France face à l'Iran ou face à elle-même

François

  22/02/2006

http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=2111

C’est encore un de ces sparadraps dont on n’arrive pas se débarrasser, la France face à ces vieux démons, il pourrait bien en avoir d’autres.

A noter que...

Article lié : Leçon d'histoire devant le Congrès: “The End of Dollar Hegemony”, — par le député Ron Paul, du Texas

Fred

  22/02/2006

...sur Google, ce discours se retrouve un peu partout. C’est un vrai feu d’artifice. Tout le monde se le refile.

Le hasard...

Article lié : Leçon d'histoire devant le Congrès: “The End of Dollar Hegemony”, — par le député Ron Paul, du Texas

Fred

  22/02/2006

Bonjour,

En fait, c’est un lecteur de mes forums qui m’a transmis un premier lien vers le site de ce “congressman”. J’ai voulu en avoir le coeur net… car voir tous les éléments de votre note de lecture précédente regroupés dans un texte sur un site en “.gov”, ça m’interpellait, ça m’étonnait, ça m’estomaquait. Ce lecteur m’a ensuite démontré par A+B que cet avis n’était pas intéressant, ça lourdement biaisé, car en fait, ce monsieur serait corrompu comme tous les autres, car agissant au nom des lobbies de l’or. Donc voilà, finalement, ce sont les lobbies des producteurs d’or qui font courir ces méchantes rumeurs contre le dollar (boite à rires).

Ce qui est difficile avec ces évènements, cette éventuelle potentielle guerre, les informations de plus en plus nombreuses sur le sujet, c’est de savoir ce qui fait partie de la “théorie du complot”, ces sortes de rumeurs qui finalement en fait s’auto-alimentent d’un mois à l’autre, et ce qui est “vrai”, ce qu’on peut croire, parce que c’est officiel.

Et pour le moment, l’information que j’ai bien du mal à trouver par des sources officielles, c’est la création de l’Euro-Bourse au pétrole. Et c’est vrai que ce discours de Ron Paul tombe plutôt à point… Côté Iran, je n’ai pas trouvé de site sur le sujet… mais j’ai bien peu cherché. Alors… si qq’un a l’info… qu’il la diffuse !

Le grand jeu va commencer

Article lié : Leçon d'histoire devant le Congrès: “The End of Dollar Hegemony”, — par le député Ron Paul, du Texas

Frans Leens

  22/02/2006

Même aux USA il y a des gens qui comprennent les conséquences des choix fait depuis la seconde guerre mondiale. Les USA ne peuvent plus échapper à la réalité du système qu’ils ont en grande partie choisi pour le monde.

La crise qui se profile, dont le souvenir de celle de 1929 nous donne une idée, ne sera pas gratuite pour tout le monde.

Le réarmement et la guerre a été une des solutions pour la crise de 1929.

Il faut espérer que la résolution de la crise qui se profile fera le moins de victimes possible et que des hommes et des peuples émergent et interviennent pour en minimiser les conséquences.