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problèmes de lecture

Article lié : Un an plus tard

pierre vaudan

  03/11/2005

pour faire court, j’approuve la remarque de Corinne. Peut-être la police et sa couleur, mais sûrement aussi la luminosité extrême du fond blanc rendent pénible une longue lecture.
Pour le reste, un merci quotidien pour les bouffées d’oxygène que m’apportent vos écrits.
Cordialement

lecture difficile

Article lié : Un an plus tard

pierre vaudan

  03/11/2005

pour faire court, j’approuve la remarque de Corinne. Peut-être la police et sa couleur, mais sûrement aussi la luminosité extrême du fond blanc rendent pénible une longue lecture.
Pour le reste, un merci quotidien pour les bouffées d’oxygène que m’apportent vos écrits.

"..la tactique de l autruche ..."

Article lié : Plamegate versus Watergate

MHB

  02/11/2005

La presse francaise en general a ete tres marquee par le proces Ben Barka et reste habituee a ne pas poser de question (pour citer le juge lors du proces: “... la question ne sera pas posee..”).
Ainsi dans le Plamegate personne n ose dire quels etaient les postes successifs de l Ambassadeur Wilson - ou sa femme le suivait - et quelles societes elle frequentait avant et apres son mariage.
Et pourtant elle etait tres visible.

nouveau site

Article lié : Un an plus tard

Corinne Asti

  02/11/2005

Je voulais vous signaler que le nouveau site selon moi a un petit problème: l’espace entre les lignes des textes a été réduit, et peut-être la police changée, ce qui rend la lecture à l’écran trés difficile (lettres trop serrées). Je ne sais pas ce que ça donne à l’imprimerie, mais ce doit être pareil… C;est dommage, ça fait mal aux yeux, et c’est beaucoup moins agréable qu’avant.. Peut-être le fond blanc fait-il aussi plus mal aux yeux que le fond beige précedent…. J’espère que je ne serai pas la seule à le noter… Merci et excusez moi pour la critique, mais je vous lis beaucoup et je n’ai souvent pas le temps d’imprimer.

Les britaniques, les USA et l'UE

Article lié : Un rapport qui laisse à penser...

Swisswatch

  02/11/2005

A force de taper sur le dos de Blair et des britaniques,dans leurs rapports de sujetion avec les USA, je commençais à trouver votre charge, dans le sens militaire du terme, trop lourde. Vous nous présentez souvent Tony Blair comme suivant une politique étrangère néfaste pour la GB et pour L’UE et l’industrie d’armement britanique livrée aux diktats de Whasington. Or voici que pour la première fois, à la fin de votre analyse “Un rapport qui laisse à penser…” vous évoquez le machiavélisme et le double jeux de la Grande-Bretagne. Voici bien longtemps que j’ai fait mienne cette idée, et pas seulement concernant la Grande-Bretagne, mais toute l’UE.

Je m’explique: Les USA ayant fait leur la doctrine de ne laisser aucun pays approcher - et encore moins égaler ou dépasser - leur capacitées militaires, L’UE n’a qu’une possibilité réaliste de pouvoir se renforcer, celle paraître faible, divisée, sans politique de défense commune. Les grands pays européens se sont donc partagés les rôles. La France contre les USA, soutenue par l’Allemagne et un nombre variable de pays comme la Belgique ou le Luxembourg, le Royaume-Uni contre la France et pour les USA, soutenu par un nombre variable de pays tels que l’Italie, les Pays-Bas ou les nouveaux membres. L’Espagne est l’exemple type du pays variable.

Le coup, pour un joueur d’échec, peut paraître grossier, mais jouable. Vue la faiblesse intellectuelle de l’exécutif américain, la prise de risques de la France et de son groupe mais surtout la maestria de Blair il est en passe de réussir…
A suivre… 

bravo!

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org — 051102, salut à dedefensa.org “new look”

swisswatch

  02/11/2005

Oui, bravo pour cette nouvelle présentation! Elle est claire, logique, d’un gris décent et sérieux, toute à l’image de son éditeur et de ses lecteurs…
Suis-je ironique? Oui évidemment, cela pour ne pas me laisser porter par l’habitude du conformisme, tout comme je prends cette nouvelle mise-en-page comme une sonnette d’alarme qui me dit de me remettre en question, de me secouer, d’agir. C’est ce que vous faites et je vous en remercie. Bravo donc!

Toujours à propos de l'Iran

Article lié :

Fred

  28/10/2005

Un nouvel éclairage de la part d’un journal français… une fois n’est pas coutume.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=334428

La mise en perspective est intéressante, surtout en terme de description du pouvoir iranien.

Ceci dit, la façon dont tout les médias et tous les officiels ont sauté là dessus me semble exagéré. Ce président était à une conférence sur le sionisme… il était facile de récupérer la moindre phrase expliquant que le sionisme et ses défenseurs sont dangereux pour de suite conclure que l’existence d’Israel est remise en cause et que l’Iran fait donc de l’anti-sémitisme… superbe raccourci intellectuel exploité maintes et maintes fois.

Ce qui m’amuse particulièrement, ce sont certains officiels Israeliens qui expliquent que l’Iran ne respecte pas la charte de l’ONU… alors que leur pays bafoue toutes les décisions de l’ONU, la plupart des règles des conventions internationales, en particulier celles de Genève.

Bref.

D’un côté, le président Iranien a effectivement provoqué et mérite les réactions “outrées” du reste du monde. D’un autre côté, le faire maintenant, aussi ouvertement me semble être un signe de plus que les iraniens se sentent les coudées franches : cf. le bazar aux US actuellement.

Comme le dit l’article de Libé, la réaction de Khamenei va être intéressante.

Article lié : Un état d’esprit bien emporté…

MHB

  28/10/2005

Scowcroft n est au fond que le bon eleve de son mentor - Kissinger - et en colere apres son mauvais elve - Condo. Rice -
Kissinger n a jamais cesse de demontrer qu il ne fallait pas accelerer le cours de l Histoire.

Il est regrettable qu il n ait jamais declare pourquoi.

Ou est-ce si clair qu il ne soit pas necessaire d elaborer ?

Un état d’esprit bien emporté…

Article lié : Un état d’esprit bien emporté…

Paulo Brito

  27/10/2005

En complément des déclarations de B Scowcroft (article du New Yorker) on pourrait aussi ajouter le discours prononcé le 19 octobre 2005 à la New America Foundation par Lawrence Wilkerson (Former Chief of Staff State Department ; Col (Ret), USA). Ancien adjoint de Colin Powell, LW a prononcé un discours sur la Démocratie américaine et l’administration Bush, parsemé de violentes critiques (en termes de mots utilisés ; “But the case that I saw for four-plus years was a case that I have never seen in my studies of aberrations, bastardizations, perturbations, changes to the national security decision-making process.  What I saw was a cabal between the vice president of the United States, Richard Cheney, and the secretary of Defense, Donald Rumsfeld on critical issues that made decisions that the bureaucracy did not know were being made”)à l’égard des piliers de l’administration actuelle, Cheney, Rumsfeld et Mme Rice. On pourrait croire, suite à d’autres précédents, que en coulisses Colin Powell est aussi en train de règler ses comptes avec la première (et la deuxième) administration Bush.

http://www.thewashingtonnote.com/archives/Wilkerson%20Speech%20—%20WEB.htm

En complément à ce que je disais précédemment

Article lié :

Fred

  27/10/2005

Le site de l’IRNA fonctionne mieux et j’ai enfin pu accéder à la partie française du site. Ses propos sont en effet polémiques. Alors, il parle uniquement du sionisme ou d’Israel en tant que tel ? Les médias occidentaux ont tranché très rapidement… Et les israëliens semblent vouloir monter l’affaire en épingle (Peres qui demande que l’IRAN soit “virée” de l’ONU http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20051027.OBS3432.html).

La dépêche de l’IRNA en français :
http://www.irna.ir/fr/news/view/line-96/0510276796020308.htm

Ahmadinejad : ” celui qui reconnaît Israël brûlera dans le feu de la colère de la nation musulmane”.
TEHERAN.IRNA.26 OCTOBRE 2005.
“Si certains, en raison des pressions du pouvoir hégémonique, de la mauvaise compréhension, de l’égoïsme ou de l’attachement à ce qui est superficiel choisissent de reconnaître officiellement le régime sioniste, ils brûleront par le feu de la colère de la nation musulmane “, a déclaré de manière catégorique le président de la République Islamique d’Iran, Mahmoud Ahmadinejad.
Mahmoud Ahmadinejad, qui s’exprimait à Téhéran devant des milliers de personnes au Ministère de l’Intérieur, a aussi déclaré qu’il ne fait aucun doute qu’“une nouvelle vague qui part de Palestine et une autre vague de spiritualité et l’éveil de l’Islam finira bientôt en effaçant cette tache impure que représente Israël à côté du monde musulman.”

Mahmoud Ahmadinejad n’a pas cessé de faire une allusion aux plans démoniaques des USA et d’Israël pour pouvoir semer la dissension et les divergences entre les groupes musulmans qui combattent contre l’usurpation de la Palestine : “ils essayent de semer la discorde entre les groupes de la résistance et de faire que quelques pays musulmans reconnaissent officiellement le régime sioniste corrompu en prenant pour excuse la mise en place de la formation du Gouvernement de la Palestine.”

Toujours à propos de l'Iran et des propos tenus pas son président...

Article lié :

Fred

  27/10/2005

Sur le site de l’Express et sur les autres journaux nationaux on lit :
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=7785&2339
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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré qu'Israël devrait être "rayé de la carte", rapporte l'agence officielle de presse iranienne IRNA.
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Je vais donc sur le site de l’IRNA et je cherche… et voilà ce que je trouve :
http://www.irna.ir/en/news/view/menu-234/0510261313185049.htm

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Iran-Ahmadinej ad-Palestine
Tehran, Oct 26, IRNA
President Mahmoud Ahmadinejad attends the conference dubbed "World without Zionism" on October 26, 2005, and delivers a speech.
Addressing the conference, he warned countries or leaders who have taken measures to acknowledge the Zionist regime under pressure or due to lack of sound understanding that they will be confronted with the wrath of the Islamic Ummah and will forever be disgraced.
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Est-ce que qq’un trouve sur le site de l’IRNA un endroit où ils parlent de la destruction d’Israel et non de celle du sionisme ? J’ai la sensation encore une fois qu’il y a amalgame volontaire entre condamnation du sionisme et existence d’Israel… et que cette cabale va donc dans un sens qui permettrait enfin aux américains de faire condamner l’Iran et ses vélléités d’avoir du nucléaire civil… un peu comme on lit ces jours-ci tout et n’importe quoi à propos de la Syrie.

Provocations iraniennes ∫

Article lié :

Fred

  27/10/2005

Une agence de presse officielle iranienne semble expliquer que le président iranien aurait parlé de “destruction d’Israël”.

Lire ici par exemple :
http://www.boursier.com/vals/all/feed.asp?id=6427

Dans le contexte actuel, faut-il prendre cela comme une provocation pour inciter les américains à persévérer dans leurs intentions belliqueuses ? Ou comme une façon d’utiliser la marge de manoeuvre disponible maintenant que les américains semblent affaiblis (à noter que cet affaiblissement ne semble pas relaté dans la presse française).

Si ce n’est pas lié à l’affaiblissement éventuel des US, est-ce à cause alors de la Syrie ? Les iraniens sont jaloux ? Ou apportent d’une certaine façon leur soutien en détournant l’attention ?

Ou peut-être est-ce simplement une façon de rappeler qu’ils n’ont pas changé d’avis au sujet d’Israël et qu’ils estiment qu’ils peuvent tenir de tels propos car ils savent que peu de pays soutiennent effectivement la politique sioniste ?

Je pose toujours pleins de questions… s’il y en a qui peuvent m’éclairer, je les lirais avec plaisir. Car je suis étonné d’un tel pavé dans la mare alors qu’ils étaient à la une de nos journaux pour d’autres sujets il n’y a pas si longtemps. J’aimerais pouvoir me dire qu’en définitive, le pouvoir iranien n’est qu’un pouvoir nationaliste et religieux souhaitant vivre pleinement sa souveraineté... mais par des propos de ce genre évidemment, ça ne peut que confirmer les dires des uns et des autres qui présentent l’Iran comme une force déstabilisatrice. En fait, dans mon idée, l’Iran n’agit sur ses voisins qu’en réponse aux pressions américaines et occidentales en général, un peu comme le chat qu’on accule. Mais peut-être que j’ai une vision erronée et
simpliste et qu’en effet, l’Iran a les mêmes méthodes “impérialistes” que les américains ?

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org — 051020, nous et notre retard

Yenal

  27/10/2005

Vos Analyses sont plutôt convainquantes et vos interprétations de Defense News bien remises dans le contexte global, continuez et dites-nous une fois pour toutes qui êtes vous ?

"..lachete intellectuelle.."

Article lié : Les avions espagnols pour le Venezuela, ITAR et la politique étrangère US

MHB

  26/10/2005

Il s agit effectivement delachete intellectuelle: “ne pas compromettrelescontratsjuteux ... promis ouen cours de “negociation” ... comme par exemple l affaire desavions ravitailleurs.

Ce genre d interdit via ITAR n a rien de nouveau comme vous l ecrivez.
Il y a une vingtaine d annees la revente par la France d avions d entrainement (T-6: des “fossiles”) a la Bolivie avait ete boquee pour cause d ITAR et “parce que la Bolivie n avait pas d argent a depenser dans ce materie” (la quotation est authentique).
Ce qui prouverait que l ITAR va encore plus loin que le simple interdit pour cause de considerations strategiques (les avocats-conseils sont la pour vous decortiquer la “substantifique moelle” des trois piliers de la “securite nationale” (politique, economique et strategique).
Il est remarquable que l application de l ITAR aux transferts inter-etats de l Union Europeenne n ait fait aucun commentaire dans la presse en general etla presse specialisee en particulier.
C est digne de la replique du juge au proces Ben Barka:
“la question ne sera pas posee..”

Et pour cause ...

D ailleurs la question au fond se resoudra d elle meme si ... un jour .... l Union Europeenne se dissout.

De la a croire que certains ... geostrategistes y songent ... c est de la demence ...

Mais il faut bien avouer que cela reglerait une fois pour toute la question epineuse et fondamentale de l ITAR: “quid des transferts des materiels sous licenses ITAR entre tous ces pays europeens qui sont hors OTAN ?”

D ou la necessite (vue de Washington) de revigorer l OTAN… pour cause d ITAR>

CQFD !!

ESDP|article F. Bordonaro|Commentaire sur la direction que pourrait prendre la politique de défense Europénne

Article lié :

C. ASTI

  26/10/2005

Concern Over Delays in the E.U.‘s Defense Integration Process
Drafted By: Dr. Federico Bordonaro

http://www.pinr.com

The Washington-based Center for Strategic and International Studies (C.S.I.S.) issued a significant report on October 11, 2005 just one day before a meeting of European and N.A.T.O. leaders in Brussels. The report, co-edited by N.A.T.O.‘s ex-chief, U.S. General Joseph Ralston, and former German Defense Minister General Klaus Naumann, speaks volumes about the current concerns influential U.S. and European elites have about the E.U.‘s weak defense and military capabilities.

Moreover, the 97-page document shows once again that an integrated European defense is not only the goal of dedicated Europeanists, but it is also perceived by many U.S. strategic thinkers as an indispensable tool for improving both N.A.T.O. and Euro-American defense cohesion.

The Report

In light of Ralston’s and Naumann’s careers, it is fairly obvious that the C.S.I.S. study is not really an academic exercise. Its main conclusions, exposed by the Financial Times on October 11, are the result of one year of research involving consultation with many high defense officers in E.U. countries. Moreover, the conclusions reflect the core of U.S. and N.A.T.O. concerns about the E.U. defense policy. Therefore, it is largely a message from Washington directed to Paris, Berlin and London and other leading states involved in the construction of a European Security and Defense Policy (E.S.D.P.).

The authors of the study are very clear on their view of E.U. defense capabilities. They state that the 25 E.U. member-states can count on less than five percent of their manpower for joint peace support operations. Defense spending is inadequate, but will remain so in the foreseeable future. Therefore, the report argues, instead of complaining about the lack of funding, the most pragmatic way to improve the Old Continent’s common defense capabilities is to augment the degree of integration. Concretely, this should be conceived as a common effort in shared planning and cooperative research, development and the procurement of priority military capabilities.

According to the report, if increased military spending is hampered by budgetary constraints and social issues, then the goal of the E.U. member-states should be to better employ the already existing defense budget. For instance, it is suggested that European states should spend 25 percent of their defense budget on research and arms development/production, and only up to 40 percent on personnel.

Apart from some technical details, however, the importance of the paper lies in its political conclusions. The authors clearly indicate that the rise of a strong and integrated European defense policy is in U.S. interests. Such a common defense policy could function as a valuable tool to improve Euro-American common operations and N.A.T.O.‘s effectiveness. Interestingly, before the C.S.I.S. report was mentioned in the press, some members of a U.S. neo-conservative think-tank, the Project for the New American Century, also launched an initiative (“Committee for a Strong Europe”) in which they called for stronger European defense capabilities, as reported by the French newspaper Liberation.

It appears that Washington believes that stronger European defense capabilities are necessary to re-launch a strong transatlantic relationship.

Reasons Behind U.S. and N.A.T.O. Concerns

The reasons for U.S. and N.A.T.O. concerns about the E.S.D.P. date from the 1990s. During the last decade, the nature, scope and geopolitical orientation of the E.U. defense policy often occupied center-stage in the transatlantic debate. After the Mitterrand-Kohl combine unsuccessfully tried to launch a Common Foreign and Security Policy aimed at giving post-Cold War Europe more strategic independence from the U.S. (while renewing the transatlantic alliance), the rising E.U. defense identity was conceived as a set of tools “separable but not separate” from N.A.T.O. assets, following the decisions of the June 1996 Atlantic summit in Berlin.

As many then noticed, it was as if the Washington Treaty had been placed at the heart of post-Cold War European security, even though the Western European Union—whose Article 5 established a mutual defense guarantee for the member-states—was kept in the game.

However, such developments did not dissipate all the doubts that U.S. policymakers had about the E.U.‘s defense policy. In Washington, some feared that such a set of institutional and military tools born inside the transatlantic structures would detach in the future. Former U.S. Secretary of State Madeleine Albright said in December 1998 that the European states should avoid any duplication of Atlantic assets.

Therefore, the Washington line was clear: the Atlantic Alliance should remain the cornerstone of European security, and all European defense capabilities should be conceived with inter-operability with N.A.T.O. in mind. That was—at least in large part—also London’s stance. A new Paris-London-Berlin combine was then the leading trio of Europe’s defense efforts in the 1998-2003 period. However, in the winter of 2002-2003, the Iraq crisis dramatically divided London from Paris and Berlin.

In April 2003, France, Germany, Belgium and Luxemburg proposed that the E.U. should have its own military planning headquarters. Although they did not call for any action to exit from N.A.T.O., they did suggest a higher degree of autonomy for the E.U. defense establishment. Such a stance revived the United States’ aforementioned worries about a possible progressive loosening of transatlantic cohesion. At the end of 2003, London successfully called for a fresh start in the E.U.‘s common defense projects and reaffirmed its bridge-building role in the Washington-Brussels relationship.

However, even though the European Defense Agency was launched in 2004, the political crisis unchained by the 2004 enlargement and the 2005 failure of the E.U. Constitutional Treaty severely hampered the E.U.‘s big powers from decisively stepping toward an effective, credible common foreign, security and defense policy. Even worse, anti-E.U. and pro-sovereignty movements gained strength in both the U.K. (i.e., the U.K. Independence Party) and France (i.e., the Movement for France).

This largely explains why the C.S.I.S. paper expresses worries about the unwillingness of the E.U.‘s key states to cede sovereignty in security and defense matters. American and Atlantic strategic thinkers see the European defense establishment as a federated entity fully integrated into the Atlantic Alliance. Therefore, they call for the armies of E.U. member-states to specialize in “niches,” in order to improve their inter-operability with U.S. and N.A.T.O. forces. In this respect, they propose precisely what French pro-sovereignty movements—and adversaries of the E.U. Constitutional Treaty—struggle to avoid.

Paradoxically, N.A.T.O. seems to call for a centralization of the E.U.‘s defense integration effort which has been advocated by France and Germany for many years, but with another goal in mind. Paris typically conceived the E.U.‘s defense policy as a tool to maximize its own influence in the world, thus rebalancing U.S. power and influence in the Atlantic Alliance. Fifteen years after the Maastricht negotiations began, it is now Washington that would like the E.U. states to further integrate their defense capabilities because that would guarantee more effective U.S.-E.U. common strategic action under the leadership of the United States.

In fact, at the same time as Washington and N.A.T.O. are formulating their “European strategy,” some politicians in what the U.S. often sees as “Old Europe” are trying to breathe new life into the E.U.‘s defense policy. For instance, on October 19, Belgium Prime Minister Guy Verhofstadt stressed the importance of the coming year’s efforts to revitalize the integration process. He then called for increased cooperation among leading E.U. states to promote the so-called European social model and the E.U.‘s common defense policy. The week before, the French Defense Minister Michele Alliot-Marie also illustrated plans to increase the E.U.‘s military capabilities.

Such efforts—or at least such propositions—signal that after the crisis of the 2004-2005 large integration, those French, Belgium and German decision makers who tried to give the E.S.D.P. a more autonomous character in April 2003 could attempt to resurrect supposedly “dead” plans of creating a core of “pioneer” member states to lead the European foreign and security policy.

Conclusion

Since the European integration process entered a crisis after the 2004 enlargement—a crisis best epitomized by the French and Dutch rejections of the E.U. Constitutional Treaty—the European defense policy is now at a crossroads. After years of ambiguity, its fundamental geopolitical orientation is now the real stake in its construction.

The U.S. and the Atlanticist factions understand that its very crisis is a window of opportunity to tightly link the E.U.‘s common defense policy to a renewed transatlantic alliance. On the other hand, some European factions are trying to re-launch the concept of a “hardcore” group of E.U. member-states interested in taking the lead in the construction of the E.S.D.P.

The year 2006 will probably be a decisive year for the E.S.D.P. project. For the proponents of a “European superpower” that is more autonomous from the U.S., the room for maneuvering seems dramatically reduced. We can thus expect the entire dynamics of E.U. defense integration to be dominated by the Atlanticist view in the next year. However, such an approach is likely to cause even more dissatisfaction in those groups that want more autonomy from the U.S., such as the French sovereignists, some neo-Gaullists and some factions in Germany, Belgium and other E.U. member-states.

Indeed, due to the difficulties encountered in creating a more integrated European defense policy, the N.A.T.O.-sponsored plan’s main effect could be that of worsening the image of E.U. integration among large parts of “old Europe’s” society, since this public partly perceived the construction of the E.U. as a tool to balance U.S. hegemony in the transatlantic relationship.

Report Drafted By:
Dr. Federico Bordonaro

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