Sisko
10/08/2005
Sisko
10/08/2005
L’article date de 1980.
La référence à “Star Trek” est amusante et ironique, sachant ce qu’est devenu la dernière incarnation de la série ... (fan déçu s’exprimant ainsi !).
Quoiqu’il en soit un article qui pointe bien toutes les aberrations et risques technologiques prient sciemment par la NASA.
A+
Jean-Dominique Veuve
09/08/2005
Contrairement à ce que vous semblez dire, la gauche réunie dans le “left-party” ne veut pas entendre parler d’une alliance avec Schröder. C’est d’autant plus que crédible que son leader à l’Ouest a rompu avec le gouvernement de ce dernier dont il détenait un portefeuille-clé.
Cette opposition va servir à le noyer après la défaite de Schröder qui aura beau jeu de rejeter la cause de sa défaite sur la présence de ce “left-party”. et le SPD le répètera à chaque mesure anti-sociale que Mme Merkel ne manquera de mettre en place (cf l’actuel gouvernement Villepin)
Au contraire, le fait de se présenter sur des listes différentes - et opposées - va favoriser leurs opposants (CDU-CSU et libéraux).
Par contre, si Mme Merkel ne parvient pas à avoir la majorité, même en alliance avec les libéraux, alors… eh bien, mes connaissances de l’Allemagne ne me permettent pas d’aller plus loin mais j’avoue avoir du mal à voir la différence entre Schröder et Merkel et je doute donc qu’il ne puissent s’entendre.
Bruno HANZEN
09/08/2005
Je suppose que tout le monde se souvient des remarques (après 45, en général) sur l’armée française qui s’était préparée à “rejouer” la guerre de ‘14. Je me souviens aussi d’images d’équipements “high tech” des années ‘30, comme une creuseuse de tranchée motorisée. Mutatis mutandis, les américains en sont là. Ils ne pourront pas dire que personne ne les avait prévenus.
Pour nous, la bonne question est: quels seront les “dommages collatéraux” que l’Europe devra encaisser?
JeFF
09/08/2005
je ne suis pas un spécialiste, mais ...
le i et le j ... le japonais ne s’écrit pas en caractères latins, il s’agit de translitérations. Le i et le j sont bien différenciés dans ce cas.
En France, de façon générale, on inverse les présentations japonaises : si vous regardez un générique de film japonais, vous verrez en translitération (s’il y a ... )
, donc sans doute par exemple ITO ICHO. Alors que nous écririons dans notre attention permanente à coller aux cultures locales, ICHO ITO.
Au Japon, on s’adressera au x personne (et je résume) par
-SAN (pareil pour homme et femme, on adressera M. et Mme SAITO comme SAITO-SAN l’un comme l’autre). Le prénom devient un truc beaucoup plus personnel et intime.
Enfin, deux choses pour ne pas sombrer dans la parano complotiste :
1) le vieux truc qui nous rend difficile de déterminer l’age des japonais. Ben, c’est pas si faux quand on n’a pas l’habitude. Au pire, cela vous fera draguer de vieilels mais jolies rombières
2) la translitération ... elle est pas une science exacte, et la variété de noms n’est pas si énorme, et le hasard existe, si, si.
Patrick CHAPUS
09/08/2005
Bonjour,
Jai eu une énorme surprise en découvrant les images du JT de 13 h sur France 2 sans le son. Je nai pas entendu les commentaires et de toute façon, je ne connais pas la Japonais donc je naurai pas fait la différence sur la prononciation des mots. Le maire de Nagasaki sappellerait cétait en sous titre lorsque cet homme quasi de 40 ans environ sexprimait Iccho ITO
Serait-ce une formidable entreprise dintox en jouant sur des prénoms proches Jiochi et Iccho ? Est-ce que I se prononce J et le O se prononce I en Japonais ou inversement, pour nos oreilles occidentales. Incontestablement ce maire semblait avoir 40 ans à lécran (39 à la rigueur ).
Si cest une mystification, nul doute quaux USA, dici une paire dannées, les autorités et un grand nombre de personnes se féliciteraient « Relisez les propos dun ancien maire de Nagasaki en 2005 »
Sous toutes réserves dusages car contrôler simpose.
Bravo pour la qualité de vos documents et infos.
Patounet
Louis Maime
06/08/2005
les bombes, pas la bombe, comme m’avait fait remarquer Ryuta. 6 jours plus tard c’était Nagasaki. moitié prix, alors?
swisswatch
06/08/2005
Voici une interview du plus haut intérêt: l’influence du parti Baath irakien dans la résistance:
http://www.albasrah.net/en_articles_2005/0705/salah_0705.htm
Le nom même du parti a disparu dela presse, plus personne ne le mentionne, comme s’il avait disparu du paysage politique irakien dès l’invasion. Ceci est un petit rappel à la réalité de cet ambassadeur et un accroc au virtualisme ambiant. A lire ABSOLUMENT
Stassen
05/08/2005
M. de Villepin conditionne le processus d’adhésion de la Turquie à l’UE à la reconnaissance de Chypre
LE MONDE | 02.08.05 | 14h21 Mis à jour le 02.08.05 | 14h21
Si la Turquie ne reconnaît pas Chypre, la France s’opposera à l’ouverture des pourparlers d’adhésion d’Ankara à l’Union européenne (UE), théoriquement prévue le pour le 3 octobre. La menace a été lancée par le premier ministre, Dominique de Villepin, mardi 2 août au micro d’Europe 1. “La Turquie vient de dire que sa signature du traité d’union douanière ne vaut pas reconnaissance de Chypre. Le processus de négociation ne peut pas s’ouvrir avec un pays qui ne reconnaîtrait pas chacun des membres” , a assuré M. de Villepin.
UN PRÉALABLE À REMPLIR
“Il ne serait pas concevable d’entrer dans le processus -d’adhésion- avant que la Turquie ait clairement indiqué sa volonté de reconnaître chaque Etat membre , a poursuivi le premier ministre, c’est ce que la France fera valoir à la Turquie comme aux autres pays de l’Union lors des prochains rendez-vous. “
Si ce préalable de la reconnaissance de Chypre n’est pas rempli, “il sera urgent d’attendre” pour lancer les pourparlers d’adhésion, a ajouté M. de Villepin qui a également répondu : “Tout à fait, je crois que les choses doivent être claires” à la question “pourrait-il ne pas y avoir de 3 octobre ?”
Ankara a signé, le 29 juillet, le protocole d’accord élargissant son union douanière avec l’UE aux dix derniers entrants, dont Chypre. Mais le gouvernement turc a précisé que cette extension ne vaut pas reconnaissance du gouvernement chypriote grec de Nicosie.
Ce dernier est entré en mai 2004 dans l’UE comme seul représentant de toute l’île de Chypre, divisée depuis l’intervention des forces turques en 1974. Ankara ne reconnaît que l’enclave turque du nord de l’île.
Sur le plan national, M. de Villepin s’est employé à vanter les mérites de son plan d’urgence pour l’emploi qu’il a décidé de mettre en oeuvre à travers des ordonnances. Celles-ci devaient être adoptées lors du dernier conseil des ministres avant la trêve estivale, qui se tenait mardi, après l’intervention radiophonique du premier ministre.
“Il s’agit d’inciter à l’embauche, de lever les réticences chez les entreprises, tout en permettant aux salariés d’avoir des droits”, a expliqué M. de Villepin à propos du contrat nouvelles embauches, élément central de ces ordonnances. S’adressant aux entreprises employant jusqu’à 20 salariés, ce contrat à durée indéterminée les autorisera à licencier sans justification durant les deux premières années de contrat.
Il s’appliquera “à partir du 4 août”, a précisé le premier ministre jusqu’à présent c’est la date du 1er septembre qui était évoquée. Il a par ailleurs laissé entendre qu’il ne souhaite pas son extension : “Je ne veux pas créer d’instabilité permanente. Cela vaudra pour les entreprises de moins de 20 salariés.”
M. de Villepin a assuré qu’il s’agit là d’“un progrès” : “Par rapport au CDD -contrat à durée déterminée- , il y a un préavis, des indemnités, des garanties apportées”, a-t-il expliqué, pointant le fait que “dans les petites entreprises 70 % des emplois sont des CDD” et que “la plupart des contrats ont une durée inférieure à un mois” .
Le premier ministre s’est refusé à prendre un engagement chiffré en matière de chômage. Il a en revanche déclaré que la croissance se situerait cette année “entre 1,5 et 2 %” , précisant qu’il souhaitait qu’elle soit “plus proche de 2 %” .
Philippe Le Coeur
Article paru dans l’édition du 03.08.05
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0,50-677143,0.html
La Turquie déplore officiellement la position française sur Chypre
LEMONDE.FR | 04.08.05 | 17h03 Mis à jour le 04.08.05 | 18h30
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait part, jeudi 4 août, à Ankara de son irritation après que la France a affirmé que la reconnaissance de la République de Chypre par son pays était un préalable au lancement de négociations d’adhésion avec l’Union européenne.“Il est hors de question pour nous d’envisager ou de parler d’une quelconque nouvelle condition concernant le processus d’adhésion devant débuter le 3 octobre”, a déclaré M. Erdogan à des journalistes.
Le premier ministre français, Dominique de Villepin, avait affirmé, mardi, que la Turquie devait reconnaître la République de Chypre, membre de l’UE, avant de pouvoir entamer les pourparlers d’adhésion.“Il ne me paraît pas concevable qu’un processus quelconque de négociations puisse s’ouvrir avec un pays qui ne reconnaîtrait pas chacun des membres de l’Union européenne, c’est-à-dire les vingt-cinq”, avait alors souligné M. Villepin sur la radio Europe 1. Le quotidien français Le Figaro, citant sans les nommer des ministres du gouvernement Villepin, avait également rapporté, mercredi, que le président Jacques Chirac avait soutenu en conseil des ministres la position du chef du gouvernement.
ERDOGAN DÉPLORE LE RETOURNEMENT DE POSITION FRANÇAIS
Ankara refuse de reconnaître la République de Chypre, seule autorité légitime sur l’île aux yeux de la communauté internationale, et membre de l’UE depuis mai 2004, tant que le conflit chypriote ne sera pas résolu. La semaine dernière, la Turquie a, par ailleurs, signé un protocole étendant aux dix nouveaux membres de l’UE, dont la République de Chypre, un accord d’union douanière la liant depuis 1996 au bloc européen. Cependant, elle a souligné dans une déclaration unilatérale que la signature de ce protocole n’équivalait pas à une reconnaissance du gouvernement chypriote grec.
M. Erdogan s’est dit déçu des remarques de MM. Villepin et Chirac, d’autant plus que ce dernier, a-t-il précisé, lui avait assuré, lors d’un entretien téléphonique après le sommet européen du 17 décembre au cours duquel a été décidée l’ouverture de négociation d’adhésion avec la Turquie, le 3 octobre , que la signature du protocole ne constituerait pas une reconnaissance de la République de Chypre.“Malheureusement, nous assistons maintenant à des déclarations contraires. C’est vraiment regrettable”, a-t-il ajouté.
DOUSTE-BLAZY INSISTE
Au même moment, le chef de la diplomatie française, Philippe Douste-Blazy, qui s’exprimait dans Le Monde daté du vendredi 5 août, a justifié l’évolution de la position française. “C’est parce qu’il y a un élément nouveau : la déclaration annexe que la Turquie a souhaité adjoindre à sa signature, le 29 juillet, de l’accord d’union douanière étendu aux dix nouveaux entrants de l’UE, dont Chypre. Ankara y précise que cet accord douanier ne vaut pas reconnaissance de Chypre. C’est un geste unilatéral qui pose un problème sérieux”, a-t-il expliqué.
“Soyons clairs : la question ne porte pas aujourd’hui sur l’adhésion de la Turquie, a-t-il ajouté. Elle est de savoir si un Etat, quel qu’il soit, peut se porter candidat à l’adhésion à l’UE tout en refusant d’en reconnaître l’ensemble des Etats membres. Ne pas vouloir reconnaître un pays de l’Union tout en voulant y entrer, ce n’est pas acceptable. Poser cette question, c’est du simple bon sens : on ne se prépare pas à entrer dans un groupe en déclarant d’abord qu’on récuse l’un de ses membres, en l’occurrence un Etat reconnu par la communauté internationale et disposant d’un siège à l’ONU. Nous souhaitons qu’il y ait au sein de l’UE une discussion approfondie sur cette question. On ne peut pas faire comme si elle n’existait pas. Ce n’est pas un changement de pied, c’est une exigence de clarification.”
Avec AFP et “Le Monde”
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-677788,0.html
Les déclarations de Villepin sur la Turquie sèment le trouble
LE MONDE | 03.08.05 | 13h03 Mis à jour le 04.08.05 | 17h32
Bruxelles de notre bureau européen
Les déclarations faites, mardi 2 août, par Dominique de Villepin au sujet d’un report éventuel des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE) ont jeté un trouble évident dans les milieux communautaires. En affirmant qu’il n’était “pas concevable” que des discussions s’ouvrent, comme prévu, le 3 octobre, si les dirigeants d’Ankara ne reconnaissent pas au préalable la République de Chypre, en faisant même de cette question “un préalable”, M. de Villepin a été le premier dirigeant européen à fixer aussi clairement des conditions.
Le gouvernement autrichien a toutefois également exprimé ses préoccupations et d’autres Etats membres, dont les Pays-Bas, où la “question turque” a lourdement pesé sur le résultats du référendum sur la Constitution, ne sont sans doute pas mécontents de voir le débat lancé, quelques semaines avant un conseil informel des ministres des affaires étrangères, les 1er et 2 septembre. C’est à cette occasion que les Vingt-Cinq doivent, en principe, poser le dernier acte politique avant l’ouverture des négociations avec Ankara. A savoir, fixer le cadre même de ces discussions, appelées à durer cinq années au moins.
En exprimant un point de vue qui ne semblait pas le sien jusqu’ici ce qui a ajouté au trouble de la Commission et d’une bonne partie du Conseil européen M. de Villepin a, en fait, pris le contre-pied de la position affichée par Olli Rehn, le commissaire à l’élargissement. Ce dernier estimait que la voie était déjà ouverte à l’ouverture des négociations et s’appuyait sur les conclusions du sommet européen de décembre 2004, ainsi que sur la ratification, par Ankara, d’un protocole étendant un accord d’union douanière UE-Turquie aux dix nouveaux Etats membres.
Le gouvernement turc a signé ce texte, vu comme un préalable indispensable par les dirigeants de l’Union, mais l’a assorti d’une clause qui n’a pas fait réagir la présidence britannique. Dans cette déclaration unilatérale publié le 29 juillet, la Turquie indiquait que sa signature n’équivalait pas à une reconnaissance de la République de Chypre.
“Nous sommes évidemment favorables à cette reconnaissance mais elle suit un processus parallèle” , a expliqué, mardi, un porte-parole de la Commission, faisant allusion aux discussions menées dans le cadre des Nations unies. Les Chypriotes grecs ont rejeté, en avril 2004, le plan de paix proposé par l’ONU pour mettre un terme au conflit né de l’intervention militaire turque en 1974, suivant elle-même le coup d’Etat de Chypriotes grecs désireux de rattacher l’île à la Grèce. La population chypriote turque a, elle, approuvé le plan des Nations unies.
S’efforçant de calmer la polémique naissante, la Commission affirme voir dans la déclaration de M. de Villepin “un appel à l’ouverture de la discussion” . Selon un porte-parole, le premier ministre n’a pas adopté “un point de vue fermé” .
Ce n’est visiblement pas l’avis des dirigeants turcs qui, selon une source anonyme, n’accepteront “jamais” que la reconnaissance de la République de Chypre soit un préalable à l’ouverture des négociations d’adhésion. La Commission semble partager leur avis lorsqu’elle indique que ce point doit évidemment être réglé, mais seulement avant la signature éventuelle d’un accord d’adhésion.
Les gouvernements chypriote et grec ont salué les propos du premier ministre français. Costas Caramanlis, le premier ministre grec, a annoncé le report de sa visite en Turquie au-delà du 3 octobre. Ce devait être la première visite d’un chef de gouvernement grec à Ankara depuis 46 ans.
Jean-Pierre Stroobants
L’UMP salue une “évolution significative”
La condition posée reconnaître Chypre par le premier ministre français, Dominique de Villepin, à l’ouverture du processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne a été saluée, mardi 2 août, par l’UMP, le parti majoritaire en France. “C’est une évolution significative” par rapport à la position jusqu’alors affichée par l’exécutif français sur ce dossier, a déclaré Luc Chatel, porte-parole de l’UMP. “C’est une position forte, frappée du bon sens. On imagine mal un Etat adhérer à une communauté sans reconnaître l’un des membres” , a ajouté M. Chatel, tout en précisant que l’UMP “reste sur -sa- position : pas d’adhésion -de la Turquie-, mais un partenariat privilégié” . S’il n’a pas remis en question le principe de l’entrée de la Turquie dans l’UE, M. de Villepin avait parlé, devant les députés, le 15 juin, de la nécessité d’“ouvrir une réflexion sur les modalités des élargissements futurs” .
Article paru dans l’édition du 04.08.05
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3224,50-677334,0.html
louis kuehn
04/08/2005
Selon la “Revue républicaine”, il y aurait 5 000 nouveaux adhérents au Mouvement pour la France… on se demande si MM. Giscard, Barnier, etc. comprendent ce qui se passe…
L.
—
Villiers ratisse, Dupont-Aignan ramasse
lundi 1er août 2005
Cela fait longtemps que Philippe de Villiers n’avait pas été à pareille fête. « Depuis le début de l’année, nous avons comptabilisé plus de 5 000 nouveaux adhérents, se réjouit le secrétaire général du Mouvement pour la France Mouvement pour la France, Guillaume Peltier, dont une forte proportion d’entre eux étaient auparavant inscrits à l’UMP ou à l’UDF, et plus de 20 % au Front national. » De quoi faire pousser des ailes au parti souverainiste qui tire les marrons de la flamme frontiste déclinante. Guillaume Peltier, numéro deux du parti, n’est-il d’ailleurs pas l’ancien président du FNJ ? Le MPF a donc quelques projets pour les mois à venir : une université d’été du 9 au 11 septembre sur la politique municipale, la création en 2006 d’un institut de formation des élus, le doublement de la diffusion du mensuel Pour la France (pour atteindre 20 000 exemplaires), et puis la préparation des prochaines échéances électorales : municipales de 2008 et, bien entendu, la présidentielle de 2007, sur une position clairement contestataire vis-à-vis du gouvernement. Avec un radicalisme qui le démarque de son collègue en euroscepticisme de droite, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe de Villiers compte bien ramasser la mise à droite dans deux ans.
N.D.A., de son côté, ne semble en effet toujours pas décidé à couper les ponts avec l’UMP, convaincu de constituer, le moment venu, l’appoint nécessaire à la constitution d’une majorité de gouvernement. « Nous avons nos nuances, affirme ce dernier. Il est souverainiste, et nous sommes gaullistes. Et puis nous avons doublé notre nombre d’adhérents, qui est passé à 7 000. » [1] Le président de Debout la République, qui lui aussi organise une université d’été les 9 et 10 septembre à Dourdan, s’attachera à la définition d’un projet républicain pour 2007. « C’est à la promotion d’un projet national et populaire que nous sommes, pour notre part, plus que jamais attachés : mieux défendre les intérêts de la France dans l’Europe et non pas en dehors, permettre que des solutions nouvelles et plus conformes à notre personnalité soient expérimentées en matière économique et sociale (intelligence économique, participation, TVA sociale pour relancer l’emploi, aménagement du territoire pour garantir la cohésion française…), restaurer l’autorité et les valeurs de la République pour l’école, la régulation des flux migratoires, l’assimilation des Français issus de l’immigration… tels sont les axes qui restent notre priorité dans l’UMP de Nicolas Sarkozy. » Tel était le discours de Nicolas Dupont-Aignan, en décembre 2004. Ces ambitions modérées et inscrites dans le cadre du « sarkozyment correct » seront-elles suffisantes pour mobiliser un électorat plus désenchanté et désireux d’en découdre à chaque élection ? On dit qu’il s’en fallut de peu après le 29 mai, que Dupont-Aignan n’entrât au gouvernement. Le prochain coup sera-t-il le bon ?
louis maime
03/08/2005
bonjour,
merci beaucoup beaucoup pour le travail d’analyse que vous livrez au quotidien.
une petite remarque, quand vous revenez sur un sujet en abréviation ou en acronyme, il peut être sage d’en redonner la signification, tout ça pour plus de clarté.
on aimerait aussi avoir des infos sur l’évolution de la situation en amérique du sud, surtout la zone caraïbe (marche alba, télésur) les choses bougent vite, là-bas, et nous revoient à notre frilosité à travers le projet européen. quasi toute l’amérique du sud est en train de sortir de la “zone d’influence” états-unienne.
bonne continuation
Jean
02/08/2005
Bonjour,
je crois que l’équipe De Defensa a raison lorsqu’elle soutient que
le chasseur moderne est pris comme mesure afin de définir la globalisation et la mentalité pro ou anti-américaniste. Nous au Canada, nous en savons
quelque chose avec l’affaire Avro Arrow.
En fait, le F-14 et le F-15 ont été construits grâce à une technologie qui a servi à fabriquer le meilleur chasseur de la fin des années 50, le Arrow.
A l’époque, le grand démocrate Eisenhower et les lobbies militaro-industriels, attachés au Pentagon, ont menacé le Premier ministre Diefenbaker de représails, dignent d’une realpolitik bushiste, s’il n’abandonnait pas le projet de l’Arrow.
Le Canada, terrifié, a non seulement abandonné le projet mais a accepté, avec lacheté, le transfert massif de notre technologie aérospatiale vers les USA. Nous avons depuis perdu toute souveraineté en matière de défense nationale (NORAD, NASA et NORTHCOM)... et plus…
Appel aux Européens de ne pas répétez nos erreurs
du passé! Le passé est notre maître comme le soulignait si bien notre Péguy québécois, l’Abbé Lionel Groulx.
Amicalement,
un Anti-moderniste moderne
Jean
Stassen
02/08/2005
Union européenne
La Turquie persiste mais signe
Sabine Verhest
Mis en ligne le 02/08/2005
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Elle remplit la dernière condition pour entamer
des négociations d’adhésion.
Mais refuse de reconnaître Chypre, État membre avec lequel elle devra négocier.
AP
La Turquie a enfin rempli les engagements européens exigés d’elle d’ici au 3 octobre, mais l’Union ouvrira-t-elle pour autant les négociations d’adhésion avec Ankara? La question demeure ouverte, alors que l’épineux problème chypriote reste pendu au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès.
L’ambassadeur de Turquie auprès de l’Union et le représentant permanent britannique ont signé vendredi soir à Bruxelles l’extension de l’union douanière euro-turque aux dix nouveaux Etats membres d’Europe centrale, baltique et méridionale, dont Chypre. Mais le pays candidat, bien qu’il ait aussi besoin du vote de Nicosie pour entamer ses pourparlers, a rappelé dans une déclaration unilatérale que cet acte «ne signifiait en rien une reconnaissance de la République de Chypre».
L’île méditerranéenne est divisée depuis 1974 -année de l’invasion des troupes turques, en réaction à un coup d’Etat des nationalistes grecs- entre une république chypriote-grecque au Sud, reconnue internationalement, et une république chypriote-turque au Nord, autoproclamée et reconnue par sa seule Turquie. Contrairement à Ankara, la communauté internationale considère que la première, membre de l’UE depuis le 1ermai 2004, est la seule entité légale et ce, bien qu’elle n’exerce sa souveraineté que sur la partie méridionale. L’Onu, qui a déployé des casques bleus sur la ligne de démarcation, a tenté à plusieurs reprises de réconcilier les parties, en vain. En avril 2004, la communauté grecque a massivement rejeté par référendum un ultime plan de paix, que la communauté turque avait pourtant accepté.
En attendant un avis juridique éclairé de ses services, le commissaire à l’Elargissement, Olli Rehn, a d’ores et déjà estimé que la déclaration unilatérale d’Ankara n’empêchait pas d’étendre concrètement l’union douanière euro-turque, «ce qui est essentiel». Pour Amadeu Altafaj, porte-parole à la Commission, la signature turque représente à tout le moins «la reconnaissance du fait que l’UE comprend vingt-cinq membres». Plus rien ne s’oppose donc à l’ouverture des négociations dans deux mois, pense Olli Rehn: comme les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE le lui avaient demandé le 17 décembre 2004, Ankara a adopté six importantes législations (le 1erjuin) et, maintenant, signé l’élargissement de l’union douanière.
A l’unanimité
Le problème, c’est qu’avant cela, les Vingt-cinq doivent adopter à l’unanimité -Chypre comprise- leur cadre de négociation, dont discuteront les ministres des Affaires étrangères les 1er et 2 septembre lors d’une réunion informelle à Newport, au Royaume-Uni. Et l’ambiance est aujourd’hui d’autant moins favorable qu’Ankara a assorti sa signature de vendredi de sa fameuse déclaration. Nicosie juge «regrettable qu’un candidat à l’accession déclare qu’il ne reconnaît pas l’un des Etats membres de l’Union à laquelle il souhaite adhérer», et Athènes qualifie d’ «absurdité politique et juridique» le refus de la Turquie de reconnaître la République.
Ces réactions s’ajoutent aux réserves exprimées par des responsables politiques tels que l’Allemande Angela Merkel, pressentie pour devenir Chancelière cet automne, ou le Français Nicolas Sarkozy, en vue pour se faire élire Président au printemps 2007. Sans parler des critiques au sein de l’opinion publique. Selon le dernier Eurobaromètre, 52 pc des citoyens européens rejettent l’adhésion turque, en particulier en Autriche, en France, au Luxembourg et en Allemagne. C’est dire si la décision des ministres européens est particulièrement attendue.
© La Libre Belgique 2005
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=91&art_id=232896
Steven Rix
02/08/2005
Qu’en pensez-vous? Les liens sont publies sur mon site; je n’ecris pas souvent dernierement; toutefois cela pourrait vous interesser:
Il y a quelques jours de cela je suis rentre dans une base americaine. C’est la base de Nellis (Nellis AFB) au Nevada a cote de Las Vegas, c’est sur l’autoroute I-15 a 20 kilometres de Las Vegas et ca prend 1 heure facilement dans les embouteillages; ca me fait penser au periph de Paris ou l’on navigue bumper to bumper.
Ce jour-la j’ai oublie les papiers de ma voiture pour rentrer dans la base et donc j’ai du laisser ma caisse a cote d’un supermarche pour etre escorte par des militaires pour rentrer dans la base.
Ce jour-la il y avait exactement 350 membres de 2 escadrons de Nellis qui vont partir en mission en Irak. C’est une operation qui s’est deroulee en 2 temps: un simulateur sur ordinateur et des operations en temps reel. click here. J’ai eu la confirmation par des officiers (“we are leaving to fucking Iraq”). La presse n’en a pas du tout parle et je ne voulais pas trop en parler non plus pour des raisons d’ethiques. Je me suis trouve la-bas au bon moment.
Je ne suis pas convaincu que cela a lieu avec l’Iran mais c’est plutot une emancipation sur la region du moyen-orient soit pour un meilleur control de la region, soit pour une future attaque anticipee. Il y a avant cela pas mal d’evenements a debuguer. Bolton est coince pour quelques mois encore, donc il n’y a pas de risque a l’interieur des Nations-Unies:
The problem here from the beginning has been that Mr. Bush clearly has little respect for either the United Nations or international diplomacy in general.
There is plenty to complain about at the United Nations, but real work happens there, and it requires the services of men and women who know how to wring agreement out of a group of wildly different and extremely self-interested representatives. The president has not just sent the United Nations what Senator Christopher Dodd accurately termed “damaged goods.” In Mr. Bolton, he has selected goods that weren’t appropriate for the task even before the Senate began to hold hearings - when Mr. Bolton’s reputation was still in one piece.
The United Nations could certainly be improved, but Mr. Bolton is a poor candidate for a reformer. To make the institution better, the Bush administration would first have to show that it has a vision of what the U.N. could be. That vision has to begin by accepting the fact that nations other than the United States have a right to have a say, and sometimes take the lead.
Cependant il y a le congres americain qui peut voter une guerre sans les Nations-Unies; et le risque a nouveau d’une guerre pre-emptive est tout a fait possible, car il y a exactement 7 sites en Iran qui sont dans la liste noire du Pentagon, et 8 autres projets dans les 2 prochaines annees concernant la vente de centrals nucleaires de la Russie a l’Iran. Est-ce que les USA vont user de leur pouvoir? Telle est la question.
Dernierement il y a pas mal de choses tres bizarres dans la region du moyen-orient, notamment au Pakistan et avec la BBC. A la BBC il y a un journaliste qui a menace un blogueur. Il y a un enorme traffic de drogue dans la region qui est organisee par la CIA depuis pas mal d’annees pour financer leurs operations. Leur derniere trace remonte a l’interception d’un avion a El Paso Texas il y a 3 mois de cela pour la region de l’Amerique du Sud, et a une recrudescence du marche noir dans les narco-trafficants via l’Afghanistan qui passe par l’Iran (dernierement il y a eu environ 1 tonne de morphine, d’heroine et d’opium decouverts dans 2 regions d’Iran) a destination de l’Arabie Saoudite. Il y a une operation montee entre l’Afghanistan et l’Arabie Saoudite pour financer la guerre en Irak. Ici un lien et il n’y a aucun journaliste qui veut couvrir ce genre d’evenement. Qui finance la guerre en Irak? J’ai longtemps lorgne mes yeux sur l’Arabie Saoudite financee par le Pentagon; toujours est-il que c’est un mystere.
Toutefois il y a 2 choses certaines:
- le redecoupage de l’Asie Centrale n’est pas en faveur d’une presence americaine. La Chine et la Russie agissent en tant qu’une seule entite dans la region, la Chine le fait plus timidement pour ne pas s’exposer a des sanctions commerciales, derriere la Russie.
- Il y a pas mal de gens au Pentagon qui pensent en tant qu’OTAN et guerre froide. Le retrait des troupes americaines n’est qu’une illusion pour preserver l’empire dans la region du moyen-orient en particulier en Irak dorenavant et cela avec ou sans l’accord du gouvernment irakien via porte-avions par exemple. L’Irak en tous les cas avec ou sans Sadam Hussein allait etre envahi et je ne pense pas que les Europeens ou Russes ont ete honetes sur les negociations avant la guerre en Irak.
Steven Rix
02/08/2005
Il y a a peu pres 350 personnes de l’armee de l’air qui vont etre envoyees en Irak et que j’ai rencontre mais leur mission n’a pas ete devoilee. Toutefois j’ai trouve leurs travaux qui en fait rassemblent plus de 2,000 personnes. Ces 350 et quelques personnes ont eu une promotion et vont etre envoyes en Irak. Leurs travaux consistait dans 2 differents types de combat de simulation:
About 2,000 joint troops, led by 9th Air Force, are participating at the two locations with controllers here simulating a higher headquarters, while participants at Nellis work to win simulated battles in the fictitious countries of Nevidah and Califon.
The exercise is designed primarily as a joint training exercise to prepare Airmen to fight in the air operations center. Directed by Air Warfare Center officials, the exercise was largely written by the 505th Exercise Control Squadron staff, with 9th AF players deploying to the operations center.
After 11 months of preparation, Lt. Gen. Walter Buchanan III, commander of 9th AF and Exercise Combined Forces Air Component, his air operations center staff and Blue Flag planners are breaking new ground with several milestones for the exercise.
The start of the exercise accurately portrayed the chaos of war as an early morning lightning bolt actually struck a building near the operations center just as players and controllers prepared to start the air campaign. Power and communications were temporarily disrupted as technicians brought backup power online and re-established network connections to controllers here. Within an hour, operations were restored and the simulated campaign continued.
What separates this Blue Flag exercise from others weve conducted is the number of firsts that are taking place, said Col. Gary Crowder, 505th Command and Control Wing vice commander. From the outset, one of General Buchanans primary goals was to fully integrate coalition players into the combat operations and combat plans cells on the CAOC floor—something weve never attempted in such depth.
Coalition participants at Nellis include Egypt, Bahrain, Kuwait, Qatar, Oman, United Arab Emirates, Saudi Arabia, Jordan, Pakistan, the United Kingdom and Australia.
This is significant in that weve purposely built the exercise architecture in such a way that these players can work on our systems, share procedures and tactics and most importantly, receive training that theyve never before been able to take part in, Colonel Crowder said.
Training goals during the exercise are designed to challenge all participants in a realistic, real-time theater air and ground campaign. Commanders and staff officers are tested with high-tempo operations in the air operations center environment to prepare them for the critical first days of an engagement.
During a typical day, the operations center staff must plan and execute about 680 simulated sorties while responding to enemy aircraft and missiles, propaganda, insurgents and network attacks. Missions are flown by controllers on workstations here, with progress and results reported back to the center as if an aircraft had actually conducted the mission.
Enemy progress also appears on screens at the center, challenging participants to focus on the big-picture view of the battle versus simply thinking about their units singular mission.
It is this focus on the command and control of the battlespace which makes Blue Flag unique.
Because of its excellence in integrating operational and tactical training exercises ( Nellis ) is the perfect location to simulate the complexities of an actual campaign, said Col. Michael Rollison, 505th Operations Group commander. Blue Flag 05-02 is the very first Blue Flag exercise to be conducted at ( the Nellis operations center ), a move that underscores a broader effort to conduct more operational level training at this facility.
The exercise is scheduled to end July 28.
http://i-newswire.com/pr38236.html
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