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Forts, mais vassaux

Article lié : Les Américains s’inquiètent: et la défense européenne si le “non” l’emporte ?

Néarque

  01/06/2005

c’est clair que les Américains ne sont pas contre une Défense européenne forte pourvu qu’elle soit dépendante (et grande consommatrice d’équipements américains) et aux ordres. Ils s’accommoderaient même très bien de se contenter de manipuler les vassaux, se contentant de leurs chasses gardées habituelles : le continent américain, l’extrême Orient et dans une certaine mesure les champs pétrolifères du Proche-Orient(ils y tolèrent voire favorisent la présence limitée de certains de leurs alliés pour des missions limitées). Ils ont un grand besoin de supplétifs, d’autant plus qu’après le Vietnam, l’Irak confirme qu’ils n’ont qu’une très faible capacité à tenir le terrain.

Recrutons, recrutons !...

Article lié :

Anamorphose

  01/06/2005

L’U.S. army manque de bras, et elle fait tout pour recruter les jeunes :en n’hésitant pas à avoir recours aux procédés les plus discutables…
Intéressant article du Monde disponible à l’adresse :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-656349,0.html


Les recruteurs américains sont prêts à tout pour enrôler de jeunes soldats

David McSwane, élève de terminale dans le Colorado, voulait savoir jusqu’où les recruteurs de l’armée américaine étaient prêts à aller pour enrôler des volontaires, à un moment où la guerre en Irak a fait baisser les vocations. En janvier, il a pris contact avec son centre de recrutement en se faisant passer pour un jeune à la dérive mais intéressé par l’armée. Il a d’abord confessé qu’il n’avait pas de diplôme. Selon le règlement, les recrues de l’US Army doivent avoir au moins un certificat de scolarité du niveau du lycée. Pas de souci, a répondu le recruteur. Il suffit de fabriquer une attestation, le plus sûr étant de choisir une école qui n’existe pas.

L’instructeur a même suggéré un nom, “la Faith Hill Baptist School, par exemple”. Pour 200 dollars, David s’est procuré sur Internet un faux diplôme au nom de cet établissement. Un problème de drogue ? Rien d’insurmontable là non plus. Le recruteur a recommandé un kit de désintoxication qui ferait disparaître les traces en cas d’analyse. Et il a conduit lui-même son élève jusqu’au magasin où se le procurer.

David McSwane avait pris soin d’enregistrer les conversations téléphoniques. Il avait enrôlé sa soeur, 11 ans, pour faire des photos et un ami à peine plus vieux pour tenir une caméra cachée. Le 17 mars, il a publié son récit dans le journal du lycée d’Arvada. Fin avril, la télévision CBS a diffusé ses enregistrements. A la mi-mai, l’affaire avait fait le tour du pays.

Depuis 1973 et la fin de la guerre du Vietnam, l’armée américaine est une armée de volontaires. Aujourd’hui, le recrutement connaît une crise sans précédent. L’armée de terre est en retard de 6 000 recrues sur l’objectif de 80 000 qu’elle est censée remplir avant la fin de l’année budgétaire, en octobre. Les 7 500 recruteurs sont censés enrôler chacun 2 volontaires par mois. A l’approche de la fin de l’année scolaire, la pression est importante. Plusieurs centaines d’excès de zèle ont été signalés. Seuls sept incidents ont été qualifiés de “mauvaise conduite” par l’armée, mais le Pentagone a tenu le 20 mai une journée exceptionnelle dans les 1 700 centres du pays. Les recrutements ont été suspendus pour faire un rappel à l’éthique et au règlement.

Les recruteurs ont accès aux établissements. Ils sont à la cafétéria ou aux réunions parents-professeurs. Ils offrent des places de concerts ou d’événements sportifs. Les parents les trouvent parfois envahissants, mais c’est le lycée qui fournit les numéros de téléphone personnels aux militaires. Les établissements sont tenus de fournir leurs fichiers à l’armée sous peine de perdre leurs financements publics. Au printemps, le représentant de Californie, Mike Honda, a déposé un projet de loi pour que les coordonnées des élèves ne soient pas transmises à l’armée sans autorisation expresse des parents. Un district scolaire de l’Etat de New York qui a refusé de s’exécuter attend ces jours-ci la visite d’un colonel qui doit l’inciter à coopérer.”

Avec un peu de chances les autorités U.S. finiront par devoir rétablir la conscription… en se foutant le peuple à dos…
Il est permis de rêver un peu, non ?

de l’abandon de la CED au Traité de Rome

Article lié : Pourquoi ne pas refaire 1954-57 à l’envers?

medynski

  01/06/2005

Bonjour,

Après cette première rupture (mais il faut rappeler que la CED devrait rester sous tutelle de l’Otan), il en existe une seconde avec l’abandon du premier projet de traité constitutionnel (projet Spinelli) au profit de l’Acte Unique. Cette rupture en 1984 est concomitante de l’abandon de l’union politique, et d’une dérive libre échangiste.

thierry medynski
http://europefederalepolycentrique.chez.tiscali.fr/

Référendum

Article lié : La rupture est consommée

Hans Vogel

  01/06/2005

Je vous félicite au sujet de vos commentaires presque toujours lucides et profonds. Je partage entièrement votre analyse sur le verdict des électeurs francais.

Partout en Europe maintenant, on eut observer les signes d´une confrontation de plus en plus ouverte entre les élites et le peuple. Ce peuple qui ne consiste plus de “citoyens”, mais plutôt de “citoyens-consommateurs” ou bien de “consommateurs” tout court. En fait, on est dans les dernières étappes d´un lent procès d´érosion des valeurs démocratiques en Europe. Toutes les décisions importantes des années 1980 et 1990 ont été prises sans consultation aucune de l´électorat. On doit reconnaître que la l´essentiel de la politique de défense “européenne” est faite à Washington, la politique monétaire se fait à Francfort, la politique de l´agriculture à Bruxelles, etc. Pour la plupart des nations européens, la souveraineté n´existe pas vraiment. Et toutes les décisions encore importantes ne sont pas faites démocratiquement.

C´est le retour au despotisme illustré, type Joseph II d´Autriche, Charles III d´Espagne, et ce sont précisément les socialistes européens qui ont entamé et dirigé ce développement. (Ce n´est pas par hasard que les socialistes espagnols du PSOE ont pratiquement vénéré Charles III, en bapatisant des universités de son nom, et en élevant des statues de lui).

Tout le langage des élites de l´europe (dont un très grand nombre de socialistes), surtout aprés le vote des francais du 29 mai, est celui des classes dirigeantes de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Hans Vogel,
Kalmthout (Belgique)

eh !

Article lié : La fin du commencement

bituur esztreym

  01/06/2005

ainsi disait confucius : “celui qui ne sait pas sourire ne peut pas tenir une échoppe” ...

l’apprennent-ils ?
vous le notez, d’une manière que je goûte & propagandise au moins depuis le 20 mars 2003…

Messieurs, mille grâces.

fiction totale de l'avancée US∫

Article lié : “The Devil in the details”

skyrl

  31/05/2005

En revanche je ne suis pas trop d’accord lorsque vous remettez en cause l’avancée militaire US. L’importance de ce JSF est dérisoire, à côté des autres projets (haarp, star wars, b2 et mhd, erp, bombes à anti-matière, intelligence, cryptologie et décodage, systèmes de reconnaissances, lasers, drones, parapsychologie, tenues de combats, mines électriques, reverse engenieering, vols spatiaux par propulsion ionisé, sustension agravitationnelle, intelligence artificielle, outils de manipulations des médias dits information welfare, etc.)

Ces projets sont développés par des comptes privés, détournés, des budgets réaffectés, des sociétés privées, des efforts de recherche pour certains complètement déconnectés du système monétaire et donne au complexe militaro-industriel américain une puissance totalement inégalé.

C’est d’ailleurs ce qui les rend si imbus d’eux même. D’autres pays possèdent certaines de ces avancées, mais nul n’est au niveau de pouvoir que concentrent les “américains”.

Là seule donnée qui les empêche de passer à la suite du plan est le contrôle total de l’exploitation des ressources naturelles, qui passe par le contrôle total du moyen-orient.

Nous somme sur la même longueur d'onde

Article lié : La rupture est consommée

skyrl

  31/05/2005

J’étais aux abonnés absents pendant un mois, mais c’est avec un vif plaisir que je vous retrouve, sur une ligne de position très proche de celle sur laquelle je suis par ailleurs.

1/ Concernant la vision suisse, vous pouvez consulter la page http://www.paysromand.ch/ qui affiche un édito très éloquant, là d’où venait ma remarque à votre edito.

Je suis par ailleurs frontalier et des discussions que j’ai avec les romans il n’y a rien de fou à être comme eux, comme nous maintenant : circonspects sur l’Europe en raison du déficit démocratique qu’elle génère. Les suisses sont très conscients de ça, et ils ne refusent pas l’Europe par isolationnisme, comme on le suggère dans la thèse qui prends corps en France maintenant.

2/ Faire parler le non, en lui donnant des explications du haut de la docte chair de l’élite, c’est un jeu méprisant pour la réalité de l’expression démocratique.
Quel que soient les mots que cosmocrates et leurs caisses de résonnances : journalistes et idéologues de tout bord mettront sur ce NON, les français ne seront pas dupes des faits, de la RÉALITÉ. Comme dit Hoellbecq, étonné du vote non car “d’habitude les français sont des lâches” (rapporté par Corinne Lesnes).
Sans patriotisme aucun, une fois qu’on commence à braver ses peurs, il n’y a pas de retour en arrière possible, et comme vous le dites si justement : c’est la bataille qui commence. C’est depuis 1968 le chemin inévitable que nous n’avons jamais encore osé arpenter, crédule depuis des oripaux agités. On peut tromper quelqu’un tout le temps. Tout le monde une fois, dix fois, mais pas éternellement.

3/ Je suis programmeur php. J’aimerai contribuer à votre effort en vous proposant d’améliorer le système de commentaire, les rendre plus accessibles. Merci de m’écrire un email si vous êtes d’accord.

Charles+++

Quelle Europe voulez-vous∫

Article lié : Sur le devant de la scène des hypothèses européennes: le “noyau dur”

http://politiquesusa.blogspot.com/

  31/05/2005

Je lis souvent vos sujets des USA et je peux vous dire que depuis le temps ou je n’ai pas mis un pied en France que bien des choses ont change la-bas. L’Europe, et surtout la France ne veut pas etre americanisee et je suis entierement d’accord avec la voix de la democratie francaise. Bon sang je me souviens quand j’etais en Universite et etudiais les balbutiements du droit europeen que j’avais mis en garde les Europeens sur une Europe a simple-vitesse. En France nous avions des privileges et on ne veut pas que ces privileges disparaissent, c’est pourquoi la voix du peuple francais a dit non.  Le plan B en fait est de faire une nouvelle Europe independante du monde anglo-saxon. Ne vous inquietez pas de Tony Blair et de sa presidence, il trahit le peuple anglais et a chaque fois qu’il se passe qqch en Irak alors il vient chialer sous la jupe de l’Union Europeenne. De plus la strategie des Americans est d’utiliser la Grande-Bretagne en tant qu’un pont entre le partenariat des USA et de l’Europe. Vous avez raison les Americains pour des raisons de culture et de valeurs universelles et d’admiration sont plus attaches a la France qu’a la Grande-Bretagne mais uniquement pour un argument militaire. Et j’aime pas cette mentalite. En revanche je suis pour une Europe pure, non pour une Europe pro-americaine, je suis pour une Europe qui respecte les lois internationales. Mefiez-vous aussi des anciens pays communistes qui reconnaissent la liberte americaine parce qu’ils etaient opresses pendant les temps du communisme, ils sont nouveaux au changement de leur pays par manque d’experience et c’est pour cela que les USA vont les utiliser. Les Europeens de l’Ouest doivent initier les Europeens de l’Est et surtout la Pologne. C’est mon conseil. Et puis je ne suis pas inquiet du tout, si la France sort du systeme europeen (ce qui m’etonnerait) alors d’autres nations en particulier l’Allemagne sortirait du systeme aussi. C’est mon Plan B que je milite depuis que je sais comment l’administration Bush veut diviser l’Europe. Je suis pour une Europe aux yeux des Europeens et non pour une Europe a l’image des USA. Allez faire un tour sur mon site, je donne des explications directes sur les USA et la facon dont les Americains pensent de l’Europe. Apres tout on echange nos idees. J’expose le point de vue des Americains depuis que je vis dans ce pays. Mon Europe me manque beaucoup.
J’avais l’habitude de trainer mes pieds sur warblogging mais les Americains pensent que le monde est simplement un debat d’idees entre la droite et la gauche americaine, grosse erreur.
Alles goed Mijnheer:)

clap clap clap

Article lié : La fin du commencement

skyrl

  30/05/2005

Bravo pour votre edito remarquable et très fluide.

Oui, vous avez tout à fait
raison, c’est maintenant dans le rôle du président de rassembler les divisions qu’il a lui même contribué à créer en prenant partie. Les suisses, qui ont une vraie pratique référendaire, sont complètement ***hallucinés*** que le Président et le premier ministre aient pu prendre partis à ce point, avec une condescence pareille jusqu’au mépris de l’écoute du peuple.

Pouvoir et contre-pouvoirs, c’est comme vous dites un carrefour historique de la “démocratie”, qui ne serait-ce que pour cet instant, justifie de son existence. Ce moment nous replace dans le réel, même si les spéculations sur le meilleur cheval de troie explicatif viendront très vite… et se livreront bataille.

Goulag d'aujourd'hui

Article lié : “The Gulag of our times” et ses conséquences: combien de temps l’Europe tiendra-t-elle?

Leens

  30/05/2005

Bonjour,

Ce que vous rapportez du rapport d’Amnesty international (que je n’ai pas encore lu) montre que l’attitude de l’Etat US en Iraq, Afganistan et Guatanamo (entre autres), est à l’image de ce qui se passe dans les prisons américaines où plus de 2 millions de personnes sont détenues et maltraitées (Goulag vous avez dit).
Le site montre qu’Abou Grahib, la torture et l’assasinat dans les prisons, c’est sans doute le coeur du système aux USA aussi. http://globalresearch.ca/articles/DAV505A.html

Salut à tous

Frans Leens

noyau dur

Article lié : Chronique du “non” et supputations autour du mythique “plan B”

Baquiast

  29/05/2005

Rien n’empêcherait, en cas de victoire ric-rac du Oui , Chirac de faire appel à l’Allemagne et autres pour former un noyau dur, surtout en vue d’objectifs bien précis: défense, recherche scientifique, espace, environnement…Mais en serait-il capable?

Vers une nouvelle forme de coop-transat ∫

Article lié : EADS versus Boeing : McCain veille mais Hunter ne chôme pas

MHB

  26/05/2005

Comme toujours il y a toujours plusieurs niveaux de raisonnements partout ou le Congres fourre son nez.

On pourrait peut etre supposer qu une idee qui courre actuellement - et qui n est pas neuve: avoir un minimum de deux super-entreprises dans chaque industrie (cf. Bill Perry il y a une quinzaine d annees) - consisterait a accepter l idee que dans le cas qui preoccupe tant de gens (Boeing-EADS) un monopole aeronautique de fait pour ces deux societes soit accepte des deux cotes de l Atlantique.

Mais la question de l “egalite” entre ces deux societes restera certainement la pierre d achoppement car comme disait l ancien PDG de Boeing lorsque le PDG d Airbus lui faisait remarquer que leurs deux societes etaient ” a egalite” - “Oui” repondit Wilson, ” mais nous (Boeing) sommes plus egal que vous ...”

Il faudrait que la confiance regne et si les europeens ont des doutes, l autre partie en a encore plus en ce qui concerne le controle des exportations: l attribution des licences d exportation n ont pas encore pris en consideration le fait europeen (malgre les denegations que l on peut entendre lorsque le sujet est souleve).

Certains ont parie qu il faudra 50 ans pour que la legislation americaine en matiere de licenses d exportation soit ajustee au “fait” europeen.

Ce sont evidemment de mauvais atlantistes ... ou de futes parieurs.

A mourir de rire: Le promoteur des "Freedom Fries" regrette la guerre en Irak

Article lié :

fidelix

  26/05/2005

Le sénateur républicain Walter Jones mériterait bien de recevoir le prix de l’humour politique outre-atlantique ... ou bien un Darwin Award si le ridicule tuait (http://www.darwinawards.com).

http://www.guardian.co.uk/usa/story/0,12271,1491567,00.html?gusrc=rss

French fries protester regrets war jibe

Jamie Wilson in Washington
Wednesday May 25, 2005
The Guardian

It was a culinary rebuke that echoed around the world, heightening the sense of tension between Washington and Paris in the run-up to the invasion of Iraq. But now the US politician who led the campaign to change the name of french fries to “freedom fries” has turned against the war.

Walter Jones, the Republican congressman for North Carolina who was also the brains behind french toast becoming freedom toast in Capitol Hill restaurants, told a local newspaper the US went to war “with no justification”.

Mr Jones, who in March 2003 circulated a letter demanding that the three cafeterias in the House of Representatives’ office buildings ban the word french from menus, said it was meant as a “light-hearted gesture”.

But the name change, still in force, made headlines around the world, both for what it said about US-French relations and its pettiness.

Now Mr Jones appears to agree. Asked by a reporter for the North Carolina News and Observer about the name-change campaign - an idea Mr Jones said at the time came to him by a combination of God’s hand and a constituent’s request - he replied: “I wish it had never happened.”

Although he voted for the war, he has since become one of its most vociferous opponents on Capitol Hill, where the hallway outside his office is lined with photographs of the “faces of the fallen”.

“If we were given misinformation intentionally by people in this administration, to commit the authority to send boys, and in some instances girls, to go into Iraq, that is wrong,” he told the newspaper. “Congress must be told the truth.”

BTC Pipeline Gives US Back-Up Energy Supply And Legitimization To His Military Protectorate : (Not) Really An ACE For Turkey's EU Membership

Article lié :

Stassen

  26/05/2005

New pipeline gets Caspian oil to market without Russia
By Erin E. Arvedlund The New York Times THURSDAY, MAY 26, 2005
MOSCOW Amid criticism from human rights groups, world leaders gathered in Azerbaijan on Wednesday to fete the first oil flowing into a long-hoped-for Caspian pipeline, which connects energy-rich Azeri oil fields through Georgia and on to a shipping terminal in Turkey.
Heads of state from Turkey, Georgia and Kazakhstan were on hand, as was the U.S. energy secretary, Samuel Bodman, and John Browne, the chief executive of the British energy giant BP, which led the consortium bringing Caspian oil to market. Their presence highlighted how energy from the Caspian region is emerging as an alternative source to the Middle East.
“Some did not believe in the realization of this project, some tried to disrupt it, but the support of the United States and the activity of BP helped realize the project,” said Ilham Aliyev, the president of Azerbaijan, according to news agencies.
“After many years of talking and building, they finally put oil in the pipeline,” said Stephen O’Sullivan, oil industry analyst at UFG, a Moscow brokerage partly owned by Deutsche Bank. With a capacity of 10 million barrels and 400,000 barrels a day of output, “the pipeline will take at least 25 days to be filled - and then some to fill the tanks” waiting to deliver oil to world markets, he added.
For the United States and other Western oil-consuming nations, the BTC pipeline is attractive because it avoids Russia and the environmentally sensitive Bosporus Straits.
The 1,760-kilometer, or 1,090-mile, pipeline extends from the Azeri-Chirag-Deepwater Gunashli (ACG) oil field through Azerbaijan and Georgia, ending at the Ceyhan terminal on Turkey’s Mediterranean coast. It is one of the world’s longest pipelines, according to the International Finance Corporation, an arm of the World Bank, an investor in and lender to the $3.6-billion project.
The consortium of 11 partners in BTC is led by BP, the largest shareholder, with 30.1 percent, and the operator of the pipeline. Other partners include SOCAR, or the State Oil Co. of Azerbaijan (25 percent), Unocal (8.9 percent), Statoil (8.7 percent), TPAO, or Turkish Petroleum (6.5 percent), ENI (5 percent), TotalFinaElf (5 percent), Itochu (3.4 percent), Inpex (2.5 percent), ConocoPhillips (2.5 percent), and Amerada Hess (2.3 percent).
The United States had at one time banked on Russia as its top energy alternative to the Middle East. But the U.S. energy secretary made clear that the United States was also seeking back-up sources elsewhere, in particular the Caspian region. “Russian oil production is flat-lining,” Bodman said at this week in Moscow. “That fact is clear to both the Russian government and outsiders. It’s in the interest of the United States to have greater alternative sources of supply.”
BTC is one of those alternatives sources, Bodman added. “We view this as a step forward in the energy security of the region, and which provides for investment in oil and maybe liquefied natural gas. This contributes to the increased supply of oil in the world.”
Meanwhile, amid the celebrations, Human Rights Watch on Tuesday issued a letter to Azerbaijan’s president, Aliyev, denouncing the detention of Azeri opposition figures last week before the BTC ceremony.
The detentions provided an awkward political flashpoint as oil-consuming nations sign on to do business with Azerbaijan, which some criticize as a repressive regime.
Baku city authorities denied the Ugur, or “Success” opposition bloc permission to hold a rally Saturday on the grounds that it was to be held too soon before the BTC opening on Wednesday. Police used force, beating participants with batons and detaining more than 100.
“The timing of this denial is especially regrettable,” Human Rights Watch wrote in the letter. “Azerbaijan has shown that it can take a leading role internationally by committing itself to transparency principles in the extractive industries.
“But the events of May 21st underscore that it has yet to take significant steps to open up its political processes, to ensure that a plurality of groups can voice their opinions on political and social issues.”

http://www.iht.com/articles/2005/05/25/business/caspian.php

May 26, 2005
Pipeline Done, Oil From Azerbaijan Begins Flowing to Turkey
By ERIN E. ARVEDLUND
MOSCOW, May 25 - A long-awaited $3.6 billion pipeline linking the Caspian Sea to the Mediterranean took its first flow of crude oil from Azerbaijan on Wednesday, opening a conduit that may help reduce Western dependence on Middle Eastern oil.

Heads of state from the neighboring countries of Georgia, Kazakhstan and Turkey were on hand for the inauguration ceremony not far from Baku, the Azerbaijan capital. The United States energy secretary, Samuel W. Bodman, and Lord Browne, chief executive of the British energy giant BP, which led the pipeline investment consortium were also there.

The presence of the officials underscored how politically important the Caspian region has become as an alternative energy source to the Middle East.

The pipeline, first planned in 1994, will carry crude oil from fields in the Caspian Sea off Baku to Tbilisi in Georgia, and on to the Mediterranean terminal at Ceyhan in Turkey. The fields are estimated to hold 4.6 billion barrels of oil and 3.5 trillion cubic feet of natural gas.

“Some did not believe in the realization of this project, some tried to disrupt it, but the support of the United States and the activity of BP helped realize the project,” the president of Azerbaijan, Ilham Aliyev, said at a news conference, according to news agencies. The ceremony was broadcast on Russian television.

Azerbaijan, Georgia and Turkey, the countries the pipeline will traverse, as well as part owners in the fields, could collect more than $150 billion in revenue from oil, gas and transit fees from 2005 to 2024, according to estimates by BP.

Stephen O’Sullivan, an oil industry analyst at the brokerage firm UFG, said the opening was the end of a long effort. “After many years of talking and building, they finally put oil in the pipeline,” he said.

The pipeline has a capacity of 10 million barrels, he said, and the fields are initially expected to produce more than 400,000 barrels of oil a day. By 2008, the project is expected to pump a million barrels a day. BP said the pipeline could take more than six months to fill, with the loading of the first tanker at Ceyhan expected in the fourth quarter.

For the United States and other Western oil-consuming nations, the pipeline is attractive because its route avoids Russia and the environmentally sensitive Bosporus, an 18-mile strait dividing Istanbul. Some analysts have said the pipeline could offer an insurance policy against Russia’s possibly tightening its grip on oil supplies from the Caspian region.

At 1,100 miles, the pipeline, is one of the world’s longest, according to the International Finance Corporation, an arm of the World Bank and an investor in the project. A gas pipeline following the same route is under construction and should be ready by 2006, according to Toby Odone, a BP spokesman in London.

The consortium of 11 partners on the pipeline are also the developers of the oil fields. The group is led by BP, the largest shareholder with 30.1 percent. The other partners are the State Oil Company of Azerbaijan, with 25 percent; Unocal, with 8.9 percent; Statoil of Norway, with 8.7 percent; the Turkish Petroleum Corporation, with 6.5 percent; Eni and Total, with 5 percent each; Itochu, with 3.4 percent; Inpex and ConocoPhillips, with 2.5 percent each; and Amerada Hess, with 2.3 percent.

While the oil would not necessarily be exported directly to the United States, it would supplement now-tight global supplies, perhaps helping to lower energy prices. The pipeline advances Washington’s goal of developing multiple oil and gas export routes, Richard A. Boucher, a State Department spokesman, said on Wednesday.

“The Baku-Tbilisi-Ceyhan pipeline is a major success for the United States goal of enhancing and diversifying global energy supplies,” Mr. Boucher said.

The United States had at one time relied on Russia as its top energy alternative to the Middle East. But Secretary Bodman made clear that the Bush administration was seeking backup sources elsewhere, particularly in the Caspian.

“Russian oil production is flat-lining,” Mr. Bodman said earlier this week in Moscow. “That fact is clear to both the Russian government and outsiders. It’s in the interest of the United States to have greater alternative sources of supply.”

The pipeline may provide one of those alternative sources, Mr. Bodman added. “We view this as a step forward in the energy security of the region, which provides for investment in oil and maybe liquefied natural gas. This contributes to the increased supply of oil in the world. It adds new supplies of some consequence.”

Also Wednesday, Human Rights Watch issued a letter to Mr. Aliyev, who succeeded his father in 2003, and denounced the detention of Azeri opposition figures last week.

Baku city authorities denied the opposition bloc permission to hold a rally last Saturday on the grounds that its timing was too soon before the opening of the pipeline. The rally occurred anyway, and police used force to disperse the marchers, beating participants with batons and detaining more than 100, Human Rights Watch said.

Those events, Human Rights Watch said, underscored that Azerbaijan “has yet to take significant steps to open up its political processes, to ensure that a plurality of groups can voice their opinions on political and social issues.”

http://www.nytimes.com/2005/05/26/business/worldbusiness/26pipeline.html
Ouverture officielle de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan

LEMONDE.FR | 25.05.05 | 12h53 •  Mis à jour le 25.05.05 | 13h12

es présidents d’Azerbaïdjan, de Géorgie et de Turquie ont symboliquement ouvert, mercredi 25 mai, les vannes de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), qui crée une nouvelle route pour transporter le pétrole de la mer Caspienne vers les marchés occidentaux.

Accompagnés par le secrétaire à l’énergie américain, Samuel Bodman, et le patron du groupe britannique BP, John Browne, les présidents azerbaïdjanais Ilham Aliev, géorgien Mikhaïl Saakachvili et turc Ahmed Necdet Sezer ont à tour de rôle tourné les manettes rouges situées sur une réplique de l’oléoduc dans la tente où se déroulait la cérémonie, sur le terminal pétrolier de Sangachal, à quelques dizaines de kilomètres au sud de Bakou.

JUSQU’À UN MILLION DE BARILS PAR JOUR
L’oléoduc de 1 765 kilomètres – qui permettra au pétrole de la Caspienne d’éviter le passage de tankers par les détroits turcs, surchargés, ainsi que l’utilisation du réseau d’oléoducs russes – transportera en Méditerranée jusqu’à un million de barils de pétrole par jour. Il traverse l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie, où il arrive dans le port pétrolier de Ceyhan, dans le sud-est du pays.

Sa mise en route effective n’interviendra qu’à la fin de l’année, à l’issue d’une phase de tests et de remplissage. Jusqu’à 10 millions de barils de pétrole brut seront nécessaires pour le remplir. Le chargement du premier pétrolier à Ceyhan est prévu au quatrième trimestre 2005.

“Certains ne croyaient pas en la réalisation de ce projet, a relevé dans son discours le président Ilham Aliev. Certains ont tenté de le perturber, mais le soutien des Etats-Unis et l’activité déployée par BP ont aidé à mettre en œuvre le projet”, a-t-il ajouté. “L’oléoduc joue un très grand rôle en termes de stabilité et de sécurité dans la région. C’est un bon exemple de coopération économique régionale”,  a-t-il poursuivi.

30 % DU CONSORTIUM QUI GÈRE L’OLÉODUC
Le groupe britannique BP détient 30 % du consortium qui gère l’oléoduc. Les autres actionnaires sont la société pétrolière nationale azerbaïdjanaise Socar, Amerada Hess, ConocoPhillips, Eni, Inpex, Itochu, Statoil, TPAO, Total et Unocal.
Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaev, et le commissaire européen à l’énergie, Andris Piebalgs, participaient également à la cérémonie.

En revanche, le représentant spécial du président russe, Vladimir Poutine, chargé de la coopération énergétique internationale, Igor Ioussoufov, était absent pour cause de maladie et n’avait pas été remplacé. Les dirigeants présents ont par ailleurs signé un accord intitulé“Déclaration de Bakou sur le développement d’un corridor énergétique est-ouest”, qui officialise la participation du Kazakhstan au BTC, et fait part de leur intention de bâtir une voie ferrée reliant Kars (Turquie) à Akhalkalaki (Géorgie) et Bakou.

Avec AFP

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-653929,0.html

Le pétrole de la Caspienne sous tutelle américaine

Entré en service mercredi en Azerbaïdjan, un nouvel oléoduc à vocation stratégique reliera la mer Caspienne à la Méditerranée en limitant l’emprise de la Russie sur les exportations de pétrole du Caucase.
Par Lorraine MILLOT
mercredi 25 mai 2005 (Liberation.fr - 19:05)

Moscou, de notre correspondante
«Le rêve est devenu réalité»: inaugurant mercredi l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), le Président azéri Ilham Aliev avait de vraies raisons d’être lyrique. Ce tuyau de 1.768 kilomètres, qui relie les bords de la mer Caspienne à ceux de la Méditerranée, est — entre autres — la garantie d’une manne de quelque 50 milliards de dollars pour son pays dans les trente ans à venir. Construit par un consortium international sous l’égide des Etats-Unis, cet oléoduc va aussi relier cette région de la Caspienne aux marchés occidentaux et souder un nouveau bloc de pays (Azerbaïdjan, Géorgie et Turquie) affiliés aux Etats-Unis.

De tous les tracés qui étaient envisageables pour évacuer le pétrole de la mer Caspienne, via la Russie ou via l’Iran, celui du BTC est sans doute l’un des plus longs et coûteux (près de 4 milliards de dollars): le BTC franchit les montagnes du Caucase, grimpe trois fois à plus de 2.400 mètres d’altitude, et traverse des régions connues pour leurs conflits ethniques (minorités arméniennes en Azerbaïdjan et en Géorgie, problème kurde en Turquie…). Pour les Etats-Unis, parrains et gros financiers du projet, l’enjeu valait manifestement tous ces risques: le BTC assurera une nouvelle ligne d’approvisionnement en pétrole indépendante du Proche-Orient et de la Russie, et justifiera la présence américaine dans la région.

Jusqu’à présent, le gros du pétrole de la Caspienne était exporté via la Russie, par un réseau d’oléoducs qui mènent au port de Novorossiisk. En 1999, un premier oléoduc de contournement de la Russie a été inauguré, qui relie Bakou au port géorgien de Supsa, mais il est de faible capacité et le brut doit ensuite franchir par bateau les détroits du Bosphore et des Dardanelles que la Turquie dit surchargés. Avec le BTC, le pétrole azéri gagnera directement la Méditerranée, d’où il pourra partir vers les Etats-Unis ou l’Europe occidentale.

«Il est évident que ce projet a été fait pour des raisons politiques plutôt qu’économiques, soulignait mercredi Konstantin Kossatchiov, président de la commission des Affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe). Il s’agit de transférer les ressources énergétiques de la mer Caspienne vers l’Occident en contournant la Russie et d’autres pays tels que l’Iran». Pis, relevait encore ce député russe, ce pipeline construit dans une région connue pour son insécurité donnera «un prétexte» de plus aux Etats-Unis pour «réclamer le droit d’avoir une présence militaire».

Pour la Russie, ce pétrole qui va filer vers la Turquie et les Etats-Unis est d’autant plus rageant que jusqu’en 1991, elle contrôlait toute la région, inclue au sein de l’Union soviétique. Mais Moscou avait alors préféré donner la priorité au pétrole de Sibérie, plus facile à extraire, repoussant à plus tard l’exploitation des champs off-shore de la Caspienne. Symptôme de cet agacement: le haut fonctionnaire russe qui devait participer à l’inauguration du BTC, Igor Ioussoufov, a prétexté une «maladie» pour ne pas venir.

La seule consolation de la Russie à ce jour est que la rentabilité de ce méga-tube est encore loin d’être assurée: «Il est peu probable que l’Azerbaïdjan ait assez de ressources pour assurer dans les 20-25 ans à venir les 50 millions de tonnes par an requis pour remplir cet oléoduc, estime Valery Nesterov, expert de la compagnie russe d’analyse financière Troïka Dialog. Pour que le projet soit rentable, il faudra que le Kazakhstan, dont les réserves sont beaucoup plus importantes, exporte une partie de son pétrole par ce tube, mais cela requiert encore la construction d’un terminal portuaire au Kazakhstan ou d’un pipeline sous-marin, traversant la Caspienne». Le Président kazakh Noursoultan Nazarbaïev qui participait à l’inauguration du BTC a annoncé que son pays l’utilisera, mais il aussi rappelé que le Kazakhstan a d’autres voies d’exportation, vers la Chine ou via l’Iran.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=299028

Le pétrole coule de Bakou à Ceyhan

Le Soir en ligne
mercredi 25 mai 2005, 11:35
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L’oléoduc Bakou-Ceyhan, long de 1.760 km, a été inauguré mercredi, reliant pour la première fois directement la Mer caspienne à la Méditerranée. Il va certes amener le pétrole vers l’Occident, mais son enjeu géostratégique est considérable: il pourrait aussi ramener la stabilité dans une région troublée.

La cérémonie d’ouverture, au terminal de Sangachal, à 40 km au sud de Bakou a réuni, autour du président Ilham Aliev qui a tourné le robinet, ses homologues du Kazakhstan, de Géorgie et de Turquie, ainsi que le secrétaire américain à l’Energie Samuel Bodman. Pour ce dernier, il s’agit d’un pas en avant significatif dans la sécurité énergétique de la région et pour l’augmentation de la fourniture de pétrole dans le monde.
Il faudra en tout environ 10 millions de barils de brut pour remplir la totalité de cet oléoduc géant, dont les livraisons pourront véritablement débuter à l’automne après une mise en service par étapes.

La Caspienne détiendrait les troisièmes réserves mondiales de pétrole et gaz. Du coup, ce projet majeur, soutenu par les Etats-Unis, qui a coûté 3,2 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) et aura une capacité d’un million de barils/jour, fournit une alternative bienvenue tant au pétrole proche-oriental qu’aux routes d’approvisionnement jusque là trustées par la Russie.

Le nouvel oléoduc, construit par un consortium mené par BP, passe par l’Azerbaïdjan et la Géorgie, jusqu’au terminal pétrolier de Ceyhan, en Turquie. Ce projet global changera complètement la situation économique de l’Azerbaïdjan et influera politiquement sur le reste du Caucase et de l’Asie centrale, estime Vafa Guluzade, ancien conseiller diplomatique du gouvernement azerbaïdjanais.

Jusque là, les pays de la Caspienne faisaient transiter la plus grande partie de leurs produits pétroliers à destination des marchés mondiaux par les oléoducs russes. Le trajet Bakou-Ceyhan vient désormais neutraliser toute tentative russe d’user de pressions économiques en vue de ramener les pays issus de l’éclatement de l’URSS sous son aile, estime M. Guluzade. La Russie est nerveuse d’être privée de fortes sommes d’argent et de la possibilité de dicter ses propres termes à ces pays, ajoute-t-il.
L’Azerbaïdjan récupérera taxes et royalties sur le pétrole passant par son territoire, tout comme la Géorgie et la Turquie. L’oléoduc pourrait aussi pousser les acteurs internationaux à faire pression en vue d’un accord entre Bakou et Erevan sur le Nagorno-Karabakh, enclave arménienne en Azerbaïdjan, dont le sort non résolu menace toujours la sécurité régionale.

Selon les experts, ce pipeline devrait soulager à court terme un marché qui consomme de plus en plus de brut chaque année et pourrait faire baisser les prix, pour les bruts irakien, saoudien, ou encore pour le pétrole russe de l’Oural. D’après eux, on pourrait dans les années à venir pomper de quatre à cinq millions de barils jour dans la Caspienne, soit autant qu’en Iran.
 
(D’après AP)
http://www.lesoir.be/rubriques/monde/page_5715_334325.shtml

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Petit chat réanimable ∫

Article lié : Le référendum, la Constitution et la sécurité européenne: à la recherche du traité de Bruxelles

Anne Guedes

  26/05/2005

L’U.E.O. aurait officiellement mis fin à ses missions le 13 novembre 2000, ses capacités opérationnelles ayant été transférées à l’Union européenne…c’est à dire à M. Javier Solana, ancien secrétaire général de l’OTAN ! La “constitution” n’évoque donc que l’OTAN, (art I - 41) instance de mise en oeuvre de la “défense européenne”. L’UEO, seule structure de défense européenne (sans participation nord-américaine) a été noyée comme un petit chat, d’abord sous le prétexte de confier à l’UE ses missions, ensuite pour désigner l’OTAN comme cadre des missions de l’UE. C’est la raison pour laquelle il n’est fait aucune mention de l’UEO ni du traité de Bruxelles de 1948.