Amazigh
16/02/2005
Je rebondis sur le commentaire de mhb concernant l’approche politique du problème irakien par des “négociations”. Pour négocier, il faut d’abord un (des) interlocuteur(s) et une plate-forme politique. Les deux manquent en Irak ou plutôt non, ils n’en manque pas, il y en a trop !
Puisqu’on faisait un parallèle entre l’Algérie et l’Irak, restons-y un instant. Dans les premiers mois voire les deux premières années qui ont suivi le déclenchement de l’insurrection en Algérie, les autorités françaises avaient le plus grand mal a identifier “l’ennemi” soit pour l’abattre soit pour négocier avec lui. On a dit les pires âneries à l’époque : certains voyaient Nasser derrière les insurgés, d’autres les communistes, et les plus allumés (Bigeard) parlaient de croisade pour sauver l’Occident chrétien. Le FLN était pourtant parfaitement identifiable et ses instances dirigeantes et exécutives parfaitement connues puisqu’elles s’exprimaient “publiquement” (Tunis, Rabat, Le Caire, Bandoeng) et leurs revendications s’en tenaient à la proclamation du 1er novembre 1954 et aux décisions du Congrès de la Soumma (Août 1956) sans jamais varier d’un pouce jusques y compris lors de la négociations des Accords d’Evian. Cela n’a pas empêché les autorités françaises et les Français d’Algérie de s’aveugler, de s’auto-intoxiquer et de fabriquer leurs propres leurres.
La même pagaille a joué en Irak. Dès les premières escarmouches, les diverses tentatives d’identification de l"ennemi” ont donné lieu aux pires élucubrations. La confusion règne jusqu’à maintenant et la “résistance irakienne” se garde bien de dévoiler ses tenants et aboutissants contrairement au FLN algérien. Alors, pour simplifier, on regroupe tout sous la même étiquette de “Terroristes” ou, quelle bénédiction ! - Al Qaida et ce providentiel polichinelle de Abu-Musab el-Zarqaoui dont on agite la marionnette opportunément (1er siège de Falluja avril 2004, 2e siège de Falluja novembre 2004, et veille des élections américaines). Ayant déjà du mal à trouver qui combattre ou séduire, on a encore plus de mal à trouver un scenario de guerre psychologique pour contrer la guerrilla et gagner la bataille des “Hearts and Minds”. Une vraie pétaudière que l’entrée en scène prévisible des dissidents Chiites de Sadr et les milices pro-américaines qui sont en train d’être constituées pour contrer les Chiites “légitimistes” de Sistani, va singulièrement compliquer. Mais qui a dit que l’Orient était simple ?
MHB
16/02/2005
L auteur de l introduction du livre de Trinquier (Bernard Fall) etait aussi un “adviser” a Fort Bragg mais a rapidement ete remercie pour ses “explications” qui ne correspondaient pas a ce que la “direction” voulait entendre.
Auteur de “La rue sans joie” Bernard Fall, toujours a la recherche de “l explication” est mort dans l explosion d une mine sous sa jeep dans la campagne vietnamienne.
Un brillant analyste de la situation il etait devenu un personnage embarassant par ses explications du conflit qui ne concordaient pas avec la politique suivie et considere comme trop “gauchisant” par certains. Meme ses meilleurs amis sur place quii etaient sensibles a ses “explications: n ont pu lui assurer son poste a Fort Bragg.
Retrospectivement c est bien dommage.
Amazigh
16/02/2005
Quelques précisions à propos du film “la Bataille d’Alger”
1) Le réalisateur est bien Gillo Pontecorvo. Mais l’âme du film, à la fois acteur principal du film et co-scénariste est Yacef Saadi, chef de la Zone autonome d’Alger et à ce titre responsable des opérations militaires ;
2) Le bon général Aussaresses a été envoyé par Pierre Messmer alors ministre de la Défense, porter la bonne parole de la lutte antiguerrilla aux forces speciales américaines à Fort Bragg en 67. Le livre de Trinquier y a bien été étudié. Cerise sur le gâteau, le film de la Bataille d’Alger y a été projeté par le même Aussaresses quelques mois après sa sortie aux gens de Fort Bragg.
3) Un principe de la guerrilla qui a été ignoré est celui-ci : “Frapper le traître avant de frapper l’ennemi”. Ce qui explique les “exactions” commises par le FLN contre sa propre population. N’ayant pas de relais au sein de la population, l’ennemi voit ses sources de renseignements et de “séduction” taries.
4) La guerre de guerrilla est d’essence politique. Trinquier l’avait compris. Il avait compris aussi qu’une victoire militaire est absolument inutile. Si le bras armé du FLN a été vaincu militairement, la tête politique - le GPRA, gouvernement provisoire de la république algérienne, en exil à Tunis - lui, se portait comme un charme et était l’interlocuteur exclusif des autorités françaises. Le FLN avait pris soin soit d’éliminer ses concurrents (MNA de Messali, Bellounis) soit de les “absorber” (Centralistes du MTLD dissident, une partie agissante du parti communiste algérien).
5) Le terrorisme - surtout urbain - en tant qu’instrument de lutte est l’arme du pauvre. Les réseaux de poseurs de bombes à Alger étaient constitués essentiellement de femmes qui utilisaient des couffins et autres sacs à main pour transporter les bombes. Ainsi, quand on demanda à Larbi Ben M’Hidi (dirigeant du FLN arrêté en 57 par Aussaresses et pendu par ses soins) pourquoi il utilisait cette tactique il répondit : “Donnez-nous vos avions, nous vous donnerons nos couffins”.
6) La mise en place de réseaux contre-terroristes pour étouffer un mouvement de guerrilla est inopérante ou a une portée limitée si les têtes politiques qui inspirent cette guerrilla restent à l’abri. Toujours en Algérie, mais lors de la décennie de terrorisme islamiste, les militaires algériens ont créé et inspiré des réseaux islamistes Canada Dry destinés à créer des dissidences et de la surenchère au sein des groupes authentiquement FIS ; mais surtout, ils ont ciblé en priorité les dirigeants politiques de ces groupes qu’ils ont soit purement et simplement assassinés soit mis sous étroite surveillance à l’étranger pour ceux qui s’étaient exilés, soit “retournés” pour ceux qui avaient goût pour le pouvoir et l’argent.
M.Versailles
15/02/2005
un article de la BBC à propos de la proportion de gens qui parlent anglais à la maison :
Foreign languages gain ground in US
http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/3176546.stm
“According to the 2000 census, 47 million people over the age of five - nearly a sixth of the US population - do not speak English with their families. This is an increase of 15 million people since 1990”
Encore une fois la puissance du lobby juif est à l’oeuvre car l’immigration massive de non-européens est l’une des obsessions des activistes juifs depuis le début du 20e siècle. Je vous réfère au chapitre 7 du livre de Kevin MacDonald, “The Culture of Critique” :
Jewish Involvement in Shaping American Immigration Policy, 1881-1965: A Historical Review
mhb
15/02/2005
Il semble y avoir effectivement un effort en cours pour “transformer” la situation irakienne qui consisterait a admettre la “politisation” du probleme en entamant des “negociations” avec la branche politique d Al Quaeda (si elle existe !!) et des autres groupes insurges .
C est tout au moins une idee qui commence a faire son chemin dans les think tanks (avant de s incruster par le processus bien connu de la manipulation des medias et de la mise en condition des groupes politiques occidentaux)
Cet article doit etre pris pour ce qu il est, c.a.d plus une preparation “de nouveaux concepts” - et apparemment acheve remarquablement son but.
Car si on relit un peu l histoire qui a suivi la projection du film et surtout l identite des instigateurs de cette projection en 2003, on s apercoit quer la raison principale de l interet du film a l epoque par les “specialistes” qui l ont alors vu et etudie avait plus avoir avec les “lecons” d O - qui lui aussi etait “conseiller” de Fort Bragg - et s est toujours rendu disponible pour relater son experience dans cette fameuse nataille.
C aurait peur etre ete moins sanglant si au lieu de commencer par le “Methode d’O” les lecons de Trinquier avaient ete etudiees en premier.
C est ce que Richard Sale ne dit pas car ce serait encore remettre sur le tapis la question de la torture qui comme chacun sait est un tres mauvais livre de Henri Alleg qui heureusement a ete supprime
en son temps et ne fait pas partie des lectures du Pentagone.
Stassen
15/02/2005
Top general seeks radical overhaul of NATO’s finances
By Judy Dempsey International Herald Tribune
Tuesday, February 15, 2005
MUNICH NATO’S top commander says he is seeking a radical overhaul of the alliance’s finances as it becomes more involved in peacekeeping missions in distant countries yet continues to use a system introduced during the cold war to pay for them.
Although the issue is not expected to be raised during President George W. Bush’s visit to the North Atlantic Treaty Organization’s headquarters next week in Brussels, it nevertheless reflects a debate slowly emerging inside the organization over how to become more flexible and agile in paying for sending troops at short notice to far-away trouble spots.
“The way in which the alliance’s peacekeeping missions are financed are better suited for the more static defense and reactive alliance we had in the 20th century,” said the commander, General James Jones, in an interview in Munich, where he was attending the annual security conference. “We have to examine how we fund our operations.”
When NATO was established nearly 56 years ago, military operations were confined to Western Europe and were concentrated on large and static territorial defense armies to defend Europe against a conventional attack from the former Soviet Union’s Warsaw Pact.
These operations were financed in two ways. One was through a common fund into which all countries contributed. The other, known as “costs lie where they fall,” meant that any country that contributed troops or equipment to a NATO mission was obliged to pick up all the costs.
But as NATO moves outside Europe and ventures as far afield as Afghanistan, where it commands an 8,000-member peacekeeping mission, or to Iraq, where it will run a modest training mission, Jones said the new demands facing NATO required financing arrangements that involved more common funding.
“One aspect of NATO’s common funding operations is the NATO Awacs capability,” Jones said.
He said that Awacs, NATO’s airborne warning and control system, “is funded by 13 nations and it is immediately useable.”
“NATO nations will not object to Awacs being used because of money. Its already funded,” Jones added.
Jones has no doubts that no matter what suggestions he or the NATO secretary general, Jaap de Hoop Scheffer, makes, they can expect a cool reception from the finance ministries that have battled with defense ministries to cut or maintain current levels of defense expenditure.
Any move toward more common funding would entail national governments contributing more to NATO.
What is at stake for Jones in any reform of NATO funding for missions is the future of the NATO Response Force. The force is designed to bring NATO into the 21st century. Having a highly trained and flexible force of up to 20,000 troops, which can be deployed between 5 and 30 days to go anywhere in the world, would end NATO’s culture of static territorial defense.
Jones said his big concern was that if the current financing system was retained, it could jeopardize the NATO Reaction Force. It could mean that countries willing to contribute troops to this force might end up being reluctant because they would have to pay on the basis of “costs lie where they fall.”
“If you build a NATO Response Force, of 18,000 or 20,000 men, then you actually use it to do something, such as training, peacekeeping, small forays here and there, emergency relief and disaster relief,” Jones said.
“And if all these missions are built into the NATO Response Force then the ‘costs lie where they fall’ will become more critically examined,” he added. “I think it will have a lessening of enthusiasm on the part of nations who will contribute, for example, a brigade size force of whatever out of fear it will be used.”
Jones said the “costs lie where they fall” system ended up placing the financial burden on those countries that have the troops and equipment, and those that are usually willing to participate in NATO missions.
In practice, this means that countries like Belgium, which agreed in 2003 to the NATO-led Afghanistan mission but then delayed sending aircraft after its Finance Ministry objected to having pay the crew and maintenance charges, often contribute nothing to those missions.
“If you are a small nation and you are making a contribution, like for example the Czech Republic that has antichemical and biological warfare capability, it is always in demand,” Jones said.
“At some point you are going to say that because the principle is ‘costs fall where they lie,’ in an expeditionary world where we are going to be using our forces more frequently, we will probably have to develop a financing system that is more agile,” he said.
http://www.iht.com/bin/print_ipub.php?file=/articles/2005/02/14/news/nato.html
Stassen
14/02/2005
U.S. Nuclear Weapons in Europe
New report provides unprecedented details (February 2005)
The United States continued to deploy roughly 480 nuclear bombs in Europe, more than double the number normally estimated by the media and non-governmental analysts. The deployment was detailed in the report “U.S. Nuclear Weapons in Europe” published by the Natural Resources Defense Council. The weapons are all B61 gravity bombs and are deployed at eight bases in six NATO countries: Belgium, Germany, Italy, Netherlands, Turkey and the United Kingdom.
Stassen
14/02/2005
Schröder makes surprise call for NATO review14.02.2005 - 09:35 CET | By Honor MahonyGerman Chancellor Gerhard Schröder has caused surprise among his NATO colleagues by proposing the setting up of a transatlantic forum to agree strategies and help solve disputes.In a speech, which was delivered on his behalf at the annual Munich Security Conference, the chancellor said that NATO risked becoming outdated and was “no longer the primary venue where transatlantic partners discuss and co-ordinate strategies”. He also proposed setting up a “high-ranking panel of independent figures” next year which would suggest improvements and called on a greater role for the EU.”[The] dialogue between the EU and the US neither reflects Europe’s growing weight nor corresponds with new requirements of transatlantic co-operation”, according to the Chancellor.But Mr Schröder’s proposals, which came just as the EU and the US is trying to patch up their rocky relations, were rejected by Washington.Defence Secretary Donald Rumsfeld was not enthusiastic about the proposals.“We are already reviewing NATO’s structures”, said Mr Rumsfeld adding “I would think twice about a high-level thing, I would pause and be careful”.The reaction from other non-EU NATO countries was also negative.A new Washington Brussels axis in security policies would immediately sideline four NATO countries, Norway, Canada, Iceland and Turkey, the Norwegian foreign minister, Jan Petersen, warned.The way Mr Schröder’s message was delivered also caused difficulty. It was presented by German Defence Minister Peter Struck as Mr Schröder was ill.This meant that he could not fully explain his idea when it came in for criticism and was not able to answer those who said he was calling for the Alliance to be scrapped.It also led to German Foreign Minister Joschka Fischer having to defend them saying they were aimed at strengthening NATO.The speech also came as a surprise to several participants - including, according to the International Herald Tribune, NATO head Jaap de Hoop Scheffer.Rejecting the proposals, he said “we should rather do transatlantic relations, than talk transatlantic relations. Let us not say that NATO is terminally ill”.The Chancellor’s intervention came just after a successful tour of Europe - and Germany particularly - by US Secretary of State Condoleezza Rice and ahead of US President George W. Bush’s visit to the Continent next week. © EUobserver.com 2005Printed from EUobserver.com 14.02.2005—-Die Rede von Gerhard Schröder im WortlautHANDELSBLATT, Sonntag, 13. Februar 2005, 15:44 Uhr “Eine enge transatlantische Bindung ist im deutschen, im europäischen und im amerikanischen Interesse. Aber bei der Umsetzung dieses Grundsatzes in praktische Politik kann nicht die Vergangenheit der Bezugspunkt sein, wie das so oft in transatlantischen Treueschwüren der Fall ist. Nein, wir müssen uns den neuen Umständen anpassen”, ließ Bundeskanzler Gerhard Schröder in seiner Rede zur Eröffnung der Sicherheitskonferenz in München am 12. Februar von Bundesverteidigungsminster Peter Struck verlesen. HB DÜSSELDORF. Bundesverteidigungsminister Peter Struck hat die Rede für den erkrankten Bundeskanzler auf der Sicherheitskonferenz in München gehalten. Wir dokumentieren den Beitrag im Wortlaut:“Meine sehr geehrten Damen und Herren!Die schreckliche Flutkatastrophe in Asien hat weltweit eine einmalige Anteilnahme, Solidarität und Hilfsbereitschaft ausgelöst. Die Bundesregierung hat - wie viele andere Staaten auch - rasch und solidarisch gehandelt. Mit dieser Katastrophe ist uns vor Augen geführt worden, dass wir in einer Welt leben. In dieser einen Welt haben wir uns in der Charta der Vereinten Nationen verpflichtet, “unsere Kräfte zu vereinen, um den Weltfrieden und die Sicherheit zu wahren”. Unsere Sicherheit wird heute durch die Verbreitung von Massenvernichtungswaffen, regionale Instabilitäten und zerfallende staatliche Strukturen bedroht. Aber ebenso durch Armut und Unterentwicklung. Dies ist ein entscheidender Nährboden für den internationalen Terrorismus. Die neuen Gefährdungen verursachen Spannungen und können an jedem Ort der Welt Auswirkungen haben. Die terroristischen Anschläge am 11. September 2001 in den USA, am 11. März 2004 in Madrid und in Beslan im September letzten Jahres haben uns dies auf grausame Weise deutlich gemacht. Fest steht: Wir können den neuen Herausforderungen nur dann erfolgreich begegnen, wenn wir uns mit ihren Ursachen auseinandersetzen - gemeinsam, vorbeugend und umfassend. Der Kampf gegen den internationalen Terrorismus darf sich nicht auf militärische und polizeiliche Maßnahmen beschränken. Unser Engagement muss dazu beitragen, die Modernisierungskrise in weiten Teilen der Welt, nicht zuletzt der islamisch-arabischen, zu überwinden. Nicht mit erhobenem Zeigefinger, sondern durch Ermutigung und Unterstützung der eigenen Anstrengungen. Förderung von Demokratie, Rechtsstaatlichkeit, guter Regierungsführung, wirtschaftlicher und sozialer Entwicklung, Bildungschancen, Frauenrechten und des Erhalts der natürlichen Lebensgrundlagen bestimmen heute die Sicherheitspolitik maßgeblich mit. Diese Ziele verfolgen wir mit unseren Partnern in der Region des Mittleren Ostens und mit dem von Präsident Bush initiierten G8-Programm “Broader Middle East and Northern Africa”. Außenminister Fischer hat vor einem Jahr hier in München die deutschen Vorschläge für diese Initiative vorgestellt. Sie wurden von vielen Partnern auf beiden Seiten des Atlantiks und in der Region ausdrücklich begrüßt.Meine Damen und Herren, eines ist gewiss: Wir werden die Herausforderungen des 21. Jahrhunderts nur meistern, wenn auch das transatlantische Verhältnis, die enge Beziehung zwischen Europa, Kanada und den Vereinigten Staaten von Amerika, intakt ist - und bleibt. Nur dann werden wir die großen internationalen Ziele, die sich unsere Regierungen gestellt haben, auch erreichen. Das war in den langen Jahren des Kalten Krieges so, es ist auch in unserer heutigen, völlig veränderten Welt so. Der Grundsatz bleibt: Eine enge transatlantische Bindung ist im deutschen, im europäischen und im amerikanischen Interesse. Aber bei der Umsetzung dieses Grundsatzes in praktische Politik kann nicht die Vergangenheit der Bezugspunkt sein, wie das so oft in transatlantischen Treueschwüren der Fall ist. Nein, wir müssen uns den neuen Umständen anpassen. Es gab hier und da in den vergangenen Jahren Missverständnisse, Belastungen, Misstrauen, gar Spannungen über den Atlantik hinweg. Ich vermute, dass dies nicht zuletzt daran lag, dass diese Anpassung an eine veränderte Realität noch nicht hinreichend vollzogen ist. Die Veränderungen sind erheblich, manche gar dramatisch. Nicht nur die Vereinigten Staaten, auch Europa braucht heute einen militärischen Angriff auf seine Grenzen nicht mehr zu fürchten. Die militärische Präsenz amerikanischer Truppen, damals zugleich Schutz und Unterpfand enger Solidarität, hat nicht mehr die sicherheitspolitische Priorität früherer Zeiten. Sie bleibt aber politisch bedeutend. Die strategischen Herausforderungen liegen heute sämtlich jenseits der alten Beistandszone des Nordatlantik-Paktes. Und sie erfordern primär keine militärischen Antworten. In Asien wachsen mit China und Indien zwei neue Weltmächte heran, deren Gewicht nicht nur die Region, sondern die Weltpolitik insgesamt prägen wird. Und die Feinde, gegen die wir zusammenstehen, sind nicht mehr funktionierende Staaten mit definiertem Territorium, sondern es sind die neuen globalen Risiken.Aber nicht nur die Umstände für atlantisches Zusammenwirken haben sich verändert.Auch die daraus folgende Verantwortung der zwei Staaten, die Jahrzehnte lang gleichsam die Brückenlager dieses Zusammenwirkens waren, die Vereinigten Staaten und Deutschland, hat sich verändert. Sie, verehrte Damen und Herren des amerikanischen Kongresses, wissen am besten, wie sich in Ihrem Land der Blick auf die Welt und die Einschätzung der amerikanischen Rolle in den vergangenen Jahren gewandelt haben. Auch mein Land hat das Verständnis seiner internationalen Rolle verändert. Deutschland sieht sich heute im europäischen Verbund als mitverantwortlich für internationale Stabilität und Ordnung. Und wir Deutschen bezeugen diese Verantwortung durch aktives Engagement in zahlreichen Krisenregionen der Welt. Gegenwärtig sind rund 7 000 deutsche Soldaten im Ausland eingesetzt. Aber aus der Mitverantwortung folgt auch Mitsprache. Unser Wunsch, Deutschland als Ständiges Mitglied im Sicherheitsrat der Uno zu sehen, entspringt diesem auf Legitimation abzielenden Zusammenhang. Ich meine, dass die transatlantische Partnerschaft solchen Veränderungen Rechnung tragen muss. Und wenn wir es ehrlich betrachten: Bisher tut sie das nur unvollkommen. Das wird beim Blick auf die Institutionen deutlich, die dieser Partnerschaft dienen sollen. Die Nato hat zwar durch die Aufnahme neuer Mitglieder ihre fortdauernde Anziehungskraft bewiesen. Und sie unterstreicht durch ihre Präsenz in Afghanistan, wie hilfreich ihre militärische Organisation auch in entfernten Krisen sein kann. Sie ist jedoch nicht mehr der primäre Ort, an dem die transatlantischen Partner ihre strategischen Vorstellungen konsultieren und koordinieren. Dasselbe gilt für den Dialog zwischen der Europäischen Union und den Vereinigten Staaten, der in seiner heutigen Form weder dem wachsenden Gewicht der Union noch den neuen Anforderungen transatlantischer Zusammenarbeit entspricht. Ich hoffe, dass in beiden Fällen am 22. Februar beim Besuch des amerikanischen Präsidenten in Brüssel neue Impulse gegeben werden können. Niemand kann heute eine Lösung aus dem Ärmel schütteln, aber wir sollten uns noch zielstrebiger und konsequenter der Aufgabe stellen, die Strukturen unserer Zusammenarbeit den veränderten Bedingungen und Herausforderungen anzupassen. Deswegen sollten die Regierungen der Europäischen Union und der USA ein hochrangiges Panel unabhängiger Persönlichkeiten von beiden Seiten des Atlantiks einberufen, das uns bei dieser Lösung hilft. So wie Kofi Annan, der VN Generalsekretär, es uns für die notwendige Reform seiner Organisation vorgemacht hat. Dieses Panel sollte den Staats- und Regierungschefs von Nato und Europäischer Union bis Anfang 2006 einen Bericht vorlegen. Auf der Grundlage dieser Analyse und Anregungen könnten dann die erforderlichen Schlussfolgerungen gezogen werden.Meine Damen und Herren, in vielen Regionen der Welt liegen große sicherheitspolitische Herausforderungen vor uns - aber auch Chancen. Im Irak markieren die Wahlen vom 30. Januar einen wichtigen Schritt auf dem Weg hin zum Aufbau demokratisch-politischer Strukturen. Der politische Prozess muss jetzt konsequent fortgesetzt und verbreitert werden. Nur die Teilhabe aller politischen, ethnischen und religiösen Gruppen eröffnet die Chance zu dauerhafter Stabilität.Im Irak steht die internationale Gemeinschaft vor einer beträchtlichen Stabilisierungsaufgabe mit Auswirkungen auf die gesamte Region. Deutschland leistet dazu einen erheblichen Beitrag. Der deutsche Anteil am Schuldenerlass für den Irak im Rahmen des Pariser Clubs beträgt rund 4,7 Milliarden Euro.Wir engagieren uns beim politischen und wirtschaftlichen Wiederaufbau und haben sehr frühzeitig - es sei angemerkt: als erste - erfolgreiche Programme zur Ausbildung und Ausstattung irakischer Soldaten und Polizisten begonnen. Aufgrund der großen Vorteile einer Ausbildung in der Region machen wir dieses Projekt in und mit den Vereinigten Arabischen Emiraten.In Afghanistan haben die Präsidentschaftswahlen im Oktober letzten Jahres den Weg zum nationalen Konsens gefestigt. Die vor uns liegenden Parlamentswahlen eröffnen die Perspektive für die weitere Stabilisierung und Demokratisierung des Landes. Die nachhaltige Unterstützung der internationalen Gemeinschaft bleibt dabei unverzichtbar. Zugleich aber muss und kann Afghanistan selbst schrittweise mehr Verantwortung übernehmen, auch bei der Sicherheit und Drogenbekämpfung. Deutschland wird im Rahmen seiner im Bündnis eingegangenen Verpflichtungen politisch, finanziell und militärisch langfristig engagiert bleiben und dazu beitragen, dass das Bündnis seinen Aufgaben gerecht wird. In Afghanistan sind wir bereit, die erzielten Fortschritte der Stabilisierung mit weiterer Übernahme von Verantwortung, insbesondere im Norden des Landes, zu unterstützen. 2005 wird ein Schlüsseljahr auch auf dem westlichen Balkan, wo die Europäische Union zunehmend engagiert ist. Eine dauerhafte Stabilisierung dieser Region wird nur durch enges Zusammenwirken von Europäischer Union, Nato, Vereinten Nationen und OSZE gelingen. Das gilt für Bosnien-Herzegowina, vor allem aber für den Kosovo. Mitte dieses Jahres wird entschieden, ob und wann mit Verhandlungen zur Statusfrage begonnen werden kann. Es liegt in der Hand der Verantwortlichen dort - Albanern wie Serben - die Voraussetzungen für eine akzeptable Lösung zu schaffen. Wir werden uns für eine zukunftsgerichtete und zugleich realistische Lösung einsetzen.Dazu gehört vor allem eine langfristig konstruktive europäische Perspektive. Diese muss auf europäischen Werten und Standards wie Schutz der Minderheiten, Rückkehr von Flüchtlingen und Dezentralisierung gründen. Die europäische Perspektive gilt für den Kosovo wie für den gesamten westlichen Balkan.Im Nahen Osten hat sich mit der Wahl des palästinensischen Präsidenten Abbas und der Bereitschaft Israels zum Abzug aus Gaza ein Fenster zur Wiederbelebung des Friedensprozesses geöffnet. Der in Sharm el Sheik vereinbarte Waffenstillstand muss dauerhaft werden. Die Road Map bleibt der entscheidende Rahmen für den Friedensprozess. Unser Ziel muss das friedliche Zusammenleben von Israelis und Palästinensern in zwei eigenständigen, anerkannten Staaten sein. Wir begrüßen die erklärte Bereitschaft der USA hierzu einen aktiven Beitrag zu leisten, ohne den sich eine Lösung nicht realisieren lässt.Aber auch Europa und insbesondere Deutschland sind sich ihrer Verantwortung bewusst und zur Mitarbeit bereit.Meine Damen und Herren,wir müssen die völkerrechtswidrige Entwicklung und Verbreitung von Massenvernichtungswaffen verhindern. Dazu müssen wir die allseitige Einhaltung des Atomwaffen Sperrvertrages erreichen und das Nichtverbreitungsregime lückenlos machen. Es ist und bleibt unser Ziel, einen nuklearen Rüstungswettlauf im Mittleren Osten zu verhindern. Diesem Ziel dienen die Verhandlungen mit dem Iran, die wir zusammen mit unseren britischen und französischen Freunden und der Europäischen Union führen. Wir tun dies mit der festen Entschlossenheit, den Prozess zu einem Erfolg zu führen. Erfolg heißt: Teheran muss objektive und überprüfbare Garantien gewähren, dass sein Nuklearprogramm ausschließlich friedlichen Zwecken dient. In diesem Ziel sind wir uns auch mit unseren amerikanischen Freunden einig. Ich ermuntere die amerikanische Regierung ausdrücklich, in diesem Einverständnis die diplomatischen Bemühungen der Europäer aktiv zu unterstützen. Es gilt, die massive Isolierung des Iran zu überwinden. Denn der Iran wird auf die nukleare Option nur dann dauerhaft verzichten, wenn neben seinen wirtschaftlichen Interessen auch seine legitimen Sicherheitsinteressen gewahrt sind. Dazu wird es erforderlich sein, gemeinsam mit unserem amerikanischen Partner und im Dialog mit der Region langfristig tragfähige Sicherheitsstrukturen für die Golf-Region zu entwickeln.Meine Damen und Herren,unsere deutsche Außen- und Sicherheitspolitik ergibt sich aus unserer geographischen und politischen Lage mitten in Europa. Wir gestalten sie in Europa, für Europa und von Europa aus. Es ist im deutschen, aber auch im internationalen Interesse, dass die Europäische Union eine stärkere weltpolitische Verantwortung übernimmt. Der Schritt zur Schaffung eines eigenen politisch-militärischen Instrumentariums mit der Europäischen Sicherheits- und Verteidigungspolitik ist daher notwendig. Die Europäische Union übernimmt in enger Abstimmung und Zusammenarbeit mit der Nato zunehmend sicherheitspolitische Aufgaben. Sie hat dies bereits in mehreren Operationen unter Beweis gestellt. Ein starker europäischer Pfeiler garantiert Europas loyale arbeitsteilige Partnerschaft im transatlantischen Bündnis. Diese liegt auch im wohlverstandenen strategischen Interesse der USA. Meine Damen und Herren,es gehört zu den Grundtatsachen der europäischen Politik, dass Sicherheit auf unserem Kontinent nicht ohne und schon gar nicht gegen Russland zu erreichen ist. Seit der großen Wende 1989/90 ist es uns gelungen, im Verhältnis zu Russland von der Konfrontation des Kalten Krieges zu einer immer umfassenderen Zusammenarbeit zu gelangen - politisch, sicherheitspolitisch und wirtschaftlich. Das ist angesichts der Geschichte alles andere als selbstverständlich.Russland selbst hat in den vergangenen Jahren große Fortschritte gemacht, trotz der enormen Probleme und Schwierigkeiten, die mit einer historisch beispiellosen Transformation zwangsläufig verbunden sind. Der Westen hat ein elementares Interesse daran, dass ein demokratisches Russland an der Lösung der globalen Fragen konstruktiv mitwirkt. Deshalb setzen wir uns im Einvernehmen mit Polen für eine wirklich strategische Partnerschaft mit Russland ein. Eine Partnerschaft, die langfristig angelegt ist, die alle wichtigen Bereiche umfasst und aus der beide Seiten Nutzen ziehen. Der Nato-Russland-Rat zeigt, welche Chancen in einer engen sicherheitspolitischen Zusammenarbeit liegen. Es wäre ein weitreichendes Signal, wenn die Europäische Union und Russland sich beim EU Russland-Gipfel am 10. Mai - einen Tag nach der Gedenkfeier zum 60. Jahrestag der Beendigung des Zweiten Weltkrieges - auf den Inhalt einer strategischen Partnerschaft in allen wichtigen Bereichen verständigten. Wir werden uns nachdrücklich dafür einsetzen.Neue Chancen bietet auch der demokratische Neubeginn in der Ukraine. Die Entwicklung in diesem europäischen Land ist von großer Bedeutung für die Stabilität in Europa insgesamt. Deshalb haben wir ein vitales Interesse an einer unabhängigen, demokratischen, marktwirtschaftlichen Ukraine, die enge, vertrauensvolle Beziehungen zur Europäischen Union und zu Russland entwickelt. Wir werden Präsident Juschtschenko dabei unterstützen und ihm bei seiner Politik der Reformen und der nationalen Aussöhnung zur Seite stehen.Meine Damen und Herren,kein Land der Welt ist allein in der Lage, den neuen internationalen Herausforderungen zu begegnen. Wir brauchen dafür ein starkes und effektives multilaterales System. Ein System, das einen verlässlichen Rahmen für Zusammenarbeit und Solidarität zwischen den Staaten bietet und globale Regierbarkeit gewährleistet.Ich bin davon überzeugt: Die internationale Gemeinschaft wird es schaffen, diese Herausforderungen zu meistern. Deutschland ist bereit, seinen Beitrag zu leisten und die internationale Verantwortung, die von uns erwartet wird, zu erfüllen.Ich danke Ihnen für die Aufmerksamkeit.” http://www.handelsblatt.com/pshb/fn/relhbi/sfn/buildhbi/cn/GoArt!200013,200051,858750/SH/0/depot/0/index.html ——
http://euobserver.com/?aid=18396&rk=1
Germany suggests far-reaching Nato review
>By Daniel Dombey and Peter Spiegel in Munich
>Published: February 13 2005 23:07 | Last updated: February 13 2005 23:07
> >
Gerhard Schröder, German chancellor, shocked American and European defence ministers at the weekend by proposing a far-reaching review of transatlantic relations, with a particular focus on the Nato alliance.
The German leader said, in comments delivered on his behalf to a security conference in Munich, that Nato had ceased to be the primary venue where transatlantic partners discuss and coordinate the most important strategic issues of the day.
Mr Schröder, who was prevented by illness from attending in person, made clear that he would use a summit in Brussels next week with President George W. Bush to propose the establishment of a high level panel to review the relationship, reporting to Nato and EU leaders by next year. Senior officials said he envisaged the panel consisting of former heads of government or foreign ministers.
However, the substance and the timing of the chancellor’s idea shocked Nato loyalists because it appeared to suggest the need for a fundamental rethink of the organisation’s role as the primary forum for transatlantic relations just when great efforts are being made on both sides to heal the wounds caused by the Iraq war. Donald Rumsfeld, US defence secretary, doubted the merit of high level panels and said Nato was already the forum to discuss important issues.
There is enormous value in Nato. Jaap de Hoop Scheffer, Nato secretary general, said new debates over the transatlantic relationship would not be fruitful. Nato is functioning fine and it doesn’t need a panel of experts to analyse and advise on what we are doing, he said.
German officials acknowledged that they had mishandled the proposal’s announcement and said Mr Schröder’s inability to appear prevented him explaining his message more clearly. However, they stood by the initiative, saying Mr Schröder had raised concerns because many issues bedevilling transatlantic relations, including the EU’s plans to lift its arms embargo on China and negotiations over Iran’s nuclear programme, were not brought before Nato.
Nato’s formal discussions focus on its military operations and reform of its defence capabilities. But there was concern among some foreign ministry officials in Berlin that the abrupt manner of Mr Schröder’s comments and lack of consultation could sour bilateral relations with Washington after the successful visit to the German capital this month by Condoleezza Rice, the US secretary of state. Joschka Fischer, the German foreign minister, was forced on the defensive over the proposal, insisting Mr Schröder had not meant to disparage Nato, but to re-energise the relationship.
The chancellor gave an excellent speech that said we are not aiming at the end of transatlanticism, but at its renewal, Mr Fischer said. Mr Bush will visit Germany to see Mr Schröder on February 23, the day after the Brussels summit.
Additional reporting by Hugh Williamson in Berlin
http://news.ft.com/cms/s/ac8b99d0-7e13-11d9-ac22-00000e2511c8.html
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Tensions remain between US and EU
By Peter Spiegel and Daniel Dombey in Munich
Published: February 13 2005 18:00 | Last updated: February 13 2005 18:00
Over the past two years, the annual gathering of defence ministers, parliamentarians and military experts in Munich has become one of the most public barometers of the transatlantic relationship.
Two years ago, as US and British troops were gathering in Kuwaiti ports, Joschka Fischer, the German foreign minister, delivered an emotional plea to Donald Rumsfeld, the American defence secretary seated impassively near him, to stop the march to war, opening two days of anger and bitterness.
Last year, Mr Rumsfeld angrily rebuked opponents of the invasion and then broke into tears when he recalled the sacrifices of American soldiers in wars from Korea to Iraq, wrecking any hopes that the session could begin the healing both sides said they wanted.
“It’s good to be back with you,” Mr Rumsfeld said with an ironic grin as this year’s Munich Conference on Security Policy opened on Saturday, setting off laughter in the room. “We’ve had some interesting times in this chamber.”
This year, however, the European tour of Condoleezza Rice, US secretary of state, had clearly infected those gathered, and even the combative Mr Rumsfeld was in an unusually conciliatory mood. “When I first mentioned I might be travelling in France and Germany, it raised some eyebrows,” he said, noting that one colleague worried there could be a repeat of past fights. “I thought for a moment and then I replied: ‘That was Old Rumsfeld.’”
Indeed, there were no flashes of anger over Iraq, and the few times the troubled country was discussed, there appeared little energy behind the debates, which centred on European roles in the ever-shrinking ambitions of Nato’s mission to Baghdad. “An American friend told me this was becoming a conference of love and peace,” joked Mr Fischer. “I will do my best to keep this peace.”
But underneath the bonhomie, tensions remained. Mr Rumsfeld refused to back away from his formulation that future conflicts will be managed by ad-hoc coalitions, rather than by the UN or Nato, a stance that caused consternation among German parliamentarians in the session.
He also pointedly differed from Ms Rice by failing to embrace further European integration, prompting one senior member of the US delegation to quip: “The speech was New Rumsfeld; the question-and-answer was Old Rumsfeld.”
“[Mr] Rumsfeld’s words played better than they read,” said William Cohen, former defence secretary and Mr Rumsfeld’s immediate predecessor. “The tone was different but the music is the same.”
But the issue that caused the most hand-wringing was Washington’s deep concern about Iran’s nuclear programmes and the EU’s attempt to negotiate with the Islamic republic. Gerhard Schröder, the German chancellor, called on the US to get more directly involved in the talks, arguing the Bush administration must address Iran’s “legitimate security interests”.
Mr Rumsfeld balked at giving such a commitment, and John McCain, the influential Republican senator, said the US was looking for a commitment from the Europeans that they would seek sanctions in the UN Security Council if the current round of negotiations failed.
At first, it appeared the differences were as deep as ever. Javier Solana, the EU’s foreign policy chief directly involved in the negotiations, was so reluctant to give such an assurance that he would only say “the Iranians know very well what will happen if it’s a failure”.
But gradually, the Europeans began to respond to US prodding. Mr Solana acknowledged that if the talks failed, “Iran will get out of Vienna and move to another city”, an oblique reference about discussions moving from the home of Austrian-based inspectors and the New York-based UN.
Some German politicians, however, were more forthright. Hans-Ulrich Klose, a senior member of Mr Schröder’s ruling Social Democrat party, acknowledged the next step would be sanctions, and backed the Bush administration’s decision to keep military options on the table.
Mr Fischer would not go that far, but said any resumption of uranium enrichment would ultimately lead to the UN Security Council. “It cannot be acceptable that Iran becomes a member of the [nuclear] club at the same time contributing to the asymmetric instability of the region.”
http://news.ft.com/cms/s/5435d964-7de4-11d9-ac22-00000e2511c8.html
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Aus der FTD vom 14.2.2005 http://www.ftd.de/sicherheit
Kanzler erleidet mit Nato-Plan Schiffbruch
Von Joachim Zepelin, München
Mit dem Vorschlag für eine Generalüberholung der Nato hat die Bundesregierung bei der Sicherheitskonferenz wegen mangelhafter Kommunikation Schiffbruch erlitten. Und eine weitere Panne blieb nicht aus.
Über Reformen könne man ja reden, stimmten viele der in München versammelten Politiker dem krankheitshalber von Verteidigungsminister Peter Struck vertretenen Kanzler zu. Doch so, wie die Regierung ihre Initiative übermittelte, richtete sie mindestens kurzfristig eher Schaden an, als dass sie die Diskussion vorangebracht hätte. Der Kanzler wollte den Knalleffekt. Im kleinsten eingeweihten Kreis wurde die Münchner Rede vorbereitet. Sie sollte in dem Vorschlag eines unabhängigen, hochrangigen Panels gipfeln, das sich grundlegende Gedanken über die Zukunft des transatlantischen Bündnisses machen soll. Diese Idee hatte das Kanzleramt nur mit wenigen Mitarbeitern des Auswärtigen Amtes abgestimmt. Auch die Mitglieder der Regierungsfraktionen wurden in München von dem Coup überrascht. Die sonst bei diplomatischen Initiativen üblichen Vorabkonsultationen mit anderen Hauptstädten nutzte die Bundesregierung nicht. Vom Schröder-Plan sollte nichts nach draußen dringen. Doch der Überraschungskracher zündete in die falsche Richtung. Zunächst spitzte die vom Bundespresseamt vorab eingeweihte “Süddeutsche Zeitung” ihre Exklusivgeschichte in die Richtung zu, dass die Bundesregierung die Nato durch etwas Besseres ersetzen wolle. Damit war am Vorabend der Rede eine Interpretation des Vorschlags vorgegeben, die den Absichten der Bundesregierung zuwiderlief. Doch die Berater des Kanzlers reagierten nicht. Struck musste vorlesen Die zweite Panne waren die kurzfristige Absage des Kanzlers und der Vorleseauftritt Strucks. Der musste - spürbar widerwillig - ran, weil der Kanzler seinen Vorschlag vor dem Besuch von US-Präsident George W. Bush am 23. Februar in Mainz platzieren wollte und es bis dahin kein anderes passendes Forum gab. Struck mag ein erfahrener Fraktionsführer und wie kaum ein Vorgänger in das Amt des Verteidigungsministers hineingewachsen sein. Aber ein diplomatischer Staatsmann ist er trotz aller Auslandseinsätze seiner Soldaten nicht. Struck klang nicht wie der Kanzler, sondern der Kanzlertext klang wie Struck, dessen abgelesene Reden immer etwas vom staubtrockenen bis gelangweilten Ton eines Einsatzbefehls haben. Durch diese Stimmlage hörte sich die gut gemeinte kritische Diagnose der Nato samt Therapievorschlag für die Teilnehmer an wie eine knallharte Abrechnung mit Abgesang. Dem im Publikum sitzenden Nato-Generalsekretär Jaap de Hoop Scheffer schwoll der Kamm angesichts der undiplomatischen Zustandsbeschreibung seiner Organisation. “Etwas zu tun ist wichtiger als zu reden”, machte er sich in der Diskussion Luft. Die Nato sei im Übrigen auf einem guten Weg, verteidigte der Chef des Militärbündnisses die Allianz. Auch US-Verteidigungsminister Donald Rumsfeld äußerte sich skeptisch. Als immer mehr Redner den Kopf schüttelten über den Angriff auf die Nato, war klar: Der Kanzler war durchgefallen. Späte Erklärung Die nächste Panne ließ nicht lange auf sich warten: Kanzlerdouble Struck wollte die Rede nicht auch noch an dessen Stelle diskutieren. Eine Erläuterung blieb darum so lange aus, bis Struck später auf die Frage, ob Deutschland die Nato abschaffen wolle, mit wenigen Sätzen erklärte: “Es war eine Zustandsbeschreibung der Nato. Natürlich wollen wir die Nato nicht abschaffen.” Doch da waren die Teilnehmer der Sicherheitskonferenz in München schon fast vom Gegenteil überzeugt. Den Mitarbeitern des Kanzleramts blieb nichts mehr übrig, als auszuschwärmen, aufzuklären, geradezurücken. Konferenzteilnehmer wurden in den Fluren abgefangen, Journalisten zu Exegesezirkeln eingeladen. “Es hat Missverständnisse gegeben”, gab ein hochrangiger Kanzlerberater zu, der wieder und wieder im Redemanuskript blätterte, um Zitate als Beweise für die guten Absichten des Kanzlers zutage zu fördern. “Wir versuchen jetzt aufzuarbeiten, was schief gelaufen ist”, hieß es in Regierungskreisen. Doch das gelang erst Außenminister Joschka Fischer. “Ich habe mich heute morgen bei der Lektüre der Zeitung gefragt: Was ist denn da los?”, gestand der Außenminister. Fischer schloss den Kanzlervorschlag in seinen weitgehend frei gehaltenen Vortrag ein und bekannte schließlich: “Ich habe die Rede des Bundeskanzlers vorher gelesen und fand sie hervorragend.” Der Unionsaußenpolitiker Friedberg Pflüger wunderte sich anschließend allerdings, “ob wir über die gleiche Rede sprechen”.
© 2005 Financial Times Deutschland , © Illustration: AP
URL des Artikels: http://www.ftd.de/pw/in/1108191841714.html
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Sicherheitskonferenz
Wenig Begeisterung für Schröders Grand Design einer neuen Nato
13. Februar 2005 Die Bundesregierung hat eine Reform der Nato vorgeschlagen, die auf eine stärkere Rolle des Bündnisses als politisches Konsultationsforum abzielt. Außenminister Fischer sagte am Sonntag auf der Münchner Sicherheitskonferenz, es gehe um eine Erneuerung des Bündnisses, eine “Erneuerung des Westens”. In Erläuterung einer Rede des Bundeskanzlers vom Vortag sagte Fischer, die aus dem Kalten Krieg stammende Ausrichtung der Nato auf das militärische Element stehe ihrer Zukunftsfähigkeit in gewisser Weise im Wege. Es werde ein neues “Grand Design über den Atlantik hinweg” benötigt.
“Wo diskutieren wir unser Verhältnis zur Todesstrafe, wo reden wir über den Internationalen Strafgerichtshof und über das Kyoto-Protokoll?” fragte Fischer. Zudem müsse ein “neues Bindeglied” zwischen der EU und der anderen Seite des Atlantiks geschaffen werden.
Schröder hatte in seiner Rede am Samstag, die wegen einer Erkrankung des Bundeskanzlers von Verteidigungsminister Struck vorgelesen wurde, den Zustand der Nato, besonders ihrer Institutionen, bemängelt und ein Verfahren zur Behebung der Mängel vorgeschlagen. Die Nato sei “nicht mehr der primäre Ort, an dem die transatlantischen Partner ihre strategischen Vorstellungen konsultieren und koordinieren”, hieß es im Redemanuskript Schröders. Der Kanzler schlug vor, die Regierungen der EU und der Vereinigten Staaten sollten ein “hochrangiges Panel unabhängiger Persönlichkeiten von beiden Seiten des Atlantiks” nach dem Vorbild einer Reformkommission der Vereinten Nationen einberufen, das den Staats- und Regierungschefs bis Anfang 2006 eine Analyse und Anregungen für institutionelle Veränderungen vorlegen solle.
Fischer spricht von einem neuen Transatlantizismus
Der amerikanische Verteidigungsminister Rumsfeld reagierte zurückhaltend auf diesen Vorschlag; er halte nicht viel von Fachrunden, sagte er. Politiker der CDU/CSU und der FDP kritisierten den Vorstoß als ungeeignet, auch wenn sie der Analyse nicht grundsätzlich widersprachen.
Fischer hob hervor, daß es sich um einen “neuen Transatlantizismus” handle. Schröder habe in seiner “hervorragenden Rede” Vorschläge zur Stärkung des transatlantischen Verhältnisses gemacht, sagte der Außenminister mit Bezug auf Fragen von Tagungsteilnehmern, ob der Kanzler die Nato wohl beerdigen wolle. Die Allianz sei immer Ausdruck einer “transatlantischen Zivilisation” gewesen, sagte Fischer. Amerika und Europa seien “existentiell aufeinander angewiesen”. Er sagte, Europa und Amerika hätten glücklicherweise komplementäre Fähigkeiten.
Die EU habe eine Meisterschaft in “weicher Macht” entwickelt, was an der Beilegung der jüngsten Krise in der Ukraine und an der Erweiterung der Gemeinschaft zu erkennen sei. Amerika verfüge dagegen über eine “harte Macht”, die “unverzichtbar” sei.
EU und Nato sollen über Einsatz in Darfur ernsthaft nachdenken
UN-Generalsekretär Annan forderte Nato und EU auf, “ernsthaft” über ein Engagement in der Bürgerkriegsregion Darfur im Sudan nachzudenken. Dort würden “Organisationen mit wirklichen Fähigkeiten” benötigt. Annan sprach von “praktischen Möglichkeiten zur Beendigung dieser Tragödie”, womit er wohl die Möglichkeit eines militärischen Eingreifens meinte. “Wir müssen eine wirksame Strategie finden, die dem Töten Einhalt gebietet und die Schutzlosen schützt.” Annan kündigte außerdem an, er werde im nächsten Monat in Madrid eine Terrorismusbekämpfungsstrategie der Vereinten Nationen vorstellen. Er sagte, die Welt müsse insbesondere die “biologische Sicherheit” viel ernster nehmen.
Für Terroristen wäre es relativ leicht, so Annan, mit Stoffen wie Milzbrand oder waffentauglichen Pockenviren “den Tod von Millionen von Menschen” herbeizuführen. Er lege dem Sicherheitsrat nahe, in Abstimmung mit der Weltgesundheitsorganisation mit der Verstärkung von Abwehrmaßnahmen im öffentlichen Gesundheitswesen überall auf der Welt zu beginnen.
Text: F.A.Z., 14.02.2005, Nr. 37 / Seite 2
http://www.faz.net/s/Rub28FC768942F34C5B8297CC6E16FFC8B4/Doc~E8C6242AD84F547F6A9B54039E4B2104D~ATpl~Ecommon~Scontent.html#top
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SicherheitskonferenzSchröder irritiert mit Forderung nach Nato-Reform
12. Februar 2005 Mit Kritik am Zustand der Nato und der Forderung nach grundlegenden Reformen hat Bundeskanzler Gerhard Schröder (SPD) eine Debatte über die Zukunft des transatlantischen Bündnisses ausgelöst. Der amerikanische Verteidigungsminister Donald Rumsfeld reagierte am Samstag auf der Münchner Konferenz für Sicherheitspolitik zurückhaltend auf die Kritik. Er lobte die Nato als das eindrucksvollste Militärbündnis in der Geschichte der Menschheit und verwies auf die gemeinsame Stärke. Verteidigungsminister Peter Struck (SPD) widersprach dem bei Konferenzteilnehmern entstandenen Eindruck, Schröder distanziere sich von der Nato: Es geht darum, die Strukturen der Zusammenarbeit zu verändern, sagte Struck. Etwa 1000 Demonstranten protestierten vor dem Tagungsgebäude gegen die Nato-Politik.
Struck hielt die Rede in München an Schröders Stelle, da der Bundeskanzler erkrankt ist. Die Nato habe die Anpassung an die veränderte Sicherheitslage in der Welt noch nicht hinreichend vollzogen, hieß es darin. Schröder sprach sich für die Einrichtung eines hochrangigen Gremiums unabhängiger Persönlichkeiten aus, das bis zum Jahr 2006 Vorschläge für eine Reform erarbeiten soll. Auf der Grundlage dieser Analyse und Anregungen könnten dann die erforderlichen Schlußfolgerungen gezogen werden.
Rumsfeld: Terror gemeinsamer Feind
In seiner Analyse zum transatlantischen Bündnis erklärte der Kanzler, in den vergangenen Jahren habe es Mißverständnisse, Belastungen, Mißtrauen, gar Spannungen über den Atlantik hinweg gegeben. Heute sei die Nato nicht mehr der primäre Ort, an dem die transatlantischen Partner ihre strategischen Vorstellungen konsultierten und koordinierten. Auch der Dialog zwischen der EU und den Vereinigten Staaten entspreche weder dem wachsenden Gewicht Europas, noch den neuen Anforderungen transatlantischer Zusammenarbeit. Ich hoffe, daß in beiden Fällen am 22. Februar beim Besuch des amerikanischen Präsidenten in Brüssel neue Impulse gegeben werden können, betonte Schröder.
Amerikas Verteidigungsminister Rumsfeld erwiderte, Ort für Diskussionen über transatlantische Fragen sei ganz klar die Nato. Die Mitglieder des Bündnisses hätten mit den radikalen Islamisten einen gemeinsamen Feind, den keine Nation allein besiegen könne. Trotz seines Bekenntnisses zur Nato kündigte der Minister an, daß die Vereinigten Staaten sich auch in Zukunft wechselnde Partner suchen werden: Der Auftrag bestimmt die Koalition.
Nachdem das Vorgehen der Vereinigten Staaten im Irak in den vergangenen zwei Jahren für heftige Debatten und offene Auseinandersetzungen auf der Sicherheitskonferenz gesorgt hatten, bemühte sich Rumsfeld um einen Schlußstrich unter den Streit. Es habe seit Bestehen der Allianz immer Meinungsverschiedenheiten gegeben. Doch die gemeinsamen Werte, die gemeinsame Geschichte und der gemeinsame Glaube an die Demokratie überwögen. Einigkeit heißt gemeinsame Ziele, aber nicht unbedingt immer Gleichförmigkeit und gleiche Meinungen, sagte Rumsfeld.
Nato-Generalsekretär weist Kritik zurück
Generalsekretär Jaap de Hoop Scheffer wies Schröders Kritik am Zustand des transatlantischen Bündnisses zurück. Dieses sei nicht krank, sondern wachse und gedeihe. Die Nato befinde sich in einem Reformprozeß, der fortgesetzt werde. Struck betonte nach teils heftigen Reaktionen unter den 250 Konferenzteilnehmern auf die Bestandsaufnahme des Bundeskanzlers, daß die Nato sich aus seiner Sicht auf einem guten Weg befinde. Kritik an Schröder kam auch vom FDP-Vorsitzenden Guido Westerwelle. Der Vorstoß des Kanzlers vergrößere den Graben zu den Vereinigten Staatennoch, seine Ideen seien ein großer Fehler.
CDU-Chefin Angela Merkel forderte die Europäer zum Schulterschluß mit den Vereinigten Staaten in Fragen der Sicherheitspolitik auf: Europa darf sich nicht als Gegengewicht zu den Vereinigten Staaten verstehen oder gar glauben, daß eine Gegenposition die europäische Identität stärken könnte. Sie forderte ebenfalls eine Reform der Nato, die zu einer Stärkung des Bündnisses führen müsse. Merkel bemängelte, daß das transatlantische Bündnis seine Rolle für das 21. Jahrhundert noch nicht ausreichend gefunden habe.
Weniger Demonstranten als erwartet
Begleitet von einem Großaufgebot der Polizei demonstrierten mehr als 1000 Menschen weitgehend friedlich gegen die Sicherheitskonferenz. Nach einer Kundgebung auf dem Marienplatz zogen die Demonstranten mit Transparenten und Trillerpfeifen durch die Innenstadt. Ausschreitungen gab es nach Angaben der Polizei nicht. Nach ersten Schätzungen waren deutlich weniger Demonstranten gekommen als in den vergangenen Jahren. Die Veranstalter hatten zunächst rund 5000 Teilnehmer erwartet. Zu der Gegendemonstration hatte ein Aktionsbündnis aus mehr als 60 Organisationen aufgerufen.
Die Demonstranten trugen Plakate mit der Aufschrift München, kein Herz für Nato-Krieger, Gegen Nato oder Krieg und Leichen, die letzte Hoffnung der Reichen. Begleitet wurden sie von zahlreichen Bereitschaftspolizisten und Beamten aus anderen Bundesländern. Insgesamt waren in der Stadt rund 4000 Polizisten im Einsatz, um die Teilnehmer der Sicherheitskonferenz zu schützen und Ausschreitungen zu vermeiden.
Text: FAZ.NET mit Material von AFP, dpa
Bildmaterial: AP, dpa/dpaweb
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U.S. brushes off German NATO plan
By Judy Dempsey International Herald Tribune Monday, February 14, 2005
MUNICH A German proposal to reform the North Atlantic Treaty Organization by establishing a trans-Atlantic forum to agree strategies was brushed aside by U.S. officials and rejected by the organization at a major security conference in Munich over the weekend.
The U.S. defense secretary, Donald Rumsfeld, lavishly praised NATO in a speech Saturday and bluntly questioned the need for a new panel proposed by Chancellor Gerhard Schröder.
“We are already reviewing NATO’s structures,” Rumsfeld told 250 senior diplomats and security experts.
“There is an enormous value in NATO for big countries to talk in front of little ones,” Rumsfeld added, “and for little ones to be able to give an opinion has a certain magic. I would think twice about another high-level thing. We would have to pause and be careful.”
The proposals by Schröder, interpreted by some conference delegates as suggesting that NATO be replaced, come at a critical juncture in trans-Atlantic relations.
Next week, President George W. Bush will make his first visit to Europe since his re-election in an effort to mend trans-Atlantic relations that were undermined during the period before the U.S.-led war in Iraq.
In Europe, Bush will visit the NATO headquarters in Brussels, where he hopes to shore up support from the other 25 member states for training the Iraqi security forces.
Germany, which is training Iraqi troops outside Iraq, repeated its stance in Munich that it would not do any training inside the country.
In Munich, Schröder bluntly stated that NATO was “no longer the primary venue where trans-Atlantic partners discuss and coordinate strategies.”
Joschka Fischer, the German foreign minister, tried Sunday to counter the impression that Berlin believes NATO has outlived its usefulness.
“NATO is an expression of the common trans-Atlantic civilization,” said Fischer, adding that Schröder’s initiative was aimed at strengthening, not weakening NATO.
Schröder, who had asked Defense Minister Peter Struck of Germany to deliver his speech because he himself was too ill with influenza to attend, said at the conference that “the environment for Atlantic cooperation has changed.”
Struck added that “the ensuing responsibility of the two states, which were the linchpins of this cooperation for many decades, namely the United States and Germany, has also changed.”
Schröder, who is campaigning hard for Germany to be given a permanent seat on the United Nations Security Council, said it was time to set up “a high-ranking panel of independent figures from both sides of the Atlantic to help us find a solution” for dealing with disputes.
A similar panel has been advising the UN secretary general, Kofi Annan, on how to renew his organization.
Schröder’s proposals came as a surprise to Rumsfeld and to Jaap de Hoop Scheffer, general secretary of NATO, who were both at the annual Munich Security Conference.
The speech jarred with the new tone being set by the Bush administration as it attempts to reach out to its European allies.
Rumsfeld and Secretary of State Condoleezza Rice have gone out of their way in their visits to Europe and NATO to convince the allies that despite differences inside NATO over the U.S.-led war against Iraq, the United States still views NATO as the main trans-Atlantic forum for discussing political issues and resolving crises.
De Hoop Scheffer, who has already started to raise the thorny issue of trying to speed up the way decisions, always reached by consensus, are made inside the 26-member organization, slapped down the German proposal.
“We should rather do trans-Atlantic relations than talk trans-Atlantic relations. NATO is a unique political forum. NATO is in full transformation. Let us not say that NATO is terminally ill,” de Hoop Scheffer said.
Security experts at the conference said they shared Schröder’s analysis over how NATO functioned in the post-cold war era but they questioned Berlin’s motives and ways to reform it.
“There is no political debate inside NATO or indeed between the European Union and the U.S.,” said Gert Weisskirchen, foreign policy spokesman for Schröder’s governing Social Democrats.
“There is a need for a new Euro-Atlantic forum so that we can discuss differences such as Iran and China,” Weisskirchen, who is also a member of the Bundestag, added.
Other officials attending the conference said that the way Berlin had presented the proposals defeated the idea of setting up a new trans-Atlantic forum. None of the key participants at the conference had been forewarned of the plan.
“The proposals were clumsily formulated,” said General Harald Kujat of Germany, chairman of NATO’s military committee.
In an interview in Munich, de Hoop Scheffer said that Schröder had not informed him in advance about the proposals.
But when asked what political lessons NATO could learn from the Iraq conflict, de Hoop Scheffer replied: “It was a mistake not to put Iraq on the agenda.” He added that the North Atlantic Council, the alliance’s highest political body, “should have been used.”
Even now, the alliance is reluctant to debate sensitive strategic issues like Iran or China, the two other big foreign policy areas, besides Iraq and the Middle East, in which the United States and the Europeans have differences.
The organizers of the conference in Munich, set up over 40 years ago during the height of cold war hostilities, had made a big effort to keep the atmosphere pleasant before Bush’s visit to Europe.
Dubbed the conference of “peace and love,” the debates were often cautious as U.S. and European politicians sought to put behind them the bitter arguments over the war in Iraq, which in turn had led to bitter disagreements at previous conferences.
MHB
14/02/2005
Et votre commentaire est sur l pinion d un “modere.
Il faut vivre la vie politicienne de Washington quoptidiennement pour s apercevoir que ce genre de “modere”.
Petit a petit - sous une forme americaine de la Methode Coue - l idee s impreigne dans les masses fascinees par ;e Wal Mart local que l Europe n est qu um ramassis de caracteriels qui feraient mieux de cropire en quelque chose plutot que de passer leur temps a nier l existence d un Dieu omnipresent qui s est synchretise dans le prennite d une nouvelle dynastie qui culminera bientot par la complete disparition des mythes Roosveltiens et Kennedyesques.
Xavier
09/02/2005
FRANCE - Jacques Chirac, un Texan à l’Elysée
Alors que Condoleeza Rice arrive en France avec pour mission implicite de préparer un rabibochage Washington-Paris, la photo, énorme, occupe un bon tiers de la page : un portrait de Jacques Chirac en costard-cravate, le regard sérieux. Le titre qui laccompagne a de quoi surprendre : “Un Texan à Paris”. Lhebdomadaire de Hambourg Die Zeit l’annonce sans détour : “Le président français aime lAmérique. Maintenant, il naspire quà réparer son comportement envers Bush.”
Jacques Chirac héraut de lopposition à la guerre en Irak, nouveau “porte-drapeau de lantiaméricanisme” ? Die Zeit balaie tout cela dun geste et brosse le portrait dun américanophile de longue date qui se targue de “mieux connaître les Etats-Unis que la plupart des Français”. Lhebdomadaire allemand raconte les aventures dun jeune Français qui traversait les Etats-Unis en auto-stop et travaillait à droite et à gauche : conducteur de chariots élévateurs dans une brasserie de Saint Louis ou dans une chaîne de restaurant de Boston, journaliste pour The Times-Picayune de La Nouvelle-Orléans. Il évoque lhomme qui, selon une habitude “tout sauf française”, raffole de la junk-food américaine et qui, de chaque voyage outre-Atlantique, revient lesté de “quelques kilos dembonpoint”. Il rappelle aussi, au passage, lexistence dune petite amie en Caroline du Sud, Florence, qui “avait des taches de rousseur et conduisait un cabriolet blanc”.
Die Zeit se souvient aussi quen 1983 Ed Koch, alors maire de New York, était revenu dun voyage à Paris enchanté davoir rencontré “un jeune Américain unique en son genre, qui parlait avec un accent français et sappelait Jacques Chirac”.
Quajouter de plus ? Qu’en 1988 Ronald Reagan a soutenu la candidature de Jacques Chirac face à François Mitterrand et que, peut-être, et surtout, “rarement un président américain naura parlé aussi chaleureusement de Jacques Chirac que George Bush”
George Bush père, bien entendu. “Avec son fils, cela ne se passe pas aussi bien”, reconnaît Die Zeit.
Mais, justement, comment expliquer ces tensions nouvellement survenues entre Washington et Paris ? Certes, “Chirac est et reste un sceptique de la première heure” face à Bush ; il ne se cache pas pour dénoncer le caractère “réactionnaire” de ladministration Bush. Cependant, Die Zeit rappelle quen 2000, “avant même le recompte des voix en Floride”, Jacques Chirac sétait précipité pour être le premier à téléphoner et féliciter le nouveau président américain. Après le 11 septembre 2001, “Chirac était à nouveau le premier à se rendre à la Maison-Blanche, pour assurer à Bush : Vous pouvez compter sur nous.”
Alors ? Die Zeit reprend à son compte laffirmation du Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin : “Bush et Chirac sont deux Texans.” Et cite la nouvelle secrétaire aux Affaires étrangères américaine, Condoleezza Rice : les relations transatlantiques “sont meilleures en pratique quen théorie”. En dépit de “différences stratégiques”, observe Die Zeit, il existe de nombreux “plans de travail commun”, depuis les interventions conjointes en Afghanistan, en Haïti ou dans le Sud asiatique ravagé par le tsunami.
Seule petite anicroche dans cette “confiance” renaissante entre les deux chancelleries : lenvie de Chirac “décrire lHistoire”, estime Die Zeit. Le président français, critique envers la mondialisation, aime se faire le chantre de la lutte planétaire contre la pauvreté, les catastrophes écologiques, le racisme et la guerre. Dans cette perspective, observe le journal allemand, “il pourrait à nouveau se trouver à létroit dans le nouveau partage des tâches que les Américains ont prévu pour lui”.
MHB
08/02/2005
Plus une question qu un commentaire: la carotte n est elle pas un (nouvel) accord sur le nucleaire civil international - un cartel international en fait - qui incluerait l Iran car au fond si on se souvient bien du temps du Shah un accord etait envisage par les Etats unis (et vraisemblalement les “alliers”) de construire sept centrales nucleaires en Iran et de faire de ce pays le centre du nucleaire civil pour le Moyen orient.
Comme dirait le Mullah de service: “le nucleaire vaut bien une messe”.
MHB
07/02/2005
Plus une question qu un commentaire: est ce que la Constitution europeenne (et notamment son manque de reference a “l heritage” chretien n est pas deja un :evenement exterieur (...) destabio;isant pour l Amerique “(actuelle) plus important que la competition avec Airbus ?
Claude Jacquemin
07/02/2005
votre article est très intéressant. Cependant je pense que Sarko est un jeune homme trop pressé et en France pour accéder à la magistrature suprême il faut avoir de la bouteille, les Français adorent élire des vieux, car l’âge amène une certaine sagesse. Aussi Sarko devra certainement attendre 20 ans avant d’avoir le bon âge, cela va être long pour lui…
Personellement je suis plutôt enclin à croire que Chirac se représentera car il veut laisser une empreinte dans l’histoire, si tel est le cas, je ne vois pas comment Sarko pourrait organiser une primaire contre le Président sortant, on n’est pas en Amérique ici, et les gens ne le comprendraient pas. Si Chirac se représente il sera certainement réélu, je ne vois personne pouvant s’opposer à lui d’une façon crédible ni à droite, ni à gauche.
En plus Sarko a quelque chose qui jouera contre lui et que les Français connaitront bientôt, au cas ils ne le sauraient pas déjà, avoir un père Hongrois et une mère Macédonienne ne sera pas le moment venu une aide bien précieuse pour lui. Pour être élu Président de La République Française, selon un article non-écrit dans notre constitution, il faut être d’origine française, il ya eu un précédent avec Balladur qui était né en Turquie, et au dernier moment les Français ont préféré un Gaulois qui savait caresser le cul des vaches plutôt qu’un homme coincé comme le pauvre Balladur. Sarko devrait méditer cela avant d’essayer de se présenter. Enfin c’est juste mon point de vue.
Roger Mottet
04/02/2005
Bonjour.
Vous n’avez rien dit du prix et de l’organisation de ces élections par une agence onusienne basée à Amman.
Je pense que des commentaires significatifs pourraient être obtenus de la part de la personne qui avait commencé à gérer ce mic-mac et a jeté l’éponge en octobre 2004, car il n’y croyait plus. A ce moment-là il avait déjà amassé 350 millions de dollars pour cette mise en scène.
Je vous joins ici son adresse e-mail actuelle (il est maintenant basé à Bukavu). Il s’agit de Jean-Paul Vogels, e-mail:
Compliments.
Lax
04/02/2005
Je vous annonce la sortie d’un tout nouveau magazine mensuel DSI (DEFENSE ET SECURITE INTERNATIONALE) diffusé dans toute la France à partir du 05.02.05.
L’objectif de DSI est d’offrir une alternative française et francophone aux grandes revues anglo saxonnes que sont JANE’S (UK) et DEFENSE NEWS (USA). Pour ce faire, DSI réunit dans son équipe éditoriale des spécialistes reconnus du monde de la Défense (Jean Dominique Merchet de Libération, Roland Laffitte des Cahiers de l’Orient, Renaud Bellais d’EADS, Stephane Ferrard d’Hachette, etc).
Dans chaque numéro sont proposés plusieurs thématiques présentées sous forme de dossiers (géopolitique, géostratégique, économie de la défense, histoire militaire…)
Informations supplémentaires sur les sites
http://www.defense-presse.com
http://www.geostrategique.net
Cordialement,
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