Cycloid
07/09/2003
Très bon jugement;
très objectif.
Anamorphose
07/09/2003
Philippe Grasset a sans doute raison de pointer à quel point les discours politiques (on ose à peine leur décerner ce qualificatif) d’aujourd’hui fabriquent la réalité qu’ils évoquent, créent le réel (pour reprendre un beau titre de T. Melchior).
D’autres l’évoquent à leur façon. Ainsi, Jean-Pierre LE GOFF, philosophe-sociologue de son état, dans un livre intéressant mais discutable à plus d’un titre, qui tente d’analyser, en s’appuyant sur Hannah Arendt et Claude Lefort, la “barbarie douce” dans laquelle nous nous trouvons, en essayant d’en spécifier les différences d’avec le totalitarisme (stalinien, hitlérien ou autre) clair et net.
Il écrit (en évoquant les caractéristiques du discours moderniste qui sévit depuis les années ‘80) :
“”(...) plus fondamentalement, c’est le statut même du discours politique en démocratie qui change. Le discours de la modernisation ne prétend plus exprimer des options particulières face à d’autres options possibles et revendique un statut différent : il reflète une nécessité inscrite dans le “réel” qu’il serait hors de propos de réfuter. De la sorte, le militant de la modernisation peut, lui aussi, prétendre se situer en dehors de tout discours idéologique, affirmant un point de vue de certitude qui ramène paradoxalement toute opposition, tout questionnement critique, dans la catégorie du “réel” sur lequel tout le monde est censé pouvoir s’accorder. De cela il ne saurait être question que dans les termes de l’explication, de la pédagogie ou des techniques de communication.
Il en ressort un point de vue imperméable à toute contradiction, comme aux démentis de l’expérience. Le constat réitéré des évolutions et les choix qui en découlent, prétendument objectifs et neutres, deviennent proprement indéracinables car ancrés dans une réalité qui se suffit à elle-même et échappe au débat. Telle est la source d’une nouvelle surdité et d’arrogance dont font preuve les pouvoirs en place et les militants de la modernisation (managers, formateurs, pédagogues).
L’idéologie de la modernisation semble, là aussi, rejoindre le discours totalitaire tel que l’analyse C. Lefort.”
(pp. 25-26)
D’autres passages de ce livre (J.-P. Le Goff, La démocratie post-totalitaire, Éditions La Découverte, 2003) mériteraient d’être cités ici dans la mesure où ils me semblent aller dans la même direction que celle qui intéresse (à juste titre) P. Grasset, à savoir le caractère “virtualiste” de notre époque, même si à bien des égards, Le Goff reste, à mon sens, prisonnier d’une position encore très “kantienne” dont je ne suis vraiment pas sûr qu’on puisse encore attendre grand chose…
Anamorphose
07/09/2003
L’insondable profondeur de l’abyssale intensité de la dévastatrice amplitude du degré de connerie de l’idéologie théocratico-néocon laisse toujours aussi pantois : en témoignent les propos hallucinant d’un presidential prayer team dont la seule excuse pourrait être une subreptice attaque particulièrement sévère d’Alzheimer.
http://presidentialprayerteam.org/
PRESIDENTIAL PRAYER
REQUESTS FOR
SEPTEMBER 4, 2003
As our country prepares for the second annual observance of the tragic terror attacks of September 11, 2001, pray that healing and hope will continue to abide with the survivors and the victims’ families. Pray that our nation will remain free from the fear of future attacks, and that the new agencies that have been put in place to guard against future attacks will succeed.
Pray for U.S. Soldiers who continue to serve in dangerous parts of the world. Pray for God’s supernatural protection on them. Pray that their experience in the military will give them an opportunity to grow as human beings and to draw near to God. Pray also for the chaplains who serve our military so faithfully.
Pray for the members of Congress as they return to Washington for their fall session this week that they will seek godly wisdom and will pursue only those concerns that God desires of them. Pray also for the Congress, as they consider the nation’s education budget, to make decisions that strengthen the educational system of our country, improving opportunities for all of America’s children.
Pray for the leaders of NASA as they work with Congress to determine the future of space exploration and travel for the United States. Pray that God’s wisdom will prevail in their deliberations.
Pray for the President as on September 10 he welcomes Prime Minister of Kuwait Sheikh Sabah al Ahmad al-Jabir Al Sabah to the White House. The two leaders will discuss the next steps in regional security issues, the war on terrorism and the further strengthening of the relationship between our two nations.
————————————————————————————————————————
Que dire devant ces déclarations quasi officielles de la “plus grande puissance” de notre temps ???? Amen ? Inch Allah ? Je préfère cette vielle expression de chez nous : à Dieu ne plaise.
GENET BERNARD
05/09/2003
évidemment et tout a été fait pour empécher l’intervention dans le champ politique des couches sociales encore porteuses d’espérance
fidelix
03/09/2003
“The main militant Kurdish group in Turkey says it is ending a unilateral ceasefire declared after the capture of its leader, Abdullah Ocalan, four years ago.”
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/3200907.stm
Est-ce parceque le PKK se sent en position de force en Irak qu’il avance ses pions en Turquie ?
L’argument de la capture d’Ocalan il y a quatre ans semble plutot tiré par les cheveux en tous cas ... mais le moment est bien choisi.
Cycloid
31/08/2003
A la place de l’impérialisme américain, aux mains des néocons, on
nous propose le retour à la millénaire dictature du Khon, catholique et romain.
Ni l’un, ni l’autre , grand merci.
Patrick CHAPUS
31/08/2003
Bonjour,
Dans la revue de presse française du 28 août 2003, nous avons trouvé ces deux articles qui montrent que des analyses similaires aux vôtres commencent a apparaître dans des médias nationaux.
Il nest jamais trop tard pour bien faire.
Très cordialement,
Patrick CHAPUS
P.S. Je ne commente pas vos analyses par manque de temps mais il faut noter quelles sont remarquables et très pertinentes. Un grand merci également pour vos infos !
Libe 28 03
L’épisode irakien a permis de comprendre la véritable nature de l’engagement européen du Premier ministre britannique.
Blair l’européen, la fin d’un mythe
Par Philippe MARLIERE
jeudi 28 août 2003
Philippe Marlière est maître de conférences en science politique à l’université de Londres.
Au coeur du projet blairiste, une Europe résolument atlantiste sur le plan politique et diplomatique, et économiquement néolibérale.
L’Europe communautaire salua l’arrivée au pouvoir de Tony Blair en mai 1997. Les partisans de l’intégration européenne se réjouirent d’accueillir un Premier ministre qui promettait de positionner la Grande-Bretagne «au coeur de l’Europe». Le nouveau locataire du 10, Downing street, rompant avec trois décennies d’obstructions britanniques, fut présenté comme le «plus européen des Premiers ministres britanniques» depuis Edward Heath. Les partisans de l’intégration européenne affirmèrent avoir gagné un allié de poids, tandis que la vague rose qui porta au même moment plusieurs gouvernements sociaux-démocrates au pouvoir laissait entrevoir la percée d’une Europe sociale et démocratique.
L’accord de défense franco-britannique de Saint-Malo en 1998 sembla donner raison à ceux qui voyaient dans la Grande-Bretagne un possible partenaire de premier plan pour la France. Peu importe que les objectifs en la matière divergeassent clairement : les Français espéraient poser les bases d’une défense européenne, autonome et, au besoin, agissant de manière indépendante à l’égard de l’Otan et des Etats-Unis. Tony Blair assura qu’il n’était pas question de construire une défense européenne qui ait vocation à agir indépendamment de l’état major de l’Otan.
Dès 1997, Tony Blair affirma que la Grande-Bretagne rejoindrait rapidement la zone euro. Six ans ont passé, et la décision de soumettre l’adhésion britannique à un référendum a encore été reportée sine die. Ce nouveau report a montré que, sur cette question, le Premier ministre est des plus timorés. Il laisse en fait la gestion de ce dossier à Gordon Brown, son chancelier de l’Echiquier, qui est plutôt hostile à l’euro. Il n’a d’ailleurs jamais montré beaucoup de courage politique pour s’opposer à la presse de Rupert Murdoch, qui est violemment antieuro.
Ce relevé de faits contradictoires ne permet pas de se faire une idée précise de la vraie doctrine Blair en matière européenne. Le Premier ministre a pu couvrir ses intentions d’un écran de fumée, propice à une double lecture de son action.
Pour comprendre la vraie nature de l’engagement «proeuropéen» de Tony Blair, il est nécessaire d’observer la scène européenne en contre-champ et d’examiner à la loupe les échanges britannico-américains. Peu de temps après la victoire du New Labour, Tony Blair reçut Bill Clinton au 10, Downing Street. La doctrine européenne du Premier ministre fut déclinée très précisément : «Une Grande-Bretagne qui mène en Europe est une Grande-Bretagne qui pourra tisser des relations encore plus étroites avec les Etats-Unis d’Amérique (27 mai 1997).» Depuis, «Blair l’Européen» n’a fait que persévérer dans cette voie.
L’épisode du conflit irakien a fourni un cas d’étude aussi édifiant que fascinant. Les médias britanniques estiment que M. Blair aurait décidé de soutenir l’invasion américaine de l’Irak dès septem bre 2002. David Stothard, un ancien rédacteur en chef du Times, a eu un accès direct au Premier ministre et à ses conseillers dans les semaines qui ont précédé le conflit et pendant la campagne militaire. Il rapporte de ses entrevues avec le coeur du pouvoir d’Etat que Tony Blair aurait décidé d’engager son pays, car il était convaincu que, quelles que soient les circonstances, George W. Bush interviendrait en Irak. Tony Blair décida donc, dès l’automne 2002, que la Grande-Bretagne devait choisir de soutenir les Etats-Unis, quelles que soient les conditions de l’engagement américain. Ces faits ont été commentés par les médias britanniques et n’ont fait l’objet d’aucun démenti de la part du gouvernement.
On comprend mieux l’obstination désespérée de M. Blair pour faire avaliser la guerre américaine par les Nations unies, ainsi que ses efforts pour convaincre les membres du Conseil de sécurité. A l’automne 2002, Tony Blair promit à George W. Bush de lui «amener l’Europe sur un plateau», s’il acceptait de passer par les Nations unies. Quand les tractations onusiennes s’enlisèrent, Donald Rumsfeld estima que l’intervention américaine pouvait avoir lieu sans le soutien des Britanniques. Le Premier ministre s’empressa de rassurer l’allié américain, reniant les assurances qu’il avait données aux parlementaires travaillistes de ne pas participer à un conflit en dehors du cadre des Nations unies.
Le gouvernement fait face actuellement à une crise politique très grave, occasionnée par le suicide de l’expert en armement David Kelly. Tony Blair est accusé d’avoir retouché des «preuves» établissant l’existence d’armes de destruction massives en Irak et d’avoir exagéré le danger qu’elles représentaient. Si le gouvernement Blair a trompé le public dans cette affaire irakienne, cette tromperie est essentiellement d’ordre politique : Tony Blair a engagé la Grande-Bretagne dans cette aventure douteuse pour rester jusqu’au bout aux côtés des Etats-Unis.
Tony Blair est inconditionnellement proaméricain, car il estime qu’avec la fin du communisme nous sommes entrés dans un monde unipolaire placé sous le pouvoir hégémonique des Etats-Unis. Mais le Premier ministre est aussi intimement convaincu que la civilisation américaine est supérieure à toute autre, qu’elle constitue l’archétype même de la modernité et du progrès humain. Il fut choqué de constater que sa vision du monde n’était guère partagée par les leaders des grandes puissances occidentales, qui, au contraire, estiment qu’un monde multipolaire offre une garantie de stabilité et non pas l’unilatéralisme guerrier des néoconservateurs américains.
Le tropisme américain de Tony Blair fournit la grille de lecture nécessaire qui donne sens à une stratégie européenne qui, à défaut, frappe par ses contradictions et ses incohérences. Ainsi, l’alliance très publique qu’il a nouée avec José Maria Aznar et Silvio Berlusconi pour une Europe des marchés, de la flexibilité et des privatisations, n’est ni une erreur de parcours ou une aberration. Elle est, pour Tony Blair, idéologiquement logique et politiquement souhaitable. Les efforts inouïs du gouvernement Blair pour vider la Constitution européenne de ses dispositions sociales renvoient au coeur du projet blairiste : l’établissement d’une Europe atlantiste sur le plan politique et diplomatique, et économiquement néolibérale.
Evoquer la «relation spéciale» pour expliquer le proaméricanisme inconditionnel de Tony Blair n’est guère suffisant. Harold Wilson avait catégoriquement refusé d’envoyer des troupes au Vietnam en dépit des demandes pressantes de Lyndon B. Johnson. Margaret Thatcher n’avait pas hésité à reprendre les Malouines, sans le soutien de Ronald Reagan, qui voyait dans la dictature argentine un rempart contre la «menace communiste». Le soutien zélé de Tony Blair à George W. Bush est motivé par une lecture idéologique du monde : il considère que la «modernisation» de l’économie et des services publics doit impérativement se faire en copiant le modèle capitaliste américain. Pour le champion de la «troisième voie», quiconque résiste à l’américanisation du monde est une force «archaïque» qui tente de ralentir la marche inexorable de l’Histoire.
Le mythe de «Blair l’Européen» aura survécu de manière plus ou moins plausible jusqu’à l’épisode irakien. Des dossiers falsifiés et l’amitié encombrante de néoconservateurs américains l’ont fracassé.
A quelques mois de la présidentielle américaine, la situation à Bagdad divise l’opinion et le Congrès.
Irak : un air de Vietnam
Par Jacques AMALRIC
jeudi 28 août 2003
Jacques Amalric est ancien directeur
de la rédaction de «Libération».
Associer les Nations unies à la renaissance de l’Irak serait une solution mais la toute-puissance américaine l’interdit.
Les analogies historiques sont souvent abusives, rarement pertinentes. Difficile pourtant, à quatorze mois de l’élection présidentielle américaine, de ne pas se remémorer les débats et les interrogations qui divisaient les Etats-Unis au début des années 60. Il n’était pas question de l’Irak, à cette époque, mais bien sûr du Vietnam où plusieurs milliers de «conseillers» militaires américains, chargés d’entraîner et de motiver une armée sud-vietnamienne peu performante, commençaient à enregistrer pertes et insuccès. On connaît la suite : bien que rempli de doutes sur la finalité de l’aventure, Lyndon Johnson, qui termine le mandat de John Kennedy, se laisse convaincre notamment par son secrétaire à la défense Robert McNamara d’engager plus avant les Etats-Unis dans le conflit, aux côtés du régime sud-vietnamien, aussi corrompu qu’autoritaire. Elu brillamment en 1964 sur un programme de réformes sociales intérieures, il franchira le Rubicond en 1965 en portant les effectifs du corps expéditionnaire à plusieurs centaines de milliers d’hommes. Cinquante mille GI laisseront la vie dans cette guerre. En vain.
Autre conflit, même débat aujourd’hui. Sauf qu’il ne s’agit pas cette fois-ci de gagner la guerre d’Irak (elle l’a été, et rapidement) mais de gagner la paix. Et quelques mois après la chute de Saddam Hussein, la tâche apparaît bien plus hasardeuse qu’elle n’avait été décrite par la poignée d’idéologues qui ont convaincu George W. Bush de venger les morts du 11 septembre 2001 en libérant Bagdad de la tyrannie : l’insécurité règne dans le pays, à l’exception du Kurdistan et les 139 000 soldats américains qui y sont stationnés consacrent l’essentiel de leur temps non pas à améliorer la vie quotidienne des Irakiens mais à se protéger des attentats et à éviter les embuscades. En dépit d’un engagement américain dont le coût actuel est d’un milliard de dollars par mois (mais évalué à vingt milliards de dollars par an et pendant cinq ans pour être efficace), la reconstruction du pays stagne : l’insécurité est générale, l’électricité manque, l’eau reste rare, la production de pétrole peine à reprendre faute des investissements massifs nécessaires et du fait de sabotages, la situation sanitaire est de plus en plus critique, le chômage la règle générale.
La reconstruction politique de l’Irak, c’est-à-dire le transfert du pouvoir aux Irakiens, est également en panne. Paul Bremer, le proconsul américain, peut bien évoquer l’organisation d’élections dans un an, personne n’y croit vraiment. Encore faudrait-il en effet que le pays dispose d’ici là d’une constitution adoptée par une assemblée constituante légitime. On en est loin à voir les profondes divisions qui paralysent le Conseil gouvernemental provisoire irakien mis en place par Paul Bremer ; des divisions qui concernent aussi bien le principe du fédéralisme (auquel les Kurdes sont bien plus attachés que les chiites, majoritaires) que de l’espace à réserver à la religion (ce sont ici les chiites qui sont les plus virulents, même si une partie d’entre eux n’est pas hostile à une certaine sécularisation).
Le renvoi dans leurs foyers des centaines de milliers de soldats de Saddam Hussein n’a fait qu’ajouter à la crise de confiance entre Américains et Irakiens et a sans doute fourni nombre de volontaires aux partisans de la résistance armée. Certains experts estiment également qu’en intervenant en Irak, les Etats-Unis ont ouvert un nouveau champ du jihad et que des terroristes islamistes non-irakiens ont rejoint dans leur combat les nostalgiques du régime de Saddam Hussein. Ils en veulent pour indice le sanglant attentat perpétré contre le quartier général des Nations unies à Bagdad mais les preuves manquent encore pour étayer ces affirmations.
Quoi qu’on en dise à la Maison Blanche et au Pentagone, l’idée que les Etats-Unis se sont engagés dans une impasse en Irak, sous prétexte de guerre contre le terrorisme et de menace (toujours non avérée) d’armes irakiennes de destruction massive, progresse tout aussi bien dans l’opinion publique américaine (les sondages, jusqu’à présent favorables à George W. Bush, viennent de s’inverser) qu’au Congrès. C’est ainsi qu’au retour d’une mission d’inspection sur le terrain, trois sénateurs influents deux Républicains, John McCain (Arizona) et Lindsey Graham (Caroline du Sud) et un démocrate, Joseph Biden (Delaware) viennent de recommander l’envoi de renforts en Irak. Une idée qui répugne tant à George Bush junior (crise nord-coréenne oblige ; et on est pratiquement en année électorale alors que le président sortant avait initialement promis de réduire dès septembre la présence militaire américaine en Irak) qu’au secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, même si elle est défendue en catimini par nombre de responsables militaires, prompts à reconnaître que si la machine de guerre américaine est satisfaisante, l’armée n’a aucune compétence pour les tâches de reconstruction.
L’autre solution consisterait bien sûr à revenir devant le Conseil de sécurité pour associer les Nations unies aux tentatives de renaissance de l’Irak. Mais là encore l’idéologie dominante à Washington s’oppose à ce qui relèverait du simple bon sens. Au nom de la toute-puissance et de l’infaillibilité américaines. Même si l’arc de vertu démocratique qui devait aller d’Israël à l’Afghanistan (lui aussi au bord du gouffre) en passant par l’Irak, a vécu avant même de voir le jour.
Cycloid
30/08/2003
La lutte contre le Gargantua américain exige d’autres combattants que
ce picrocholesque scribouillard !
Cycloid
30/08/2003
Comme le laisse entendre l’article non signé extrait de “de defensa”.
Stupide !
Cycloid
30/08/2003
Le site “de defensa” ressemble de plus en plus à celui d’ “Anti-war ” :
des citations de la presse internationale pleines d’intérêt, assaisonnées
des commentaires grotesques de Justin Raimondo.
François
30/08/2003
Voici l’article en question:
http://fr.news.yahoo.com/030827/5/3dap1.html
Le matériel de bureau a alimenté les incendies au World Trade Center, selon une enquête
GAITHERSBURG, Maryland (AP) - Les ordinateurs et d’autres équipements de bureau ont alimenté les incendies au World Trade Center (WTC) après que les tours eurent été percutées par les avions-suicide, selon une enquête des autorités américaines qui laisse entendre qu’une révision des mesures de prévention anti-feu dans les immeubles de bureau modernes aux Etats-Unis pourrait être nécessaire.
L’Institut national des normes et de la technologie (NIST), qui enquête sur les causes de l’effondrement du WTC le 11 septembre 2001, a créé une simulation de l’incendie qui a ravagé les tours jumelles.
Les enquêteurs ont découvert qu’alors que le kérosène et le contenu des avions ont brûlé en quelques minutes, l’intérieur des bâtiments, dont de nombreux espaces de bureaux situés aux étages supérieurs, a continué à se consumer jusqu’à l’effondrement des structures.
Le NIST, un division du département du Commerce, cherche à créer un modèle informatique de la tragédie. Le but est de comprendre exactement comment le feu s’est comporté dans les tours et les facteurs qui ont contribué à leur effondrement. “Ce que nous essayons de modéliser, c’est la propagation d’un incendie dans le bâtiment”, a précisé Shyam Sunder, un responsable de l’enquête.
Les feux qui ont brûlé dans le WTC doivent être comparés à des tests réalisés ces dernières décennies pour que le NIST puisse proposer un changement des règles de prévention contre les incendies, a-t-il indiqué. Dans de nombreuses villes américaines, ces règles sont basées sur des tests menés sur des types de bureaux plus anciens, où les ordinateurs et d’autres équipements sophistiqués étaient moins présents.
Les enquêteurs prévoient de commencer le mois prochain à interviewer des rescapés des attentats afin de mieux comprendre ce qui s’est passé lors de l’évacuation, et d’apporter éventuellement des améliorations sur des points comme la taille des escaliers et les procédures d’évacuation. AP
—————————-
Jean-Paul de Beauchêne
29/08/2003
Ne pourrait-on pas aussi prendre en compte le grand allongement de l’espérance de vie, et donc le plus grand nombre de personnes fragiles dont la survie est due à l’amélioration des soins, par rapport à la dernière canicule enregistrée, en 1947 ?
François
28/08/2003
Bonjour,
Je suis tombé hier sur un article de l’Associated Press (AP) au sujet d’une enquête qui laisse entendre qu’une révision des mesures de prévention anti-feu dans les immeubles de bureau modernes aux Etats-Unis pourrait être nécessaire (suite aux attaques du WTC).
Je trouve que la lecture de cet article renforce la pertinence de votre analyse (de sa conclusion en particulier): “De la Grande Panne de 2003 aux Grandes Tours détruites de 2001 “
L’article en question:
http://fr.news.yahoo.com/030827/5/3dap1.html
boursan
27/08/2003
Quelle est la vie privée de cette femme?
Elle pourrait devenir le maillon faible de GWB car elle serait membre de l’American Illuminati qui est une secte satanique, pas mariée, pas d’enfant vraiment un pedigree bien louche.
serjio torres-abelaira.
27/08/2003
En rigor,depuis 989,les
u.s.of a.sont reste sans
strategie.Ils ont garde une
certain image.Mais,le 001-09
-11,l"image de superstar est
finie.
10.000 bombes atomi-
que ne font pas non plus
une ( strategie ).
Je vous remercie.
003-08-26.
epulev.
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