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réponse à la mort (prétendue) des fils de Saddam

Article lié : La mort des fils de Saddam et le tournant US vers l’ONU

Cycloid

  24/07/2003

Si ces événements sont vrais, nous assisterons à la création d’un martyrologe qui confirmera et amplifiera la résistance irakienne.

Mensonges officiels, pouvant être lus sur des sites officiels britanniques et américains

Article lié :

Cycloid

  21/07/2003

La guerre de l’Irak est finie (la guérilla commence) et on risque d’oublier tous les mensonges qui deviennent de plus en plus flagrants, à mesure que l’occupation US
se répand dans cet infortuné pays et qui ont servi à lui déclarer une guerre léonine.
En voici une liste non exhaustive :

1.Les mensonges du dossier Blair , du 24-IX-03. Voici quelques extraits à lire sur le site de Downing Street :  http://www.number10.gov.uk/output/Page284.asp
“the assessed intelligence has established beyond doubt … that Saddam has continued to produce chemical and biological weapons”  “the assessed intelligence has established beyond doubt .. that he [Saddam Hussein] continues in his efforts to develop nuclear weapons” “Iraq has chemical and biological agents and weapons available [..] from pre-Gulf War stocks”.  “plants formerly associated with the chemical warfare programme have been rebuilt. These include the chlorine and phenol plant at Fallujah 2 near Habbaniyah.”
“According to intelligence, Iraq has retained up to 20 Al Hussein missiles … They could be used with conventional, chemical or biological warheads and, with a range of up to 650km, are capable of reaching a number of countries in the region including Cyprus, Turkey, Saudi Arabia, Iran and Israel.”  “there is intelligence that Iraq has sought the supply of significant quantities of uranium from Africa”.  ” Saddam Hussein’s military planning allows for some of the WMD to be ready within 45 minutes of an order to use them.”  “Iraq has chemical and biological agents and weapons available [..] from pre-Gulf War stocks”.  “plants formerly associated with the chemical warfare programme have been rebuilt. These include the chlorine and phenol plant at Fallujah 2 near Habbaniyah.”
“According to intelligence, Iraq has retained up to 20 Al Hussein missiles. 
Saddam Hussein’s “military planning allows for some of the WMD to be ready within 45 minutes of an order to use them.”

2. Récidive de Blair 30 mai 2003"There is no doubt about the chemical programme, the biological programme, indeed the nuclear weapons programme. All that
    is well documented by the United Nations.”
http://www.number-10.gov.uk/output/Page3788.asp

3. Les mensonges de Straw . “We know that this man has got weapons of mass destruction. That sounds like a slightly abstract phrase, but what we are talking about is chemical weapons, biological weapons, viruses, bacilli and anthrax—10,000 litres of anthrax—that he has. We know that he has it, Dr. Blix points that out and he has failed to account for that.”
http://www.parliament.the-stationery-office.co.uk/pa/cm200203/cmhansrd/cm030317/debtext/30317-27.htm
14 mai 2003 “The evidence in respect of Iraq was so strong that the Security Council on the 8th of November said unanimously that Iraq’s proliferation and possession of the weapons of mass destruction and unlawful missile systems, as well as its defiance of the United Nations, pose – and I quote – ‘a threat to international peace and security’.”
http://www.ccmep.org/2003_articles/Iraq/051503_so_mr_straw.htm
4. Les mensonges de.Bush 7 octobre 2002 “Iraq has attempted to purchase high-strength aluminum tubes and other equipment needed for gas centrifuges, which are used
    to enrich uranium for nuclear weapons.”
http://www.whitehouse.gov/news/releases/2002/10/20021007-8.html
28 janvier 2003 “The United Nations concluded that Saddam Hussein had materials sufficient to produce more than 38,000 liters of botulinum toxin—enough to subject millions of people to death by respiratory failure.”
http://www.whitehouse.gov/news/releases/2003/01/20030128-19.html
18 mars 2003
“Intelligence gathered by this and other governments leaves no doubt that the Iraq regime continues to possess and conceal some of the most lethal weapons ever devised.”
http://www.whitehouse.gov/news/releases/2003/03/iraq/20030317-7.html
5.  Les mensonges de Colin Powell   5 février 2003
“By 1998, UN experts agreed that the Iraqis had perfected drying techniques for their biological weapons programs.”  “Saddam Hussein…has the wherewithal to develop smallpox”  “When our coalition ousted the Taliban, the Zarqawi network helped establish another poison and explosive training center camp, and this camp is located in northeastern Iraq. You see a picture of this camp.”
http://www.state.gov/secretary/rm/2003/17300.htm
........................................................................
C’est le moment de rappeler qu’en 2002 est paru un petit bouquin :” Entretien avec Scott Ritter, ancien inspecteur des Nations Unies” mené par Williams R. Pitt. Ce livre a été
édité par “Le Serpent à Plumes” à Paris. Voici un extrait . Pitt: Qu’en est-il des armes biologiques ? - Scott: L’Irak a été en mesure de produire de grandes quantités d’anthrax liquide. Cela est incontestable. (Rem. de Cycloid : il s’agit évidemment de bouillon de culture; on ne liquéfie pas ces bacilles !). Mais l’anthrax liquide en vrac, stocké dans des conditions idéales, se détériore en 3 ans. A l’heure actuelle, “leur “anthrax et “leur” bacille botulique sont hors d’usage…
Je vous engage à visiter ces sites officiels dont vous avez les URLs ; ce sont les meilleures preuves des mensonges anglo-américains.

Les USA montreront-ils qu'ils sont une grande nation ∫

Article lié :

Cycloid

  20/07/2003

Un très bel éditorial (pour un hebdomadaire américain !) ” Cessez l’occupation US” a paru le 17 juillet 2003, dans le dernier numéro de “The Nation”
http://www.thenation.com/doc.mhtml?i=20030804&s=editors
“Le test d’une grande nation est fourni lorsqu’elle peut avouer ses fautes et changer
le cours (de sa politique) par égard vis-à-vis d’elle-même et du monde…..”`
“Il est temps pour les Etats-Unis de reconnaître qu’ils ont commis une profonde erreur stratégique en faisant la guerre à l’Irak sans le soutien de la communauté internationale,
et que les USA et leur petite bande d’alliés n’ont pas les ressources, ni les compétences
ni la légitimité pour stabiliser l’Irak et établir seuls les conditions pour une démocratie
irakienne.”
Devant le nombre croissant de soldats US abattus, cet éditorial ne parle pas de terrorisme, mais de résistance populaire. Je cite encore :
“La seule voie pour la Maison Blanche est de remettre l’administration de l’Irak d’après-guerre à l’ONU, laquelle, en dépit de ses limitations, est dans une meilleure position
pour fournir à la fois les forces et les compétences requises pour un projet à lon terme
d’établissement d’un ‘self-government’ en Irak.”
L’éditorial rappelle que le 15 juillet, le sénateur Edward Kennedy a pressé la Maison
Blanche d’abandonner son attitude arrogante et de s’en remettre à la communauté
internationale; il se termine sur une forte afirmation :” Sans solution à ces questions,
laguerre de Bush, ILLEGALE ET INUTILE deviendra une plus grande tragédie encore,
pour l’Amérique et le peuple d’Irak”.
Il est cependant déplorable qu’il ait fallu attendre des pertes quotidiennes de GIs (à
présent, le nombre de morts américains par faits de guerre ou de guérilla dépasse nettement celui de 1991) pour que des journalistes US fassent de telles déclarations.
Mais l’éditorial ne pipe mot à propos des grossiers mensonges de la bande Bush-Blair-Rumsfeld et Co. Les Américains ont encore un sacré bout de chemin à parcourir avant
de retrouver un semblant de créance auprès de cette communauté des nations qu’ils ont
tellement méprisée, tant les conservateurs que les démocrates.

a londres, la vraie guerre ..

Article lié :

M.Bultelle

  18/07/2003

oubliez le pseudo conflit BBC-whitehall, la vraie guerre contre blair va bientot debuter. jusque maintenant l’opposition des tories etait tellement minable (le terme n’est pas trop dur) et suicidaire qu’il pouvait tout faire.  Son seul adversaire potentiel - gordon brown - etait dans son camp et les deux grosses betes de la scene politique britannique respectaient plus ou moins un accord passe en 95 dans un des restaurants les plus branches de londres.
C’est fini comme en temoigne un article dans l’independent du vendredi 18 juillet (dont je copie les paragraphes les plus interessants), et la lutte s’annonce des plus violentes.

Brown’s supporters launch revenge attack and label Blair a ‘psychopath’
By Andrew Grice Political Editor
18 July 2003

Supporters of the Chancellor, Gordon Brown, have launched an extraordinary attack on Tony Blair, portraying him as a “psychopath” and “psychotic”.

Blair loyalists are furious about a string of hostile articles about the Prime Minister in the current edition of New Statesman magazine, which is owned by Geoffrey Robinson, a former Treasury minister and a close ally of Mr Brown.

The strong language was seen in the Blair camp as a “revenge attack” for a previous sideswipe at Mr Brown by a Blair aide who described the Chancellor as having “psychological flaws”.

In a leading article, New Statesman makes the case for Mr Brown to take over from Mr Blair in 2005, and suggests that this date - not Labour’s 1997 election victory - may prove “the radical watershed of our age”.

The magazine says that “Mr Brown, like Margaret Thatcher but unlike Mr Blair, has a focus”. A Brown government would constantly ask how to reduce poverty and promote equality. “Mr Blair lacks such clarity of purpose, with the result that all sorts of fancy ideas get an airing, without rhyme or reason and usually without result.”

It says the Chancellor would be a bigger vote-winner than the Prime Minister because Mr Blair “has lost so much public trust over the Iraq war”.

Another article in the magazine is headed “What is the point of Tony Blair?”, while a third declares: “The question of Tony Blair’s sanity can no longer be avoided.”

It quotes Sidney Crown, a former consultant psychotherapist at the Royal London Hospital, as saying that Mr Blair “does not exist” and compares him with an actor. He adds that Alastair Campbell, Downing Street’s director of communications and strategy, is “very much represented in Mr Blair’s dark side, which is why they like each other ... the psychopathic personality is very quick to pick things up and shift and move about”.

Dr Crown suggests that Mr Blair did not decide to lie about Iraq’s weapons of mass destruction, but had been “highly selective” over intelligence material, seeing the material that appealed to him. “With all forms of psychotics, if you ask people about the consequences of what they’ve done they can’t tell you, because they’ve no ability to see the future.”

The former cabinet minister Clare Short, a close ally of Mr Brown, says in the magazine that Mr Blair is a “media star” who “thinks in soundbites” and “uses his charm to get what he wants”.
In another article, Charlie Whelan, the Chancellor’s former secretary, urges Mr Blair to sack Mr Campbell.

Alerte! French-bashing à l'horizon

Article lié :

fidele_lecteur

  16/07/2003

C’est déjà presque un serpent de mer que cette histoire de fausses preuves sur l’uranium nigerian ... fabriquées par les francais.

C’est un peu gros mais ca pourrait passer: “Ah ces français, toujours prets à nous attirer dans de mauvaises guerres”. Ce serait une version à peine plus osée de: “le refus des français d’enterriner la guerre à l’ONU à rendu la guerre in-é-vi-ta-ble”.

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3218—327701-,00.html

http://news.ft.com/servlet/ContentServer?pagename=FT.com/StoryFT/FullStory&c=StoryFT&cid=1057562362080&p=1031119383196

De mémoire, notre ami William Saphire editorialiste au New York Times nous avait déjà servi cette histoire il y a quelques mois. Le bougre est peut etre de mauvaise foi mais il sent le vent tourner avant les autres. Si un virtuose des moteurs de recherche pouvait retrouver cet article, il s’amuserait certainement de la source de W.Saphire: un e-mail anonyme (la lettre anonyme, plus personne n’y prete foi, alors que l’e-mail anonyme porte en lui toute une part de mystère qui valide les informations les plus suspectes). Vous remarquerez que le financial times ne cite lui non plus aucune source pour etayer son article ... même pas une source anonyme.

Cet écran de fumée permettrait à T.Blair de se dispenser d’expliquer qui à écrit les faux documents en question. Le stagiaire en charge du copier-coller peut respirer cette fois ci.

“Condoleezza Rice, the US national security adviser, said on Sunday: “We have never said that the British report was wrong . . . the British stand by it because they have sources we did not have.”

Jack Straw, foreign secretary, has written to the Commons foreign affairs committee saying British officials were confident the dossier’s statement was based on reliable intelligence.

.../...

The information from foreign intelligence services was not shared with the US because it “was not ours to share”, an official said.

.../...

“The foreign secretary also disclosed that the US did not share with London details of a visit to Niger in 2002 by Joseph Wilson, an American envoy, who reported that no contract to buy uranium had been concluded with Iraq. Britain only learnt about this in recent press reports.”

En bref, on s’exonère en famille. L’alibi des uns confirme celui des autres.

Loin de moi l’idée de monopoliser ce forum, mais je tombe à l’instant sur un autre article du financial times qui traite d’un tout autre sujet:

Europe will not be subservient
By Kirsty Hughes

http://news.ft.com/servlet/ContentServer?pagename=FT.com/StoryFT/FullStory&c=StoryFT&cid=1057562418384&p=1012571727092

Pour M. Blair, à méditer

Article lié :

Léosthène

  14/07/2003

Dans un bouquin sur Edouard VII et l’empire britannique (André Maurois, paru en 1933), je relève ces quelques phrases. Une réflexion de LLoyd George, d’abord, à propos de la guerre des Boers : “Nous avons commencé cette guerre pour obtenir l’égalité des droits, nous la continuons par une annexion. C’est exactement comme si vous étiez entrés dans une maison pour protéger les enfants et si vous acheviez votre tâche en volant la vaisselle”.
Il paraît qu’aujourd’hui, les Anglais regardent surtout leurs grands “amis” Américains déménager le buffet sans eux.

Axiome de la politique prussienne : “Nécessité n’a pas loi. La force peut créer un droit nouveau”. Monsieur Rumsfeld a du graver cette pensée au dessus de son lit.

Dans un article de Jacques Bainville, daté du 27 mars 1915, ces propos de Gladstone : “Il est impossible d’exempter un peuple de sa responsabilité plénière envers un autre peuple pour les actes de son gouvernement”.

Encore Bainville en 1935, lorsqu’il écrivait à propos de l’Allemagne : “elle peut penser que la possession d’une grande supériorité de forces lui vaudra plus d’amis que d’adversaire. Prenons garde, en tout cas, que les dés sont jetés et qu’ils vont rouler pour tout le monde.”

Quelle thérapie possible ∫

Article lié : Le Royaume-Uni et le patriotisme: quelques observations sur une imposture érigée pompeusement en politique

Un lecteur quotidien

  14/07/2003

D’ailleurs, rien ne nous dit que la Grande-Bretagne ne choisiera pas la voie du refoulement.
A vous lire, vu l’impossibilité psychologique dans laquelle se trouve Tony Blair a se réformer, tout va en fait dépendre du prochain gouvernement ministre… qui va avoir un agenda chargé (euro, Bae, JSF, fin ou renégociations des Special Relationships ...)

Blair to ask US to share defence technology

Article lié :

fidele_lecteur

  13/07/2003

Suivant la logique du “on ne respecte que la force”, le MoD UK et BAe haussent le ton:
http://www.nytimes.com/financialtimes/business/FT1057562345223.html?pagewanted=print&position=

“If we are going to be fighting side by side, it is in US interests to make sure Britain has access to the same equipment.

“But we don’t think it is in the UK’s interest for BAE to be linked up if our factories will simply end up doing the metal-bashing.”

C’est à propos du JSF/F35 bien sur.

précision sur la critique de l'Amérique

Article lié : L'antiaméricanisme de Aron et Dandieu

Zajec

  27/06/2003

L’extrait de la prose de Dandieu et Aron, que vous proposez, est très intéressant, mais il est peut-être mal mis en perspective, ou du moins, sa postérité l’est-elle. Vous écrivez en effet:

“A partir de là, l’anti-américanisme deviendra idéologique pour l’essentiel (on est anti-américain parce qu’on est pro-soviétique, ou marxiste). Ce n’est qu’aujourd’hui qu’on commence à retrouver des courants de critique de l’américanisme qui rejoignent en ampleur et en ambition ceux de la période Aron-Dandieu”.

Historiquement, vous procédez ainsi à un saut digne des raccourcis politiques, idéologiques et historiques des neo-cons américains. Toute la deuxième moitié du vingtième siècle a été remplie de critiques non-marxistes de l’américanisme, critiques qui ne s’intéresaient pas tant au paradigme libéral et capitaliste qu’à la nature réelle du messianisme américain. Ces critiques se situaient pour la plupart à droite: La Nouvelle droite, en particulier, a depuis longtemps analysé la véritable nature de l’imperium américain (voir en particulier les lumineux passages d’Alain de Benoist sur les Etats-unis dans “les idées à l’endroit” (1979). Que certains commentateurs et analystes, revenus de de leurs illusions et de leurs paradis collectivistes s’aperçoivent aujourd’hui des ambitions et surtout de la nature réelle de la psyché américaine, tout cela est bel et bon. Mais il serait honnête intellectuellement de reconnaître que la critique “européenne” et charnelle du rouleau compresseur post-moderne qu’est l’Empire américain, colosse sans identité, sans mémoire et sans but, n’a jamais cessé depuis les efforts des non-conformistes des années trente. Maulnier, Venner, de Benoist et d’autres n’ont pas attendu la mondialisation pour s’en redre compte. Ils eurent le tort d’avoir raison avant tout le monde, et, surtout, d’opérer cette critique salutaire tout en ne cédant pas à l’illusion communiste. Il ne faut jamais avoir raison trop tôt. On peut ajouter que cette critique, tout comme celle des anti-conformistes des années trente, s’est faite au nom de l’émergence nécessaire d’une Europe consciente d’elle-même, de son identité, de son destin et de son histoire. Tout ce qui s’opposait, évidemment aux illusions d’un quelconque “sens de l’histoire”, qu’il soit communiste ou “démocratiste”.

Si nous nous battons aujourd’hui pour ne pas sortir de l’Histoire, c’est pour avoir oscillé entre ces deux illusions, consommé de ces deux opiums, sans nous interroger sur le sens du destin proprement européen.

Ce commentaire voulait simplement rappeler que ce n’est donc pas , comme vous l’écrivez, seulement aujourd’hui que l’on retrouve des courants de critique de l’américanisme d’une ampleur comparable à celui que représentent Dandieu et Aron. Ces courants ont toujours existé, mais ils étaient moins politiquement corrects, vus leurs défenseurs, que l’atlantisme béat ou le communisme buté qui faisaient alors recette.

Vous ferez de ces commentaires ce qu’il vous plaira. Votre site est extrêmement intéressant.

O. Zajec

rectificatif du Guardian concernant les derniers propos de Wolfie

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fidele_lecteur

  25/06/2003

Nul ne doute que le pétrole soit une importante motivation pour les américains, mais il se trouve que Wolfowitz n’a jamais prononcé d’aussi naïves paroles telles que “si nous sommes allés en Irak, c’est pour le pétrole”.
Le Guardian a retiré l’article déniché par Anamorphose de son site et a publié un mea-culpa:
http://www.guardian.co.uk/Columnists/Column/0,5673,973940,00.html

“A report which was posted on our website on June 4 under the heading ‘Wolfowitz: Iraq war was about oil’ misconstrued remarks made by the US deputy defence secretary, Paul Wolfowitz, making it appear that he had said that oil was the main reason for going to war in Iraq. He did not say that. He said, according to the department of defence website, ‘The…difference between North Korea and Iraq is that we had virtually no economic options with Iraq because the country floats on a sea of oil. In the case of North Korea, the country is teetering on the edge of economic collapse and that I believe is a major point of leverage whereas the military picture with North Korea is very different from that with Iraq.’
The sense was clearly that the US had no economic options by means of which to achieve its objectives, not that the economic value of the oil motivated the war. The report appeared only on the website and has now been removed.”

Monsieur Wolfowitz reserve certainement ce genre de remarques pour plus tard dans ses mémoires lorsque l’orage sera passé. Alors juste un peu de patience encore, et je suis sur qu’il s’en vantera tel un Z. Brezinski à qui l’on doit l’intervention soviétique en Afganistan et tout ce qui en découle.

La redoutable technologie rhétorique de G.W. Bush

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Anamorphose

  24/06/2003

Le site Truthout nous livre un intéressant article sur les procédés rhétoriques de Bush. Ils montrent comment ils entretiennent une culture de la peur et favorisent l’adhésion aveugle au leader (notamment par l’emploi de phrases à très faible contenu informatif et à forte charge émotionnelle). Les procédés que Tchakotine dans sont ouvrage classique “Le viol des foules par la propagande politique” avaient déjà exposés, sont ici encore à l’honneur, raffinés même dans une certaine mesure dans par des techniques communicationnelles telles qu’on utilise en hypnose, mais à des fins thérapeutiques. (Voir par exemple le chapitre sur la rhétorique hypnotique dans “Créer le réel, hypnose et thérapie” de T. Melchior, Le Seuil, ou encore les nombreux livres de l’hypnothérapeute Milton H. Erickson traduits en français, notamment aux éditions SATAS)

Rien d’étonnant à ce que la population nord-américaine soumise à un tel matraquage sémantique et rhétorique soit persuadée à plus de 50% de contre-vérités patentes telles que l’existence indéniable de WMD en Irak ou des liens de ce pays avec Al-Quaeda.
Le virtualisme ne serait probablement rien sans un tel arsenal langagier.

http://truthout.org/docs_03/062403G.shtml

A Nation of Victims
  By Renana Brooks
  The Nation

  Sunday 22 June 2003

  George W Bush is generally regarded as a mangler of the English language. What is overlooked is his mastery of emotional language – especially negatively charged emotional language – as a political tool. Take a closer look at his speeches and public utterances, and his political success turns out to be no surprise. It is the predictable result of the intentional use of language to dominate others.

  President Bush, like many dominant personality types, uses dependency-creating language. He employs language of contempt and intimidation to shame others into submission and desperate admiration. While we tend to think of the dominator as using physical force, in fact most dominators use verbal abuse to control others. Abusive language has been a major theme of psychological researchers on marital problems, such as John Gottman, and of philosophers and theologians, such as Josef Pieper. But little has been said about the key role it has come to play in political discourse, and in such “hot media” as talk radio and television.

  Bush uses several dominating linguistic techniques to induce surrender to his will. The first is empty language. This term refers to broad statements that are so abstract and mean so little that they are virtually impossible to oppose. Empty language is the emotional equivalent of empty calories. Just as we seldom question the content of potato chips while enjoying their pleasurable taste, recipients of empty language are usually distracted from examining the content of what they are hearing. Domina-tors use empty language to conceal faulty generalizations; to ridicule viable alternatives; to attribute negative motivations to others, thus making them appear contemptible; and to rename and “reframe” opposing viewpoints. Bush’s 2003 State of the Union speech contained thirty-nine examples of empty language. He used it to reduce complex problems to images that left the listener relieved that George W Bush was in charge. Rather than explaining the relationship between malpractice insurance and skyrocketing healthcare costs, Bush summed up: “No one has ever been healed by a frivolous lawsuit.” The multiple fiscal and monetary policy tools that can be used to stimulate an economy were downsized to: “The best and fairest way to make sure Americans have that money is not to tax it away in the first place.” The controversial plan to wage another war on Iraq was simplified to: “We will answer every danger and every enemy that threatens the American people.” In an earlier study, I found that in the 2000 presidential debates Bush used at least four times as many phrases containing empty language as Carter, Reagan, Clinton, Bush Senior or Gore had used in their debates.

  Another of Bush’s dominant-language techniques is personalization. By personalization I mean localizing the attention of the listener on the speaker’s personality. Bush projects himself as the only person capable of producing results. In his post- 9/11 speech to Congress he said, “I will not forget this wound to our country or those who inflicted it. I will not yield; I will not rest; I will not relent in waging this struggle for freedom and security for the American people.” He substitutes his determination for that of the nation’s. In the 2003 State of the Union speech he vowed, “I will defend the freedom and security of the American people.” Contrast Bush’s “I will not yield” etc. with John F: Kennedy’s “Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country.”

  The word “you” rarely appears in Bush’s speeches. Instead, there are numerous statements referring to himself or his personal characteristics – folksiness, confidence, righteous anger or determination – as the answer to the problems of the country. Even when Bush uses “we,” as he did many times in the State of the Union speech, he does it in a way that focuses attention on himself. For example, he stated: “Once again, we are called to defend the safety of our people, and the hopes of all mankind. And we accept this responsibility.”

  In an article in the Jan. 16 New York Review of Books, Joan Didion highlighted Bush’s high degree of personalization and contempt for argumentation in presenting his case for going to war in Iraq. As Didion writes: “‘I made up my mind,’ he had said in April, ‘that Saddam needs to go.’ This was one of many curious, almost petulant statements offered in lieu of actually presenting a case. I’ve made up my mind, I’ve said in speech after speech, I’ve made myself clear. The repeated statements became their own reason.”

  Poll after poll demonstrates that Bush’s political agenda is out of step with most Americans’ core beliefs. Yet the public, their electoral resistance broken down by empty language and persuaded by personalization, is susceptible to Bush’s most frequently used linguistic technique: negative framework. A negative framework is a pessimistic image of the world. Bush creates and maintains negative frameworks in his listeners’ minds with a number of linguistic techniques borrowed from advertising and hypnosis to instill the image of a dark and evil world around us. Catastrophic words and phrases are repeatedly drilled into the listener’s head until the opposition feels such a high level of anxiety that it appears pointless to do anything other than cower.

  Psychologist Martin Seligman, in his extensive studies of “learned helplessness,” showed that people’s motivation to respond to outside threats and problems is undermined by a belief that they have no control over their environment. Learned helplessness is exacerbated by beliefs that problems caused by negative events are permanent; and when the underlying causes are perceived to apply to many other events, the condition becomes pervasive and paralyzing.

  Bush is a master at inducing learned helplessness in the electorate. He uses pessimistic language that creates fear and disables people from feeling they can solve their problems. In his September 20, 2001, speech to Congress on the 9/11 attacks, he chose to increase people’s sense of vulnerability: “Americans should not expect one battle, but a lengthy campaign, unlike any other we have ever seen…. I ask you to live your lives, and hug your children. I know many citizens have fears tonight…. Be calm and resolute, even in the face of a continuing threat.” (Subsequent terror alerts by the FBI, CIA and Department of Homeland Security have maintained and expanded this fear of uknown, sinister enemies.) Contrast this rhetoric with Franklin Roosevelt’s speech delivered the day after the Japanese attack on Pearl Harbor. He said: “No matter how long it may take us to overcome this premeditated invasion, the American people in their righteous might will win through to absolute victory…. There is no blinking at the fact that our people, our territory and our interests are in grave danger. With confidence in our armed forces – with the unbounding determination of our people – we will gain the inevitable triumph – so help us God.” Roosevelt focuses on an optimistic future rather than an ongoing threat to Americans’ personal survival.

  All political leaders must define the present threats and problems faced by the country before describing their approach to a solution, but the ratio of negative to optimistic statements in Bush’s speeches and policy declarations is much higher, more pervasive and more long-lasting than that of any other President. Let’s compare “crisis” speeches by Bush and Ronald Reagan, the President with whom he most identifies himself. In Reagan’s October 27, 1983, televised address to the nation on the bombing of the US Marine barracks in Beirut, he used nineteen images of crisis and twenty-one images of optimism, evenly balancing optimistic and negative depictions. He limited his evaluation of the problems to the past and present tense, saying only that “with patience and firmness we can bring peace to that strife-torn region and make our own lives more secure.” George W Bush’s October 7, 2002, major policy speech on Iraq, on the other hand, began with forty-four consecutive statements referring to the crisis and citing a multitude of possible catastrophic repercussions. The vast majority of these statements (for example: “Some ask how urgent this danger is to America and the world. The danger is already significant, and it only grows worse with time”; “Iraq could decide on any given day to provide a biological or chemical weapon to a terrorist group or individual terrorists”) imply that the crisis will last into the indeterminate future. There is also no specific plan of action. The absence of plans is typical of a negative framework, and leaves the listener without hope that the crisis will ever end. Contrast this with Reagan, who, a third of the way into his explanation of the crisis in Lebanon, asked the following: “Where do we go from here? What can we do now to help Lebanon gain greater stability so that our Marines can come home? Well, I believe we can take three steps now that will make a difference.”

  To create a dependency dynamic between him and the electorate, Bush describes the nation as being in a perpetual state of crisis and then attempts to convince the electorate that it is powerless and that he is the only one with the strength to deal with it. He attempts to persuade people they must transfer power to him, thus crushing the power of the citizen, the Congress, the Democratic Party, even constitutional liberties, to concentrate all power in the imperial presidency and the Republican Party.

  Bush’s political opponents are caught in a fantasy that they can win against him simply by proving the superiority of their ideas. However, people do not support Bush for the power of his ideas, but out of the despair and desperation in their hearts. Whenever people are in the grip of a desperate dependency, they won’t respond to rational criticisms of the people they are dependent on. They will respond to plausible and forceful statements and alternatives that put the American electorate back in touch with their core optimism. Bush’s opponents must combat his dark imagery with hope and restore American vigor and optimism in the coming years. They should heed the example of Reagan, who used optimism against Carter and the “national malaise”; Franklin Roosevelt, who used it against Hoover and the pessimism induced by the Depression (“the only thing we have to fear is fear itself”); and Clinton (the “Man from Hope”), who used positive language against the senior Bush’s lack of vision. This is the linguistic prescription for those who wish to retire Bush in 2004.

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La fin des Neocons ∫∫∫ Le rideau (ou le couperet ∫) est peut-être déjà tout prêt de tomber...

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Anamorphose

  14/06/2003

L’ultra-conservateur Pat Buchanan, (autrement dit une espèce de Le Pen version américaine), n’est pas le dernier des imbéciles dans toutes ses analyses, même si, par ailleurs, il nous propose un programme politique (du genre travail, famille, patrie)dont même l’homme de Neanderthal le plus abruti ne pourrait guère s’empêcher de franchement rigoler.

Bref, dans la dernière livraison de son journal “The American Conservative”, il nous invite à penser que les Neocons n’en ont plus pour longtemps : leur chute a déjà commencé. Pourquoi ? En bonne partie parce qu’ils ont voulu être au plus près du Capitole, en ignorant manifestement que la roche tarpéienne se trouvait juste à côté.

Reste à se demander dans quelle mesure ils entraîneront GW dans leur chute (on peut toujours rêver…).

En tous cas, cet article peut peut-être nous aider à comprendre les déclarations de Wolfie qui reconnaît platement que la guerre, c’était bien pour le pétrole et que les WMD n’étaient qu’un prétexte : peut-être sent-il, tout simplement, que sa fin - comme celle de ses rêves politiques grandioses - est proche, beaucoup plus proche qu’on ne pourrait le penser, et que dans un sursaut de rage impuissante, il cherche effectivement à incendier Rome… avant de se résoudre à boire la coupe de poison. “Que le monde périsse…”.

Enfin ! Si cette bande d’ex-trotskards mal recyclés s’en allait, ce serait dommage, en un sens : au moins, avec eux, les choses étaient claires…

http://www.amconmag.com/06_16_03/print/buchananprint.html

June 16, 2003 issue
Copyright © 2003 The American Conservative

Is the Neoconservative Moment Over?

by Pat Buchanan

The salad days of the neoconservatives, which began with the president’s Axis-of-Evil address in January 2002 and lasted until the fall of Baghdad may be coming to an end. Indeed, it is likely the neoconservatives will never again enjoy the celebrity and cachet in which they reveled in their romp to war on Iraq.

While this is, admittedly, a prediction, it rests on reasonable assumptions. But why should neoconservatism, at the apparent apex of its influence, be on the edge of eclipse?

Answer: the high tide of neoconservatism may have passed because the high tide of American empire may have passed. “World War IV,” the empire project, the great cause of the neocons, seems to have been suspended by the President of the United States.

While we still hear talk of “regime change” in Iran and North Korea, U.S. forces not tied down in occupation duties by the anarchy and chaos in Iraq, are returning home.

The first signal that the apogee of American hegemony in the Middle East has been reached came as U.S. soldiers and marines were completing their triumphant march into Baghdad. Suddenly, all the bellicosity toward Syria from neoconservatives and the Pentagon, stopped, apparently on the orders of the Commander in Chief.

Secretary of State Powell announced he would go to Damascus to talk with President Assad. U.S. ground forces halted at the Syrian border. Our carriers began to sail home from the Gulf. All the talk of Iraqi war criminals hiding out in Syria and Saddam’s weapons of mass destruction being transferred there suddenly ceased. “Mission Accomplished” read the huge banner on the Abraham Lincoln, as the president landed on the carrier deck to address the nation.

When Newt Gingrich, before an audience at the American Enterprise Institute (AEI), launched his tirade against Powell and the Department of State, accusing them of appeasing Syria, no echo came out of the Pentagon. Reportedly, Karl Rove gave Newt an earful, and the president himself was prepared to blast Newt, for he saw the attack on Powell as an attack on his own policy. A few editorials and columns praised Newt, but the neocons could sense that they were no longer in step with the White House. So, too, did every other Kremlinologist in this city.

Why did Bush order an end to the threats to Syria? The answer is obvious. He is not prepared to carry them out. With the heavy fighting over in Afghanistan and Iraq, the American people have had enough of invasions and occupations for one presidential term. The United States is now deep into nation building in both countries.

Moreover, Syria is not under any UN sanctions. Its leader did not try to assassinate the president’s father. There is no evidence Damascus is working on nuclear weapons. Assad has not threatened us. A war on Syria would have no Security Council endorsement, no NATO allies, no authorization from Congress. Such a pre-emptive war would be unconstitutional and be seen abroad as the imperial war of a rogue superpower. For all the talk of unilateralism and of our “unipolar moment” President Bush clearly feels a need for allies, foreign and domestic, before launching such a war.

Finally, having assumed paternity of 23 million Iraqis, few Americans are anxious to adopt 17 million Syrians. Damascus is a bridge too far for Bush and Rove, and with two wars and two victories in two years, why press their luck? The re-election that the president’s father did not win—and not an empire—appears to be what they are about.

Therefore, for the foreseeable future, the glory days—of Special Forces galloping on horseback in the Afghan hills, of Abrams tanks dashing like Custer’s cavalry across the Iraqi desert, of statues of Saddam toppling into the streets of Baghdad, and presidents landing on carrier flight decks in fighter-pilot garb —are over, behind us, gone. 

And ahead? Like all empires, once they cease to expand, they go over onto the defensive. Like the Brits before us, we must now secure, consolidate, protect, manage, and rule what we have in the tedious aftermath of our imperial wars. And as we have seen in the terror attacks in Casablanca and Riyadh, al-Qaeda and its allies, not Tommy Franks, now decide the time and place of attack in the War on Terror.

With 25 U.S. soldiers dead and counting since Baghdad fell, what the empire now entails is a steady stream of caskets coming home from Afghanistan and Iraq and tens of billions of American tax dollars going the other way to pay the cost of reconstruction of countries we have defeated and occupied.

Victory has brought unanticipated headaches. Having smashed the forces that held Iraq together—Saddam’s regime, the Ba’ath Party, the Republican Guard, the army—we must now build new forces to police the country, hold it together, and protect it from its predatory neighbors. And there are Islamic and Arab elements in and outside of Iraq determined that we should fail.

Where Tehran and the mullahs colluded in our smashing of a Taliban they hated, and of their old enemy Saddam, they no longer welcome America’s massive military presence in their region.

Most important, it appears the president has shifted roles from war leader to peacemaker. While the neocons are adamant in rejecting the road map to peace, drafted by the “quartet”—the U.S., the EU, the UN, and Russia—as a threat to Israel’s survival, Bush has endorsed it and evidently means to pursue it. The neocons are already carping at him for pressuring Sharon to “negotiate with terrorists” and “creating a new terrorist state in the Middle East.” Where White House and neoconservative agendas coincided precisely in the invasion of Iraq, they are now clearly in conflict.

While it has not happened yet, there is the possibility that our effort at nation building in Iraq will falter and fail, that Americans will tire of pouring men and money into the project, and will demand that the president bring the troops home and turn Iraq over to the allies, the Arabs, or the UN. As one looks at Afghanistan, Iraq, and a Middle East where al-Qaeda is avidly seeking soft targets, it may be that all the good news is behind us and that only bad news lies ahead.

If we have hit the tar baby in Baghdad, the president may be seeking to extricate us before we go to the polls 17 months from now. And should the fruits of victory start to rot, Americans will begin to ask questions of the principal propagandists for war.

It was, after all, the neocons who sold the country on the notion that Iraq had a huge arsenal of weapons of mass destruction, that Iraq was behind 9/11, that Saddam had ties to al-Qaeda, that the war would be a “cakewalk,” that we would be welcomed as liberators, that victory would bring democratic revolution in the Middle East. Should the cream go sour, the neocons will face the charge that they “lied us into war.”

Moreover, for a movement that is small in number and utterly dependent on its proximity to power, the neocons have made major mistakes. They have insulted too many U.S. allies, boasted too much of their connections and influence, attracted too much attention to themselves, and antagonized too many adversaries. In this snake pit of a city, their over-developed penchant for self-promotion is not necessarily an asset.

By now, all their columnists and house organs—Commentary, National Review, the New Republic, the Weekly Standard—are known. Their front groups—AEI, JINSA—have all been identified and bracketed. Their agents of influence—Perle, Wolfowitz, Feith, Libby, Bolton, Wurmser, Abrams, et alia—have all been outed. Neoconservatives are now seen as separate and apart from the Bush loyalists, with loyalties and an agenda all their own.

If Americans decide they were lied to, that the Iraqi war was not fought for America’s interests, that its propagandists harbored a hidden agenda—as they decided after World War I and exposure of the “merchants of death”—they will know exactly whom to blame and whom to hold accountable.

The weakness of the neocons is that, politically speaking, they are parasites. They achieve influence only by attaching themselves to powerful hosts, be it “Scoop” Jackson, Ronald Reagan, or Rupert Murdoch. When the host dies or retires, they must scramble to find a new one. Thus, they have blundered in isolating themselves from and alienating almost every other once-friendly group on the Right.

Consider the lurid charges laid against all three founding editors of this magazine and four of our writers—Sam Francis, Bob Novak, Justin Raimondo, and Eric Margolis—by National Review in its cover story, “Unpatriotic Conservatives.” Of us, NR writes,

They … excuse terror. They espouse … defeatism. … And some of them explicitly yearn for the victory of their nation’s enemies. …

Only the boldest of them … acknowledge their wish to see the United States defeated in the War on Terror. But they are thinking about defeat, and wishing for it, and they will take pleasure in it should it happen.

They began by hating the neoconservatives. They came to hate their party and their president. They have finished by hating their country.

This screed does not come out of the National Review of Kirk, Burnham, and Meyer we grew up with. It is the language of the radical Left and Trotskyism, the spawning pools of neoconservatism. And rather than confirm the neocons as leaders of the Right, such bile betrays their origins and repels most of the Right. One wonders if the neocons even know how many are waiting in hopeful anticipation of their unhorsing and humiliation.

“There is no telling how far a man can go, as long as he is willing to let someone else get the credit,” read a plaque Ronald Reagan kept in his desk. The neocons’ problem is that they claim more credit than they deserve for Bush’s War and have set themselves up as scapegoats if we lose the peace.

Having enjoyed the prerogative of the courtesan, influence without accountability, the neocons may find themselves with that worst of all worlds, responsibility without power. 

June 16, 2003 issue
Copyright © 2003 The American Conservative

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(Publié avec les réserves d’usage, conformément au droit amérikkkain de ne pas faire ce qu’on ne peut pas parce que ce serait interdit).

les anglais "vieillissent "a vue d'oeil ...

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ki

  10/06/2003

après les dégâts collatéraux des WMD, le gouvernement Blair n’a pas d’autre choix sur la question iranienne ... que de quitter la “new Europe” ... que va t’il en rester sans les anglais ???
Il s’agit peut-etre aussi d’une réponse de Blair au faucons après leurs troublantes déclarations déstabilisantes sur les fameuses WMD (cf: http://www.reseauvoltaire.net/article9767.html)

Straw reconnaît un “désaccord sincère” avec Washington sur l’Iran
AFP | 10.06.03 | 20h25

Londres est en “désaccord sincère” avec Washington sur la politique à adopter vis-à-vis de l’Iran soupçonné par les Etats-Unis de vouloir se doter de l’arme nucléaire, a affirmé mardi le ministre britannique des Affaires étrangères Jack Straw.“Il ne fait pas partie de la politique du gouvernement de sa majesté de vouloir un changement de régime en Iran”, a-t-il souligné.“Les amis sont parfois en désaccord. Nous pouvons avoir un désaccord sincère sur notre approche vis-à-vis de l’Iran avec les Etats-Unis”, a déclaré M. Straw devant la commission des Affaires étrangères au parlement.“Nous pouvons avoir des désaccords sincères avec nos amis au sein de pays européens. Parfois, nous ne sommes pas en phase. Et alors ?”, a-t-il ajouté.“Vous noterez aussi que le président (américain George W.) Bush a publiquement dit qu’il n’était pas question d’action militaire américaine contre l’Iran”, a-t-il rappelé.Ces déclarations interviennent après un nouveau durcissement de ton de Washington à l’égard de l’Iran.“L’Iran est un problème. Il continue à soutenir le terrorisme. Il continue à développer, pensons-nous, sa capacité à produire des armes nucléaires, et c’est inquiétant”, a affirmé dimanche le secrétaire d’Etat américain Colin Powell.“J’espère que si nous démontrons à la population iranienne que nous ne sommes pas l’ennemi, qu’il y a une vie meilleure qui l’attend si elle abandonne le terrorisme, le développement d’armes de destruction massive et fait pression sur ses leaders politiques et religieux pour plus d’innovation au sein de la société iranienne et de l’économie iranienne (...) ils (les dirigeants iraniens) vont commencer à répondre à cette forme de pression”, avait ajouté M. Powell.Son homologue iranien a mis en garde mardi les Américains contre toute ingérence dans les affaires intérieures du pays, en invoquant la tradition de résistance nationale aux interventions étrangères.Washington et Téhéran ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 après la prise d’otages de l’ambassade américaine à Téhéran.L’Iran et la Corée du Nord sont sur la liste des pays de “l’axe du mal” établie par l’administration Bush et à la tête de laquelle figurait l’Irak de Saddam Hussein, renversé par les troupes américano-britanniques en avril.Londres a décidé de renouer un “dialogue constructif” avec Téhéran, comme les autres pays de l’Union européenne.Interrogé pour savoir si cette position était conciliable avec la position américaine, M. Straw a répondu qu’il ne voyait pas cette question en termes de choix entre les Etats-Unis et l’Union européenne.“Nous avons une politique étrangère et nous avons de l’influence sur les Etats-Unis lorsque nous sommes capables de montrer que notre politique étrangère est également soutenue par le reste de l’Union européenne”, a souligné M. Straw.

nouvelles tentions transatlantiques en vue ... les slovènes ont osé dire "non" ...

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ki

  10/06/2003

CPI: Washington accuse l’UE de s’opposer à des accords bilatéraux
AFP | 10.06.03 | 19h47

Les Etats-Unis accusent l’Union européenne de chercher à empêcher la finalisation d’accords entre Washington et des futurs pays membres de l’UE, visant à mettre les Américains à l’abri de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI), ont indiqué mardi des responsables américains.Dans une note confidentielle envoyée la semaine dernière aux pays membres de l’UE, Washington a brandi la menace de conséquences “très fâcheuses” sur les relations transatlantiques, a indiqué un de ces responsables sous couvert d’anonymat, confirmant une information du quotidien Washington Post.“Il y a des gens dans l’Union européenne qui font campagne activement contre des membres et candidats à l’adhésion (à l’Union européenne) concernant l’Article 98” relatif à l’exonération des Américains face à la CPI, a déclaré un autre responsable. “Nous pensons que c’est une erreur”, a-t-il ajouté.En vertu de cet “Article 98”, le pays signataire s’engage à ne pas faire traduire devant la CPI des ressortissants américains.En vertu de la législation américaine, les pays n’ayant pas signé l’“Article 98” avec les Etats-Unis avant le 1er juillet risquent de perdre toute aide militaire américaine.Il est difficile de préciser le nombre de ces pays, certains ayant choisi de ne pas rendre publique leur adhésion à “l’Article 98”, d’autres étant exemptés d’un tel accord avant la date du 1er juillet.Mardi, le département d’Etat a annoncé avoir signé deux nouveaux accords, avec la Bolivie et la Thaïlande, respectivement le 19 mai et le 3 juin.Ces signatures portent à 37 le nombre de pays avec lesquels les Etats-Unis ont officiellement conclu un accord, a précisé le département d’Etat.Washington s’oppose à l’Union européenne sur l’interprétation du Statut de Rome du 17 juillet 1998, qui avait mis en place la CPI, en particulier à propos de l’Article 18 permettant aux Etats de réclamer, par le biais d’accords bilatéraux, l’immunité pour leurs soldats engagés dans des opérations de maintien de la paix.L’UE estime que les accords signés par les Etats-Unis avec 37 pays, dont plusieurs d’Europe de l’Est, menacent le pouvoir de la CPI.Dans sa note, Washington regrette que plusieurs ambassadeurs européens aient “fait pression contre les efforts bilatéraux” menés en direction notamment des dix futurs membres de l’UE, a rapporté le Washington Post, selon lequel plane la menace d’une nouvelle détérioration des relations avec la France, l’Allemagne et d’autres pays qui se sont opposés à la guerre en Irak.“Cela va saper tous nos efforts pour rétablir et reconstruire les liens transatlantiques, juste au moment où ceux-ci s’améliorent après plusieurs mois difficiles”, estime cette note.Cinq pays (Canada, Jordanie, Liechtenstein, Nouvelle-Zélande, Suisse), ont réclamé l’organisation d’un débat public devant le Conseil de sécurité de l’Onu pour examiner le renouvellement de la résolution mettant les Américains à l’abri de poursuites devant la CPI. Cette exemption, éventuellement renouvelable, avait été accordée l’an dernier pour un an.Le projet a cependant peu de chances d’être adopté, cinq pays seulement (Grande-Bretagne, Bulgarie, France, Allemagne, Espagne) sur les 15 que compte le Conseil de sécurité ayant ratifié le Statut de Rome.

Un film à revoir

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Alex

  09/06/2003

Je viens de revoir le film JFK d’Oliver Stone et je conseille vivement à tous les lecteurs de le voir ou le revoir.
Ce dernier met en lumière sous un jour nouveau l’époque que nous traversons et nous montre que ce qui se passe aujourd’hui s’est déjà passé il y a 40 ans, sous une autre forme, certes, mais avec des acteurs dotés d’une motivation identique.