Marco Antonio
08/06/2003
Pouvez vous me dire, s’il vous plait, Qui a ecrit l’article: “L’Amérique défile sur les Champs Élysées : un clin d’oeil à l’Histoire et un signe de notre temps” Daté de 27/07/2002.
Merci.
Anamorphose
06/06/2003
Sacré Wolfie, il n’en fera jamais d’autre ! Mais pourquoi diable les fait-il ???
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Le site “Truthout” (Trois étoiles : à visiter régulièrement !) se référant à un article paru dans le Guardian (mais le lien qu’il propose avec le site du Guardian semble erroné) nous apprend que Wolfie, le menteur honnête, décidément, n’éprouve pas trop d’états d’âmes à mettre les pieds dans le plat. Pour les (quelques rares) cons qui imagineraient encore que le pétrole n’avait rien à voir dans la “guerre de libération de l’Iraq”, voici ce qu’il dit :
http://truthout.org/docs_03/060503A.shtml
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Wolfowitz: Iraq War Was About Oil
By George Wright
The Guardian
Wednesday 04 June 2003
Oil was the main reason for military action against Iraq, a leading White House hawk has claimed, confirming the worst fears of those opposed to the US-led war.
The US deputy defence secretary, Paul Wolfowitz - who has already undermined Tony Blair’s position over weapons of mass destruction (WMD) by describing them as a “bureaucratic” excuse for war - has now gone further by claiming the real motive was that Iraq is “swimming” in oil.
The latest comments were made by Mr Wolfowitz in an address to delegates at an Asian security summit in Singapore at the weekend, and reported today by German newspapers Der Tagesspiegel and Die Welt.
Asked why a nuclear power such as North Korea was being treated differently from Iraq, where hardly any weapons of mass destruction had been found, the deputy defence minister said: “Let’s look at it simply. The most important difference between North Korea and Iraq is that economically, we just had no choice in Iraq. The country swims on a sea of oil.”
Mr Wolfowitz went on to tell journalists at the conference that the US was set on a path of negotiation to help defuse tensions between North Korea and its neighbours - in contrast to the more belligerent attitude the Bush administration displayed in its dealings with Iraq.
His latest comments follow his widely reported statement from an interview in Vanity Fair last month, in which he said that “for reasons that have a lot to do with the US government bureaucracy, we settled on the one issue that everyone could agree on: weapons of mass destruction.”
Prior to that, his boss, defence secretary Donald Rumsfeld, had already undermined the British government’s position by saying Saddam Hussein may have destroyed his banned weapons before the war.
Mr Wolfowitz’s frank assessment of the importance of oil could not come at a worse time for the US and UK governments, which are both facing fierce criticism at home and abroad over allegations that they exaggerated the threat posed by Saddam Hussein in order to justify the war.
Amid growing calls from all parties for a public inquiry, the foreign affairs select committee announced last night it would investigate claims that the UK government misled the country over its evidence of Iraq’s WMD.
The move is a major setback for Tony Blair, who had hoped to contain any inquiry within the intelligence and security committee, which meets in secret and reports to the prime minister.
In the US, the failure to find solid proof of chemical, biological and nuclear arms in Iraq has raised similar concerns over Mr Bush’s justification for the war and prompted calls for congressional investigations.
Mr Wolfowitz is viewed as one of the most hawkish members of the Bush administration. The 57-year old expert in international relations was a strong advocate of military action against Afghanistan and Iraq.
Following the September 11 terror attacks on the World Trade Centre and Pentagon, Mr Wolfowitz pledged that the US would pursue terrorists and “end” states’ harbouring or sponsoring of militants.
Prior to his appointment to the Bush cabinet in February 2001, Mr Wolfowitz was dean and professor of international relations at the Paul H Nitze School of Advanced International Studies (SAIS), of the Johns Hopkins University.
(In accordance with Title 17 U.S.C. Section 107, this material is distributed without profit to those who have expressed a prior interest in receiving the included information for research and educational purposes.)
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Cela dit, quel est l’agenda caché de Wolfie ? Comment comprendre qu’à deux reprises en quelques jours il fasse preuve de tant de franchise ? Croit-il que la puissance neocon est telle qu’elle puisse tout se permettre ? Ou bien veut-il, à coup de déclarations bien embarrassantes, couler Tony Blair l’emmerdant caniche qui freine le mouvement vers le Grand Reich Amérikkkain ? Ou bien encore veut-il couler Bush lui-même dans l’espoir de lui substituer un leader encore plus radical ? Ou bien enfin, veut-il dans un accès de nihilisme suicidaire, brûler Washington comme jadis Néron brûla Rome ???
Dernière hypothèse : est-il, beaucoup plus simplement, un bougre d’idiot ?
Ah, que la psychologie de l’Homo Americanus est parfois compliquée !
Anamorphose
04/06/2003
Selon l’agence Associated Press, un sondage du Centre de recherche (américain) Pew montrerait qu’il n’y a guère qu’aux Etats-Unis que la cote de Blair soit en hausse…
http://fr.news.yahoo.com/030603/5/38kee.html
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mardi 3 juin 2003, 20h47
L’image des Etats-Unis au plus bas depuis la guerre en Irak
WASHINGTON (AP)
“(...) M. Blair est lui le dirigeant de la planète le plus populaire aux Etats-Unis: il obtient la confiance de 83% des Américains. Il arrive également en tête au Canada et en Australie, mais il n’est pas prophète en son pays, la Grande-Bretagne classant M. Annan en première position avec 72%. Le secrétaire général de l’ONU arrive également premier en Italie et en Espagne.
Dans de nombreux pays généralement favorables aux Etats-Unis comme le Brésil, la Russie, l’Espagne, la France et l’Allemagne, M. Bush ne bénéficie que d’une faible cote de confiance. En revanche, une majorité de sondés soutient le président américain aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, au Canada et en Australie. En outre, il se classe premier en Israël avec 83%. (...)”
(Guère étonnant qu’Israël soit pro-américain, ces temps-ci : reste à voir si ce sentiment perdurera si Bush insiste pour la création d’un Etat palestinien viable d’un seul tenant)...
À part ça le sondage montrerait que la cote des US est en chute libre un peu partout. Comme quoi Descartes aurait quand même eu raison : le bon sens reste une des choses la mieux partagée en ce bas-monde…
À noter au passage pour les ahuris qui continuent à répéter urbi et orbis que les Français sont notoirement et depuis toujours viscéralement anti-américains :
“Les relations franco-américaines sont une autre victime du conflit. Seulement 29% des Américains interrogés ont une opinion favorable de la France, alors qu’ils sont deux fois plus nombreux à exprimer un avis défavorable. Côté français, 31% des sondés ont une opinion favorable des Etats-Unis, contre 63% en 2002. AP”
La cote des US est donc passée de 63% à 31% en un an en France : une chute de plus de 50% en un an : comment continuer à parler d’un anti-américanisme (primaire, bien sûr) “viscéral” en France ??? (Ceci à l’adresse de Glucksman, BHL, et quelques autres…)
ki
02/06/2003
La DCN prône des alliances dans la défense navale en Europe
[lundi 02 juin 2003 - 15h52 heure de Paris]
PARIS (AFP) - La Direction des constructions navales (DCN), devenue une société à part entière en sortant du giron du ministère de la Défense, entend nouer des alliances dans la défense navale en Europe, de préférence avec des groupes allemands, italiens ou espagnol.
A peine nommé lundi matin en conseil d’administration PDG de la nouvelle société de droit privé à capitaux publics, Jean-Marie Poimboeuf a affirmé qu’un des buts du changement de statut était de “nouer des alliances en France et en Europe, pour faire de la DCN un acteur majeur du marché naval de défense”.
La préférence du PDG va à des alliances avec de “grands systémiers d’armes” capables de fabriquer les bâtiments (porte-avions, frégates, sous-marins…) et les armes les équipant, comme les chantiers navals allemands HDW ou Blohm und Voss, les Italiens Fincantieri et Finmeccanica, ou l’Espagnol Izar.
“Mais dans ce domaine, je n’ai pas d’architecture d’alliances qui se dégage”, a-t-il précisé.
M. Poimboeuf n’a en revanche pas cité le groupe britannique d’aéronautique et de défense BAE Systems, “car il est actuellement plus dans un positionnement national ou transatlantique qu’européen” et parce qu’il n’a “apparemment pas d’ambitions dans le développement des sous-marins conventionnels”.
Si la DCN a déjà noué des partenariats avec Izar et Finmeccanica, notamment dans les sous-marins et les frégates, et si une coopération franco-italienne est à l’étude dans les torpilles lourdes, le seul chantier naval cité par M. Poimboeuf qui est actuellement à vendre est l’allemand HDW.
“Il semble que (HDW) soit à vendre. On va regarder”, a déclaré M. Poimboeuf, ajoutant qu’un éventuel rachat dépendrait du prix proposé.
En février, le quotidien financier allemand Handelsblatt a indiqué que le fonds américain One Equity Partner (OEP) entendait vendre Howaldtswerke-Deusche Werft (HDW), leader mondial des sous-marins conventionnels.
De sources industrielles et politiques, le journal ajoutait qu’une des solutions envisagées était la création d’un équivalent naval au groupe européen de défense et d’aéronautique EADS, en rassemblant les chantiers allemands HDW, Blohm und Voss et ThyssenKrupp avec la DCN.
Interrogé sur une éventuelle alliance capitalistique, qui passerait donc par une ouverture du capital actuellement détenu à 100% par l’Etat, M. Poimboeuf a répondu que “le jour où ça se posera, ça voudra dire que le changement de statut aura réussi. Donc, j’espère que cela arrivera le plus vite possible”.
Quant au projet de second porte-avions français, le PDG a affirmé que la DCN souhaitait en être le maître d’oeuvre d’industriel, quitte ensuite à sous-traiter certaines parties au meilleur coût.
M. Poimboeuf a aussi affirmé que la nouvelle DCN allait passer de près de 13.400 salariés “à une fourchette de 12.300 à 12.500 d’ici la fin 2005”. Cela se fera via quelque 2.000 départs naturels (à l’initiative des personnels) ou concertés (mobilité externe) et le recrutement d’un millier de personnes.
ki
31/05/2003
question: pourquoi les chinois sortent-ils du bois maintenant ... en se rapprochant des russes et en demandant un role “central” de l’ONU en irak ???
élément de réponse: les chinois et les russes ne font que réagir aux poussées US.
En effet, la volonté US de s’attaquer à l’iran se traduit par une pression accrue sur la russie (coopération nucléaire)... et le boycott d’un conglomérat chinois (coopération missiles) ... le PNAC nous explique tout ça très bien !!!
http://www.newamericancentury.org/china-052703.htm
FROM: GARY SCHMITT
SUBJECT: China & US Sanctions on Norinco
Id like to draw your attention to the following op-ed (Putting China on Notice) that appeared in todays Asian Wall Street Journal by John Tkacik of the Heritage Foundation. The op-ed is an analysis of the Bush Administration decision to sanction one of Chinas biggest conglomerates, China North Industries Corp. (Norinco), for its assistance to Irans ballistic missile programs.
The decision to impose the sanctions on Norinco is not only the correct decision but, as Tkacik also notes, one long-coming. In the past, Washington has routinely overlooked Beijings lack of cooperation on this and related matters because, it was argued, we needed Chinas cooperation on some more pressing issue. Of course, the fact that full Chinese cooperation rarely, if ever, occurs is never seen as a sufficient reason to cast doubt on the validity of this approach. It would be useful if our China policy were based more on actual behavior rather than never-ending, never-quite-fulfilled expectations.
Putting China on Notice
John Tkacik
Asian Wall Street Journal
May 27, 2003
During my career in the U.S. State Department, I was one of the handwringers when it came to levying economic sanctions on China, even those mandated by U.S. law. We old China hands would always warn that now is not a good time to antagonize Beijing. Yet that was just to disguise the fact that we never believed there was a good time to annoy the Chinese. As a result, whenever the department got around to recommending economic sanctions against Chinese firms, they were generally of the harmless, slap-on-the-wrist variety.
Now that has finally changed, ahead of next weeks summit between U.S. President George W. Bush and Chinese President Hu Jintao. On Friday, one of Chinas biggest conglomerates, China North Industries Corp. (Norinco), was hit with an unprecedented two-year ban on exports to the U.S. That will affect at least $100 million in goods annually—and possibly close to half a billion dollars if U.S. Customs can identify all of Norincos subsidiaries.
The sanctions followed two stern messages the State Department sent to Beijing last year, warning Norinco—Chinas premier arms manufacturer—to stop selling rocket fuel and missile components to the Shahid Hemmat Industrial Group, the Iranian government agency in charge of developing and producing ballistic missiles. But, after years of toothless sanctions, the Chinese Foreign Ministry apparently believed they had little to fear and ignored the warnings.
Yet still the State Department hesitated. Out came the old excuses so common in my day. Last October was said to be a bad time because President Bush was preparing for a summit with then Chinese President Jiang Zemin. November was bad because the U.N. Security Council was about to vote on Iraq. In January, North Korea announced its withdrawal from the Nuclear Nonproliferation Treaty, providing a fresh excuse for avoiding any action that might complicate resolving this issue. In February, all attention was on Iraq and North Korea. Ditto for March.
But all that temporizing began to change after the U.S.-North Korea negotiation fiasco in Beijing on April 23. On that day, the North Koreans announced (in the presence of a Chinese diplomat) that Pyongyang had essentially completed the reprocessing plutonium from spent nuclear fuel rods. A few hours later they threatened (this time without a Chinese witness) to export nuclear materials. What are you going to do about it? the Pyongyang envoy demanded of his U.S. counterpart.
After an experience like that, even the State Department lost its collective patience. President Bush and National Security Advisor Condoleezza Rice were in no mood for more North Korean threats, and almost as exasperated by Beijings failure to do anything about them. U.S. Secretary of State Colin Powell gathered his top advisors and drew up an unprecedented sanctions regime against a Chinese government-owned corporation.
It is unprecedented because, for the first time, these sanctions include a blanket ban on a Chinese state-owned corporation exporting anything to the U.S. And Americans buy quite a bit from Norinco, at least $100 million a year according to the U.S. Commerce Department.
Central Intelligence Agency estimates put the figure far higher, pointing to the more than 4,000 product lines manufactured by Norincos vast business empire, from toys and shoes to binoculars and auto parts. The companys—now-banned—exports to the U.S. reportedly include everything from Turkestani carpets to aluminum siding. It is also the worlds biggest producer of aluminum heat sinks for computers and, given the broad language of the ban, computers and other electronic products which use these components could be affected.
There are so many Norinco subsidiaries in Shenzhen, one U.S. official said, that even Norinco doesnt know the full impact of the sanctions. In the end, the total amount affected could be nearer half a billion dollars a year.
Never before has a Chinese firm, much less a huge one like Norinco, been subject to a blanket ban on exports to the U.S. After some of its employees were caught helping smuggle 2,000 fully automatic AK-47 assault guns to drug dealers in Oakland, California in 1996, the Clinton administration banned Norinco from selling any more AK-47s—but only for two years. Last weeks sanctions are much more serious, designed to inflict pain and demonstrate that the Bush administration is willing to back its warnings with actions.
Yet there is little fear in Washington that Beijing will retaliate, despite an angry statement from the Chinese Foreign Ministry on Friday, denying Norinco had any contracts with Iran. First, Beijing has been chronically in the wrong. It has exported dangerous weapons and technologies to irresponsible regimes, and the U.S. has warned for years that strong counterproliferation sanctions would come. Moreover, China is seen broadly within the Bush administration (though not by the State Department) as having offered relatively little help in dealing with North Korea.
Nor has China been much help in the war on terror where the much-vaunted cooperation with Beijing has been a one-way street. The U.S. gave Chinas secret police access to Chinese Muslim prisoners at Guantanamo; the Federal Bureau of Investigation trained Chinese police in triaging and analyzing terrorist archives and financial documentation. But there is no evidence of any substantive Chinese contribution to the sum total of counterterrorist intelligence. Typically, State Department officials insist that Chinas antiterrorist cooperation has been good but they cant talk about it. However one senior CIA officer painted a very different picture, describing Chinas help as close to zero.
This isnt surprising. Chinas new leaders certainly arent committed to helping the U.S. fight terror. As the influential Chinese foreign affairs journal Outlook Weekly explained in February, China cannot be without any reservations when cooperating with the U.S. in combating terrorism because the U.S. is using the fight against terrorism as an opportunity to pursue its hegemonic strategy, which in turn would harm Chinas security environment.
Nor is there much appreciation for Chinas role in the Iraq campaign. Beijing essentially did nothing but complain about American hegemony and line up with Paris, Berlin and Moscow on most major issues. Of course, the Chinese leadership played only a bit part in harassing the American efforts to disarm Baghdad, preferring instead to let the French take the heat of Americas post-Iraq retribution. This is understandable. China is loath to antagonize the U.S. too much—after all, its economic growth is powered by a trade surplus with America that reached $103 billion last year.
President Bush and Mr. Powell have repeatedly stressed the administrations desire for a constructive, cooperative, candid relationship with China, and their policies have generally been consistent with that. China, for whatever reason, has done little to reciprocate. Now, as President Bush winds up three weeks of summits with the leaders of South Korea, Japan and Russia and prepares for his first presidential summit with Mr. Hu, at least the U.S.-China relationship will be candid.
Mr. Tkacik, a research fellow at the Heritage Foundation in Washington, D.C., is a retired officer in the U.S. foreign service who served in Beijing, Guangzhou, Hong Kong and Taipei.
Anamorphose
30/05/2003
Selon l’AFP (répercutée par Yahoo!) Wolfie reconnait que les ADM n’étaient qu’un prétexte.
http://fr.news.yahoo.com/030529/202/389rs.html
Wolfowitz: la menace des ADM en Irak, un choix politique
WASHINGTON (AFP) - La décision de l’administration Bush de mettre l’accent sur la menace des armes de destruction massive (ADM) pour justifier une guerre en Irak a été prise pour des “raisons bureaucratiques”, reconnaît le numéro deux du Pentagone Paul Wolfowitz, dans une interview au magazine Vanity Fair à paraître mercredi.
“Pour des raisons bureaucratiques, nous nous sommes sommes entendus sur une question, les armes de destruction massive, parce que c’était la seule raison sur laquelle tout le monde pouvait tomber d’accord”, y affirme le secrétaire-adjoint du Pentagone, Paul Wolfowitz. Selon Vanity Fair, comme l’admet M. Wolfowitz et contrairement à ce que dit la Maison Blanche, les stocks supposés d’ADM en Irak n’ont jamais été la raison la plus pressante pour déclencher une guerre préventive en Irak, mais elle a été retenue commodément en raison de divergences au sein de l’administration républicaine.
Il y a eu une autre raison à l’invasion de l’Irak, avance M. Wolfowitz, une raison “passée presque inaperçue mais énorme”: un renversement de Saddam Hussein permettait aux Etats-Unis de retirer leurs troupes d’Arabie Saoudite, une présence qui constitue l’une des principaux griefs du réseau terroriste Al-Qaïda.
“Le simple fait d’enlever ce fardeau des Saoudiens va en soi ouvrir la porte” à un Proche-Orient plus pacifique, confie ainsi le secrétaire-adjoint à la Défense. Ces étonnantes confidences du numéro deux du Pentagone paraissent dans un long article (“Le cercle pensant de Bush”) consacré par Vanity Fair à la “junte intellectuelle” des “faucons” néo-conservateurs évoluant dans l’entourage du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld.
Les déclarations de M. Wolfowitz semblent illustrer la volonté très nette de l’administration Bush de minimiser la question des ADM, même si le Pentagone, qui a décidé d’envoyer sur place une équipe spéciale de 1.400 hommes, continue d’affirmer que leur quête en Irak reste une priorité.
Mais sept semaines après la fin de la guerre, aucune arme de destruction massive n’y a été trouvée et aucune preuve n’a été établie de liens entre le régime de Saddam Hussein et le réseau terroriste Al-Qaïda, deux des principales justifications avancées publiquement par Washington et Londres pour déclencher une guerre préventive.
Mardi, Donald Rumsfeld avait jugé possible que les Irakiens aient “peut-être décidé de (les) détruire” avant le conflit. Une petite phrase qui a suscité des réactions scandalisées outre-Atlantique, notamment en Grande-Bretagne ou des parlementaires britanniques opposés à la guerre assaillent de critiques le cabinet du Premier ministre Tony Blair.
Aux Etats-Unis, la commission du renseignement de la chambre des Représentants a demandé des explications au directeur de la CIA, George Tenet, sur la qualité et la fiabilité des informations top-secrètes transmises aux décideurs politiques.
A la demande de Donald Rumsfeld lui-même, la CIA a d’ailleurs déjà entamé une enquête comparative sur le travail des différentes agences américaines spécialisées dans la collecte du renseignement.
L’absence de découverte d’ADM en Irak “soulève de graves questions sur la qualité du renseignement américain et donne même lieu à de sombres insinuations selon lesquelles les données ont pu être être manipulées afin de soutenir une guerre préventive”, s’inquiétait mercredi le New York Times dans un éditorial.
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CONCLUSION :
Du point de vue US,
1) Les ADM finiront par être trouvées tôt ou tard
2) De toutes façon leur présence est vérifiée même si elles ne sont pas localisées
3) Et enfin il faut bien comprendre qu’elles n’étaient qu’un prétexte pour “assainir” la position des US au Moyen-Orient.
Ce chaudron que tu me réclames, d’abord je te l’ai rendu, ensuite il était fêlé, et d’ailleurs, tu ne me l’a jamais prêté !
Quod erat demonstrandum…
Anamorphose
30/05/2003
Selon une dépêche de l’AFP diffusée par Yahoo!
http://fr.news.yahoo.com/030529/202/389sg.html
“La CIA avait reconnu mercredi être toujours bredouille dans sa recherche d’ADM en Irak. George W. Bush a estimé jeudi que les accusations américaines sur les armes de destruction massive de l’Irak “se sont vérifiées”, bien que ces armes n’aient pu être localisées, a déclaré jeudi la Maison Blanche.”
Les AMD irakiennes sont “vérifiées bien que “non localisées”, nous dit Dubeliou : ne serait-il pas grand temps de le nommer Membre d’Honneur de la Société de Pataphysique ? Ou Docteur Honoris Causa de Novlangue orwellienne ?
S’agit-il encore de virtualisme ou carrément de surréalisme ???
Cela dit, la question qui me préoccupe est : comment s’opposer à la monstruosité neocon washingtonienne sans entrer dans une logique en miroir, autrement dit sans développer une politique de type euro-impérial. Qui a des idées ?
Philippe Mader
28/05/2003
Si Woody Allen aurait lu les propos dans les forum des sites juives de France ou des histoires d’animosité et de violence contre les juifs en France d’aujourd’hui( et je ne parle pas seulement d’un anti-Israel et prop palestinien sans cesse dans les media. Je parle d’histoires d’antisemitisme pur. Il y a dans ces propos, un désespoir troublant, surtout 50 ans apres Vichy.
Woody Allen avait tort de se rendre a Cannes ...si seulement il aurait été mis proprement au courrant de cette situation dégradante.
ki
27/05/2003
L’Europe de la défense se donne les moyens de son autonomie
PARIS, 27 mai (AFP) - La relance d’Ariane 5, le déblocage du programme de navigation par satellites Galileo et le lancement de l’avion de transport militaire A400M confirment au même moment, en dépit d’une conjoncture économique difficile, la volonté d’autonomie de l’Europe en matière de défense.
Ces trois projets industriels d’envergure doivent donner à l’Europe de la défense une autonomie accrue, sinon lui assurer son émancipation, après tant de critiques sur le retard pris dans ce domaine par rapport aux Etats-Unis.
(...)
“L’industrie spatiale ne peut pas vivre sans argent public. C’est une réalité que les Américains ont bien comprise. Grâce au soutien de l’administration, nos deux concurrents Boeing et Lockheed Martin ont un avantage concurrentiel d’environ 30 %”, a expliqué mardi à Libération le directeur général d’Arianespace Jean-Yves Le Gall.
“Alors que l’Europe vient tout juste de lancer Galileo, l’administration américaine dépense, elle, 15 milliards de dollars par an dans le spatial militaire”, a-t-il ajouté.
“L’Europe n’est pas homogène et achète seize fois plus de matériels (de défense) aux Américains que les Américains n’en achètent en Europe”, a déploré Philippe Camus, président du géant européen de l’aéronautique EADS, en plaidant pour “garder une relation transatlantique en matière de défense”.
Mais M. Le Gall a laissé percer son inquiétude concernant le rachat prévisible par le fonds d’investissement américain Carlyle du motoriste italien FiatAvio, actionnaire d’Arianespace.
“Il ne faut pas se voiler la face, nous sommes dans un contexte de guerre économique avec les Etats-Unis, a-t-il déclaré. Dans cette perspective, l’arrivée de Carlyle dans le capital d’Arianespace peut devenir une question légitime pour un homme politique européen”.
M.Bultelle
27/05/2003
toujours sur le meme blog:
BUSH OFFICIAL: IRAQI “INTELLECTUAL CAPACITY” JUSTIFIED WAR
The Bush Administration is backtracking—hard—from their pre-war claims that Iraq had stockpiles of biological and chemical arms.
It doesn’t matter whether or not Iraq actually had any of the toxins in their possession, Undersecretary of State for Arms Control and International Security Affairs John Bolton said today. What counts is that Iraq had the “intellectual capacity” to build these uncoventional weapons.
As Global Security Newswire notes, this directly contradicts statements made by the president during the build-up to war.
In his March 17 televised address, Bush said, “Intelligence gathered by this and other governments leaves no doubt that the Iraq regime continues to possess and conceal some of the most lethal weapons ever devised.”
lien : http://www.nti.org/d_newswire/issues/newswires/2003_5_23.html#1
conclusion: il suffit d’avoir parmi ses resortissants quelques docteurs en biochimie obtenus dans des bonnes universites occidentales, et vous etes une cible potentielle.
la prochaine etape sera sans doute d’empecher les resortissants de certains pays de faire de la recherche aux USA avec pour consequence ineluctable une forte baisse de la qualite de la recherche et a moyen terme erosion de leur avance technologique et de la competitivite de leur economie.
M.Bultelle
27/05/2003
trouve sur l’excellent http://defensetech.org/
PENTAGON: SPACE IS FOR AMERICANS ONLY
The National Reconaissance Office—the government agency in charge of all U.S. spy satellites—“is talking openly… about actively denying the use of space for intelligence purposes to any other nation at any time—not just adversaries, but even longtime allies,” EE Times reports.
At the National Space Symposium in Colorado Springs in early April, (NRO director Peter) Teets proposed that U.S. resources from military, civilian and commercial satellites be combined to provide ‘persistence in total situational awareness, for the benefit of this nation’s war fighters.’ If allies don’t like the new paradigm of space dominance, said Air Force secretary James Roche, they’ll just have to learn to accept it. The allies, he told the symposium, will have ‘no veto power.’
While empire-cheerleaders, like the fine folks at Winds of Change, are applauding the move, such a denial seems sure to piss off America’s dwindling handful of pals—again. And when fighting a global, decentralized enemy like Al Qaeda, don’t you need all the friends you can get?
THERE’S MORE: As if on cue, the European Space Agency has announced plans to move ahead with the 30-satellite Galileo system, which is widely seen as a rival to the U.S. military’s Global Positioning System (GPS) array. The plans call for Galileo to be operational by 2008.
As Slashdot notes, the U.S. opened up access to GPS three years ago “partly to make GPS more useful for all mankind, but also to dissuade other countries from developing their own navigational satellite system, and thus be dependant on the U.S. for both peaceful and military purposes.
“Since the demise of the Russian GLONASS system, GPS is the only game
“Since the demise of the Russian GLONASS system, GPS is the only game in town. Evidently recent events make Europe feel less comfortable about such things, and so they’re building their own.”
lien de l’article :
http://www.eet.com/sys/news/OEG20030522S0050
ipnet
26/05/2003
L’Irak, défaite de l’armée russe
par Sylvaine Pasquier
Les stratèges de Moscou sont déçus: les militaires irakiens formés par leurs soins n’ont pas tenu longtemps face aux forces américano-britanniques. Du coup, l’état-major rumine sur la vétusté de son système de défense
A Moscou, stratèges, haut gradés et spécialistes des services secrets ont le moral en berne, laminé par la guerre d’Irak. Du début à la fin, les faits ont démenti avec constance leurs prévisions. Au point que Vladimir Poutine, exaspéré, s’en serait pris sans ménagement, le mois dernier, à des responsables de la Défense. La plupart avaient annoncé qu’il faudrait au moins de trois à six mois aux Américains et aux Britanniques, confrontés à une farouche résistance, pour se rendre maîtres du terrain. Selon l’hebdomadaire Argumenti i Fakti, un expert du renseignement militaire (GRU) aurait estimé le coût humain de la prise de Bagdad à 5 000 morts dans les rangs de la coalition et jusqu’à 500 000 parmi les Bagdadis! Un tel pronostic relève des conceptions en vigueur dans l’armée russe, où l’on ne se soucie guère d’épargner les vies, en particulier celles des civils. A Moscou, la seule méthode connue pour s’emparer d’une ville où les dispositifs militaires sont enchâssés dans le tissu urbain reste le pilonnage aérien. Appliquée à Grozny avec les résultats que l’on sait, cette approche date de la Seconde Guerre mondiale. Elle fait l’impasse sur les innovations technologiques, système de visée laser ou guidage par satellite, qui permettent aujourd’hui de limiter la casse. Les difficultés budgétaires de la Défense russe ne sont pas seules en cause: nombre de généraux tiennent les «bombes intelligentes» et autres missiles de précision pour de «coûteux gadgets et non pas de véritables armes», note le chroniqueur militaire Pavel Felgenhauer. Dans l’arsenal hérité de l’Union soviétique, il en existait, précise-t-il, quelques exemplaires - certes, déjà anciens - dont les fédéraux ont tenté l’utilisation en Tchétchénie. Faute d’avoir reçu la formation nécessaire, ils ont été incapables de les faire fonctionner.
Des comparaisons dévastatrices
Peu impressionné par la campagne de la coalition - «Rien d’exceptionnel, ni dans le courage des troupes ni dans l’art de la guerre» - le général Leonid Ivachov, ancien responsable de la coopération internationale au ministère de la Défense, remâche sa frustration: «S’il y avait eu parité des moyens, l’Irak aurait gagné.» Fidèle à la tradition dont il est issu, il porte un regard sévère sur l’armée américaine: «C’est un corps expéditionnaire aux effectifs limités, sans autre culture que celle de l’offensive. Lorsqu’il lui faudra affronter une véritable résistance, il subira des pertes colossales.»
Peu avant la chute de Bagdad, un général à trois étoiles à la retraite, Vladislav Achalov, vantait l’excellence de la défense irakienne, dépositaire de l’«expérience de combat» acquise par l’URSS. Et de rappeler que 6 500 conseillers militaires soviétiques étaient encore sur place au début des années 1990. Dans les dix jours précédant la guerre, lui et l’un de ses homologues se trouvaient sur les bords du Tigre, où leur était décernée une médaille au nom de Saddam Hussein. Distinction méritée: des sources irakiennes leur prêtent un rôle de «relais officieux» entre Moscou et le régime déchu, contournant les sanctions onusiennes… Au reste, ces ex-putschistes de 1991 contre Gorbatchev avouent avoir effectué une vingtaine de séjours en Irak depuis cinq ou six ans.
Les experts militaires poussent le pouvoir à tirer les leçons du conflit pour enfin réformer l’armée russe
Incrédules devant la brutale débandade des troupes de Saddam Hussein, les esprits forts ont voulu n’y voir qu’une feinte, utilisée autrefois par le prince Mikhaïl Koutouzov contre Napoléon - attirer l’ennemi dans le piège urbain pour mieux le décimer. A défaut, les faucons moscovites affirment aujourd’hui que les Etats-Unis ont acheté leur victoire en soudoyant le haut commandement irakien. Ce tir de barrage n’empêche pas l’opinion de se poser des questions. Pourquoi les forces fédérales s’enlisent-elles depuis près de quatre ans en Tchétchénie, où elles perdent des milliers d’hommes, alors que vingt jours auront suffi à la coalition, au prix de moins de 200 morts dans ses rangs, pour l’emporter en Irak? Comparaisons dévastatrices. Les plus lucides des experts militaires poussent le pouvoir à tirer les leçons du conflit, si amères soient-elles, pour enfin réformer l’armée russe, projet qui fait long feu depuis plus de dix ans.
la totalité de l’article à :
http://www.lexpress.fr/Express/Info/Europe/Dossier/russie/dossier.asp?nom=
Cycloid
21/05/2003
Paul Wolfowitz est , comme vous le savez, Secrétaire à la Défense dans l’administration Bush. C’est le Machiavel de Rumsfeld, lui-même l’un des tireurs de ficelle de la marionnette Bush, dans la pièce à épisode : “US contre le Monde ou l’ impériale Bataille “.
On nous parle moins de l’inspirateur de Wolfie-Machiavel, Abram Shulsky, le directeur de l’OSP (Office of Special Plans), un bureau très spécial créé après le 11 septembre 01.
Bramy-Chou est un modèle (right-man) pour Wolfie. C’est que Wolfowitz et Shulsky ont été les étudiants, à l’université de Chicago, d’un certain Leo Strauss, philosophe allemand arrivé aux USA en 1938, mort en 1973. Bramy-Chou a aidé Wolfie dans la compréhension de la morale politique de Strauss, qui peut être comparée à un trépied dont l’un des support est la Duperie, l’autre la Ferveur Religieuse et le dernier, la Guerre Permanente.
Bramy-Chou a consacré un livre à son maître Strauss : ” Leo Strauss and the World of Intelligence”. Une des idées du défunt filousophe était que la vie politique est étroitement liée à la duperie qui en constitue la norme. Strauss était profondément élitiste et estimait que la société doit être hiérarchisée, une élite conduisant une masse obéissante.
Strauss avait fui l’Allemagne nazie en 1938, mais avait eu le temps d’apprécier la maestria
des hitlériens pour créer une telle société, et aussi d’étudier leurs techniques, basées sur la tromperie, le bluff et la fanatisation qui rend aveugle. Comme l’a constaté Shadia Drury,
professeur à l’université de Caligari, Strauss professait que ceux qui sont dignes de commander sont ceux qui réalisent qu’il n’y a pas de morale et qu’il n’y a qu’un seul droit naturel : le supérieur imposant sa loi à l’inférieur.
Les démocraties soumises à ces conceptions deviennent démocrassies (note personnelle). Shadia Drury souligne l’immense mépris professé par Leo Strauss envers les idéaux démocratiques.
L’autre pied du concept straussien était la puissance de la religion. Strauss professait que la religion (un autre fanatisme que celui du nazisme; note personnelle) est absolument nécessaire pour imposer une loi morale aux masses, qui autrement échapperaient à tout contrôle. Strauss avouait également, mais secrètement, que les croyances religieuses constituent “un pieux mensonge”. Toujours la duperie, la tartufferie ! Actuellement, les néocons prônent les sentiments religieux, bien qu’eux-mêmes ne soient pas croyants, comme l’écrit Ronald Bailey, du magazine “Reason”.
Le troisième pilier du trépied est constitué par la Guerre permanente, entretenue par un
nationalisme belliqueux. Strauss croyait que l’agressivité naturelle de l’homme peut être
canalisée par un état puissant qui l’oriente vers d’autres nations. Shadia Drury n’hésite
pas à écrire :” Strauss thinks that a political order can be stable only if it is united by
an external threat (Strauss pense qu’un ordre politique ne peut être stable que s’il est
uni par une menace extérieure) .....Perpetual war, not perpetual peace, is what Straussians believe in, (La guerre perpétuelle et non la paix permanente, c’est ce que croient les disciples de Strauss)”.
C’est ainsi que l’on part à la conquête du monde au nom du libéralisme et de la démocratie.
Les hitleriens était plus sincères,eux.
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Voir les articles :
Jim Lobe http://www.alternet.org/story.html?StoryID=15935
Tony Papert : The Secret Kingdom of Leo Strauss, April 5, 2003
(le mieux documenté)
http://larouchein2004.org/pages/other/2003/030409cosart2.htm
Lire : Shadia Drury : Leo Strauss and the American Right.
St. Martin’s Press1999 ISBN: 0312217838
Jean-Paul de Beauchêne
20/05/2003
Bravo pour votre concept de SSCC. mais il doit être clair que seuls les Etatsuniens, moraux par essence et par définition, peuvent utiliser le SSCC. Tout autre Etat qui s’y essaierait (voir les procès Elf et Taiwan) se verrait immédiatement opposer par nos maîtres en morale et en démocratie l’accusation d’une sordide corruption. Tant il est vrai que la valeur morale des actes ne dépend pas de la nature de l’acte, mais seulement de sa finalité (qui veut la fin veut les moyens) et beaucoup plus encore de la qualité morale intrinsèque de qui l’emploie. C’est ce que J. Chirac n’a pas compris : la guerre en Irak était juste par le seul et unique fait qu’elle avait été décidée par La Seule Nation Morale;
Amicalement.
JPB
PS : quand passsez-vous à Paris ?
xavier dubedout (france UE)
19/05/2003
j’ai lu cet appel, en effet assez epoustouflant.
Pourtant il ne fait que developper une idee qui semble repandu la-bas, selon laquelle l’Union Europeenne ne serait qu’une organisation internationale comme une autre, l’OTAN ou le Conseil de l’Europe par exemple.
Voir a ce sujet le livre mediocre de Robert D. Kaplan, publie en 2002 sous le titre
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