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Les fleuves zombifiants des deux idéologies capitalistes et communistes

Article lié : Hong-Kong à hue et à dia

patrice sanchez

  13/09/2019

me remémorent cet aphorisme nietzschéen après lecture de l'article de WSWS : 
“ Une goutte de sang ( depuis plus d'un siècle l'on pourrait plutôt parler d'hémorragie cérébrale idéologique et sans une bonne lobotomie c'est la zombification avancée qui guette les esprits à défaut de coma dépassé )  de plus ou de moins dans le cerveau peut rendre notre vie indiciblement misérable et pénible, si bien que nous
souffrons bien plus de cette goutte que Prométhée de son vautour.
Mais cela n’est vraiment tout à fait épouvantable que lorsqu’on ne sait même pas que c’est une goutte qui en est la cause ; et que l’on se figure que c’est “le diable” ! ou “le péché”...”
Friedrich Nietzsche, Aurore, pensées sur les préjugés moraux.

L'arbre de Porphyre et le rhizome de Deleuze-Guattari

Article lié : Comment échapper au rhizome ?

jc

  13/09/2019

PhG: "Petit aparté wikipédiesque : “Dans la théorie philosophique de Gilles Deleuze et Félix Guattari, un rhizome est un modèle descriptif et épistémologique dans lequel l'organisation des éléments ne suit pas une ligne de subordination (comme dans une hiérarchie) – avec une base (ou une racine, un tronc), offrant l'origine de plusieurs branchements, selon le modèle de l'Arbre de Porphyre –, mais où tout élément peut affecter ou influencer tout autre…”

Thom, penseur du continu, consacre le dernier chapitre de son "Esquisse d'une sémiophysique" à la critique des catégories aristotéliciennes¹, avec un dernier paragraphe dédié à l'arbre de Porphyre. Je reproduis ici (pour la nième fois) la fin de ce paragraphe avec ici pour but de rapprocher les mots rhizome et cancer (la "french theory" et le mouvement des gilets jaunes comme des cancers qui attaquent et déstructurent "notre" contre-civilisation?):

"L'image de l'arbre de Porphyre me suggère une échappée en "Métaphysique extrême" que le lecteur me pardonnera peut-être. Il ressort de tous les exemples considérés dans ce livre qu'aux étages inférieurs, proches des individus, le graphe de Porphyre est susceptible -au moins partiellement- d'être déterminé par l'expérience. En revanche, lorsqu'on veut atteindre les étages supérieurs, on est conduit à la notion d' "hypergenre", dont on a vu qu'elle n'était guère susceptible d'une définition opératoire (hormis les considérations tirées de la régulation biologique). Plus haut on aboutit, au voisinage du sommet, à l'Être en soi. Le métaphysicien est précisément l'esprit capable de remonter cet arbre de Porphyre jusqu'au contact avec l'Être. De même que les cellules sexuées peuvent reconstituer le centre organisateur de l'espèce, le point germinal alpha (pour en redescendre ensuite les bifurcations somatiques au cours de l'ontogenèse), de même le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur. Mais très fréquemment, épuisé par l'effort de son ascension dans ces régions arides de l'Être, le métaphysicien s'arrête à mi-hauteur à un centre organisateur partiel, à vocation fonctionnelle. Il produira alors une "idéologie", prégnance efficace, laquelle, en déployant cette fonction, va se multiplier dans les esprits. Dans notre métaphore biologique ce sera précisément cette prolifération incontrôlée qu'est le cancer.

Aristote a dit du germe, à la naissance, qu'il est inachevé. On peut dès lors se demander si tout en haut du graphe on n'a pas quelque chose comme un fluide homogène indistinct, ce premier mouvant indifférencié décrit dans sa Métaphysique; que serait la rencontre de l'esprit avec ce matériau informe dont sortira le monde? Une nuit mystique, une parfaite plénitude, le pur néant? Mais la formule d'Aristote [à suivre] suggère une autre réponse, théologiquement étrange: peut-être Dieu n'existera-t-il pleinement qu'une fois sa création achevée: "Premier selon l'être, dernier selon la génération"."


¹: "Apparemment, les Grecs n'ont pas de concept équivalent à l'étendue cartésienne. La "chora" platonicienne aurait pu remplir cette fonction; c'est précisément un concept qu'Aristote refuse, parce qu'il veut que le lieu soit un prédicat de la substance et non la matière un prédicat de l'étendue. L'histoire et la science n'ont pas tranché entre Mach et Einstein: E. Mach tenait pour un espace engendré par la matière (et le rayonnement); Einstein, dans son vieil âge, voyait la matière comme une "maladie" de l'espace-temps. Ma lecture d'Aristote est évidemment einsteinienne, non machiste. En ce sens elle est fondamentalement "infidèle" à l'auteur." (ES, p.245)

"Il est curieux de voir comment Aristote a ostracisé le concept d'espace, en lui substituant, pour les besoins de sa métaphysique substantialiste, un "lieu" attaché à chaque entité. Cette exclusion de l'étendue (...) n'en a pas moins eu des conséquences heureuses. Car en dévalorisant l'étendue spatiale, Aristote a, par compensation, pensé tous les problèmes des entités mentales sous la catégorie du continu. Il est sans doute permis d'interpréter l'aristotélisme comme une lente reconquête -une réappropriation- de l'espace qu'on s'était empêché de voir au départ." (ES. p.211)

 

Comme quoi ...

Article lié : Le tourbillon crisique de l’Adrian Draya-1

patrice sanchez

  10/09/2019

au pays des origines du jeu d'échecs, un simple pétrolier peut valoir tous les porte avions des pays occidentaux à la stratégie de joueurs de poker menteur totalement décrédibilisée !
Et si nos mamamouchis franchouillards étoilés décidaient de recycler le Charles de Gaulle en pétrolier géant en même temps qu'ils se mettraient à la pratique intensive du noble jeu d'échecs ce qui serait une solution radicale pour se défaire de cette doctrine bretzinskienne si mortifère pour leurs esprits !

The Shock Of Old

Article lié : B-52 : Lazare nous éclaire

Alex Kara

  09/09/2019

Le B-52 illustre bien le tri qui s'opère continuellement entre technologie et utilité. Pour ceux que cela intéresse, je recommande l'ouvrage suivant :

https://www.amazon.fr/Shock-Old-Technology-Global-History/dp/0199832617

C'est bien là où le terme "technologisme" est très bien trouvé, car en effet il repose sur la croyance, toute irrationnelle et depuis longtemps religieuse, que ce qui est nouveau est meilleur.

Providence

Article lié : L'événement providentiel

Olivier

  08/09/2019

La providence du Larousse
Action par laquelle Dieu conduit les événements et les créatures vers la fin qu'il leur a assignée. Dieu en tant qu'ordonnateur de toutes choses.
Evénement qui arrive à point nommé pour sauver une situation ou qui constitue une chance, un secours exceptionnels.
Ainsi soit-il…

Merci Monsieur pour ce très bel article !

Article lié : Du Règne de la Quantité

patrice sanchez

  07/09/2019

Nous vivons une époque ô combien paradoxale, zarathoustrienne dirais-je même ... et pour reprendre ce cher Guénon : " rien de ce qui s'accomplit dans ce monde ne saurait être inutile…" ; la respiritualisation à marche forcée qui nous donne les armes, le courage et la force nécessaires pour affronter cette fin des temps du régne de la matière et qui nous fait clamer : ce qui ne nous zombifie pas nous fortifie !

un évènement...

Article lié : L'événement providentiel

Olivier

  07/09/2019

Au choix:
Un ouragan qui stagne sur New York
Une météorite qui tombe sur le golf du le Donald
Un frémissement de la faille de St Andréas
etc…

Boeing, USA, poum poum tagada

Article lié : T.C-78 : Vertigo

Alain Vité

  04/09/2019


Bonjour,

Cette intervention n'est pas en lien direct avec l'article, mais ne manque pas de rapport avec l'évolution des USA, pas seulement économique. Surtout, j'ai une question qui recquiert les compatences de DDF.org, si ladite question est jugée d'intérêt suffisant.

L'entreprise Boeing connaît actuellement de graves difficultés à cause du 737MAX, qui a provoqué plus de 200 morts, difficultés qui pourraient s'avérer fatales pour l'entreprise. Moon of Alabama relate et analyse fort bien le cas et les enjeux pour Boeing sur The Saker. Pour ceux que ça intéresse, le dernier article, traduit en français, est là, où sont proposés des rappels des autres articles sur le sujet. : https://lesakerfrancophone.fr/737-max-boeing-insulte-les-organismes-internationaux-de-reglementation-de-la-securite

En résumé, les difficultés du 737MAX viennent du passage de Boeing d'une entreprise d'ingénieurs à une structure financiarisée, et cette même évolution compromet sévèrement la résolution des problèmes, comme le démontre le dernier article de MoA. Boeing est désormais géré dans l'univers hors-sol des financiers, constitué d'investissements abstraits, de communication et d'ego plus ou moins responsables, quand les avions sont construits de pièces matérielles qui transportent des passagers réels (*), par des ingénieurs qui bataillent en permanence contre des intertitudes concrètes.

Même si la gamme civile est moins rentable que la branche militaire, elle représente la plus grande partie de l'activité de l'entreprise et le 737 MAX largement la plus grande partie de cette plus grande partie. Pour Boeing, le manque à gagner des commandes annulées et de celles qui n'existeront jamais plus ; les pénalités, les procès et les transactions de réparation ; l'endettement actuel et encore à venir ; la perte de crédit et la chute des actions ; les coûts de développement puis ceux de mise en oeuvre des solutions sur le parc 737 MAX existant (et probablement aussi certaines interventions sur les 737 NG depuis 1997) ; la probable nécessité impérieuse d'enfin investir dans le développement d'un nouvel appareil - dans les règles cette fois - pour contrer l'Airbus A321 NEO et faire oublier la calamité 737 MAX ; etc. tout cela pourrait bien condamner Boeing à mort, car  prendra du temps (peut-être 6 mois encore rien qu'avant que les MAX reprennent les airs, et pendant ce temps, l'entreprise étouffe).

(Il y a un petit quelque chose de JSFien dans cette autre histoire d'aviation, je trouve). 

Boeing est un fleuron des USA, économique, industriel, technologique, de prestige et même identitaire pour le pays, et un gros employeur qui active une interminable chaîne de fournisseurs, prestataires et sous-traitants.

Quel serait selon vous et s'il y a quelque chose à en penser, l'impact d'un séisme tel que la faillite de Boeing sur les USA, dans l'état actuel maladif du pays, tant concret que d'esprit ? 

Avec mes remerciements pour au moins avoir lu jusqu'ici.

(*) Les mêmes qui ont causé cette situation font partie des privilégiés qui prennent le plus souvent l'avion - dont le 737 MAX - et sont donc les plus susceptibles d'être victimes directes de leurs propres choix. Pourtant, visiblement, ils ne remettent pas en question ni leurs points de vue ni leurs positions. Le vertige m'assoit rien que d'y penser, pendant qu'eux dansent et dansent et dansent encore. Eh bé...

admiration et connivence

Article lié : Ressusciter l’économie américaine

Marc Gébelin

  04/09/2019

Dimitri est un grand penseur. Il est russe. C'est pas sans rapport. Emmanuel Todd faisait remarquer récemment que lorsqu'il avait l'occasion de fréquenter les diplomates de l'ambassade de Russie à Paris, il était frappé du niveau de connaissance, de culture et de compétences de ces gens, qu'en comparaison de leurs homologues français ou anglo-saxons "il n'y avait pas photo" comme disent les branchés.
Petit à petit l'évidence se fera, plus nombreux seront ceux qui vont ouvrir leurs yeux et se rendre compte que ce qui vient de l'est en ce moment vaut son pesant d'or au propre comme au figuré. Oui la Chine à réussi dans "son deux contre un", s'est faites l'amie des Usa pour abattre (disons aider à abattre) l'urss. Maitenant que l'Urss a disparu elle fait alliance avec les Russes pour abattre les Amerlos. C'est plus dangereux mais ça peut marcher si Sun Tsé continue à inspirer les Chinois. L'anglo saxonisme (mâtiné d'anglo-sionisme) est en train de mourir, ça prendra encore un peu de temps et une grosse guerre n'est pas à exclure. Dans ce cas de figure l'alliance Chine Russie est stratégique mais ça serait un pis-aller. Mieux vaudrait que le monde anglo-saxon meure tout seul. Mais après, il faudra pas laisser faire les Chinois qui, comme les Juifs, sont mondialistes pour les autres mais pas pour eux. La "route de la soie" on s'en tappe, on a assez de choses. Vive Dimitri et son "stalinisme":0!

Les USA sont menés par des possédés

Article lié : T.C-78 : Vertigo

Didier Favre

  04/09/2019

C’est une observation vertigineuse et formidable que vous faites là. À vous lire, je suis horrifié et admiratif. En soi, chaque fois que j’observe la réalité ces deux sentiments me saisissent.

Vous me faites prendre conscience d’un fait horrible. Les USA sont une nation menée par des possédés dans tous les sens du terme.

Le rejet du trait FNI, un folie, la destruction des statues de Robert E. Lee, une idiotie sans nom, le feu des esprits de W, une horreur absolue, les avancées de la politique identitaire, un délire sans nom, les attifas, une contradiction même dans leur nom, marquent ce que Marghescu que vous citez et que je reprends ici tant l’observation est forte, « le débat occulté entre l’homme traditionnel et l’homme moderne, entre les défenseurs de la tradition et les pionniers du progrès ».

Le progrès possède les esprits. Il va de plus en plus vite et de plus en plus loin. Il n’a aucun sens. Toute nouveauté est un  progrès. Il n’a aucune direction. Toutes les vérités se valent. Si vous agissez sans sens, ni direction définies, vous ressemblerez tellement à un fou que je vous considèrerais tel car vous ne saurez ni où vous allez, ni où vous êtes et vous m’expliquerez que nous devons y aller de plus en plus vite car les forces de la réaction ou de l’oppression deviennent de plus en plus menaçantes.

Un élément secondaire de cette idée est qu’elle définit ici ce que les personnes politiquement correctes nomment oppression, patriarche etc… C’est tout ce qui est traditionnel.

Une tradition contient une histoire. Elle porte les personnes qui l’ont faite. Elle transmet à leurs descendants leur sagesse. Elle exige une adhésion sincère et complète. Elle affirme que la vérité existe. Elle dit dans quelle direction agir et donne un sens à tous les pas que nous faisons.

Tous ces éléments vous seront évidents et délicieux si vous partagez mon avis et vous seront si répugnants que vous ne serez pas arrivés jusqu’ici dans votre lecture si vous êtes une personne de « progrès ».

Vous ignorez ce que cela veut dire et vous lui êtes totalement soumis. Vous êtes un possédé.

Possédé par le « progrès » fait alors de vous une personne engagée dans une civilisation pervertie. Cette possession imite l’engagement de la personne dans une tradition et le transforme en un truc parfaitement malsain.

En effet, le progrès ne demande pas à ses adeptes de devenir des personnes ou des humains à part entière qui acceptent une réalité, en acceptent les conséquences et assument les désastres trop fréquents qui en résultent. Un humain à part entière se regarde avec vérité et l’accepte (cela se nommait autrefois humilité) et travaille sans relâche à améliorer la situation dans laquelle il est en commençant par lui-même. Le progrès promet d’en avoir les fruits sans passer par ce travail sur soi et le monde qui entoure ses adeptes. Certains appelaient cela un pacte avec le diable.

Il est possible d’obtenir tout ce que l’on peut imaginer au moment du pacte (quoique) mais on y perd toute transcendance et donc toute chance d’aller jusqu’au bout de ses capacités.

Je ne peux qu’espérer que vous ayez raison Monsieur Grasset. Ces gens seront brûlés par le feu allumé dans leurs esprits. Ils se désintègreront avant de tout détruire.

Ce ne sera pas glorieux ou bruyant mais les ennuis de F35, du porte-avions « Gerald Ford » ou des destroyers de la classe « Zumwald » me font penser que votre espoir est fondé. Ce sera alors juste un énorme effort ne pouvant pas aboutir car il est mené par des personnes incapables de construire ensemble l’anéantissement de l’humanité.

Un si infime événement...

Article lié : L’homme de la com’

mumen

  04/09/2019

Vous avez sacrément raison, Mr Grasset de continuer à gratter autour de cet événement-là, d'autant plus raison que vous semblez être seul sur cette voie.
 
L'époque à court terme, même si elle se prépare de longue date avec les Poutine et les Xi, est peut-être bien celle du moment de la bascule. Tous les événements s'accélèrent, les bastions tombent en Orient et en Amérique Latine et se fissurent ailleurs. Tellement qu’il devient difficile de tenir le compte des échecs de l'empire, du dernier empire occidental pour paraphraser Le Saker.

Ce discours, bien au-delà de l'être insignifiant qui le prononce, est peut-être bien de nature fondamentale en ce qu'il semble annoncer la bascule de l'Europe, de vassale à autre chose d’encore chaotique et indiscernable, ce qui n'est pas rien, ce qui ne sera pas sans douleur, mais ça il y a longtemps qu’on le sait.
 
Peut-être sommes-nous au jour de ce grand choc métahistorique que vous professez inlassablement.
 

Paroles paroles chantait Dalida,

Article lié : Notes sur Macron le russophile

patrice sanchez

  04/09/2019

Discours discours déclamait notre zupiter, s’improvisant foudroyant de guerre une fois de plus !
Si ce n’était la situation plus que catastrophique pour le devenir de l’humanité, Poutine à chaque rencontre s’en tordrait de rire, avec une armée française à la doctrine de Maginots Guignolos depuis des lustres, des généraux stipendiés, “émasculés” de leur libre arbitre et biberonnés à la doctrine brezinskienne de joueurs de poker menteur et autre jeu de bonneteau de la coercition et de la canonnière !
Vous pensez bien que ce n’est pas avec notre porte avion en cale sèche la moitié du temps, ni nos équipements de plus en plus vétustes que nous pourrons influer un temps soit peu sur le cours de l’histoire … l’europe est la prostituée de l’otan, des réseaux gladios et il ne fait aucun doute que si Micron continuait dans sa volonté de s’émanciper du joug de l’état profond pro américain, ces derniers ne manqueraient pas de le faire rentrer dans le droit chemin avec les attentats qui ne manqueraient pas de survenir dans le pays ou bien, solution plus radicale, avec un changement de président de la ripoublique !
Nous n'aurons d'autre choix que de nous en remettre à la providence tout en gardant à l'esprit que la vérité triomphera de toute éternité sur la confusion et le mensonge comme il était enseigné dans les écoles de sagesse antique.

plein accord

Article lié : Notes sur Macron le russophile

Marc Gébelin

  02/09/2019

Il arrive parfois à monsieur Grasset d'écrire d'excellentes analyses. Je partage totalement sa vision des nouvelles relations franco-russes qui se dessinent. Espérons qu'elles ne feront pas que ce dessiner et que l'intelligence communicationelle de Macron va enfin se transformer en véritable intelligence géopolitique. Y est-il prêt? Sa formation de banquier ENA Rotschild s'y prête-t-elle? L'avenir le dira. Les pervers sont parfois surprenant et prennent tous les risques.

Trop peu, trop tard.

Article lié : Notes sur Macron le russophile

Ni Ando

  02/09/2019

Sans doute. L'histoire montre cependant que la Russie n'a jamais tiré qu'un maigre profit géopolitique de ses rapprochements avec la France, contrairement à la France qui doit à ce pays sa victoire de 1918. Par ailleurs, la Russie a une culture souverainiste vigoureuse qui manque de beaucoup à notre pays. Ce type d'attitude (souverainiste) demande pour être crédible beaucoup de temps, qui manque donc au sieur Macron.

Trump, quel Trump ?

Article lié : Notes sur Macron le russophile

mumen

  02/09/2019

Trump est sans doute bien plus lucide que ce que la plupart des commentateurs estiment. Sa promesse de "Drainer le Marais" n'est pas encore lettre morte, pas plus que celle de recentrer l'économie U.S. Quand on parle d'Amérique, il est bon de discerner de laquelle on parle et de le dire. L'Amérique n'est absolument pas le monolithe que l'on voudrait croire, c'est plus une schizophrénie avec, en ce moment sacré, une espèce de magicien bizarre à sa tête… Et franchement, pourvu que ça dure… Parce que le monolithe exceptionnaliste, on en a mondialement soupé.
 
Macron là-dedans, c'est comme s’il venait de basculer de l'un à l'autre en l'ayant déjà une fois ou l'autre timidement expérimenté, c'est à dire vers le vrai Trump, le caché sous l'outrance, celui du pays Amérique, contre la chimère élitaire d'un ordre mondial malthusianiste ici nommé Deep State. Aller vers ce Trump-là signifie aller vers Poutine.
 
Enfin, si comme vous dites le discours est suivi d'effets. Et dans ce cas-là, il y aura des contre-effets… A moins que… Puisque tout change à toute vitesse, puisque les putrides géants d'hier sont démasqués, puisque nos chefs parlent en secret. Que savons-nous des comédies qu'ils jouent pour nous, à moins qu'ils ne les jouent pour de puissants ennemis communs ? Peut-être que sous un Macron potiche un certain autre état profond, plus cocorico, est en lui-même train de basculer ? Ça, ce serait du sport…
 
Mais bien sûr, ce discours de Macron ne mérite peut-être pas toute l'attention qu'on lui porte ici, à l'aune du total désintérêt que semble lui accorder le reste des deux sphères opposées de l'information. Peut-être que l'époque est tellement pourrie que même la vérité peut être dite sans que rien ne dérange ni ne change, hormis peut-être la côte de popularité d'un présentateur télé des plus quelconques, mais président quand même.
 
Sur Dedefensa, le cher Monsieur Grasset rechigne par posture à penser - pardon à imprimer - ce genre de théories échevelées, dans notre cas celle d’un double Trump, pourtant des plus plausible, voire même strictement nécessaire. Mais il y vient pourtant à toutes petites touches, non sans un petit rire de pitié pour ceux qui, comme lui en fait, changent leurs voiles selon la météo.
 
Ne nous plaignons pas, car prudence est mère de longévité dans ces incertaines contrées, qu'il sillonne de long en large en émérite et solitaire capitaine au long cours. Son changement est aussi celui du monde, qu'il nous révèle au prix de son engagement total et donc de sa vie.