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Être postmoderne (selon Michel Maffesoli)

Article lié : “Sous le soleil-mort exactement”

jc

  04/08/2019

C'est le titre d'un bouquin récent de Michel Maffesoli.

(Michel Maffesoli que PhG présente ainsi dans son papiel "Insurrection contre la canaille mondaine": "Michel Maffesoli ne manque pas de préciser que l’expression de « canaille mondaine » est de Joseph de Maistre. Signe sympathique et profondément significatif pour nous qui considérons depuis longtemps Maistre comme une de nos grandes références, le nom de cet immense métaphysicien revient très souvent dans les écrits de Maffesoli.")

Je n'ai pas lu le bouquin mais j'ai audio-visionné une interview récente de MM à son sujet¹, interview qui m'a intéressé par son côté métahistorique et métapolitique (il n'y a pas, je crois, chez MM de connotation négative attachée au terme de postmodernité: c'est pour lui, dans sa vision métahistorique et métapolitique, la suite naturelle de la modernité). Il y oppose en effet une époque paranoïaque et apollinienne qui se termine, à une époque épinoïaque² et dionysiaque qui commence. (Dans mon propre rangement il s'agit de la fin d'une période yang et du début d'une période yin.)

MM oppose la loi des pères, finissante, à la loi des frères, commençante; je préfère opposer la légalité finissante du patriarcat à la légitimité commençante du matriarcat. Fin d'une époque ontologique (individualisme, rationalisme, progressisme) et début d'une époque hénologique?

Dans le tome II de "La Grâce de l'Histoire", PhG cite un certain Daniel Vouga à propos de Maistre et Baudelaire:

"Le progrès, le seul progrès possible, consiste à vouloir retrouver l'Unité perdue."


¹: https://www.qwant.com/?q=michel%20maffesoli%20%C3%AAtre%20postmodernet=videoso=0:61a6cd2e7a2f383f2677b7ac16e68b7b

²: J'aime beaucoup l'attention que MM porte aux mots, à leur sens et à leur étymologie (cf. par ex. sa réhabilitation de "archaïque").

 

EFFONDREMENT au bout du PROCESS

Article lié : Notes sur un durcissement général

EricRobertMarcel Basillais

  03/08/2019

Le Golfe
De mon côté, j'ai des nouvelles inverses : la France (Le Drian, pas Macron) et UK (Johnson, Raab) se joingnent aux USA et l'Allemagne est assez ambigüe : elle reste prudente mais fait savoir via le FAZeitung que l'enjeu dépasse désormais feu le traité nucléaire mort de concert avec l'autre traité nucléaire le FNI.
L'enjeu annoncé par le FAZ serait le Golfe, l'Océan Indien, selon les standards de la Géopolitique séculaire des Hydrocarbures. Et l'Allemagne réfléchit au coût de sa passivité en matière d'export ( routes marines, liberté navigation, pétro$, Israel etc…).

Le durcissement sino-russe
Oui la G4G, ça a du bon : la Russie tente une recomposition ''ANTIFA'' d'une Internationale sous son contrôle, en lieu et place ou en plus ( on ne sait pas trop : ils sont fort discrets au Kremlin) façon Guerre froide 2.0 : le seul hic c'est que ni la Russie, ni les membres de l'Union Eurasiatique, ni ceux de la CEI, ni de l'OCS, dont la Chine, ne peuvent aligner un pédigree démocratique présentable, même à titre de FAKE… Et hop, voilà -t-il pas que HongKong et Navalny refont parler de nos ''ANTIFAS d'Etat''...

EFFONDREMENT GENERAL, pas que ''US''
La planète n'est pas gouvernée par des bisounours…. et ça se voit….Mais plutôt que de parler de ''folie USA'' ( nommer les vrais fous coûte trop cher, même dans le ''monde libre''), il est plus judicieux de noter une folie collective totalement inconsciente ; car les psychés capitalistes (appelons les choses par leur nom) et pseudo anticapitalistes ( Greta l'écofaf antifa) ont perdu tout contact avec le réel d'en bas. Ils gèrent des flux de renseignements plus fins, plus précis mais aussi plus nombreux et perdent la vision d'ensemble et de longue portée. Fondamentalement, ils suivent les plans stratégiques de l'Etat profond, lesquels répondent d'une vision scolaire et mécanique des choses.
Bref, il n'y a personne dans l'avion : tout est plus ou moins déjà entre les mains d e l'Intelligence Artificielle et requiert en amont dans l'élite, une psychée collective réfiée par l'objet de conaissance, et c'est le cas.

Loin de se morfondre inutilement, c'est à prendre avec un certain espoir. Car effectivement, l'EFFONDREMENT est au bout du ''process''. Mais P. Grasset ne vise que l'Américanisme alors que le bouquet final d'artifice  est plus grandiose encore ( et donc un peu plus lent à venir… mais patience).

Apories

Article lié : Éloge de la dérision contre le Système

jc

  30/07/2019

PhG: "C’est un labyrinthe terminé par une impasse.", En jargon: une aporie.

PhG: "Il faut prendre son parti de ces impossibilités d’une dialectique invertie et à double sens, qui vous font défendre indirectement ce que vous détestez et voulez détruire… "

L'approche dialectique est fondamentalement impossible car aporétique, seuls y sont à l'aise les sophistes et les rhéteurs:

PhG: "Il est fait plutôt pour boucler chacun à double tour dans ses convictions, – et dans ce cas, pour conforter les zombieSystème dans leurs positions. C’est une bataille de communications à verrous fermés. Le seul qui s’en sort indemne est le Système, et jusqu’au paradoxe : dans leur opposition farouche au politiquement correct (Système) qui décrète la crise du climat, les antiSystème en viennent à assurer qu’il n’y a pas de crise du climat, et par conséquent qu’en l’occurrence le Système est blanc comme neige, – signe décisif de l’absence de réchauffement climatique."


PhG:"C’est une bataille (...) à verrous fermés."

Dynamiquement le Système a encore une apparence d'un système fermé mais qui est en fait en train de commencer à se lézarder, sinon à s'ouvrir. À l'inverse l'anti-Système, initialement entièrement ouvert (comme son nom l'indique être antiSystème c'est être hors du Système), commence à prendre de l'épaisseur ontologique, à se refermer. L'affrontement aura lieu sur leur bord commun, lorsque les deux opposants auront une épaisseur ontologique suffisante. On voit l'aporie, l'impossibilité dialectique, apparaître: sur le bord commun, la frontière commune, on est à la fois Système et antiSystème.

PhG: "Pour mon compte, il y a longtemps que je connais ma position et ne manque pas de l’exposer (voir encore le 2 juillet 2019), qui implique le refus d’entrer dans cet affrontement grâce au refuge de l’inconnaissance,"

Cette impossibilité logocratique s'évanouit lorsqu'on aborde le problème d'un point de vue topocratique, c'est-à-dire lorsqu'on spatialise sa pensée. C'est la voie choisie par Thom¹. C'est aussi celle choisie par les philosophes (des sciences) belges Lambert et Hespel -qui, apparemment, ne connaissent pas le position thomienne-, dans leur article au titre évocateur "De la topologie de la conciliation à la logique de la contradiction"², article qui s'oppose frontalement à la conception des mathématiciens catégoristes -Grothendieck en tête?- qui ont choisi la voie de l'intuitionnisme.


¹: Thom: "Dans cette confiance en l'existence d'un univers idéal le mathématicien ne s'inquiétera pas outre mesure des limites des procédés formels, il pourra oublier le problème de la non-contradiction." (AL, p.561)

²: virthost.vub.ac.be/lnaweb/ojs/index.php/LogiqueEtAnalyse/article/download/1829/1608

 

Coincés ici à tout jamais

Article lié : L’arnaque Apollo et le déclin technique

Alex Kara

  29/07/2019

Merci beaucoup d'avoir parlé de la ceinture de Van Allen, car c'est à mon avis là qu'il faut chercher la clé du mystère. Si cette ceinture est, comme on peut le craindre, un endroit saturé de radiations cosmiques, cela signifie plus simplement que l'espace est empoisonné.

Il y a sans doute des possibilités pour amener/décongler des cellules vivantes dans l'océan souterrain d'Europe par exemple, mais cela ne résout rien pour l'humanité.

Le programme spatial nous ouvrait la perspective de coloniser le reste de l'univers, comme si l'humanité passait de l'âge de l'adolescence hystérique (Bernays, le nazisme, le stalinisme etc.) à l'âge de la raison, l'âge des parents.

Il faut en effet bien avouer que la conquête spatiale était aussi une Terre Promise pour les esprits intellectuels, enfin libérés de la boue originelle des esprits faibles et des superstitions. La série "Star Trek" qui datait de cette époque-là transmettait cet idéal au moins méritocratique (sinon élitiste).

Oui mais nous voilà désormais coincé avec des centaines de Curtis LeMay, prêts à nous détruire pour on ne sait quoi, finalement à l'échelle de l'univers l'histoire de l'humanité ce sont beaucoup de querelles de voisinage.

Si nous n'avons qu'une seule planète sur laquelle habiter, à tout jamais, les questions de gouvernance mondiale prennent une toute autre tournure.

L'intérêt de garder l'imposture spatiale cachée ne réside pas dans l'impossibilité technique, car celle-ci est tout à fait excusable et compréhensible de tous. L'intérêt est de préserver une sorte d'espoir confus dans l'avenir.

Ce que je trouve absolument remarquable, c'est que la théorie du pic des ressources (Dennis Meadows entre autres) naît au moment exact de ces fausses missions spatiales, et aussi au même moment que la fin de l'étalon-or. C'est comme si l'on avait immédiatement traduit la réalité que nous serions coincés sur cette planète avec la perspective de la contrôler entièrement (certains parlent de "vaisseau spatial Terre").

Remarque terminologique

Article lié : Devenir étranger de soi-même

jc

  29/07/2019

Pour moi le terme d'homogénéisation ("La société [russe] est tellement homogénéisée par de nombreux facteurs, dont la littérature, l'histoire, les coutumes et les traditions, que de parfaits étrangers dans cette société sont capables d'engager librement la conversation entre eux comme s'ils étaient amis d’enfance.") est inadéquat car renvoyant à l'uniformisation et à l'entropisation asexuées de la contre-civilisation occidentale que l'auteur dénonce (donnez-moi vos pommes de terre je vous en ferai de la purée).

Je trouve plus adéquat les termes de stratification/trame et fibration/fil qui renvoient à une société russe actuellement mieux structurée (et sexuée?) que la nôtre¹ où se côtoient plus harmonieusement que chez nous les ressemblances-yin (strates et trames) et les différences-yang (fibres et fils).


¹: Selon l'auteur (je ne connais rien de la Russie).

Hallucinations collectives et particulières

Article lié : L’arnaque Apollo et le déclin technique

Nicolas Prenant

  28/07/2019

Je cite l'auteur : " nous sommes placés pour savoir qu’il n’y eut plus de réels progrès dans l’aviation civile et même militaire, et ce depuis les années soixante-soixante-dix. Notre seul progrès est celui de la réalisation de ce camp de concentration électronique mondial "

Tout à fait, et exactement comme dans l'industrie spatiale.

CQFD.

Ai-je vraiment besoin d'en dire plus ? L'idée qu'une percée dans un domaine quel qu'il soit doit forcément s'accompagner de développements techniques relève d'une intoxication à un certain degré par l'idéologie progressiste, dont les racines sont essentiellement dans le milieu scientifique. Or, l'échec à produire cette évolution ne nous dit rien en soi sur le sujet dont nous parlons, et il ne permet donc pas de soulever des vérités (de situation ou des vérités tout court), seulement de soulever des suspicions qui sont certes légitimes, mais uniquement basées sur une non-analyse objective des faits. La manipulation dans laquelle nous baignons n'induit pas que nous vivions dans un bouillon composé à 100% de mensonge puisqu'il est bien plus efficace de produire une bouillie à partir d'un mélange de tout, de n'importe quoi, et surtout de beaucoup de vérité pervertie par suffisamment de mensonge… Douter de tout est le produit ultime d'un empoisonnement provoqué par cette bouillie, et tel est précisément l'effet attendu…

Le fait est que l'époque est au business et au profit immédiat. La lune ne promet aucun profit, seulement des pertes… Les gains sont purement symboliques et éventuellement scientifiques, c'est un pari sur le long terme, chose qui est totalement déphasée avec la mentalité dominante. Voilà un angle d'attaque qui me semblerait autrement plus intéressant qu'une banale hypothèse relayée à l'ère d'internet et qui ne tient pas l'examen sérieux… La problématique est plus perverse que le simple mensonge, les précédents dans ce domaine suffisent à souffler la flamme de ce prétendu trucage, pour porter l'intérêt du côté la médiocrité de notre époque qui fait que nous avons délaissé les enjeux spatiaux car il n'y avait plus assez d'intérêt symbolique. En fait, le vent souffle de nouveau dans le bon sens pour la conquête lunaire puisque les projets fleurissent depuis quelques temps (notamment chez les chinois, et il est totalement illusoire de croire que le prestige ne les intéresse pas, et tout aussi illusoire de croire que l'exploitation minière lunaire puisse être rentable en une quelconque façon, l'une des raisons pour laquelle elle intéresse si peu dans le contexte que j'ai décrit), et il faudra bien se rendre à l'évidence que l'homme peut aller et retourner sur la lune, il faut seulement qu'il le veuille… Et ça n'implique pas pour autant nécessairement des progrès marquants, mais c'est un jalon pour aller dans cette direction.

Un dernier mot sur l'hypnose. Je partage le constat du génie de Dick ou encore de Guénon, mais l'hypnose dont nous parlons repose essentiellement sur le savant mélange de vérité et d'illusion dont j'ai parlé. C'est aussi, je crois, la vision de P.K. Dick. : on peut essentiellement tenir chaque partie du monde comme vraie ou fallacieuse, car nous manquons d'une vision d'ensemble qui est inaccessible à notre nature et à notre condition. Si Dick s'autorise toutes les fantaisies hallucinatoires, c'est parce qu'il assume cette posture et parce qu'il comprend qu'il suffit qu'une toute petite partie de ce que nous tenons comme réel ne le soit pas pour que tout le reste soit faux par contamination. Mais cela ne signifie pas que tout le reste soit faux par essence ou encore par ontologie… et je crois que prendre cette hypothèse comme réelle, c'est sombrer dans sa propre illusion pour remplacer l'illusion à laquelle nous sommes soumis, c'est donc un moyen utilisé, par exemple par les psychotiques, pour se soustraire à la pression du réel, et c'est un concept avec lequel Dick joue aussi pour bousculer son lecteur et le pousser dans ses retranchements, l'obliger à questionner ses certitudes les mieux établies. Cest une folie à vocation "restructurative"... Aller trop loin dans ce processus crée une réalité mentale parallèle qui n'est pas plus juste que l'hallucination collective dénoncée… et comprendre cela est l'un des véritables enseignements de sa lecture.

Monnaies globales, monnaies locales

Article lié : Appui et levier

jc

  26/07/2019

BB fait remarquer dès le début de son long papiel que "Le capitalisme à ses débuts a transformé le mode d’échange entre les hommes qui de  Marchandise ->  Argent -> Marchandise, est devenu Argent -> Marchandise -> Argent.". Autrement dit, de moyen, l'argent est devenu une fin (comme on le voit quasiment tous les jours dans, entre beaucoup d'autres, l'industrie agro-alimentaire, pharmaceutique ou nucléaire…).

La monnaie est le tabou des tabous du Système. On peut dire, je crois, que les débats monétaires ne sont jamais portés sur la place publique -autrement que très superficiellement- (ce qui relativise considérablement le rôle et l'influence de la démocratie…).

Métaphoriquement imposer une monnaie globale comme le dollar revient à détruire les niches écologiques d'un paysage qui en avait auparavant: on remplace un paysage stratifié par un paysage uniforme avec une seule cuvette vers le fond de laquelle -un mixte de Wall Street et de Pentagone qui prélève sa dîme- ruisselle et est recyclée la "richesse" produite dans le monde. Uniformisation par entropisation de la périphérie, pourrissement du centre, loi immuable de la globalisation, de la génération et de la corruption des empires?

Le titre du dernier paragraphe, intitulé "La pluralité contre le global", montre une (la?) voie actuellement à suivre: il nous faut restructurer un monde que la globalisation a entropisé. Il nous faut réouvrir les yeux sur le monde naturel dans lequel tout est fibres-yang et strates-yin (métaphore des cultures en terrasses) et il faut patiemment restratifier¹ et refibrer¹ le monde des humains en harmonie avec le monde de la nature².

Pour moi la première chose à faire est de stratifier la monnaie globale: euro pour les européens, franc pour les français, bret pour les bretons, etc., jusqu'à la cellule familiale, sans monnaie fiduciaire car purement communiste. De strates en strates on passe ainsi d'un monde purement individualiste -struggle for life- à un monde purement communiste (je ne vois pas d'opposition majeure à ce que l'organisation de petites communes -moins de 500 ou 1.000 habitants pour fixer les idées- soit essentiellement communiste). Bien entendu l'élite mondiale formatée de la finance et du commerce va s'opposer à cette façon de voir qui va la priver d'une position qui lui permet de racketter le monde.

(François Roddier a expliqué la nécessité d'avoir, sur un territoire donné, de deux monnaies, l'une chaude -capitaliste-, l'autre froide -communiste-, à partir de considérations archétypes de nature thermodynamique. Cf. son blog, en commençant par exemple par les dernières pages du billet 120.)


¹ Thom: "En ce qui me concerne, je préfère croire à un réel – non globalement accessible parce que de structure stratifiée – dont l'herméneutique de la Théorie des Catastrophes permettrait de dévoiler progressivement les « fibres » et les « strates ». Mais
tout progrès dans la détermination d'une telle ontologie stratifiée en « couches » d'être exigera : i) L'emploi de mathématiques pures spécifiques – parfois bien difficiles – dans les théories jusqu'ici purement conceptuelles des sciences de la signification ; ii) La reprise d'une réflexion philosophique sur la nature de l'être que les divers positivismes et pragmatismes ont depuis bien longtemps occultée."

²: Thom: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés."
 

la blanche clairière ...

Article lié : Profiteurs de guerre et disparition du CMI

eric b.

  25/07/2019

 m'a dit que Janus n'a plus qu'une seule face ...
 

A suivre : Russia Offers Turkey Advanced Su-35 Jets

Article lié : Le S-400, garde prétorienne d’Erdogan

Dedef

  24/07/2019

France Culure relaie... le MI6

Article lié : Les galipettes du New York Times

Laurent Demaret

  23/07/2019

Juste en passant, une émission ce samedi dont j’ai enetendu quelques bribes dans ma voiture https://www.franceculture.fr/emissions/conversations-secretes-le-monde-des-espions/des-espions-au-kremlin-la-russie
ils ont eu l’ancien patron du MI6, comme source c’est du sérieux, pas besoin de vérifier ses dires : les russes sont méchants. J’ajouterais qu’ils sont bêtes car François Hollande a bien reconnu des opérations « homo » mais personne ne sait qui en a fait les frais. La finesse française face à la brutalité russe. 

L'Iran croit à la guerre

Article lié : L’Iran croit à la guerre

Chon

  23/07/2019

Il y a une autre explication de l'attitude de Trump dans cette affaire. Comme ce dernier est déjà en campagne électorale, tout ce qu'il entreprend actuellement vise son électorat. Trump se veut ferme et impérial, il ne peut donc qu'utiliser un vocabulaire ferme et impérial. Il ne mesure pas les conséquences de ses dires au niveau international, il n'en a cure, mais espère un impact bénéfique dans son pays. Sa posture face à l'Iran n'est donc que gesticulation et forfanterie. Ce faisant, il plaît aux sionistes et les rallient ainsi à sa cause, toujours en vue des élections. Mais je doute qu'il enclenche quelque hostilité militaire réelle que ce soit, il sait pertinemment que ses moyens militaires sont inadaptés, voire insuffisants, et ne produiront rien de tangibles économiquement. Ce dernier point est fondamental. L'économie US doit résister jusqu'à sa réélection. Il continuera donc de menacer verbalement l'Iran.

Pour l 'Iran, il est important de maintenir la pression afin de démasquer ce bouffon et de prouver que les USA ne sont plus la puissance hégémonique qu'ils prétendent toujours être.

Petit point de traduction

Article lié : Ron Paul : Trump ne veut pas la guerre

Kunzang Lodrö

  21/07/2019

"He's given up on all of us!"  pourrait se rendre par "Avec nous tous, il a renoncé !"

Catastrophe

Article lié : Leur fascination les fascine

jc

  21/07/2019

PhG nous décrit l'actuelle situation politique US comme un conflit à trois actants modélisé par la catastrophe "papillon". Dans une métaphore hydraulique on a un bassin central occupé par le "parti unique" avec son aile gauche démocrate et son aile droite républicaine, flanqué d'un bassin "extrême gauche" et d'un bassin "extrême droite".

À lire PhG, le bassin central est encore imposant en terme d'électeurs mais en cours de zombification, alors que les bassins extrêmes sont en cours de radicalisation rapide. Il me semble clair que le prochain affrontement pourrrait tourner autour des racines: blancs -envahisseurs- et hommes à droite contre "coloured" -et autochtones- et femmes à gauche. Peut-être les femmes vont-elles réaliser qu'un retour à leurs racines est sans doute difficilement compatible avec la ligne globaliste-Soros-LGBTQ qui semble celle pour l'instant adoptée par "The squad"?

En France on pourrait rapidement arriver à la même situation politique. Il est clair pour moi que le bassin central, occupé par la macronie, est complètement zombie, même si ses occupants ne s'en aperçoivent peut-être pas, et qu'il suffit d'une étincelle pour combler le vide politique actuellement à gauche.

PhG: "Je ne parviens pas à me défaire de cette stupéfaction sans fin devant la grande majorité du système de la communication en Europe, – presseSystème évidemment en tête, et comment ! –, ignorant à ce point l’importance des événements en cours aux USA, à Washington D.C, à “D.C.-la-folle”, – comme il vous plaira."

Paraphrasant PhG, je ne parviens pas à me défaire de cette stupéfaction sans fin devant la grande majorité du système politique français, – LFI évidemment en tête, et comment ! – ignorant à ce point l'importance de la radicalisation -la recherche des racines- en cours de par le monde.

Sstructuration/déstructuration, enchaînement/déchaînement

Article lié : Archives-dd&e : la guerre enchaînée

jc

  21/07/2019

PhG: » Ainsi la boucle est-elle bouclée, dont Ferrero avait identifié l’origine. La “guerre sans règles” est arrivée au terme de ses ambitions et de sa transformation. Cela correspond parfaitement à tous les autres événements catastrophiques en cours d'une civilisation systémique au terme de sa logique, et qui se montre nue… »

Évènements catastrophiques… Dans la théorie thomienne des catastrophes, théorie hors substrat ayant vocation à portée universelle¹, le conflit général à deux actants se régule par un "à chacun son tour" où les actants sont séparés-reliés par une phase d'indistinction, de conciliation.

Dans leur article "De la topologie de la conciliation à la logique de la contradiction"² les philosophes (des sciences) belges Lambert et
Hespel citent Fichte à ce sujet, illustrant ainsi la portée universelle signalée par Thom: "(...) il n’est selon lui d’autre solution que de reconnaître explicitement l’existence d’une limitation réciproque du Moi et du Non-moi, c’est-à-dire d’un « bord » qui, au sein du Moi, sépare le Moi du Non-moi autant qu’il l’y connecte; faute d’une telle frontière, dont l’existence doit donc impérativement être posée,
tenir pour valables les deux premiers principes serait, à l’en croire, tout simplement impossible."

L'exemple archétype donné par Thom est celui de la prédation (selon lui à la base de l'embryologie animale): "Le prédateur affamé est sa propre proie" (catastrophe "fronce"). Dans ce cadre "universel" toute déstructuration appelle une structuration, tout enchaînement appelle un déchaînement (et inversement), les transitions étant qualifiées par Thom de catastrophiques (dans le cas du conflit chat/souris il distingue la catastrophe de perception -le chat aperçoit une souris- et celle de prédation -le chat attrape la souris-).

Comment rompre cette implacable mécanique, cet éternel retour? Soit par la disparition, la mort, d'un des actants -ou des deux- (c'est le cas de l'opposition diastole/systole), soit par complexification de la dynamique avec l'apparition d'un troisième actant (et la catastrophe "papillon"). Thom, optimiste, opte pour la deuxième solution:

"Dans le domaine des sciences humaines, il m'est difficile de me rendre compte si ma tentative présente quelque intérêt; mais en écrivant ces pages, j'ai acquis une conviction; au coeur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce sera nécessaire." (SSM, 2ème ed. Épilogue)


¹: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés." (SSM, Conclusion)

²: virthost.vub.ac.be/lnaweb/ojs/index.php/LogiqueEtAnalyse/article/download/1829/1608  p.298
 

L'ego en son miroir

Article lié : Leur fascination les fascine

Ni Ando

  20/07/2019

Dans un système politique d'une uniformité desesperante et qui est la marque de ce pays depuis sans doute sa fondation, je veux dire une 'offre politique' réduite à sa plus simple expression (plus proche du système chinois que de la culture européenne) il ne peut y avoir que des combats d'ego. Non pas un ego comme une petite partie d'un tout, mais un ego qui emplit absolument tout le paysage mental de sorte qu'il n'y a une forme d'hyterisation du comportement qui ferme toutes les ouvertures liées au bon sens, à l'intuition, au sens du réel cad du tragique.