jc
15/07/2019
Je suis en train de lire un papier "Grothendieck et la liberté"¹ par le mathématicien Laurent Lafforgue (avec en vue la perspective de répondre à Patrice Sanchez…). Pour moi tout-à-fait en phase avec le papier du jour de PhG, car j'y trouve:
"Pour qualifier l'état de cette civilisation qu'il appelle «civilisation techniciste», Grothendieck emploie les mots «effritement», «nivellement», «érosion», «avachissement», «décomposition», «pourriture». La civilisation techniciste lui paraît connaître un processus de décomposition rapide, inséparable du caractère férocement déspiritualisé qui la distingue de toutes celles qui l'ont précédée. Une telle civilisation privée d'âme est condamnée à disparaître au bout de quelques siècles, l'homme ne pouvant vivre à la longue en ignorant ses besoins religieux et sa nature spirituelle. La seule consolation est de penser que d'ici quelques générations cette civilisation pourrissante apparaîtra sans doute comme l'utile matière brute qu'une oeuvre créatrice intense, à laquelle tous les hommes sont appelés, doit transformer en le terreau vivant de l'homme pleinement humain et d'une humanité enfin humaine."
Comme a dit, je crois, PhG, ces gens ne sont pas seulement corrompus, ce sont aussi et surtout les corrupteurs.
¹: https://www.laurentlafforgue.org/textes/GrothendieckLiberte2.pdf
Olivier Laperche
14/07/2019
Il y a quand même un possible avantage pour les US et pour sa communication.
En effet, si le F35 se trouve être vulnérable et n' est donc pas le super système d aviation de guerre comme initialement propagandé.
Et bien, cela sera du fait d'Erdogan et de sa trahison, car des pilotes turcs se sont déjà formés dessus…. La communication US l'incriminera.
jc
13/07/2019
(Dans l'optique d'une théorisation de l'Histoire (majusculée)')
Thom distingue deux types de catastrophes: catastrophes de conflit et catastrophes de bifurcation. Pour l'homme de la rue, la catastrophe de conflit est naturelle -la vie est un perpétuel conflit, conflit universel, héraclitéen- dans lequel nous choisissons ou sommes choisis constamment; alors que la catastrophe de bifurcation paraît plus mystérieuse (qui actionne l'aiguillage de la bifurcation?). Pour Thom c'est l'inverse, c'est la catastrophe de bifurcation qui est banale et la catastrophe de conflit qui est mystérieuse: Il en explique la raison dans un article intitulé "La notion de programme en biologie" (AL pp.159 bas et 160 haut): pour lui la compréhension de la catastrophe de bifurcation n'exige qu'une compréhension locale -le nez sur le carreau- du processus en cours, alors que la catastrophe de conflit nécessite une compréhension globale, une hauteur de vue par rapport au processus en train de se dérouler.
(Mathématiquement il suffit de connaître le tableau de variation de sa dérivée -et donc ses singularités, ses zéros- pour connaître les extrémas locaux d'une fonction. Il n'existe pas de procédure locale permettant de déterminer les extrémas absolus de la fonction.
Un modèle hydraulique montre métaphoriquement ce qui se passe pour les catastrophes de bifurcation. On a au départ un paysage montagneux avec lacs et un mouvement tectonique lent qui vide lentement certains lacs et en remplit d'autres par catastrophes locales. Le modèle de la balance montre, lui, métaphoriquement ce qui se passe pour les catastrophes de conflit: lorsque le minimum absolu passe d'un actant à un autre, le fléau de la balance passe rapidement et violemment d'un côté à l'autre.
Il me semble qu'on a là un critère qu permet de différencier les scientifiques et historiens minusculés d'une part et les Scientifiques et Historiens majusculés d'autre part. Selon ce critère on comprend pourquoi les Historiens sont rares : il faut de l'intuition -une sorte d'instinct, de sixième sens, une sorte d'organe de Corti¹ que PhG a, selon moi, assurément.
Ce sixième sens, qui permet de décider si l'on est face à une catastrophe de conflit ou une catastrophe de bifurcation, permet de prévoir si l'on aura affaire à une évolution lente et douce -peu catastrophique au sens usuel- comme le sont les catastrophes de bifurcation, ou rapide et brutale -catastrophique au sens usuel- comme le sont les catastrophes de conflit.
Application au conflit en cours entre les "Full Spectrum Dominance" et les "Full Spectrum Defense"?
¹: AL p.160
jc
12/07/2019
(Je radote…)
Pour Thom l'assertion de nature translogique "Le prédateur affamé est sa propre proie" est à la base de l'embryologie animale".
L'évolution des choses -la diminution du nombre de riches de plus en plus riches, etc.- donne un certain sens à l'assertion de nature translogique "Le capitaliste affamé est sa propre proie". Ce tourbillon crisique est-il à la base d'une embryologie sociétale?
Pour Thom une assertion comme "Le chat mange la souris" est standard -business as usual-. En cas de manque de souris, le tourbillon crisique se creuse pour le chat de plus en plus affamé qui devient de plus en plus sa propre proie. Ainsi, selon moi, en est-il actuellement de Trump et de l'élite US. Comment sortir de ce tourbillon crisique? Thom donne sa réponse en examinant le cas du chimpanzé en manque de banane: son affectivité déforme la structure de régulation standard de son organisme (le conflit à deux actants prédateur-proie) modélisé par la catastrophe "fronce" pour passer à la vitesse supérieure, c'est-à-dire à la catastrophe "papillon", catastrophe à trois actants, le troisième actant réalisant une poche de compromis entre les deux actants "standards" initiaux (ici le Shah et Mickey).
Dans cette optique qui va s'installer dans la poche de compromis prévue par la théorie thomienne? L'ONU? L'OTAN? L'EU? la Russie? La Chine?
Thom: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés."
jc
11/07/2019
Dans mon rangement des choses, le "classique" idéal de perfection rime avec légitimité et naturalité alors que le "moderne" idéal de puissance renvoie à légalité, voire à artificialité. Pour moi, la puissance "moderne" doit être considérée comme une dégénérescence de la puissance aristotélicienne, cette dernière étant perçue par Aristote -je crois…- comme étant en attente -en stand by, diraient les anglais- en vue de l'acte, comme la matière est en attente en vue de la forme qu'elle va prendre, ou comme les homéomères sont en attente en vue des anhoméomères. C'est l'idéal de puissance, cause finale qui donne sa raison d'être à la puissance aristotélicienne, alors que l'idéal de puissance moderne est devenu une fin en soi.
La citation à suivre de Talleyrand, trouvé sur ce site, renvoie pour moi à la théorie des lieux naturels d'Aristote, la France ayant grâce à lui regagné son lieu naturel après les péripéties directoriales et napoléoniennes: “La maison de Bourbon seule, pouvait noblement faire reprendre à la France les heureuses proportions indiquées par la politique et par la nature. Avec la maison de Bourbon, la France cessait d’être gigantesque pour devenir grande. Soulagée du poids de ses conquêtes, la maison de Bourbon seule, pouvait la replacer au rang élevé qu’elle doit occuper dans le système social ; seule, elle pouvait détourner les vengeances que vingt ans d’excès avaient amoncelées contre elle.”
Je crois que dans le rangement thomien les forces naturelles -celles répertoriées par les physiciens n'étant que la partie émergée de l'iceberg- sont naturellement structurantes. Ce sont ces forces qui sont au principe de la forme -et non l'inverse-; pour Thom c'est l'airain qui devient anneau d'airain sous l'action de forces structurantes ((je crois qu'en ce sens on peut dire que Thom est matérialiste).
Pour lui ces forces structurantes agissent sur tous les substrats: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés." (SSM, 2ème ed., conclusion)
PhG vers une théorisation de l'Histoire?
Dans son article "Thèmes de Holton et apories fondatrices" (AL), Thom note p.481 que l'histoire "est fondamentalement aporétique parce qu'elle est essentiellement descriptive. C'est seulement lorsqu'elle se soucie de théoriser en tant que matériau de la sociologie qu'elle rencontre des problèmes: ainsi du rôle de l'individu dans le devenir historique." Je subodore que ce n'est pas le cas de l'Histoire (majusculée) telle que PhG la conçoit.
Dans son article "Révolutions, catastrophes sociales?" (AL) Thom oppose le gouvernement par le pouvoir de contrainte (physique, économique, etc.) au gouvernement par le pouvoir sémiologique et défend la thèse "qu'aucune société stable ne peut exister sans une certaine forme de pouvoir sémiologique." (p.437)
Quelle aporie fondatrice pour l'Histoire (majusculée)? (Pour la sociologie Thom propose "l'opposition entre la permanence de la société -en particulier la structure du pouvoir- et la fluence continuelle des individus qui fait problème.")
jc
11/07/2019
Que l'on analyse la méthode de l'historien ou celle du scientifique on se heurte au problème de l'objectivité: parmi les faits historiques ou scientifiques, quels sont ceux qui peuvent être qualifiés d'objectifs?
C'est un problème aussi fondamental que redoutable. Traditionnellement étudié par les philosophes, il a débouché sur la célèbre querelle des universaux posée par Porphyre, disciple de Plotin, séparant la communauté philosophique en deux: les réalistes (les Idées -I majuscule- existent absolument, indépendamment de ceux qui les pensent) et les nominalistes- (les idées -i minuscule- n'existent que relativement à ceux qui les pensent). La coupure galiléenne a confirmé le divorce Science/Philosophie, la Science s'emparant de l'objectivité et la philosophie se réfugiant dans la forteresse de la subjectivité.
Que ce soit en Histoire ou en Science la notion d'objectivité renvoie à celle de fait. Qu'est-ce qu'un fait historique, qu'est-ce qu'un fait scientifique, qu'est-ce qu'un fait?
Dans un article intitulé "La méthode expérimentale" Thom cite (AL p. 617) un certain abbé Louis Castel: "La méthode des faits, pleine d'autorité et d'empire, s'arroge un air de divinité qui tyrannise notre créance et s'impose à notre raison. Un homme qu raisonne, qui démontre même, me prend pour un homme: je raisonne avec lui; il me laisse la liberté de jugement; et ne me force que par ma propre raison. Celui qui crie "Voilà un fait" me prend pour un esclave."
Pour moi l''universitaire -en histoire comme en sciences- applique la méthode des faits, en quelque sorte par définition (cf. les quatre discours de Lacan), L'Histoire comme la Science lui échappe, en quelque sorte par définition.
Thom enfonce le clou et esquisse le contour du Scientifique -majusculé-:
"Lorsqu'on a compris -à la suite de T.S.Kuhn- le caractère "automatique" du progrès scientifique, on se rend compte que les seuls progrès qui vaillent sont ceux qui modifient notre vision du monde -et cela par l'élaboration de nouvelles formes d'intelligibilité. Et pour cela il faut revenir à une conception plus philosophique (voire mathématique) des formes premières d'intelligibilité. Nos expérimentateurs, sempiternels laudateurs du "hard fact", se sont-ils jamais demandés ce qu'est un fait? Faut-il croire -ce qu'insinue l'étymologie- que derrière tout fait il y a quelqu'un ou quelque chose qui fait? Et que ce quelqu'un n'est pas réduit à l'expérimentateur lui-même, mais qu'il y a un "sujet" résisstant sur lequel le fait nous apprend quelque chose? Telles sont les questions que notre philosophe [celui que Thom, adepte de la philosophie naturelle, appelle de ses voeux] devra constamment reposer, insufflant une quelconque inquiétude devant le discours volontiers triomphaliste de la communauté scientifique. bien sûr la Science n'a pas besoin de ce discours pour continuer. Mais il restera peut-être quelques esprits éclairés pour l'entendre, et en tirer profit."
Que l'expérimentateur perturbe l'objet étudié commence à faire son chemin en physique moderne, physique quantique oblige; et amène naturellement à considérer l'objet d'étude en sujet d'étude. Ceci change beaucoup de choses, car cela nous force pratiquement à considérer l'objet de l'étude comme un être comme nous, à savoir comme un être vivant.
Thom: "L'intelligence, c'est la capacité de s'identifier à autre chose, à autrui."
Le fait, pour les physiciens -et surtout les biologistes!- modernes d'avoir refusé cette identification a conduit au mécanisme et au scientisme.
Thom: "Le dédain pour la théorie qui se manifeste dans les milieux d'expérimentateurs a sa source dans l'e analytico-réductionniste; or découvrir la bonne stratégie, c'est s'identifier à l'un facteurs permanents du système. Il s'agit là presque d'une identification amoureuse. Or comment pourrait-on aimer ce qu'on a -préalablement- cassé de manière irréversible?
Toute la science moderne est ainsifondée sur le postulat de l'imbécillité des choses."
Pour moi, ce qui précède -qui concerne la Science- vaut mutatis mutandis pour l'Histoire.
PhG: "« De la relativisation inévitable de l'histoire : de l'échec de la méthode scientiste à la nécessité du prophétisme »
PhG prophète? Ou PhG théoricien de l'Histoire? La différence n'est peut-être pas si grande si l'on se souvient que, selon une étymologie actuellement bien oubliée, un théorème est, avant tout,l'objet d'une vision.
Didier Favre
10/07/2019
Un système créé sur la base de la méthode cartésienne ne supporte pas la contradiction.
Si ses défenseurs sont au pouvoir, ils écraseront en toute bonne conscience leurs opposants. La bonne conscience des premiers en devient sans limites et leur permet absolument tous les actes qu’un esprit fertile peut imaginer. Aller contre ces gens est aller contre la méthode.
Comparer à cela, le blasphème le plus atroce est comparer une blague d’un goût légèrement douteux à la Shoah dans le pire sens du terme. C’est aller contre tout le progrès humain établit par cette fameuse méthode. Le seul blasphème de cette importance connu dans la religion chrétienne est le blasphème contre l’Esprit.
La méthode de Descartes est l’Esprit-Saint de la Modernité. Dans les deux cas, le système de pensée s’effondre totalement. Dans les deux cas, son auteur se met en dehors et même en opposition totale avec les défenseurs de ces idées. Dans les deux cas, les esprits humains sont inspirés par la méthode ou l’Esprit Saint. Dans le premier cas, René Descartes joue le rôle du Christ. Dans le second cas, le Christ a envoyé l’Esprit. Nous sommes dans le même schéma de pensée.
Un homme donne le premier schéma. C’est, à mon avis, de la gnose de très haut niveau. Son porteur du savoir se pose en guide pour toute l’humanité. Dans le second cas, une personne, l’Esprit-Saint, se pose en guide pour toute l’humanité. Dans le Christianisme, cette personne est Dieu.
Le Dieu qui oriente la pensée humaine dans le second cas a été remplacé par une création d’un esprit humain, de très grande qualité mais humaine, qui se pose assez grand pour remplacer Dieu. Il a même tenté par sa méthode de connaître Dieu et son existence. Il en a résulté un être abstrait et totalement lointain des humains que Descartes nommait Dieu.
Descartes a remplacé une personne proche des hommes par une façon de réfléchir en la supposant si bonne que tous les humains sensés pourraient l’employer et résoudre les problèmes réels que nous rencontrons tous.
Les dégâts de cette méthode se voient dans la situation de notre Occident.
L’un d’eux est l’invention de la guerre totale. Le niveau auquel se situe la pensée cartésienne autorise ses acteurs à commettre tous les crimes contre leurs opposants.
Un autre est la division radicale des humains en partis irréconciliables. Les deux partis se donnent un système par la méthode. Ils leurs sont si importants qu’ils ne peuvent pas y renoncer sans renoncer à ce qui leur sert d’identité.
Cette division radicale peut se répéter à l’infini entre les humains. Nous sommes proches d’une expression qui me sidère « la guerre de tous contre tous » qui en devient imaginable.
Un troisième dégât est la technologie la plus poussée associée à la guerre. Verdun illustre bien ce problème. Je retrouve ici le problème de l’affrontement des principes avec le système de PhG.
Un quatrième est la perte de tout sens de la vie. Chacun peut, en appliquant la méthode, créer avec certitude sa vie et celle de toutes les personnes sous leurs ordres. La vie du créateur est sa création. Pourquoi n’en vivre qu’une ? Pourquoi choisir telle ou telle vie ? Ses subordonnés cessent d’avoir une influence sur leurs vies. Ils sont aux ordres.
Un cinquième est le fait que l’auteur du système soumet tous les humains qu’il peut et détruit tous les autres. Le système étant parfait selon son approche de la réalité, tout opposant est fou ou maléfique car il refuse le progrès certain que le système apporte.
Un sixième est que le système est une création humaine, donc imparfaite. Il va échouer à plus ou moins brève échéance. L’échec ne peut pas être admis dû à une cause interne comme une incohérence. Il ne peut qu’être dû à des agents externes qui sapent l’efficacité du système. Je salue ici Staline.
Un septième est qu’un système ne peut pas accepter être la cause de malheurs. Ils en deviennent simplement insolubles. Quand il s’agit d’une pollution radio-active, il serait souhaitable d’en être averti pour pouvoir au moins prendre quelques précautions. Dans le système, cela est impossible.
Un huitième est que le système ne peut pas accepter une interférence du monde extérieur à lui-même. Nous sommes proches ici de ce que PhG nomme simulacre. Nous en sommes encore plus proches si je considère que le système aboutit à des reconstructions de la réalité. Elles se font généralement avec un minimum d’observations de terrain et en négligeant les détails gênants.
Un neuvième est la croyance délirante (à mon avis) que tout objet créé par ce système est bon, vertueux et positif. Quand je pense aux moyens les plus récents de faire la guerre, un doute me saisit. La dernière est l’idée de bombe au cobalt. Elle anéantirait l’humanité si elle était utilisée.
Un dixième est la croyance que la nature contient des ressources infinies et qu’il est impossible de l’altérer gravement. La méthode est un travail fait par un esprit isolé qui considère que les lois scientifiques sont valables dans toutes les circonstances qu’il peut imaginer. Par exemple, l’air est respirable. Cette proposition fort acceptable est battue en brèche par une importante pollution. La première entre dans la méthode de Descartes. La seconde n’est pas considérée quand l’industrie associée est bâtie par la même méthode. Elle ne fait pas partie du problème.
Un onzième est donné par la vision moderne de l’argent. C’est le moyen d’avoir de relations humaines rationnelles, positives, équilibrées, inclusives, sans racisme ou toute autre ségrégation. L’argent donne une mesure facile à définir de tout ce qui est humainement connu. L’argent est donc rationnel. Il faut tout soumettre à l’argent. En plus, il rejette par lui-même toutes les distinctions irrationnelles basées sur la couleur de la peau, l’origine, la religion et les habitudes sexuelles.
Un douzième est le fait que tout ce qui n’entre pas dans le cadre de la méthode est autorisé. Il n’y a plus de limites. Nous avons ici une définition très moderne de la liberté. Tant que l’irrationnel est limité aux individus, tout va bien dans ce monde.
PhGr parle du déchaînement de la matière. J’interprète cette idée comme une application sans bornes morales des technologies inventées grâce à la méthode et qui détruit tout ce qui n’est pas issu de cette méthode.
alain pucciarelli
09/07/2019
On peut aficher une tristesse certaine face à ces dérives qui broient des petits bourgeois hélas influents, sans racine, quand on mesure le désespoir d'une majorité de citoyens ici et outre Atlantique. Voilà au moins un succès absolu des "grands médias" et de notre école détruite depuis au moins trente ans (quarante?) par le politiquement correct. Quand il sera temps de demander des comptes, nous n'aurons que des "innocents" pleunichards pour répondre du désastre. Et chez les Politiques, et dans les Médias, et chez les enseignants. Pour les parents, hélas, on zappe. Un cataclysme et en face, du vent. Voilà ce qui se dessine. Que faire d'une société de victimes? J'ai honte pour mon pays. On ablate? Ah non, c'est fascho.
EricRobertMarcel Basillais
09/07/2019
Le cas USA est effectivement très SPECTACULAIRE-MARCHAND pour ne pas être un bon sujet. Mais, il me semble, le cas de la Chine ou de l'Inde ou du Japon est largement aussi important du fait même du déclin de l'Atlantique. Mais eux ne font rien de sensationnel sur Twitter.
Par ailleurs, soyons honnêtes : TRUMP était le bon cheval face à Clinton en termes de Paix Mondiale. Tout compte fait il n'a déclaré aucune NOUVELLE guerre ! Pas mal pour un Président USA pris, de surcroît, dit-on, dans le piège de Thucidyde ...
FG
09/07/2019
Bonjour,
Je réagis à une citation que vous utilisez pour appuyer votre propos.
J'avoue être toujours aussi perplexe à lire ces considérations floues et absconses sur l'antiracisme ou sur ce qui est désigné par l'acronyme LGBTQXYZ.
Goldanel semble dire que l'on court aujourd'hui le risque d'être ostracisé si l'on déblatère une ignominie raciste. Et vous semblez être d'accord avec lui. Et l'on semble comprendre que c'est absurde.
Concernant les LGBTQXYZ, vous avez commis récemment un article sur le sujet, article, pardonnez moi, que je trouve abscons et sans intérêt.
Sur l'antiracisme. Prenons Finkelkraut. Il est toujours invité partout. Il déblatère des dégoulinures racistes et suprémacistes en continu. Et il est toujours invité partout. Idem pour Zemmour. Aussi je pose la question : quelles sont les bases factuelles permettant de donner un tant soit peu de corps aux propos de Goldanel ? Et surtout, quel apport en définitive à vos analyses ?
Sur la cinquième colonne Système des LGBTQ. Je ne parviens toujours pas à comprendre quoi que ce soit à votre propos. Que ces problématiques soient instrumentalisées par le Système, c'est certain. Mais c'est ignoble. C'est cela qui est ignoble. Cette instrumentalisation. Mais je ne lis pas cela dans vos propos. Je lis que l'ignominie, c'est d'aller dans le sens d'une société plus ouverte, plus inclusive, plus pacifiée en fin de compte. Et j'y vois là de votre part une faute d'analyse qui ne vous ressemble pas.
Nous manquons de visions, en Occident, et de visionnaires. On se rend compte qu'il n'y en a jamais eu beaucoup dans l'histoire, en définitive, ou qu'en tout cas, on ne s'en est que rarement rendu compte sur le moment. Et là, de suite, une chose dont je suis certain, c'est que ce ne sont pas des Finkelkraut ou des Goldanel qui vont pouvoir nous aider à imaginer un futur gratifiant, ni plus simplement à nous aider à comprendre le présent.
Christian Feugnet
06/07/2019
On a sauvé les statues du toit , parait il . For à parier qu il y avait le Diable dedans . En général , le Diable se réfugie en haut pour les gothiques . Donc ; maintenant il est parmi nous , en bas . çà s est dégradé .
Christian Feugnet
06/07/2019
Je me refere là aux Docteurs de l Inquisition , ce furent les meilleurs Docteurs . Lorsqu un hérétique du dit liberalisme Aristotélicien , la logique méme , se montrait for récalcitrant aux meilleures raisons , se concluait de la part de ce bon Docteur que pour le sauver fallait lui faire sortir le diable du corps ...le torturer , en clair . Or le Diable est fort bon théologien comme on sait et peut se faire Docteur . Je crains le pire pour Sapir et les GJs . Conseillerai à Sapir de mettre lunettes et casque , où de parler d' "Ici Moscou , les français parlent aux français" . Puisque qu on est occupé , par le Diable justement .
Patrice Sanchez
06/07/2019
Bonjour JC et désolé du retard de réponse mais j'étais occupé à l'écriture d'un texte que vous m'avez inspiré !
Tout d'abord merci de votre dernier message ... c'est avant tout mon parcours de vie très atypique qui m'a obligé à m'intéresser à ces problèmes fondamentaux comme je l'explique dans ma pj !
Dedefensa, un battement d'aile de papillon : Mr Grasset, un auteur d'une profondeur extrême et des commentateurs passionnants…
"Aide-toi et le ciel des particules élémentaires t'aidera ", cet éther des anciens, ce champ akashique source d'inspiration et auquel nous pourrions accéder par le rêve et le lâcher prise extrême comme je viens de l'expliquer dans mon texte dont je reprends la page de présentation !
https://drive.google.com/open?id=0B1gF5uauTY42TWk5a2FXVFBpc3JlS2hiLWpTLVMtLUZld1A0
LA REVELATION DE LA MAITRISE DE NOTRE DESTIN ET DE LA CREATION INTELLECTUELLE
MARCHONS DANS LES PAS DE NIETZSCHE ET GROTHENDIECK CES DEUX ALCHIMISTES DE LA LIBRE PENSEE QUI NOUS DONNENT LES CLEFS DU MYSTERE DE NOTRE EXISTENCE
Mesdames et Messieurs, Pour celles et ceux d’entre vous à qui je n’aurais pas encore envoyé mon Témoignage, je voudrais dire en guise de propos liminaires que s’il y a un trait de caractère qui me distingue, c’est bien la constance par delà la résilience, ce qui est une deuxième nature chevillée à ma Renaissance comme je me propose de vous le faire découvrir… Quant à vous, Mesdames Messieurs, qui êtes au fait de la teneur “ poil à gratter “ de mes propos évolutionnaires, eh bien, je dirais que c’est mon karma sisyphien, “ l’apocalypse qui me colle à la peau”, associé à l’éternel retour des mannes de Zarathoustra qui, une fois encore, m’en auront fait la demande pressante ! Jusqu’alors, je m’étais basé sur la psychologie nietzschéenne pour témoigner de mon expérience de vie unique, de mon odyssée sous le soleil de Zarathoustra, Nietzsche ayant contribué pour une grande part à la renaissance de mon mental dans les années qui ont suivi mon hémorragie cérébrale en 1995. Je viens de lire la clé des songes, texte écrit par Alexandre Grothendieck qui fut l’un des plus brillants scientifiques du siècle dernier ; j’emprunterais donc le marteau nietzschéen pour enfoncer le clou de l’évidence lumineuse de l’argumentaire et pour apporter une nouvelle preuve humanitaire: la preuve de la possibilité d’un autre monde, l’espoir et l’espérance en un Monde plus Humain, un Monde rien qu’Humain… Les nombreux passages illustratifs qui viendront conforter mon propos dans la présente lettre font partie d’un document pdf compilé par le mathématicien Laurent Lafforgue : Grothendieck et la liberté ( telle que lui-même en parle dans « La Clef des Songes »).
Bien cordialement à vous chers Messieurs.
Patrice Sanchez
jc
04/07/2019
Bien entendu dans ce rangement, en France c'est la femme (XX) qui est conservatrice -"de droite"- et l'homme (XY) qui est progressiste -"de gauche". Je ne sais pas si les américains ont le même rangement (et donc je ne sais pas si un ticket Gabbard-XX-démocrate/??-XY-républicain peut fonctionner).
jc
04/07/2019
(Erreur. La nouvelle devise est sororité-harmonie-fraternité -et non diversité-.)
Explication du "bien sûr".
Une relation d'ordre est une relation réflexive, transitive et antisymétrique. Tout le monde apprend ça. Le point important pour mon propos est l'antisymétrie (aRb et bRa -> a=b) car elle montre que l'ordre n'a aucun sens si on n'a pas défini au préalable l'égalité.
Or l'égalité n'est pas une notion absolue mais seulement relative qui vérifie que a=a, a=b et b=c -> a=c, autrement dit qu'une relation d'égalité est en fait une relation d'équivalence.
Dans mon rangement, je considère que c'est aux femmes de définir l'équivalence. Et c'est pour cette raison qu'elles doivent mener la danse, que le ticket doit être bi-sexué et que c'est la femme du ticket qui doit être POTUS (et l'homme vice-POTUS).
Pour moi une femme, mammifère supérieur, est plus apte à tenir ce rôle parce qu'elle est "génétiquement" plus communiste que l'homme. La femelle souris a des portée pouvant dépasser la vingtaine de souriceaux et souricettes, et elle les nourrit et les élève sans distinction de sexe.
Pour moi la femme est dans l'union, son idéal est l'Unité primordiale, alors que l'homme est dans la division, son idéal étant la division terminale. D'où, pour moi, la cohérence des deux devises: Unité-Harmonie-Diversité et
Sororité-Harmonie-Fraternité.
À mes yeux la femme archétype est dans la structure et l'homme archétype dans la fonction, l'harmonie homme-femme consistant à trouver les bonnes structures pour les bonnes fonctions. Comment faire? Comme les logisticiens: c'est la fonction qui crée la structure, c'est-à-dire l'organisation qui va permettre de réaliser la fonction.
Vous avez dit lamarckien?
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