alain pucciarelli
23/04/2019
Quand on s'intéresse à l'hsitoire, et à ce que les cathédrales expriment, on sait que ces monuments sont des êtres vivants, riches de notre mémoire et de celle de nos devanciers. Que l'on soit croyant ou pas. Autrement dit, le retrait financier de l'état devant la contrainte absolue du maintien du patrimoine, c'est à dire de la mémoire, supposée nous représenter et nous illustrer, est une simple trahison du pacte républicain, et de l'histoire de France, trahison qui n'a pas attendu Macron pour être opératoire. Les cathédrales sont notre mémoire, notre souffrance, notre identité et, pour beaucoup encore aujourd'hui, une espérance. Notre Dame n'a pas encore été assimilée à un bien mobiler. ?Ne désespérons pas. Et le coût de son entretien doit en agacer plus d'un chez nos "élites". Sans bouger, en brûlant; Notre Dame de Paris dit une chose simple: la Nation exsite. Et elle ne brûlera pas.
Christian Feugnet
23/04/2019
Je vois que çà ne vous a pas échappé . On a pas de preuves , ils n ont pas la bonté de nous en donner mais de fortes presomption . De meme pour les musulmans beaucoup sont scandalisés des barbus 'Allah Akhbar" , qui ne connaissent rien du Coran , des voyous de quartiers déleteres de l Islam , qui touchent , une fortune à leur yeux , 1000 $ par mois sans compter les primes pour video d'atrocités , payées par emirs et ulemas du petrole et qui enfin peuvent baiser en violant une Yazidi ou autres . Parce que , faut le mentionner çà aussi la dot pour se marier c'est hors de prix .
Des fois y a des choses métaphysiques qui tiennent à des détails trés vulgaires . Je m'excuse .
jc
23/04/2019
Cela pose la question de la restauration de la flèche. Identique à celle de Viollet le Duc? Ou à celle (seule?) qu'il y avait avant la révolution -et, ai-je lu, pas initialement-?
Je n'y connais rien en architecture et n'ai pas le sens de l'esthétique. Mais trois fois j'ai été choqué par des restaurations dans lesquelles, sans savoir le formuler, quelque chose en moi me disait que ça n'allait pas, qu'il y avait une dysharmonie quelque part. La première fois à Carcassonne (j'ai beau de rien y connaître, je suis attiré par l'architecture médiévale), une seconde fois au château des Rohan à Josselin, et une troisième fois à Notre-Dame. Deux fois la restauration était l'oeuvre de Viollet le Duc, la troisième -Josselin, restauration extérieure et intérieure- étant due à l'un de ses élèves.
Que s'est-il passé dans la tête des architectes (au moins de certains architectes) et des décideurs? A partir de quand et pourquoi?
(Quand j'ai vu la flèche "Viollet" sur NDP le 15/4 -je ne l'avais jamais remarquée auparavant-, ma première réaction a été: "Les Lumières, c'est l'industrie!")
jc
23/04/2019
Je viens de trouver sur la toile ce qui me manquait pour prolonger un peu sur la logique naturelle en comparant deux monstrations et deux dé-monstrations du théorème de Pythagore.
On trouve la première dé-monstration¹ (due à Euclide, la plus ancienne connue, dont, ai-je lu, on peut extraire un puzzle) et la monstration par le puzzle de Gougu dans:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_Pythagore
Une deuxième monstration est ici: http://therese.eveilleau.pagesperso-orange.fr/pages/truc_mat/pythagor/textes/perigal.htm
Une deuxième dé-monstration est là: https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaut%C3%A9_math%C3%A9matique
La résolution du puzzle de la deuxième monstration est, à mon avis, tout-à-fait abordable avec profit dès le primaire. On notera sa simplicité presque divine en regard de la complication de la dé-monstration du "grand" Euclide (que je n'ai pas cherché à comprendre).
La deuxième dé-monstration est également très simple (et donc, pour un matheux, très belle, presque divine). Mais elle n'a pas, selon moi, la force de l'évidence d'une monstration car il reste à faire un (tout!) petit raisonnement pour se convaincre. Raisonnement humain ou raisonnement divin?
La raison? Toujours invoquée par les puissants mais rarement définie. Et lorsqu'elle est définie elle est toujours imposée sans jamais, à ma connaissance, être justifiée. Relire "La crise de la raison (humaine)" avec ça en tête, en pensant à la Déesse Raison dont les "Lumièèères" sont si fières, et au clivage raison traditionnelle-raison contemporaine.
Remarque: Je trouve fascinant l'énoncé chinois du théorème de Pythagore parce qu'il laisse entrevoir une harmonie des figures et des couleurs. (Bien loin de l'indépassable rationalité des "Lumièèères".)
¹: Ici (je ne connais ni l'auteur ni la date de la plus ancienne démonstration -ou monstration!- connue).
jc
23/04/2019
Dans un récent commentaire j'écrivais: "J'ai confiance en ce que la transmission du savoir-faire¹ dans la confrérie des compagnons du devoir ait toujours fait partie -et le fasse encore- du devoir de la confrérie."
Dans le cadre de la Logique naturelle et en ayant en mémoire le problème de la transmission des savoirs-faire, j'ai trouvé tout-à-fait intéressante la courte vidéo-conférence faite sur ce sujet par l'anthropologue Paul Jorion¹ où l'on voit le clivage -la solution de continuité diraient les médecins- entre les "anciens" et les "modernes" (refus de conceptualisation d'un côté et obligation de conceptualisation de l'autre):
https://www.pauljorion.com/blog/tag/la-transmission-des-savoirs/
Ce pourrait être alors le moment de découvrir -ou de relire- ce qui est pour moi l'un des plus "profonds" articles de PhG: "La crise de la raison (humaine)".
¹: Ceci dit je suis complètement opposé aux vues du Jorion nominaliste-qui-se-croit-aristotélicien et qui daube sur le platonisme (typiquement dans "Comment la vérité et la réalité furent inventées")
jc
23/04/2019
Thom: "Le langage, ce dépositaire du savoir ancestral de notre espèce, contient dans sa structure les clés de l'éternelle structure de l'Être."
Je paraphrase: "Notre-Dame, ce dépositaire du savoir ancestral de nos bâtisseurs, contient dans sa structure les clés de l'éternelle structure de l'Être."
Et je "remonte" une citation du logocrate George Steiner, parfois citée par PhG:
“[Maistre] fit valoir la congruence essentielle existant entre l’état du langage, d’un côté, la santé et les fortunes du corps politique de l’autre. En particulier, il découvrit une corrélation exacte entre la décomposition nationale ou individuelle et l’affaiblissement ou l’obscurcissement du langage : ‘En effet, toute dégradation individuelle ou nationale est sur-le-champ annoncée par une dégradation rigoureusement proportionnelle dans le langage’… ”
J'ai confiance en ce que la transmission du savoir-faire¹ dans la confrérie des compagnons du devoir ait toujours fait partie -et le fasse encore- du devoir de la confrérie.
¹: Le véritable savoir-faire n'est-il pas un subtil et harmonieux mélange du Logos et du Topos?
Daniel Rops: "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice (...)"
jc
23/04/2019
Claude Rochet: "Le principe fondamental de la ville médiévale était la croissance organique, soit le développement comme un organisme vivant."
Thom: "La classe engendre ses prédicats comme le germe engendre les organes de l'animal; il ne fait guère de doute (à mes yeux) que c'est là l'unique manière de théoriser ce qu'est la Logique naturelle."
Uexküll: "Le mécanisme de n'importe quelle machine, telle une montre, est toujours construit d'une manière centripète, c'est-à-dire que toutes les parties de la montre -aiguilles, ressorts, roues- doivent être achevées pour être ensuite montées sur un support commun.
Tout au contraire, la croissance d'un animal, comme le Triton, est toujours organisée de manière centrifuge à partir de son germe; d'abord gastrula, il s'enrichit ensuite de nouveaux bourgeons qui évoluent en organes différenciés.
Dans les deux cas il existe un plan de construction; dans la montre, il régit un processus centripète, chez le triton un processus centrifuge. Selon le plan, les parties s'assemblent en vertu de principes entièrement opposés."
(Théorie de la signification)
PS: PhG ("[S]i j’étais président” donc, moi et pas Zombie-Apathie renvoyé à la niche, j’ordonnerais que l’on consolidât Notre-Dame dans son état actuel de dévastation (...)".
Je ne suis pas aussi pessimiste. Tout dépend de la transmission des savoirs au fil des siècles dans la confrérerie des compagnons du devoir. Je crois qu'il est absolument fondamental que le peuple d'en bas leur fasse absolue confiance; car l'enjeu est une lutte à mort entre deux façons de voir le monde. Que le peuple de France leur ouvre sa porte et son coeur (le porte-monnaie on s'en fout) et ils feront des merveilles.
jc
23/04/2019
Démagogie: du grec ancien "demos", le peuple, et "ago", conduire.
Étymologiquement un démagogue est donc quelqu'un qui conduit le peuple. Mais il suffit de consulter Wikipédia pour constater comme le sens du mot a dévié de son sens étymologique.
Pédagogie: de "ped", génitif singulier de παῖς, "paîs", enfant, et de "ago", conduire.
Lorsqu'on revient aux racines des mots, on voit qu'il n'y a aucune raison pour donner une connotation négative à la démagogie et aux démagogues. (Et on peut se demander si le sens contemporain de ces mots n'est pas voulu par une élite qui préfère avoir à des enfants qu'à des adultes¹.)
Pour moi un magnifique représentant de la démagogie étymologique, un magnifique démagogue est l'astrophysicien Jean-Pierre Petit. Ses bandes dessinées -gratuites en version électronique- "Les aventures d'Anselm Lanturlu" sont reconnues comme telles puisque traduites en plus de quarante langues (et à un autre niveau -intéressant parce que ce sont des vidéos où JPP se met en scène- il y a toute sa série des "Janus").
(si, jeune enseignant, j'avais le droit de vote pour élire le démagogue étymologique de l'éducation nationale, je choisirais un type comme ça).
De la topocratie à la logocratie (comment le peuple doit sécréter son aristocratie)
À des élèves de CE1 ou de CE2 on distribue des triangles en carton, on leur fait dessiner puis découper les trois angles à l'aide d'un compas d'angles -c'est-à-dire un compas à ouverture fixe, et on leur demande de faire le puzzle qui montre que la somme (ie. la concaténation) des trois angles est toujours -c'est magique- l'angle plat, quelque soit le triangle choisi. C'est de la topocratie pure, de la monstration pure façon l'apôtre Thomas, c'est vrai parce qu'on le voit.
Plus tard, à des élèves de -disons- 4ème, l'enseignant demandera d'essayer de démagifier ça, c'est-à-dire de le dé-montrer. Il n'est pas inintéressant de savoir qu'Aristote a, dans sa Métaphysique, pris cet exemple pour illustrer les concepts de puissance et d'acte, et nous faire réaliser qu'une telle dé-monstration nous fait outrepasser le topos, le terrain, la physique, qu'elle est métaphysique. Certains élèves le feront, d'autres, déjà, ne le feront pas. Pour moi la véritable sélection naturelle de l'aristocratie commence là.
Toute dé-monstration, pour pouvoir être comprise, doit être rédigée le plus possible en langue naturelle -pour nous le français-; une dé-monstration est un récit qui doit avoir un sens. Une dé-monstration d'une propriété géométrique dit ce que l'on voit, traduit du topocratique bi ou tridimensionnel en du logocratique unidimensionnel -celui de l'écriture. Propriété pour moi absolument magique du langage naturel!
Thom: "La géométrie euclidienne fut le premier exemple d'une transcription d'un processus spatial bi ou tridimensionnel dans le langage unidimensionnel de l'écriture. En cela la géométrie euclidienne ne fait qu'appliquer à une situation plus rigide, mieux déterminée, une activité déjà présente dans le langage de tous les jours. La langue usuelle a pour fonction primaire, en effet, de décrire les processus spatio-temporels qui nous entourent, processus dont la topologie transparaît dans la syntaxe des phrases qui le décrivent. (...) la géométrie est un intermédiaire naturel, et peut-être irremplaçable, entre la langue usuelle et le langage formalisé des mathématiques, langage dont l'objet se réduit au symbole et le groupe d'équivalences à l'identité du symbole écrit avec lui-même. De ce point de vue, le stade de la pensée géométrique est peut-être un stade impossible à omettre dans le développement normal de l'activité rationnelle de l'homme³."
¹: "Tout ça, les enfants, c'est de la pipe", a dit récemment "notre" distingué président devant un parterre de maires.
²: Il n'est pas inintéressant de savoir qu'Aristote a, dans sa Métaphysique, pris cet exemple pour illustrer les concepts de puissance et d'acte, et nous faire réaliser ainsi qu'une telle dé-monstration nous fait outrepasser le topos, le terrain, la physique, qu'elle est métaphysique.
³: Et donc -je rajouterais- impossible à omettre pour éviter le décollage sémantique de tout langage (y compris informatique, pour permettre le décollage et le vol corrects du JSF par exemple!)
jc
23/04/2019
Je crois que le sous-titre suivant résume parfaitement le sujet: "Le grain de sable humain?"
jc
23/04/2019
Il y a un peu plus de 9 ans débutaient sur ce site une série d'une trentaine de dialogues entre Jean-Paul Baquiast et Philippe Grasset; série que je me représente, rétrospectivement et grossièrement, comme des dialogues entre un penseur traditionnel et un penseur contemporain.
En ce temps présent où la cathédrale de Paris est sous le feu(!) de l'actualité, il m'a été très éclairant de relire le "Dialogues-3: le grain de sable divin" par Philippe Grasset et sa réponse par Jean-Pierre Baquiast "Dialogues-4: L'individu dans l'Histoire".
Il y est en effet question de la comparaison -juxtaposition par la pensée- d'une cathédrale et d'une tour de Doubaï, c'est-à-dire de l'architecture traditionnelle et de l'architecture contemporaine, de la technique traditionnelle¹ et de la technique moderne, et, plus généralement encore, de l'art traditionnel (A.T.) et de l'art contemporain (A.C.) (voire de la littérature traditionnelle et de la littérature contemporaine et, in fine, de l'intelligence traditionnelle et de l'intelligence contemporaine -quasi-alias l'intelligence naturelle et l'intelligence artificielle-).
Édouard Philippe: "Faut-il reconstruire une flèche? À l'identique? Adaptée aux techniques et aux enjeux de notre époque? Un concours international d'architecture portant sur la reconstruction de la flèche de la cathédrale sera organisé."
Sans m'attarder à une étude de ce texte -que PhG nous fera peut-être-, je joins ici le lien² trouvé dans l'article "De mon indifférence pour le complotisme"; pour que chacun puisse mesurer l'effet de la superposition de l'architecture traditionnelle et de l'architecture contemporaine; et pour que chacun puisse mesurer l'importance colossale de l'enjeu qui se profile derrière cette juxtaposition: une lutte à mort entre deux visions du monde.
Depuis dix ans environ que je m'intéresse à la politique et aux idées qu'elle brasse, je crois que, grosso modo, la vision contemporaine peut être qualifiée de matérialiste.
Un nouveau dialogue s'est instauré récemment sur ce site, un dialogue -discret- entre Philippe Grasset et moi; un dialogue entre un topocrate et un logocrate qui ont chacun leur propre vision du monde.
Du topos au terrain il n'y a qu'un pas, et également du terrain à la matière: un topocrate est donc naturellement plus proche d'un matérialiste que ne l'est un logocrate qui, lui, est naturellement plus idéaliste, plus "céleste". Politiquement un topocrate est naturellement plus près du peuple, plus démocrate, alors qu'un logocrate est naturellement plus près de l'élite, plus aristocrate. Au fond, notre dialogue est également une lutte qui, je crois, peut se résumer ainsi: "Vox populi, vox dei" ou "Vox dei, vox populi".
S'agit-il d'une continuation des dialogues JPB-PhG? Pour moi: non; catégoriquement non. Pourquoi? Parce que la matière est pour moi vivante, ce n'est pas la Matière (majusculée) considérée par PhG dans le tome II de "La Grâce de l'Histoire".
Daniel Rops (à propos du "Balzac" de Rodin): "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice (...)".
Qu'est la matière (minusculée) pour PhG? Réponse dans le tome III de "La Grâce de l'Histoire".
Je ne sais pas si je qualifierais la lutte topocrate-logocrate de prodigieuse, mais ce qui précède montre quels sont, selon moi, les enjeux.
¹: L'art, en grec ancien, se disait "tèknè".
²: https://www.rt.com/news/457011-notre-dame-reconstruction-proposal-outrage/
Francois Cottet
22/04/2019
"le monde est sans objet" disait Vadim Kozovoï.
Comme l'affirmait Guénon l'initiation personnelle n'est pas sans danger, il existe un très grand risque pour l'esprit de se perdre dans les nuées.
il est souvent parler de réalité objective mais de quoi parle t on? Le monde est rempli d'objet, de matière, de pierre qu'il est possible de découper, de trancher et assembler. L'esprit humain interprète l'image des ses objets passivement. Il les compare à des images antérieures déja mise en memoire puis a des mots eux aussi mis en memoire. La réalité est l'image que se fait chacun de monde exterieur: ce n'est pas le réel. la realité peut etre plus ou moins conforme du réel mais n'est jamais l'image parfaite du réel et la description par des mots de la realité est un univers secondaire détaché de l'univers réel.
Si la réalité ne colle pas au réel, il convient non pas nier le réel mais plutôt de mettre en cause la réalité concue par l'esprit. "je n'en crois pas mes yeux" est un expression caractéristique de la distance qu'il existe entre le réel et la réalite.
L'esprit est un entremeteur imparfait dont il faut se mefier comme de la peste. Il peut prendre, comme tout fonctionnaire, son autonomie et faire prendre des vessies pour des lanternes.
le réel existe hors de l'esprit humain. Le "new age" est une philosophie dangereuse pour tout esprit non guidé par un sage ayant bien les pieds sur terre.
ceci est une pipe et non pas ceci n'est pas une pipe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Trahison_des_images
Nous sommes dans deux univers virtuels qui doivent correpondre et surtout ne pas se disjoindre au risque comme l'affirme Platon de défaire le langage commun, ceci des lois de la cité.
Les poètes doivent être hors des affaires de la cité. Sinon les infra structures seront négligées au profits des arts décoratifs.
Des hommes politiques creux sans consistance.
jc
22/04/2019
PhG est un logocrate (et je crois même qu'il a écrit quelque part -mais je ne me souviens plus où- qu'il en était un).
Un peu au départ par plaisir de la contradiction, j'ai essayé de ma placer à un point de vue opposé que j'ai qualifié -néologisme?- de topocratique, encouragé par la lecture des oeuvres philosophiques de René Thom, pour qui le topologique précède ontologiquement le logique. Pour moi le rapport du logocrate au topocrate, est le même que le rapport entre l'évangéliste Saint Jean -logocrate s'il en est- et l'apôtre Thomas, qui ne croit que ce qu'il voit.
S'il me fallait aborder le problème du complotisme en topocrate, en tenant compte de l'idée chère à PhG de "trou dans le continuum espace-temps", je partirais de l'image du sapeur Camenber: quand on commence à mentir, on doit faire un petit trou quelque part pour y dissimuler son mensonge. Mais pris dans l'engrenage du mensonge les trous à creuser sont de plus en plus grands et de plus en plus difficiles à dissimuler derrière des écrans de plus en plus grands (communicants = menteurs professionnels, presstituée, etc.). Jusqu'à un inéluctable retour à la vérité de situation, retour qui, les peuples le sentent, se précise à grands pas.
Loin de moi l'idée d'une quelconque ironie dans ce qui suit (j'ai une grande admiration pour le logocrate Philippe Grasset qui accomplit sa "noble et lourde tâche"):
Thom: "Ce n'est pas un hasard si, finalement, l'une des meilleurs applications de la théorie des catastrophes est encore le modèle de l'agressivité du chien proposé par Christopher Zeeman. Malgré son caractère non quantitatif, qui a suscité la dérision des scientifiques professionnels, il a l'avantage inestimable de montrer ce qui fait la supériorité d'un modèle géométrique sur une construction conceptuelle. Expliquer linguistiquement son contenu oblige à des paraphrases compliquées dont la sémantique n'est pas évidente." (AL, Envoi)
Le dernier message de Thom est la dernière phrase de "Esquisse d'une Sémiophysique": "Seule une métaphysique réaliste peut redonner un sens au monde". Je me demande si le pour moi surprenant "La réalité est supérieure à l'idée" de l'encyclique "Laudate si" n'a pas un rapport… L'Église connaît les travaux de Thom¹.
¹: https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_2006_num_104_2_7662
Alex Kara
22/04/2019
Dans l'affaire de Notre-Dame il y a assez d'indices pour établir qu'il s'agit de sabotage, arrêtons de prétendre qu'il n'y a pas de “Vérité” sur cette affaire-là.
Mais il ne faudra rien attendre des “cathos”, alors que c'est tout de même leur cathédrale. Pas une voix ne s'est élevée dans leurs rangs, et le moment de parler est passé.
Le problème ce n'est pas “le Système”, dont on ne cesse de nous répéter qu'il est finissant, et qui pourtant avance ses pions non seulement avec profit mais aussi avec superbe. Si une mosquée en France avait été atteinte par le même type de barbouzerie la situation serait absolument hors de contrôle, car force est de constater que les musulmans, même les plus tièdes, prennent leur religion bien plus au sérieux.
Le Système en France est littéralement dirigé par ceux qui sponsorisent Notre-Dame Version 3.0, ce sont tous des “cathos” (lire la liste ici : https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/04/16/arnault-bettencourt-pinault-les-promesses-de-don-affluent-pour-la-reconstruction-de-notre-dame_5451035_3224.html )
Pour le dire encore plus simplement, les “cathos” français font partie du Système. C'est pourquoi les églises sont vides.
Francois Cottet
22/04/2019
bonjour à tous.
Comme beaucoup de Français, mon enfance fut bercée par le rituel dominical de la messe. Mes parents me trainait par habitude passer une heure le dimanche matin à user mon fond de culotte sur les bancs de l'église. Il s'agissait d'une épreuve à laquelle je ne comprenais rien. Dès l'adolescence mes parents renoncèrent à poursuivre ce cérémonial qui leur semblaient en fait superflu.
Il va s'en dire que sans éducation adaptée la religion catholique parait être complètement archaïque, dépassée, inadaptée au monde moderne dont tous les messages subluminaux font l'apologie des différents péchés. Les vertus traditionnelles sont l'objet de moqueries; pour s'en convaincre il suffit de voir sur quoi repose l'essence de la publicité actuelle.
Depuis lors, mon passage à l’Église n'était lié qu'aux cérémonies précédents les enterrements; il est d'ailleurs notable que le nombre de crémations est en forte augmentation, ce qui devrait faire réfléchir un peu le commun des mortels.
Tout ce préambule pour faire comprendre ce qui suit.
Un jour une idée simple m'est apparue: "Pourquoi tape on encore sur la religion catholique quasi défunte en France?", "pourquoi tirer sur le corbillard de catholicisme "
Oh la réponse fut longue à trouver, le chemin ardu tant la gangue de non dits ou de mal dits fut longue à percer. Beaucoup de lectures pas faciles d’accès mais aussi de réflection lentes très lentes. Parfois une petite vérité me laisser croire que j'étais arrivé à mon but mais très rapidement cela retombait comme un soufflé. Alors dépité, je recommençais à chercher. Merci à internet qui permet de trouver tous les livres rapidement: les livres fondamentaux: les Veda, les upanishads, les livres bouddhiques, les evangiles apocryptes, confusius et taoisme, les religions perses, égyptiennes.
Dire que je comprenais bien tous ces textes serait un peu présomptueux mais petit à petit les pièces s'assemblaient.
Et je lisais aussi les textes des grands philosophes: Platon m'ouvrit Augustin Avicenne et Philon, Aristote m'offrit Thomas et Averroes. Kant Hegel ne m'apprirent pas grand chose. Nieztsche et maitre Eckart m'ouvrirent le droit de penser au delà des mots, sentir les mots et qui dit sentir les mots dit voir la pensée de l'homme écrivant. Les Poutrelles que je démontais autrefois se mirent à se recontruire et je découvris l'édifice.
Cela me prit un quart de siècle pour comprendre un peu ce qu'est l'Eglise catholique. Il s'agit pour moi maintenant d'un chef d'oeuvre de la pensée humaine en tant de communauté. Cet assemblage de franciscains, de dominicains et de jésuites unis par le vicaire du Christ représente pour moi une agora stable et chaque pape essaie de redresser les excès de chaque pilier afin que chaque parole puisse s'exprimer. Mais l'Eglise n'est pas parfaite et l'apôtre Pierre a trahit le christ mais ayant reconnu ses erreurs Christ pardonna à ce disciple et lui donna les clefs.
Mais je suis un mauvais fils et je n'ai pas encore vraiment compris la dette que je dois et qu'il me faudra accomplir en allant à la messe le dimanche.
Il ne suffit pas de comprendre l'esprit de la lettre, je me faudra aussi remercier l'institution
jc
22/04/2019
Volodymyr Zelensky vient d'être élu président de la république d'Ukraine après une campagne électorale où il a été le personnage central d'un feuilleton historique à succès.
L'histoire de la France d'en haut vue d'en haut, l'histoire de la France d'en haut vue d'en bas, l'histoire de la France d'en bas vue d'en haut, L'histoire de la France d'en bas vue d'en bas, histoires qui s'entremêlent. Les fondamentaux et l'accessoire, le contingent et l'universel, la Grâce…
Bien ficelé, un feuilleton comme ça doit pouvoir faire un tabac. Chute (dernier épisode) juste avant la "réinauguration" de Notre-Dame ((la ficelle à tirer étant pour moi grosse comme Notre Dame).
Gérard Depardieu (dit 3G -pour Gros GéGé-) à la manoeuvre?
(Je ne suis pas spécialement fan de 3G. Mais:
- c'est un véritable acteur -et pas un simple comédien¹-;
- il est issu en première génération de la France d'en bas -il connaît donc et il connaît certainement une partie significative de la France d'en haut -Sarkozy, Jean- Marc Ayrault ...-;
- il incarne -au sens fort- la France et ses 365 fromages² (Obélix, Rabelais);
- je l'ai trouvé grossier, gros porc, à une certaine époque; mais j'ai changé d'avis lorsqu'il a été invité seul à une émission de "La grande librairie" de François Busnel.
À mon avis il a le potentiel pour impulser (et jouer?) ça.
¹: De Gaulle: "Un pays qui a plus de 365 fromages ne peut pas perdre la guerre."
²: Pour moi il y a autant de différence entre un comédien et un acteur qu'entre la Tour Montparnasse et Notre-Dame, qu'entre le nominalisme et le réalisme (philosophique).
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