Pascal B.
31/10/2023
Dans les pays majeurs de l'UErope on est habitué à l'émergence de nouvelles figures qui suscitent l'enthousiasme avant de rentrer sous les fourches caudines du système
jc
31/10/2023
PhG : "Iéna : victoire de Napoléon fondatrice du Reich".
Selon Wikipédia :
- le premier Reich (Saint empire romain de la nation germanique), initié en 962 par l'empereur Otton Ier, a pris fin le 6 août 1806 (abdication de l'empereur François II), alors que la bataille d'Iéna a eu lieu deux mois plus tard ;
- le deuxième Reich a commencé en Janvier 1971 (pour finir en 1918).
jc
31/10/2023
Pour moi de Gaulle a pensé la Vème république en aristocrate, en militaire, en guide, en duce, en führer -tout ça au sens étymologique bien entendu- (et nous a légué une constitution catastrophique quand on en oublie l'esprit, ce qui a été le cas de Nicolas Ier et est le cas d'Ixodida Ier) : à mes yeux il ne fait aucun doute que, pour de Gaulle, le pouvoir vient d'en haut et se délègue de haut en bas.
Pour moi il faut penser une organisation sociale où se tressent harmonieusement :
- une organisation horizontale "girondine" à partir du village -la cellule démocratique de base (village Astérix de 200 hab)- remontant à la commune (20 fois plus), à la communauté de communes, au département, à la région, à la nation (de 20 fois plus en 20 fois plus, ça fait 64 millions d'habitants), à la communauté des nations d'Europe (Russie évidemment comprise) et enfin à la communauté internationale. Principe de subsidiarité bottom-up.
- une organisation verticale "jacobine" du type de celles qui "règnent" en France depuis au moins Philippe le Bel. Principe de subsidiarité encore, mais cette fois top-down.
Pour moi la logique masculine sépare alors que la logique féminine réunit (la logique féminine viole allègrement le sacro-saint principe de non-contradiction masculin !).
Diviser pour régner : traduction française du latin "Divide ut regnes" et du grec "Διαίρει καὶ βασίλευε". Pour Machiavel (et "notre" machiavélique tique) : "Divide et impera". Pour les anglo-saxons : "Divide* and conquer".
En commentaire d'un article Dedefensa intitulé "Justin-Adolf et ses nerfs " j'ai proposé l'alignement de trois planètes :
- la fin de la domination mondiale du néo-libéralisme anglo-saxon dont je date le début au 11/09/1973 (renversement d'Allende au Chili); époque économique de 50 ans;
- la fin d'un certaine forme de scientisme dont je date le début à la rupture galiléenne; époque scientifique de 500 ans;
- la fin d'une certaine forme de domination yang; époque théologique (et métaphysique) de 5.000 ans (pour faire des comptes ronds).
Sahra initiatrice de la fin d'une certaine forme de domination yang ? Ou Sahra prolongeant seulement l'interminable traversée d'un désertique Sahara ?
(Pour Lacan l'homme existe et la femme n'existe pas. Pour moi l'homme existe et la femme co-existe.)
NB : Quand je parle de fin, il s'agit pour moi de fin d'une époque, d'un parenthèse : " Tout passe, tout lasse, tout casse", répète inlassablement Michel Maffesoli.
* : Obama : "Il ne faut pas sous-estimer la capacité de Joe à foutre la merde".
jc
29/10/2023
PhG : "si vous êtes raisonnables dans le sens de ne pas prétendre tout embrasser du monde avec la seule raison humaine, alors vous êtes conduits à envisager des voies suprahumaines pour tenter d’appréhender une compréhension de ces temps étranges.".
Thom : "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés".
C'est la métaphysique que Thom considère comme minimale pour redonner un sens au monde (cf. un tout récent commentaire).
(Thom : "Selon beaucoup de philosophies Dieu est géomètre. Il serait peut-être plus logique de dire que le géomètre est Dieu.")
jc
28/10/2023
Harmonie droits et devoirs du sol/droits et devoirs du sang (mieux que droits du sol/droits du sang).
Pour moi c'est ultimement en ces termes que doit être posé le problème de l'opposition enracinement/déracinement* et de son harmonisation (je pense au sous-titre du livre de Simone Weil).
* : Coté déracinement je trouve que le néo-libéralisme et le néo-individualisme ont fait très fort. Emprisonnée dans sa pensée unique l'élite politique occidentale actuelle continue de faire encore plus fort : "Si nous n'avons pas encore pleinement réussi c'est parce que nous n'avons pas encore suffisamment libéralisé et créolisé".
jc
27/10/2023
Pour moi l'aristocratie (gouvernement par les meilleurs) renvoie à la transcendance masculine et le populisme à l'immanence fémine.
Il suit qu'un ticket aristo-populiste pôur l'élection du prochain Potus n'est à mes yeux symboliquement cohérent que si le président est aristocrate masculin* et le vice-président est populiste féminin*.
Toujours selon moi, le masculin sépare alors que le féminin réunit : fermion et boson.
Au début de la genèse Dieu en acte (transcendant) sépare (la lumière des ténèbres, etc.).
À l'inverse, Déesse en puissance (immanente) réunit en indiquant un idéal à atteindre, une cause finale.
L'œuvre philosophique de mon gourou Thom a deux volets. Un premier qui est idéaliste (Platon, période 1960/1975), un second réaliste (Aristote, période 1975/1990).
"Esquisse d'une Sémiophysique" (1988) commence par :
"À ceux qui penseraient que la doctrine d'Aristote est fondamentalement périmée, je fais observer qu'on trouve chez lui une philosophie à la fois matérialiste (l'existence exigeant un substrat matériel), mais néanmoins régie par les causes finales. Une association dont on trouverait bien peu d'exemples dans les temps modernes." (p.13),
et se termine par :
"Seule une métaphysique* réaliste peut redonner du sens au monde" (p.225)
Ticket Johnson-Gabbard ?
* : Pour que le symbole vaille, il est clair pour moi que c'est un homme qui doit être président et une femme vice-présidente ...
** : Thom signale p.13 que la métaphysique qu'il propose est "une métaphysique minimale appropriée".
Sebastien Antoine
27/10/2023
Pour rebondir sur le gaullisme (Asselineau), il n'a apparement pas sa place dans ce brillant parallèle très "nouvelle vague" entre le renouveau du socialisme allemand et la troisième voie qui aurait pu, ou qui aurait dû, s'imposer en Algérie sous un gouvernement socialiste.
jc
26/10/2023
Voilà une belle opposition à harmoniser que je m'empresse de genrer.
Pour moi, sans hésiter, l'aristocratie est masculine et le populisme est féminin. C'est une nuance (de taille?) entre Mike Johnson et Sahra Wagenknecht.
En ce qui concerne la citation de Talleyrand, je rajouterai l'envergure à la liste.
[ Bonaparte avait certes beaucoup de caractère, ce qui compensait la faiblesse de sa position sociale. Mais, avec le recul, il a, selon moi, clairement manqué d'envergure. ]
jc
26/10/2023
Monseigneur, je vais chercher la mitre, si Votre Grandeur le permet. — (Stendhal, Le rouge et le noir)
jc
26/10/2023
Depuis maintenant quelques années j'ai pris l'habitude de penser bi-polairement (et je suis donc devenu viscéralement anti-tina).
Depuis peu j'ai pris l'habitude de genrer les êtres et les concepts. Par exemple typique un homme est pour moi de genre masculin et une femme de genre féminin.
Pour en revenir à l'immigration qui, visiblement, commence à titiller les européens en attente des européennes*, je pense que l'opposition fondamentale souterraine est l'opposition droit du sol/droit du sang.
Pour moi le droit du sol est féminin et le droit du sang masculin.
* : les élections, bien sûr.
Jean
25/10/2023
J'ai le sentiment que vous ignorez l'existence en France de M. Asselineau qui me paraît le seul politicien viable dans ce pays. Aussi ignoré par les média qu'il puisse être (et vous savez ce que celà signifie), il est désormais une star d'internet et invité de tous les médias alternatifs que je connaisse - à l'exception notoire de vos colonnes. D'autant plus étonnant que son analyse des événements au Niger sont fantastiques et sa lecture stratégique de l'UE et du rôle des USA est lumineuse.
Le fait qu'il n'ait aucune chance dans le contexte politique français actuel est-il une raison suffisante pour l'ignorer au point d'écrire que la France ne s'en sortira pas avec un Mélenchon, un Zemmour ou une Le Pen ?
jc
25/10/2023
PhG : "On vous dit ci-après ce qui nous séduit dans le projet de Sahra Wagenknecht. Son grand axe est tout autant, – et même plus, on va le voir, – de politique étrangère que de politique intérieure, avec une conscience de la Grande Crise extrêmement marquée et de la plus grande importance, se différenciant complètement de tous les mouvements populistes de droite européens (sauf Orban) qui se sont tous faits piégés en se concentrant sur les questions intérieures et en rencontrant les contradictions fondamentales de ce choix.".
Pour moi le grand tort des élites occidentales actuelles est la pensée unique. Il faut penser au moins de façon bipolaire en opposant deux à deux les concepts, par exemple intérieur et extérieur (comme le fait SW), semblable et différent. Je cite ces deux oppositions car elles font pour moi partie des oppositions fondamentales à partir desquelles l'esprit du jeune enfant se structure.
Selon moi l'individualisme doit impérativement être pensé avec le communisme (alias communautarisme, villagisme à la Astérix, etc.) et, bien entendu, réciproquement. De même le jacobinisme et le girondisme.
Il faut alors apprendre à harmoniser les contraires et non à simplement les opposer.
On découvre les conséquences catastrophiques du TINA thatchérien après avoir découvert les conséquences catastrophiques du choix fait en URSS. Ni les uns ni les autres ne semblent en avoir tiré la leçon ci-dessus qui me saute aux yeux et qui a sauté aux yeux d'autres longtemps avant moi :
"L'harmonie suprême est l'harmonie des contraires" (Héraclite)
Ainsi le populisme doit selon moi être impérativement pensé et harmonisé avec l'aristocratisme (gouvernement par les meilleurs).
SW a-t-elle pensé à cet aspect des choses ?
J'aime bien citer Machiavel à ce propos :
« Ce n’est pas sans raison qu’on dit que la voix du peuple est la voix de Dieu. On voit l’opinion publique pronostiquer les événements d’une manière si merveilleuse, qu’on dirait que le peuple est doué de la faculté occulte de prévoir et les biens et les maux. »
Jack V.
20/10/2023
https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone
Denis Monod-Broca
19/10/2023
« Sidération », le mot est souvent utilisé ces temps-ci. Il est brandi à chaque nouvelle scène de violence ou d’horreur.
Je suis quant à moi sidéré par cette sidération, autrement dit sidéré par l’aveuglement de ceux qui sont censés nous éclairer, nous faire comprendre le monde, nous informer, nous diriger.
Il y a toujours eu violence et horreurs. Il n’y a certes pas toujours eu de caméras pour les filmer ni de réseaux sociaux pour en diffuser les images au monde entier mais elles avaient lieu, partout, souvent, et il y avait du public, en « présentiel », devant gibets, piloris, roues, échafauds et autres dispositifs faits tout exprès pour le supplice des condamnés… Le raffinement dans la cruauté n’a rien de nouveau. La fascination qu’elle exerce non plus.
Plus récemment le stalinisme, la 1re guerre mondiale, la 2e guerre mondiale, la Shoah, le maoïsme, et j’en passe… sont là pour nous rappeler que ce qui se passe ces jours-ci dans ce pays de Palestine ou de Canaan, sur cette terre dite promise ou sainte, n’a rien de proprement sidérant.
Mais pourquoi toute cette violence et toutes ces horreurs ?
On le sait : parce que la violence entraîne la violence, que la vengeance entraîne la vengeance.
L’aurions-nous oublié ?
Le mécanisme apparaît dès la Genèse, et le moyen de l’enrayer y apparaît aussi
Il y a toujours de « bonnes raisons » de tuer autrui, mais aucune de ces bonnes raisons n’est véritablement une bonne raison. Il y avait une bonne raison de tuer Caïn puisqu’il avait tué Abel mais non, justement, ce n’était pas une bonne raison : « Et le Seigneur mit un signe sur Caïn pour le préserver d’être tué par le premier venu qui le trouverait ».
Tout est dit.
Depuis 25 siècles, qu’a-t-on écrit de mieux pour exprimer l’engrenage de la violence et simultanément pour dire comment s’en extraire ?
Que n’avons-nous mis un signe sur le Hamas pour le préserver d’être massacré ?
Le peuple juif, pendant près de vingt siècles, a mis en pratique les principes mosaïques et christiques que l’Eglise, quant à elle, professait tout en les trahissant. « Tu ne tueras pas » dit le cinquième commandement, et le peuple juif n’a jamais pris les armes. L’idéologie sioniste lui en fait le reproche. Selon elle les Juifs se sont laissé mener à l’abattoir nazi comme des moutons. Quoi de plus injuste qu’une telle accusation ? Le peuple juif, peuple innocent exterminé pour des crimes imaginaires, n’a pas eu recours à la violence. C’est son immense mérite pour l’éternité.
L’Etat d’Israël est dans la situation qui était celle de l’Eglise à ses heures de toute-puissance : il trahit les principes qu’il affirme être les siens. L’Eglise du Persécuté, et donc de tous les persécutés, devint persécutrice à son tour. Israël, pays du peuple persécuté, est devenu persécuteur à son tour. Quelle tragédie inouïe !
Le monde occidental est sorti de l’épreuve de la Shoah avec un slogan : « plus jamais ça ! ». Ce slogan devrait être compris « plus jamais bourreaux comme ça ! », mais il est compris « plus jamais victimes comme ça ! », c’est-à-dire qu’il est compris à l’envers. En effet, ainsi compris, il justifie et autorise la violence, autrement dit il laisse libre cours au recommencement, encore et toujours, de « ça ». N’est-ce pas exactement à cela que nous assistons ? Nous y assistons et nous y participons.
Je suis sidéré de ne pas entendre dire cela.
Que sont nos penseurs devenus ?
Le mécanisme de la vengeance, de la réciprocité de la vengeance, de la violence mimétique, de l’escalade, de l’engrenage, de la « montée aux extrêmes », est connu, archi-connu. Qui en doute ? Nous connaissons le danger mortel que mécanisme, typiquement anthropologique, représente. Pourtant pourquoi ne parvenons-nous pas en nous en extraire ? Pourquoi l’alimentons-nous encore et toujours, comme à plaisir ?
Tout se passe comme si la bible était devenue, dans notre belle république laïque défenseur de la liberté d’expression, un livre sacré, tabou, un livre interdit. N’est-ce pas profondément étrange ? Comme si ce récit de Caïn et Abel, si accessible et si compréhensible, si simple et si vrai, était interdit de lecture, de diffusion, de référence, même d’ailleurs par ceux qui connaissent, lisent, commentent, enseignent la bible. Il suffit de lire ses quelques lignes. Un enfant les comprend. Si le premier venu tue Caïn pour venger Abel, un autre quidam tuera ce premier venu pour venger Caïn. Et ainsi de suite. C’est limpide. Il suffit d’ouvrir son journal pour vérifier la pertinence d’un tel récit, la réalité d’un tel engrenage.
Sans doute nos princes sont-ils trop malins pour s’abaisser à lire des choses aussi élémentaires
Et puis la vérité a toujours fait peur.
Et puis c’est toujours la faute de l’autre.
Le résultat est là : nous savons mais nous pensons et agissons en complets ignorants, comme si nous ne savions pas.
Israël court à sa perte. Nous courons à la catastrophe les yeux grand-fermés.
Jean-Claude Cousin
19/10/2023
L'Empire est monté, monté, monté, en tirant les lacets de ses brodequins de guerre…. et soudain il s'aperçoit qu'il est dans la situation classique du Coyote, au-dessus du vide qu'il a lui-même creusé de ses petites mains "expertes".
J'ai pris l'habitude de désigner ce Grand Corps Malade sous le nom générique de l'Anglosaxonnerie. Cela englobe les hirsutes envahisseurs normando-saxons au pays des Angles, les hordes qui ont envahi les West Indies en éradiquant avec application "les Natives" et leurs cent civilisations, les "convicts" chargés par la Couronne de défricher ce riant continent australien (voir "Mad Max" pour en avoir une idée) là encore en s'efforçant d'effacer l'idée saugrenue qu'avant, y vivaient des Aborigènes avec une culture différente. Cela a failli marcher en Afrique du Sud, mais non. Il est vrai que cette région du monde avait été déjà soumise par un mélange de Néerlandais, et des descendants des Protestants français chassés par Louis XIV. On n'est pas Grand Roi tous les jours. A ce propos, eurent de l'influence (pas assez) deux grandes dames nées tout près d'ici. L'une, devenue épouse morganatique du Roi, et contrairement à ce qu'on dit souvent, tenta de le modérer, sans doute en souvenir de sa toute petite enfance huguenote : elle était la petite-fille du grand Agrippa d'Aubigné, auteur du monumental poème en vers "Les Tragiques", ami fort proche de Henri IV. Seule différence : quand Henri sortit comme une boutade "Paris vaut bien une messe", le sombre Agrippa n'en voulut point démordre. Pour illustrer cette séquence, je propose une vidéo tournée par mon fils, de sa demeure.
https://www.youtube.com/watch?v=xjlxLI-Rxw8
.
L'autre dame, née à quelque 20 kilomètres de la première quelque cinq ans plus tard, était elle aussi une fille de la petite noblesse : très cultivée, elle suivit à La Haye la duchesse de la Trémoille, et finit par épouser le Duc de Brunswick. De son château, elle avait une correspondance suivie avec Madame de Maintenon, et avec le Roi qui l'appelait "ma cousine", signe de grand respect. Dans sa ville de Celle, elle s'efforça de créer une sorte de Cour de Culture, un peu à l'image de celle qu'avait organisé à Poitiers Aliénor d'Aquitaine quelque cinq siècles plus tôt. Il faut dire qu'alors les têtes couronnées subalternes de ce qu'on pourrait appeler "les régions allemandes de l'Est" étaient un peu frustes à nouveau. Elle fit aussi bâtir à Celle un temple calviniste, dans cette région qui n'avait connu que le prêche luthérien, et qui depuis avait accueilli de nombreux huguenots français.
Mais avec tout cela, l'Anglosaxonnerie grandit tout en pourrissant, ce qui est souvent le cas. Et le fruit trop mûr, aux aromes de plus en plus bizarres, choit en espérant créer de nouveaux arbres….
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