David Cayla
12/04/2019
Le souci étant, comme vous le soulignez dans ce billet, que la cruauté nue et le goût de la vengeance exacerbés par la pression accumulée au fil des développements du Brexit, ont quelque chose d'assez inhumain et de proprement monstrueux.
Cela me fait penser au drame de Hautefaye "Mangez-le si vous voulez !" où de manière assez similaire (dans l'esprit tout du moins) des villageois avaient laissé libre cours à une colère rentrée - dans le contexte de la guerre de 1870 contre la Prusse, avec en plus de mauvaises récoltes et la sécheresse - contre un malheureux bouc émissaire, à tel point que 150 ans plus tard, le village est toujours "connu" pour ce défoulement de barbarie sans nom.
(et je me demande si vous n'aviez pas fait un billet sur cette affaire)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_Hautefaye
https://www.franceculture.fr/emissions/une-histoire-particuliere-un-recit-documentaire-en-deux-parties/le-crime-de-hautefaye-1870-12-mangez-le-si-vous-voulez
https://www.franceculture.fr/emissions/une-histoire-particuliere-un-recit-documentaire-en-deux-parties/le-crime-de-hautefaye-1870-22-mangez-le-si-vous-voulez
jc
12/04/2019
S'il semble y avoir pour moi une discontinuité assez abrupte entre les sexes masculin et féminin, il n'en est pas de même pour les genres (masculin et féminin) où je ne suis pas choqué par une continuité¹.
I. Modèle pour le genre
Le modèle que je propose pour le genre part du symbolisme du tissage évoqué par Guénon au chapitre XIV de "Le symbolisme de la croix", chapitre dans lequel la chaîne d'un tissu est masculine et la trame féminine. En réunissant deux bords opposés du tissu pour former un cylindre, il est naturel -du point de vue des "mecs"- de considérer que la chaîne -masculine- est constituée des droites génératrices -des rayons de soleil- et donc que la trame -féminine- est constituée de cercles. Étant couramment admis, je crois, qu'il y a en chacun d'entre nous une part féminine et une part masculine, il est alors naturel de modéliser le point d'équilibre entre les genres lorsque chaîne et trame s'enroulent "à 45°" en colimaçon sur le cylindre, l'une lévogyre, l'autre dextrogyre, le genre d'un individu se déterminant continûment depuis les positions extrêmes (droite et cercle) par rapport à cette position d'équilibre¹.
II. Modèle pour le sexe
Dans un "vieux" paysage montagneux comme l'Auvergne, les singularités sont les sommets, les creux (souvent fonds de lacs) et les cols. Il me semble à peu près clair, de mon point de vue de "mec", que les sommets et les creux sont masculins (avec préférence pour le sommet, coq en haut du tas de fumier oblige) et donc que les cols sont féminins. Mathématiquement l'équation locale de la singularité "creux" est z=x²+y² et de la singularité "sommet" est z=-x²-y², alors que celle de la singularité col est z=x²-y² (ou y²-x² qui est la même à permutation près des coordonnées).
Ce modèle conforte (sinon explique) la tendance masculine généralement admise à une vision verticale, jupitérienne, des choses et suggère la tendance féminine à une vision horizontale² marquée par les deux droites horizontales (lignes asymptotiques) de la surface col d'équations x-y=0 et x+y=0 -car x²-y²=(x-y)(x+y)-, deux droites qui se coupent en croix (à angle droit), c'est-à-dire en X (rappelant ainsi le symbole féminin XX). On remarque également que ces droites horizontales matérialisent le fait que l'équation x²-y²=0 a des solutions réelles alors que les solutions (autres que x=0,y=0) de l'équation x²+y²=0 sont imaginaires, confortant l'idée, je crois également communément admise, que les femmes sont plus dans le réel et les hommes plus dans l'imaginaire.
La catastrophe "masculine" ombilic elliptique et la catastrophe "féminine" ombilic hyperbolique ont, selon moi, des rapports assez immédiats avec ce qui précède. En maths ce qui sépare l'ellipse (archétypiquement le cercle x²+y²=1) de l'hyperbole (archétypiquement l'hyperbole équilatère x²-y²=1) c'est la parabole (archétypiquement y=x²). Peut-être les êtres sexuellement (et non "genrellement") hésitants relèvent-ils de la catastrophe "ombilic parabolique", catastrophe plus complexe, plus "lignée germinale?
¹: Le sujet du film "Les garçons et Guillaume, à table!"
²: Le mouvement des GJ: mouvement horizontal? mouvement féminin?
Christian Feugnet
11/04/2019
çà va de soi mais çà va mieux en le disant .
Christian Feugnet
11/04/2019
Il y a , c'est pourquoi je m'interresse tant à la finance , en dehors de questions de profir personnel , un critére sur : c'est la finance . Et là c'est ultra clair que " nos élites " se prémunissent , C 'est rampant ; c'esr sournois , c'est controlé pour l'instant mais trés clair les rats quittent le navire , trés discretement . Obligations d'état , actions , immo , toutes "valeurs sures" glissent lentement vers le bas .quand à l'or , le bitcoin çà monte . On peut prévoir , c'est quasi programmé un bitcoin à au minimum 100000 $ en 2021 ! alors qu'il est à tout casser à 5000 en ce moment . C'est quand méme hallucinant , mais ce serait cohérent avec un effondrement des monnaies .
alain pucciarelli
11/04/2019
Je n'ai rien contre Mme Lancelin, mais il convient de rappeler qu'elle a été virée de l'Obs, dont elle était rédactrice en chef adjointe, ce qui implique une sacrée responsabilité dans la ligne éditoriale de ce "journal". Elle a ensuite très brillamment conduit Le Média dont elle se sépare, mais enfin, n'y aurait-il pas comme un soupçon de connivence avec le système qu'elle dénonce aujourd'hui? Espérons que tel n'est pas le cas, n'est-ce pas Aude?
jc
11/04/2019
Dans "Le désenchantement de Dieu" (Août 2017) PhG écrit:
"Il suffit d’un mot, d’une phrase, d’une citation à placer en tête, la chose inspiratrice qui ouvre la voie et là-dessus se déroule le texte, à son rythme, entièrement structuré, avec sa signification déjà en forme et en place. Je n’ai rien vu venir et j’ignore où je vais, mais j’ai toujours écrit d’une main ferme et sans hésiter… et toujours, à l’arrivée, il y avait un sens, une forte signification, le texte était devenu être en soi… C’était un instant de bonheur fou."
———————————————————————
Je recite une fois encore l'extrait suivant de la conclusion de SSM (2ème ed.) parce qu'il licite l'anthropocentrisme de la pensée:
"Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés, ainsi l'usage de vocables anthropomorphes en Physique est foncièrement justifié."
Et tant qu'à faire, la sagesse, aujourd'hui, étant l'audace de la pensée¹, je fais mon possible pour sexuer cette pensée anthropocentrée.
Ainsi dans la citation en épigraphe, le "Il suffit d’un mot, d’une phrase, d’une citation à placer en tête, la chose inspiratrice qui ouvre la voie", renvoie pour moi à une idée, véritable spermatozoïde virtuel, qui féconde une materia signata-ovule dans laquelle "se déroule le texte, à son rythme, entièrement structuré, avec sa signification déjà en forme et en place". Pour PhG ça marche à tous les coups (mes félicitations) puisque "et toujours, à l’arrivée, il y avait un sens, une forte signification, le texte était devenu être en soi…", c'est-à-dire un beau bébé, dont l'auteur, à la fois père et mère, peut être fier: "C'était un instant de bonheur fou".
Je ne sais pas encore si ce genre d'approche sera féconde (fécondera quoi?) mais je ne peux nier que j'éprouve un certain plaisir intellectuel à sexuer ma pensée avec l'objectif avoué de "faire virtuellement l'amour".
Thom: "Il faut regarder tout concept comme un être amiboïde, qui réagit aux stimuli extérieurs en émettant des pseudopodes et en phagocytant ses ennemis."
Puisqu'actuellement je papillonne (beaucoup) en espérant butiner (un peu) du côté de Gaïa et de l'hypothèse Gaïa, je ne peux m'empêcher d'associer ce qui précède au combat d'Éros -émettant des pseudopodes- et de Gaïa -phagocytant ses ennemis-.
Sexuer les concepts, Grothendieck passe une bonne partie de son temps à ça dans "Récoltes et semailles" et dans "La clef des songes", en classant un grand nombre d'oppositions en yin et yang. Et rien que le début du titre du deuxième ("La clef") suggère que ce rangement est à la base de la fécondité de sa pensée mathématique.
(On peut voir dans le chapitre "Le symbolisme du tissage" -chaîne et trame- extrait de "Le symbolisme de la croix", un exemple de pensée sexuée (traditionnelle ou seulement guénonienne?), malheureusement, selon moi, pas prolongée dans le Chapitre "Caïn et Abel" -pour moi Abelle-.)
¹: Citation de PhG
Christian Feugnet
11/04/2019
Pourquoi on casse pas le morceau ?
Un chiffre a été cité 1000 milliards de dollar par trimestre ! Faudrait étre clair çà va à qui , c est pris à qui .? Dans le détail c'est trés compliqué tout autant que le dessin des fractures dans le Mur , mais en gros c'est clair c'est pris au reste du monde au profit là des States ; mais y en a autant pour l'Europe . Alors c'est quand méme clair il me semble qu'il existe une rationalité certaine de persister dans l'erreur tant que çà dure , apparemment imbibé de foi du charbonnier . D'autant que les conséquences négatives de la , les ruptures , seroint alors plutot supportées par les innocents qui y croient vraiment . Ce qui arrange bien des établis .
Et quelles sont les véritables limites du systéme et bien la démographie! Quoique s'amenuisant elle reste positive , et tant qu'elle l'est suffisemment çà marche . Quand exactement çà va casser ? Et ben çà malgré toute notre science personne ne peut le dire sauf qu'on s'en approche et de plus en plus vite .
jc
11/04/2019
Sous-titre: déconstruction, changement de phase
———————————————————
Après avoir parcouru l'article "Déconstruction" de Wikipédia, et avoir découvert à l'occasion que la déconstruction chez Heidegger dans "Être et Temps" porte sur le concept de Temps, j'ai quasiment aussitôt fait -encouragé par Thom¹- les analogies métaphysico-biologiques Être-génétique et Temps-épigénétique.
Je vois l'évolution (temporelle!) de la politique occidentale -pour fixer les idées depuis les suffragettes au RU- basculer d'un clivage gauche-droite (fake-génétique) vers un clivage homme-femme (véritablement génétique), et j'ai argumenté en ce sens dans mes précédents commentaires. D'un point de vue scientifique j'interprète cette évolution comme un changement de phase, c'est-à-dire comme un passage d'un état qui a été relativement stable en Occident pendant un ou deux siècles vers un état que je subodore et espère comme étant plus stable.
Le physicien François Roddier a consacré plusieurs billets² sur son blog au problème des transitions de phase, transitions qui peuvent être plus ou moins abruptes. En premier commentaire de cet article sa femme Claude Roddier milite pour un sursaut souverainiste face au globalisme. Des deux transitions de phase du clivage gauche-droite soit vers le clivage souverainisme-globalisme soit vers le clivage homme-femme, je pense que c'est le dernier cité des clivages qui est structurellement le plus stable et qui donc, en définitive, l'emportera (mais peut-être faudra-t-il passer auparavant par le premier).
¹: Thom: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés, ainsi l'usage de vocables anthropomorphes en Physique est foncièrement justifié."
²: Cf. par ex. le billet 107
Christian Feugnet
10/04/2019
Sous l'angle du financement , surtout que de hauts esprits sont enclins à négliger ces choses bassement terrestres . quoique nécessaires comme temporel à spirituel . Le fait du financement général de l'état par l'endettement ! et non l'impot . çà va presque de soi .
Sauf qu'il existe une petite différence : un impot c'est fort désagréable , non seulement pour le citoyen , qui spontanément se met à le discuter ( fondé pas fondé ?) mais encore plus par l'état qui doit le justifier . Rien de tel pour l'emprunt , quasiment indolore , çà se paye à long terme , par fraction ....Sans bruit , on néglige d'examiner l influence de ces founisseurs , si spéciaux !
Christian Feugnet
10/04/2019
Notemment l'idée de financement autonome et quelque peu occulte . Autonome je veux dire hors impots , ou méme budget donc hors controle de l'étar et méme politique .
Pour donner un autre exemple bien de chez nous : le cas de l'ex Elf rattaché à Total dont il était notoire qu'il était truffé sinon faisandé d'agents secrets . Et vivait sa propre vie . Je ne suis pas sur que l'absorption de Elf par Total aie complétement changé les choses . Quoique avec la corruption actuelle , ordinaire , si je puis dire de notre état actuel , ce n'étre peut plus finalement un mal , d'avoir encore quelque chose qui soit encore un tant soi peu national .
Koui
10/04/2019
C,est pour des articles comme celui ci que je suis devenu un adepte de dedefensa. Bien souvent, je suis abruti par les bavardages sur le
Kevin
09/04/2019
Je pense que le film de Spielberg, derrière son patriotisme de surface décrit exactement le débarquement comme une opération de com. Voici un article qui analyse le film sous cet angle:
http://www.lecturesalternatives.fr/2018/01/saving-private-ryan-au-final-ils-ont-fait-quoi-de-bien-les-americains.html
Kevin
09/04/2019
Désolé de poster un commentaire à propos d'un autre article (Debord à Hollywood) mais cela faisait un an que je ne parvenais plus m'identifier sur dedefensa et était donc frustré de ne pas pouvoir réagir aux idées qu'il développait. Deux citations:
1- "Effectivement, c’est de communication qu’il est question, et cela autour et à propos de la Deuxième Guerre mondiale ; [...] parce que ce conflit fut l’occasion, grâce à la communication, d’une “victoire stratégique majeure” des USA qui a transformé l’époque et orienté l’histoire du monde vers où nous nous trouvons : « La transmutation de la Deuxième Guerre, en Europe, en victoire américaine et américaniste est le fait stratégique majeur du conflit, – et une victoire [...] de la communication. »"
2- "Elle ne cesse d’être “authentifiée” par les productions hollywoodiennes, comme ce film de Spielberg, Il faut sauver le soldat Ryan, où les Américains sont seuls à débarquer le 6 juin 1944 et où les indigènes se révèlent être des sauvages sans le moindre intérêt"
La remarque je voulais donc faire est que "Il faut sauver le soldat Ryan" dénonce l'opération de com qu'a été le débarquement.
http://www.lecturesalternatives.fr/2018/01/saving-private-ryan-au-final-ils-ont-fait-quoi-de-bien-les-americains.html
jc
09/04/2019
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ga%C3%AFa
jc
09/04/2019
Du "Deep State" au "Shallow State".
J'ai lu sur la toile que les tsunamis se formaient au fond des océans (deep waters) mais qu'ils ne devenaient dangereux pour l'homme que lorsque le fond remontait (shallow waters):
https://www.le-cartographe.net/blog/archives/259-formation-d-un-tsunami
Thom: "Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme et des sociétés; ainsi l'usage de vocables anthropomorphes en Physique est foncièrement justifié."
Pour Thom le phénomène du déferlement hydrodynamique est modélisé par la catastrophe "ombilic hyperbolique", l'une des deux plus simples catastrophes que Thom qualifie de sexuelles, l'autre étant la catastrophe "ombilic elliptique". Thom interprète langagièrement ces catastrophes comme suit¹:
-Ombilic hyperbolique:
Interprétation spatiale -substantifs-: le crêt de la vague, la voûte;
Interprétation temporelle -verbes-: briser, s'effondrer -sens destructif-, recouvrir -sens constructif-;
- Ombilic elliptique:
Interprétation spatiale: l'aiguille, la pique, le poil…;
Interprétation temporelle: piquer, pénétrer -sens destructif-, boucher (un trou), anéantir -sens constructif.
Interprétations qui permettent de qualifier sans hésitation la catastrophe "Ombilic elliptique" de masculine et la catastrophe "Ombilic hyperbolique" de féminine.
Tsunami féminin en vue?
¹: Cf. "Topologie et signification", MMM
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier