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Evolution du clivage gauche-droite

Article lié : Il est urgent de dépasser le clivage gauche-droite

jc

  28/03/2019

Toujours dans l'article d'Arnaud Imatz je relève:

"Dans le sens le plus conventionnel et le plus vulgaire du terme, la droite serait synonyme de stabilité, d’autorité, de hiérarchie, de conservatisme, de fidélité aux traditions, de respect de l’ordre public et des convictions religieuses, de protection de la famille et de défense de la propriété privée. À l’inverse, la gauche incarnerait l’insatisfaction, la revendication, le mouvement, le sens de la justice, le don et la générosité."

Dans le régime actuel de la démocratie représentative française, les élections se font selon le principe que toutes les voix se valent et donc que les citoyens, dans leur immense majorité votent selon les critères "vulgaires" rappelés ci-dessus.

Avec en toile de fond les oppositions aristotéliciennes puissance/acte et matière/forme, je vois plutôt se dessiner comme suit l'évolution du clivage actuel grossièrement rappelé ci-dessus.

Pour moi, puissance et matière sont yin, féminins alors que acte et forme sont yang, masculins. Et je vois l'évolution du clivage gauche/droite vers un clivage masculin/féminin inscrit dans la constitution (exit donc le principe d'égalité auquel se substitue un principe d'harmonie), symbolisé (sinon réalisé) par "Les femmes au palais du Luxembourg" et les hommes au palais Bourbon", la devise "Liberté-Egalité-Fraternité laissant place à "Unité-Harmonie-Diversité".

L'harmonie politique homme/femme pourrait se concevoir et se construire dynamiquement comme suit à partir de l'homme-source et de la femme-puits:

- l'homme plutôt dans l'analyse, l'exploration, l'imaginaire, le changement (le "progrès"), la liberté individuelle (survie individuelle ou de la cellule familiale d'abord), l'ordre hiérarchique linéaire ("Je ne veux voir qu'une seule tête") ou arborescent, la légalité ("Plutôt une injustice qu'un désordre"); etc.

- la femme plutôt dans la synthèse, la conservation, le réel, la permanence, l'ordre circulaire ("Table ronde"), le sens du collectif (survie de l'espèce d'abord), la légitimité ("Plutôt un désordre qu'une injustice"), etc.

Dans une analogie biologique, je vois l'homme plutôt ectodermique et la femme plutôt endodermique, avec des fonctions régaliennes pour chaque sexe à peu près évidentes telles que la défense du territoire et les affaires étrangères aux hommes et l'intérieur, la nourriture, l'habillement, la santé, l'éducation "primaire" aux femmes, les deux sexes rentrant en conflit "mésodermique" pour la structuration et le fonctionnement de la maison commune, la polis, conflit dont il me semble clair qu'il a toutes les raisons d'avoir une issue plus harmonieuse que l'actuel conflit gauche-droite.

Faut-il mettre l'homme à gauche et la femme à droite ou l'inverse? Pour moi la femme étant "endo" et l'homme "exo", la couleur féminine doit être le bleu-violet (couleur intérieure de l'arc-en-ciel) et la couleur masculine le rouge (couleur extérieure de l'arc-en-ciel). Donc femmes à droite et hommes à gauche. Symbolisé par un drapeau bleu-violet-pâle, blanc, rose-pâle pour rappeler le précédent drapeau tout en marquant le côté "aube nouvelle" d'une civilisation naissante, le bleue-violet près de la hampe symbolisant la plus grande stabilité féminine et renvoyant à l'unité alors que le rose, plus libre, remue de la queue au gré du vent.

Je pense que nous sommes en train de quitter une ère de quelques millénaires de domination quasi-exclusivement masculine pour rentrer dans une ère de domination féminine, avec un refroidissement de l'humanité (au sens de Lévi-Strauss) réduisant de façon importante la part humaine du réchauffement climatique -si réchauffement climatique non dû aux activité humaines, c'est-à-dire du Système, il y a-. Dans cette nouvelle ère qui s'ouvre le dernier mot est en principe¹ aux femmes, donc au palais du Luxembourg, l'inverse de la situation actuelle que je vois inéluctablement en fin de vie. cela au commencement. (Les hommes, au début un peu groggy, relèveront un jour la tête pour perpétuer le cycle de l'alternance yin-yang.)


¹: En cas de mise en danger de la nation par une agression extérieure il me semble naturel que ce soient les hommes qui prennent provisoirement les commandes.
 

Immanence vs transcendance

Article lié : Il est urgent de dépasser le clivage gauche-droite

jc

  27/03/2019

En parcourant l'article du politologue Arnaud Imatz je suis tombé sur le paragraphe suivant:

"À un second niveau d’analyse, il existe deux positions métaphysiques : la transcendance et l’immanence. D’un côté, ceux qui défendent Dieu, et de l’autre, ceux qui déifient l’homme. On oppose ici la métaphysique chrétienne et la lecture correcte des Évangiles aux grandes hérésies et aux utopies falsificatrices du christianisme, au millénarisme, au gnosticisme (le Dieu du mal contre le Dieu du bien), ou encore à la croyance aux religions de la politique avec leur version sécularisée de l’apocatastase. À l’arrière-plan, il y a une sorte de combat éternel de la lumière contre les ténèbres, du bien contre le mal, chacun étant bien sûr interprété et défini différemment selon que l’on appartient ou non à l’un des deux pôles de droite ou de gauche."

Wikipédia nous dit que la ligne de clivage immanence/transcendance renvoie à l'opposition Aristote/Platon. Pour moi, qui ai reçu une formation/formatage scientifique/scientiste, et qui tente -ouvertement, c'est-à-dire sans honte, depuis tout récemment- de me glisser dans la peau d'un philosophe/mathématicien, je considère -comme l'immense majorité des matheux, je crois- que l'immanence est un concept supérieur à la transcendance. Car un concept immanent, c'est-à-dire un concept qui contient en lui-même son propre principe, est supérieur à un concept qui ne le contient pas. Et, pour un matheux, lorsqu'il a affaire à un concept qui ne contient pas en lui-même son propre principe, il n'a de cesse de tenter de le compléter pour le rendre immanent.

Je pense que pour les atomistes (Leucippe, Démocrite, etc.), l'irréductibilité des atomes fait que ceux-ci -les atomes- contiennent nécessairement en eux-mêmes leur propre principe, et donc que l'atomisme est un immanentisme.

En fouillant sur la toile¹ je tombe sur "Spinoza fut un grand promoteur du Panthéisme et de l'immanence de Dieu". (Pour moi Dieu contient "évidemment" en lui-même son propre principe, Dieu est immanent; sinon il ne serait pas Dieu. Mais peu importe ce que je pense à ce sujet.) Et, vers la fin de l'article, je trouve "Nietzsche [qui voyait en Spinoza un frère intellectuel] est défini comme un immanentiste absolu [pour qui] "il n'existe plus de péché contre Dieu, le seul péché qui soit est dorénavant le péché contre la terre". Les positions de Spinoza et de Nietzsche ci-dessus évoquées me semblent recouper assez fidèlement la position thomienne de philosophe de la nature (à ceci près qu'à ma connaissance Thom n'en fait pas état…).

Thom, après avoir fait remarquer que sa théorie des catastrophes est une théorie de l'analogie précise: "Le monde de l'analogie est un monde qui porte en quelque sorte son ontologie avec soi". Ce que je traduis par le fait que la théorie thomienne des catastrophes contient en quelque sorte en elle-même son propre principe, qu'elle est en quelque sorte immanente.

L'atomisme philosophique est, j'en suis convaincu, la position de la très grande majorité des scientifiques modernes qui sont dans leur très grande majorité des penseurs du discret. La position de Thom, penseur du continu, est opposée. Ces deux positions sont immanentistes mais il y a un abîme entre ces deux immanentismes.

Je ne vois pas en quoi la différence entre le panthéisme de Thom (Dieu identifié à la Nature) et le monothéisme abrahamique (Dieu au-dessus de la Nature qu'il a créée) serait déterminante au niveau politique qui seul m'intéresse dans le contexte de l'article de PHP. 

Pour moi le véritable clivage politique est entre l'atomisme et le panthéisme, c'est-à-dire entre le mécanisme² et le vitalisme².


¹: https://www.universite-rose-croix.org/pantheisme-immanence-et-transcendance/

²: Ce clivage renvoie évidemment au clivage intelligence artificielle/intelligence naturelle; les écolos doivent choisir leur camp!
 

Jamie, ah, Jamie

Article lié : Spectateur de “l'infamie à l'origine”

Disciple égaré

  27/03/2019

Merci pour ce passage:

Ils se décidèrent aussitôt et quittèrent le siège de l'OTAN, à Evere, sur la route qui mène de Bruxelles à l'aéroport Bruxelles-National, à l'OTAN où les braves gens croient qu'effectivement tout se passe, et où, finalement, il ne se passe rien de ce qui nous importe. Il faut laisser Jamie Shea, qui n'est pas un mauvais bougre, pas du tout et même au contraire, et pourtant le laisser à ses descriptions idylliques. Jamie Shea est plus la victime d'une situation qui fait de vous un manipulateur, qu'un manipulateur créant cette situation. Il n'y a d'ailleurs pas de manipulateur-né. Il y a des gens pris dans le tourbillon d'un système, et qui s'en sortent comme ils peuvent, avec plus ou moins de zèle, plus ou moins de lâcheté. Répétons-le, cette fois-ci d'une plume plus assurée : il faut laisser Jamie Shea à ses descriptions idylliques sans songer une seconde à le condamner car c’est un brave homme, et je dis cela pour l’avoir rencontré. Il faut suivre nos héros, c'est avec eux que tout se passe. [...] »

Voilà le point sur ma Mediterranée .

Article lié : Don d'ubiquité ?

Christian Feugnet

  27/03/2019

Jeu de Go difficile à suivre quand méme . A deux joueurs coté Chinois ( avec les Russes) . Curieuse analogie entre mer de Chine du Sud , des Caraibes et Mediterranée . Les Chinois ont toujours été faible à jouer en dehors cadre du jeu , la Chine proprement dite , gageure nouvelle pour elle .mais c'est çà ou le retour des mandarins  retrogade , version Mao comprise .

Penible et laborieux processus du deuil .

Article lié : Russiagate, “monstre incontrôlable” !

Christian Feugnet

  26/03/2019

Voilà nos Men in Black du Systéme ceux condamnés à mourir avec , qui vont nous faire de Mueller une pauvre victime de l'iniquité de Trump ? Preuve de sa culpabilité fonciére  ? ( à Trump ).
La psychologie joue de ces tours , à moins que ce ne soit le prix d'une corruption bien grasse . Psychologie çà l'habille de respectabilité .

Trés interessante cette thése de Dostoievski .

Article lié : Dostoïevski et l’invention du droit à tuer 

Christian Feugnet

  26/03/2019

C'est en effet l'un des rares à poser la question , avec Shakespeare quand méme : to be or not to be  .

Detail III : il serait faux de croire que ces faits soient lointains .

Article lié : Spectateur de “l'infamie à l'origine”

Christian Feugnet

  26/03/2019

En France méme nous avons des vestiges de ce commerce abject . La foire du Landi en Seine St denis . Curieusement là où fut construit la cathédrale , par St Bernard ,  tombeau des Rois . Fief du "communisme" pendant longtemps . Ainsi il reste des traces . Comme le renard qui efface ses traces avec sa queue , on les distinguent quand méme par quelques monuments-table-rase comme cette cathédrale ....

Nietzsche hautement spirituel (fin)

Article lié : L’infamie à l’origine (I)

patrice sanchez

  26/03/2019

Extrait du passage d'Ecce Homo où Nietzsche décrit son expérience de l'inspiration chuchotée nuitamment par son âme soeur !

« POURQUOI J'ÉCRIS DE SI BONS LIVRES
Je raconterai maintenant l'histoire de Zarathoustra.
Quelqu'un a-t-il une idée nette, à la fin de ce XIX siècle, de ce que les écrivains des époques vigoureuses appelaient l'inspiration ? Si non je
vais vous l'expliquer. Pour peu que nous soyons restés superstitieux, nous ne saurions nous défendre de l'impression que nous ne sommes
que l'incarnation, le porte-voix, le médium de puissances supérieures. L'idée de révélation, si l'on entend par là l'apparition soudaine d'une
chose qui se fait voir et entendre à quelqu'un avec une netteté et une précision inexprimables, bouleversant tout chez un homme, le renversant
jusqu'au tréfonds, cette idée de révélation correspond à un fait exact. On entend, on ne cherche pas ; on prend, on ne demande pas qui donne ; la
pensée fulgure comme l'éclair, elle s'impose nécessairement, sous une forme définitive : je n'ai jamais eu à choisir. C'est un ravissement dont
notre âme trop tendue se soulage parfois dans un torrent de larmes ; machinalement on se met à marcher, on accélère, on ralentit sans le
savoir ; c'est une extase qui nous ravit à nous-mêmes, en nous laissant la perception de mille frissons délicats qui nous parcourent jusqu'aux
orteils ; c'est un abîme de félicité où l'horreur et l'extrême souffrance n'apparaissent pas comme le contraire, mais comme le résultat, l'étincelle du bonheur, comme la couleur nécessaire au fond d'un tel océan de lumière ; c'est un instinct du rythme qui embrasse des mondes de formes - car l'ampleur du rythme dont on a besoin donne la mesure de
l'inspiration : plus elle écrase, plus il élargit… Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d'absolu, de force, de divinité... C'est dans le cas de l'image, de la métaphore, que ce
caractère involontaire de l'inspiration est le plus curieux : on ne sait plus du tout ce qui est symbole, parallèle ou comparaison : l'image se présente à vous comme l'expression la plus juste, la plus simple, la plus directe. Il semble vraiment, pour rappeler un mot de Zarathoustra, que les choses mêmes viennent s'offrir à vous comme termes de comparaison (« - Toutes les choses viennent alors pour flatter ton
discours et pour te caresser : car elles veulent que tu les portes. Chaque symbole t'offre son aile pour t'enlever vers chaque vérité. Tous les trésors du verbe s'ouvrent d'eux-mêmes pour toi ; tout être veut devenir verbe et tout devenir veut apprendre de toi à parler. ») Telle est mon expérience de l'inspiration ; et je suis sûr qu'il faudrait remonter jusqu'à des milliers d'années dans le passé pour trouver quelqu'un qui eût le droit de dire : « Cette expérience est la mienne aussi ».
 

Contrôle des limites vs monstrueuse incontrabilité

Article lié : Les JG, “monstre incontrôlable” ?

jc

  26/03/2019

Je viens de visionner une conférence du mathématicien/philosophe Alain Rey intitulée "Penser les limites". Je la recommande absolument. J'y vois en toile de fond la métaphysique aristotélicienne puissance/acte et matière/forme; donc dans le fil de mon précédent commentaire "Philosophie et science".

17'30: citation de JF Mattéi;

22': "L'acte de création n'est pas seulement un acte de puissance, il résulte également d'une limite mise à l'exercice de la puissance";

28'40: Citation de Jacques Monod selon moi caricaturale de la modernité;

35': La métaphore de la colombe par Kant (qui m'a renvoyé instantanément à la citation de Daniel Rops ...).

Rq: A titre de comparaison cela vaut vraiment la peine de visionner rapidement dans la foulée la conférence sur le transhumanisme donnée à l'école Polytechnique (Olivier Rey est polytechnicien) et, en particulier, écouter quelques bribes (quelques bribes suffisent, selon moi) de l'intervention d'un certain Laurent Alexandre:

https://www.les-crises.fr/table-ronde-de-lx-sur-le-transhumanisme-avec-laurent-alexandre/


 

Detail II : j'ai les nerfs à vif au sujet c'est passé à l'Est de l'Europe .

Article lié : Spectateur de “l'infamie à l'origine”

Christian Feugnet

  26/03/2019

Il faut qu'il y est eu une amnésie colletive en Occident pour transformer une "croisade"  en attaque de "Constantinople" .Ainsi on a les mémes comportements  que Ceaucescu vis à vis du passé paysan et artisan Roumain , le vieux Bucarest rasé pour un Temple politique gigantesque au prix colossal , méme chose dans les campagnes .
"Du passé faisons table rase " mais le sens contraire de l'Internationale , perversité immonde .

Un détail .

Article lié : Spectateur de “l'infamie à l'origine”

Christian Feugnet

  26/03/2019

Des rabbins qui condamnent le sionisme comme pire ennemi des juifs çà ne manque pas , au contraire et ils sont trés radicaux :, des autorités religieuses islamiques qui condamnent l'esclavage ,Non . Sauf peut étre chez des sunnites russes , en cherchant bien ?
Et c'est au nom de la liberté qu'on nous interpellait pour le Kosovo !
A l'heure actuelle quels reseaux empruntent le trafic des femmes de l' Est ? Les mémes qu'autrefois Turcs musulmans , Tatars , Roms .

Le Kosovo , moment de la plus extréme confusion et infamie , tout à fait .

Article lié : Spectateur de “l'infamie à l'origine”

Christian Feugnet

  26/03/2019

A mon sens c'est la premiére attaque sous faux drapeau et guerre hybride menée par l'occident , style 9/11 . Comble de la confusion et de l'infamie , le soutien au bastion Turc musulman en Europe qu'est le Kosovo contre les plus valheureux defenseurs de la chrétienté , au sud est de l'Europe : les Serbes . Et il fallait avaler tout çà .

A propos de Nietzsche !

Article lié : L’infamie à l’origine (I)

patrice sanchez

  26/03/2019

J'ai relu le Zarathoustra avec des yeux neufs  dernièrement et j'ai découvert que le philosophe au marteau s'était spiritualisé à l'extrême ...

Extrait d'Ainsi parlait Zarathoustra, PP 184-185, Editions Gallimard
«  N'es-tu cette lumière que réclame mon feu ? N'es-tu pour mon discernement cette âme qui est une sœur ?

Ensemble nous avons tout appris ; ensemble nous apprîmes, plus haut que nous-mêmes, à nous élever jusqu'à nous-mêmes, et à sourire sereinement.–  à sourire sereinement là-haut, sourire des yeux clairs et des immenses lointains lorsqu'au dessous de nous exhalent leur pluvieuse vapeur contrainte et but et faute.
Et je cheminais seul ; de qui avait elle faim, mon âme, sur des sentiers de nuits et d'égarement ?
Et lorsque je gravis des montagnes, qui cherchais-je jamais si ce n'est toi, sur les montagnes?
Et tout mon cheminement et toutes mes escalades, rien que nécessité et expédient d'inexpert ; –  voler, c'est cela seul que veut mon entier vouloir, jusqu'au dedans de toi, voler !
Et qu'ai-je plus haï qu'errantes nuées et tout ce qui le souille ?
Et j'ai même haï ma propre haine parce qu'elle te souillait !
A ces errantes nuées j'en veux, à ces chattes ravisseuses qui se glissent ; elles nous privent tous deux de ce qui nous est commun : l'immense et sans limites dire Oui et dire Amen ! »

« Le Zarathoustra » est une ode à cette âme soeur que Nietzsche avait redécouvert grâce à son expérimentation de pensée solitaire, il en parle et la décrit merveilleusement dans « Ecce Homo » où il relate son expérience de l'inspiration tout droit venue " d'un ailleurs "...
Par delà bien et mal, l'âme sœur qui nous offrirait la possibilité de nous reconnecter à notre part de Divinité sommeillant en chacun de Nous ?!

Par delà bien et mal ...

Article lié : L’infamie à l’origine (I)

patrice sanchez

  26/03/2019

Par delà vérité et mensonge ... Le règne du mensonge prend fin, dans un chaos libérateur, souquons ferme, cramponons nous à la barre et à nos idéaux purs, la délivrance est en point de mire !

A propos du symbolisme de la croix

Article lié : Les JG, “monstre incontrôlable” ?

jc

  25/03/2019

Après ma première lecture de Guénon (en tant que matheux j'ai évidemment commencé par "Les principes du calcul infinitésimal") j'ai remarqué ("Le règne de la quantité..." et "Le symbolisme de la croix") l'intérêt que celui-ci portait aux mathématiques. Comme si, de mon point de vue, il attribuait -consciemment ou non- une part de vérité à la célèbre citation de Galilée ("Le livre de la nature est écrit en langage mathématique").
 
En reparcourant ce matin les premiers chapitres de "Le symbolisme de la croix", publié en 1931, j"ai été frappé par l'usage que Guénon fait d'un vocabulaire quasi-quantique alors que rien ne me laisse penser qu'il était au courant du naissant formalisme quantique en cours d'élaboration par les physiciens théoriciens d'alors (Dirac -1930- et von Neumann -1932-, Wikipédia dixit).

Pour preuves:

- le titre du premier chapitre: "La multiplicité des états de l'être";
- "La conception de l' "Homme universel" s'appliquera (...) à l'ensemble des états de manifestation (...) en l'étendant également aux états de non-manifestation" (chap. II, p.14) qui renvoie presque directement aux états propres (valeurs et vecteurs propres) ou impropres des opérateurs du formalisme quantique;
- dans le chapitre III le mot état aparaît une quinzaine de fois;
- les six directions de l'espace mentionnées au chapitre IV rappellent les trois directions propres (vecteurs propres unitaires) d'un opérateur quantique (en 3D), scindées chacune par Guénon en deux demi-directions orientées.

(Pour moi Guénon fait une erreur (Chapitre IV, page 22) lorsqu'il ajoute le centre aux six demi-directions ci-dessus pour former ce qu'il appelle un septenaire; pour moi, en effet le centre renvoie à l' "Homme universel" dans sa globalité, c'est-à-dire hors de sa décomposition spectrale le long de ses sous-espaces propres.)

Je ne sais pas si des scientifiques (matheux et physiciens théoriciens) ont creusé "Le symbolisme de la croix" dans cette direction.

NB: L'apparition du nombre sept (via septenaire) conjointement avec le symbolisme de la croix me fait penser au XX féminin à deux fois quatre, donc huit, branches, et au XY masculin qui n'en a que sept. La femme XX dans la plénitude spatiale 3D, avec l'homme ayant, lui, un déficit spatial de 1/8, vivant dans un monde fractal de dimension 7/8 fois 3D c'est-à-dire de dimension 2,625D?*


*: Thom: "La voie de crête entre les deux gouffres de l'imbécillité d'une part et le délire d'autre part n'est certes ni facile ni sans danger, mais c'est par elle que passe tout progrès futur de l'humanité".