Claude Roddier
25/03/2019
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article10737
" Libérer la France !
Collectif pour un mouvement de libération nationale.
Libérer la France !
.
Une première séance de travail du Collectif pour un mouvement de libération nationale s’est tenue à Paris lundi 17 décembre 2018. L’objectif de cette réunion était d’entreprendre l’organisation de ce rassemblement souverainiste et républicain. Il s’agissait aussi de travailler à une plateforme politique consensuelle pour des républicains issus « des deux rives ».
La discussion a souligné que comme en juillet 1792 ou pendant la seconde guerre mondiale, à nouveau, la patrie est en danger. Il semble que les « Gilets jaunes » aient bien perçu cela. Selon un article du Figaro, « l’hymne national est souvent repris par les Gilets jaunes. Les manifestants expriment par ce chant la voix de la « patrie en danger ». » L’auteur de l’article, Barbara Lefebvre, ajoute : » La Marseillaise des « gilets jaunes » chantée des dizaines de fois d’affilée dans les cortèges est ce qu’elle a été dès ses origines : la voix du peuple quand la patrie est en danger. L’envahisseur n’est ni prussien, ni autrichien. Dans l’esprit des manifestants, les tyrans coalisés contre la Nation ne sont plus les monarques européens, mais les commissaires européens de Bruxelles à qui nos dirigeants ont cédé notre souveraineté politique, économique, budgétaire, culturelle. »
La situation est particulièrement grave face à la trahison nationale des dirigeants européistes de notre pays, qui sont aussi des agents de l’étranger, chargés de pouvoir de l’Europe supranationale germano-américaine. La présence de blindés de l’eurogendfor, la gendarmerie de l’euro dictature, dans la répression des « Gilets jaunes » à Paris, semble confirmer que l’oligarchie financière est prête à utiliser les blindés contre le peuple, en révolte contre les méfaits de l’Europe de Maastricht.
Nous sommes dans un état d’urgence qui impose le rejet de l’euro ainsi que le retrait de la France de l’union européenne et de l’OTAN. La construction d’un Mouvement de libération nationale est selon nous nécessaire pour y parvenir.
Le Collectif pour un mouvement de libération nationale est fondé sur une stratégie d’union du peuple de France. Au-delà du clivage gauche-droite, l’immense majorité de notre peuple nation est victime de l’oligarchie financière qui domine l’Union européenne supranationale. Ce clivage gauche-droite ne correspond donc pas à la ligne de fracture actuelle qui oppose les nouveaux résistants patriotes aux collabos actuels, destructeurs de la souveraineté et de l’indépendance de notre pays.
Cette démarche stratégique patriote, indépendantiste et anti oligarchique, impose donc aujourd’hui, la constitution d’un rassemblement de libération nationale. Celui-ci agira pour le rétablissement de la République française libre, une et indivisible, laïque, sociale et anti-impérialiste. Le combat du mouvement de libération nationale en construction, s’inspirera du rassemblement de la Résistance et du programme du CNR. Celui-ci sera actualisé lorsque la France aura retrouvé sa souveraineté, car ses principes demeurent d’une grande modernité. Cette démarche politique est potentiellement majoritaire, car elle répond aux intérêts objectifs essentiels du peuple-nation.
Vive la France libre !
Collectif pour un mouvement de libération nationale.
21 décembre 2018"
Yves Kuna
25/03/2019
J'ai eu la curiosité d'écouter les entretiens faits, à la suite de la parution du dernier livre de Philippe de Villiers, "j'ai tiré...".
Qu'il s'agisse de Ruth ELKRIEF sur BFM TV le 11/03/2019 à 19h06, comme de Léa SALAME sur France Inter le même jour, la leçon d'interviex aura été respectée à la lettre: mêmes questions, mêmes contradictions, dans le même ordre, avec les mêmes informations sure l'histoire des hommes politiques des années 1930 à 1950 que ces journalistes ne pouvaient pas connaître sans un guide bien construit…
Un esprit journalistique aurait pu, à tout le moins, modifier l'ordre des questions, voire en ajouter. Même pas…
Bonjour "l'information"
jc
25/03/2019
Je poste ça ici…
En tant que matheux basique -troisième couteau émoussé-, je m'essaye à la philosophie naturelle, "à la Thom". Comme avant-goût de ce qui va suivre je commence par prolonger un petit peu mon précédent commentaire par une analogie "métaphysique": les nombres "e" (à peu près 2.718) et "pi" (à peu près 3.14) sont des nombres qualifiés par les matheux de transcendants (avec une notion de transcendance définie avec précision). Je vois dans la célèbre relation d'Euler "e puissance i*pi = -1 l'analogie avec la "sainte trinité" suivante: "e" en Dieu (tout matheux peut reconnaître dans le graphe de la fonction exponentielle un caractère phallique), "pi" en Déesse ("pi" renvoie à l'ordre circulaire féminin), "i", nombre imaginaire en Esprit Saint.
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Ceux qui me lisent auront peut-être remarqué ma récente lubie de qualifier assez systématiquement Thom (ou Rey, ou Châtelet) de mathématicien/philosophe ou de philosophe/mathématicien. J'essaye là de signaler que des mathématiciens contemporains font l'effort de se retourner vers la philosophie*, de rentrer dans le giron philosophique, alors que l'histoire a fait qu'ils en ont été éjectés à la coupure galiléenne (et auparavant un peu déjà par Aristote…).
Je ne m'exprimerai pas mieux à ce sujet qu'Olivier Rey vers 15' dans sa vidéo-conférence "Vivre dans une société boursouflée":
"La philosophie amputée de la science qui, autrefois était une partie -autrefois on ne parlait pas de science mais de philosophie naturelle- a eu une tendance à afficher une indifférence -voire un dédain- de plus en plus marqué à l'égard des questions quantitatives abandonnées aux sciences et à leurs calculs."
Pour moi cette coupure est assez parfaitement symbolisée par l'ouvrage majeur de Newton "Philosophiae naturalis principia mathematica" et son "Hypotheses non fingo" ajouté à la deuxième édition. C'est là en effet que je vois le divorce entre la mathématique et la philosophie, Newton se fichant des hypothèses -et de la philosophie qui va avec- puisque sa thèse a reçu la bénédiction des expérimentateurs: il venait d'inventer la philosophie expérimentale ... et le scientisme. Newton est passé à la postérité en tant que physicien au sens moderne, pas en tant que philosophe, et pas non plus -plus curieusement- en tant que mathématicien qu'il était évidemment.
On peut trouver dans l'oeuvre de Thom de nombreux passages où il montre son souci de réconcilier la science moderne et l'antique philosophie naturelle. Ainsi:
¹: "La tâche de la philosophie naturelle est d'épaissir l'interface entre science et philosophie."
²: "Aussi la fonction originelle d'une philosophie de la nature sera-t-elle de rappeler constamment le caractère éphémère de tout progrès scientifique qui n'affecte pas de manière essentielle la théorie de l'analogie."
³: "La théorie des catastrophes élémentaires est très probablement le premier essai cohérent (depuis la Logique d'Aristote) d'une théorie de l'analogie."
⁴: "L'ambition ultime de la théorie des catastrophes, en fait, est d'abolir la distinction langage mathématique/langage naturel qui sévit en science depuis la coupure galiléenne."
*: Il faut noter à ce sujet l'effort de certains philosophes -tels Alain Badiou- en direction des mathématiques contemporaines.
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PhG: "La sagesse, aujourd'hui, c'est l'audace de la pensée." Et donc l'amour de la sagesse, c'est-à-dire la philosophie, aujourd'hui, c'est l'amour de l'audace de la pensée.
Par la citation (²) ci-dessus Thom indique que dans le cas particulier de la philosophie naturelle, l'audace de la pensée est, pour lui, liée à une innovation dans la façon de concevoir des analogies. Son audace, pour moi génialissime, consiste à faire une analogie entre développement embryonnaire en biologie et développement de Taylor d'une fonction en mathématiques (et entre différenciation cellulaire et différentiation des fonctions).
Plus à ma portée intellectuelle (je crois…) Thom fait une incursion en métaphysique aristotélicienne en proposant deux axiomes:
1: Axiome ABP: "L'Acte est Bord de la Puissance";
2: Axiome FBM: "La Forme est Bord de la Matière".
Dans ce qui suit je vais tenter quelques audaces de Rantanplan-en-psychanalyse.
L'humain est un mammifère sociable, un zoon politikon. Mais c'est d'abord un mammifère. Et, déjà chez les mammifères pas trop sauvages, suffisamment sociables, on peut, je crois, distinguer une répartition des tâches, les femelles plutôt chargées de choisir le lieu, l'emplacement, de prendre possession de ce territoire, de l'habiter, les mâles plutôt chargés de le délimiter et de le défendre. Ainsi le mâle a viscéralement, génétiquement, plus conscience de la limite, de la frontière, du bord, que la femelle qui elle, également viscéralement et génétiquement a plus conscience de l'intérieur et de son centre. Si bien que l'homme pense plus "bord"¹, qui est ici 1D, et la femme pense plus "intérieur", qui est ici 2D². La femme plus profonde (une dimension supplémentaire) que l'homme?
Pour en revenir aux axiomes thomiens ABP et FBM, cela place l'homme plutôt du côté de l'acte, de la forme et de la légalité, et la femme plutôt du côté de la puissance, de la matière et de la légitimité.
Comment et jusqu'à quel point l'homme et la femme peuvent-ils alors se comprendre puisque -si on accepte ce qui précède- ils ne voient manifestement pas les choses de la même façon? Les matheux disposent d'un théorème (théorème de Stokes) qui établit un tel lien entre ce qui se passe sur le bord et ce qui se passe à l'intérieur. Thom considère que c'est l'un des rares théorèmes faisant partie de la mathématique essentielle³, et en fait l'un des points centraux de considérations topologiques en éthologie⁴. Un rapport entre ce théorème et la communication homme-femme? Ce qui précède est peut-être délirant mais je ne pense pas que ce soit insignifiant⁵. Il me semble me souvenir que Lacan s'est intéressé au sujet.
(Daniel Rops (cité par PhG à propos du "Balzac" de Rodin, et fil rouge du tome III de "la Grâce de l'Histoire"): "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice.")
¹: Chargé de fixer les limites l'homme a plus facilement tendance à les transgresser que la femme, ne serait-ce que pour tester la pertinence des frontières réelles ou fictives (lois).
²: Si le bord est 2D alors l'intérieur est 3D: l'écart de dimension reste le même.
³: Cf. l'article éponyme dans AL.
⁴: Cf. l'article "Aristote topologue" http://www.tribunes.com/tribune/alliage/43/thom_43.htm
⁵: Thom: "La voie de crête entre les deux gouffres de l'imbécillité d'une part et le délire d'autre part n'est certes ni facile ni sans danger, mais c'est par elle que passe tout progrès futur de l'humanité".
jc
25/03/2019
Certains sont abonnés au Canard. D'autres lisent peut-être plutôt le Gorafi et connaissent sa devise.
PhG vient de me rappeler ma nature profonde qui est peut-être ceci que, en première lecture, je ne lis pratiquement jamais autre chose que ce que j'ai envie de lire, que ma première lecture est, au sens propre, une première impression. Et cela se voit quand je commente dans la foulée, à chaud, ce que j'ai fait à propos de cet article. (J'en suis à plus d'une dizaine de relectures de la conclusion du tome II de "La Grâce de l'Histoire"¹, et PhG, même s'il ne lit mes logorrhées qu'en grande diagonale, n'a pu manquer de le remarquer.)
Ceci rappelé, voici quelques réflexions ... à chaud.
- PhG: "(... les mots et le langage sont eux aussi “incontrôlables”. Le mot “monstre”(...)".
Dans ma première lecture j'ai pris "monstre" au sens courant qui renvoie à l'image d'une bête monstrueuse. Mais si l'on s'intéresse à l'étymologie -ce que fait PhG- le matheux qui sommeille en moi se réveille et y découvre que ce mot est caché au coeur de toute démonstration. Et le matheux se pose aussitôt la question: pourquoi les matheux font-ils des démonstrations et non de simples monstrations, pourquoi ce que l'on dit dans une démonstration emporterait-il plus la conviction que ce que l'on voit dans une monstration? (Je connais une demi-douzaine de démonstrations du théorème de Phythagore (on en connaît paraît-il actuellement plus de 300), mais aussi une monstration -ce n'est pas moi qui l'ai trouvée- qui emporterait -j'en suis quasiment certain- la conviction d'un enfant de classe maternelle capable de faire des petits puzzles. Contrôle du langage -du "dire"- par le "voir", contrôle du logos par le topos? La position de Thom est que c'est le topos est l'être premier.
- PhG: "Classique cas de tactiques réussies pour accoucher d’une défaite stratégique majeure…"
Pour moi il y a là une bonne illustration de l'abîme qui sépare le discret (les tactiques) de continu (la stratégie exige une vue d'ensemble). Pour Thom c'est l'opposition discret/continu (pas si éloignée que ça peut-être, j'y pense à l'instant, de l'opposition démonstration/monstration) qui domine les mathématiques et toute la pensée.
- PhG: "la “société officielle” qui est celle de Macron, celle que veut Macron, etc.,".
C'est un point tout récent sur lequel je fais actuellement une fixation à la suite de la distinction que fait le mathématicien/philosophe Olivier Rey entre société moderne et société traditionnelle -OR parle alors de communauté-. Société traditionnelle qui a du "liant" contre société moderne "atomique". Là encore, pour moi, on voit poindre en toile de fond l'opposition discret/continu. Je développe un peu ci-dessous.
Pour moi une société traditionnelle renvoie à un archétype de ladite société, archétype qui lie entre eux les membres, membres qui tentent d'imiter (mimétisme de Girard?) l'archétype. Dans les sociétés humaines cet archétype peut être transcendant (Dieu, Apollon) ou immanent (Alain Delon, Brigitte Bardot, Jésus, la Vierge Marie, exemples sur lesquels on voit apparaître deux formes distinctes d'immanence, l'une -traditionnelle?- au-dessus de la transcendance -transcendance contenant en elle-même son propre principe- avec Marie, femme ayant réellement existé et cependant Mére de Dieu, et Jésus, homme ayant réellement existé et cependant Dieu fait homme, l'autre beaucoup plus bas de gamme.
Je vois l'abîme qui sépare la notion traditionnelle de société de la notion moderne analogue de la distinction entre archétype et stéréotype. Et en tant qu'apprenti matheux/philosophe, je compare une société traditionnelle -une communauté au sens de OR- à la société-suite infinie constituée des approximations décimales du nombre "pi": 3, 3.1, 3.14, 3.141, 3.1415, 3.14159, etc. suite convergeant vers le nombre transcendant "pi" -transcendant car on sait que "pi" n'est pas un nombre décimal c'est-à-dire n'est pas le quotient d'un nombre entier par une puissance de 10- nombre hautement significatif -chargé de sens- pour les matheux; alors que je compare la société moderne à la société-suite infinie générée en tirant successivement au hasard et indéfiniment un chiffre entre 0 et 9 (tout matheux sait que la suite ainsi constituée est une suite de Cauchy, donc convergente et que sa limite sera très probablement un nombre transcendant -ne tirer par exemple que des 9, ce qui ferait converger la suite vers 10, serait avoir beaucoup de chance-, mais dans ce cas un nombre transcendant qui n'a rigoureusement aucun sens). Pour moi les darwiniens-du- hasard-des-mutations-suivi-de-la-pression-sélective (et les thermodynamiciens "statistiques"?) pensent "société moderne" lorsqu'ils ont leur casquette scientifique -et sont peut-être incapables d'imaginer autre chose -en l'occurence ici une société traditionnelle- une fois leur casquette retirée.
¹: Je fais de la pub!
Ivan-Ivan Chasseneuil
25/03/2019
C'est cela : le luxe incroyable des moyens technologiques pour faire de la pub… Totale décadence de notre époque : le raffinement poussé à l'extrême dans la maîtrise de l'image (et le développement technique qui le rend possible) avec tout ce temps et toute cette énergie pour de la pub au lieu de réfléchir à des sujets d'intérêt public.
C'est vraiment bizarre, cette dichotomie entre la sophistication de la forme et son utilité réelle. Quelle est sa fonction ? Si le standard visuel était resté "pauvre" - disons plus populaire, plus "bricolage", est-ce que le consommateur aurait moins consommé ? (Mais il n'aurait pas connu autre chose : le luxe au luxe, et tout le reste pour le consommateur de base.) Pourquoi faut-il faire "luxe" pour vendre des serviettes hygiéniques et de la bière ? Question : est-ce que cette sophistication a en elle-même un effet de conviction (pas le message du luxe : on vous vend du luxe ou on vous flatte en vous vendant quelque chose de luxueux), mais la forme elle-même, est-elle plus convaincante (le côté léché, impeccable, lisse, sans défaut, équilibré, impersonnel, pas fait main, l'effacement du créateur derrière des outils techniques) ? Grasset parle de "forme idéologisée", mais j'aimerais bien qu'elle soit définie.
Peut-être que ce type d'image tellement trafiqué et léché, où s'efface totalement l'humain qui l'a créé, où ce dernier n'est visible nulle part (et quelque part plus c'est bête plus c'est fonctionnel - parce que cela voudrait dire qu'il n'y effectivement pas un humain derrière, avec son bon sens), est pour nous autres, hommes, Homme (notre physiologie), l'émanation de la divinité ? Cette perfection formelle tromperait notre esprit qui n'y verrait pas quelque chose d'humain, parce qu'il n'y a rien d'humain auquel se raccrocher dedans (le tremblé d'un crayon, une bavure, un côté fait main, une intelligence vive et empathique, l'évidence qu'il y a un être humain de chair et de sang derrière), mais un dieu, et donc une création autoritaire, toute-puissante et comminatoire (ou bienveillante selon ce qu'est la divinité pour les gens). Et donc la propension naturelle à céder, le bon sens s'effaçant devant la manifestation de la puissance.
Christian Feugnet
25/03/2019
C'est à mon sens trés géneral concernant les phénoménes de société .
Par un formidable accroissement de la productivité depeuis 200 ans , on a de plus en plus un travail rendu surnuméraire , bien que pour autant à la base de la valeur de l'argent , elle méme fond des valeurs du Systéme . Par là , qualitatif et quantitatif se recoupant , un travail de plus en plus manipulable , on nous fait aujourd'hui , simulacres, des révolutions de toute piéces quoique qu'on ne controle pas tout et surtout pas les dégats irréversibles , on crée des monstres !
Tout celà n'est pas intrinséquement nouveau les prétres de l'antiquité pouvaient par le savoir des astres déjà prévoir le temps donc les récoltes , suffisemment pour étre écouté donc abuser de cette confiance . Ce qui nouveau c'est l'ampleur et la variété des applications , le développement dans les détails ..
Nicolas Prenant
23/03/2019
En parlant de l'idéologisation de la publicité, avez-vous vu la fameuse pub Gillette ?
https://www.youtube.com/watch?v=koPmuEyP3a0
jc
23/03/2019
Tout-à-fait d'accord avec l'analyse faite par PhG sur le rôle de la publicité. Pour prolonger l'image -qui me plaît bien- de la porcherie chère au mathématicien/philosophe Gilles Châtelet, la pub était jadis en phase avec l'ambiance générale des trente glorieuses où tout un chacun voyait dans l'American Way of Life l'avenir radieux de l'homme: devenir un porcelet. Et maintenant la pub est en opposition de phase: elle continue à nous vendre de l'American Way of Life alors que les porcelets châtelains désertent de plus en plus la porcherie pour redevenir -ainsi les appelle Gilles Châtelet- des hommes ordinaires.
(Parenthèse soixante-huitarde:
PhG: "Mai-68 n’a pas été fait par les pauvres privés de moyens jusqu’à souffrir horriblement, mais par des nantis (fils de nantis) qui se payaient, non sans un romantisme de midinette branchée-sociétale (à voir ce qui a suivi), le luxe de se révolter contre le confort dont ils disposaient."
Je me demande quel a été le rôle de l'American Way of Life en 68, sachant que Sartre, Beauvoir, Cohn-Bendit et la CIA avaient un objectif commun, celui de bouter dehors l'homme du coup d'état permanent, la bête noire des anglo-saxons, pour mettre à sa place un rothschildien (grand-père spirituel de l'actuel).)
Là où je ne suis pas du tout d'accord avec PhG c'est sur la qualification de "monstre incontrôlable" du mouvement qu'initient et symbolisent les GJ. Car les GJ symbolisent pour moi tout le contraire: ils symbolisent la société des vrais gens, des gens ordinaires, la société de ceux qui tentent de vivre et de penser comme des gens ordinaires. Car pour moi c'est ça le vrai peuple, le peuple profond, c'est la communauté des gens ordinaires. La monstruosité est de l'autre côté, elle est du côté de ceux, encore très nombreux, du peuple-simulacre, de la plèbe, qui vivent et pensent comme des porcs, et qui ont plébiscité en 2017 un incontrôlable et monstrueux leader, un incontrôlable et monstrueux führer.
Christian Feugnet
22/03/2019
D'accord vous faites un procés pertinent à la pub et bien timé . Ce serait , c'est une propagande anti propagande ,. Parce que la propagande c'est un peu comme la messe , le sermon , la lecture du talmud , que sais je , on est vacciné d'ennui et de culpabilisation . Y a longtemps qu'on sait que çà va pas sauver le monde . Alors la pub , elle aurait échoué elle aussi parce qu'avec cette taxe sur l'essence supplémentaire , la contrition écolo pour tous et à long terme on est sur de ne pas pouvoir se payer une rollex? Vous la charger pas un peu la pub ?
A mon avis y a quelque part autour des statues de la Liberté des forces occultes , un poil Atlantistes à l'oeuvre . C'est curieux quand méme que ces leaders des Gj , juste portes paroles , la maitrisent si bien la parole , à tel point , moi tout au moins , qu'on se dit que se ne sont pas vraiment des innocents politiques , sociaux ou com !
David Cayla
22/03/2019
... parce qu'elle a toujours incité les gens à acheter des choses qu'ils n'avaient pas, dont ils n'avaient pas besoin, pour pouvoir montrer aux autres que eux avaient pu se les acheter.
Dans le climat d'optimisme des années 1960, où tout le monde, et d'abord les enfants de la bourgeoisie, ne doutait pas un seul instant pouvoir accéder à la consommation, cela a fini par susciter un sentiment de révolte parmi cette jeunesse choyée : pourquoi acheter toutes ces choses que tout le monde peut s'acheter et dont personne n'a véritablement besoin ?
Intuitivement, je dirais que les choses ont commencé à changer "en mieux" en tout cas du point de vue des publicitaires et de leurs donneurs d'ordre lorsque le premier choc pétrolier est venu mettre un terme brutal aux rêves de croissance éternelle et de satisfaction des envies de consommation de tous.
(Et peut-être même que cela a soudainement donné un sens aux envies de consommation des anciens étudiants révoltés de mai 1968, "trahis" dans leur envie de révolutionner le monde par les ouvriers qui eux n'aspiraient qu'à pouvoir consommer : ils allaient pouvoir consommer, et les ouvriers, non.)
Dès lors, et de plus en plus, chaque publicité pouvait s'adresser ou entendre s'adresser à deux publics toujours plus distincts, toujours plus fracturés, ceux qui ont acheté la publicité, et ceux que l'on invite à rêver de ces choses qu'ils ne peuvent pas se payer (je mets délibérément de côté ceux qui peuvent se les payer et qui ne servent qu'à faire rentrer de l'argent dans le tiroir-caisse, et que les donneurs d'ordre doivent observer avec un brin de condescendance)
Sauf qu'il existait une parade à la frustation de ne pas pouvoir se payer telle ou telle chose : savoir qu'on ne peut pas se payer cette chose là en particulier, mais qu'on dispose d'une chose équivalente, en tout cas qui rend les mêmes services, et qui nous a coûté nettement moins cher.
Mais dès lors que de plus en plus de gens ne disposent même plus d'une alternative abordable, il n'est plus possible d'échapper à la frustration, et l'efficacité de la publicité devient maximale.
Et à ce compte-là, ne peut-on pas assimiler la publicité à une sorte de medium monstrueux qui aspire la frustration des masses pour nourrir l'ego des élites ? (A ceci près que la frustration engendre aussi de la colère, laquelle finit par mettre les masses en mouvement…)
Christian Feugnet
22/03/2019
J'ai écrit Istanbul , j'aurais du Constantinople , c'est dés le XI é siécle que les Comménes contre pritection maritime céde commerce et finance à Venise .
Christian Feugnet
22/03/2019
Méme si celui ci s'incarne en sonnantes et trébuchantes . Les Carthaginois et avant eux encore les Mégalithes , remonte aussi celui du commerce de l'étain , seule source Occidentale : l'Irlande , aussi Cornouailles pour un moment .
Christian Feugnet
22/03/2019
J'ai sauté les siécles et les lieux , ainsi l'irinéraire Carthaginois c'est ( Génes , Florence) , Séville , Lisbonne , ( Vannes) , Bruges , Anvers , Amsterdan ...Londres , ( New York ? Chicago ? Los Angelés ? Shangai ? ) , )
Christian Feugnet
22/03/2019
Cycle mérahistorique , oui et méme plus , si au delà de la guerre de cent ans et de celle de secession on remonte à la migration du centre financier et commercial d'Istanbul à Venise , de Carthage ( ex Tyr ) à Londres , et du spiritiel de l'orthodoxe à Rome puis Franc Maçonnerie .Ainsi en sous jacent quand méme du géo et de la com .
jc
21/03/2019
En toile de fond:
- Ordre-harmonie-équilibre (trilogie qui revient souvent sous les doigts de PhG);
- Daniel Rops: "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice." (qui servira -PhG dixit- de fil rouge pour le tome III de "La Grâce de l'Histoire").
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Ayant bien aimé deux premières vidéos de conférences du mathématicien/philosophe Olivier Rey¹, j'ai persévéré; et j'ai été accroché par le titre d'une autre conférence intitulée "L'identité harmonieuse" où il est question de la dysharmonie sociétale provoquée par le gigantisme. OR cite ainsi des réflexions d'Auguste Comte concernant la taille des capitales et des métropoles, et remarque que le choix dès les années 1950 des gigantismes technologique et économique du globalisme s'est finalement être avéré être une erreur. Lecture (et relectures) de PhG oblige) j'y ai vu une rétivité à la dysharmonie de la matière sociale réduite par le Système à l'atome de Matière sociale, où le M majuscule renvoie à la signification que lui donne PhG.
Mais mon formatage scientifique a fait que je n'ai réellement compris ce que OR voulait dire que lorsqu'il l'a exprimé en termes de résistance des matériaux, c'est-à-dire en termes acceptables par les physiciens modernes. C'est dans sa conférence "Vivre dans une société boursouflée" que OR l'a exprimé; précisément dans le passage où il montre l'impossibilité Matérielle (M majusculé) de géants humains de vingt mètres de haut: car les forces surfaciques croissant comme des carrés et les forces volumiques comme des cubes, le même matériau (içi l'os des jambes) résistant pour un individu de 2 mètres et 100 kilos ne pourra résister pour un individu 10 fois plus grand (et donc 1000 fois plus lourd).
Moralité: Trop c'est trop et trop peu c'est trop peu, il y a en toutes choses un juste milieu, une harmonie naturelle à respecter.
(J'ai lu quelque part que le nombre maximal de moines au delà duquel un monastère est ingouvernable est de l'ordre de 100: plus d'un millénaire d'expérience.)
PS: J'ai vu que OR a fait une conférence intitulée "Féminisme et patriarcat". Je sens que je vais me régaler.
¹: "Quand le monde s'est fait nombre" et "Combattre l'oligarchie".
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