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Ultraçonique Janet

Article lié : Un chaos hypersonique

jc

  17/10/2023

Janet Yellen : « Nous pouvons certainement nous permettre deux guerres. Il s’agit simplement de trouver un « financement », ce qui revient simplement à ce que le Parti républicain du Congrès se ressaisisse. Dans un trou de renard, la logique de la monnaie fiduciaire devient partisane ! ".

Comme ne cesse de le répéter PhG :

Indéfectibilité et inculpabilité
à Washington décé*.  

* : C'est pour la rime.

Je ne vous comprends pas

Article lié : La malédiction de la bannière étoilée

__Dont Acte2

  16/10/2023

Toute la réinfosphère ne bruit que de cela. Netanyahu savait. Comme Roosevelt savait, et a laissé faire l’attaque sur Pearl Harbor en pleine conscience des destructions humaines et matérielles américaines à venir. Même notre cher Badrakumar s’y met : https://lesakerfrancophone.fr/netanyahou-est-comme-un-albatros-autour-du-cou-de-linde

Dans quel but ? à la fois pour préserver sa survie politique dans un contexte judiciaire qui lui serait très préjudiciable mais aussi dans un but de prédation territoriale avec épuration ethnique dont l’envergure reste à déterminer  :
  - Eretz Israel ?
  - La bande de Gaza toute entière ? 
  - La partie nord de la bande de Gaza, incluant le champ d'hydrocarbure off-shore "Gaza Marine", qui revient à l'Etat tenant Gaza selon le Droit international ?
 
 

Hypersonique ou ultrasonique ?

Article lié : Un chaos hypersonique

jc

  15/10/2023

Je préfère ultra parce que je trouve qu'ultraçon çonne mieux que hyperçon.

Au fond, je pense que ces gens qui sont aux manettes occidentales sont plus des imbéciles que des fous.

" “Hypersonique” est un qualificatif qui sied si parfaitement au collectif des hôpitaux bruxellois où logent l’UE et ses camps de travail… On embarque sur la nef des fous ! " (Rachel Marsden)

"La voie de crête entre les deux gouffres de l'imbécillité d'une part et le délire d'autre part n'est certes ni facile ni sans danger, mais c'est par elle que passe tout progrès futur de l'humanité" (René Thom)

 

Le paganisme aussi est mondialisé.

Article lié : Un chaos hypersonique

Denis Monod-Broca

  15/10/2023

Un article récent du Monde compare Gaza à un volcan.
Quelle étrange image ! qui laisse penser à un phénomène naturel.

Gaza est un temple,
un temple géant,
mais un temple païen à l’ancienne,
dédié à la Force, cette si bienveillante divinité.
un temple où se pratiquent des rituels sacrificiels à répétition,
ses grands-prêtres sont d’Israël,
ses officiants sacrés, à la manière des prostituées sacrées de jadis, sont du Hamas,
et ses fidèles sont du monde entier, communiant dans la même adoration de la Force, se repaissant du spectacle, et de ses flots de sang et de larmes…

Un peu à côté, mais nécessaire

Article lié : Fascinante inéluctabilité de l’effondrement

Jean-Claude Cousin

  14/10/2023

TRÈS IMPORTANT !
Réseau International bloque les commentaires sur de plus en plus en plus de sujets ! On appelle cela de la censure.
.
Cet avis sera porté sur un maximum d'autres sites. Désormais RI c'est fini.

C’est plus fort qu’eux

Article lié : C’est la faute à Poutine

Denis Monod-Broca

  06/10/2023

De quelqu'un qui a fait une bêtise sachant pertinemment que c'était une bêtise, on dit "c'était plus fort que lui", expression populaire qui dit bien ce qu'elle veut dire, qui correspond à une très réelle réalité.

On peut dire cela des États-Unis d'Amérique, qui font bêtises sur bêtises sachant pertinemment que ce sont des bêtises : c'est plus fort qu'eux.

Qu'est-ce qui est plus fort qu'eux ? De quelle force cachée s'agit-il ?

Difficile à dire, bien sûr.

Le conformisme, l'inertie, la difficulté de changer de trajectoire… comme toujours. Mais aussi le regard d'autrui, le besoin d'être ou de paraître ce que les autres attendent que vous soyez ou paraissiez. Et comme nous attendons qu'ils fassent des bêtises, pour pouvoir les montrer du doigt, ces affreux, eh bien ils font des bêtises.

Le roi sacré des tribus primitives, où l'inceste etait un crime affreux, n'est-il pas invité, en période de crise, à la pratique d'un inceste rituel ?

Il y a du rituel, au sens du religieux primitif, dans ces "bêtises" états-uniennes…

Sex at dawn

Article lié : Brouillard et brouillage de la crise

Jean

  05/10/2023

Un détour inattendu m'amène à des réflexions sur la situation du monde telle que vous la décrivez.
Je suis en train de lire un ouvrage traitant des sociétés humaines, surtout pré-agricoles, et de la nature humaine. Ou l'anthropologie vue par un psychiatre et un psychologue.
Si le prétexte est l'étude des mœurs sexuelles d'Homo sapiens, les auteurs dépensent une énergie certaine à montrer comment Malthus, Darwin et Hobbes ont formé le préjugé actuel que l'Homme est par nature mu par un esprit de concurrence qui le rend génétiquement violent, vivant dans un environnement aux ressources limitées. Dans cette ouvrage, on comprend comment se sont formés ces préjugés et à quel point ils infectent notre pensée scientifique (qui intéresse les auteurs) et économique. Le lecteur, lui, voit immédiatement combien ils infectent également la pensée politique, entrepreneuriale, etc.
Voilà donc une piste de l'explication que vous cherchez sans vouloir la connaître.

Au ppassge, les auteurs glissent que sur 200 000 ans sur Terre, Homo a vécu comme un rentier et en paix pendant 95% de ce temps. Aussi, on apprend que, lorsqu'on le met dans un environnement approprié, Homo met en avant ses facultés innées (fruit de l'évolution) de coopération et de partage, alors qu'il peut effectivement glisser vers la violence et lema prédation dès que les conditions basculent (bascule qui a eu lieu avec l'agriculture).

À bon entendeur !

D’une crise, l’autre.

Article lié : RapSit-USA2023 : Crise dans la crise

Denis Monod-Broca

  05/10/2023

Risquons une image. 

Le parti Républicain est la Russie, Gaetz est Poutine, McCarthy est l’Ukraine, le parti Démocrate est l’Occident. Les USA sont le monde.

Le parti Démocrate s’est allié à Gaetz pour sacrifier McCarthy et affaiblir le parti Républicain, quelles qu’en soient les conséquences pour lui-même et pour les USA.

Dans dans notre monde en crise, dans notre monde ayant perdu l’esprit, l’irresponsabilité et l’aveuglement sont à tous les étages.

Enchaînement

Article lié : Bras d’honneur slovaque

Jean

  03/10/2023

Et que lit-on aujourd'hui sur Sputnik ? 
La République Tchèque et la Pologne décident chacun leur tour de rétablir les cocontrôles aux frontières de leurs pays respectifs avec la Slovaquie, afin de lutter contre l'immigration, paraît-il. 

Celà me paraît, à moi, un beau double bras d'honneur fait tant aux accords de Schengen qu'à leurs frères slaves très- (trop-?) démocratiques.

De la pensée intuitive à la pensée instrumentale : un signe des temps

Article lié : Justin-Adolf et ses nerfs

jc

  02/10/2023

J'ai souvent fait ici la citation thomienne qui suit. Je la fais encore une fois pour illustrer comment, selon moi, la dégradation de la pensée -dont il est question au début de mon "Alignement des planètes.1"- fait partie des signes des temps (selon René Guénon) :

« Pourquoi au début de la pensée philosophique, les présocratiques, d’Héraclite à Platon, nous ont-ils laissé tant de vues d’une si grandiose profondeur ? Il est tentant de penser qu’à cette époque l’esprit était en contact quasi-direct avec la réalité, les structures verbales et grammaticales ne s’étaient pas imposées comme un écran déformant entre la pensée et le monde. Avec l’arrivée des sophistes, de la géométrie euclidienne, de la logique aristotélicienne, la pensée intuitive fait place à la pensée instrumentale, la vision directe à la technique de la preuve. Or, le moteur de toute implication logique est la perte en contenu informationnel : ‘‘Socrate est mortel'' nous renseigne moins que ‘‘Socrate est un homme''.. Il était donc fatal que le problème de la signification s’effaçât devant la structure de la déduction. Le fait que les systèmes formels des mathématiques échappent à cette dégradation de la « néguentropie » a fait illusion à cet égard, une illusion dont la pensée moderne souffre encore : la formalisation – en elle-même, disjointe d’un contenu intelligible – ne peut être une source de connaissance ».

Retour à la Tradition et remontée aux principes

Article lié : Justin-Adolf et ses nerfs

jc

  01/10/2023

Je distingue retour à la Tradition (Guénon, Douguine) et remontée aux Principes. La différence est que la Tradition semble immuable alors que la remontée aux Principes peut évoluer. Car il peut apparaître de nouveaux principes qui subsument ceux légués par la Tradition, principes qui feront alors évoluer ladite Tradition (qui, pour moi, a nécessairement évolué depuis l'homme des cavernes).

Analysés avec les principes que nous propose René Thom, les Philosophiæ naturalis principia mathematica de Newton (qui reconnaît lui-même que sa théorie ne nécessite pas de principe supérieur puisqu'elle est vérifiée expérimentalement -"Hypotheses non fingo"-) apparaissent dans les basses branches de l'arbre de Porphyre (et la théorie de l'évolution de Darwin dans les très basses) :

  "L'image de l'arbre de Porphyre me suggère une échappée en "Métaphysique extrême" que le lecteur me pardonnera peut-être. Il ressort de tous les exemples considérés dans ce livre qu'aux étages inférieurs, proches des individus, le graphe de Porphyre est susceptible -au moins partiellement- d'être déterminé par l'expérience. En revanche, lorsqu'on veut atteindre les étages supérieurs, on est conduit à la notion d' "hypergenre", dont on a vu qu'elle n'était guère susceptible d'une définition opératoire (hormis les considérations tirées de la régulation biologique). Plus haut on aboutit, au voisinage du sommet, à l'Être en soi ("απλως"). Le métaphysicien est précisément l'esprit capable de remonter cet arbre de Porphyre jusqu'au contact avec l'Être. De même que les cellules sexuées peuvent reconstituer le centre organisateur de l'espèce, le point germinal α (pour en redescendre ensuite les bifurcations somatiques au cours de l'ontogénèse), de même le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur). Mais très fréquemment, épuisé par l'effort de son ascension dans ces régions arides de l'Être, le métaphysicien s'arrête à mi-hauteur à un centre organisateur partiel, à vocation fonctionnelle. Il produira alors une "idéologie", prégnance efficace, laquelle, en déployant cette fonction, va se multiplier dans les esprits. Dans notre métaphore biologique ce sera précisément cette prolifération incontrôlée qu'est le cancer.".
  Aristote a dit du germe, à la naissance, qu'il est inachevé. On peut dès lors se demander si tout en haut du graphe on n'a pas quelque chose comme un fluide homogène indistinct, ce premier mouvant indifférencié décrit dans sa Métaphysique; que serait la rencontre de l'esprit avec ce matériau informe dont sortira le monde? Une nuit mystique, une parfaite plénitude, le pur néant? Mais la formule d'Aristote suggère une autre réponse, théologiquement étrange: peut-être Dieu n'existera-t-il pleinement qu'une fois sa création achevée: "Premier selon l'être, dernier selon la génération"." (Esquisse d'une Sémiophysique" p.216);

"On [les scientifiques modernes] s'imagine que le monde a été construit par un Démiurge intelligent grâce à certaines formules simples. Le but de la Science, c'est de retrouver ces formules, qui permettront à l'Homme de réaliser le rêve prométhéen de maîtriser le monde. Et ceci même si ces formules apparaissent comme des formules magiques sans aucune justification intelligible. (Il suffit de songer au caractère inintelligible de la Mécanique quantique pour s'en convaincre.)" (ES p.223)

  "La Science moderne a eu tort de renoncer à toute ontologie en ramenant tout critère de vérité au succès pragmatique. Certes, le succès pragmatique est une source de prégnance, donc de signification. Mais il s'agit alors d'un sens immédiat, purement local. Le pragmatisme -en ce sens- n'est guère que la forme conceptualisée d'un certain retour à l'animalité. Le positivisme a vécu de la peur de l'engagement ontologique. Mais dès qu'on reconnaît aux autres l'existence, qu'on accepte de dialoguer avec eux, on s'engage ontologiquement. Pourquoi ne pas accepter alors les entités que nous suggère le langage ? quitte à contrôler les hypostases abusives, c'est là la seule manière d'apporter au monde une certaine intelligibilité. Seule une métaphysique réaliste peut redonner du sens au monde." (Dernières phrases de ES).

 

Alignement des planètes.1

Article lié : Justin-Adolf et ses nerfs

jc

  30/09/2023

Alignement de la troisième planète.

Pour moi il faut remonter à l'époque où le langage humain a commencé à être suffisamment développé pour que l'on puisse discuter de son origine, autrement dit à l'époque où a débuté la querelle des universaux (le langage a-t-il une origine sacrée ou une origine profane ?), époque dont je date le début -pour faire un compte rond- quatre millénaires avant la querelle médiévale gagnée en France par les nominalistes -décret de Louis XI-.

Pour Thom les origines du langage ne sont clairement pas profanes : "Je suis convaincu que le langage, ce dépositaire du savoir ancestral de notre espèce, détient dans sa structure les clés de l'universelle structure de l'Etre.". Pour lui le langage est d'origine géométrique : voir ses seize morphologies archétypes associées à des verbes et/ou des substantifs (cf. "Modèles Mathématiques pour la Morphogénèse" et la fin de "Stabilité Structurelle et Morphogénèse").

Thom et la religion : "Dans de nombreuses philosophies Dieu est géomètre; il serait peut-être plus logique de dire que le géomètre est Dieu".

[ Le premier évangile de Saint Jean débute ainsi en latin : "In principium erat Verbum…", traduit en français par "Au commencement était le Verbe…". Il est clair pour un mathématicien platonicien comme moi que la géométrie est principielle et éternelle (elle n'a pas de commencement). ]

Je me vois à une fin d'époque logocratique yang débutée il y a cinq millénaires dont témoignent les trois grandes religions monothéistes (Dieu en acte et transcendant). Civilisation dans laquelle le Verbe sacré s'est lentement usé pour arriver aujourd'hui à se profaner complètement : il suffit d'écouter la bouillie verbale qui sort de la bouche de l'élite auto-proclamée du monde occidental actuel -et, en France, nous sommes particulièrement bien dotés-.

Début d' -ou retour à- une époque topocratique yin, avec un Dieu tout puissant et immanent logé au plus profond de chacun d'entre nous (notre propre principe se trouve en nous-mêmes) et qu'il nous appartient de découvrir en gravissant lentement les échelons de l'échelle de Jacob proposée par Thom ? C'est, je crois, ce que celui-ci laisse entendre à la fin de "Stabilité Structurelle et Morphogénèse" et de "Esquisse d'une Sémiophysique" (pour le moins il hésite entre les approches transcendante et immanente) :

"En écrivant ces pages j'ai acquis une conviction; au cœur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire. La vieille image de l'Homme microcosme reflet du macrocosme garde toute sa valeur: qui connaît l'homme connaîtra l'univers. Dans cet essai d'une théorie générale des modèles [le sous-titre de SSM], qu'ai-je fait d'autre, sinon de dégager et d'offrir à la conscience les prémisses d'une méthode que la vie semble avoir pratiquée dès son origine?";

"Aristote a dit du germe, à la naissance, qu'il est inachevé. On peut dès lors se demander si tout en haut du graphe [de Porphyre] on n'a pas quelque chose comme un fluide homogène indistinct, ce premier mouvant indifférencié décrit dans sa Métaphysique; que serait la rencontre de l'esprit avec ce matériau informe dont sortira le monde? Une nuit mystique, une parfaite plénitude, le pur néant? Mais la formule d'Aristote suggère une autre réponse, théologiquement étrange: peut-être Dieu n'existera-t-il pleinement qu'une fois sa création achevée: "Premier selon l'être, dernier selon la génération"."

Je ne suis pas (du verbe suivre) Guénon lorsqu'il assimile la Matière au Mal. J'attends avec impatience de lire ce que PhG -qui différencie matière et Matière- va en écrire dans le tome III de "La Grâce de l'Histoire".

 

Alignement des planètes

Article lié : Justin-Adolf et ses nerfs

jc

  29/09/2023

J'emprunte ce titre à l'article du 28/09/2023. Car je vois arriver en même temps trois fins de monde (les deux premières nettement):

- la fin de la domination mondiale du néo-libéralisme anglo-saxon dont je date le début au 11/09/1973 (renversement d'Allende au Chili); époque économique de 50 ans;

- la fin d'un certaine forme de scientisme dont je date le début à la rupture galiléenne; époque scientifique de 500 ans;

- la fin d'une certaine forme de domination yang; époque théologique (et métaphysique) de 5.000 ans (pour faire des comptes ronds).

Thom sur la "science" contemporaine :

"S'il est donc vrai que l'inflation expérimentale de la science moderne a amené à un développement considérable de la production scientifique, il convient cependant d'admettre qu'une grande partie de cette production est, aujourd'hui, dénuée d'intérêt. (...) De ce point de vue l'expérimentation à outrance a conduit à une dévaluation totale du "fait" scientifique. (...) Il faudrait, comme dit Habermas, revenir à l'idée selon laquelle à côté de la vérité proprement dite d'un résultat on doit aussi considérer son intérêt. C'est la fameuse formule que j'ai utilisée tant de fois : "Ce qui limite le vrai n'est pas le faux mais l'insignifiant!". et la science moderne, au point où elle en est, est un torrent d'insignifiance proprement dit." (Paraboles et catastrophes, p.127).

Autre citation plus métaphysique (où, bien entendu, Thom prêche pour sa paroisse) :

"Lorsqu'on a compris – à la suite de T. S. Kuhn – le caractère « automatique » du progrès scientifique, on se rend compte que les seuls progrès qui vaillent sont ceux qui modifient notre vision du monde – et
cela par l'élaboration de nouvelles formes d'intelligibilité. Et pour cela il faut revenir à une conception plus philosophique (voire mathématique) des formes premières d'intelligibilité. Nos expérimentateurs, sempiternels laudateurs du « hard fact », se sont-ils jamais demandé ce qu'est un fait ? Faut-il croire – ce qu'insinue l'étymologie – que derrière tout fait, il y a quelqu'un ou quelque chose qui fait ? Et que ce quelqu'un n'est pas réduit à l'expérimentateur lui-même, mais qu'il y a un « sujet » résistant sur lequel le fait nous apprend quelque chose ? Telles sont les questions que notre philosophe [de la nature] devra constamment reposer, insufflant ainsi quelque inquiétude devant le discours volontiers triomphaliste de la communauté scientifique. Bien sûr la Science n'a nul besoin de ce discours pour continuer. Mais il restera peut-être quelques esprits éclairés pour l'entendre, et en tirer profit.".

Une géopolitique russe qui reste difficile à définir

Article lié : Russie, radicalisation extrême

Sebastien Antoine

  28/09/2023

"L'Occident veut que la Russie cesse de faire partie de la géopolitique, il ne peut accepter son existence psychologiquement et historiquement et il peut infliger des dommages en arrachant l'Ukraine à la Russie, en divisant en fait une seule et même nation"

Dans son sens historique (voir par exemple Yves Lacoste) la géopolitique est une pensée de résistance qui est la conséquence de l'arrachement d'une terre à son peuple. De fait, la guerre en Ukraine semblerait effectivement alimenter une pensée géopolitique chez certains Russes. Ceci dit, dire comme ci-dessus que l'Occident veut faire disparaitre la Russie de la géopolitique en arrachant des terres à la Russie n'a pas de sens puisque cela va justement produire de la géopolitique.
 

Combien de temps ?

Article lié : Justin-Adolf et ses nerfs

jc

  26/09/2023

PhG : "Combien de temps tiendront-ils encore dans leur absurde bataille conçue par un hubris nourri à un narcissisme insupportable ? Eh bien, le temps que leur psychologie cède, comme un barrage épuisé par la pression des eaux bouillonnantes et impatientes s’effondre et emporte nos mauvais rêves si trompeurs.".

Thom : "[La] situation [des révolutions scientifiques] est tout-à-fait analogue à ce qui se produit en politique au cours des périodes prérévolutionnaires. (...) une révolution se réalise lorsque les dirigeants eux-mêmes cessent d'être convaincus de la validité de l'ancien paradigme. (...) Alors ils sont perdus. Peut-être la même chose se produit-elle en sciences : à un certain moment les défenseurs d'un vieux paradigme sont vaincus par le doute, alors la voie est ouverte pour un nouveau paradigme…" (Paraboles et catastrophes, p.116)

Rien ne s'oppose à ce que les deux révolutions -politique et scientifique- aient lieu en même temps.