jc
21/03/2019
(Le titre renvoie à René Guénon et son "Le règne de la quantité et les signes des temps" -que je n'ai pas vraiment lu, seulement parcouru-.)
Rantanplan en psychanalyse. Depuis quelques temps je fais une fixation sur l'opposition politique homme/femme. Et -utopie réaliste?- je rêve d'un partage du pouvoir symbolisé en France par les femmes au palais du Luxembourg et les hommes au palais Bourbon -les détails techniques sont éventuellement pour plus tard-.
Avec cet état d'esprit j'ai aussitôt pensé, en lisant le titre "Aux armes etcetera", à la Marseillaise chantée par Serge Gainsbourg et par ses sergettes reprenant en choeur "aux armes ... aux armes". Et la lecture de l'article m'a fait penser qu'aux USA (pour commencer…) le "aux armes" pourrait rapidement devenir un "aux larmes"; car il semble que la vague souverainiste qui secoue le monde se radicalise parfois -USA? Brésil?- en une vague patriotique virile, prête à en découdre avec le globalisme "mou et post-moderne".
Aussi, depuis un certain temps, je guette des signes -signes des temps?- indiquant une évolution dans la prise de conscience par des femmes de leur propre pouvoir (et, corrélativement, une évolution dans la prise de conscience par les hommes du pouvoir des femmes¹). Et c'est dans ce sens que j'ai commenté le récent article "Que faire de AOC?".
Les femmes contemporaines partent de loin puisque, pour moi, leur émancipation politique a été encouragée -sinon voulue- par le pouvoir (diviser pour mieux régner, mettre les femmes sur le marché du travail pour en baisser le coût, etc. -je ne sais pas si Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre voyaient les choses comme ça-).
Je suis assez régulièrement les émissions littéraires (Grande librairie et Bibliothèque Médicis), émissions assez saturées par les sujets tournant autour du féminisme post-moderne (émissions encouragées par la direction des chaînes concernées?). Mais dans l'émission de François Busnel d'hier soir j'ai cru déceler un frémissement, un changement de ton. On pouvait en effet y percevoir des allusions aux antiques civilisations matriarcales, à l'ordre féminin, ordre horizontal symbolisé par le cercle (opposé à l'ordre masculin, ordre vertical symbolisé par la flèche).
(J'ai noté en particulier le distinguo fait par une intervenante philosophe entre patriarcat et virariat, le virariat pointant pour elle non seulement la domination de l'homme sur la femme (le dominus maître de la domus) mais aussi la domination verticale de l'homme sur les autres hommes (caudillo, duce, guide de la Gaule, etc.).)
Je guette des frémissements de ce genre chez les femmes politiques américaines et chez les GJ. (Après quelques velléités d'organisation verticale, ils me semblent que les GJ ont plutôt fait le choix d'une organisation horizontale et circulaire -symbolisée par les micro-villages Astérix construits sur les ronds points-. Il leur reste à conclure, dirait Jean-Claude Dusse…)
¹: Je ne suis pas convaincu que "les mecs" voient venir ce genre de "coup".
Didier Favre
21/03/2019
Adolf Hitler demandait à von Scholtizt si Paris brûlait dans un film en noir et blanc éponyme. En allemand, cela donne "Brennt Paris ? " (Allez le regarder, c'est un plaisir).
Macron est ici le von Scholtizt de Merkel mais lui obéit à l'ordre de son Führer. C'est ce qu'Onfray note ici.
Il note que le pouvoir envoie les casseurs dans les manifestations. C'est une hypothèse mais elle colle tellement à ce que je vois et comprends que je la considère comme hypothèse à poser comme vraie dans cette histoire.
Le résultat sera épouvantable. Le slogan "l'Europe c'est la paix" aura la même valeur que les slogans de Vichy.
Je suis en désaccord total avec Onfray sur beaucoup de points. Sur celui-ci, je l'accepte complètement. Macron a libéré le Léviathan. Il va nous dévorer. Lui, il ira faire du ski.
D.M.
20/03/2019
Bonjour Mr. Philippe Grasset!
Moi aussi je ne peux pas résister au plaisir de vous souhaiter un bon anniversaire!! (...Avec un petit décalage, certes - après que je me sois libéré de diverses circonstances; veuillez m'en excuser.)
Je vous souhaite une longue vie et je vous remercie pour tout ce que vous faites.
Et je me permets de vous adresser ce petit message pour l'occasion. Il ne faudrait surtout pas voir dans la représentation que l'on se ferait, disons avec angoisse, de l'âge comme la mesure en quelque sorte incontestable d'un affaiblissement qui nous toucherait tous, une "vérite de situation", sous le prétexte que le corps, lui, s'affaiblit effectivement, ce que l'on pourrait déplorer certes, avec l'âge, donc; un peu comme s'il représentait à lui seul la totalité, ou disons, l'entièreté de notre être, cet affaiblissement devenant alors faussement universel surtout si l'on prétend de manière complètement erronée lui donner la valeur d'être une mesure de l'excellence de l'âme, de sa puissance, de son optimum de fonctionnement, de sa beauté, de ses qualités, de sa vertu, de son harmonie, de sa perfection, qui avec l'âge peuvent au contraire, et dans un mouvement de développement complètement inversé par rapport à celui du corps, s'améliorer, par l'accumulation de l'expérience et par l'achèvement toujours plus grand notre propre construction spirituelle. Ne serait-ce pas une folie de comparer les qualités des muscles de notre visage ou celles de notre corps avec les qualités de notre cerveau? Pourquoi ne pas s'affliger alors de l'état de notre âme quand notre visage est blessé, quand notre jambe est cassée, quand notre doigt est coupé? Pourquoi ne pas regretter la jeunesse et la vigueur de notre âme, en voyant notre bras fatigué après l'exercice?
Ce serait là commettre une confusion bien regrettable; il s'agirait d'une véritable erreur sur les faits. Quand je compare vos écrits, je peux vous dire une chose: ils ne cessent pas de s'améliorer. Soyez-en sûr, vos articles, vos écrits sont meilleurs maintenant qu'il y a 20 ans (et comprenez-moi bien: ils étaient déjà TRES bons, il y 20 ans!). Dans votre cas, il ne fait pas de doute que le développement de votre personnalité ou disons, de votre âme, de ce que vous êtes sur le plan spirituel, si vous voulez, n'a pas pris fin et que l'on pourrait vous dépeindre le mieux et avec le plus de vérité en déclarant que vous êtes en "pleine jeunesse" en réalité, en ce sens que vous n'avez pas atteint le point de développement critique au-delà duquel survient d'abord l'arrêt, puis une sorte de stagnation longue, puis le déclin. Vous n'avez pas atteint le sommet de ce que vous allez être vous-même, vous n'avez pas fait tout ce que vous avez à faire, ni en termes d'aboutissement littéraire, ni en termes de perfection, et cela dans un mouvement de développement en opposition, ou disons, en situation d'asymétrie totale avec celui de votre corps, qui est avec votre âme dans un état que l'on pourrait qualifier, après tout aussi, de totale dyssynchronie de développement. Votre âme, elle, a sa propre chronologie, qui n'est pas celle de votre corps; les aiguilles de l'horloge qui gouverne le temps de l'âme avancent plus lentement que celles de l'horloge qui gouverne le temps du corps; elle continue de se développer vers sa pleinitude de puissance un peu comme votre corps le faisait lorsqu'il avait 25 ans; elle s'élève vers sa perfection, et s'il fallait lui donner une image, ce serait celle, tiens, disons, par exemple, de l'un de ces héros grecs, en pleine jeunesse et en pleine santé. Vous voyez?... Ceux qui sont si bien décrits par les Anciens…
jc
20/03/2019
Le Système perdure car il n'a actuellement face à lui aucune alternative crédible par le citoyen de base. Ce ne sont pas les alternatives qui manquent -elles sont pléthore-, ce sont les alternatives crédibles.
Pour moi l'alternative proposée par Etienne Chouard n'est pas crédible. Je rejoins donc les GJ selon BB:
"Ils [les GJ] sont loin de la représentation, fut-elle stochastique, comme l’aléatoire proposée par Etienne Chouard."
Car pour moi l'alternative proposée par Etienne Chouard n'est pas crédible parce qu'elle s'appuie sur une représentation nécessairement statistique -et au fond, il me semble, sur une conception "hasard et nécessité" du monde, qui est justement la conception qu'en a le Système-, et parce que je suis -à donf- d'accord avec la critique du règne de la quantité que font le métaphysicien René Guénon et les trois mathématiciens/philosophes René Thom, Olivier Rey et Gilles Châtelet.
BB énoncent deux principes qui guideront cette (re)constituante:
1. "Ce qui a été ou est obtenu par un effort collectif appartient à la collectivité";
2. "Toute production doit être pensée et évaluée en fonction de l’usage des produits qui en résulte et non de leur valeur marchande".
Ce sont deux principes communistes qui semblent ne pas laisser grand place à l'initiative individuelle, des principes présidant à une constituante de l'UE à l'envers. Or pour moi la grande tare de la constitution -des traités- de l'actuelle UE est qu'elle est exclusivement ultra-libérale (la "loi" de la sacro-sainte concurrence libre et non faussée est rappelée à chaque instant) et capitaliste (le dogme "bourgeois" de la propriété privée est également rappelé à chaque instant).
Selon moi ce qu'il faut c'est élaborer une constitution qui permette l'affrontement de l'initiative individuelle (actuellement hypertrophiée) et de l'initiative collective (actuellement complètement bâillonnée), avec en toile de fond l'opposition survie individuelle/survie de l'espèce.
Plutôt que de me lancer dans de labyrinthiques considérations théoriques, je résume ma position par le slogan:
"Les communes (petites et pauvres) aux communistes, les capitales (grandes et riches) aux capitalistes".
Utopiquement je rêve d'une opposition Patrie/Matrie, les femmes maîtresses de l'espace à la campagne, les hommes maîtres du temps en ville, la femme suivant le mari en ville -monogamie de principe- ou l'homme suivant la femme à la campagne. Les femmes au palais du Luxembourg et les hommes au palais Bourbon. Avec répartition des fonctions régaliennes.
Je vois la civilisation à venir plutôt matrimoniale, une civilisation où l'humanité reprend son souffle, une civilisation yin-yin aprés une période quasi-exclusivement patrimoniale, yang-yang. Sans perdre de vue que la grande horloge va inexorablement continuer à tourner:
tic-tic, tic-tac, tac-tic, tac-tac; yin-yin, yin-yang, yang-yin, yang-yang: les "mecs", un peu groggy, vont vite relever la tête ... et la queue.
jc
20/03/2019
Je poste ce commentaire ici parce que dans le droit fil du règne de la quantité dont Gilles Châtelet et Olivier Rey nous montrent les ravageants effets. Ce commentaire est déclenché par le paragraphe suivant de l'article paru ce jour de "Fin des stocks, braderie de printemps" par Badia Benjelloun:
"Les Gilets Jaunes dans un bel ensemble ont refusé de faire figuration dans le Grand Monologue car ni la façon éhontée avec laquelle le soliloqueur menait une campagne électorale pour les européennes ne leur convenait. Ni l’issue qui allait lui être donnée, – le dépouillement et le traitement des doléances allaient recevoir un traitement statistique digne de la Monarchie en marche, – ne pouvait satisfaire leur soif aiguë et inextinguible pour une démocratie vraie."
Je reproduis ici un commentaire fait à l'époque du lancement du Grand débat: exemple précis des ravages de la quantification statistique dénoncés calmement (Olivier Rey) et violemment (Gilles Châtelet) par deux mathématiciens/philosophes.
En fouillant sur la toile on trouvera des informations sur une "start up" pressentie pour "traiter les données". Cela permettra de mettre des visages sous les appellations châtelaines de Turbo-Bécassine et Cyber -Gédéon basiques (très, très basiques…).
Vive la Macronie, vive la France.
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Qui traitera les données?
Article lié : Le “Grand Débat” est orphelin
jc
15/01/2019
On connaît la citation de Staline: “Ce qui compte ce n'est pas le vote, c'est comment on compte les votes.”
Chantal Jouanno a démissionné parce qu'elle n'a pas eu l'engagement du pouvoir exécutif que la commission nationale du débat public ferait elle-même le travail de synthèse et de restitution, c'est-à-dire pour résumer pas de garantie que sa mission serait de bout en bout indépendante*.
C'est en écoutant la radio* que j'ai appris que les données récoltées par la consultation seront traitées par une "start up". Cyril Lage, l'un des co-fondateurs de "Cap collectif" s'y exprime à partir de 8'40. A ne pas rater!
J'ai noté en particulier que le code source du logiciel de traitement était inaccessible (ce qui peut renvoyer, selon moi, à la citation de Staline).
NB: ça vaut la peine de jeter un coup d'oeil sur ce qu'on trouve sur la toile, par exemple:
https://cap-collectif.com/a-propos/
*: France Culture Lundi 14/01/19, infos de 12h30.
Christian Feugnet
20/03/2019
çà peut paraitre discutable parce que d'abord les comptabilités des sociétés sont opaques et faisandées mais surtout les cadeaux aux dirigeants et actionnaires somptueux .
J' ai eu accés à ces comptabilités dans le détail , les anecdotes croustillantes et révelatrices , çà me fairaient plusieurs tomes .
Christian Feugnet
20/03/2019
J 'ajouterai que tout celà se fait par des montages financiers et productifs de plus en plus douteux et grace à la corruption des politiques et médiatiques . L'argent facile pour les uns à son revers pour les autres : une baisse des taux de profits .
Ainsi tout celà à des airs convenables mais pourrit de l'intérieur .
Didier Favre
19/03/2019
Je me suis un jour égaré sur votre site. C'était il y a longtemps déjà. Maintenant, je vous suis régulièrement. Vous êtes devenu pour moi une de ces lignes droites que j'affectionne.
Bon anniversaire
jc
19/03/2019
Une relecture rapide de "Vivre et penser comme des porcs" de Gilles Châtelet.
Selon GC il y a les Hommes ordinaires (auxquels je rajoute -précision peut-être pas inutile- les Femmes ordinaires) -H (et F) majusculés par Châtelet- pour moi parfaitement symbolisés par les GJ: des gens qui survivent en Macronie mais pensent et agissent comme des gens ordinaires; et il y a les hommes-femmes (H=F=L=G=B=T) définis statistiquement par rapport à l'homme-femme moyen de référence, magma statistique en courbe en cloche¹ formant l'actuelle thermocratie (selon la terminologie châtelaine) -actuellement macronienne- des gens qui vivent et pensent comme des porcs².
Ceci posé je vois l'actuelle société française ainsi: des gens ordinaires dans deux cuvettes extrêmes (à gauche et à droite), les porcs dans une troisième cuvette centrale. Après le deuxième tour de la dernière présidentielle, la porcherie centrale est remplie à son maximum. Elle tend depuis à se vider dans les deux cuvettes "gauche" et "droite" (pour l'instant plus à droite qu'à gauche, il me semble).
Ainsi des porcelets s'échappent de la porcherie³. Une révolte populiste? Non.
Car ils s'échappent de la porcherie pour redevenir des Hommes et des Femmes ordinaires. Une révolution du peuple.
Le dernier chapitre est une interrogation: "Vers la fin ou le début de l'Histoire: yaourtière à classe moyenne ou héroïsme du quelconque?".
Gilles Châtelet opte pour l'héroïsme du quelconque (et se suicide peu après…). Voici en effet le dernier paragraphe⁴ du bouquin:
"Et si l'horoscope des "grandes tendances" se trompait? Et si le cyber-bétail redevenait un peuple, avec ses chants et ses gros appétits, une membrane géante qui vibre, une humanité-pulpe d'où s'enrouleraient toutes les chairs? Ce serait peut-être une définition moderne du communisme: "A chacun sa singularité." De toute manière, il y aura beaucoup de pain sur la planche, car nous devrons vaincre là où Hegel, Marx et Nietzsche n'ont pas vaincu."
Hegel, Marx et Nietzsche sont allemands. Peut-être les français seront-ils plus sensibles à Astérix et Rabelais?
¹: Avec en sommet de cloche les Turbo-Bécassine et les Cyber-Gédéon (Cf. le chapitre 9)
²: Nous venons d'en voir quelques spécimens lors de la réunion -hier soir- d'une soixantaine d'intellectuels (membres de "La régie française des jobards du consensus"?) autour de "notre" président-rastaquouère-culturel*.
*: Le titre du chapitre 10 est: "La nouvelle exception française: le rastaquouère culturel".
³: En touchant à la bagnole (90->80, augmentation de la TIPP, durcissement des normes), Macron a fait l'erreur (fatale?) de tirer contre son camp en touchant l'une des cordes sensibles du libéralisme/individualisme: le droit pour tous à "l'automobilité". Cf. le chapitre 7: "Robinsons à roulettes et pétro-nomades".
⁴: Paragraphe qui croise -je m'en aperçois à l'instant- mon commentaire précédent sur une citation d'Alain Rey.
Disciple égaré
19/03/2019
Bon anniversaire, veille donc de la Saint Joseph !
jc
19/03/2019
En actionnant le moteur de recherche de Dedefensa on trouve:
17 occurences pour communisme, 23 pour socialisme, 17 pour communauté, 20 pour société.
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Quelle différence y a-t-il entre communauté et société? Spontanément -formatage oblige peut-être- je qualifie une communauté de religieuse, de noire, d'hispanique, de francophone, etc., alors que je qualifie une société de savante, de française, de secrète, d'anonyme, etc. (Je remarque au passage que la langue maternelle est très probablement un marqueur communautaire fort.)
Dans un entretien¹ avec Natacha Polony le mathématicien/philosophe Alain Rey différencie ces deux concepts de la façon suivante qui me plaît beaucoup (7'30):
"En mode communautaire le "je" est le singulier du "nous", en mode social le "nous" est le pluriel du "je"."
Autrement dit dans une communauté ce qui unit est plus fort que ce qui divise, alors que c'est l'inverse dans une société. J'ajouterai que pour moi ce qui unit une communauté immane de cette communauté, alors que ce qui unit une société transcende cette société. Ainsi, pour moi, la société URSS s'est effondrée mais pas la communauté russe, et la société américaine va s'effondrer, parce que c'est une société "à la Rey", a prédit Arbatov. (En effet pour moi la cohésion d'une communauté est principiellement assurée par un centre organisateur interne à la communauté, immanent à cette communauté; alors que la cohésion d'une société est assurée principiellement par des frontières (réelles mais aussi virtuelles -lois, contrats, objectifs, etc.-), frontières qui présupposent qu'il y a "des choses" au-delà de la société considérée, "des choses" qui la transcendent.)
Avec cette différenciation "à la Rey" on voit pourquoi le communisme politique (en URSS, en France, etc.) n'a jamais été autre chose qu'un socialisme, et, peut-être aussi, pourquoi le vide est en train de se faire "à gauche" en France.
Un vide politique à combler par la communauté féminine française?
¹: https://www.les-crises.fr/natacha-polony-et-olivier-rey-combattre-loligarchie/
Christian Feugnet
18/03/2019
C'est encore plus flagrant parce que mathématisable , en finance . çà se repete , çà dure , c'est interminable , c'est mi figue mi raisin , moitié vide moitié plein , etc ....Est ce que çà a un sens tout çà ?
Oui c'est de la transition , c'est comme les LgBtq , çà connait pas son sexe . Malgré tout , en finance en tout cas , c'est subtil et incrroyablement compliqué , mais on peut dire que çà concerne l'année 2019 et seulement , aprés çà va étre de plus en plus clair .
Fabviv
18/03/2019
Je vous souhaite un bon anniversaire à l'occasion duquel je vous joins un don de soutien et vous remercie du plaisir que j'ai à vous lire.
Bien à vous,Fabrice Vivier
jc
18/03/2019
"En aparté : je l’avoue et je le signale en même temps comme un signe des temps, je me réfère beaucoup aux “dieux” ces temps derniers, lesté de mes trois-quarts de siècle aujourd'hui exactement."
Bon anniversaire, donc, Monsieur Philippe Grasset.
(Je me demande parfois si les "dieux" ne vous devront pas une petite rallonge…pour écrire le quatrième tome de "La Grâce de l'Histoire", qui pourrait par exemple se sous-titrer "Le coeur de cible"¹.)
¹: Je rappelle -je fais de la pub- que les trois premiers tomes sont sous-titrés: "Le trosième cercle", "Le deuxième cercle", "Le premier cercle".
jc
18/03/2019
Je recommande pour sa profondeur et sa clarté le visionnage de la conférence du mathématicien/philosophe Olivier Rey à propos de son bouquin "Quand le monde s'est fait nombre":
https://www.youtube.com/watch?v=e4Yt8Leo5iE
Ceux qui ont lu "Le règne de la quantité et les signes des temps" se régaleront.
Son bouquin est ainsi résumé dans sa page Wikipédia:
"Dans Quand le monde s'est fait nombre, Olivier Rey examine les voies par lesquelles la statistique a pris, à partir du XIXe siècle, une telle importance dans nos sociétés. Une thèse centrale du livre est que cet empire du nombre trouve son origine non dans la science, mais dans une certaine façon qu'ont les êtres humains de vivre les uns avec les autres : « La clé de notre rapport aux nombres n’est pas à chercher chez eux, mais entre nous. Cette clé n’est pas mathématique, mais historique et sociale. En d’autres termes, le rapport des hommes aux chiffres reflète la relation des hommes entre eux. »
Sa conférence se termine sans qu'il n'ait manifesté -à ma connaissance- la moindre objection à cet état de fait que rapporte Wikipédia: " le rapport des hommes aux chiffres reflète la relation des hommes entre eux.": il y a matheux/philosophe (Olivier Rey) et matheux/philosophe (Gilles Châtelet) ...
Quant aux thomiens ils se poseront évidemment la question de savoir où, en statistique, est la géométrie qui permet d"éviter le décollage de tout ça. (Dans son exposé OR mentionne la célèbre citation de Galilée "Le livre de la nature est écrit en langage mathématique" en la complétant pour faire remarquer que pour lui, Galilée, mathématiser c'est géométriser, sans revenir ultérieurement sur le problème du sens de cette réalité statistique plus réelle que la vraie.)
"La statistique ignore les formes… qu'elle ne peut que détruire.", paraphrase de la citation thomienne:
"La thermodynamique ignore les formes… qu'elle ne peut que détruire."
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