jc
13/03/2019
L'article "Le USS Pentagone et sa Mer des Sargasses" pour la technologie-Système (le technologisme) et cet article-ci
("Les “strange 24 hours” de ZeroHedge.com") pour la communication-Système nous montrent, une fois encore, les deux piliers du Système* en cours d'effondrement simultané**.
(Au sujet de l'effondrement de la science occidentale contemporaine, on pourra consulter le premier quart d'heure de la vidéo Janus 27 de Jean-Pierre Petit, disponible sur la toile, (et, bien entendu, plus si affinité), puis s'interroger sur les mérites comparés de l'intelligence humaine "traditionnelle" et de l'intelligence post-moderne "contemporaine".)
*: http://www.dedefensa.org/article/glossairedde-technologisme-versus-communication-1
**: http://www.dedefensa.org/article/glossairedde-leffondrement-du-systeme
alain pucciarelli
13/03/2019
Le crash de deux Boeing dernier cri me renvoie aux difficultés des Etats Unis en ce qui concerne la mise au point de leurs armes fétiches. Non que des erreurs ne puissent affecter tout constructeur d'avion civil, mais ce qui est pertinent, c'est à mon sens la réaction des autorités US qui, contre toute raison, maintiennent les avions concernés en service quand une grande partie des possesseurs de ces appareils les clouent au sol. Nous sommes donc en apparence devant la négation d'un danger réel au nom d'une toute puissance technologique supposée qui ne doit en aucun cas être contestée. Cette attitude "magique" laisse supposer que les autorités à Washington ont parfaitement identifié les tares de leur système industriel, et qu'il convient donc à leur yeux de nier les faits pour ne pas donner le signal du sauve qui peut des alliés qui achètent US. Devant une telle absurdité, le refus de prendre en compte une fois encore la réalité, souhaitons pour les passagers que les Boeing américain concernés ne tueront personne.
Abdel
12/03/2019
Dans cette histoire de milliards de milliards de dollars , on oublie une limite .
Ils peuvent déverser des milliers de milliards de dollars mais ils ont besoin d' humains.
Je parle de compétences techniques , ingénieur, technicien ,dessinateur.
Ceux qui connaissent les USA , savent que pour travailler pour l' armement , cela nécessite la nationalité américaine. Sans oublier,que vu les coûts des études et les salaires, les meilleurs font plutôt du droit que de l' ingénierie.
Le niveau est mauvais ,incitant les entreprises américaines à chercher les compétences à l' étranger.
Pour ceux qui désire y aller, ils font face à un durcissement d'obtention des visas .
Pour ceux qui travaillent dans les projets armement US , chaque modification technique nécessite tout un tas de validations administratifs : le rêve pour tout « free-lance » qui facture à l'heure.(une petite modif et des heures payer à rien faire )
https://www.courrierinternational.com/article/portrait-lisa-rivalin-de-nantes-la-baie-de-san-francisco
https://www.leblogauto.com/2017/05/tesla-va-chercher-ingenieurs-mexique.html
jc
12/03/2019
Sénèque: "Nos pères vivaient dans des siècles d'innocence et de pureté. Chacun alors demeurait tranquille sur le rivage qui l'avait vu naître, et vieillissait sur la terre de ses aïeux, riche de peu, ne connaissant de trésors que ceux du pays natal."
Du Bellay: "Heureux qui comme Ulysse…"
Les Racines, la Tradition, la Nostalgie chère à PhG… Heureux celui qui, après le voyage de la vie, pourra mourir dans le lit qui l'a vu naître; effet saumon.
(Je verrais bien ça comme article dans une nouvelle version des Droits de l'Homme, dans le cadre d'une mondialisation plus heureuse remplaçant l'actuelle moribonde globalisation.)
jc
12/03/2019
J'ai oublié de (re)dire ce qui est pour moi l'essentiel: dans le conflit survie individuelle/survie de l'espèce c'est la survie de l'espèce qui prime. Et la mortalité -la non immortalité- des individus d'une espèce donnée est une preuve de cette primauté; c'est du moins ainsi que j'interprète la citation thomienne suivante:
"Il y a une certaine incompatibilité entre l'immortalité de l'individu et les possibilités évolutives ultérieures de l'espèce. La mort serait le prix à payer pour préserver toutes les possibilités de perfectionnement futur de l'espèce."¹
Clairement à mes yeux la femme (c'est elle qui enfante) est plus "survie de l'espèce", plus socialiste que l'homme; et pour cela, plus que l'homme, elle a besoin de stabilité, de permanence, car elle a toujours en vue, j'en suis convaincu -mais c'est à elle de le dire-, consciemment ou inconsciemment sa progéniture à venir, c'est-à-dire sa part de sa longue et lourde tâche de la survie de l'espèce, comme le loup de Vigny.
Selon moi ce qui vaut pour les individus vaut aussi pour les sociétés, voire les civilisations: La mort serait [aussi] le prix à payer pour préserver toutes les possibilités de perfectionnement futur de |[l'organisation sociale] de l'espèce." (Pour moi l'espèce humaine est une jeune espèce qui est loin d'avoir trouvé sa maturité, sa vitesse de croisière, comme les abeilles ou les fourmis.)
Jusqu'à présent nos sociétés, nos civilisations ont privilégié la survie individuelle à la survie de l'espèce: struggle for life et que la meilleure société, la meilleure civilisation gagne²; l'histoire des sociétés et des civilisations jusqu'à nos jours semble ainsi se limiter au conflit prédateur-proie que Thom associe à la catastrophe fronce.
La déformation par complication la plus simple de la catastrophe fronce est la catastrophe papillon, avec apparition d'un troisième actant dans le conflit initial à deux actants; ce troisième actant réalise un compromis entre les deux actants antagonistes initiaux. Thom explique ainsi la formation d'outils et d'organes (et, je crois, également le mésoderme comme poche de compromis entre l'ectoderme et l'endoderme).
Si on considère -mon cas- que les hommes, les "mecs", sont plus "ecto" et les femmes plus "endo", alors de les opposer politiquement pourrait -et pour moi devrait- permettre la création d'une poche de compromis, d'un mésoderme politique structurellement stable, tout le contraire du centre vide occupé par le coucou Macron, les deux camps se partageant naturellement -c'est-à-dire selon leur nature respective- le pouvoir.
Thom associe le don (et donc aussi le contre-don) à la catastrophe papillon (catastrophe qui domine -contient en quelque sorte- la catastrophe fronce). Je sens de moins en moins confusément que ça pourrait ouvrir d'intéressantes perspectives politiques.
Ainsi les pouvoirs régaliens des femmes seraient "endo": nourriture, santé, éducation "primaire", habillement³, etc., alors que ceux des hommes seraient "ecto" (défense de l'oikos, du territoire: foyer familial, commune, canton, département, région, nation, et donc construction des maisons, des remparts, des frontières, etc.)⁴. De ce point de vue il reste une large plage "méso" où les deux actants homme et femme seront en conflit permanent.
Mais il ne fait aucun doute pour moi que force doit rester aux femmes, au palais du Luxembourg; car c'est la survie de l'espèce qui prime la survie individuelle.
¹: Thom encore, à ce propos: "Il m'est difficile de voir pourquoi un être pleinement différencié ne pourrait être immortel." Eternel retour?
²: cf. "Tristes tropiques".
³: Thom: "On sera frappé par l'abondance des interprétations sémantiques extraites du vocabulaire de la couture est restée une activité traditionnellement féminine, c'est que sans doute, la confection des vêtements est chez l'Homme le stade ultime de l'Embryologie…"
⁴: Les fillettes aiment bien habiller, soigner, nourrir leurs poupées, les garçonnets préfèrent les jeux de construction.
Christian Feugnet
12/03/2019
Il a trés bien été formulé par Ilya Prygogine pour résoudre la paradoxe de la vie . Malheureusement transposé tel quel à la société comme si celle ci était un organisme .
Le probléme , à mon avis est surtout que pour des raisons de domination sociale ; l'énergie est principalement depensée et en proportion croissante à cette domination . Globalement en pure perte pour l'ensemble et au dépend de la plupart c'est une entropie sociale ( hypertrophie communication, commandement) .
jc
11/03/2019
PhG:
- "la “nouvelle génération” concerne des jeunes femmes qui se retournent contre les mecs, et il se trouve qu’en l’occurrence “les mecs” c’est le Système. Voilà où l’occurrence est bonne et inutile d’argumenter au-delà à propos du féminisme."
- "Le binôme “féminisme-diversité” se retourne contre le Système qui l’a enfantée"
Le "struggle for life" darwinien s'interprète de deux façons: survie individuelle ou survie de l'espèce. Il est clair pour moi que le Système a transposé à la société ce "postulat" biologique en privilégiant exclusivement la première interprétation (chacun pour soi et que le meilleur empoche la mise): capitalisme rime avec individualiste.
Dans le règne animal mammifère, la femelle est plus "survie de l'espèce" que le mâle qui, lui, est plus "survie individuelle". Ainsi la femelle est plus sociale que le mâle (la souris porte en gestation une micro-société allant jusqu'à vingt souriceaux) et chez les espèces mammifères particulièrement sauvages, la femelle doit même protéger sa progéniture de l'appétit du mâle, même le géniteur de la portée.
Je pense que ces caractères subsistent chez l'humain, avec la femme plus socialiste et l'homme plus individualiste, plus capitaliste; je pense que l'unité du foyer est -devrait être- plus le fait de la femme que de l'homme. Permanence et unité pour la femme, changement et diversité (progrès…) pour l'homme, le tout dans l'harmonie bien entendu. La France plus matrie et l'Allemagne plus patrie²? Harmonie en vue²?
Je pense que le binôme "féminisme-diversité" est "Système-zombie", contre nature. Pour moi la naturalité c'est tout le contraire, c'est le binôme "féminité-unité", binôme que je vois comme un binôme "Système-dynamique" (antiSystème positivé). Lorsque PhG écrit: "Le binôme “féminisme-diversité” se retourne contre le Système qui l’a enfantée", pense-t-il que l'évolution naturelle, métahistorique, du binôme "féminisme-diversité" est de se retourner en binôme "féminité-unité"?
Les mecs c'est le Système-zombie qui s'effondre. Les femmes c'est le Système-dynamique qui prend le relais?
Utopie réaliste ou non? Wait and see.
¹: Je n'ai pas lu et ne lirai pas les oeuvres de Darwin.
²: Réponse chez Emmanuel Todd?
Christian Feugnet
11/03/2019
Il distille pas plus que 30 mn , au delà c'est la clé sous la porte . Mais parce qu'ils ont pas cherché . D'un autre coté les Gilets Jaunes , se rebiffent parce que taxes , mais ils pourraient faire autrement que d'utiliser de l'essence super taxée , mais oui c'est possible , ils seraient plus riches et Macron , sans taxes , il pourrait pas payer cette police qui leur tire dessus . D'un autre coté les journalistes faudrait qu'ils trouvent autre chose pour justifier leurs revenus .
C'est çà , y a un coté comedia del arte dans l'existence , on s'ennuierait sans perspective de révolution . .
Christian Feugnet
11/03/2019
Que ce sont des terrains de réflexions super minés . Rien que le nouveau vocabulaire , déjà , néocons , néoliberalisme , socialisme sociétal ...etc , j'en passe , indique qu'il y a anguille sous roches . Difficile d'en parler en termes tranchés "simples" , les mathématiques comme la logique ont çà de bien qu'elles contraignent à préciser le sens des mots , encore que officiellement c'est encore pour mieux embrouiller , non décidemment le Diable nous persécute , y a surement des envoutés .
Christian Feugnet
11/03/2019
Millionnaire , je parle en revenu pas en patrimoine , ce serait trop facile . Le coté Misérables ne me fait pas croire non plus , au coté redempteur du prolétariat , je les connais trop bien , leur coté Tenardier ,si vous voyez ce que je veux dire . Coté riche c'est pas mieux , sauf de meilleures maniéres .
Christian Feugnet
11/03/2019
D'autant qu'il me semble comme çà que y a pas que les capitalistes qui detestent le socialisme , et les capitalistes dont vous parler sont trés douteux , trés nouveaux riches , par des moyens douteux , pour tout dire .
Je vais pas vous raconter ma vie , je suis né dans le quartier de Wazemmes à Lille en 1951 , c'est tout dire , méme si çà vous dit rien , c'était encore en 1960 l'équivalent du quartier de Soho à Londres au 19 e siécle . J'ai travaillé dur toute ma vie , fait des études, quand méme à l'arraché , je suis sur le point d étre millionnaire par spéculation , honnétement , je précise . J 'investit , j'embauche , juste pour avoir une vie sociale , je ne gagne pas d'argent sur le dos de ceux qui travaillent , tout est pour eux , c'est pas à eux que je le prends l'argent c'est aux riches . Et je n'en attends aucune reconnaissance parce que s'ils savaient que c'est pour eux ils me prendrait pour un con . Je me sens comme Jean Valjean à la fin de sa vie . Je méprise ce genre de capitalistes dont vous parlez , en suis je devenu un ? Autant que les socialistes , à mon avis , tout aussi corrompus mais à la Tartuffe . Y aurait pas quelque chose qui vous échappe ?
ced
11/03/2019
"Bref, le socialisme a de bien meilleures capacités pour s’en sortir au fur et à mesure que la situation s’aggrave." Avez-vous des exemples historiques parce que là, j'ai du mal à adhérer. Autant le capitalisme détruit in fine tout ce qu'il touche, j'en conviens, autant je ne vois pas de différence d'avec le socialisme qui fait pareil !
jc
10/03/2019
Crooke revisite l'option Benedict lors de l'effondrement de l'empire romain (vers l'an 500) et tente de l'adapter à l'époque américaine contemporaine ("Sommes-nous Rome?).
Un millénaire plus tard (vers l'an 1500) le monde a également connu de fortes convulsions (prise de Constantinople, découverte de l'Amérique, etc.). François Rabelais est de cette époque.
Le nom « Thélème » est dérivé du grec θέλημα (« thélêma »), qui, dans le Nouveau Testament, désigne la volonté divine, laquelle se manifeste en l'homme sans que la raison de celui-ci n'intervienne¹.
L'utopie que propose Rabelais ne me paraît pas incompatible avec ce que j'entrevois de la position de l'italien Evola (et du britannique Crooke?)
Je me demande si, au fond, ce n'est pas aussi la conclusion à laquelle arrive Thom². Je crois en effet que la croyance en la validité de sa théorie -et il y a cru tout sa vie!- l'a conduit à accepter une sorte d'inéluctabilité de la différenciation à partir de l'unité primordiale, et ce jusqu'à son terme. (Thom est en tout cas beaucoup plus déterministe que Prigogine -ils se sont affrontés durement à ce sujet vers 1980-):
"Dans le domaine des sciences humaines, il m'est difficile de me rendre compte si ma tentative présente quelque intérêt; mais en écrivant ces pages, j'ai acquis une conviction; au cœur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces naturelles extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire. La vieille idée de l'Homme microcosme reflet du macrocosme garde toute sa valeur: qui connaît l'homme connaîtra l'univers. Dans cet essai d'une "Théorie générale des modèles", qu'ai-je fait d'autre, sinon de dégager et d'offrir à la conscience les prémisses d'une méthode que la vie semble avoir partagée dès son origine." (SSM, épilogue)
Pour en revenir à Crooke, MacIntyre et Dreher, je crois que les USA n'ont pas le cul sorti des ronces s'ils s'affrontent "Rouges contre Bleus". Pourquoi pas un affrontement "Hommes contre Femmes"? Il me semble que la probabilité d'un heureux dénouement y serait infiniment plus grande.
¹: Dès les premières pages de l'introduction de la deuxième édition de sa "Critique de la raison pure", Kant dit exactement le contraire: "Ils |Galilée, Toricelli, ...] comprirent que la raison n’aperçoit que ce qu’elle produit elle-même d’après ses propres plans, qu’elle doit prendre les devants avec les principes qui déterminent ses jugements suivant des lois constantes, et forcer la nature à répondre à ses questions, au lieu de se laisser conduire par elle comme à la lisière."
jc
10/03/2019
PhG: "La sagesse c'est aujourd'hui l'audace de la pensée."
Thom: "L'intelligence c'est la faculté de s'identifier à autre chose, à autrui. Il s'agit en quelque sorte d'une identification amoureuse." (cité de mémoire)
NB: "La disparition de Troie c’est 99% de guerre hybride et de storytelling. Et ils ne changeront pas une recette qui marche."
Il nous faut désapprendre à croire la narrative-Système, il nous faut désapprendre à nous comporter comme des mougeons (mixtes de moutons et de pigeons).
Il nous faut redevenir sage et intelligent, il nous faut nous réengager ontologiquement, il nous faut réapprendre à détecter ceux qui inspirent confiance parce qu'ils sont eux-mêmes, parce qu'ils s'engagent corps et âme dans ce qu'ils disent et ce qu'ils font, parce qu'ils pensent et agissent comme ils sont. C'est parmi eux -et seulement parmi eux- qu'il faut chercher et élire les meilleurs - l'élite, l'aristocratie de la société-. Il nous faut donc apprendre corrélativement à détecter les fake, à démonter les artifices de nos rhéteurs et des sophistes postmodernes.
Je suis convaincu que c'est ainsi que les futurs Dalaï Lama, les futurs océans de sagesse, sont actuellement détectés. Il nous appartient de redécouvrir "à la française" ces traditionnels critères de sélection, il faut que chaque commune, chaque chaque canton, chaque département, chaque région Astérix de France sécrète ses propres élites, l'aristocratie française se retrouvant finalement à l'abbaye de Thélème chère à Rabelais.
Il nous faut des gens intelligents à la Thom, ayant la faculté de se mettre dans la peau d'autrui -et donc à l'aise dans la leur-. Bien entendu, avant de se mettre dans la peau du boson de Higgs pour tenter de percer les ultimes secrets de l'univers, il faut commencer par plus simple, plus proche de nous¹. Et le plus proche de nous c'est l'autre sexe (mais pour moi c'est loin d'être le plus simple, un homme et une femme ce n'est pas du tout pareil, ça se complète -et une partie du mystère de l'univers est dans cette complémentarité-).
Il nous faut des "Madame sans gêne" (qui tenait tête à Napoléon et à Talleyrand), avec un bon sens si solide qu'il n'est pas question de s'opposer à elles, non seulement sans avoir l'air d'être un crétin, mais encore plus sans montrer à tous qu'on en est effectivement un.
¹: Il n'est cependant pas si difficile que ça de comprendre -sinon de retrouver- la loi de réfraction de Descartes à partir du principe de Fermat en se mettant dans la peau d'un photon: partant d'un point A situé en terrain goudronné on veut arriver en un temps minimum à un point B situé en terrain sablonneux (où on court moins vite).
jc
10/03/2019
De ce que je lis à gauche et à droite -en fait essentiellement sur ce site- je retire que Trump est "famille" au sens où l'entendait Lady Thatcher: "There is no such thing as society. There are individual men and women, and there are families." Je "sens" plus Trump comme un animal des temps modernes que comme un barbare: "animal" parce que "struggle for life" à donf -la société se limitant pour lui à sa propre famille-, "des temps modernes" parce que loi du fric.
Macron est peut-être encore plus TINA que Margaret en ce sens que pour lui la société se limite à l'individu: "struggle for life" individuel -même pas familial-, en marche en rang par deux: 01 01 01 .... Je "sens" chez Macron un côté "robot-qui-ne-fait-que-recracher-ce-qu'on-lui-a-appris", je le "sens" plein de vide, quasi inhumain, pour moi c'est l'archétype du barbare postmoderne.
Je me suis amusé jadis sur ce site¹ à noter les gens sur une échelle "à la Thom": pli: 2, fronce: 3, queue d'aronde: 4, papillon, ombilics elliptique et hyperbolique: 5, ombilic parabolique: 6, double fronce: 9.
La fronce représentant typiquement pour Thom le conflit prédateur-proie, je note Trump 3, mais j'hésite à noter Macron (pas plus que 3 de toute façon) à cause de son côté robot -inhumain et inanimal-. Je crois qu'il faut essayer de réapprendre à juger les gens animalement et humainement, c'est-à-dire "comme on le sent", avec tout notre être, ontologiquement (et non sur des critères essentiellement raisonnables, essentiellement "Système").
Thom considère que la catastrophe papillon est la catastrophe de don. Il est clair pour moi qu'une société ne peut exister que s'il y a des gens qui, naturellement, donnent plus qu'ils ne reçoivent. Et je ne vois pas d'exemple plus naturellement archétypique que le don d'une mère pour sa progéniture².
¹: et précédemment sur le blog de Paul Jorion
²: Je milite pour l'égalité politique homme-femme (les femmes au Sénat, les hommes à l'AN) (bien que, stabilo-structurellement parlant, je noterais volontiers 9 le logos "phénix" et "seulement 6 le logos "champignon"...).
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