alain pucciarelli
22/01/2019
Seul moyen d'action sur ces gens, le pognon. La raréfaction ciblée de cet ingrédient si utile pour se différencier est une contrainte politique absolue. Tout cela passe par une révolution économique et "citoyenne" réellement révolutionnaire. Que chacun touche du doigt, milliardaires compris, la contrainte du quotidien, au moins le temps de réaliser l'exécrable poids du réel quand le fantasme n'est plus exécutable, transmissible, gratuit. Omnipotent. Mais, soyons-en conscients, 1793 veille. Homo lupus ad homini, certes, mais les chasseurs de loups existeront toujours. Ainsi que les loups. Et leurs chasseurs.
Christian Feugnet
22/01/2019
Ce qui la caractérise à mon avis est une hostlité sociale au plus haut point . La centralisation du politique ( donc par définition dépossession de ses parties) est beaucoup plus qu'inversement proportionelle à cette dépossession .
Plus concrétement la négentropie sociale ainsi gagnée provoque une entropie physique de la société plus grande . Plus concrétement encore . Comme l'a montré la création de l'euro mais déjà la préparation à l'euro , chomage croissant , productivité sociale décroissante , moins mais y compris pour l'Allemagne qui paye surtout en dépopulation , malgré les immigrations sauvages et .malsaines .
Cette négentropie sociale se fait au dépend d'un extérieur qui n'est autre que la société elle méme . guerre de classe dans sa pureté flagrante . celà ne risque pas de s'arranger car agression dans un contexte mondial d'agression des autres oligarchies vis à vis des autres peuples et des autres qu'elles , par là le "gateau" rétrecissant , se rétrécit encore plus .
Grande réjouissance quand méme , on peut s'en prémunir personnellement , et c'est surement le chemin le plus court pour leur autodestruction que d'en prendre quelques uns pour cogner sur les autres , qui sont les plus à méme de leur faire du mal . En nous unissant méme trés fortement nous ne pourrions compte tenu de la confiscation du pouvoir social accumulé, faire le poids .
alain pucciarelli
21/01/2019
Ce "traité" n'a d'importance que symbolique… Pour le moment. Il renferme des clauses très dangereuses, et les sous-estimer n'est pas de bonne politique. L'état profond US n'est pas loin, et le départ de M. Trump lui donnerait, via un successeur obamesque, force de loi. M. Grasset, ces gens certes sont fous, mais en fidèles chiens de garde, ils font le job. Macron et Merkel sont ce qu'ils sont, des larbins dévoués. S'il vous plaît prenons les au sérieux, au moins en cette matière.
Christian Feugnet
21/01/2019
En opposant mondialisation et globalisation , comme en logique extension et compréhension ou quantité à qualité , on a les LGBTQ et les communautarismes etc , apparaissants comme rubans de la gamine , en rapport avec avec la vocation inspiratrice d'équité sociale des dits démocrates .
En effet , au grand jour , surgit , cette question avec les GJs , les plus attardés politiquement dans le pays où régne la droite la plus béte du Monde face à une gauche la plus intelligente du Monde , du coup la plus impopulaire . L'apparition de la lutte de classe en France est un symptome Mondial . Elle s'y méne jusqu'au bout .
Au contraire l'Islamisme d' Affro-Américains est obsoléte . Ce ne sont plus les Juifs en général au bout du colimateur . Mais à qui profite cette globalisation qui n'est pas équitable .
Fondamentalement l'humanité étant en régression désormais y compris le bas de la partie privilégiée ,sonnent les sirénes de l'urgence . On en vient aux vraies questions , pour les politiques plus difficile d'y trouver de mauvaises réponses .
jc
20/01/2019
Cette fois c'est le début du titre de votre article ("Réflexions politiques") qui m'inspire (toujours chaussé de mes lunettes thomiennes).
Le premier ouvrage de Thom ("Stabilité Structurelle et Morphogénèse") est sous-titré "Essai d'une théorie générale des modèles". Vu la généralité des modèles "catastrophiques" de Thom, il est loisible de tenter de les appliquer à un très grand nombre de domaines, et donc à la politique.
Je ne sais pas si les méthodes thomiennes sont utilisées en recherche en sciences politiques. (Je suis par contre convaincu que ce serait une erreur pour le Système de les enseigner dans ses écoles de formatage politique (Sciences po, Ena, etc.), car les idées thomiennes sont corrosives, très corrosives même, pour ledit Système.)
L'apport thomien est la généralité, généralité qui permet des analogies avec d'autres disciplines, et permet donc d'ouvrir la discipline concernée à des idées nouvelles* issues d'autres disciplines, passant ainsi de la pluridisciplinarité à l'interdisciplinarité, pluridisciplinarité synergétique, la synergie étant l'apport thomien..
Le modèle thomien du conflit entre deux actants généraux est la "fronce", et celui à trois actants est le "papillon". Ces modèles s'appliquent au cas de deux partis politiques (gauche-droite) et de trois partis politiques (centre en plus).
En se confinant d'abord en politique, il y a tout un travail routinier à faire, qui est celui de calibrer les paramètres (a et b pour la fronce, a,b,c,d pour le papillon) de façon à ce que les surfaces des cuvettes -des bassins d'attraction dans le langage thomien- reflète la quantité des citoyens "de gauche", "de droite" ou "du centre", la profondeur des bassins reflétant l'attractivité des partis (qualité des idées, charisme des leaders, etc.). En rajoutant le paramètre temps, on obtient ainsi des surfaces sur lesquelles on lit l'évolution politique.
Mais le principal intérêt que je vois est la possibilité de faire des analogies avec d'autres disciplines traitant de conflits entre deux ou trois actants. Dans le cas de deux actants le conflit source chaude/source froide est l'un des plus étudiés -qualitativement et quantitativement-. Le physicien François Roddier l'a utilisée pour expliquer "thermodynamiquement" les cycles économiques**, voire les cycles civilisationnels***. Je ne sais pas si Roddier a utilisé cette analogie pour étudier les cycles politiques; mais Thom a fait une étude de ce type****.
Les comparaisons "biologiques" sont à mes yeux toujours intéressantes parce qu'elles donnent le sentiment de se mettre dans la peau des choses, de s'engager ontologiquement. Aussi je pense que l'analogie "gauche-centre-droite" et "endoderme-mésoderme-ectoderme" (ou "ectoderme-mésoderme-endoderme") gagnerait à être ruminée.
Peut-être même y a-t-il des analogies "sexuelles" &agr
Guéret Patrick
19/01/2019
Sur le blanchiement des Africains-Américains avec une efficacité redoutable :
L'humoriste américain Georges Carlin, à propos de l'afro-américain Colin Powell (tristement célèbre pour son intervention à l'onu concernant les Armes de Destruction Massives de Saddam Hussein) :
"He is openly white",
"He happened to be black".
D. M.
19/01/2019
Vous faites erreur lorsque vous dites que ces gens sont fous. Ils sont dégénérés, ce qui est différent. La folie est assez facile à mettre en évidence d'un point de vue clinique, et ils ne sont pas dans ce cas. Tout au plus peuvent-ils dissimuler des troubles psychiatriques mineurs, au pire un état maniaco-dépressif (ce qui est très grave), mais alors il faudrait qu'ils évitent soigneusement d'être vus dans les périodes critiques de la maladie, et ce ne serait pas commode… Des déviances de toute sortes, etc. qui peuvent les conduire aux pires crimes, certes, oui; mais ils ne sont pas fous à proprement parler, d'un point de vue médical; la folie, qui est une sorte de désagrégation de l'esprit, ou une perte de son unité si vous voulez, est un handicap que l'on ne peut pas dissimuler.
Au reste, la folie serait une circonstance atténuante: qui voudrait la leur accorder? Ce serait bien là leur dernier vol.
Leur psychologie est plutôt le pur produit d'une sélection qui s'est faite dans un échantillon d'individus qui luttent pour le pouvoir, qui est la seule référence existentielle possible pour eux: chacun y est encouragé à employer les moyens les plus méprisables, à tuer père et mère s'il le faut pour arriver à ses fins (voyez par exemple l'origine de la fortune de Soros, que vous avez si bien décrite), dans une logique d'escalade dans l'abjection des moyens employés et d'irrévocabilité dans la fuite dans cet engrenage, par l'avidité du pouvoir qui les tenaille et la crainte de subir les intrigues et les crimes de leurs adversaires. Il n'y a plus ni règles ni morale; et ils deviennent effectivement au bout d'un certain temps passé à s'enhardir dans ce milieu des images du Diable. Ils sont l'incarnation du Mal, le produit en dernière instance d'esprits qui ont été souillés par tous les crimes, par toutes les bassesses, par toutes les inhumanités, par toutes les perversions; et après qu'ils se soient ainsi couverts de lèpre, il se prennent pour des dieux; ils ont franchi le stade où l'homme est damné; c'est la perte de la connaissance du Bien, c'est le malheur absolu, l'échec total, définitif, irrémédiable d'une existence humaine.
jc
19/01/2019
(Je ne peux pas m'empêcher…)
Le titre de votre dernier article "Sortir par le haut" m'inspire ce qui suit. Grimper pour gravir quoi et avec quel équipement? Selon moi rien moins que la montée au ciel-yang à l'aide de l'échelle de Jacob appuyée sur la terre-yin. Métaphore thomienne (lecture libre maison de l'oeuvre de Thom) à suivre qui pourrait enrichir, à mes yeux au moins, la métaphore de la caverne de Platon et de sa "sortie vers le haut".
Dans mon précédent commentaire j'ai ciblé la dualité matière-forme (alias chose-idée*). Quelques mots ici sur la dualité puissance-acte (alias yin-yang), précisément sur la dualité Dieu en puissance (Dieu tout puissant) - Dieu en acte, vu avec mes lunettes thomiennes.
Thom a fait une théorie dite du déploiement universel "en acte" de certaines singularités initialement seulement "en puissance"*. Je crois que la métaphore chenille-papillon donne une bonne idée (niveau théosophique compris) de la dualité puissance-acte telle que la conçoit Thom.
Pour en dire plus je ne peux éviter une petite incursion mathématique au niveau du lycée. Une fonction V(x) de R dans R est dite présenter une singularité à l'origine x=0 si sa dérivée V'(x) est nulle en ce point (V'(0)=0). La fonction la plus simple de ce type est la fonction V(x)=x². Thom démontre qu'elle est son propre déploiement universel. Du point de vue ontologique (étude de l'être en tant qu'être) dans le cadre thomien la fonction V(x)=x² représente l'être le plus simple qui soit. Pour cette première singularité puissance=acte (autrement dit elle est totalement impuissante!). La fonction V(x)=x³ est plus singulière encore puisque dérivée première et dérivée seconde sont toutes deux nulles à l'origine. Son déploiement universel est la fonction W(x)=x³+ax, a étant un paramètre appelé variable externe et lente, par opposition à la variable x, qualifiée d'interne et rapide: ici la singularité V-"chenille en puissance" se déploie en W-"papillon en acte". Thom appelle "pli" cette singularité. Le cas suivant est V(x)=x⁴ qui se déploie en W(x)=x⁴+ax²+bx, catastrophe "fronce" que Thom considère comme archétypique de tout conflit à deux actants (les exemples de tels conflits ne manquent pas!). Prenons par exemple le conflit yin-yang, conflit régulé par le "verbe" qi, donc en fait le conflit yin-qi-yang. En puissance je me le représente symboliquement sous la forme recroquevillée, où le yin, le yang et le qi sont indifférenciés, "dans le même sac", conflit que je note yin->qi<-yang, et en acte sous la forme déployée, où yin, yang et qi sont différenciés, noté yin<-qi->yang. On rentre un peu mieux dans la peau de la chose en examinant la fonction "potentielle" W; selon les valeurs des paramètres a et b -précisément selon les valeurs du discriminant de W'- le graphe de W a:
-soit la forme en V d'une parabole, symbolisant la confusion des actants yin, qi et yang réunis au fond de la cuvette et qui n'existent donc tous trois qu'en puissance,
- soit la forme en W d'une double cuvette, symbolisant le fait que les deux actants, chacun stable au fond de sa cuvette, existent en acte. Dans ce dernier cas le mystérieux qi, le "verbe", le qi qui lie le yin et le yang est placé symboliquement en position précaire, instable, au sommet de la barrière de potentiel qui sépare les deux cuvettes et différencie les deux actants. Thom associe les verbes "changer", "devenir", à cette catastrophe "fronce".
Le potentiel singulier V(x)=x⁶ (je saute sur le cas de la catastrophe "queue d'aronde" associée au potentiel singulier V(x)=x⁵) a pour déploiement universel W(x)=x⁶+ax⁴+bx³+cx²+dx. Thom nomme cette catastrophe "papillon" (rien à voir, à ma connaissance, avec celui considéré ci-avant). Il s'agit cette fois d'un conflit à trois actants liés par un "verbe" -un "qi"- nettement plus compliqué (les matheux s'en apercevront en calculant le discriminant de W'). Dans le cas où les valeurs des paramètres sont telles que le graphe du potentiel W(x) présente le nombre maximum de trois cuvettes -c'est pour cette raison que Thom parle de trois actants-, on remarque qu'il y a deux barrières de potentiel, c'est-à-dire un qi dédoublé. Thom associe le verbe "donner" à cette catastrophe papillon et désigne souvent la cuvette centrale comme une "poche de compromis".
Voilà comment on gravit échelon après échelon l'échelle de Jacob-Thom. Et le Dieu thomien dans tout ça? Au sommet de l'échelle bien sûr, à l'infini. Un Dieu unidimensionnel puisque tous les potentiels considérés ici sont à une variable. L'étude des potentiels de deux variables internes conduit à trois nouvelles catastrophes étudiées par Thom, les trois ombilics, catastrophes qu'il qualifie de sexuelles, les potentiels V(x,y) étant des polynômes de degré total n'excédant pas 4: ça se complique sérieusement, même pour Thom! Quant au Dieu thomien en deux variables il se trouve bien entendu tout en haut, à l'infini.
Dit en termes qui se veulent compréhensibles pour les non-matheux on passe donc de la fronce au papillon en cabossant un peu le haut de la barrière de potentiel de la fronce pour y stabiliser le "qi".
Thom propose des modèles du mécanisme psychique aboutissant à la création d'outils en utilisant ce cabossage qui déforme la fronce en papillon: "L'affectivité "déforme" la structure de régulation de l'organisme en la compliquant.", écrit-il dans ES (p.73***). Ce qui justifie, selon moi, la citation thomienne suivante dont j'ignore le contexte: "L'outil n'est guère qu'un verbe solidifié.". (Et entre outil et organe il n'y a qu'un pas…)
Sortie par le haut jusqu'où?
Thom encore: "De même que les cellules sexuées peuvent reconstituer le centre organisateur de l'espèce, de même le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur." (ES p.216)
Thom toujours: "Il m'est difficile de voir pourquoi un être pleinement différencié ne pourrait être immortel."
Bien à vous,
jc
*: Thom: "Le problème de l'opposition "réalisme-idéalisme" ne se pose pas pour moi; car on se place à un niveau (celui de l'image homomorphe du réel dans l'esprit) où cette distinction s'abolit."
**: C'est une théorie mathématique que je n'ai pas digérée, loin de là.
***: Voir aussi SSM 2ème ed. pp. 306 à 309.
patrice sanchez
19/01/2019
Le repèrage au sortir des grandes écoles , ceux de préférence ayant le plus de vices et de tournevices, assoiffés et aveuglés de pouvoir, qui tueraient père, mère et population innocentes par proxy, bref ce ne sont que des pantins psychopathes contrôlés mentalement pour la plupart, sans foi ni loi au service exclusif du mal ! Et celà, je ne vois que le satanisme qui rende possible cet état de fait ...
Rappelons nous lors de la visite aux EU sous le regard d'un Trump goguenard quand Macron grattifia la foule de cornutos des deux mains !
jc
19/01/2019
Tout est dans le titre!
jc
18/01/2019
Quelques remarques pour commencer cette suite (et fin).
I. L'argent
Il est clair pour moi qu'une société dans laquelle la finalité est de gagner de l'argent* est une société en phase de corruption qui ne peut se terminer que par un effondrement (et nous sommes malheureusement en plein dedans.)
II. L'Etat
J'ai lu (wikipédia et assimilés) que des gens aussi éloignés idéologiquement que Marx et Hayek souhaitaient la disparition de l'Etat. Je ne sais pas ce que Nietzsche entend par Etat. Pour moi l'Etat est un organisme nécessaire pour réguler une société quelle qu'elle soit; et cet organisme doit persévérer dans son être malgré la fluence des individus qui composent la société. Tout Etat doit avoir un certain nombre de pouvoirs régaliens sous peine de ne pas être (ce qui est malheureusement le cas en France -et pas seulement-, globalisation oblige): quarante ans de continuelles trahisons "artisanales" accumulées (commençant à Pompidou, Giscard, Delors ...) pour arriver avec Macron à de la trahison "industrielle" en liquidant les derniers restes de souveraineté.
III. Le Temps
Vivre l'instant présent. A opposer, je suppose, à perpétuellement se projeter dans le futur. Permanence du "temps qui passe, immobile"**, opposé au temps succession de "Big Now"*** où les choses bougent: permanence vs changement, conservatisme vs progressisme, aïon vs chronos. Le problème de "notre" contre-civilisation "progressiste" est qu'elle nous contraint de nous projeter dans le futur sans projet, et donc de courir de plus en plus vite comme des dératés vers ... nulle part. Pour moi, à la suite de Thom (et de Guénon), le temps est continu, il n'est en aucun cas une succession d'instants, paradoxes de Zénon obligent.
*: E. Macron: "Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires." (Janvier 2015)
**: Prononcé par un personnage de S. Beckett
***: Expression utilisée par PhG, en particulier dans la conclusion du tome II de "La Grâce de l'Histoire".
——————————————————————————-
Je profite de votre citation (d'Hermès Trismégiste?): "Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas pour faire les miracles d’une seule chose" pour commenter le titre céleste de vos réflexions politiques ("Sortir par le haut") en lui opposant un terre à terre "S'enraciner par le bas" et rentrer ainsi dans le vif du sujet, la question étant: l'idée avant la chose, l'idée dans la chose, ou l'idée après la chose?
Compte tenu de vos propos concernant le matérialisme et de votre titre, je suppose que vous placez l'idée avant la chose. Ma position est la suivante. Tout d'abord je ne suis ni matérialiste ni idéaliste au sens où, pour moi, ni l'existence n'implique l'essence* ni l'essence n'implique l'existence. Avec la réserve ci-dessus, j'opte pour l'idée dans la chose, par esthétisme** et inconnaissance-attitude. De plus, en tant qu'adepte de la logique embryologique thomienne, je fais l'analogie entre chose-?-idée (alias matière-?-forme) et alias yin-qi-yang?, le lien mystérieux -?- entre la chose et l'idée étant l'analogue du verbe en linguistique (et du qi en philosophie chinoise); le mystère se dissipe alors un peu en associant ces deux triades à la catastrophe fronce.
Ceci dit la question initiale se déplace alors en celle-ci: de la chose-matière-yin et de l'idée-forme-yang qui tient le rôle du sujet et qui tient le rôle de l'objet? Deux façons de voir le monde: idée assujettie par la matière matérialisme) ou matière assujettie par l'idée (idéalisme). Pour des raisons d'intelligibilité j'ai choisi le continu et donc la matière comme étant l'être premier (c'est la matière qui sécrète l'idée et non l'idée qui se déploie dans la matière), j'ai choisi d'être topocrate.
Je m'aventure en autodidacte béotien en métaphysique et aussi on pourra trouver déplacé ce commentaire sur un site comme Dedefensa. Je crois au contraire que ce pourrait être le sujet d'une partie du tome III de "La Grâce", comme le suggère l'insistance avec laquelle PhG revient sur une citation de Daniel Rops à propos du "Balzac" de Rodin: "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice".
(A ce propos il me semble que PhG se comporte là plus en topocrate qu'en logocrate: rassemblement conscient et inconscient du matériau historique -la matière- pour commencer, puis fermentation d'où surgit le symbole qui rend compte de la situation et autour duquel tout s'organise (ici la citation de Rops, ailleurs le persiflage) et prend forme et qu'il ne reste plus -pour PhG- qu'à déployer sur le papier. (Cf. "La Grâce…", tome II, p.410)
PhG: « Il suffit d’un mot, d’une phrase, d’une citation à placer en tête, la chose inspiratrice qui ouvre la voie et là-dessus se déroule le texte, à son rythme, entièrement structuré, avec sa signification déjà en forme et en place. Je n’ai rien vu venir et j’ignore où je vais, mais j’ai toujours écrit d’une main ferme et sans hésiter… et toujours, à l’arrivée, il y avait un sens, une forte signification, le texte était devenu être en soi… C’était un instant de bonheur fou. » (Le désenchantement de Dieu) )
Bien à vous,
jc
*: Je n'accepte pas le célèbre -et encore d'actualité!- "On ne naît pas femme, on le devient."
**: Dans leur 'immense majorité les matheux sont, je crois, très attachés à l'esthétique des formulation et des démonstrations.
Marc Gébelin
18/01/2019
J'admire monsieur Orlov pour dire un deux phrases l'essentiel d'un situation ou d'un chose.
La gestion financière étatsunienne:
"La capacité de s’endetter à l’infini en forçant les nations productives du monde entier à vous exporter des produits en échange de l’argent que vous imprimez, puis en leur empruntant cet argent à de faibles taux d’intérêt. C’est une astuce à court-terme et le terminus est toujours le même : la faillite nationale".
L'art de la guerre étatsunien:
"Gaspiller des milliers de milliards pour se “défendre” (contre qui ?) et voler la plus grande partie de cet argent sans que personne n’aille en prison est un tour de passe-passe incroyable, mais en fin de compte, on se retrouve avec un tas de matériel militaire inutile pendant que des nouveaux venus comme la Russie et la Chine vous contournent et vous humilient à leur guise".
Mao avait finalement raison, on est bien devant un tigre de papier mais tous, pour se protéger (croient-ils) affectent de croire qu'il est en acier.
ZC
18/01/2019
le 22 janvier 2019 sera signé le traité bilatéral FRANCE/ALLEMAGNE dont je m'étonne que ces termes soient passés inaperçus (sauf erreur) sur ce site qui chronique si bien ces temps furieux.
Ce me semble que ces gens qui disposent du pouvoir ne sont pas si fous que ça et avancent de façon assez fantastiquement logique.
Comme une pièce de théatre bien huilée, il y a ce qui se déroule aux yeux de tous et ce qui se prépare en arrière de la scène.
La pièce qui se joue "Gilets/jaunes" acte I,II,III ,IV,V, VI , VII , VIII et IX c'est le succès qui occupe l'esprit, les chroniqueurs, les plumes patentées etc,etc…
cependant que la pièce future mobilise des centaines de juristes qui mettent en musique une nouvelle pièce "la Germafrie" (Fr pour ce qui reste de France).
Ce traité sera signé le 22 janvier et ratifié le même jour par les deux parlements.
Après les gilets jaunes qui nous occupent avec l'acte X ce samedi remettront le dit gilets dans les coffres des voitures, la où il aurait du rester. Il n'y aura pas d'acte XI.
Alors chaos ab Ordo or not?
Christian Feugnet
18/01/2019
Orlov se pose là une question à laquelle tout le monde ( qui compte) a répondu . “la superpuissance pour les nuls et en toute impunité” c'est le collapse en mouvement par excellence , tous le monde les y a encouragé surtout les Européens , genre Otan , Otan , Otan! De la protection , grand seigneur : Sans payer ., la taxe du mafieux protecteur . Les Russes en la provocant . Mais aussi les Japonais puis les Chinois . Admirable jeu des Chinois , exemple , on les voit en premier financer , diriger , les freddie et fannies autres organismes sociaux rooseveltiens à foncier pas chers , corrupteurs de tous le systéme politique US , des maires aux senateurs , puis se retirer brusquement créant la crise des subprimes et la zizanie chez ces politiques sans offres de corruption autres que le complexe . Le collapse , phase terminale ..
Christian Feugnet
18/01/2019
En tant que tel c'est de la novlangue . Le libéralisme , en vtai , c'est la liberation du petit à l'égard du gros : principe indiscutable . L' ultra c'est tout le contraire : la liberation du gros à l'égard du petit .
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier