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Emergence du parti néo-démocrate US

Article lié : Socialisme “Vert” Made In USSA

jc

  07/01/2019

J'ai hâte de connaître la position des connards co(s)miques US, de Bezos et du Wapo, du NYT, de Soros, etc.
Et, tant qu'à faire, de nos comiques franchouillards (Attali, Minc, etc.). Si tous les plans -évidemment géniaux- de ces fins stratèges globalistes aboutissent à l'émergence d'un front socialiste (sinon communiste), une bonne partie de la planète -dont moi- n'a pas fini de se tordre de rire.

Sens

Article lié : Le Système et l’enjeu populiste

jc

  07/01/2019

PhG oppose principes et valeurs. En (re?)lisant l'article Wikipédia sur la valeur (philosophie) j'y trouve que, selon Heidegger, la valeur a remplacé l'ancienne notion de « sens », ou plutôt ne font sens que les choses qui ont de la valeur.

Et, a contrario, peut-être n'ont de la valeur que les choses qui "font sens": je n'ai pas lu Heidegger. Mais Thom écrit l'avoir lu avec attention. Et la dernière phrase de "Esquisse d'une sémiophysique", son dernier bouquin de vulgarisation, est: "Seule une métaphysique réaliste peut redonner un sens au monde". Car avant de juger d'un principe selon le vrai, le faux, le bien, le mal, le beau, le laid, etc., il est nécessaire que ce principe ait un sens*.

Donner du sens aux mots -ce que s'efforce de faire le logocrate- n'est pas chose aisée (par exemple donner du sens au sens) et c'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles le nominalisme -et maintenant le communicationnalisme- a prospéré. La position de Thom consiste à spatialiser le langage, c'est-à-dire à attacher à certains verbes et substantifs "de base" des morphologies archétypes (il en répertorie seize**), elles-mêmes reliées à ses catastrophes élémentaires: des mots reliés à des figures, figures qui renvoient au concept "premier" de stabilité structurelle. (Par cette même méthode de spatialisation Thom donne du sens au sens par une carte légendée à la fin de PNPE***.) Il est clair pour moi que PhG a conscience de tout ça et que c'est pour cette raison qu'il prend la précaution de reprendre les valeurs de Frank Furedi en les mettant entre guillemets.

Selon moi le "principe" qui guide le Système est: "Donner de la "valeur" à des choses qui n'en ont pas"; et le capitalisme, la "loi" de l'offre et de la demande, la publicité, etc., et, the last but not the least, la monnaie, doivent être examinés en ce sens.

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"Sur le site Spiked, Frank Furedi donne une analyse générale du mouvement populiste en Europe, estimant qu’il est arrivé à un degré de maturation où ce mouvement commence à distinguer les véritables enjeux de son propre développement."

Quant à moi je pense que le mouvement populiste français est encore très loin d'une telle maturation (et le Système va tout faire pour qu'il y reste), maturation que je ne vois pas se faire autrement que par une intellectualisation (maturation=intellectualisation?) que les quelques représentants médiatisés des GJ me semblent très loin d'être capables de produire.

"Ordre-harmonie-équilibre", leitmotiv qui revient souvent sous les doigts de PhG. Pour moi c'est plutôt à partir de "ordres-harmonie-équilibre" que doit s'initier cette maturation. Car il s'agit de trouver un équilibre harmonieux entre les deux fondamentaux types d'ordre que sont l'ordre archique ("je ne veux voir qu'une seule tête"), yang, symbolisé par une demi-droite, et l'ordre anarchique ("tous en rond"), yin, évidemment symbolisé par un cercle.

En utilisant la technique thomienne de spatialisation de la pensée, il me semble alors fructueux de "voir" l'harmonisation de l'ordre archique et de l'ordre anarchique selon les lignes de plus grande pente et les lignes de niveau d'une colline qu'il s'agit de fertiliser au mieux en la fibro-stratifiant par une culture en terrasses-stock (yin) irriguées par des canaux-flux (yang).

Je vois métaphoriquement la situation politique actuelle sous la forme d'une colline inversée, d'une cuvette sans terrasse -ou avec des terrasses bien érodées-, donc sans quasiment d'ordre anarchique, l'ordre archique étant celuli de l'argent qui ruisselle quasi-directement dans les poches-puits situées au bas de la cuvette.

Il me semble évident que nous rentrons dans une phase de reconstitution des stocks, dans une phase yin; la vague souverainiste (reconstitution des frontières, alias reconstitution des terrasses) en est pour moi un signe manifeste.


*: Thom: "C’est-à-dire que pour nous, la question de l’acceptabilité sémantique d’une assertion est un problème ontologiquement antérieur à celui de sa vérité. La vérité présuppose une signification. L’idéal des logiciens (et de certains mathématiciens) d’éliminer la signification au bénéfice de la seule vérité est un contre-sens philosophique."

**: Cf; SSM, 2ème ed. p.312

***: http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41

Le mot polar me parait tout à fait judicieux ..

Article lié : Maillots jaunes, un polar joué en Malaisie

Christian Feugnet

  07/01/2019

Beaucoup de mystéres en Malaisie . Pays Musulman  déjà  où étrangement les femmes jouent  un role important , en Islam , c'est pas trés canon en cette religion , par contre beaucoup dans la culture Indonesienne .  C'est aussi le seul pays a avoir refusé l'aide du FMI , lors des la crise des années 90 , particuliérement forte en extréme orient . Certes ce FMI avec le trés catholique Camdessus n'y était  pas pour peu, en Malaisie ,  en poussant sur l'immobilier avec sa grande ville devenue cité des singes , engloutie depuis dans la jungle et qui devait propulser leur développement  . Alors où ont ils trouvé les fonds salvateurs ? A  Singapour la trés Chinoise d'outre mer , autrement dit pas Chinoise du tout et honnie par eux . Le prix Musulman pour fonds  par trop politique terroriste  et "culturel" , anti culture . . .Alors où ? n' aurait t on pas par cette article une partie de la réponse ?  .

La perte de la dignité humaine

Article lié : La disparition programmée de l’argent liquide

D. M.

  06/01/2019

Merci pour cet article important.

Avec de plus l'avantage énorme pour les banque commerciales de pouvoir fabriquer une quantité infinie d'argent, puisqu'elles n'auront plus à posséder de réserve de monnaie fiduciaire, ce qui est l'essentiel de la signification de la chose sur le plan bancaire.

Et le suivi en temps réel des hommes qui n'ont pas de téléphone portable (ni de moyens de paiement autre que l'argent liquide, par exemple) pour protéger leur vie privée - comme moi - pour parachever de transformer l'homme-occidental en zombie-occidental ou en homme dégradé qui  a complètement perdu sa dignité, en même temps que son droit à la vie privée (tous les achats, toutes les ventes de chaque citoyen seront connues avec lieu, date,  valeur, objet de la transaction, etc.).
Cette sorte d'homme nu ou de sous-homme qu'ils sont en train de faire, cette sorte de créature qu'ils veulent avoir,  comme jadis était nu l'esclave à Rome.

Qui pourra s'opposer à eux?

Citation de Lénine

Article lié : Le Système et l’enjeu populiste

Christian Feugnet

  06/01/2019

Les révolutionnaires sont tellement bétes qu'ils auraient une révolution sous les yeux qu'ils ne la verraient pas .
Ainsi ces mouvements populistes ont cette ambiguité , d'étre anti systéme , tout en aspiraant ou exerçant un gouvernement . .Alors que , à mon avis le gouvernement sera "mondial" ET  populaire , donc sans gouvernement .( contrairement aux voeux pieux des mondialistes ) . Quoique "nationalistes " ces Italiens , Polonais , Hongrois , Américains cherchent des alliés , sans structures dépossédantes de pouvoir ET en recourant à l'opinion publique  .

Important à signaler effectivement .

Article lié : La disparition programmée de l’argent liquide

Christian Feugnet

  06/01/2019

Ce qui souligne la bétise utopique de ce projet , est une premiere tentative en Inde . Déjà impossible à concevoir pour une personne censée dans un tel pays où la plupart des habitants n'ont méme pas de compte bancaire , ni méme de banques , évidemment piteux fiasco .
Mais plus aberrant encore dans nos pays developpés , de plus en plus de gens ont des interdictions bancaires .  A moins d'entrevoir l'avenir de la finance comme radieux , la norme chez nos "élites" , çà craint pour eux . D'ailleurs ne serait ce pas par une crainte diffuse chez eux qu'ils envisagent une telle perspective . Je pense là à une monnaie électronique de chez électronique conçue pour avoir leur peau .

Le communicationnisme lave plus blanc

Article lié : L’esthétique du communicationnisme

Luc Meystre

  06/01/2019

L’évolution que vous signalez là ressemble beaucoup, me semble-t-il, à celle qui a triomphé depuis longtemps déjà dans la publicité, ou plus exactement dans la tête des professionnels de la publicité. Dans le « Système », la publicité représente l’archétype de toutes les formes de communication existantes, et elle pratique depuis longtemps cette « démarche créatrice de produire des œuvres de communication, de pure information, crées de toutes pièces (…) » 
 
On connaît la formule de Marcel Bleustein Blanchet, fondateur du groupe Publicis et figure emblématique de la publicité en France : « Il n’y a pas de bonne publicité pour un mauvais produit ». Assertion évidemment fausse, puisqu’il est clair que la publicité a pour but premier de faire vendre tout et n’importe quoi – et qu’elle y parvient. On peut aussi y voir une simple tautologie : en langage commercial un « bon produit » est un produit qui se vend bien, et une « bonne publicité » est une publicité qui remplit avec succès sa mission, qui est justement de faire en sorte que le produit se vende bien, etc.
 
Mais l’affaire va plus loin que cela. Quand j’étais étudiant (ça fait longtemps) j’ai été stupéfait de rencontrer des étudiants en publicité qui prenaient en quelque sorte la formule de la manière suivante : si la publicité est bonne, alors le produit est forcément intrinsèquement bon. Et certains allaient jusqu’à acheter réellement tel produit parce qu’ils estimaient que la publicité le vantant était réussie ! On aboutit là à une étonnante inversion où l’on voit la personne qui étudie les techniques permettant de devenir un professionnel de la manipulation d’autrui, s’auto-manipuler soudain avec enthousiasme et se retrouver, en apparence du moins, dans la même situation que sa victime idéale, le consommateur lambda courant acheter la lessive parce qu’on a su lui faire croire que c’était un super produit.
 
Par quoi l’étudiant dont je parle était-il mû en réalité, sinon par la « dimension esthétique qui est comme une justification vertueuse et désormais affichée de la pratique faussaire » ? Pour lui, « Ce n’est plus du tout “trop beau pour être vrai”, c’est au contraire “vrai parce que très beau” ». Le produit est bon parce que la publicité est bonne : la publicité – ou plus exactement encore une fois, le cerveau malade des professionnels de la chose – baigne depuis longtemps dans le « communicationnisme » dont vous parlez.
 
Evidemment, notre étudiant en publicité ne va quand même pas acheter pour de vrai toutes les lessives vantées par la pub. Ca c’est une fois ou quelques fois, au début, j’assimile cela à un rite de passage, un acte d’allégeance concret au Système. Ce serait comparable au journaliste qui produit ses premiers articles narrativistes et se met à y croire de manière redoublée, « achetant » ainsi, à travers ses propres élucubrations, ce que lui souffle le Système. Mais il y a une logique d’évolution dans tout cela et le vrai aboutissement « communicationniste » exige de s’affranchir toujours plus de la réalité concrète, et c’est beaucoup plus difficile qu’on ne le croit : ici, il ne faudrait surtout pas rétorquer « mais c’est fait depuis longtemps déjà » ou quelque chose du même genre. Le publicitaire a toujours besoin de faire vendre de la lessive et le journaliste a toujours besoin de sembler nous parler du monde réel. « L’esthétisme éclatant et même bouleversant » est un moyen opérationnel permettant, ou, pourrait-on dire : autorisant, simultanément, une mise à distance toujours plus grande du réel et une liberté accrue dans l’exercice du métier (qui est en même temps une fuite hors du métier).
 
Depuis longtemps déjà certaines publicités donnent l’impression, par leur esthétisme éclatant et bouleversant, de n’être plus que de la publicité pour la publicité, c’est-à-dire directement pour le Système, le produit des produits. Suivant le mouvement, les journalistes se mettraient donc maintenant à pondre des articles qui ne seraient plus que des narratives de narratives, donc aussi des sortes d’œuvres abstraites n’« exprimant » plus que  le Système. Et le rendant du coup dangereusement visible…
 
 

La boîte de Grasset !

Article lié : L’esthétique du communicationnisme

patrice sanchez

  06/01/2019

Appelons encore une fois à la rescousse René Guénon qui disait que rien de ce qui arrive dans le monde ne saurait être inutile ... et que la vérité triomphera toujours sur l'obscurité et le mensonge !
Eh bien, je vois l'épisode de ce triste pitre de journaliste comme ces G J justiciers à l'insu de leur plein gré, comme une boîte de Pandore inversée, où le bon grain est séparé une bonne fois pour toute de l'ivraie, du mensonge omniprésent, un mensonge  qui n'en pouvant plus de mentir en plein jour est démasqué...
" MIROIR MON BEAU MIROIR ... " , et si les lecteurs de Dedefensa nommaient cette boîte providentielle,  " la boîte de Grasset "??? 

 

Suggestion

Article lié : L’esthétique du communicationnisme

GEOO

  05/01/2019

Je vous propose "Créationnisme", en un sens nouveau du mot.
Salutations et tous mes voeux pour 2019.

Nominalisme post-moderne

Article lié : L’esthétique du communicationnisme

jc

  05/01/2019

PhG vs Dedefensa: "il y a une plume qui écrit, emportée par la rigueur du raisonnement et toute entière concentrée sur les obstacles de la description du cheminement de la chose ; il y a une autre main, qui tient une plume plus légère, qui virevolte, de-ci de-là, plutôt comme un chevau-léger autour de la cavalerie lourde des cuirassiers ; ici, les mots volent et virent parce qu’ils sont laissés à leur liberté et n’ont pas l’intention de s’aventurer dans des expéditions lointaines et mystérieuses, là ils sont regroupés et harnachés en phrases parcourues et maintenues de structures qui les protègent comme ferait une cuirasse qui pourrait aisément paraître contraignante."   (  http://www.dedefensa.org/article/ma-verite-de-situation  )

PhG: "Dis-moi, ô miroir, ô gentil miroir, est-ce que mes articles sont les plus “beaux” maintenant que Relotius a dégagé ?"

Relotius en Voltaire des temps modernes? Je vois le communicationnalisme comme un nominalisme post-moderne.

Pour moi PhG n'est pas nominaliste; logocratie oblige, PhG écrit*: "d’après Georges Steiner dans Les Logocrates : «Il est intéressant de signaler que Thomas Huxley, vers la fin de sa carrière, en arriva à la conclusion que le darwinisme n’avait offert aucune explication plausible des origines du phénomène du langage**». Ce qui ne l'empêche pas d'écrire des vérités profondes avec une plume légère et acérée.


*:     http://www.dedefensa.org/article/dialogues-3-le-grain-de-sable-divin

**: Thom n'est pas darwinien. Et il n'est pas non plus nominaliste (pour moi cela va de pair); plus précisément il propose une explication géométrique à l'origine du phénomène du langage: "Aucune théorie un peu profonde de l'activité linguistique ne peut se passer du continu géométrique (relativisant ainsi toutes les tentatives logicistes qui fleurissent chez les modernes)".

Inversion festive

Article lié : René Guénon sur notre société festive

jc

  05/01/2019

L'inversion festive, telle que décrite par Guénon, me fait penser à l'inversion forme-matière, à l'inversion légalité-légitimité, voire à l'inversion "festive" actuelle France d'en haut-France d'en bas (alias l'inversion Macron-GJ).

Désacralisez les fêtes, elles reviennent au galop?

Ce genre d'article sur "l'inversion festive" me fait penser à l'inversion dans la formule canonique du mythe de Claude Lévi-Strauss:    Fx (a) : Fy (b) ≈ Fx (b) : Fa-1 (y)

Cf.       https://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_canonique_du_mythe

Zombie Walk

Article lié : René Guénon sur notre société festive

Alex Kara

  05/01/2019

J'ai participé il y a quelques années à une "Zombie Walk" à Strasbourg, c'était quelque chose de tout à fait médiéval, au sens positif du terme. Derrière un thème initialement très Hollywoodien, là aussi dans ce qu'il peut apporter d'utile (les seuls films étatsuniens avec une réflexion sont les films de genre), chacun a amené sa lecture de ce qu'est être un "zombie", et toutes ces lectures se retrouvent ensemble dans un même cortège.

Les sociétés se réinventent par nécessité, et puisqu'il y a une "valeur cuturelle" incarnée par des superstars, et de plus en plus d'effets spéciaux par ordinateurs, qui ne correspondent finalement à personne, la réponse est de recommencer à petite échelle, reprendre ces codes, les travailler, les interpréter et les pervertir jusqu'à que ressorte une perception plus profonde de ce que nous ressentons.

Les cultures sont des cultures de survivants, elles se réinventent après une Grande Catastrophe qui est la faillite du système dans lequel nous ou nos parents sont nés, mais c'est aussi une renaissance. Il m'a semble que la "Zombie Walk" était une célébration de l'effondrement à venir, un culte de Kali qui s'ignore, ou simplement la lassitude du matérialisme telle que le vivent les Immortels dans "Zardoz", et qui implorent la mort.

Claas Relotius, c'est le Jérôme Kerviel du Spiegel

Article lié : L’esthétique du communicationnisme

Alex Kara

  05/01/2019

Comme tous les lecteurs, j'ai parcouru nombre de sites, blogs, journaux etc. jusqu'à tomber sur dde (parmi d'autres). Pourquoi s'arrêter sur dde ? Parce qu'on y trouve une correspondance entre ce qui est écrit et l'idée que se fait de la vérité du monde. Il y a beaucoup de perception différentes du monde.

La communication-Système a un point commun avec les Systèmes précédents, c'est qu'elle a fonctionné. Pendant longtemps, la plupart des gens y ont cru, et aujourd'hui encore beaucoup s'y raccrochent faute de pouvoir franchir le gouffre qui les séparent d'autres visions de la réalité. Il est extrêmement important de rappeler qu'il y a une part conséquente de la population qui veut continuer à entendre ce que les Prêtres ont à dire, surtout lorsque l'édifice se lézarde et que tout part à vau-l'eau.

Je me souviens par exemple du tollé qu'avait suscité le documentaire “Le cauchemar de Darwin” il y a quinze ans, il a fallu dépêcher des vrais-faux Africains sur les plateaux de télé pour colmater la brèche et restaurer la confiance dans le Système.

Claas Relotius est le Jérôme Kerviel du Spiegel. Il a fait ce pour quoi il a été payé, c'est-à-dire ici inventer des histoires publiables, en lieu et place des milliers d'autres histoires dont il faut absolument veiller à ne pas parler. Les histoires-bidon continueront à couler tant qu'il y a aura des abonnés au Spiegel (et à tout le reste de la presse-contrôlée-à-95%-par-des-grands-groupes).

Eternel retour?

Article lié : Le Pentagone contemple Avangard

jc

  04/01/2019

Depuis que je fréquente le site Dedefensa il me semble y avoir repéré quelques adeptes de l'éternel retour nietzschéen.

Après en avoir été lui-même adepte dans son adolescence* Thom a, il me semble, évolué au cours de sa vie, comme en témoignent les citations suivantes:
"Il m'est difficile de voir pourquoi un être pleinement différencié ne pourrait être immortel" (SSM)
"Peut-être Dieu [premier selon l'être, dernier selon la génération, selon Aristote] n'existera-t-il pleinement qu'une fois Sa création achevée?" (ES p.216)

Dans l'esprit Dedefensa "La sagesse aujourd'hui c'est l'audace de la pensée", je recommande la courte vidéo "Science et spiritualité ne font qu'un", interview de Jean-Pierre Petit (durée 14') disponible sur la toile. En écoutant JPP avec un peu d'attention on perçoit une analogie avec les citations thomiennes ci-dessus (6'30 pour "premier selon l'être, 5'15 et 5'35 pour un exemple de différenciation "à la JPP"). J'aime sa définition du vivant à 6'50 ... et celle de la mort à 7'05.

Ce qui m'intéresse là-dedans c'est que je sens pas trop confusément une profonde communauté de vision du monde entre Thom et Petit (la corrélation se faisant techniquement via un théorème du mathématicien russe Vladimir Arnold qui classifie les catastrophes thomiennes en termes des groupes* dont parle Petit).


*: Thom: "Mais je me souviens que vers dix-sept ans, j'ai commencé à m'intéresser à la dynamique. Je ne me souviens plus à quelle occasion j'avais remis un papier à mon professeur de math-élem, où je parlais de l'éternel retour vu d'un point de vue dynamique, les théories de l'éternel retour ...
C'était l'idée qu'on pouvait avoir un espace-temps, un univers dans lequel il y aurait l'éternel retour, c'est-à-dire où la dynamique serait périodique, mais je crois que c'est à peu près la première fois que j'ai réellement pensé les choses en terme de dynamique ..."       http://pedagopsy.eu/entretien_thom.html

**: Cf. le chapitre V des leçons de mathématiques contemporaines à l'IRCAM par le grothendieckien Yves André (la fin du chapitre renvoie "en direct" au platonicien "que nul n'entre ici s'il n'est géomètre"):
                     http://www.entretemps.asso.fr/maths/Livre.pdf

Paradoxes des analogies collapsologiques .

Article lié : T.C.-67 : Trump en mode-T.C.

Christian Feugnet

  04/01/2019

Incidement , une analogie est  logiquement un paradoxe ,quand bien méme une égalité de rapports est constatée , elle n'est verifiée que par un jugement de nécessité : la Lune est une terre pour la Terre comme celle ci pour le Soleil qu'à partir du moment où la loi d'attraction a éré établie .  Le collapse en l'occurence c'est la chute d'un astérotide , méme la fatale collusion de la Terre avec le Soleil ainsi que de la Lune n'est pas un collapse .
J' ai énoncé un paradoxe , pour Trump c'est douteux le processus est en cours , pour Lincoln comme opposé à l'abolition de l'esclavage non . Dés le départ de la guerre , non déclanchée par lui ., il a écarté Sherman qui lui le voulait pour raisons militaires .  Il n'a  accepté des régiments Noirs er méme des Noirs en fuite , qu'à la fin  , face à une possible secession chez les Federaux ( état de New York ) à cause de son projet de conscription . Il voulait Lee comme chef d'une guerre que ni l'un , ni l'autre n'ont déclenchée  Lee  lui méme n etait pas esclavagiste mais d'abord  Virginien , comme tout Americain y compris unioniste , hier comme aujourd'hui . Et les farouches soldats Sudistes n'étaient pas propriétaires d'esclaves , les planteurs eux , pas volontaires . Tous ce sont méne une guerre atroce pour quelque chose qu'ils n'ont pas voulu . Une analogie , Sud= esclaves n'explique pas la necessité du collapse . C'est comme son opposé la Grace çà s'explique pas .