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Olifant et cris d'orfraie !

Article lié : Les GJ et l’État

patrice sanchez

  23/12/2018

Langue de hautbois comme de coutume…
Quant au pipeau républicano-démocratique dont le sieur Guaino se targue et nous abreuve depuis tant de temps, il devrait plutôt se mettre au cor de chasse pour annoncer la prochaine vacance du pouvoir au train où vont les événements !

Les GJ et Macron

Article lié : Les GJ et l’État

jc

  22/12/2018

PhG: "(...) elle [la bataille] est entre les GJ et Macron."
     : "Ce sont d’ailleurs bien elles (les “grandes féodalités”) qui, via leurs médias et autres relais divers, tirent à boulets rouges sur les Gilets-Jaunes."

Pour moi Macron n'est pas Jupiter. Ce n'est pas non plus un roi disposant d'un pouvoir régalien -regalis, royal-. Ce n'est qu'un régisseur -rex, regis- pour le compte du Système, c-à-d de la finance européenne et internationale (auxquelles la démocratie n'a aucun accès).

Pour moi Macron est un "quantitatif", il sait compter (et, au fond, il ne sait peut-être faire que ça, car c'est quelqu'un qui ne sait pas ce qu'est l'empathie*). Il sait en particulier tirer les conséquences des sondages: sondages qui prédisent que si les GJ créent un nouveau parti, ce sont tous les principaux partis sauf LaRem qui en pâtiront. C'est très vraisemblablement en partie pour cette raison que les "médias aux ordres des grandes féodalités" insistent si lourdement** pour que le mouvement se structure verticalement (alors que pour moi il est fondamentalement yin, donc horizontal, et qu'il est fondamental qu'il le reste).


*: Pour Thom l'intelligence c'est l'empathie, c'est-à-dire la faculté de se mettre dans la peau des choses ou d'autrui. Avec cette définition Macron et son entourage montrent tous les jours leur inintelligence du mouvement des GJ, leur manque d'empathie, leur impuissance à "sentir" la situation.

**: Ils sont vraiment très lourds!

Mésaventures de la Belgique

Article lié : Belgique, prends garde à nous !

jean-luce Morlie

  22/12/2018

« … au cas où la marée grondante se mettrait à gronder »

La Belgique est sans doute une cocotte minute d’un type particulier ; elle est certes susceptible de générer des pressions extrêmes, mais dont je crois douteux qu’elle puisse exploser. Déjà, après l’hiver 60, Andre Renard rompait avec « l’immobilisme syndical »pour fonder le Mouvement Populaire Wallon, et avec quel effet ?

 « l’existence du MPW empêcha heureusement pendant deux ou trois ans qu’un sentiment de défaite se répande parmi les travailleurs après la fin de la grève ».
Georges Dobbeleer
§
Comme autre exemple « d’eau de boudin, prenons  l’affaire Dutroux; celle-ci avait surtout révélé la nature organique de collusion entre des groupes déviants relevant des sphères économiques politique, policière et judiciaire. Vue sous cet angle, en se focalisant sur la déviance pédophile, la marche blanche évita de mettre en cause la gouvernance pour les seuls intérêts de l’« entre soi ».
 
Marcel Paquet, dans – le Fascisme blanc , mésaventure de la Belgique– nous a donné une analyse qui permet de comprendre le retournement la "marche blanche" en capitulation.

« Nous parlons de fascisme blanc parce que les régions des sous-pouvoirs et des surprofits, parce que les zones noires et subreprésentatives qui échappent à la souveraineté juridique de l’État ont réussi à modifier celui-ci dans une direction qui amène les gouvernements à être dirigé par les partis tandis que ceux-ci sont contrôlés, c’est-à-dire financé par de l’argent noir, délinquant. En Belgique la corruption (je ne dis pas l’enrichissement personnel) est une condition de l’exercice du pouvoir : fascisme blanc et non pas « noir ou brun » , parce que l’état, bien qu’instrumenté par les partis, n’est pas une caisse de résonnance totalitaire, fermée sur soi, autarcique ; il est tout entier déporté, emporté par une économie mafieuse, dispersée, diffuse, instable et déstabilisatrice qui agit dans l’épaisseur du corps social. »
….
«     La Belgique , cet État artificiellement créé par la volonté des grandes puissances du début du XIXe siècle (Angleterre, Autriche-Hongrie, France, Prusse et Russie) développe aujourd’hui un exercice du pouvoir dont les mécanismes fondamentaux sont la démagogie et la corruption. Ceci risque de s’étendre à l’ensemble du continent. Construire l’Europe en négligeant la dangereuse réalité belge serait une faute politique d’une extrême gravité ».

Marcel Paquet, le Fascisme blanc

§

Pour en finir avec l’austérité, le mouvement des Gilets Jaunes français pourrait progressivement prendre conscience du carcan monétaire et de la perte de souveraineté politique imposée par les institutions européennes, au point d’en rendre évidente la nécessité d’en sortir. Ce n’est sans doute pas le cas pour la Belgique. En effet, la petitesse de notre pays, couplée à la centralité de son appartenance à l’OTAN et à l’Europe, met en relief la densité des affaires et ajoute à la pression. Si le Royaume-Uni, la  France et  l’Italie peuvent envisager l’un ou l’autre scénario de sortie  l’Europe et l’Otan, la Belgique francophone ne le pourrait pas en raison de la position de Bruxelles et de la répartition de la dette entre la Flandre et la Wallonie .

Comment nous représenter un avenir ? Soit celui de la séparation de la Wallonie couplée au non-paiement de la dette et le rattachement à la France ? Soit celui de l’indépendance par le pourrissement du vieux sillon industriel ? Je ne crois pas qu’il y ait un tertium, car il me semble bien que nous n’ayons pas, comme au Kurdistan, les ressources morales qui nous permettraient de construire un confédéralisme démocratique intra-wallon, mais seulement de chérir notre nostalgie envers les phraséologies socialistes qui nous sont abondamment offertes par le PTB .
 
Cette perpective, quelque peu désenchantée, n’empèche pas de coller nos oreilles au sol, car  comme l’avançait Marcel Paquet, : (négliger) la dangereuse réalité belge serait une faute politique d’une extrême gravité.
 

La peur contre le vide

Article lié : Zygmunt Bauman et le bon usage du terrorisme

Alex Kara

  21/12/2018

Excellent article, tout est là.

J'aimerai ajouter mon grain de sel : si l'on visite la suburbia aux Etats-Unis, on ne peut être que frappé par la sensation de vide (comme un récipient vide, et pas comme le néant).

La peur est aussi une manière de rendre la suburbia habitée, non pas par des lutins et des farfadets, mais par des terroristes invisibles et des émeutiers noirs fantasmés (un lien vers la BD satirique de Robert Crumb "When niggers take over America" : http://www.heretical.com/miscella/rcnoa.html )

Comprend-on mieux pourquoi Halloween est une fête importante pour la société étatsunienne, et pourquoi elle n'existe en Europe que dans les banlieues pavillonnaires ?

Quelque part , "au moins, le terroriste, il s'intéresse à nous…"

WWIII globalisée

Article lié : Base russe au Venezuela : on en bavarde ferme

EricRobertMarcel Basillais

  21/12/2018

1/ Cette démarche russe en Amérique, mais qui a son équivalent en Afrique, en Antarctique .... et ses clones chinois ( voire japonais )... montre que le "Grand Jeu" géopolitique de Mackinder sur l'île monde Heartland / Rimland , a perdu un peu de sa superbe, maintenant que l'Espace est militarisé, et que les vitesses, portées, précision et puissance de feu couvrent le périmètre de la planète.

2/ WWIII sera bien une guerre mondiale avec des destructions et des pertes jamais connues dans l'Histoire des guerres.  -33% , soit -3 millards au mieux… ce sera effectivement la fin de l'anti-civilisation moderne et postmoderne sans retour par les cases antérieures que souhaiteraient les mondialistes multipolaires…

Chauprade aussi...

Article lié : Zygmunt Bauman et le bon usage du terrorisme

EricRobertMarcel Basillais

  21/12/2018

Aymeric Chauprade, à ses débuts, a déclaré que la plupart des attentats réels nécessitaient une telle logistique qu'ils étaient quasi complètement organisés par les services secrets, le coupable médiatique (parfois un authentique fanatique, parfois un profil seulement plausible et purement accessoire - je pense à Lee Harvey Oswald pour le cas Kennedy) étant le seul à l'ignorer : https://www.dailymotion.com/video/x2e7p0l
 

Défiance vs confiance

Article lié : Zygmunt Bauman et le bon usage du terrorisme

jc

  21/12/2018

Alexander Hamilton: " ... l’inquiétude permanente qu’entraîne un état de danger permanent ...".

Voilà une bribe de phrase qui renvoie, pour moi, immédiatement au basique "struggle for life" darwinien (et, bien sûr, au sens général du présent article).

Pour moi le capitalisme ne peut être le seul principe qui gouverne les sociétés. Car pour qu'il en soit ainsi j'ai l'intuition** qu'il est nécessaire que les humains se défient les uns des autres***, qu'il y ait dans la société un climat général de défiance -et le "struggle for life" basique tombe à pic pour instaurer un tel climat.

De ma rumination de l'oeuvre de Thom -dorénavant plus que décennale-, j'ai retiré la conviction que la nature au sens large -l'univers tout entier- est soumis à un puissant champ morphogénétique -dont les physiciens modernes n'acceptent que les manifestations expérimentalement validées, classiques (Newton, Maxwell, Einstein…) ou quantiques-, champ morphogénétique qui est un champ d'attraction universelle -et non de répulsion****-. Ma traduction en termes de sociétés humaines est qu'il y a entre les humains plus une confiance naturelle qu'une défiance naturelle -autrement dit que la survie de l'espèce prime la survie individuelle*****-.

(AH: "Pour être plus protégées, elles finissent par accepter le risque d’être moins libres."

Je suis assez constamment le "Blog à Lupus" et son slogan "l'homme est un loup pour l'homme" qui suggère que "The wolf" est "darwinien basique". Je trouve que Bertez a de plus en plus de mal à masquer les contradictions de sa position idéologique.)

Pour moi le réchauffement est naturel et universel à cause de ce champ morphogénétique attractif qui tend constamment à assembler les pièces du puzzle universel pour former la Jérusalem céleste à partir de pièces éparses aimantées -amantes-. je vois deux possibilités d'évolution******:
1. Stabilisation de la Jérusalem céleste "pour l'éternité".
2. Arrivé à un stade où il y a trop d'aimantation -impliquant trop de promiscuité et donc trop de chaleur- l'univers explose, les pièces du puzzle s'éparpillent et le champ morphogénétique -le même?- recommence son laborieux travail. Eternel retour*******.

Les femmes au Sénat, "communistes?", une fillette au perchoir leur rappelant que c'est elle qui symbolise la finalité de leurs actions.
Les hommes à l'AN, "capitalistes?", un garçonnet au perchoir leur rappelant que c'est lui qui symbolise la finalité de leurs actions.
Hommes et femmes réunis en congrès à Versailles, une fillette et un garçonnet au perchoir leur rappelant que ce sont eux qui symbolisent la finalité de leurs actions.

La survie de l'espèce doit primer la survie individuelle, le "communisme" doit primer le "capitalisme". C'est le Sénat qui doit avoir le dernier mot.



*: Survie individuelle (par opposition à survie de l'espèce)

**: Je pourrais sans doute argumenter si je creusais un peu la chose.

***: Et, par suite, se défient les uns les autres.

****: Deux aimants qui se repoussent ont une tendance naturelle à se retourner pour s'attirer(?).

*****: Ce qui me semble une condition évidemment nécessaire pour que l'être Homme persévère dans son être.

******: Il y a aussi (bien entendu?) la possibilité de l'entropisation, de la néantisation.

*******: Thom adolescent était pour l'éternel retour (cf. la fin de son entretien avec Jacques Nimier, disponible sur la toile). Plusieurs citations indiquent que, selon moi, Thom a peut-être changé de point de vue.
 

Pour ce qui est des Grecs .

Article lié : Zygmunt Bauman et le bon usage du terrorisme

Christian Feugnet

  21/12/2018

Plus précisemment des "Grecs" Mycénois Cretois , car avec les Grecs classiques ont  leurs tragédies où l'emportent la peur et le spectacle , avant l'initiative est populaire et aussi bien pour les femmes que pour les hommes , les jeunes ( ou héros ) et les sages (ou vieux  ) .et non signée par un Euripide ou Sophocle ..

Précisions sur l'art du spectacle .

Article lié : Zygmunt Bauman et le bon usage du terrorisme

Christian Feugnet

  21/12/2018

Exemple édifiant celui de Wagner avec son art "total" qui ne comprenait pas la Danse comme la relevé Nietsche .. Hitler compléte apparement avec ses défilés grands spectacles , flambeaux et décos diverses .  Seulement une différence , l'initiatine est au metteur en scéne et non aux personnes comme dans les danses primitives , grecques ou Africaines ou autres authentiques carnavals ..
Les GJs redécouvrenr autour des rond points , mais sont coincés dans leur ballets avec les forces de l'ordre et auxilliaires et lorsqu'ils parviennent à en acquérir un à Paris ( Arc de triomphe ) se font infiltrér .

Tout à fait pertinent .

Article lié : Zygmunt Bauman et le bon usage du terrorisme

Christian Feugnet

  21/12/2018

Cependant un implicite est occulté .,marqué par la confusion entre peur et sécutité . On tient là effectivement le justification du pouvoir : accaparement de la liberté de la plupart pour celle de quelques uns .
L'implicite est que la sécurité que j'appelerai "physique " c'est à dire des personnes  vient aprés et en second de celle des biens , autrement  dit que la depossesion des biens precéde celle des personnes . Quelqu'un qui a suffisemment de biens peut pourvoir a sa sécurité physique .Le vice du terrorisme est en quelque sorte originel et apparait suite à la perte de l'essentiel .
Il a existé de grands artistes comme Hitler , Mussolini ou Staline qui n'ont pas négligé cette base . Par contre pour Néron ou Macron , Obama , Clinton ,cette négligence les a perdu , Macron saute pour avoir attenté et plus ( par ses déclarations d'intentions) à cette base de la sécutité , Strasbourg ou l'Arc de Triomphe sont vains .

Le point de vue de Valentin Vasilescu

Article lié : Trump et la Syrie : on a gagné, on rentre !

mumen

  20/12/2018

Il manque à votre analyse exhaustive le point de vue de Valentin Vasilescu, qui donne une très bonne raison de faire rentrer les soldats US assis dans l’avion, plutôt que couchés dans des boîtes, ce qui ne serait pas du meilleur effet électoral
Je cite :
la récente mise en place de « la gestion automatisée de l’espace aérien syrien » est très efficace
« Les bases militaires américaines en Syrie comportent essentiellement, des troupes affectées à des opérations spéciales, c’est à dire une infanterie légère, sans aucun blindé ni aucun soutien d’artillerie. Les bases militaires américaines ne pourraient donc résister à aucune attaque terrestre de l’armée syrienne appuyée par l’aviation. Ayant pris conscience que l’aviation américaine ne pourra pas passer le barrage anti-aérien syrien sans pertes inacceptables, toute intervention de leur part devient inappropriée. C’est la raison pour laquelle les États-Unis viennent d’annoncer qu’ils commenceront à retirer les 2 000 soldats syriens. »
 
https://reseauinternational.net/pourquoi-les-etats-unis-eprouvent-ils-soudain-la-necessite-de-deguerpir-de-la-syrie/
 

Le Maître des lettres

Article lié : Le Tome-III à l’horizon

D. M.

  20/12/2018

Vous avez absolument raison. Philippe Grasset est une sorte de génie de l'écriture, et son génie se manifeste le mieux dans le caractère parfait du rendu qui nait de sa plume au premier jet; de sa manière elle-même d'exprimer une idée ou même un simple fait, par le choix inimitable des mots, de la tournure, du style qui s'y expriment en profondeur instantanément, sans aucun effort a t-on l'impression, comme un Mozart qui improvise. C'est ce qui rend les articles de l'auteur incomparables, et sans aucune commune mesure avec les autres articles de ce site.  Mais l'étrange et curieux problème qui se pose, c'est que cette situation rend les retouches fort périlleuses; le risque, si l'auteur se prend à retravailler son oeuvre, c'est qu'il l'abîme sans le savoir et en croyant bien faire, car elle n'est pas améliorable en vérité: PhG ne semble pas le savoir, mais très souvent, dès l'origine, son texte est parfait.

Voilà peut-être la clé de la compréhension de quelques critiques injustes qui furent dites maladroitement ici ou là sur le forum; parce qu'il y a peut-être eu quelques retouches qui furent faites pour chercher à dépasser cette sorte de "perfection-née", (on ne dépasse pas la perfection), quelle que louable qu'en soit l'intention, et qui ont manifestement entravé la rédaction de La Grâce; et dont chacun regrette qu'elles aient pu avoir un effet aussi effractant dans la psychologie de l'auteur.

Est-ce là aussi l'origine, je veux dire cette perfection au premier trait de plume, d'un certain manque d'assurance qui transparait chez l'auteur quand il est face à "l'épreuve" de publier un livre? En écrivant, vous partez de très haut sans trés bien vous en rendre compte, et tout se passe comme si à l'issue d'un certain travail de relecture, vous ne saviez plus très bien à quelle hauteur vous êtes finalement parvenu; si les retouches que vous avez pu faire et auxquelles vous avez peut-être travaillé fort soigneusement ont amélioré votre oeuvre, ou si ce ne fut pas le cas; un peu comme un pilote d'élite qui, si vous me pardonnez cette comparaison, après une ressource trop brutale aurait "perdu" l'altimètre dans un voile noir, et qui aurait besoin avec anxiété d'entendre la voix des autres pour pouvoir réappréhender dans cette sorte d'instant critique son horizon perdu.

Courage Monsieur PhG, vous êtes dans "l'au-dessus", et même le "très au-dessus".

(Ici, le texte est bon; ce n'est pas son côté dramatique ni même poignant qui soulève l'enthousiasme, mais que le texte soit… "bon"; un peu comme l'on pourrait dire à un musicien que l'important n'est pas que la sonate soit en ré ou en sol, ou que tel contrepoint s'y ajoute finalement; mais que la mélodie soit TRES belle dès la première inspiration.  On pourrait faire un parallèle avec certains articles que vous avez écrits récemment sur la Grande Guerre, et qui vous honorent - et qui sont peut-être quelque peu meilleurs…, Comment dire?... Par leur force d'écriture, par le fait qu'ils sonnent "vraiment" juste d'emblée).

...J'espère n'avoir pas été trop sincère dans ce commentaire. Puisse-t-il seulement vous témoigner notre admiration.

La stratégie naturelle des GR.1

Article lié : Macron, le gauleiter et la « populace jaune »

jc

  20/12/2018

De la femme-objet à la femme-sujet.

Thom fait l'analogie Sujet/Endoderme-Verbe/Mésoderme-Objet/Ectoderme.
Selon mon intuition, intuition de moins en moins brumeuse confortée pas plus tard qu'hier par l'article "La lance qui saigne" de Marc Gébelin*, dans les sociétés c'est la femme qui est endodermique -alias la femme est "naturellement d'intérieur"-. Autrement dit, compte tenu de l'analogie thomienne, c'est la femme qui est le sujet. (Savoir si c'est un sujet assujetti ou un sujet qui mène la danse me paraît être un beau sujet(!) de discussion.)

Comment Thom voit-il l'analogue de l'endoderme dans les sociétés humaines? Il en dit quelques mots à propos de sa classification -à la Auguste Comte- des techniques, des sciences et des technologies: "Les technologies du troisième groupe (endoderme) se rapportent à l'alimentation et, par extension des fonctions immunitaires du thymus, à la santé et aux régulations contre les agressions extérieures de nature biologique." (AL p.534)

Il suit que l'alimentation -l'agriculture- et la santé doivent passer sous contrôle d'un Sénat féminisé**. Dans cette optique il appartient aux Gilettes Roses de faire des opérations-symboliques-médiatisées dans ces deux secteurs absolument fondamentaux dans la vie réelle, celle de tous les jours.

Thom: "On sera frappé par l'abondance des interprétations sémantiques [en théorie des catastrophes] extraites du vocabulaire de la couture: pli, fronce, poche, aiguille… Après tout, si la couture est restée une activité traditionnellement féminine, c'est que sans doute, la confection des vêtements est chez l'Homme le stade ultime de l'embryologie."

J'interprète ceci en termes familiers: la femme, parce que génétiquement habilitée à enfanter, est naturellement douée pour la médecine -dont la chirurgie- et la pharmacie.


*: "La femme est économe de la maison, enfante, cuisine, l’homme s’élance dehors, guerroie, vole et s’approprie. Un est creux, l’autre en relief. Un consomme, l’autre fournit. Ils sont complémentaires.", dans les sociétés c'est la femme qui est endodermique -la femme est naturellement "d'intérieur"-

**: Cela signifie pour moi que la filière agricole et la filière santé sont des activités finalisées de type "tendance communiste", ceux et celles qui font fonctionner ces filières étant principalement rémunérés en monnaie froide -monnaie contrôlée par les femmes-. (A ce propos je trouve absolument intolérable que les fonds vautours spéculent sur des maisons de retraite, que les laboratoires pharmaceutiques aient pour objectif le profit et non de soigner les gens, etc.)

Les Kurdes sont les Polonais du Moyen-Orient

Article lié : Trump et la Syrie : on a gagné, on rentre !

Alexis Toulet

  20/12/2018

Vu du point de vue des Kurdes, ça donne cette séquence :

1. Prendre en charge - avec plusieurs alliés Syriens arabes notamment chrétiens - la grande majorité des combats au sol contre l'E.I. en Syrie, remporter les principales victoires en souffrant de l'essentiel des pertes humaines

2. Quelques jours à peine après avoir terminé le dernier effort contre l'E.I., se faire lâcher comme une vieille chaussette par les Etats-Unis et livrer aux tendres embrassades de la Turquie, le lendemain de l'annonce d'un contrat de 3,5 milliards de dollars de vente de missiles Patriot à Ankara

Les Kurdes sont les Polonais du Moyen-Orient - à la grande époque des "partages de la Pologne" où les Polonais se faisaient régulièrement déchiqueter entre Autrichiens, Prussiens et Russes, puis Prussiens et Russes, puis Allemands et Russes, puis Allemands et Soviétiques etc. Période qui s'étendit du 18ème siècle jusqu'en 1939, avec seulement deux intermèdes suite aux victoires françaises au temps de Napoléon et dans la première guerre mondiale.

N'empêche… Trump n'a même pas respecté un quelconque délai, il n'a pas essayé de mettre la moindre feuille de vigne sur le lâchage en rase campagne des Kurdes, en échange de quelques milliards de dollars. Ce mec se soucie comme d'une guigne de la réputation de son pays.

En des temps plus anciens, on aurait parlé non de réputation, mais d'honneur.

La stratégie naturelle des GR

Article lié : Macron, le gauleiter et la « populace jaune »

jc

  20/12/2018

GR: Gilettes Roses.

Pendant que les GJ, essoufflés par plus d'un mois de lancement de leur mouvement, soufflent pour reprendre des forces, pour se fédérer, réfléchir, etc., je pense qu'il pourrait être bon, dans le cadre hyper-général yin-yang, d'ouvrir un front secondaire -destiné, dans mon idée, à devenir le front principal-, un front exclusivement féminin. En Gilets Roses.

Première action symbolique, à médiatiser à donf: l'encerclement du palais du Luxembourg jusqu'à la reddition du président du Sénat.
(Je rappelle que, dans le cadre d'une révolution yin, je vois le Sénat naturellement revenir aux femmes.)

Avec bien entendu l'espoir de la participation de la poignée de "vedettes" GJ féminines participant aux blabla médiatisés des TV d'infos en continu.

Une fois débattu dans les médias , je vois lancer la:

Deuxième action symbolique (à médiatiser à donf²): l'encerclement de Notre Dame. En espérant donner des idées aux romaines pour qu'elles secouent les puces de la gérontocratie vaticane.


2: donf au carré.