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Trois citations picorées et rapprochées:

NB: "Bernanos persiste et signe dans son procès contre l’Etat moderne."

Bernanos: "L'Etat s'est substitué à la Patrie."
 
Bernanos: « Je n’ai pas peur de la solitude dans l’espace, mais j’ai bien peur de l’exil dans le temps. »

Mon commentaire: Essayer un Etat-yin, un Etat-Matrie? (Dans mes petits délires yin-yang ça colle pile-poil avec le yin-spatial et le yang-temporel auquel renvoie clairement la dernière citation.)
 

A mes yeux la révolution des GJ est une révolution yin. Dans ces conditions la stratégie naturelle est de cibler des symboles du pouvoir yang. Et, bien entendu il faut le faire dans l'ambiance générale du temps, c'est-à-dire en utilisant à fond la com'. Car en face le symbole à abattre c'est Macron -et par delà Bruxelles- et son "coup de com' permanent"*. L'objectif est donc de cibler les pouvoirs yang et de faire des actions lentes, pacifiques mais puissantes, des actions "à la yin", d'y convoquer les médias, actions entreprises dans le but qui de forcer tel ou tel pouvoir yang à capituler devant médias, à débander.

L'ordre yin est un ordre anarchique symbolisé par le cercle. Dans ce jeu de go planétaire la stratégie naturelle des GJ est de ralentir le temps (actions calmes, pacifiques mais puissantes). Les yin sont des campagnards, des rurbains, voire des suburbains -ces derniers encerclant naturellement l'intra-muros "phallique"-), c'est-à-dire de ralentir les flux -flux qui sont typiquement yang-. Encerclement des villes*, des centres commerciaux, des gares, des aéroports, leur siège, leur asphyxie, jusqu'à ce que le "chef" vienne baisser pavillon, vienne débander en direct devant les médias, face à un ""chef" représentant les GJ qu'il sera opportun de toujours choisir de sexe féminin selon un rituel immuable: un cercle de GJ avant la cheffe en son centre, le cercle s'entrouvre pour laisser passer le "chef" yang qui va capituler symboliquement devant la cheffe yin entourée de quelques représentants des médias.

Exemple archétypique: encerclement symbolique du palais du Luxembourg, exclusivement par des femmes GJ, jusqu'à la capitulation du président du sénat Gérard Larcher -au patronyme yang comme fait exprès!- devant un cercle féminin chantant la rouennaise -si volonté d'hommage à Jeanne d'Arc-: "Allons les filles de la matrie ..." (ou quelque chose du genre). (Je rappelle que, selon moi, dans un conflit planétaire yin-yang -français pour commencer bien sûr- l'espace est yin et le temps yang, la territorialité sénatoriale est yin, donc doit revenir aux femmes.)

Autre exemple: Encerclement symbolique de Rungis, qui affame symboliquement le grand Paris, démonstration de la force tranquille des campagnes (clin d'oeil à Séguéla-Mitterand) et des rurbains, bref de la France d'en bas, de la France profonde. TJ (Tracteurs Jaunes) bienvenus.

Etc.


*: i like!

**: Dans ce contexte il faut abandonner les manifestations intra-muros pour se concentrer sur des actions d'encerclement par blocage des ronds points. (Les médias aux ordres crient victoire après l'acte V à Paris, en mettant en avant la participation en baisse. Du point de vue choisi ici, je pense qu'il s'agit encore d'une victoire des GJ à Paris, parce que ce sont les policiers qui ont fait le boulot qui incombe, selon moi, naturellement aux GJ: ce sont eux qui ont ralenti les flux parisiens par la fermeture de certaines lignes de métro, de certains ponts, de certaines gares, etc.)

Ce qui surgit simultanément au GJ qui énoncent le fond de la souveraineté populaire  : le RIC indice certain de sa mort définitive , c'est l'occulté : la mode en marge de la Jet Set société , le mainset ..
Ou comment garder le moral si vous voulez .  çà ce joue en 3 niveaux de conscience , pour simplifier politique , fortune ,culture . En effet que faire quand on a tout , porsche , yacht , rollex , playmate , etc ...en un mot : au bord du gouffre .
Par christianisme, nation ,  faudrait savoir, au moins mieux , ce qu'on entends par là , sinon on baigne dans le mythe . Encore que celà distrait . A mon avis c'est trés daté , limité , cette culture apparue vers l'an mille ( en trés gros) en Occident ( encore trés réduit à l'extremité de la péninsule eurasiatique ) . En rupture avec la "vraie" : l'orthodoxe . Elle  méme rupture avec l'original encore plus oriental .
Celà  atteint son paroxisme avec Luther qui traduisant scrupuleusement la Bible en Allemand en fait une écriture germanique . Nous révons .
Comme révaient ces catholiques du retour à la civilisation disparue : le partage équitable du butin entre Franc(k)s , fracassé par Clovis à Soisson ., ayant épousé une riche chrétienne ( = latine) .
Avec un retour qui s'effectue dans une toute  autre dimension la disparition du servage , reste le mainset , pour ceux  grands ou petits que le servage ne concerne pas ..

Symboliquement le combat de l'ordre yin et de l'ordre yang est le combat du cercle et de la lance; du cercle pour encercler et de la lance pour percer; d'une amibe qui émet des pseudopodes contre une autre qui cherche à phagocyter ses ennemis. Un titanesque jeu de Go en temps réel et grandeur nature* qui s'annonce?


Remarque qui vaut pour ce commentaire et aussi pour le précédent:
 
NB (Nicolas Bonnal): Guénon rappelle que même la fête foraine remplacée par Disney avait sa dimension (on pense à Tati, à Jour de fête) :

« D’autre part, les amateurs de « folklore » pourront remarquer également que le vulgaire « mât de cocagne » des fêtes foraines n’est lui-même rien d’autre que le vestige incompris d’un rite similaire à ceux dont nous venons de parler ; dans ce cas aussi, un détail particulièrement significatif est constitué par le cercle suspendu au haut du mât et qu’il s’agit d’atteindre en y grimpant (cercle que le mât traverse et dépasse d’ailleurs comme celui du navire dépasse la hune et celui du stûpa le dôme) ; ce cercle est encore manifestement la représentation de l’« oeil solaire », et l’on conviendra que ce n’est certes pas la soi-disant « âme populaire » qui a pu inventer un tel symbolisme ! »

(Article "Guénon et le génie initiatique du peuple (II)" )


*: Thom écrit que sa liste de ses seize morphologies archétypes issues des sept catastrophes élémentaires devrait être complétée par "des verbes à caractère statique, tels que "contenir", "entourer" exprimant qu'une entité "borde" une autre et en interdit la diffusion au dehors; et peut-être aussi les verbes "négatifs" comme "percer" et "trouer"." (ES p.37) Pour moi, au flair:
- il faut "monter" à la double fronce pour découvrir ces morphologies;
- les seize morphologies ont à voir avec le tétragramme chinois (je suppose qu'il existe);
- lien entre la double fronce et l'hexagramme chinois (qui existe dans Wikipédia)?

 

C'est seulement péjorativement que ce terme est employé comme synonyme de désordre social, voire de chaos. Pour les anarchistes, l’anarchie est un ordre social organisé et structuré qui s'appuie sur la liberté politique organisée autour du mandatement impératif, de l'autogestion, du fédéralisme libertaire et de la démocratie directe. L'anarchie c'est l'ordre moins le pouvoir. (compilation de Wikipédia) En 1987, Jacques Ellul écrit : « plus le pouvoir de l'État et de la bureaucratie augmente, plus l'affirmation de l'anarchie est nécessaire, seule et dernière défense de l'individu, c'est-à-dire de l'homme ». Citation tout-à-fait d'actualité avec les GJ.

Pour moi l'ordre anarchique est typiquement yin alors que l'ordre archique est typiquement yang. Comment visualiser ces deux ordres évidemment antagonistes. La réponse que je propose est pour moi intimement liée à la réponse à la question suivante: comment un yang -un homme- et comment un yin -une femme- "voient-ils" un cône complet (formé des deux demi-cônes opposés par le sommet)? J'avance l'idée que le yang les voit plutôt comme un faisceau de demi-droites issues du sommet du cône alors que le yin le voit plutôt comme un faisceau de cercles centrés en ce sommet. En restreignant ces deux faisceaux à la figure qui les engendre, l'ordre yang est alors symbolisé par la demi-droite ("je ne veux voir qu'une seule tête") et l'ordre yin par le cercle "tous en rond autour de moi". Sans être ni anthropologue ni ethnologue ni sociologue ni historien, mais seulement un citoyen basique, il me semble que l'ordre allemand est plutôt de type yang. L'ordre français"profond" serait-il -peut-être
plus inconsciemment que consciemment?- de type yin?

J'entrevois de moins en moins confusément une évolution possible des sociétés humaines en un conflit permanent et en temps réel d'un communisme anticapitaliste et conservateur yin, défendu par les femmes maîtresses de l'espace (siégeant symboliquement au palais du Luxembourg pour la France) et un individualisme capitaliste et évolutif -progressiste…- yang, défendu par les hommes, maîtres des horloges (siégeant symboliquement au palais Bourbon). Conflit évidemment piloté et arbitré par le peuple souverain. (Il me semble que les peuples, soumis depuis trop longtemps à la tension capitaliste et libérale, auront pendant un certain temps envie de souffler, c'est-à-dire de privilégier les yin, autrement dit le paradis terrestre.)


*: On notera que Thom et Guénon ont, il me semble, une vision (seulement?) yang de la chose.
Thom: "Je verrais volontiers l'archétype fondamental de la notion d'espace, l'Urbild de la spatialité, dans l'image d'un point centre organisateur qui s'étoile en une configuration sous-tendant tout un espace associé."
Guénon: Cf. le chapitre IV "Les directions de l'espace" de "Le symbolisme de la croix".

 

Le formatage grand-médiatique a pour effet de culpabiliser la radicalisation, dans le cadre du politiquement correct défini à l'Elysée, Bruxelles, Berlin et Washington, capitales qui prônent clairement la globalisation par l'inusable -croient-ils- diviser pour régner, autrement dit la globalisation par déstructuration, par entropisation.

En France Jacques Attali & Co sont pour moi typiques des éminences grises qui nous ont conduits là où nous sommes, ce sont les "penseurs" de cette chose dont "on" découvre, tous les jours un peu plus, la monstruosité. Ces gens sont les penseurs à la racine de la chose, les penseurs radicaux de la chose, les penseurs qui pensent radicalement l'entropisation. Oxymore fécond, cette juxtaposition d'entropie et de radicalité? Ou oxymore stérile, néant qui féconde le néant? Ceux qui lisent (même en grande diagonale) mes commentaires ou même seulement leurs titres connaissent ma position.

Pour moi l'entropique-attitude c'est en gros la rationnelle-attitude dans le droit fil de la philosophie analytique (actuellement encore très puissante dans le milieu anglo-saxon): dans un sens on dérive rationnellement des conséquences, avec inéluctable perte d'information, donc avec entropisation, dans l'autre sens, en cherchant à intégrer, à remonter à une hypothétique racine, on est très souvent confronté, au contraire, au phénomène de dilution des causes, autre forme d'entropisation. Ce qui précède montre que la voie de la radicalisation, si elle existe, est étroite; et que le premier pas de la radical-attitude consiste à avoir foi en l'existence d'une racine, d'une unité primordiale.

Ce qui suit est une métaphore mathématique pour illustrer comment je vois cette radicalisation de la pensée, mutation d'une entropique-attitude-Système en radical-attitude. J'espère qu'elle "fera sens" pour les non-scientifiques qui feront l'effort de lire ce commentaire.

On part de la somme infinie S0(x)=1+x+x²+x³+ etc. "jusqu'à l'infini". On voit qu'en faisant x=1 la somme est infinie, et que c'est encore pire si on fait x=2 (le "encore pire" signifiant que la suite des sommes partielle tend "plus vite" vers l'infini). On voit aussi qu'en faisant x=-1 la suite des sommes partielles prend alternativement les valeurs 1 et 0, ce qui donne envie au Rantanplan de service de couper la poire en deux en attribuant au flair à S0(1) la valeur 1/2. Enfin si on fait x=1/2 on voit que la suite des sommes partielles semble se rapprocher rapidement de la valeur 2 et donc intuiter que S0(1/2)=2. Ayant ainsi "flairé" la fonction S0(x) le non-matheux peut, je crois, conjecturer que la fonction S0(x) est définie sur l'intervalle "ouvert" ]-1,1[. Et tout matheux basique sait le démontrer.

Maintenant un bon baratineur matheux va baratter la fonction S0(x) comme suit: il va remarquer que S0(x) s'écrit
1+x(1+x+x²+x³+ etc.), c'est-à-dire 1+xS0(x). On obtient donc S0(x) en résolvant l'équation d'inconnue y y=1+xy, équation que tout lycéen, même pur littéraire, est censé savoir résoudre: y=1/(1-x), solution qui dépend de x que l'on notera S(x). Bien entendu le Rantanplan matheux de base se précipite pour vérifier s'il obtient la même chose qu'avec l'expression originelle de S0(x). Il trouve que S(1/2)=2 et que S(-1)=1/2 -et en profite pour s'auto-féliciter de son flair-, puis que S(1) vaut bien l'infini. Mais il trouve cette fois que S(2)=-1,alors que S0(x) vaut l'infini; ce qui le laisse infiniment perplexe. Ce qu'il vient de faire sort en effet de l'ordinaire, ce qu'il vient de faire est extraordinaire: il vient de radicaliser la fonction S0(x) initiale, il vient de remonter à la source de cette fonction, il vient de faire ce que les matheux appellent le prolongement analytique de cette fonction, prolongement S(x) défini cette fois pour tout réel différent de 1, et non seulement sur ]-1,1[, qui coïncide avec S0(x) pour x appartenant à cet intervalle. Les scientifiques savent évidemment démontrer tout ça, et même étendre la démonstration au cas complexe (ce n'est pas compliqué, il suffit de remplacer la valeur absolue réelle par le module complexe; dans ce cas -cas que nous considérerons dorénavant- le domaine de définition de S0 est le disque ouvert de centre 0 et de rayon 1 -au lieu de l'intervalle ]-1,1[.

La caverne de Platon

Il reste à essayer d'élucider pourquoi S(2) est différent de S0(2). La métaphore de la caverne de Platon fera l'affaire.
La fonction S(x) est à l'extérieur de la caverne et pénètre en diffractant dans la caverne à travers un petit trou en son sommet, trou  par lequel cette fonction se projette sur la portion du fond de la caverne constituée du disque ouvert de centre 0 et de rayon 1 ci-dessus, la fonction S(x) se diffractant à travers le trou sommital pour se transformer en la fonction S0(x) somme des "atomes" 1, x, x², x³, x⁴, etc.). Le fait de traverser le trou sommital limite l'horizon (le bord du domaine de définition pour les matheux) de fonction S(x) et modifie sa présentation (on passe de la forme S à la forme S0, formes qualitativement différentes bien que quantitativement égales -S0(x)=S(x) pour x intérieur au disque); et c'est cette limitation de l'horizon qui fait qu'on ne peut évaluer S0(2) -alors qu'on peut évaluer S(2)* "hors caverne".
Les non scientifiques n'auront sans doute pas compris grand chose. Certains se raccrocheront peut-être aux branches en disant que la fonction" hors caverne" S est à sa diffractée "cavernicole" S0 ce que la cathédrale de Reims est aux tours de Doubaï, ou encore en lisant (ou relisant) le paragraphe pp.417 et 418 du tome II de "La Grâce de l'Histoire", "... "ce que j'étais" [S(x)] n'est plus en arrière de moi [S0(x) dans la caverne] mais au-dessus [S(x) hors caverne]".


*: On trouve S(2)=-1 alors que S0(2) est infiniment grand positif: comme quoi la somme d'une infinité de nombres positifs peut être négative. (Je fais cette remarque parce que j'ai lu quelque part dans la caverne d'Ali-Baba de Dedefensa que PhG -ou son clône-, dans l'une de ses très rares incursions dans le domaine des mathématiques, a invoqué -consciemment ou non, là est la question- le "théorème": moins plus moins égale plus.
 

J'ai apprécié : gauleiter , acrobaties WSWS et la conséquence à venir des GJs mise à part l'ambiance festive actuelle , fàçon Stoove avant Noel .

Un documentaire sur cette conquéte nordique aitour de la bie d'un couple , version Russe de Falstaff et la Maritorne .  Elle passe , en fourrure , ses longues journées à vendre des produits gelés . ( il faut savoir que réguliérement , en deçà de moins 20 il faut fréquemment s'envoyer des claques sur le visage sans quoi il géle sans qu'on le ressente . Cette femme n'avait méme pas d'abri  pour se réchauffer et dormir , sa trouvaille fut un Falstaff qui lui en fournissait un contre services sexuels .
Alors autant le Venezuela , quoique l'excés de chaleur soit encore autre chose et tout aussi éloigné du confort ,  on y trouve aussi des Falstafs  et Maritornes  version Sud Américaine .

Ne pas se méprendre par abus de langage , je ne signifie pas qu'il allait y acheter son pain , mais que la boulangerie lui appartenait , y comptis le fournil . Détail qui se fait rare et a attiré l'attention . Une boulangerie avec fournil n'est pas rentable .

Une escroquerie à l'échelle municipale ( 100 000h pour situer) de 40 milliards , une autre du méme ordre , mais moindre quoique trés ordinaire concernant une équipe de foot .
Pas la moindre couverture médiatique . Statistiques et comptabilité ( niveau bilan , la derniére chose à examiner ) tout est clean .

Au final un cadavre à découper .
La différence avec la version Française ou méme occidentale est que le travail comme encore chez les GJ est un honneur malgré toutes les humiliations .
C'est qu'en Orient il y a longtemps que c'est le contraire : un honneur que de ne rien faire .. La Société loin des shémas médiatique n'a rien à voir avec  un jardin à la Française ou méme à l'Anglaise .
Deux exemples suivis de prés . Un Cheikh venu en France avec toute sa smala muni de toutes les légalités tamponnées  expliquer au fisc , documents à l'appui , pourquoi il demandait un délai pour s'acquiter : les frais de logements et d'entretien de sa tribu dont chaque membre s'efforçait d'étre dans sa dépendance , obligation morale pour lui . Un autre , plus débrouillatd , qui avait organisé un traffic de coke pour faire vivre la sienne , découvert par inspection de sacs de farine chez son boulanger .
Le concret est trés loin de la lessive statistique .   

Emmanuel Todd: "Les hommes politiques français sont d'une naïveté incroyable. Ils sont bêtes ou ils font semblant."*

Le "McCain était un homme d’une médiocrité irréprochable, d’une intelligence limitée aux plus grossiers stéréotypes", etc., montre que, selon PhG à qui je fais totale confiance, cette naïveté/bêtise dépasse très largement nos frontières.

Pour moi, l'une des premières chose à faire après l'effondrement sera de revoir de fond en comble la façon dont la démocratie -si celle-ci n'est pas emportée par l'effondrement- devra sécréter ses propres élites. Car, pour reprendre une belle expression de PhG, on ne peut pas indéfiniment avoir pour élites des connards co(s)miques**.


*: Vidéo "Le risque majeur pour la France ..."  (21'35)

**: Cf. l'article Dedefensa "Connards co(s)miques".

Les fournils se font rares et on ne mange plus de ce pain là . Plus précisemment l'argument principal des GJ est d'étre Français , ils ne veulent pas étre traités comme des Arabes et d'ailleurs ne demande méme pas une représentation , ce sont des intellos qu'il leur suggére .. On comprends celà mais étre Français a t il encore une consistance ? çà consistait en quoi au juste ? ... Question sans réponse , donc Macron ou un clone persistera .

On suppose là une vertu abusée du sénat , allons , sérieux .?
A mon avis Mac Cain s'est révélé au VietNam comme un pauv type hautement apte de servir de balayette à chiottes selon désir .
Le Sénat de méme s'endrape de vertu depuis que Mbs les payent beaucoup moins bien , c'est que le pétrole à bas prix et abondant fait que le $ se fait plus rare en Saoudie , déjà pour les Saoudiens eux mémes d'une part , d'autre part que ce sont les Chinois qui l'achérent . Ceci dit le cerveau des sénateurs n'est pas au niveau de leur porte feuille comme substitut de la vertu ou plus exactement leur patrimoine au niveau de leurs revenus, ils ne font pas de provisions , gérent à court terme . Dommage pour eux car à moins d'imposer leur gaz de shit à l'Europe , ou d'avoir une option sur l'Arctique , perspectives trés compromises , par leurs habitudes d'arrogance , on les voit mal  s'abstenir d'un pélérinage à La Mecque , en esperant qu'un Saoudien y régne encore . 
 

(Les ingénieurs de "notre" industrie communicationnelle ont imposé le terme de gouvernance pour supplanter* politico-correctement celui de gouvernement. Un mouvement qui se meut sans se mouvoir, un gouvernement qui gouverne sans gouverner, "le temps qui passe, immobile"**, etc., c'est dans cet esprit que j'ai utilisé mouvance au lieu de mouvement. Je trouve que mouvance rend mieux que mouvement, parce que mouvance fait plus yin que mouvement -qui, lui, fait carrément yang.)

La vision que Douguine a des GJ renvoie à la façon dont une certaine Russie, une Russie eurasiatique, voit la mouvance GJ. PhG s'est démarqué de la position de Douguine: " Il faut aussi avancer l’hypothèse que la sociologie qu’en fait Douguine est soit contestable, soit incomplète, soit trop imprécise à notre sens ;".

J'ai entendu une appréciation extrêmement négative -et quasi méprisante- des GJ, de la part d'un commentateur politique allemand: visiblement -de mon point de vue- cet homme ne pouvait pas supporter -ni peut-être même imaginer- le manque de structuration, d'organisation, de ce mouvement. Dans une vidéo récente*** l'ethnologue Emmanuel Todd fait remarquer une différence ethnologique -donc fondamentale et profonde- entre l'Allemagne (autorité, inégalité, à héritier unique, droit du sang avant droit du sol) et la France (liberté, égalité, fraternité, droit du sol avant droit du sang): yang versus yin, (patrie allemande versus matrie française?), selon moi, typiquement. Explication du comportement de cet allemand?

Dans l'opposition puissances maritimes-puissances terriennes, les eurasiens -dont, évidemment, Douguine- "pensent" puissance terrienne, donc "pensent" Paradis terrestre, "pensent" yin; alors que les puissances maritimes, typiquement le Danemark****, le Portugal****, l'Angleterre, "pensent" Jérusalem céleste (l'île "phallique" GB régnant sur un empire sur lequel le soleil ne se couchait pas), "pensent" yang. La France n'a jamais été, je crois, une véritable puissance maritime (le capitaine de vaisseau Eric Tabarly le déplorait), c'est pour moi une "puissance"
profondément terrienne (malgré son immense façade maritime ouverte sur trois mers), parfaitement symbolisée par l'affiche qui a fait la renommée de Jacques Séguéla (et de François Mitterrand), clocher micro-Jérusalem-céleste-yang au milieu de la verdoyante-et-ondulante-campagne-micro-paradis-terrestre-yin (le coq chantant au sommet du tas de fumier avec les poules picorant le sol au pied du tas…)*****. Jusqu'à Paris qui refuse les gratte-ciel (hormis la tour Eiffel, la tour Montparnasse, la tour Zamanski, ...)******.

Douguine et le commentateur allemand perçoivent-il la France comme une "puissance" terrienne? Pour moi il est clair qu'on ne peut pas comprendre la mouvance GJ -et par delà la France profonde, la vraie France?- sans ça. Et le drame, le véritable drame, n'est-il pas que nos propres actuelles élites -françaises comme européennes, c'est-à-dire allemandes- ne le comprennent pas? Comment ces élites ne voient-elles pas que supprimer par regroupement les petites communes avec leurs maires micro-phalliques et modifier les frontières provinciales par injonction bruxelloise est perçu par le peuple français, sans doute pour l'instant plus inconsciemment que consciemment, comme un viol?

La Matrie française n'aime pas être violée. Elle l'a prouvé à plusieurs reprises par le passé. Violemment.


*: Thom: "... dès qu'un mot est utilisé fréquemment avec une signification différente de sa signification initiale, il en résulte une tension sur certaines parois de la figure de régulation du concept, tension qui pourrait fort bien la briser; le concept alors se défend en suscitant la naissance d'un mot nouveau qui canalise cette nouvelle signification. La formation de néologismes est ainsi une illustration -difficilement réfutable- du principe lamarckien: la fonction crée l'organe."
Il serait peut-être intéressant d'analyser de ce point de vue ce que concoctent -complotent?- "nos darwiniens" de l'industrie communicationnelle.

**: Samuel Beckett.

***: cf. " Le risque majeur pour la France n'est pas la révolution"  (22'15), disponible sur la toile.

****: Nations masculines (LE Danemark, LE Portugal).

*****: Communes en France 35.000 (44.000 en 2005). Communes dans le reste de l'UE: du même ordre que la France à elle seule.

******: Cf. "La Grâce de l'Histoire", tome II, p.409.